Le FOIE GRAS doit-il être banni de la table des réceptions officielles ? Ou bien cette exigence est-elle d’une puante hypocrisie ?
Sachant comment elles sont gavées, comment peut-on encore déguster ce foie gras au 21 ième siècle ? N'est-il pas vrai que ce sont des êtres sensibles ?
POURQUOI CE CONSTAT A PRIORI SI RAISONNABLE EST-IL SI IRRITANT ?
En fait, d’un côté nous soutenons financièrement (ou nous ne faisons rien contre) tous ceux qui font souffrir inutilement des millions de bêtes dont nous achetons la viande et, de l’autre côté, nous nous donnons le beau rôle moralisateur en dénonçant (chez les autres) telle ou telle pratique a priori choquante, mais bien plus rare et bien moins grave que ce que nous faisons (ou laissons faire) tous les jours à des millions d'animaux.
TOUT ACTE D'ACHAT EST UN ACTE POLITIQUE,
ET AUSSI UN ACTE MORAL.
Pour obtenir, en France, de la viande (bovine, ovine, porcine, de volailles,…) à bas prix, il faut déjà, à la base, nourrir les animaux à bas prix. Avec par exemple du soja importé d’Amérique Latine, ou les cultures sont faites sur des millions d’hectares pris sur la forêt et volés (légalement) à des populations indigènes qui, elles, crèvent de faim car elles n’ont plus de terres et sont repoussées plus loin dans ce qui reste de la forêt, ou bien dans des bidonvilles.
La vie des truies dans nos « usines de production de porcelets »
Rappelons tout d'abord que les porcs font partie des rares espèces chez qui la conscience de soi est clairement avérée…
Dans ces « usines », on rentabilise la production en réduisant les truies à être des outils utérus-mamelles de production de porcelets.
Ces truies vivent confinées dans un espace tellement réduit qu’elles ne peuvent même pas y faire demi-tour. Cela ne nous gène guère ! L'important est le prix au kilo de viande...
La mise à mort des cochons dans nos usines d’abattage.
Les porcs sont aussi des êtres intelligents, qui souvent comprennent ce qui va se passer alors qu’ils sont dans la queue pour l’abattage… leurs cris d’effroi et leurs tentatives pour s’échapper n’y feront rien…
La vie et la mort de nos volailles bon marché.
La promiscuité et les conditions de vie sont épouvantables. Souvent, les volailles n’auront jamais vu la lumière du jour, de toute leur vie !
Quand on achète une volaille plumée (même avec ''labels''), souvent, on voit des taches de sang sous la peau : cela signifie que la blessure a été faite du vivant de l’animal. On s’en moque… et, par habitude, on rachètera les poulets du même producteur !
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Et, tandis que nous militons contre le gavage des oies, que faisons-nous pour que les conditions de vie et de mise à mort de la masse énorme (de dizaines de millions d'animaux chaque année) soient effectuées de manières cohérentes avec les Valeurs auxquelles nous prétendons adhérer ?
La mise à mort des bovins dans nos abattoirs.
Nous le savons, n'est-ce pas, que beaucoup des viandes que nous achetons proviennent d'animaux qui ont été égorgés sans étourdissement préalable, comme l'exige pourtant la Directive Européenne de 1993 : « l'animal doit être étourdi avant abattage ou mis à mort instantanément. » (Note : en France, on légifère là-dessus depuis 1974... avec quelle réelle volonté d'aboutir ?)
La rentabilité est en effet bien meilleure si l'on fait l'économie de la phase préliminaire de mise hors conscience. Et en outre, cela simplifie le processus en abattoir. On produit donc une viande à coût moindre.
Que je sache, il n'existe aucun texte religieux fondamental qui prescrirait le non-étourdissement préalable à la mise à mort. Exigence qui ne serait normalement d'ailleurs pas recevable en France. Ou bien si ?
Sans doute y a-t-il de bienveillantes tolérances... Tout cela avec quelle Éthique ? avec quelle transparence ? Avec quelles statistiques ? Quel suivi ? Quelle information du public ?
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Une bonne partie de la viande que nous consommons est donc issue d’une bête qui a été égorgée sans étourdissement préalable. Et ce n'est pas indiqué sur l'emballage ! Mais pourquoi donc ? N'est-ce pourtant pas une pratique immorale ? honteuse ? malhonnête ? criminelle ?
Ne conviendrait-il pas d'éclairer le consommateur par une pastille sur l'emballage qui précise les conditions de vie et de mise à mort de l'animal dont on achète la chair ?
N'est-il pas légitime de pouvoir choisir de ne PAS se nourrir de la chair d'un animal qui a été maltraité ?
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Pour affronter un problème, il convient donc de s’occuper d’abord des choses importantes, avant de s’occuper des choses de moindre importance, qui devront bien sûr être aussi affrontés en leur temps, avec une juste priorité :
Le foie gras sans gavage, cela existe (en Espagne). Il est excellent me dit-on, bien que cher. Les espagnols l'exportent néanmoins sans difficulté. Il y a sûrement moyen de trouver et d'encourager une voie pour produire du foie gras en évitant le gavage, en traitant humainement les animaux, et en permettant aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail.
Répétons que tout acte d'Achat est un acte Politique et un acte Moral.
En attendant, Bon Appétit !
JPCiron
(Article déjà publié le 20 avril 2019)
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40 réactions à cet article
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Le fait que nous soyons des omnivores n’est pas un scoop, pas plus que le fait qu’il soit nécessaire de tuer une bête pour manger sa viande.
Ce qui est en cause, c’est le mode de production de la viande comme produit, pas le fait qu’on en mange.
Sans aller jusqu’à espérer un retour à l’ère des chasseurs cueilleurs qui ne transformaient pas la nature pour se nourrir, il y a une marge entre le bon sauvage plus ou moins mythique et idéalisé, et l’agriculture et l’élevage intensifs.
Malheureusement, il semble qu’il soit impossible de dissocier les différents secteurs de l’économie les uns des autres, et que la société préindustrielle dans laquelle les vaches étaient dans les prés et les poules dans les basse-cours soit révolue, il semblerait que les cités-dortoirs s’accommodent mal de l’élevage de lapins dans les baignoires, et il semblerait qu’il faille choisir entre le Smartphone et l’univers idyllique de Paul et Virginie.
Mais avez-vous déjà visité une unité de gavage de canards ou d’oies ?
Les animaux ont le bec coupé pour faciliter l’introduction de l’entonnoir, ils vivent entassés dans des parcs, sur des clayettes à travers lesquelles sont évacués une grande partie de leurs excréments et marchent dans le reste. L’hypertrophie de leur foie est provoquée par une réaction de l’organisme et fonctionne comme une cirrhose. L’élevage est-il synonyme de torture ? Faut-l justifier son hostilité à ces camps de concentration par une appartenance philosophique, idéologique ou politique.
Il n’y a rien d’hypocrite à dénoncer des pratiques perverses qui n’ont rien de nécessaire, dont le but n’est pas de nourrir la population mais de se faire du pèze. Quitte à faire un package, mettons ça dans le même sac que la tauromachie et vaches à hublots.
Mais s’il n’y a rien d’hypocrite là-dedans, il y a beaucoup de snobisme de l’autre côté. Comment le foie gras, le caviar et le champagne ont-ils réussi à se rendre aussi indispensables alors que leurs qualités gastronomiques sont contestables ? Parce qu’ils sont chers et que le potlatch moderne consiste à montrer à ses voisins qu’on a les moyens de foutre l’argent par les fenêtres !
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@Schrek
« Mais avez-vous déjà visité une unité de gavage de canards ou d’oies ? »
Oui, dans le sud-Ouest près de Souillac.
Je n’ai pas vu de bec coupé ni de bêtes sur clayettes mais bien plein champ.
De plus la bête, pendant le gavage ne semble pas souffrir, se contentant de s’éloigner prestement de l’endroit où elle a été gavée.
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@Daniel PIGNARD
les Alsaciens auraient des méthodes spécifiques, alors ?
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@Schrek qui dit, entre autres "...Comment le foie gras, le caviar et le champagne ont-ils réussi à se rendre aussi indispensables alors que leurs qualités gastronomiques sont contestables ?...".
Je dois dire que des rillettes (oie ou porc, peu importe) préparées traditionnellement, tartinées sur du gros pain de campagne au levain (j’ai la grande chance d’avoir un boulanger qui aime son métier), accompagnées d’un verre de bon rouge (pour moi, ce serait du Bordeaux) surpassent largement un foie gras préparé industriellement pour les fêtes de fin d’année.
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@amiaplacidus
pour moi aussi, mais on est hors sujet : j’avais pas fait attention, mais la question portait sur les tables « officielles » et là il ne s’agit plus de gastronomie ni de morale, mais de vitrines et de marchés
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@Schrek
Bonjour,
Oui, il y a des tas de produits qui sont principalement destinés à tenter de rehausser l’image de ceux qui les exposent. Ce n’est pas interdit.
J’achète mon foie gras dans une ferme du Sud Ouest.< Il n’y a rien d’hypocrite à dénoncer des pratiques perverses qui n’ont rien de nécessaire >
A mon sens, cela serait vrai si l’on dénonçait toutes les pratiques de ce genre. Dès l’instant où les pratiques de loin les plus nombreuses et qui se distinguent par leur barbarie, ne sont pas dénoncées avec l’énergie qui devrait leur revenir, ET que l’on dénonce seulement des pratiques bien moins nombreuses et bien moins barbares, c’est clairement de l’hypocrisie, car, ce faisant, on contribue à occuper l’esprit des gens loin des gros problèmes.
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@JPCiron
les « wedge issues » ne manquent pas, c’est vrai
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@amiaplacidus
Exactement.
Comme dit @Schrek, nous sommes des omnivores... et il n’y a rien de mal à tuer pour se nourrir.
Mais il me semble que nous sommes une espèce qui semble intelligente, et qu’il est facile de supprimer la souffrance physique et psychique chez les animaux que l’on tue (= la mort instantanée des Textes)
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@amiaplacidus
Mouaiff.
Imaginez vous un instant à leur place, la bouche ouverte en vous faisant gaver d’un produit que vous aimez certes. -
@Schrek
Il y a des Alsaciens qui travaillent très biens et d’autres comme des sagouins. De même qu’il y a de bon et des mauvais chirurgiens, des obstétriciens qui respectent les femmes et d’autres qui salopent leur travaillent, ou qui pratiquent le « point du mari », ou qui invitent des collègues à des touchers vaginaux abusifs etc... il existe aussi la maltraitance des animaux dans les abattoirs dénoncés par L214, ou les opérations de castration des porcelets mâles sans anesthésie, et même des gros porc de réforme en partance pour les abattoirs, et je ne parle que des porcelets. Pour Noël sur nos tables, nous dégusterons les chairs délicieuses des poulardes et des chapons, opérés eux aussi des des glandes sexuels sans anesthésie, Pensez au Bataclan. pensez aux élevages de volailles, soumis à cet air irrespirable pour produire de la viande à la lumière permanente, et farcis d’antibiotiques. Ces chevaux venant des pays de l’est dans des conditions de transport barbares, et combien de bêtes maltraitées pour alimenter toujours au meilleur prix des population humaine toujours plus nombreuse. Il est où le Bougrain Dubourg à chasser les quelques matoles braconnières alors que Monsato tue en silence des milliards d’oiseaux depuis tant d’années. Et on s’en prend au gavage des oies pratiqué trop souvent par des barbares qui brutalisent des bâtes qu’ils devraient respecter. Le gavage est une opération naturelle, et quand elle est pratiquer avec soin, la bête ne souffre pas. Il existe même en Espagne un gavage naturel, sans intervention humaine, par lequel la bête se suralimente seule préparant son corps au départ pour les contrées du sud.. Il y a certainement beaucoup à dire sur la maltraitance des animaux. Mais laissons les éleveurs gaver proprement leurs oies et leur canards, et sanctions définitives pour pour ceux qui n’aiment pas leurs animaux. -
@Schrek
Bon, là où j’achète ce genre de produit, ce n’est pas en Alsace. Fraquelfing, en Moselle, ce n’est pas très loin. Par contre, on est loin de ce que vous décrivez. par contre, l’achat n’est pas possible toute l’année. -
@voxa
Bonjour,
Si l’économique et le financier n’ont pas en eux-mêmes de Principes moraux ou sentimentaux, la satisfaction des êtres que l’on exploite peut être un élément d’accroissement du profit, surtout pour les produits de qualité.
C’est le cas des plantes (fournir un environnement et des nutriments qui leur, conviennent) ou pour les animaux (un bon exemple sont les bufflonnes qui vont se faire masser au rouleau en self-service, et à qui on donne parfois une musique relaxante). Il est vrai que, comme dit plus haut, cela fonctionne pour les produits ’’de luxe’’
Pour les humains, c’est pareil : on arrive à en tirer un max (salaires et avantages au minimum) si on leur procure leur vie durant du divertissement (séries télé, sports, restaurant, vacances, ciné, etc). Il est vrai que quand le cheptel humain est trop important, il faut passer à l’industriel : peu importe ce qu’on leur donne à manger, pourvu qu’ils aient un sentiment de raisonnable satisfaction (goût, couleur, texture).
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Donc, oui, d’un point de vue économico-financier, il vaut mieux tuer des animaux heureux, ou récolter des végétaux épanouis, ou exploiter des gens qui ont envie de consommer. Mais ça ne fonctionne pas pour le ’bas-peuple’ qui doit être considéré non comme un groupe humain mais simplement comme des ingrédients d’un système devenu fou :
https://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/homo-ingredientus-211345 -
Et la truite ou l’ablette , si heureuses dans l’eau limpide alors qu’en surface le vicieux pêcheur à la ligne guette son bouchon....l’hameçon hérissé et menaçant au bout duquel un pauvre asticot empalé et sacrifié attire la curiosité de l’innocent poisson...
Et le drame !...accroché sauvagement par sa lèvre inférieure, il est arraché à son eau nourricière et voué à une agonie certaine...
Avons nous au moins une pensée émue, alors que nous allons engloutir une friture le Dimanche à la Guinguette du bord de Marne ?
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@wagos
une pensée émue pour l’asticot ?
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@wagos
Bonjour,
< l’hameçon hérissé et menaçant au bout duquel un pauvre asticot empalé et sacrifié >
Merci de soulever ce point d’éthique.
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Dans la « Loi de Maât » de l’Egypte Antique, 3 millénaires avant JC, il y a un commandement de Dieu qui dit (de mémoire) :
< Tu ne pêcheras pas avec un appât vivant >
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La logique derrière ce commandement était que le Dieu Créateur aimait toutes ses créatures, et que donc chacune doit être traitée avec respect. Aussi quand on doit la tuer pour s’en nourrir. -
@Schrek
Cela va sans dire bien évidemment....
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@ㄈϤ尺Цら
« Les vegans nous parle toujours de la soufrance animal ... et nie la soufrance vegetale du legume arraché ... »
Et nous-y revoili et nous-y revoila....
Et toi, omnivore, entre un poisson de la rivière, ta poule préférée et ton chien, tu commences par quoi ?
Ah vous êtes lourds...... -
Merci JPCiron...
Je savais que mon commentaire allait finalement enrichir vôtre article....
Il nous a permis d’en savoir plus sur l’importance même d’un invertébré pris en considération par le Créateur en personne....^^
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@Schrek
Ça arrive, la pensée émue pour l’asticot.....c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle, gamine, j ’ai refusé d’accompagner mon père a la pêche.
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@ㄈϤ尺Цら
< Les vegans nous parle toujours de la soufrance animal ... et nie la soufrance vegetale du legume arraché >
Sans doute y a-t-il plusieurs problèmes à affronter....
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Les Dieux de toutes les religions ont créé des animaux qui ne peuvent survivre qu’en se nourrissant d’autres créatures...
Beaucoup de Dieux se moquent de la souffrance de leurs Créatures, et parfois, ils réclament même des sacrifices....
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D’autres Dieux par contre, se soucient du ’’bonheur’’ de leurs Créatures :
En Perse, dans le monothéisme du Zoroastrisme originel, il est bien dit que Dieu a créé tous les êtres vivants animaux et végétaux etc. Comme en Egypte Antique, tous les êtres vivants doivent être respectés (tous les animaux (y compris humains et toutes les plantes sont dotés d’une âme). Et Dieu a donné mission aux humains de protéger la Création (y compris donc les biotopes). C’est de l’écologie avant l’heure... et cela correspond à des structures sociales bien différentes de celles de nos sociétés ’’modernes’’. Pas étonnant que le ’progrès’ les ait balayées, ces sociétés prônant l’Amour de la Création...
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Pour ma part, quand je marche en montagne en été (vers 2000 m), il y a plein de fleurs sur les prairies naturelles, et j’évite de marcher sur les plantes fragiles, autant que possible. Et j’aime y manger mon sandwich-jambon en paix. -
@wagos
C’est pourtant tellement bon de gober l’huître vivante
la moule aussi miam miam PS : je laisse les coquilles pour les véganophiles... -
@charlyposte
La moule pour moi, mais fraiche , je ne m’en lasse pas....^^
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@ㄈϤ尺Цら
Ben....moi non plus !
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@wagos
Qui sent bon la mer iodée comme on aime ! -
@Pauline pas Bismutée
CYRUS va sûrement commencer par déguster en entrée un coeur de souche tout chaud et surtout sans aucune cuisson préalable c’est bon pour la planète ! -
@wagos
< a permis d’en savoir plus sur l’importance même d’un invertébré pris en considération par le Créateur en personne >
Oui, cela semble bizarre à nos oreilles, car la normalité est pour nous ce que nous vivons.
Et nous pensons être ’’en avance’’ sur les autres peuples, et en particulier par rapport aux peuples de l’Antiquité, d’il y a 3 ou 4000 ans, que nous regardons avec condescendance.Cependant, les Textes religieux Egyptiens (que j’ai cité dans plusieurs Articles) disent explicitement que le Dieu Créateur est attentif à chacune de ses créatures, et cite le vermiceau, l’oisillon encore dans l’oeuf, et même la puce...
Le message étant que toute créature, grande ou petite, doit être respectée.C’est une approche qui est intégrée à la Loi de Maât, et qui a permis à ces sociétés (alors au faîte de la Civilisation mondiale) de durer durant trois millénaires.
Notre société industrielle & financière a une paire de siècles, et ça craque déjà de partout...
Nos Valeurs devront surement être revisitées, pour pouvoir changer de cap. Ce qui est différent de nos habitudes nous semble étrange et incongru. Il faudra pourtant nous y faire... -
@ㄈϤ尺Цら
< ne prelever que ce qui etait necesaire >
Je me souviens, voici plus de soixante ans, en Afrique, de passer dans des villages installés loin des pistes, dans lesquels on faisait halte.
Là j’ai appris que, par respect pour l’animal que l’on est en train de manger, on ne va pas jeter le petit morceau de viande attaché à l’os !Ce genre de Valeur me semble fondamentale, et est tellement absente de nos sociétés décadentes...
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J’ai passé pas mal de temps dans le sud ouest et j’y ai préparé d’importantes quantités de foie gras... Les canards se pressent pour aller au gavage, ils sont accros à la surbouffe et leur vie se termine comme celle de tous les êtres vivants : ils meurent.
Après, un foie gras de canard qui n’a mangé que du maïs blanc, qui va direct de l’abattage à la cuisine sans passer par une longue phase de refroidissement, cela donne une merveille à l’arrivée. Je suis pas loin d’être végétarien, j’ai dû manger moins de 200 grammes de protéines animales depuis le début du mois, mais je n’aimerais pas renoncer à faire mon propre foie gras, assaisonné avec un peu d’Armagnac, ou du poivre de Sichuan, ou de la cardamome ou ce qui vous plaît...
Ça touche au sublime... rien à voir avec le pâté infâme que vous sert la grande distribution sous l’appellation de foie gras (souvent importé de pays aux normes assez sauvages), qui de plus va vous coûter bien plus cher que quand on va chercher ses foies direct chez le producteur...
Cet mouvement anti foie gras est né au USA, pays dont la tradition culinaire s’exporte dans le M entier à coups de gros burgers dont l’impact sur la nature est 1000 fois supérieur à celui du foie gras, rien que pour ça, je ne vois pas pourquoi on devrait y adhérer.
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@ticotico
Bonjour,
Un bon foie gras d’oie ou de canard élevé tranquillement dans le champ, tué proprement, préparé selon les règle, c’est sublime.
J’adore aussi les confits qui vont avec, une fois de temps en temps.
Pour que ça dure, il faut permettre aux gens des petites exploitation de vivre dignement de leur métier.
Maintenant, personne n’oblige quiconque de se concentrer sur le végétal...
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C’est vrai que c’est un sujet de la plus haute importance au vu de l’actualité...
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@tashrin
Comme quoi y faut faire gaffe à la lobotomisation -
@tashrin
Bonjour,
C’est vraiment ce qui me gonfle : les Médias mettent ces histoires de Foie Gras sur le devant de la scène... et on demande l’avis des uns et des autres... et on écoute les experts et les contre-experts...Et pendant ce temps, on ne parle pas de la manière monstrueuse d’égorger conscients des millions de mammifères dans nos abattoirs. Car le big Business passe par les abattoirs industriels... on les laisse en paix...
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@JPCiron
on ne parle pas de la manière monstrueuse d’égorger conscients des millions de mammifères dans nos abattoirs.
Je vous rejoints sur ce point et heureusement il existe encore quelques abattoirs qui ne tuent pas hallal.
Le boeuf a plusieurs estomacs (bonnet caillette feuillet et panse) et lorsque l’on égorge la bêtes pour la vider de son sang, c’est toute la merde de ces 4 organes qui en sort et qui pourrie la viande. A ce tarif mieux vaut être végétarien. -
@Trelawney
< il existe encore quelques abattoirs qui ne tuent pas hallal > ou Casher
On critique les Talibans qui mettent le Religieux au-dessus de tout.
Ce que nous faisons, tant pour l’abattage Hallal ou Casher, c’est la même chose : les règles religieuses passent avant la Loi Républicaine.Il suffit d’une dérogation... et il n’est pas difficile de l’obtenir.
https://agriculture.gouv.fr/tout-savoir-sur-labattage-rituelEn pratique, la plupart de la viande que l’on mange SONT issus de rituels Religieux, et on ne peut pas savoir si la viande que l’on achète est ’’avec rituel’’ ou sans.
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Comme le foie gras est un produit cher (autour des 60 euro le Kg), il faut donc le choisir avec parcimonie. On se choisira un élevage où les bêtes gambadent dans les prêts et sont placées leurs 3 dernières semaines dans une grange assez vaste pour le gavage. Le gavage se ferra avec du mais cultivé sur place et agrémenté de graisse.
Pour la cuisson : c’est dans un plat recouvert d’une graisse de canard chaude et mis au four cuisson lente on doit pouvoir mettre son doigt dans la graisse. A sortir de cuisson vous pouvez prendre les foies et les dénerver à la main (car avec du métal ca s’oxyde). Ensuite vous les salez (14g de sel, 7g de sucre et 7g de sel par Kg), armagnac et soit porto soit quart de chaume ou sauterne. On place le tout dans une terrine lobe dans le fond et foie au dessus, on couvre de graisse encore chaude et 1 journée au frigo avant de servir avec du pain de campagne grillé.
Bon appetit et joyeux noel
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@Trelawney
Bonjour,
Merci pour votre expérience !
Joyeuses fêtes -
@Trelawney
C’est sympa de contribuer, mais quelques remarques toutefois...
« la cuisson dans un plat recouvert d’une graisse de canard chaude »
oui et non, la graisse remonte naturellement pendant la cuisson, à la fin elle se trouve en surface, il ne faut donc pas en ajouter. Meilleur est le foie, moins il y a de graissepour la cuisson : dans une terrine au bain marie 50 minutes à 100 degrés, ça c’est pour faire ce qu’on appelle du mi cuit.
« A sortir de cuisson vous pouvez prendre les foies et les dénerver à la main »
quand c’est cuit, il est trop tard pour dénerver, impératif de le faire avant de mettre au four« On place le tout dans une terrine lobe dans le fond et foie au dessus »
le lobe, c’est ce qui constitue le foie (deux lobes en tout), donc je ne comprends pas trop« on couvre de graisse encore chaude et 1 journée au frigo »
non, la graisse sort naturellement du foie, pas besoin d’en rajouter et le délai avant dégustation est de 5 jours minimum, mais peut aller jusqu’à 10...« Ensuite vous les salez »
il me semble que le le sel doit absolument être mis avant la cuissonAprès, il y a d’autres modes de préparation, en bocal, au torchon...
Bon je dis ça, mais je n’ai que quelques centaines de kilos d’expérience...
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L’histoire du foie est certes anciennes, mais est toujours resté un produit de « luxe », alors si certes dans les deux régions productrice en France pour les locaux, la pratique, la consommation est une coutume, fut un temps ou il n’était réservé qu’aux « riches ».
Le luxe est rare et se doit d’être cher aussi c’est un concept.
Vint ensuite une folie ! Le peuple devait pouvoir manger du foie gras, Alors là, le Pays est passé d’une production de qualité, donc rare à une production de masse, négligeant très largement l’aspect originel, devant un « produit » vendable et rentable.
L’image d’Epinal des oies ou canard de la ferme, se baladant deci-delà dans la nature nourrissant aussi les fermiers au gré de leur envies, gavés vers la fin de l’année pour en améliorer sa chair et son foie n’est plus ou si peu.(croyez moi, il faut chercher)
Oisons et cannetons ne verront plus leur parents se faire gaver et disparaître en fin d’année place à « l’industrialisation ».
Le Foie gras ça vaut cher, donc il y a du pognon à se faire... ;
Les oies et canards dont le foie est destiné à orner nos tables, n’élèvent plus leur enfants. Ils sont produits ailleurs, traversent de multiples comtés (voir Pays), grandissent, et finissent à un moment chez un éleveur dans les bonnes régions, ou là il prend une appellation (avec tout ce que cela sous-entend n’est ce pas ? « Gavé dans les traditions », « Made in France », IGP, AOP, etc, etc !!!!« ). Nous sommes de plus en plus loin de l’origine.
Le foie gras à toujours orné la table des »riches et nantis« (accessoirement celle de l’éleveur, faut pas déconner tout de même). Maintenant il doit orner toutes les tables et tout le temps, ou du moins dès que la table est »festive« .
Alors quand au »bien-être animal« , il n’a jamais existé dans la production de foie gras. Ce qui est sûr c’est qu’avec l’industrialisation il ne s’est pas amélioré.
Le foie gras est devenu une industrie, un apport économique Régional désormais, il existe un monde gustatif entre le vrai foie gras originel et les autres.
Bref, la disparition du foie gras des tables officielles est une véritable hypocrisie, un délire de plus mettant en exergue l’inconséquence des »verts" dans leur choix, leurs combats.
Quand aux recettes et dégustations elles sont diverses et variées en fonction des régions et des goûts....
J’aurais à Noël une pensée émue pour les officiels Lyonnais, devant se passer de foie gras, je dégusterais le mien, provenant d’un circuit très court (d’une ferme non loin en fait), ayant le bonheur d’habiter dans un département producteur.
Que les repas festifs verts et végan doivent être tristes, eux dégustant des hannetons farçis en toast, moi un produit local à l’origine millénaire...Agrémenté comme il se doit de crus du département d’à coté...Mais que c’est bon d’être loin des grandes villes.
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@LeMerou
Bonjour,
Merci pour votre expérience.< des hannetons farçis en toast, >
Mon expérience africaine me dit que le hanneton, ce n’est pas terrible...
Par contre, les larves de hanneton grillées, c’est goûteux, tendre et croustillant....
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Tant que l’on maintiendra l’autorisation d’avortement, je ne me priverai pas de manger mon foie gras biannuel : s’il est parfaitement toléré de traiter ainsi des êtres humains, il n’y a aucune raison de s’interdire de traiter ainsi des animaux.
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la moule aussi 
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