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Le conflit israélo-iranien et le paradoxe nucléaire

 

une lecture avec Richard Wolff

Le conflit israélo-iranien, marqué par des tensions autour du programme nucléaire iranien, soulève une contradiction frappante : pourquoi craindre une hypothétique bombe iranienne si la possession d’armes nucléaires, comme celles d’Israël, est censée dissuader toute agression ? Cette question, met en lumière des incohérences stratégiques et des motivations géopolitiques plus larges. En intégrant la perspective de Richard Wolff, économiste marxiste qui analyse le déclin de l’empire américain, nous pouvons éclairer ce paradoxe dans le contexte d’une lutte pour l’hégémonie mondiale et régionale.

 

1. Le prétexte de la menace iranienne : une supposition commode

La menace d’un Iran doté de l’arme nucléaire repose sur une supposition. Les rapports de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de 2023 et 2024 indiquent que l’Iran enrichit de l’uranium à des niveaux élevés (jusqu’à 60 %, proche des 90 % nécessaires pour une arme), mais aucune preuve définitive d’un programme militarisé n’a été établie. Cette ambiguïté sert de prétexte commode pour justifier sanctions, pressions diplomatiques et menaces militaires contre Téhéran.

Pendant ce temps, l’arsenal nucléaire d’Israël, estimé à 80 à 200 ogives (selon le Stockholm International Peace Research Institute, SIPRI, 2024), est rarement mentionné. Cette asymétrie dans le discours international reflète un double standard, que Wolff critiquerait comme une manifestation de l’hypocrisie des puissances impérialistes. Pour lui, les États-Unis et leurs alliés, dont Israël, utilisent la menace iranienne pour maintenir leur domination au Moyen-Orient, tout en ignorant les capacités nucléaires de leurs partenaires.

2. La contradiction de la dissuasion nucléaire

Une contradiction centrale : si la possession de l’arme nucléaire dissuade les agressions, comme le prétendent les puissances nucléaires (y compris Israël), pourquoi chercher à empêcher l’Iran d’en acquérir une, surtout si cette menace reste hypothétique ? Examinons ce paradoxe à travers la pensée de Wolff et les dynamiques régionales.

a) La dissuasion : une logique à géométrie variable

Pour Israël : L’arsenal nucléaire israélien, bien que non officiellement reconnu, est perçu comme une garantie de survie face à des voisins historiquement hostiles. Il repose sur la doctrine de la « dissuasion par la punition », où toute attaque contre Israël entraînerait une réponse dévastatrice. Cette logique a contribué à stabiliser les relations avec des États comme l’Égypte ou la Jordanie depuis les années 1970.

Pour l’Iran : Si l’Iran obtenait l’arme nucléaire, il pourrait adopter une posture de dissuasion similaire, rendant une attaque contre lui risquée. Cependant, Israël et les États-Unis perçoivent l’Iran comme un acteur irrationnel, en raison de son soutien à des groupes comme le Hezbollah ou le Hamas et de ses discours anti-israéliens.

 Cette perception (un peu raciste tout de même !), qu’elle soit justifiée ou non, alimente la crainte qu’un Iran nucléaire ne respecte pas les règles implicites de la dissuasion.

Wolff verrait dans cette différence de traitement une illustration des intérêts impérialistes. Pour lui, les États-Unis et Israël ne craignent pas tant une bombe iranienne en elle-même, mais plutôt la perte de leur contrôle sur la région. Un Iran nucléaire renforcerait l’influence de Téhéran, défiant l’hégémonie américaine et israélienne au Moyen-Orient, une région cruciale pour les ressources pétrolières et les routes commerciales.

b) Pourquoi attaquer une menace hypothétique ?

Si la dissuasion fonctionne, à quoi bon attaquer l’Iran pour éliminer une menace hypothétique ? Plusieurs facteurs, que Wolff relierait au déclin de l’empire américain, expliquent cette posture :

Stratégie préventive : Israël adopte une doctrine de frappe préventive, comme en témoignent les bombardements des réacteurs nucléaires irakien (1981) et syrien (2007). L’idée est d’éliminer tout risque avant qu’il ne se concrétise, même si la menace est incertaine. Wolff interpréterait cela comme un signe de « désespoir » d’un empire (américain et, par extension, israélien) en perte de contrôle, cherchant à maintenir sa domination par la force.

Équilibre régional : Un Iran nucléaire modifierait l’équilibre des pouvoirs au Moyen-Orient, renforçant Téhéran face à ses rivaux (Israël, Arabie saoudite) et pouvant inciter d’autres pays (Turquie, Égypte) à chercher leurs propres arsenaux nucléaires. Wolff y verrait une menace pour l’ordre impérialiste occidental, qui dépend de la suprématie militaire de ses alliés.

Instrumentalisation politique : En Israël, la menace iranienne est utilisée pour mobiliser le soutien interne et détourner l’attention des crises domestiques (Netanyahu visé par des enquêtes judiciaires). En Iran, le programme nucléaire sert de symbole de résistance face aux pressions occidentales. Wolff analyserait ces dynamiques comme des manifestations de la crise du capitalisme, où les élites exploitent les tensions géopolitiques pour consolider leur pouvoir.

3. Le regard de Richard Wolff : un conflit dans le déclin impérial

Dans le cadre de sa thèse sur la fin de l’empire américain, Wolff considère les conflits au Moyen-Orient, y compris celui entre Israël et l’Iran, comme des symptômes d’un ordre mondial en mutation. Voici comment il pourrait interpréter le paradoxe soulevé :

Hégémonie américaine en déclin : Wolff soutient que les États-Unis, confrontés à la montée des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) et à une perte d’influence économique (le PIB du G7 ne représentant plus que 28 % du PIB mondial contre 35 % pour les BRICS), utilisent des conflits régionaux pour maintenir leur domination. Le soutien inconditionnel à Israël et la diabolisation de l’Iran s’inscrivent dans cette stratégie. La focalisation sur la menace nucléaire iranienne, selon Wolff, est moins une question de sécurité qu’un moyen de justifier l’interventionnisme américain et de contrer l’influence croissante de la Chine et de la Russie, alliées de l’Iran.

Double standard et impérialisme : Wolff critiquerait le silence sur l’arsenal nucléaire israélien comme une hypocrisie typique des puissances impérialistes. Pour lui, les États-Unis tolèrent les armes nucléaires de leurs alliés (Israël, Inde) tout en sanctionnant celles de leurs adversaires (Iran, Corée du Nord), révélant un ordre mondial basé sur le pouvoir plutôt que sur la justice. Cette incohérence serait pour Wolff une preuve que le discours sur la « dissuasion » est sélectif et sert des intérêts géopolitiques.

Crise du capitalisme : Wolff verrait dans le conflit israélo-iranien une manifestation des contradictions du capitalisme tardif. Les tensions nucléaires, amplifiées par des rivalités économiques (contrôle des ressources pétrolières, routes commerciales), reflètent un système mondial en crise, où les puissances déclinantes (États-Unis, Israël) s’accrochent à leur suprématie face à des acteurs émergents (Iran, BRICS). La menace iranienne, réelle ou supposée, sert à légitimer des dépenses militaires massives ( beaucoup d’argent pour les actionnaires de l’armement) et à détourner l’attention des crises internes, comme les inégalités aux États-Unis ou en Israël.

4. Une logique paradoxale dans un monde multipolaire

Question ? « la possession de la bombe dissuade ou non ? » touche à une incohérence stratégique que Wolff relierait au désarroi d’un empire en déclin. Si la dissuasion nucléaire est universellement efficace, un Iran nucléaire pourrait stabiliser la région par un équilibre de la terreur, comme lors de la Guerre froide. Mais plusieurs facteurs, exacerbés par la perte d’hégémonie américaine, compliquent cette logique :

Méfiance mutuelle : Les relations israélo-iraniennes sont marquées par une hostilité profonde, amplifiée par des déclarations belliqueuses. Contrairement à la Guerre froide, il n’existe pas de canaux de communication fiables pour désamorcer les crises.

Acteurs non étatiques : L’Iran soutient des groupes comme le Hezbollah, qui ne suivent pas les logiques de dissuasion étatique. Israël craint que des technologies nucléaires ne soient transférées à ces acteurs, rendant la dissuasion inopérante.

Ordre mondial biaisé : Le double standard sur les arsenaux nucléaires, reflète un système international où les alliés des États-Unis bénéficient d’une impunité. Wolff y verrait une tentative désespérée de préserver un ordre impérialiste face à l’émergence d’un monde multipolaire.

5. Conclusion : un prétexte au service de l’hégémonie

Le paradoxe « pourquoi craindre une bombe iranienne si la dissuasion fonctionne ? » révèle des motivations qui dépassent la simple question nucléaire. Pour Richard Wolff, le conflit israélo-iranien s’inscrit dans le déclin de l’empire américain, où les États-Unis et leurs alliés, comme Israël, utilisent la menace iranienne pour maintenir leur hégémonie face à un monde multipolaire en émergence. La focalisation sur une menace hypothétique, tout en ignorant l’arsenal israélien, reflète un ordre mondial basé sur le pouvoir et l’hypocrisie, que Wolff dénonce comme caractéristique d’un capitalisme en crise.

Plutôt que de résoudre ce paradoxe par la confrontation, une approche comme un Moyen-Orient dénucléarisé, bien que rejetée par Israël, pourrait désamorcer les tensions. En attendant, le conflit reste un terrain de contradictions stratégiques, où la bombe nucléaire est autant un outil de dissuasion qu’un prétexte pour l’exercice du pouvoir.

 

PS Kamenei contre l'utilisation de l'arme nucléaire

La fatwa de Khamenei : origine et fondement coranique
Origine : La fatwa de Khamenei remonterait au milieu des années 1990, bien que sa première annonce publique date d’octobre 2003, suivie d’une déclaration officielle lors d’une réunion de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne en août 2005. Elle interdit la production, le stockage et l’emploi d’armes nucléaires, qualifiées de « haram » (interdites) en islam. Cette position a été réitérée à plusieurs reprises, notamment dans un message de 2010 à la Conférence internationale sur le désarmement nucléaire, où Khamenei a déclaré : « Nous considérons que, outre les armes nucléaires, d’autres types d’armes de destruction massive, comme les armes chimiques et biologiques, constituent une menace sérieuse pour l’humanité ».
Fondement coranique : Khamenei et d’autres juristes chiites, comme Abu l-Qasim Alidust, s’appuient sur des versets coraniques pour justifier l’interdiction. Le verset 205 de la sourate 2 (Al-Baqara) est souvent cité : « Et quand il s’éloigne, il s’efforce de semer la corruption sur la terre, et de détruire les cultures et les générations. Et Allah n’aime pas la corruption. » Ce verset est interprété comme condamnant les armes de destruction massive, qui tuent indiscriminément et détruisent l’environnement et les générations futures. D’autres versets, comme les versets 190 et 205 de la sourate 2 et les versets 8 et 32 de la sourate 5, sont également invoqués pour interdire les attaques contre les civils, y compris les femmes, les enfants et les personnes âgées. Des hadiths, notamment ceux interdisant d’empoisonner l’eau ennemie, renforcent cette position.
Confirmation par d’autres autorités : Plusieurs marjas (autorités religieuses chiites) comme Makarim Shirazi, Nuri Hamadani, Ja’far Subhani et Jawadi Amuli ont soutenu la fatwa de Khamenei, la qualifiant de « divine et éternelle ». Certains, comme Ahmad Muballighi, estiment qu’elle s’inscrit dans une tradition chiite vieille de dix siècles interdisant les armes de destruction massive.
 

 


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11 réactions à cet article    


  • rogal 20 juin 15:44

    « pourquoi craindre une hypothétique bombe iranienne si la possession d’armes nucléaires, comme celles d’Israël, est censée dissuader toute agression ? »

    En effet.

    Considérons néanmoins que disposer de ces armes permet de pratiquer une dissuasion à l’égard de toute puissance pouvant constituer une « menace » – ou plutôt un danger –mais que cette fonction n’est pas la seule possible.R ien n’empêche cet armement de servir comme tout autre, contre un pays ne disposant pas des moyens dissuasifs de représailles.


    • berry 20 juin 18:47

      La porte-parole de la Maison Blanche déclare que l’Iran est prêt a assembler une bombe atomique d’ici 15 jours.

      Je ne sais pas s’il faut en rire, puisque Trump vient juste de dire qu’il se laissait 15 jours pour prendre une décision. Ca leur laisse juste le temps de la préparer. D’un autre côté, elle doit même pas savoir de quoi elle parle. Si c’est une experte en bombes atomiques, moi je suis le Dalaï-lama.


      • Mustik 21 juin 10:36

        Si depuis, le 11 septembre certains croient encore aux déclarations de Washington.. c’est à désespérer de la répartition équitable du Bon sens par la Providence dans les esprits...

         la fiole de Collin Powell

         le Boeing 757 dans le Pentagone,

         les ADM de Saddam,

         le Refuge de Ben-Laden en Irak ( il était au Pakistan ! )

        etc, etc...

        Et qd à ceux qui avalent les propos des Sionistes... je rappelle cette déclaration d’un Général Norvégien commandant des forces de l’ONU sur le Canal de Suez ; à propos des accusations réciproques de violation du Cessez le feu :

        «  je n’ai jamais vu mentir avec autant de talent et de culot que la Partie israélienne »

        il n’est que de voir la tronche de faux-cul du Col. Israélien Olivier Rafovicz qd il parle aux media

        ( il est marié avec Roxanne Rouas-Rafowicz, dirigeante de StudioFact Media Group et membre depuis 2020 du comité exécutif à Paris du patronat français Medef )


        Confession de La Mitte  : il existe en France un lobby juif, puissant et néfaste !

        Néfaste : qui cause du mal !


        • jjwaDal jjwaDal 21 juin 17:45

          L’école réaliste explique l’attaque de l’Iran et ses motivations d’une façon simple. Pour les sionistes et leur protecteur, tout Etat souverain dans la région qui n’est pas sous le contrôle des USA est une cible à éliminer. Simple précaution, car l’entreprise sioniste n’a pas de limites territoriales, refusant depuis le départ celles qui lui ont été assignées, le même schéma suivi pas les colons en Amérique.
          La règle du jeu dans la région est donc de devenir vassal des USA et servir les intérêts sionistes en hébergeant des forces de projection rapprochées et peu importe si ce sont des Etats autoritaires voire des dictatures, la défense de la démocratie étant de la poudre aux yeux. Ni la Syrie, ni l’Irak ni l’Iran ne voulaient abandonner leur souveraineté et se coucher devant l’emprise colonisatrice sioniste et occidentale. Donc il fallait les éliminer et tout prétexte est bon.
          On voit avec le recul qu’il fallait une présence américaine pérenne (malgré les demandes irakiennes réitérées) en Irak, un Etat désorganisé appelé au dépeçage (la Syrie) et un Etat impuissant gérant ses gravats (l’Iran) pour garantir la disparition de toute résistance au projet colonial sioniste et à l’encerclement de la Russie par l’empire.
          L’Iran sera détruit quitte à flinguer l’économie américaine voire mondiale pour servir les intérêts bien compris d’un empire sur le déclin qui ne veut rien lâcher et l’entreprise sioniste qui fait d’une pierre deux coups (elle se garantit une expansion territoriale sans résistance et fait disparaître une source d’aide à la résistance à son projet colonial qui ne se limite déjà plus à l’ancienne Palestine.
          Ces calculs de court terme auront des conséquences prévisibles. L’Etat sioniste se vidait de ses habitants depuis la mise en lumière de son projet génocidaire à Gaza et le flux vers la sortie s’est renforcé depuis que leur territoire est devenu le plus dangereux pour un juif sur la planète.
          Le contribuable US sera appelé à régler la note des dégâts de la même façon que le contribuable européen paye la note ukrainienne, deux guerres dont nous sommes largement responsables.
          A Gaza comme en Iran, les sionistes défendent les valeurs intemporelles de nos dirigeants qui sont la paix par la soumission à la force brutale, à l’arbitraire et la dépossession, raison pour lesquelles ils ne feront rien pour s’y opposer.


          • xenozoid xenozoid 21 juin 17:55

            @jjwaDal

            raison , je me rapelle avoire lu un bouquin, écrit par une allemande de l’ouest, qui parlait d’une civilisation qui ne parlait que de paix,alors qu’ils ne faisaient que la guerre,civilisation détruite bien sure car elle ne pouvait pas survivre ses propres pression.....


          • xenozoid xenozoid 21 juin 18:02

            @xenozoid

             pressions= contradictions


          • jjwaDal jjwaDal 21 juin 20:36

            @xenozoid
            Dans quelques jours, les sionistes et les USA vont probablement connaître une victoire à la Pyrrhus contre un adversaire qui n’avait pas l’intention de se doter de l’arme nucléaire, mais n’aura désormais pas d’autre alternative s’il ne veut pas finir en zone de non droit comme la Libye, la Syrie ou l’Irak qui ne sont quasiment plus des Etats et ont perdu leur souveraineté pour longtemps.
            Trois porte-avions US sont à portée de vol et l’Arabie Saoudite a donné son accord pour servir de tremplin à une attaque de grande envergure, plus une partie de la flotte de B2 qui est à portée de vol de l’Iran, plus l’évacuation ordonnée de tous les endroits que l’Iran pourrait prendre en cible en riposte.
            On est à quelques jours d’une des agressions les plus imbéciles de toute l’histoire qui aura un impact significatif sur une économie mondiale très fragilisée par la guerre en Ukraine et les taxes ubuesques imposées par les USA sur l’ensemble des pays. 
            Je ne pensais pas pouvoir assister un jour au suicide géopolitique de l’occident mais nous y sommes.
            Jared Diamond nous avait prévenu que d’autres civilisations ont péri avant nous et toujours par la faute des dirigeants, toujours par la tête. 


          • xenozoid xenozoid 21 juin 20:51

            @jjwaDal

            ne disait -on pas que le capitalisme vendra la corde qui le pendra ?


          • jjwaDal jjwaDal 21 juin 22:19

            @xenozoid
            Il faudrait déjà relocaliser la production, mais je suis sûr que les chinois nous feraient un prix d’ami smiley


          • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 21 juin 21:42

            La vraie figure de l’Occident, sinistre, autoritaire, destructeur, mafieux, apparaît.

            La façade des droits de l’homme disparaît complètement sous le carnage israélien qui ne souhaite que détruire les nations qui l’entourent.

            Expert en communication, la narrative de l’Occident n’a plus de sens. Les relations régies par des règles apparaissent pour ce qu’elles sont, une domination par la force pure.

            L’Occident se rapproche du comportement de l’Allemagne nazie. D’ailleurs, il en a hérité de hauts scientifiques. Comme si cette idéologie qui était jusqu’à présent étouffée, revenait à la surface devant la panique d’un échec économique majeur. Le « Great Reset » est un fiasco et il leur faut à tout prix relancer l’économie, au prix de la dévastation de la planète.

            Mais désormais, il s’est dévoilé, car un système ne peut se passer de mythe et l’occidental était celui de la prospérité, de la liberté et des droits de l’homme. Son comportement fasciste est exactement à l’opposé et la narrative ne peut plus tenir.

            Il ne peut plus tenir aussi du fait de sa perte de puissance. Sur le plan intellectuel, technique, scientifique, économique, même militaire, il n’est plus à la pointe. 

            Le système a détruit l’éducation par peur de l’autonomie de sa population. Il en paye aujourd’hui le prix, et en absence de matières premières essentielles, son hégémonie n’a plus de sens, plus de base, et de fait, il est nu.

            Lorsque les nations autonomes s’en rendront compte, il sera éliminé. Non par destruction guerrière, quoique s’il insiste, cela pourrait arriver, mais par effondrement intérieur comme on le voit aux USA et en Europe, perdant progressivement son influence jusqu’à ne plus compter dans les relations internationales.

            Allez, Trump, encore un effort pour détruire complètement la crédibilité des USA !

            Quant à l’UE, elle deviendra une terra incognita.


            • jjwaDal jjwaDal 22 juin 06:11

              Et voilà. L’attente n’aura pas été longue. 

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