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Accueil du site > Tribune Libre > Le meilleur ennemi du travail et des travailleurs, c’est désormais le (...)

Le meilleur ennemi du travail et des travailleurs, c’est désormais le Code du Travail

Dans la plupart des organisations en France (quelque soit leur taille) les travailleurs sont nombreux à être démotivés, peu intéressés ou même désengagés par leur travail (qui le leur rend bien en témoignent toutes les enquêtes récentes sur l'absentéisme, le présentéisme, le burn out, le bore out..).
Pourtant quand on interroge les Français ceux-ci déclarent souvent aimer le travail, vouloir s'y investir, estimer que le travail restait pour eux un moyen de réalisation de leur vie. Cet écart entre les déclarations de nos concitoyens et la réalité du travail aujourd'hui pourrait tenir son explication par l'imposition d'un code du Travail hors d'âge, témoin passif des premiers temps de la société industriels des XIX et XX ème siècle.

Une question doit être posée (au delà des réponses idéologiques toute prêtes : les patrons sont tous coupables ou les employés tous paresseux)  : Pourquoi en France le travail est-il devenu aussi problématique, couteux, conflictuel et peu reconnu ?

Un code du travail adapté pour le travail au milieu du XX ème siècle

Le Code du travail enserre, limite, perturbe aujourd'hui le travail et les récents changements légistlatifs (loi travail d'aout 2016) ne changeront pas réellement la nature de ce code issu d'un monde disparu (au contraire la loi "travail" pourrait avoir encore complexifié et naufragé ce même travail).

1) le travail en 2016 n'est plus le travail au début du XX ème siècle

Si pendant une grande partie du siècle dernier (l'apothéose de la société industrielle en Occident) le travail consistait à fournir sa force musculaire ou à seconder ou servir une machine (que ce soit la charrue, la pelleteuse, la fraiseuse ou le monte charge), ou bien à s'adapter aux machines pour finir par leur ressembler (la secrétaire qui tape un texte à toute allure dans le film (Cf l'excellent film "populaire" de Régis Roinsard sorti en 2012) aujourd'hui pour la plupart des travailleurs (même s'il reste des ouvriers à la chaîne) le travail a changé si ce n'est de nature, tout au moins d'outils et de modes d'emploi.

2) l'investissement au travail différe totalement du travail au XXème siècle

- le chronométrage du travail (son point d'orgue étant la désastreuse et unique au monde invention des 35 heures) est totalement dépassé. Si Taylor et Fayot inventère la division scientifique du travail et son chronométrage stricte (on pouvait juger de la qualité d'un ouvrier au temps qu'il mettait pour travailler sa pièce de métal ou la secrétaire sa vitesse de frappe d'un texte) aujourd'hui le travail n'est plus chronométrable, quantifiable avec l'unité de temps et donc le code du travail qui s'évertue à quantifier et à règlementer les heures de travail n'est plus d'actualité (ni même l'école qui découpe elle aussi les apprentissages en tranches horaires)

- le lien de subordination qui fonde le vieux code du travail n'est plus qu'une relique du travail passé puisque c'est pas l'investissement intellectuel et social que le travail se réalise (ou non) et bien moins par l'obéissance à des ordres plus ou moins adaptés ou avérés. ;

Le travail est devenu largement changeant, imprescriptible, imprévisible et face à l'inconnu chaque travailleur doit inventer des solutions

« L’intelligence ce n’est pas ce qu’on sait mais
ce qu’on fait quand on ne sait pas »

Jean Piaget

Aujourd'hui le patron, le chef d'atelier, le manager sont largement incapables de commander "leurs" hommes. Ils ne peuvent plus dicter le travail, le contrôler ou sanctionner les salariés en fonction de résultats qui sont de moins en moins palpables ou mesurables au jour le jour.

Un salarié peut parfaitement être présent tous les jours, faire semblant d'être investi par son travail (très affairé sur son PC) mais ne rien produire d'exploitable par son entreprise, passer le temps strictement chronométré à ne rien faire d'utile (ou encore mieux travailler pour son propre compte dans son coin en utilisant par exemple son propre ordinateur et son accès 4G sans passer par les moyens de communication de l'entreprise).

Il y a quelques années un travailleur américain fut démasqué dans son entreprise : il n'y travaillait plus personnellement depuis des années (tout en fournissant tout le travail qu'il était censé faire chaque mois) car il avait sous traité son travail à un travailleur chinois à l'autre bout du monde, travailleur qui s'acquittait des tâches de notre salarié américain avec célérité, qualité et sans que l'employeur ne se rende compte du subterfuge pendant des années.

Extrait du magazine le Point, le 17 janvier 2013 :

"Bob" était l'ingénieur informatique le plus apprécié de son entreprise aux Etats-Unis, qui travaillait bien et terminait toujours à l'heure ; sauf que Bob sous-traitait son travail à une entreprise chinoise pendant qu'il passait ses journées à surfer sur internet......
Au final, il apparaît qu'il gagnait plusieurs centaines de milliers de dollars par an et qu'il ne payait que 50.000 dollars à la société chinoise de conseil qu'il mettait à contribution", a expliqué M. Valentine.

"Mais le meilleur c'est que toutes ces dernières années cet employé a reçu des compliments pour son travail. Ses rapports étaient propres, bien écrits et remis en temps et en heure", a ajouté l'expert.

Il était même décrit comme "le meilleur développeur de l'immeuble".

3) Le principe du salarié attaché à son entreprise ne tient plus de part et d'autres.

- la fidélité professionnelle disparaît aussi bien du coté du salarié (rester 20 ans ou plus chez le même employeur c'est prendre le risque de perdre son employabilité) que du côté de l'employeur (garder 20 ans ou plus un salarié c'est courir le risque d'employer une personne inadaptée aux nouveaux besoins du travail (tout salarié ne peut pas forcément s'adapter à une nouvelle organisation)

- si comme dans n'importe quelle organisation le collectif prime sur l'individu un employeur doit pouvoir se séparer (même sans faute grave) d'un salarié si celui-ci ne permet plus à l'entreprise de gagner de l'argent (car ce qui anime l'entreprise est le fait de gagner de l'argent, de faire des bénéfices, de se développer avec ou sans ses anciens salariés)

4) le travail est sortie de l'unité classique du théâtre antique : temps-action-lieu

- Le travail peut être réalisé 24 h sur 24 puisqu'il est mondialisé et qu'à l'autre bout du monde les partenaires et clients travaillent aussi à leurs horaires

- Le travail peut être mené durant ses heures de travail, dans les transports, chez soi, dans un café ou un lieu public sans que celui-ci soit dénaturé ou forcément de qualité inférieure

5) La flexisécurité consiste non pas à conserver des emplois inutiles mais à adapter en permanence l'emploi à une activité mouvante, imprévisible et complexe

- les règlementations concernant le travail remttent en cause en France le libre arbitre de l'employeur (qui est pourtant chez lui) face aux personnes qu'il emploie : un employeur devrait pouvoir licencier les salariés qui ne conviennent plus à l'activité de l'entreprise (soit qu'elle ai changée soit qu'elle ait diminuée) .
C'est le sens de la flexisécurité

- aucun employeur ne se sépare en principe d'un salarié qui fait gagner de l'argent à l'entreprise (sauf s'il voulait faire disparaître son entreprise, cas très rare)

- à contrario aucun employeur ne devrait avoir l'obligation de garder qui que ce soit dans la mesure où il ne donne pas satisfaction, n'est plus adapté au travail ou pour tout autre raison.

On n'oblige pas des couples à rester ensemble toute leur vie, ils peuvent divorcer et cela doit être totalement admis dans le cas du travail (les indemnités pour licenciement devrait pouvoir être payées aussi par un salarié qui quitterait son employeur alors qu'il a été formé par l'entreprise et qu'il lui était utile)

6) le contrat de travail est largement devenu une fiction, le salarié comme l'employeur sont dessaissit aujourd'hui de la réalité du travail

Partant du principe que les rapports de travail étaient déséquilibrés en faveur de l'employeur toutes les bases du droit du travail ont consisté depuis 100 ans à tenter de rétablir ce pré-supposé déséquilibre (un peu comme le supposé déséquilibre entre bailleur et locataire avec une règlementation qui pousse les bailleurs à être hyper sélectif sur le choix du locataire du fait des protections inouïes dont ce dernier dispose)

Avec les évolutions récentes du travail le lien de subordination est largement devenu une fiction :

- un salarié peut quitter son employeur par consentement mutuel (la rupture conventionnelle) et il n'est plus donc pieds et poings liés chez un employeur mais dispose de la faculté de partir vers un autre avenir professionnel

- les crises répétées (bulle de 2000, crises financière de 2008, crise politique française de 2012) ont profondément changé le travail, les marges de manoeuvre et les possibilités de rebond des entreprises (8 ans après la crise de 2008, aussi grave et profonde que 1929 la plupart des entreprises ont soi disparues, soit ne se sont pas rétablies)

7) Désapprendre le XXème siècle pour entrer et participer au XXI ème

Là comme ailleurs, en matière sociale comme de professionnel si l'on veut comprendre le XXI ème siècle il faudra commencer par oublier les stratégies, enjeux et outils des siècles passés (Quand Google ou Facebook ne pouvaient exister et changer le travail et la société).

Vouloir lutter contre la vague des changements au travail c'est ressembler aux carpes décrites par Duddley Lynch (oivre "la stratégie du Dauphin") : se réfugier sous la vase et laisser passer le temps.


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47 réactions à cet article    


  • sophie 27 octobre 2016 11:36

    surtout vrai depuis sa nouvelle version  smiley


    • Pere Plexe Pere Plexe 27 octobre 2016 20:39

      ...le code du travail n’empêche pas plus le travail que le code de la route n’empêche de circuler !

      Qu’il soit lourd voir qu’il présente des incohérences ne doit faire qu’on le liquide.

      Le code pénale est lui aussi touffu est parfois tordu.
      Pour autant il n’y a que les truands qui veulent sa fin !

    • Lâche colon pleurant le biberon à Merkel (---.---.229.37) 27 octobre 2016 11:50

      C’est le blanc marxiste l’ennemi du travail à contrat 0h !
       
      Le titi rouge de 68 !
       
      A grand remplacer, métisser, déraciner sur pied !
      D’ailleurs Soros donne 500 millions pour ... Macron adore les startupeurs autoentrepreneurs des colonies ... Rothschild aussi ...
       
      « Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive [Krupp] que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […] notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques [...] Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même [...] L’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne (eurasisch-negroide Zukunftsrasse), d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples  »

      ’Praktischer Idealismus’ 1925 Richard de Coudenhove-Kalergi, Le père théoricien fondateur de l’UE,


      • fred.foyn 27 octobre 2016 12:19
        le Code du Travail...la bible de l’absurde selon les Français !

        • fred.foyn 27 octobre 2016 12:36

          @fred.foyn...ou comment les bas du front sont lobotomisés par la mafia politique !

          Aller en 2017 l’EX condamné en rajoutera une nouvelle couche et les français seront con tent.. !

        • flourens flourens 27 octobre 2016 12:33

          à bas tous les codes, vive la jungle, voila le résumé de l’article d’un libéralisme sans faille
          il faut s’ A D A P T E R on vous dit, surtout pas adapter la société à l’homme, non, jamais, une telle pensée est criminelle, l’homme doit s’adapter à la société, c’est ça le Darwinisme social, les inadaptés doivent disparaitre, ne resterons que les forts, les adaptés, en fait ceux qui se soumettrons
          protéger les salariés, on a vu ça où, non mais


          • Spartacus Lequidam Spartacus 27 octobre 2016 13:17

            @flourens


            L’entreprise n’est pas percepteur d’impôt.
            L’entreprise n’est pas percepteur de vos assurances sociales.
            l’entreprise n’est pas votre mutuelle complémentaire.
            L’entreprise n’a pas pour rôle d’intégrer les inadaptés.
            L’entreprise n’est pas un lieu ou toucher une rente statutaire....
             
            L’entreprise n’est tout simplement pas la société, elle ne vote pas !....
            Le salarié est un employé. Point.
            Il n’a pas a demander à l’entreprise d’être son assistante sociale. Juste le respect et le salaire.

            Vous avez demandé à l’entreprise de faire à votre place ce qu’elle n’a pas à faire depuis trop de temps que vous en avez oublié vos responsabilités réelles.

            Tout ce que vous demandez à l’entreprise, vous êtes trop bête pour le faire vous même en recevant un revenu ?

            Ce n’est pas à l’entreprise de protéger les individus, c’est à la société.

          • Alren Alren 27 octobre 2016 17:13

            @Spartacus

            L’entreprise n’est pas percepteur d’impôt.

            Ben si, c’est le profit distribué à des actionnaires qui n’ont rien fait pour la création de richesses dans l’entreprise (elle est tout entière due au travail).

            La France est championne de cette saignée ce qui explique le sous-investissement chronique des entreprises qui donnent le plus et deviennent financièrement exsangues d’où leurs retards techniques et leurs pertes de marchés à l’exportation.


          • Trelawney 27 octobre 2016 18:26

            @Alren
            Savez vous que la distribution des dividendes (qui au passage est imposée à hauteur de 15% du montant plus la CSG) est née de l’imagination de l’état français socialiste

            En effet en 1981 lorsque le gouvernement a nationalisé en masse les entreprises, il lui a fallu trouver de l’argent pour payer ces nationalisations. Pour cela il a simplement ponctionné les entreprises en prenant des dividendes. les actionnaires privés qui ont vu l’embrouille, se sont dépêchés de prendre des actions de ces entreprises pour pouvoir bénéficier de ce royal cadeau. merci Mitterrand

            Pris dans ce dumping à l’actionnariat rémunérateur, les entreprises ont du suivre le mouvement pour pouvoir investir

            L’état a même obligé Thomson de s’endetter de 4 milliards de francs pour pouvoir ponctionner ces 4 milliards en dividendes. Tous le monde sait ce qu’est devenu Thomson qui après ce racket ne valait plus 1 euro symbolique.

            Le PCF allié de l’époque du PS, a quant à lui fantasmé sur le retour du CNR et la nationalisation pour le bien de la France. Mais a fermé sa gueule quand il a fallu dépouiller ces entreprises « joyaux de l’industrie française »

            Aussi quand vous parlez de dividendes, ne jouez pas les offusqués


          • Dzan 28 octobre 2016 11:00

            @Spartacus

            Vous revendiquer d’un gladiateur, c’est le comble, mais ceci n’est pas mon propos.

            J’ai vécu une violente restructuration. J’ai vu des gens, qui étaient pratiquement illettrés, mais qui remplissaient des tâches simples, et donc gagnaient un salaire et faisaient vivre une famille, clochardisés au sens littéral du terme.

            L’entreprise avait de mon temps, un rôle social, en ce sens qu’elle permettait, à des gens non qualifiés de travailler.
            Mais, Monsieur Spartacus, vous prêchez tel un petit Trump. Chacun se démerde.
            Tout pour l’actionnaire. La société, donc l’Etat par l’entremise des élus, Monsieur Spartacus, elle est là aussi pour réguler, ne pas laisser des gens dans le caniveau. l’entreprise a des comptes à rendre.

            C’est la première fois, que je réagis à une de vos interventions, d’ailleurs, toujours les mêmes. Haro sur le sans dents.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 28 octobre 2016 17:18

            @Dzan

            Je ne plonge pas un salarié chaque matin dans mon café pour le croquer en 3 bouchées...
            Ce serait si simpliste les gentils et les méchants.... Si je vous le disait, ça simplifierait votre haro sur les gens qui ne pensent pas comme vous. 

            Ce n’est pas par « rôle social », que dans votre entreprise on a embauché des gens simples...
            C’est parce qu’elle avait des taches simples à remplir et qui n’intéressaient quasi personne d’autre et certrainement payés peu cher.

            Vous voulez le voir sous un prisme de « rôle social », alors que c’est le profit et le besoin qui a guidé les choix de cette entreprise....

            Quand à un actionnaire, cet être que vous « villipendez » avec dédain, c’est une personne qui crée des emplois pour des gens qui n’en avaient pas avant ses investissements. C’est la personne la plus sociale de la société car avec elle, des millions de personnes peuvent vivre, consommer sans rien demander à personne.
            C’est bien en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société que n’importe qui.

            Il existe 2 régulations.
            Celle du marché libre et celle de l’état.
            Celle du marché libre est une somme des intérêts particuliers qui naturellement se dirige vers le rôle social le plus important et pourtant porté par l’esprit d’en gager plus au niveau micro-économique de tous les individu indifféremment.
            Celle de l’état. Le rôle social c’est un rapport de l’élu aux électeurs des groupes sociaux visibles, médiatiques ou corporatistes d’accorder une reconnaissance.

            Dans votre exemple, qui est responsable de l’illettrisme de la personne ? L’entreprise libre que vous détestez ou l’état que vous chérissez ? 
            L’entreprise n’a pas besoin qu’on lui impose le socialisme, mais au contraire l’en faire sortir pour que chacun en profite plus.

          • l'Ane Artiste l’Ane Artiste 29 octobre 2016 09:18

            @Spartacus
            L’entreprise n’est tout simplement pas la société, elle ne vote pas !....

            Pas besoin, elle fait du lobbying.
            Voter ? pff c’est pour les caves.
            Lisez « Vivre et pensez comme des porcs » de Gilles Châtelet ça vous en apprendra beaucoup sur ce que vous êtes.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 27 octobre 2016 12:40

            Très bon article.


            Le livre du Noblel d’économie de Tirole analyse les « entrées au chômage » pour exposer son idée d’assembler le CDI et CDD en un contrat qui s’approche de la demande des entreprises et des salariés....
            Une sorte de CDI moins ultra-immobiliste et CDD moins précariste.

            En analysant les chiffres, il découvre que la première des entrées à Pole emploi ce n’est pas le licenciement mais de très loin la clôture de 2 CDD d’affilée...
            Entrées engendrées par le code du travail qui interdit plus de 2 CDD d’affilée.....Le code du travail est le premier fournisseur de chomeur....Le soi-disant social du code est en réalité premier moteur de précarité.

            Il analyse aussi que le code du travail ne sert que les CDI et le premier vecteur de la « non-demande » de l’obsolessence ce contrat.
            90% de l’offre d’emploi est une demande de CDD.

            Le constat, le stock de CDI est majoritaire en France, mais c’est un « stock » qui diminue à cause du code du travail qui fortifie l’immobilité et donc alimente le refus d’embaucher des intouchables dans l’entreprise, l’employeur ne pouvant promettre l’emploi à vie.

            Par contre le CDD qui est la demande, lui est le parent pauvre du code, qui en le limitant, le surtaxant augmente la précarité de ceux qui en ont un....

            A la fin de votre 2eme CDD vous n’aurez pas le droit de reprendre le Job. Merci le code du travail.

            • Pyrathome Pyrathome 27 octobre 2016 13:25

              @Spartacouillensky

              Tu l’as dit bouffi, vive l’esclavage !!!


            • Jean Pierre 27 octobre 2016 17:18

              @Spartacus
              Et concrètement il propose quoi Tirole pour que le CCD soit moins « précariste » ?


            • Spartacus Lequidam Spartacus 27 octobre 2016 17:57

              @Jean Pierre

              Une cotisation et une indemnisation du chômage calculée totalement différemment.

              Achetez le bouquin...C’est 15€ online et 18€ papier...Vous aurez la réponse.

              En plus se sera pour vous de bonnes notions pour comprendre des bases d’économie pour pas cher....

              Et en plus c’est pas un libéral...Vous ne pouvez pas avoir meilleure opportunité.

            • Pyrathome Pyrathome 27 octobre 2016 21:28

              @Spartaplouc
               Dis-nous donc, toi le grand admirateur de Paul Bismuth, comment tu vis le fait d’être considéré comme un plouc, péquenaud ( dixit Buisson ) par ton idole ??  « mes électeurs sont des ploucs »....  smileysmiley


            • epicure 28 octobre 2016 03:43

              @Spartacus

              le code du travail ce n’est pas juste les histoires de contrat CDD, CDI.
              C’est beaucoup d’autres choses, dont la sécurité, la santé des employés.
              C’est une protection contre l’arbitraire patronal. Ceux qui sont contre cet aspect du code sont donc contre la liberté.

              Maintenant il permet de protéger les employés du harcèlement moral quel que soit sa source, et c’est très actuel comme problème.

              C’est vous qui êtes obsolètes à défendre un capitalisme sauvage, une idée archaïque qui date du 19ème siècle. Depuis le progrès social est passé par là.


            • Garibaldi2 28 octobre 2016 04:23

              @Spartacus

              Alors Sparta, toujours du grand n’importe quoi !!! Ce qui n’est pas autorisé c’est plus de 2 CDD d’affilé pour le MÊME POSTE ! Il est fréquent que des salariés fassent 3, 4, 5 ... CDD dans la même entreprise dès lors que c’est à des postes présentés comme ’’différents’’ (sur le papier !).


            • Spartacus Lequidam Spartacus 28 octobre 2016 09:22

              @epicure

              Vous avez raison. Le code est tellement formidable, Il faut dans tous les domaines ce type de code

              Appliquons le code du travail à l’amour :

              Il convient tour d’abord de définir les bases de ce code sans laquelle l’attirance mutuelle entre une femme et un homme tournerait rapidement à l’anarchie. Imaginez ce qui va arriver, si on laisse les gens s’aimer sans régulation, et sans un minimum de solidarité : les plus beaux vont niquer, et tous les autres ne vont pas niquer…

              Partant de ce constat, il faut définir un minimum de règles pour que la vie de couple réponde autant aux nécessités de la société qu’aux aspirations personnelles des amoureux. La première chose à exiger d’un couple qui se crée est de remplir un formulaire de déclaration d’amour auprès des autorités administratives. Ce formulaire contiendra les nom et prénoms des impétrants, et officialisera leur liaison. Une carte d’amour mutuel leur sera remise, portant leur photos et coordonnées. La procédure déclenchera le premier appel de cotisation à la caisse d’amour mutuelle. Chacun admettra que cette cotisation solidaire est obligatoire et nécessaire pour assurer le fonctionnement de la caisse et le versement des prestations.

              Bien évidemment, cette déclaration d’amour, comme la déclaration d’embauche, doit être suivie d’un contrat. Et les formes de ce contrat doivent être encadrées pour éviter les abus d’un côté comme de l’autre. La sagesse du législateur a prévu plusieurs formes afin de gérer les différentes formes d’amour existantes :

              Tout d’abord le plus classique, le contrat d’amour à durée indéterminée. L’un et l’autre partenaires déclarent s’aimer pour toujours. Ni l’un ni l’autre ne peuvent rompre le contrat sans un motif réel et sérieux. Par motif réel et sérieux on entend :

              • Une cause économique : l’un des partenaires ne peut plus subvenir aux besoins de l’autre à cause de la diminution de ses revenus.

              • Une faute grave : l’un ou l’autre partenaire a conclu un autre contrat d’amour ou bien a engagé une relation non contractualisée et non déclarée.

              • L’inaptitude  : l’un ou l’autre partenaire ne souhaite plus, ou ne peut plus consentir un temps de relations intimes.

              La seconde forme du contrat est le contrat d’amour à durée déterminée. L’un et l’autre partenaires souhaitent une relation dont ils déterminent eux-mêmes la durée. Pour des raisons d’ordre public, cette durée ne peut excéder 6 mois. Elle peut être renouvelée deux fois. Au-delà, la relation doit être rompue, ou bien transformée en contrat d’amour à durée indéterminée. Un tel contrat ne peut être conclu que dans des cas bien précis : absence du conjoint officiel pendant un certain temps, période d’activité amoureuse temporaire, surcroît d’activité amoureuse, amours saisonnières.

              Pour permettre aux jeunes générations d’aborder avec prudence la vie amoureuse, il existe le contrat d’apprentissage amoureux, qui autorise un (une) responsable d’amour à entretenir une liaison avec un (une) apprenti (e) qui souhaite acquérir les rudiments sans pour autant s’engager.

              Compte-tenu de l’évolution des mœurs, il importe aussi de légiférer sur les amours qui sortent de la tradition binaire. Ainsi les amours plurielles et multi-partenaires seront encadrées par un contrat d’amour multiple. Les différents partenaires seront déclarés dans un formulaire AM-bis et seront solidairement tenus des cotisations à la caisse d’amour mutuelle. Toutefois, si l’un des partenaires en venait à exclure les autres des faveurs intimes, ceux-ci seraient en droit de lui demander le remboursement des cotisations déjà versées sans omettre de possibles dommages et intérêts.

              Quand au contrat d’amour tarifé, il prendra en charge les relations payantes sous forme de prestations en nature librement consenties. Le tarif ne pourra être inférieur au SMAC (Salaire Minimum des Amours Consenties). Ce tarif se rapporte à la durée de la prestation, déshabillage et pose des préservatifs compris. On rappelle ici que la jurisprudence considère que monter un escalier pour accéder à une chambre ne peut pas être assimilé à un temps de relation sexuelle. Cette durée doit correspondre à la moyenne d’un rapport sexuel, établie pour les pays de l’Union Européenne.

              La fin d’un contrat d’amour se fait par le remplissage de la formalité de rupture. Si l’un des deux partenaires s’estime lésé par la fin de la relation, il pourra demander réparation au tribunal des prudes amours. Cette réparation pourra aller en cour d’appel d’amour jusqu’à l’obligation de réintégration du partenaire éconduit.

              Quant à la caisse d’amour mutuelle, elle verra ses pouvoirs dotés d’une Union de Recouvrement des cotisations dues par tous les partenaires amoureux, quelle que soit la forme de leur contrat. Ceux qui lient des relations amoureuses sans les déclarer seront poursuivis et contraints de cotiser. En cas de doute sérieux, ou d’amour dissimulé, les agents de cette Union seront habilités à évaluer forfaitairement le temps de relation cachée, et à en taxer l’activité.

              Le montant des cotisations ainsi récoltées sera utilisé pour verser des prestations à ceux qui sont temporairement ou définitivement en absence d’amour. Ces prestations pourront être payées en espèces ou en nature par des péripatéticiennes agréées. Ainsi chaque citoyen, quel que soit son statut social, sa fortune, son physique, aura accès à une vie amoureuse décente ou bien à une juste compensation. Et ce grâce à la solidarité nationale.

              Ainsi sera disparue à jamais de notre Histoire l’iniquité (du bas-latin anicare, « ne pas niquer ») profonde qui a prévalu durant des siècles quant à la relation sociale et amoureuse.

              Texte sympathique de Jacques Clouteau...


            • Jean Pierre 28 octobre 2016 14:48

              @Spartacus
              Tirole propose la taxation des entreprises qui licencient beaucoup. L’idée est de créer une sorte de bonus-malus du licenciement pour responsabiliser les entreprises. 

              Tirole reconnait l’importance de l’Etat et des institutions financières dans la régulation de la finance. Il considère que de nombreuses crises résultent du manque de régulation.
              Tirole défend le rôle du marché mais considère qu’il n’est pas auto-régulateur en lui même.
              Tirole reconnait la validité des travaux de Piketty et lui rend hommage pour l’importance de son travail.

              En bref Tirole est très loin d’avoir vos idées stupides. Vous essayer d’utiliser quelques éléments de son travail dans le sens de vos obsessions libérales mais vous passez sous silence l’essentiel de son travail. Comme d’habitude vous vous livrez à un travail sans scrupules de manipulation et de propagande. C’est une méthode systématique chez vous. Dès que l’on prends 5 minutes pour creuser un peu vos affirmations péremptoires, on ne trouve que mensonges et trucages.

              Par ailleurs, Tirole n’a pas reçu le prix Nobel d’économie mais « le prix de la banque de Suède en hommage à Alfred Nobel ». Ceci n’est qu’un petit exemple de vos mensonges permanents.

            • Spartacus Lequidam Spartacus 29 octobre 2016 15:27

              @Jean Pierre

              Wahahahahha
              Me voici accusé de faire du Piketyy....
              Faut rire ou pleurer de cette attaque qui ne se veut que ad personnam basée sur du copié-collé de ceux qui n’ont rien compris du livre.

              Tirole n’a pas reçu le prix Nobel d’économie mais « le prix de la banque de Suède en hommage à Alfred Nobel »......
              Pour votre info, ce prix est ce que l’on appelle le « prix Nobel d’économie »...Passons de cette agression au détail ridicule.

              Je vous rappelle que le sujet de l’auteur est le « code du travail » et pas « Tirole ».. J’ai repris juste une statistique sur une analyse qui n’est pas fausse sur les conséquences du code du travail, et cela ne fait pas de moi un défenseur de ses idées. Je n’ai pas fait l’article et le sujet.

              J’ai lu exactement le même copié-collé ridicule, sur le résumé du livre de Tirole avant de lire son livre...C’est pas du tout cela. C’est très étonnant et démontre que les médias ne reflètent pas la réalité.

              Vous auriez mieux fait de le lire au lieu de sortir ces inepties réductrices....
              Ça vous éviterait de transposer des conneries que vous avez copié

              Les journaleux ont du fait déduit qu’il ne s’affirmait pas libéral, qu« il était donc Keynésien adepte de la régulation d’état...Rien n’est plus faux.
              Ce résumé que vous venez de sortir est une absurdité de ceux qui l’on lu en travers. Et comme tout livre il y a des choses à retenir et d’autre à laisser tomber.

              La »taxation bonus-malus«  que vous évoquez sans jamais l’avoir lue, est en fait une transformation ou nouvelle méthode de calcul des cotisations chômage qui ne serait plus basée sur un pourcentage forfaitaire, mais sur l’incidence des mises au chômage de l’entreprise. 
              Avant votre prochain procès d’intention, je ne suis pas en accord avec sa solution mais en accord sur ses analyses de la situation actuelle. 

              Tirole admet que la crise de 2008 est une crise de la »régulation de l’état« ...Ce qui contredit votre certitude....Passons

              Quand à »régulation d’état« , il indique effectivement que la régulation du marché es »imparfait« , mais qu’en vertu de la théorie de l’asymétrie de information la régulation d’état ou dite du ’bien commun » est plus néfaste que positive
              Il fait à ce titre des exemples concret pour montrer l’aspect néfaste de la régulation imposée sur le ùarch, car les agents économiques s’adaptent jamais comme l’idée de départ de la régulation d’état....Etc...etc...

              Je trouve que pour ceux comme vous, ne comprenez pas toujours l’économie, il est« pédagogique » et que je vous le conseillait pour comprendre l’économie mieux que par Keynes ou la socialosphère Keynésienne...Et ce n’était pas péjoratif...

            • epicure 30 octobre 2016 03:43

              @Spartacus

              Aucun rapport entre le code du travail et l’amour.

              Les relations capitalistes à l’origine sont le contraire de l’amour : la soumission, le pouvoir, l’antipathie (aucune considération pour la santé et la vie des employés).
              L’amour implique que chacun se préoccupe réciproquement des attentes, des droits et besoins de l’Autre. Sinon ce n’est pas de l’amour.
              Alors que les capitalistes ne se préoccupaient que de leurs attentes égocentriques, en niant les besoins et les droits de leurs travailleurs.
              L’amour est une relation égalitaire, le contrat de travail capitaliste une relation inégalitaire entre une personne qui a le pouvoir au sein de l’entreprise et une qui n’a pas de pouvoir.

              C’est justement pour ça que le code du travail a été créé.

              Donc c’est un mauvais exemple.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 30 octobre 2016 18:33

              @epicure


              Evidemment l’employeur est un personnage qui mange ses salariés en 3 bouchées chaque matin....
              Et l’employé est forcement un doux personnage qui travaille par altruisme et donne un amour immodéré à son employeur.

              Le code du travail n’existe pas en Suède, au Danemark, en Angleterre, en Allemagne, en Autriche et moults pays.....
              C’est bien connu ces pays sont des pays horribles et à coté la Corée du Nord est une colonie de vacances...

            • epicure 2 novembre 2016 05:28

              @Spartacus

              réponse d’arnaqueur

              il n’y a peut être pas de code du travail proprement dit, mais il y a des lois régissant les divers aspects du code du travail, comme en suède :

              http://hibiscus78.over-blog.com/article-19735046.html

              Ton mode idéal sans règlementation c’est le capitalisme sauvage du 19ème siècle, c’est à dire une période de forte oppression économique et d’absence de droits et libertés pour les ouvriers.


            • Pyrathome Pyrathome 27 octobre 2016 12:41

              Tartine de propagande habituelle dont personne n’a envie de perdre son temps à lire....
              http://www.agoravox.fr/auteur/perceval-106156


              • rogal 27 octobre 2016 12:43

                « Le meilleur ennemi du travail et des travailleurs, c’est désormais le Code du Travail »

                C’est sûr !
                Essayons maintenant de deviner qui est leur meilleur ami...


                • abelard 27 octobre 2016 14:58

                  Fatras de stupidités habituelles sans doute écrites par un martien....


                  • Auxi 27 octobre 2016 17:15

                    Rien que le titre m’a dissuadé de lire ce torchon. Tiens, dans le même genre, j’en ai une du même tonneau :


                    « Le meilleur ennemi de la sécurité routière, c’est le code de la route. Roulez bourré comme une vache ! »

                    Fais gaffe, Perceval, ça commence à se voir que tu crèves d’envie de rétablir l’esclavage et le patronat de droit divin… Et le droit de cuissage, aussi, tant qu’on y est, ça ne nous fera qu’un seul voyage.

                    • Trelawney 27 octobre 2016 18:36

                      A tout les adeptes de la programmation neurolinguistique, « l’esclavage » n’a de sens que lorsque l’on vous oblige à travaille. En France personne n’est obligé de travailler et c’est même un délit que d’obliger les gens de travailler (délit qui n’est pas dans le code du travail, mais le code civil).

                      Même si c’est votre habitude de répondre par des stupidités, essayez pour le moins d’être original et dans la réalité des faits.

                      Dans les pays du top 10 des pays où les conditions de travail sont les meilleurs pour le salariés (et la France n’en fait pas partie), il n’y a pas de code du travail. Comme c’est étrange


                      • Auxi 27 octobre 2016 19:11

                        @Trelawney
                        En France personne n’est obligé de travailler


                        Oui, c’est vrai, en France, personne n’a de loyer à payer, ni de factures, et dans les magasins, tout est gratuit. En France, tout le monde a reçu l’héritage de papa / maman et un porte-monnaie qui se remplit automatiquement sitôt qu’il est vide, et ça fait qu’en France, personne n’est obligé de travailler. Tous les gens qui s’entassent aux aurores dans les transports en commun le font pour leur plaisir, il n’y sont pas du tout obligés, c’est pour bénéficier de la bonne chaleur humaine du métro bondé ou du bus plein à craquer. D’ailleurs, en France, on voit plein de gens qui s’éclatent en vivant dans la rue et en couchant sur les bouches de métro, parce que c’est super fun, surtout l’hiver, et qu’ils ne sont pas du tout obligés de travailler…

                      • Auxi 27 octobre 2016 19:46

                        @raclure+
                        …Sinon tu aurais dû apprendre boulanger . 


                        J’aurais bien voulu, c’est un beau et noble métier, mais pour mon malheur, je ne suis pas analphabète et je me suis fait choper en train de lire un livre ; du coup, je ne remplissais plus les conditions requises et on m’a recalé. C’est con, hein ?

                      • Trelawney 27 octobre 2016 20:14

                        @Auxi
                        Donc, si je vous suis, en France, un individu n’existe que par son travail et donc si je vous suis toujours, l’importance de ce même individu se détermine par la taille de son porte monnaie qui est le résultat de son travail.

                        Est-ce que vous ne vous êtes pas posé cette question simple et pourtant essentielle : « Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? ». Si vous vous posez cette question, vous vous apercevrez très vite que la réponse n’est pas dans le code du travail. De même que le code du travail n’a aucune solution à vous offrir pour améliorer vos conditions de vie


                      • Auxi 28 octobre 2016 00:01

                        @Trelawney

                        Donc, si je vous suis, en France, un individu n’existe que par son travail

                        Certainement pas ! Vous prétendez que, je vous cite : « personne n’est obligé de travailler ». Ah bon ? Et pour payer le loyer, les factures, bouffer, on est bien obligé de travailler, qu’on le veuille ou non  !!! À moins d’être né avec une cuiller d’argent dans la bouche, vous m’expliquez comment ont fait, sans travailler, pour avoir l’argent indispensable pour payer ?! On braque des banques ? On attaque des petites vieilles ? On se prostitue ? Oui, ON EST BIEN OBLIGÉ DE TRAVAILLER POUR SUBVENIR À SES BESOINS !!! C’est pourtant d’une simplicité enfantine, vous êtes demeuré, ou quoi ? Quel est votre secret pour vivre sous un toit, dormir dans un lit, remplir votre assiette si vous ne travaillez pas ? Vous êtes logé gratuitement ? Vous ne payez pas dans les magasins ? On vous donne de l’argent sans contrepartie, rien que pour vos beaux yeux, sans que vous soyez obligé de travailler ? Vous en avez, de la chance ! Soit vous êtes héritier d’une riche famille, soi vous êtes un heureux gagnant du loto ! Je n’ai jamais dit qu’un individu n’existe que par son travail, j’ai dit qu’un individu a besoin d’argent pour subvenir à ses besoins, même en menant une vie simple et modeste, et que pour obtenir cet argent, il est, contrairement à ce que vous prétendez (« personne n’est obligé de travailler ») bien obligé de travailler !!! Ou alors, expliquez-moi comment vous faites, sans travailler, pour obtenir l’argent indispensable pour subvenir à vos besoins – logement, électricité, chauffage, nourriture, habillement, déplacements… Parce que ce secret là, ça fait quarante ans que je le cherche.

                      • Auxi 28 octobre 2016 00:18

                        @Trelawney
                        De même que le code du travail n’a aucune solution à vous offrir pour améliorer vos conditions de vie


                        Ce n’est pas sa raison d’être ! Sa fonction est de me garantir des droits, et que ces droits soient respectés et matériellement effectifs. Par exemple, qu’on ne puisse pas me virer sans raison réelle ni sérieuse, ou qu’on me verse mon salaire à la fin du mois, c’est tout ! Sinon quoi ? Le patron peut me virer comme ça, parce que tel est son bon plaisir, sans qu’il y ait une raison pour ça ? À la fin du mois, il me verse mon salaire si ça lui chante, sinon, il ne me paye pas ? Le code du travail est la condition impérative pour garantir et améliorer mes conditions de vie : droits respectés, salaire décent, conditions de travail convenables, si ce n’est pas garantir et améliorer mes conditions de vie, qu’est ce que c’est ? Tout comme le code de la route me permet de circuler, s’il est respecté, en sécurité et en toute sérénité : si ce n’est pas une solution pour me garantir de bonnes conditions de vie, qu’est-ce que c’est ?

                      • Auxi 28 octobre 2016 01:01

                        @raclure+

                        au lieu de lire un livre tu aurais appris un bon métier

                        Mais j’ai appris un bon métier : typographe, et ai évolué ensuite pour devenir ortho-typographe.

                        Les cons dans ton genre il y en a des millions . 

                        Tandis que des cons dans ton genre, il y en a fort peu, un tel degré de connerie satisfaite, ça ne court pas les rues ! S’il existait des jeux Olympiques (oui, ça s’écrit comme ça) de la connerie, tes adversaires n’auraient aucune chance.

                      • Trelawney 28 octobre 2016 07:59

                        @Auxi

                        Lorsque j’avais 34 ans j’ai quitté un poste de soudeur chez Alsthom pour créer mon entreprise. A partir du moment où j’étais patron, je me levais à 3H du matin pour finir ma journée de travail vers 21h le soir. A 50 ans j’ai revendu mon entreprise et je vis actuellement (beaucoup mieux) à la campagne avec un salaire divisé par 5. je vends des trucs sur les marchés l’été et je suis consultant pour les chefs d’entreprise où je leur apprend à augmenter le nombre de jour de congés (l’objectif pour ces patrons étant 6 mois de travail et 6 mois de congés).

                        Da part mon expérience je peux vous dire que le travail n’est pas une finalité et qu’il vaut mieux apprendre à se passer des choses que de faire des heures supplémentaires pour l’obtenir.

                        Ce qui m’énerve, c’est qu’avec les progrès technologique, on devrait permettre à la population de ne plus travailler pour vivre. Et ce qui m’énerve encore plus c’est que lorsque je dis cela il y en a pour dire « oui mais vous voulez faire une civilisation de fainéants »

                        Toute la politique actuelle est basée sur une stupidité intellectuelle qui se nomme « la lutte des classes », c’est à dire le clan des riches et le clan des pauvres. Et du syndicat au parti politique tout le monde se fait son beurre sur cette idée en manipulant la population pour qu’elle trouve sa place sans se poser de question.

                        « Travailles bien à l’école sinon tu seras pauvre, enfin surtout moi le professeur »

                        « Travailles dur à l’usine sinon tu seras pauvre, enfin surtout moi le patron »

                        « Travailles et ne comptes pas ton temps sinon tu ne seras pas riche toi le patron, enfin surtout moi le banquier »

                        etc etc etc

                        Pour moi le code du travail ne vaut rien de plus qu’une bible. C’est à dire un tissu de connerie

                        Pour la petite histoire, quand j’avais envi de virer un employer, je le faisais d’un claquement de doigt et sans me soucier du code du travail. Et je n’ai jamais été inquiété par les prudhommes. Si vous pensez que le code du travail peut vous être utile, c’est que vous êtes manipulable


                      • foufouille foufouille 28 octobre 2016 10:58

                        @rocla+
                        ayant droit du RSI existe aussi.
                        peu de cotisants mais bonne retraite payé par les salariés.


                      • foufouille foufouille 27 octobre 2016 20:15

                        titre débile ou au énième degré.


                        • epicure 28 octobre 2016 03:53

                          Et le patron de droit divin c’est l’ami du travailleur c’est ça ?

                          Tiens je te propose un voyage au pays de tes rêves, là où tu ne sera pas brimé par le code du travail en tant que travailleur : dans une usine au début du 19ème siècle comme ouvrier.


                          • Trelawney 28 octobre 2016 08:02

                            @epicure
                            dans une usine au début du 19ème siècle comme ouvrier.

                            Retourner dans une usine du 19ème siècle : le fantasme de tout communiste qui se respecte smiley


                          • foufouille foufouille 28 octobre 2016 10:56

                            @Trelawney
                            surtout le fantasme libéral.


                          • Trelawney 28 octobre 2016 10:59

                            @foufouille
                            le fantasme du libéral est d’être dans l’entreprise du 22ème siècle. Chacun ses valeurs


                          • epicure 30 octobre 2016 03:50

                            @Trelawney

                            le fantasme de tout capitaliste qui se respecte, c’est de croire que les communistes rêvent du cauchemars éveillé qu’ils ont offert aux ouvriers du 19ème siècle.

                            Encore un qui n’a strictement rien compris.
                            Le comunisme est né pour sortir les ouvriers des conditions de travail du 19ème siècle.

                            Par contre puisque les libéraux sont pour la dérèglementation, cette situation devrait leur convenir, c’est votre modèle idéal.
                            Mais autant assumer totalement cette idéalité, en se mettant du côté de ceux qui sont les premiers bénéficiaires des effets de cette dérèglementation totale, les ouvriers...


                          • ENZOLIGARK 28 octobre 2016 08:31

                            Le rebond du trading DOPE les profits des banques [ latribune . fr ... du 27/10/16 ] ... . ... AFF ИСС ...


                            • Dzan 28 octobre 2016 11:21

                              Justice

                              Travail dissimulé, sanctions pécuniaires, abus de biens sociaux : la chef d’entreprise creusoise se permettait tout

                              • Salvatorio Salvatorio 28 octobre 2016 20:58

                                On exhibe toujours ce code et bien évidemment c’est la faute aux salariés et à leurs syndicats s’il a atteint cette épaisseur, que l’on montre comme le premier obstacle à la création d’emplois.
                                Mais on se garde bien de préciser que dans ce code du travail, il n’y a que le 10% qui est le « Code du Travail », tout le reste ne sont que des paragraphes qui ont été rajoutés au fil des décennies à la demande pratiquement exclusive du patronat qui n’a jamais digéré son existence et qui n’a eu de cesse que de neutraliser les 10% originaux.
                                Résultat le matraquage médiatique et patronal est si efficace que les salariés sont prêts à accepter la disparition de ce dernier rempart qui leur donnait quelques protections de base.

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