Le mythe de l’éducation positive 1/4
Pourquoi l'éducation positive nous prépare-t-elle une société de chaos ?
Le mythe est un récit fabuleux qui met parfois en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, ou des fantasmes collectifs.
Concernant l'éducation positive, je considère en effet qu'il s'agit d'un fantasme collectif qui n'est donc pas en connexion avec la réalité. Nous aimerions en effet qu'il soit possible que l'éducation se passe d'une autorité jugée néfaste aujourd'hui. Nous fantasmons un monde idéal qui relaierait au placard une psychanalyse rétrograde qui affirmait qu'il était nécessaire que l'enfant soit castré pour bien grandir. Il s'agit à mon sens bien d'un mythe et je vais vous dire pourquoi.
J'estime en effet que l'éducation positive est dangereuse lorsqu'elle veut supprimer l'autorité qui permet un ordre et un fonctionnement sain dans notre société.
Pour quelle raison, un maître, un entraîneur, un patron, qui n'a pas l'autorité avec lui, est-il en difficulté selon vous ?
Supposons que vous soyez un coach sportif : Allez-vous devoir entendre le souhait de chaque joueur et les positionner sur le terrain comme eux le souhaitent ? Et si vous arriviez à satisfaire tous les joueurs titulaires, que ferez-vous des réclamations des remplaçants qui voudront aussi un temps de jeu ?
NON, le leader doit trancher, désigner les titulaires et les remplaçants. Il ne peut pas se perdre dans des négociations et faire plaisir à tout le monde. Et la coéhsion d'équipe existe bien parce que chacun accepte son sort, se soumettant à une autorité. Vous entendez, la cohésion ! Autrement, l'équipe ne peut pas fonctionner.
Sans soumission à une autorité, il n'y a pas de direction, il n'y a pas d'équipe qui fonctionne. Si vous saisissez mon analogie vous remplacez l'équipe sportive par l'entreprise, le foyer, l'école, comme vous voulez... rien ne peut se faire et fonctionner correctement sans autorité.
La cohésion découle naturellement de cette autorité que l'on souhaite naïvement supprimer.
24 réactions à cet article
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Lire l’article sur le savant arrogant ou je réponds au sujet. Je compare Palmade à Phaeton. Fils d’Hélios et de Clymène. Phaeton croyait avoir la maîtrise du Char solaire comme son père Hélios. Mais n’ayant pas la maturité pour le conduire, n’étant pas sorti des jupes de sa mère et encore dans la fusion élationnelle de toute puissance de la coke (ou lait de coco maternel). Ne s’étant pas confronté aux aspérités inévitables de la vie (Palmade était fragile et détestait les difficultés de la vie). Son arrogance le mena à sa perte. Entraînant hélaaas le monde dans l’embrasement (ou son contraire : en Belgique on prévoit 6 semaines de froid glacial). La peau ne distingue pas le froid glacial de la brûlure). Lire Janine Chasseguet Smirgel. Le corps comme miroir du monde...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Merci pour votre remarque mais je pense que vous vous êtes trompée d’article. Cet article parle des dangers de l’éducation positive et non de Palmade. Merci. -
@Jean-Luc ROBERT Et pourtant en y réfléchissant, le lien est évident. Si Phaeton chute, c’est parce qu’il a refusé les règle de l’apprentissage. Il a voulu être trop rapide, sans prendre en compte les obstacles et les diffficultés. C’est toujours ainsi avec les enfants. Ils voudraient être grands tout de suite. Epouser maman ou papa sans avoir à grandir et faire des efforts.
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Sans soumission à une autorité, il n’y a pas de direction, il n’y a pas d’équipe qui fonctionne.
macron aimerait que nous soyons soumis !
même les chiens soumis se révoltent et quand cela arrive ils attaquent leur maitre à la gorge.
l’education par la soumission est digne du temps des esclaves
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@chapoutier Autorité ne signifie pas uniquement heureusement dressage. MAis auteur. Le sachant, celui qui détient réellement le savoir. La différence est subtile... Devant le véritable savoir il faut avoir l’humilité de se soumettre.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
l’humilité de se soumettre n’a rien avoir avec la reconnaissance d’une autorité morale.
seuls les chiens et les esclaves se soumettentje crois que vous confondez autorité ( parentale par exemple ) et le fait d’imposer sa loi, l’obeissance, ça c’etait des seclaves ou des serfs.
- 1.Fait de se soumettre, d’être soumis (à une autorité, une loi) ; attitude d’une personne soumise.Une soumission aveugle.
- 2.Action de se soumettre, d’accepter une autorité contre laquelle on a lutté.Faire acte de soumission.
Manifester une disposition à obéir, de la docilité, un esprit de soumissionle parfait petit chien-chien -
@chapoutier pas d’accord : se soumettre à une loi juste n’est pas un acte de docilité, mais d’apprentissage. L’enfant aura toujours le sentiment que les règles imposées sont injustes. Surtout s’il ne les comprends pas. Mais dans le feu de l’action, il faut parfois prendre des décisions rapides. Ne pas confondre totalitarisme et autorité. Le totalitarisme impose l’égalité pour tous, niant les différences. L’autorité est plus nuancée et soutient l’excellence et la verticalité en toutes choses. Le totalitarisme, c’est l’horizontalité pour tous... l’anarchie pour l’anarchie, c’est le rien... et ne conduit nulle part.
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
bon nous sommes d’accord que nous ne sommes pas d’accord sur la définition de la soumission. -
@chapoutier
Difficile d’éviter l’autorité quand on est 8 milliards d’êtres humains sur terre et que l’excès de liberté des uns ne peut qu’empiéter sur celle des autres.
Dans un monde peuplé, interdépendant et dépendant, laisser faire chacun ce que bon lui semble du jour au lendemain et tout le monde crèvera au bout de 2 semaines.
On n’est plus des chasseurs cueilleurs vivant sur de vastes étendues depuis déjà un bon moment.
L’idéal serait de tout le monde crève sauf nous que nous poussions péter à volonté sans être déranger, on peut toujours rêver...
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@Florian LeBaroudeur
c’est un problème sémantique
la véritable autorité n’a pas besoin de soumission, c’est même le contraire.
un individu soumis est ce qui peut arriver de pire dans la chaîne hiérarchique.
c’est pour cela qu’il y a confusion entre la notion d’obéissance et la soumission.
un homme soumis est une merde sans caractère.
vous croyez qu’un chef de guerre s’entoure de subordonnés soumis ?
non, il a besoin de guerriers combatifs et sûrs d’eux mais SACHANT OBEIR AUX ORDRES ce qui est tout à fait différent de la soumission. -
@Florian
On n’est plus des chasseurs cueilleurs vivantc’est sûr que la soumissions ne devait ne devait pas etre leur tasse de thé.
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@chapoutier on joue sur les mots. Mettons-nous d’accord et parlons d’obéissance... Obéir, c’est alors se comporter en toute intelligence tout en conservant une certaine liberté car l’acte d’obéissance est volontaire contrairement à l’acte soumis qui s’effectue par obligation. Mais les enfants en réalité sont rarement capables de libre arbitre. Et alors souvent lès règles s’imposent. Coupons la poire en deux...
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
là je vous rejoins partiellement
c’est déjà ça ! -
@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Je suis tout à fait d’accord avec ce que vous dites le totalitarisme et l’autorité sont deux concepts différents. -
@Florian LeBaroudeur
C’est sûr, l’éducation positive par l’absence d’autorité qu’elle prône nous prépare un monde chaotique. -
@chapoutier
Effectivement il est important de ne pas mélanger la soumission avec l’obéissance ou l’autorité. -
@Jean-Luc ROBERT
Venant de vous et dans ce contexte le mot « soumission »" m’étonnait .
le mot soumission n’est pas anodin, et cela ne collait pas avec vos propos habituels. -
Palmade ou Phaeton.
Dans la mythologie grecque, Phaéthon (en grec ancien Φαέθων / Phaéthōn, « le Brillant »), ou Phaéton, est considéré par la majorité des sources antiques comme le fils du dieu Soleil (Hélios, Sol, Phœbus) et de l’Océanide Clymène.
Il n’est le sujet que d’une seule légende, celle de sa chute : ayant emprunté le char solaire de son père, il en perdit le contrôle et embrasa le ciel et la terre. Zeus le foudroya.
La version la plus élaborée en est celle de l’auteur latin Ovide dans ses Métamorphoses.
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Le jeu de la vie, c’est de vivre des épreuves dont on n’a pas décidé
Certes j’en conviens, on n’est pas égaux devant la loterie de l’existence qui fait que des personnes se retrouvent face à plus d’embuches que d’autres ou que certaines personnes ont plus de difficultés face aux contraintes.
De toute façon on pourra toujours promouvoir l’égalité, le meilleur aura toujours plus de chance que le pire qui partent sur la même ligne.
Promouvoir l’équité alors ? c’est favoriser le pire au détriment du meilleur
On voit que quoi qu’on fasse, il y aura toujours des inconvénients avec les avantages, c’est le monde bipolaire (Yin/Yang) dans laquelle nous vivons et nous n’avons pas d’autres choix que d’en accepter les règles du jeu.
Le but des épreuves, aussi pénibles soient-elles, c’est de nous faire grandir si l’individu veut bien prendre la peine de la surmonter avec humilité et persévérance.
Certes j’en conviens, c’est difficile quand on est enfant et qu’on manque d’expérience, mais c’est pour mieux accompagner une fois adulte l’enfant que l’on était.
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@Florian LeBaroudeur
Le principe de l’égalité dans la devise française, c’est l’égalité des droits. De rien d’autre. -
Justement, une enseignante vient d’être mortellement poignardée à Saint-Jean de Luz par un psychotique qui avait entendu des voix selon lesquelles, il devait poignarder son prof d’espagnol..
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@Mélusine ou la Robe de Saphir.
Voyons Mélusine, quel rapport avec la soumission ?
Vous pensez qu’un individu soumis est un gosse sage ? -
Avec la république, on est passé d’une « éducation libérale », capable de former des individus faisant progresser les connaissances, à une école émancipatrice qui, selon Condorcet, devait fournir les citoyens éclairés. Ensuite, on a attribué à l’institution le soin de préparer les jeunes à la vie active. Ces trois orientations coexistent, en fait, à chaque période historique, chacune d’entre elles prenant, alternativement, l’avantage. Mais toutes se sont développées sur le mythe de « l’égalité des chances ». En d’autres termes, le caractère « démocratique » d’une institution scolaire résiderait dans ses conditions d’accès et de fonctionnement, égales pour tous.
Le problème est beaucoup plus complexe, et c’est au coeur de la pédagogie elle-même que se situe l’utopie.
Le premier rôle de l’école est de procurer à un maximum d’enfants d’une génération les instruments culturels permettant une insertion réussie dans la société, ce qu’on appelait autrefois le bagage de « l’honnête homme ». C’est l’objet de la scolarité obligatoire , et l’institution est tenue à une obligation de résultat.
Le second rôle de l’école est de transmettre des connaissances spécifiques, qu’il s’agisse de formations professionnelles ou plus théoriques. En l’espèce, la formation résulte d’abord de l’effort de l’étudiant et de sa détermination à apprendre, et les errements de l’apprentissages sans efforts sont responsables d’échecs qui ne seront pas que scolaires dans la vie de l’intéressé.
Dans cette fonction, l’école est « a-démocratique ». Tocqueville disait déjà, « en n’accordant à personne de privilège, en donnant à tous d’égales lumières et une égale indépendance, l’inégalité naturelle se fera bientôt jour et la richesse passera d’elle-même du côté des plus habiles ».
Le succès scolaire, s’il nécessite, sans doute, des moyens institutionnels, est surtout le fruit du milieu familial et du travail de chacun. Tout le reste n’est qu’illusion pédagogique.
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Résumé de l’article : « vive le fascisme ! »
Mouton, vous avez peur de la liberté.
Ni dieu, ni maître !
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