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Accueil du site > Tribune Libre > « Le coupable présumé », disent-ils : ignorance ou calcul ?

« Le coupable présumé », disent-ils : ignorance ou calcul ?

L’affaire Dominique Baudis et l’affaire d’Outreau n’ont donc pas suffi ! L’affaire DSK et l’affaire Tron offrent aux médias officiels deux nouvelles occasions de violer publiquement la présomption d’innocence. Pour parler d’un accusé ou d’un prévenu, ils usent à contre-emploi systématiquement de l’adjectif « présumé ». Alors que le seul usage juridique approprié est de l’associer à « innocent », les médias parlent constamment du « présumé coupable  », du « présumé violeur  ». Errare humanum est, perseverare diabolicum ! Comment expliquer cette persévérance dans l’erreur ? Il semble que deux facteurs se conjuguent pour réussir ainsi à pervertir le sens des mots et à ruiner dans l’esprit des citoyens une des règles qui distinguent la démocratie de la tyrannie.

L’ignorance crasse d’une nouvelle génération de journalistes

Le premier facteur est sans doute l’ignorance. Nombre de jeunes journalistes tout frais émoulus de leur école, qui depuis quelques années sont entrés en fonction, souffrent d’évidentes carences tant juridiques que linguistiques.
 
1- Des carences juridiques
 
Ils ignorent d’abord les règles élémentaires auxquelles obéit ce type si particulier de relations sociales, nommé démocratie. Elles ne datent pourtant pas d’hier. Ont-ils jamais lu la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen adoptée en France le 26 août 1789 ? Ou alors ils n’en ont rien retenu. Pourtant que lit-on à l’article 9 ? « Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi. » Peut-on être plus clair ?
 
Depuis, ce principe de la présomption d’innocence qui rompait avec les pratiques tyranniques de l’Ancien régime dont les affaires Calas et du Chevalier de la Barre sont des exemples emblématiques, n’a cessé d’être rappelé par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’homme de 1950 ou le Code civil français : « Toute personne accusée d'un acte délictueux, énonce l’article 11 de la première, est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. » « Toute personne accusée d’une infraction, répète l’article 6-2 de la deuxième, est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie. » « Chacun a droit au respect de la présomption d'innocence  », dit l'article 9-1 du troisième. Le Code de procédure pénale impose même ce serment aux jurés de cour d’assises depuis la loi du 15 juin 2000 : « Vous jurez et promettez [...] de vous rappeler que l'accusé est présumé innocent et que le doute doit lui profiter ».
 
Mais à quoi bon ces inlassables répétitions ? Les journalistes ignorants n’en ont cure : sitôt qu’un individu est arrêté, mis en garde à vue ou accusé, il est pour eux obligatoirement appelé « le coupable présumé » ! Il suffit pour s’en convaincre de voir sur Google les référencements de la formule et de ses variantes, « voleur, violeur ou meurtrier présumé  ».
 
2- Des carences linguistiques
 
La seconde carence dont souffrent aussi nombre de ces jeunes journalistes, est linguistique. C’est une conséquence dramatique du massacre du service public de l’Éducation qui a commencé par l’élimination systématique des langues anciennes. Après l’extinction du Grec ancien, depuis une quinzaine d’années, les incultes qui ont été nommés chefs d’établissement, ont eu à cœur de ruiner l’enseignement du Latin. Eux-mêmes ne risquaient pas de perdre leur Latin, n’en ayant jamais eu connaissance. On les a vu inventer de misérables ruses pour éloigner les élèves du Latin.
 
- Sous prétexte d’information sur les options à choisir en 4ème , ils passaient dans les classes de 5ème , par exemple, pour dissuader les élèves de prendre le Latin si leur moyenne était jugée insuffisante.
 
- Ensuite ils ont organisé des incompatibilités de disciplines ou d’horaires : si on faisait « natation », on ne pouvait pas faire Latin. Allez savoir pourquoi ? La « natatio » est pourtant une invention romaine. Surtout, les Germanistes – et donc souvent les meilleurs élèves - qui constituaient le vivier privilégié des Latinistes par la parenté des flexions dans les deux langues, ont été empêchés de faire du Latin, parce que les deux disciplines étaient judicieusement dispensées aux mêmes heures : il fallait donc choisir l’Allemand ou le Latin.
 
- Le ministère, de son côté, a tout fait pour rendre peu gratifiant l’effort demandé aux élèves : les coefficients aux examens étaient insignifiants ou marginaux.
 
- Quand malgré ces obstacles, un professeur réussissait depuis une quinzaine d’années à drainer un grand nombre d’élèves par une pédagogie innovante incluant une initiation à l’archéologie gréco-romaine sur les sites de Provence et de Campanie en Italie (Pompéi, Herculanum, Paestum, etc.) les incultes au pouvoir n’ont eu qu’une obsession : casser cette pédagogie pour détourner les élèves du Latin ! Ils ont gagné !
 
On en voit aujourd’hui le résultat avec ses jeunes journalistes qui ne connaissent pas leur langue française, mais baragouinent très bien le sabir anglo-américain. S’ils avaient fait un peu de Latin, ils sauraient que l’adjectif « présumé » vient du verbe latin « praesumere » qui signifie « prendre d’avance », et que, dans le contexte juridique, « présumé » veut dire « considéré comme… avant tout examen ». En démocratie, on ne peut donc associer « présumé » à « coupable », mais seulement à « innocent », tant qu’un tribunal ne s’est pas prononcé.
 
Un projet concerté de « démocratie limitée » ?
 
Mais l’ignorance n’est pas, à vrai dire, la cause principale de cette obstination dans l’erreur. Elle n’en est même que l’auxiliaire inconscient. Il est probable que cette inversion systématique de présomption au détriment de l’innocence et au profit de la culpabilité entre dans un plan de perversion des règles démocratiques soigneusement pensé et mis en œuvre par les partisans d’une « démocratie limitée ». Les jeunes journalistes ne sont que des instruments ignorants aux mains des stratèges qui possèdent et dirigent les médias.
 
L’ignorance des citoyens, issue déjà de la destruction du service public de l’école programmée depuis 1996 (1) est entretenue dans les médias par un lexique soigneusement choisi qui les désoriente. Ainsi répètent-ils à satiété : « Il n’y a pas d’alternative au marché » ou « Il n’y a pas d’alternative à la mondialisation » ou encore « Il n’y a pas d’alternative au sauvetage des banques » ; des licenciements massifs sont appelés « plans sociaux » et le mot vague à souhait tant prisé d’ « ajustement » est l’autre nom, par euphémisme, de la destruction des services publics au profit des privatisations.
 
Inculquer dans les esprits « la présomption de culpabilité » à la place de « la présomption d’innocence » est une des méthodes du même projet de limitation en douceur de la démocratie. L’accroissement des moyens de surveillance et de répression en est du coup légitimé puisque les citoyens désormais sont, avant tout examen préalable, tenus pour coupables sauf à prouver leur innocence. Ne doit-on pas avoir à l’œil des coupables ? Or, en adoptant cette règle, la démocratie ne diffère plus sur ce point précis de la tyrannie. Si l’on y ajoute la loi du 12 avril 2000 qui encourage le délateur au détriment de sa victime en refusant à celle-ci toute communication de documents administratifs nominatifs qui la mettent en cause parce qu’elle nuirait à leurs auteurs (sic), on voit mieux qu’on est en train de changer de régime politique sans le dire.
 
Ainsi replacée dans ce contexte, cette défense par les médias officiels de la présomption de culpabilité et non plus de la présomption d’innocence, devient compréhensible. Un projet de « démocratie limitée » est sans doute en cours de réalisation par petites touches répétitives pour être indolores. Y aide évidemment l’inculture qui s’est abattue sur une masse de citoyens depuis la destruction méthodiquement organisée du service public d’Éducation. La sape de la démocratie, ses ennemis le savent, commence par l’impropriété des mots dont des citoyens, tenus dans l’ignorance, sont par bonheur inconscients. Paul Villach 
 
(1) Christian Morrisson, « La Faisabilité de la politique de l’ajustement  », Cahier politique économique n°13, OCDE, 1996.

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53 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 31 mai 2011 12:07

    Bonjour, Paul.

    Vous avez entièrement raison.

    Cela dit, on assiste là à une simple et, à mon avis, inévitable évolution du langage courant. La notion de « présumé innocent » relève du juridique et non du langage commun. Dans le cas de l’affaire DSK on devrait donc dire et écrire le « présumé innocent d’une agression sexuelle » ce qui tout naturellement devient le « présumé agresseur » sans qu’il faille y voir de volonté délibérée d’accabler la personne incriminée.

    A noter d’ailleurs que cela va dans le sens de l’équilibre avec l’expression « présumée victime », reconnue par tous comme correcte et qui, pourtant, ne peut être que le négatif de « présumé coupable ».

    En réalité, c’est moins dans l’utilisation de ces formulations que dans les commentaires qui les accompagnent que se situe l’éventuelle atteinte aux intrêts des personnes incriminées.

    Cordialement.


    • pissefroid pissefroid 31 mai 2011 13:34

      Villach rappelle le sens des mots.

      Transformer « présumé innocent .... » en « présumé coupable .... » est un non sens car la deuxième expression signifie le contraire de la première.

      Un journaliste professionnel ne devrait pas faire cette transformation.

      Je pense donc que Villach a raison et que les mots ont un sens et que le langage anglo-saxon est un langage plein de pièges dans lesquels nos journalistes « encartés » tombent fréquemment.


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 13:37

      La présomption n’implique pas le fait qu’une personne soit coupable ou innocente, ça signifie simplement qu’on ne sait pas.


    • L’Ankou 31 mai 2011 15:11

      @Alois :

      Justement non ! Vous vous trompez. « Présumé » ne signifie pas le doute. Précisément, cet adjectif ne signifie pas l’indétermination mais la prédétermination. Ce qui est « présumé » est « tenu pour vrai jusqu’à preuve du contraire » (du moins quand la présomption est « réfragable », mais il en est, en droit, qui prévalent même contre des preuves contraires).

      On dénonce précisément, ici, la faute de sens que commettent les journalistes en employant « présumé » pour « supposé ». C’est une erreur, je vous le confirme. C’est une faute de sens , une faute de français, avant même d’être une atteinte au droit.

      Si la loi prédétermine quelque chose, c’est l’innocence et non la culpabilité. « Présumé coupable » est donc tout aussi attentatoire à l’innocence que de dire juste « coupable ». Quand on veut dire "peut-être coupable mais pour l’’instant, on ne sait pas et on attend que la preuve en soit apportée", la seule façon correcte de le dire en peu de mots, c’est « présumé innocent ».

      « Présomption de véracité » est une couillonnade du même ordre. Ca n’a juste pas de sens, c’est creux, c’est vide, c’est vaniteux, et la corporation journalistique se ridiculise de façon navrante lorsqu’elle s’en gargarise comme d’un nouvel héliocentrisme copernicien.



      Bien à vous,
      L’Ankou


    • Fergus Fergus 31 mai 2011 16:24

      @ L’Ankou et Pissefroid.

      Comme Paul Villach, vous avez raison. Mais il est difficile de faire obstacle à une évolution du langage. Encore que les journalistes ne devraient effectivement pas commettre ce type d’erreur.

      Cela dit, souvenons-nous que la « mise en examen » a remplacé l’« inculpation » pour des raisons analogues au recours à la notion de « présumé innocent ». Qui s’en souvient réellement ? Aujourd’hui, un mis en examen est exactement traité par l’opinion comme l’était un inculpé naguère. En terme d’image d’un acte délictueux ou d’un mis en cause dans l’opinion, ce n’est pas la réalité qui compte mais la représentation qu’en a le public. Et contre cela, il n’y a pas grand chose à faire...

      Bonne journée.


    • thaumaetopea 1er juin 2011 00:34

      Où quand la sémantique l’emporte sur la logique.... un peu comme si dans « prescience » on considérait « pre » (prononcer pré) comme l« apocope de »présumé"...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 1er juin 2011 02:05

      A l’Ankou


       Vous avez évidemment raison ; la présomption qui entraîne jugement est rare et porte même un nom : « juris et de jure ». Mais avec tout ce qu’on peut aujourd’ui reprocher aux médias, leur faire ce grief risque de détourner l’attention de leur totale turpitude. Pourquoi ne pas laisser les ânes braire ? C’est ce qu’ils font de moins méchant….


    • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 12:41

      DSK est suspecté , ce qui n’implique pas qu’il est coupable.

      Il me semble que tout le monde a compris ça non ?

      Par contre, qui a une idée de l’identité de l’ancien ministre français qui s’est fait gauler dans une partouze avec des ENFANTS à Marrakech ?

      Pourquoi faut il qu’ON ( qui d’ailleurs ? ) protège des personnes qui commettent de tels actes au détriment des enfants qui les subissent et dont la vie est sans doute saccagée pour toujours ?

      Pourquoi ne pouvaient ils pas se contenter de faire ça entre adultes consentants ?





      • Satournenkare Satournenkare 31 mai 2011 12:58

        Des noms svp



      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 13:22

        Devinette :

        Un ancien ministre qui viole les petis garçons : combien y en a t il ?

        M’est avis qu’il n’y en a pas 36 !

         smiley


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 13:24

        Et qui en plus, adoooore faire la fête(?) à Marrakech !


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 13:26

        En dire plus implique que je serais poursuivie pour diffamation.


      • ottomatic 31 mai 2011 13:43

        « M’est avis qu’il n’y en a pas 36 ! »


        Malheureusement, vous vous trompez...
        J’en ai au moins 3 à citer...

        Mais bon j’ai pas envie d’avoir de la visite demain à 7h30...

      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 15:10

        Dans le même genre, j’ai triouvé ceci :

        http://www.slate.fr/lien/38875/luc-ferry-rumeur-diffamation-hypocrisie

        Si ça vous intéresse ...


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 15:14

        Rien de tel qu’une campagne présidentielle pour égayer le printemps non ?

        Je me demande ce qu’ils vont bien pouvoir balancer sur Martine Aubry et sur les autres candidats ... présumés.

         smiley smiley smiley


      • charles-edouard charles-edouard 31 mai 2011 15:59

        aucune idée ,je donne ma langue au chat


      • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 16:14

        Dans mon lien sur Slate ils font carrément du name dropping !


      • thaumaetopea 1er juin 2011 00:42

        Celui que les américains appellent Jacques Tongue sur la côte ouest et Jacques Language sur la côte est..... non ?
        Esope.


      • velosolex velosolex 31 mai 2011 13:16

        Bel article. Très brillant.
        Qui démystifie tous ces créneaux de pensée dans lesquels on veut nous faire garer.
        Le choix des mots et des expressions n’est en effet pas neutre, et nous conditionne étroitement.
         Insidieusement, on nous aligne sur les standards de pensée anglo-américains,
        Une sorte de Mac Do de la pensée, très binaire, où tous les effets de nuances et de clair-obscur disparaissent.
        Les leviers utilisés sont de la modernité et de la démocratie, fourres tout faciles que l’on délaye avec des notions de droits et de revendication « légitimes », terme utilisé sans cesse comme broyeur afin de couper court à tout débat, montrant ainsi les limites de cette démocratie dont on se gargarise, mais dont en fait, on instrumentalise les termes.
        "Tous étaient égaux, mais certains l’étaient plus que d’autres" Faisait dire Orwell, dans la ferme des animaux, à un des protagonistes.
        Cette réflexion de droit empirique, fenêtre sur l’absurde, m’est venu en mémoire en écoutant les journalistes qui égratignaient Monsieur Badinter. Celui-ci, rappelant la présomption d’innocence de DSK, n’avait eu d’après eux aucun mot de compassion ni sympathie pour cette pauvre femme victime.
        Faut-il alors évoquer Kafka, ou rire, ou tenter comme M.Badinter l’a fait montrer le caractère antinomique et absurde des deux aspects du débat dans lequel on voulait l’emmener.
        Donner un appui à la victime, comme on l’invitait à le faire, c’était en effet reconnaitre la culpabilité de DSK, et faire disparaitre la présomption d’innocence.
        Même un magicien sait bien, en effet ,que le lapin ne peut être à la fois, en dedans, et en dehors du chapeau !
        Rien n’y a fait. Le rationnel était dépassé. Ce débat vertigineux de bêtise, ce cul de sac de la pensée a sans cesse était réamorcé par plusieurs protagonistes dans les jours qui ont suivis.
        En dehors de cette affaire, on ne peut être qu’ébranlé par le climat qu’elle révèle, et par l’état de la pensée.


        • Paul Villach Paul Villach 31 mai 2011 14:24

          @ Vélosolex

          Je partage évidemment votre point de vue.
          Lors de l’émission du 19 mai sur France 2, Laurent Joffrin s’est montré particulièrement odieux envers Robert Badinter. Paul Villach


        • Mor Aucon Moraucon 31 mai 2011 16:51

          Je me joins aux félicitations de Vélosolex. M. Villach, même si l’on n’est pas du même bord, je vous aiderai toujours à hisser cette voile. Bravo, encore une fois !


        • manusan 31 mai 2011 14:10
          Une autre femme de ménage agressée dans un hôtel de New York
          http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/une-autre-femme-menage-agressee-dans-un-hotel-new-york-106258.html

          Alerte à la pandémie.


          • Ariane Walter Ariane Walter 31 mai 2011 15:48

            Si ces crétines commencent à parler aussi !!!!
            Là, le mec avait 74 ans, elle aurait pu lui donner un infarctus avec ses violentes rebuffades !

            Aucun respect !
            Là, c’est un arabe ? Etait-elle juive ?
            Ce qui conformerait le complot !!!


          • Jean-Pierre 31 mai 2011 14:41

            Oui,oui,oui,bravo pour les analyses distanciées !« Au-dessus de la mêlée »,n’est-ce pas ?Sauf que ce qui se passe ici dépasse..l’entendement" !Tout explose !Ca va péter,ça pête !C’est un ouragant,que dis-je,une tornade ,et moi,j’aime bien !Toutes les défenses craquent:parfait:fin d’une longue analyse,y compris pour ceux qui croyaient que l’analyse,ça lave plus blanc !Ah,zut,je regretterais presque la guillotine,tiens !


            • Tetsuko Yorimasa Tetsuko Yorimasa 31 mai 2011 15:00

              J’adore la novlangue des journalistes, vous ne vivez pas en France mais en Hexagonie, et tout les sportifs ont l’habitude monter sur le toit des autres pays, je vous assure que quand j’ai appris la langue Française j’ai vraiment eu du mal avec ça.


              • velosolex velosolex 31 mai 2011 15:52

                L’important n’est il pas de garder une bonne variété des toitures
                Afin de conserver la mosaïque du monde ?


              • velosolex velosolex 1er juin 2011 19:32

                Etre pour la pluralité des opinions, ce n’est pas pour autant se transformer en passoire, susceptible d’entendre et d’approuver une ânerie sans broncher, c’est à dire une opinion qui n’est pas étayé, ou qui révèle un parti pris évident., ou un compte à régler.
                En girouette, qui se tourne au vent selon les modes et les opinions toutes machées, et qui renonce à son libre arbitre
                Ou en gogo, à qui on fait avaler des couleuvres.


              • Lath 31 mai 2011 15:21

                Présomption d’innocence es de la langue de bois, pour accoler innocent à un potentiel coupable. Et donc adoucir le jugement de la populace.
                A partir du moment ou il es suspecté il ne devrait plus avoir le droit de se cacher derrière une possible innocence. Il es suspecté.
                Pour moi il es clair qu’il y a 3 phase distincte.
                Innocent
                On ne sait pas. Présumé...
                Coupable

                et accoler coupable ou innocent à un suspect fait pencher la balance et c’est inadmissible que ce soit dans un sens comme dans l’autre.

                Voir un possible violeur récidiviste décri par (présumé) innocent c’est scandaleux. La présomption OK mais l’innocence, c’est un mot fort, qui vise à influencer.

                De même que voir un innocent affublé de présumé coupable es autant scandaleux.

                Quand à DSK il n’a rien d’un innocent, le rôle de la sainte vierge ne lui va pas du tout. Et ce même si il n’était pas coupable de ceci.

                Et SI il était reconnu coupable et récidiviste il serait bon de ne pas oublier les complices tels que sa femme, qui par sa compréhenssion l’encourageais dans son vice. Et surment d’autres. (Ceux qui savaient... et préféraient se taire...)


                • bernard29 bernard29 31 mai 2011 15:50

                  Il y a quelques années, on avait trouvé le terme de « mis en examen » pour régler le problème. mais ça n’a pas l’air de plaire. C’est pas assez vendeur , peut être !

                  Sur le débat Badinter-Joffrin, la position excessive de Badinter, quoique logique, conduit aussi à nier l’existence même de la femme de chambre. 

                  « Si on la reconnaît comme victime c’est que DSK est coupable !! » . Donc il n’y a pas de victime, pas de femme de chambre avant que ce ne soit prouvé, parce que bien sûr Badinter ne dit pas non plus que la femme de Chambre aurait menti. Non, il ne veut pas en parler, elle n’existe pas !!! Ah bon !!..


                  • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 31 mai 2011 16:16

                    Mis en examen est pourtant le terme exact : ni coupable ni innocent !


                  • velosolex velosolex 31 mai 2011 16:27

                    La logique que vous déployez ressemble à celle du paradoxe de Zénon, qui se proposait de démontrer l’impossibilité du mouvement.
                     Et prouver qu’une flèche n’atteignait jamais son but, entendu qu’il lui restait, au point où elle était arrivée, à parcourir la moitié de la distance, avant d’envisager encore une autre moitie, et ceci in-extinto. 
                    Le but des sophistes était de prouver qu’on pouvait démontrer tout et le contraire de tout (malheureusement cette tradition semble s’être perpétuée dans certains milieux !). .

                     Penser une chose et son contraire relève de l’absurde et de la folie !
                    Cela me rappelle encore une de ces vieilles énigmes qui nous prenait la tête :
                    Celle du paysan qui doit passer un pont avec une chèvre et un chou, sachant qu’il ne peut emmener qu’une chose à la fois, et qu’il y a un loup de l’autre coté du pont.
                    Effectivement, pour Badinter, être en empathie avec l’accusatrice, était reconnaitre implicitement la légitimité de l’accusation, et de fait, reconnaitre la culpabilité de DSK.
                    C’est un numéro de chausse-trappe impensable, le comble de la pensée schizoïde.
                    Quel que soit le parti pris personnel que l’on dans cette affaire, je pense qu’il faut ramener l’arbitre de sa propre raison pour ne pas perdre pied et se faire avoir par les démagogues, qui voudrait nous faire reconnaitre que deux plus deux égal cinq, en utilisant la carte« du droit des victimes », joker imparable pour nous mettre au garde à vous, comme l’était autrefois celle de la religion, de la respectabilité  !
                    Les couleuvres qu’on veut nous faire avaler ont mille noms, et changent de couleur selon les saisons !


                  • velosolex velosolex 31 mai 2011 18:58

                    On voit qu’effectivement vous aimez les pensées simples !


                  • Mor Aucon Moraucon 31 mai 2011 21:25

                    « Il y a quelques années, on avait trouvé le terme de « mis en examen » pour régler le problème. mais ça n’a pas l’air de plaire. C’est pas assez vendeur , peut être ! »


                    Il y a suspect mais c’est, peut-être, déjà trop grave. Suspect : c’est pire que lèche-cul.

                  • velosolex velosolex 31 mai 2011 16:31

                    La seule puissance enviable
                    C’est celle de la pensée !


                  • agent orange agent orange 31 mai 2011 17:15

                    Paul Villach
                    Je souscris entiérement à vos propos, notamment ceux de la première partie.
                    Dommage que ces louables principes ne soient pas appliqués à d’autres présumés « coupables » livrés à la vindicte populaire.
                    Vient à l’esprit, Dominique de Villepin, Yvan Colonna et Oussama ben Laden (liste non exhaustive).
                    Cdlt


                    • le journal de personne le journal de personne 31 mai 2011 17:26

                      Une femme est harcelée, agressée ou violée toutes les secondes. A chaque battement d’ailes, un mâle porte atteinte à la pudeur d’une vieille dame ou d’une jeune demoiselle. Aucune femme n’est à l’abri d’une indécente compagnie. D’une dérive sensuelle ou sexuelle.
                      Nous sommes toutes victimes potentielles d’un abus de pouvoir... du singe sur la guenon, du mâle sur la femelle, de l’homme sur la femme.
                      Abus de pouvoir du gouvernement sur les gouvernés, de l’employeur sur les employées, du maître sur ses disciples.
                      Le problème, c’est que vous n’êtes pas plusieurs à déposer plainte et dénoncer ces étreintes subies sous la contrainte.
                      Et surtout et par-dessus tout, vous savez la douloureuse impression d’être un obscur objet de désir. Et sans parler de la pression que l’on exerce sur vous, pour que vous cédiez à toutes sortes de tentations, de perversions, d’obsessions.
                      Il y en a marre de tous ces canards sauvages qui se font passer pour les enfants du bon dieu.
                      l’Amérique a peut-être réalisé avant nous qu’il n’y a pas de différence essentielle entre vrais et faux séducteurs. Justice accusatoire, il vous suffit de charger quelqu’un pour qu’il soit forcé par la Loi de se disculper, de prouver le contraire de ce que la Loi réprouve. Mais en France hélas, la justice est inquisitoire. C’est à la victime de prouver sa bonne foi avant qu’un juge ne soit désigné pour instruire le dossier…
                      A un moment ou à un autre, il va falloir prendre certaines mesures, en amont ou en aval, pour prévenir bien sûr, mais surtout guérir tous ceux qui confondent violence et passion. Attraction et répulsion, vitesse et précipitation !

                      Les femmes vont enfin l’ouvrir cet énorme dossier pour mettre fin à cette infamie.
                      Puisque j’ai le malin plaisir de vous annoncer que les Japonais viennent d’inventer une petite capsule, toute petite, une sorte de micro processeur qui enregistre pendant 24 heures la moindre vibration ressentie ou subie par votre corps…
                      Sans rentrer dans les détails, on ne pourra plus vous effleurer, vous conter fleurette sans que ça se sache. Petit inconvénient de cette pilule de vérité, je parle pour les femmes, elles ne pourront plus, non plus, simuler ou dissimuler leurs propres envies… tout est capté par cette boite noire qui va bouleverser notre façon de sentir.
                      Et la liberté, me diriez-vous, et notre vie privée et notre jardin secret… ne vous inquiétez pas, ces japonais ont tout prévu ! Je vous fais part brièvement du modus operandi :
                      On crée une loi qui stipule que toute femme est censée avaler tous les jours au petit déjeuner cette petite capsule, qu’elle retrouvera 24 heures après dans ses selles. Elle s’en débarrasse et on en parle plus. Mais s’il lui arrive quoi que ce soit, comme accident de parcours avec qui que ce soit, il lui suffit de déposer la capsule dans le commissariat le plus proche pour que son agresseur soit aussitôt confondu, inculpé et condamné…
                      On peut désormais dire adieu et aux machistes et aux féministes… sans oublier les FABULISTES !
                      On saura enfin qui a joué le rôle du petit chaperon rouge, et qui s’est glissé dans la peau du loup.
                      La grand-mère peut-être ?
                      http://www.lejournaldepersonne.com/2011/05/scoop-sexe/


                      • Nangala 31 mai 2011 18:23

                        Ce n’est pas parce que Baudis n’a pas été inculpé qu’il était innocent !!! Les prostituées qui l’ont accusé ont été broyées par le système judiciaire qui était infiltré par des éléments mouillés dans l’affaire Alègre (notamment le magistrat Marc Bouraguet). Des écoutes téléphoniques ont permis de vérifier que Baudis était un habitué de plusieurs prostituées toulousaines. Il n’a jamais été blanchi par la justice, simplement il n’a pas été inculpé après le bidonnage d’un faux témoignage ayant entraîné la mort d’un homme - ce qui n’est quand même pas la même chose.

                        Que tout ceux qui veulent savoir ce qu’il s’est passé à Toulouse lise le livre « Homicide 31 » écrit par l’officier de gendarmerie en charge de cette enquête. Il était sans doute mieux au courant que l’auteur de cet article... Et oui, Baudis était coupable, et oui, Baudis était mouillé jusqu’au cou.


                        • tinga 31 mai 2011 19:01

                          Pour avoir suivi l’affaire, c’est vrai qu’il n’a pas été aidé ce valeureux fonctionnaire, quand on est flic, il vaut mieux parfois (souvent) ne pas faire son métier.


                        • thaumaetopea 1er juin 2011 01:16

                          Il arrivait même (années 80) qu’un notable toulousain fasse venir par jet privé des professionnelles de Nice et de Cannes à Toulouse pour ses partouzes (rimes riches)..... Vols enregistrés à la tour de contrôle de Nice où c’était secret de tiroir.


                        • morice morice 29 avril 2012 15:05

                          Des écoutes téléphoniques ont permis de vérifier que Baudis était un habitué de plusieurs prostituées toulousaines. 


                          mensonges éhontés. désinfo de l’extrême droite locale.

                          Que tout ceux qui veulent savoir ce qu’il s’est passé à Toulouse lise le livre « Homicide 31 » écrit par l’officier de gendarmerie en charge de cette enquête

                          son enquête avait tout raté en effet.

                          .. Et oui, Baudis était coupable, et oui, Baudis était mouillé jusqu’au cou.

                          non

                        • Kergadon 31 mai 2011 18:56

                          A propos de sabir, je propose à notre pôte Paulo, la lecture du rapport d’une instance officielle de la république française : l’AMF (Autorité de régulation des Marchés Financiers).





                          Conseil à Paulo avant de commencer la lecture : avoir à portée de main des médicaments contre la crise cardiaque ou les accidents vasculaires cérébraux.

                          • Scual 31 mai 2011 19:09

                            Eh ben la manipulation médiatique à de beaux jours devant elle... ça fait presque peur.

                            Être présumé coupable est une pure injustice et en France même le plus perdu des ignorants analphabètes le sait. C’est un des fondements de notre société depuis plus d’un siècle. Les journalistes le savent pertinemment, comme tout le monde

                            Les médias utilisent ces propos volontairement pour nous faire croire que cette affaire est une injustice vis à vis de l’accusé. Associer ce procès à une injustice avant même que le procès est lieu, c’est une manière de prendre position pour leur copain DSK.

                            Cette manipulation, je la croyais évidente.


                            • Laratapinhata 31 mai 2011 20:08

                              Moi, j’aimais le mot « inculpé »... Quand on a suffisamment de charge contre vous... sinon, on vous laisse tranquille..

                              Et puis ensiuit le mot « innocenté » et pas relaxé.. ? parce que si un Tribunal vous relaxe, si vous n’êtes pas reconnu « innocent », c’est une demi-mesure...


                              • iciailleurs 31 mai 2011 21:56

                                Bof, le vocabulaire évolue, on dit excessif à la place d’extrême, c’est trop bon au lieu de très, etc.
                                Le questionnement est du genre : qu’est ce que vous en pensez ? Qu’en pensez-vous , est sans doute trop simple.
                                Entre : qu’en pensez-vous et quand pensez-vous , le distinguo est subtil, j’imagine un journaliste interrogeant un quelconque politique de cette manière : monsieur machin, à la lecture de votre programme de gouvernement, je vous demande, quand pensez-vous ?


                                • Zobi Aldo Rifort 31 mai 2011 22:00

                                  Très bon présumé article ;)
                                  Il n’ y a aucune ignorance dans l’utilisation de tel ou tel vocable. Je crois que tout ça est étudié, notamment par les « think tank » et autres propagandistes. Comme dans 1984 et la novlangue, ou comment inverser le sens des choses...


                                  • picpic 31 mai 2011 22:54

                                    Attendez un peu ?
                                    Il faudrait donc pour Dsk user des termes « présumé innocent »...Certes, mais dans ce cas, que dit-on au sujet de la femme de ménage ? -« Présumée coupable ? »


                                    • Dominique TONIN Dominique TONIN 1er juin 2011 07:14

                                      Donner des leçons de bienséances et de bien parler au peuple, n’est certes pas un luxe que vous vous êtes octroyé Chacun apréciera selon son avis.
                                      Mais transmettez aussi, tant que vous y êtes, un courrier à SARKOZY, qui au jour de l’arrestation d’Yvan COLONNA en CORSE a complètement bafoué la présomption d’innocence. Pour un ancien avocat, ça fait tâche ! En plus la justice (partiale) avait débouté COLONNA .
                                      Mais de ça, vous n’en parlez pas, sans doute ne classez-vous pas dans la même catégorie DSK, TRON et COLONNA et pourtant ils sont tous présumés innocents !


                                      • Le péripate Le péripate 1er juin 2011 08:03

                                        Si DSK avait été un concombre bio personne n’en aurait parlé.


                                        • Pol-Adolf Staline Pohl-Adolph Stahline 1er juin 2011 10:18

                                          Si vous preniez la peine de vous informer correctement, vous éviteriez de vous ridiculiser.

                                          Bactérie tueuse : l’UE disculpe les concombres espagnols

                                          Mais l’UE est peut-être noyautée (comme la plupart des médias) par le lobby bio... Allez donc savoir, ces gens-là sont capables de tout pour contraindre les honnètes gens à avoir une nourriture saine dans leur assiette. Et si on aime le boeuf aux prions, le lait à la mélanine, le porc aux antibiotiques, ou la sardine aux PCB, c’est notre droit après tout, hein ! Vive la liberté, y compris celle de bouffer de la merde !


                                        • fafafafa1964 fafafafa1964 1er juin 2011 10:03

                                          Que fait la justice dans cette affaire. Quels seront les délais pour diligenter une enquête qui aboutira à un non-lieu dans 5 ans. Pourquoi Luc Ferry ouvre t-il sa bouche seulement après l’épisode DSK ? et bien je vais vous le dire chers amis, nous sommes en campagne électorale. La boucherie médiatique a déjà commencée à débiter son flot continu de saloperie en tous genres. Perso je suis pour que les élites sensées diriger fassent preuve d’intégrité. Mais ces hommes et femmes politiques seront-ils un jour réellement inquiétés par une justice aux ordres ?


                                          • terreetciel terreetciel 1er juin 2011 10:42

                                            C’est le règne de la langue de bois et du politiquement correct !
                                            Il est de bon ton d’être anti-raciste, et misérabiliste : lors d’un délit ou un crime on doit dire « un jeune » ou « un père de famille » mais jamais un nom étranger, ni un rmiste, ni un clandestin.
                                            Il est conseillé d’être anti-chrétien : en cas de pédophilie s’il s’agit d’un instituteur on écrit le minimum et on parle d’affabulation et on ne parle pas de l’inspecteur qui était au courant. S’il s’agit d’un prêtre KT on met le nom l’adresse et on porte plainte contre l’évêque qui était peut être au courant. S’il s’agit d’un imam on dit juste un homme de 45 ans.


                                            • Lath 5 juin 2011 10:42

                                              pas pire qu’un président qui déclare purement coupable

                                              et de nos jours la « justice » n’à plus grand chose à voir avec l’innocence ou la culpabilité. Combien de véritable coupable on été blanchi ? trop, beaucoup trop.


                                              • Kookaburra Kookaburra 5 juin 2011 11:58

                                                Je ne présume rien - ce serait présomptueux ! DSK est un accusé, un inculpé, un point c’est tout. J’admet qu’il est peut-être innocent, mais comment présumer qu’il est innocent ? Présumer c’est supposer, penser. Je ne suppose pas qu’il est innocent, parce que pour l’instant tous les indices sans contre lui. Mais je ne suppose pas qu’il est coupable non plus, puis que jusqu’ici il n’a rien dit. La présomption d’innocence est un statut judiciaire, bien nécessaire pour protéger l’inculpé, comme Paul Villach l’explique, mais comme simple spectateur (et quelle spectacle !) je ne présume strictement rien.

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