Le Parti unique des nouveaux Maîtres du Haut Château et du Jacobin Biden, fossoyeurs Démocrates du « Rêve Américain »
Nite Owl II : We were supposed to make the world a better place ! What the hell happened to us ? What happened to the American dream ?
The Comedian : "What happened to the American Dream" ? It came true ! You're looking at it !
Watchmen, Les Gardiens, Z. Snyder, 2009[i]

Mis à jour dans l'attente de sa publication problématique, le présent article semble être amplement confirmé par une actualité riche en enseignements majeurs.
Le nouveau mouvement initié par l'arrivée de Joe Biden à la maison Blanche signifie très clairement la volonté de faire table rase du passé et plus particulièrement de cette "anomalie" qu'aura constitué aux yeux de ses détracteurs le mandat de D. Trump.
Tout est désormais mis en oeuvre, non seulement pour empêcher le retour éventuel et craint de D. Trump au pouvoir (avec l'artificieuse procédure d'empeachment à la fois rétroactive et futuriste), mais encore pour écarter et chasser définitivement le GOP Républicain du paysage politique américain.
Le mouvement s'articule en quatre phases et repose sur la montée en puissance d'un changement constitutionnel radical vers le Parti unique (I), aussi surprenante que cette affirmation puisse paraître, la rupture consommée de l'équilibre bi-partisan (II), la perte de signification et de sens des mots (III), le tout conforté par la montée en puissance de la garde prétorienne du président hologramme (IV).
I- HR1 ou l'instrument constitutionnel vers un Parti unique
Cette affirmation, car c'en est une, trouve sa source dans un constat général concrétisé et amplifié par l'analyse qu'en donne Phil Kline, ancien Attorney General du Kansas, dans un article publié par la revue Real Clear Politics,
"Les démocrates, écrit-il, semblent déterminés à instaurer un régime à parti unique aux États-Unis. Ils essaient d'utiliser les émeutes du Capitole américain comme excuse pour criminaliser la dissidence et bannir les voix conservatrices de la sphère publique, et en même temps, ils espèrent utiliser leur majorité temporaire et minuscule au Congrès pour réécrire les règles régissant nos élections d'une manière conçue pour maintenir le Parti démocrate au pouvoir pour les décennies à venir. À la Chambre, les démocrates ont relancé une législation de réforme électorale radicale qui est morte au Sénat au cours de la session précédente, espérant peut-être qu'ils pourront inciter suffisamment de républicains à les suivre. Si cela se produit, le « Grand Old Party » d'Abraham Lincoln pourrait tout aussi bien se dissoudre, car les républicains n'auraient jamais aucun espoir de regagner une majorité au Congrès ou de contrôler la Maison-Blanche selon les règles que HR 1 mettrait en place."
HR 1 (acronyme de Chambre des Représentants, 1ère Section) est un instrument législatif et constitutionnel complexe en date du 4 janvier 2021, destiné à devenir l'arme ultime du Congrès pour empêcher toute remise en cause de l'unicité du pouvoir Démocrate. (Malgré sa densité apparente, le texte mérite une lecture attentive tant il traduit la pensée de ses auteurs et inspirateurs, Sarbannes, Pelosi et Lofgren).
https://www.congress.gov/bill/117th-congress/house-bill/1/text?format=xml
HR 1, comme l'explique l'Attorney General Kline, déclare que le Congrès possède « le pouvoir de contrôle ultime sur les élections fédérales » - une usurpation extraordinaire de l'autorité gouvernementale que les fondateurs ont spécifiquement assignée aux États. Les élections de 2020 ont (en effet) vu des intérêts privés dicter la manière dont les élections se sont déroulées dans les noyaux urbains du pays. Mark Zuckerberg a à lui seul versé 419 millions de dollars dans ce stratagème. (cf. ci-après : scheme.)
L'objectif de centralisation du pouvoir entre les mains du gouvernement fédéral est depuis longtemps au cœur de la politique libérale, et ce projet de loi démontre pourquoi. HR 1 codifierait les pratiques mêmes - dont beaucoup sont actuellement illégales dans la plupart des États - qui ont créé des irrégularités généralisées lors des élections de 2020 et ont grandement contribué à la méfiance du public à l'égard du processus électoral. En 2020, les autorités nationales et locales ont utilisé la pandémie de COVID-19 comme justification pour ignorer ou violer délibérément les lois électorales des États. Si HR 1 est promulguée, ils n'auront pas besoin d'une telle excuse en 2022 car les États n'auront d'autre choix que de mettre en œuvre des politiques telles que la collecte des bulletins de vote légalisée, le vote anticipé et le vote par correspondance universel, ainsi que l'abrogation de l'identification des électeurs, lois sur l'appariement des signatures et autres mesures de sécurité des bulletins de vote. Par exemple, HR 1 permettrait la récolte de bulletins de vote . Les électeurs auraient - pour la première fois - la possibilité d'imprimer leurs bulletins de vote chez eux, créant une faille de sécurité béante qui pourrait facilement être exploitée par des intérêts nationaux ou étrangers. La législation permet également à des tiers de collecter les bulletins de vote d'un nombre illimité d'électeurs absents et de les soumettre par le biais des urnes, augmentant considérablement le risque que des Américains vulnérables soient victimes d'intimidation, de pots-de-vin ou de chantage pour leurs votes sans la protection des examinateurs-observateurs électoraux. En vertu des règles énoncées dans HR 1, les observateurs électoraux ne seraient même pas en mesure de contester la légitimité des bulletins de vote sans documentation écrite, ce qui rend pratiquement impossible de documenter ou de détecter les irrégularités électorales. Rien dans ce projet de loi ne peut être interprété de manière plausible comme un moyen de restaurer la confiance du public dans nos élections - mais les réformes établissent une feuille de route claire vers un régime de parti unique. Cela est particulièrement vrai lorsque l'on considère les nouvelles propositions de guerre contre le « terrorisme intérieur » visant directement la libre expression des citoyens américains.
"Les démocrates semblent déterminés à instaurer un régime à parti unique aux États-Unis. Ils essaient d'utiliser les émeutes du Capitole américain comme excuse pour criminaliser la dissidence et bannir les voix conservatrices de la sphère publique, et en même temps, ils espèrent utiliser leur majorité temporaire et minuscule au Congrès pour réécrire les règles régissant nos élections d'une manière conçue pour maintenir le Parti démocrate au pouvoir pour les décennies à venir. À la Chambre, les démocrates ont relancé une législation de réforme électorale radicale qui est morte au Sénat au cours de la session précédente, espérant peut-être qu'ils pourront inciter suffisamment de républicains à les suivre. Si cela se produit, le « Grand Old Party » d'Abraham Lincoln pourrait tout aussi bien se dissoudre, car les républicains n'auraient jamais aucun espoir de regagner une majorité au Congrès ou de contrôler la Maison-Blanche selon les règles que HR 1 mettrait en place.
Nous ne pouvons qu'espérer, déclare Phil Kline en conclusion de son propos, que les républicains et démocrates de principe rejetteront cette attaque directe contre la démocratie américaine et la liberté individuelle et résisteront aux institutionnalistes des deux partis qui croient que le peuple américain a besoin d'eux pour nous protéger de nous-mêmes. La manière de créer un régime à parti unique est de contrôler les informations et de contrôler la façon dont une nation sélectionne ses dirigeants. La gauche politique s'est jointe à la Big Tech et aux carriéristes du gouvernement pour essayer de faire les deux de manière agressive."
Tout ceci explique pourquoi dans les faits Joe Biden n’existe pas et n’existera pas, quand bien même la gauche américaine exulterait au point que la revue Jacobin (au demeurant excellente)- "Biden Our Time"-, lui réserve une couverture hagiographique non dépourvue de drôlerie qui confine à la déification ainsi qu'on peut le voir dans le dessin ci-annexé réalisé par Masha Krasnova-Shabaeva.https://www.jacobinmag.com/issue/biden-our-time
Le mandat de Joe Biden s’achèvera avant que d’avoir commencé, construit qu’il est sur une tare fondamentale, un vice de fabrication irréparable : l’imposture d’une élection frauduleuse obtenue à l’issue d’un processus électoral nul et non avenu auquel font écho les dirigeants du monde entier, trop heureux pour certains, rivalisant en manifestations d'amitié et de courtisanerie, de saluer leur nouveau suzerain sans être pour autant troublés par ses turpitudes passées et les manoeuvres malhonnêtes de ses complices et commanditaires.
Construite sur un système qui est à l’opposé d’un véritable engagement populaire - le suffrage universel direct -, la démocratie de la république américaine révèle désormais la tare fondamentale qui parachève sa ruine et n’est rien d’autre que la double manifestation d’un suffrage censitaire vicié par la représentation indirecte et confiscatoire du système des grands électeurs, lequel privilégie le tandem démocrates-républicains.
Joe Biden, en revanche, sera très probablement le détonateur susceptible de causer et amplifier de très sérieux troubles à l'intérieur des Etats-Unis. Que l'on se rassure : on ne trouvera pas ici d'annonces fracassantes sur fond de Cassandre mais beaucoup plus les prémonitions à venir d'une Boîte (plutôt une jarre) de Pandore dans un pays aux structures politiques vidées de l'idée même des idéaux qui ont présidé à leur naissance et désormais entré dans une saison cyclonique.On ne manquera donc pas de lire cette excellente analyse prospective qui annonçait ce qui allait se produire et se produira avant comme après l'élection de J. Biden, sous la plume de Brandon Smith, intitulé La présidence de Biden sera un catalyseur de la sécession - et peut-être de la guerre civile.https://alt-market.us/bidens-presidency-will-be-a-catalyst-for-secession-and-perhaps-civil-war/
II- La rupture irrémédiable de l’équilibre bi-partisan
Il se trouve en effet que les deux « antiquated parties » qu’évoque le grand historien américain Howard Zinn en conclusion de son ouvrage phare consacré à l’histoire populaire des Etats-Unis[ii] sont désormais plus que frappés d’obsolescence au regard d’une histoire politique, économique et sociale qui en a révélé les failles comme les dérives et les excès :
-Le parti républicain qui n’a eu de cesse en effet d’essayer d’expulser la représentation républicaine de D. Trump est aujourd’hui à terre. Nulle tête de file pour succéder à celui qu’il aura combattu durant quatre ans sans voir monter la menace d’un parti démocrate animé par la seule volonté de régner seul en s’appropriant la loi et l’ordre qu’il n’aura là encore eu de cesse de contester en alimentant le feu d’une gauche libertarienne dont il ne pourra se débarrasser que de manière violente.
-Le parti démocrate, parti d’un président ontologiquement tricheur, qui ne saurait valablement imposer sa « victoire » à un électorat floué en prétextant au lendemain de sa « prestation de serment » d’une réconciliation au nom des intérêts supérieurs d’une Constitution désormais en lambeaux pour ne pas avoir été respectée et défendue par les institutions qui en avaient pourtant la garde.
« We The People[iii] », - « Nous, le Peuple » -, n’est plus désormais qu’un document d’ordre paléographique destiné à rejoindre les réserves et archives du Capitole dans l’attente d’être exhumé et ressuscité par celui ou celle qui saura redonner aux Etats-Unis d’Amérique le souffle vital qui les animait.
Transgenres, gays, minorités gauchisantes, antifas, BLM, cancel culture, haine du « suprémacisme blanc », immigrationnisme, tout ce que ce pays aura secrété de déviances et de destructions de ses fondamentaux en laissant libre cours à l’irruption du « cirque disjoncté de la globalisation » comme l’écrit Kenneth White[iv], s’inscrit désormais dans cette image qui fait la couverture complaisante du quotidien Libération montrant le nouveau 46è président des Etats-Unis retroussant sa manche avec un bandeau « Let’s Joe ! ».
III- Quand les mots ne veulent plus rien dire
“En cet instant, mes amis, la démocratie l’a emporté !”, a clamé en début de discours celui qui est désormais le 46è président des États-Unis. “L’Amérique a été une nouvelle fois mise au défi et elle a encore répondu présente (...) La démocratie et l’espoir, la justice et la vérité ne se sont pas éteintes devant nos yeux, nous leur avons permis de résister.”
Résister ? mais contre qui, sinon en laissant libre cours à l’irruption de toute une Amérique qui n’a pas compris que le marécage allait se remplir de nouvelles créatures que nous verrons très vite à l’œuvre.
Il est devenu évident, pour citer encore K. White, que pour qui prend le temps de jeter un coup d’œil lucide et contemplatif sur le contexte du retournement général auquel nous assistons, au-delà du catastrophisme ambiant et pourtant réel, « ce qui se profile à l’horizon est en effet une dégradation progressive sur tous les plans, une standardisation massive, un totalitarisme de la nullité, une désubstantialisation de la vie alliée à une twitterisation des esprits[v] ».
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce ne sont ni Barack Obama et encore moins Joe Biden qui auront révélé aux « oubliés de l’histoire des Etats-Unis »[vi] la réalité comme l’importance de leur pouvoir, mais bien D. Trump, lequel aura su cristalliser et réunir autour de sa personne tout cet électorat qui s’est reconnu en lui et qui, d’une façon certaine, aura été trahi par la collusion entre démocrates, républicains et institutions volontairement défaillantes.
On regardera avec intérêt l’excellent documentaire de Claude Drexel intitulé « America » qui, quatre ans après, laisse une curieuse impression et abandonne à un avenir incertain les héritiers sérieusement cabossés du « Rêve Américain ». https://youtu.be/7k4jXNjqFtY?t=3
IV - La montée en puissance de la garde prétorienne du président hologramme
Jo Biden n’existera pas, répétons-le, pas plus que n’existeront la vice-présidente Kamala Harris ou les membres d’une équipe gouvernementale composée de marionnettes de circonstance, ces « gouvernants de rencontre » comme en produisent les félons et traîtres à leur pays comme à leurs concitoyens ou compatriotes.
25000 hommes armés pour une cérémonie d’investiture virtuelle. Pas de réédition des « incidents » du capitole le 6 janvier dernier. Quelle est donc la justification de ce déploiement militaire sinon la prise du pouvoir par l’armée, la garde nationale, et surtout au bénéfice de qui, exactement ?
Il est possible que l’armée soit intervenue de manière voyante pour garantir l'illégalité par trop discutable du nouvel impétrant. On aura attendu la fin du mandat de Trump - légaliste jusqu'au bout - (que n'aurait-on dit s'il s'était "servi" des forces armées pour se maintenir au pouvoir !) pour que celui-ci ne soit pas lui-même tenté par un coup d’Etat en une "manoeuvre désespérée", ce qui aurait prouvé une maladresse certaine de la part de l'intéressé. Pour la suite, avec un organe neutre pour lutter contre la collusion, l’ingérence étrangère, la fraude, la corruption, la trahison, il sera désormais difficile de contester un coup d’état militaire en l’imputant au 45è président désormais en retrait ; mais quid du 46è, désormais protégé par une étrange garde prétorienne qui est pourtant bien présente ?
Ce coup a donc eu lieu, dirigé par une nouvelle équipe désireuse de passer par pertes et profits 74,2 millions de compatriotes. Il souffre pourtant d'une certaine incomplétude.
On lira ainsi avec intérêt cette contribution que nous citons publiée dans le quotidien Le Figaro[vii] par l’avocat et essayiste Renaud Beauchard, professeur associé à l’American University Washington College of Law à Washington DC.
« Aujourd’hui comme hier, explique-t-il, une pression s’exerce sur les Américains afin de les faire adhérer à une orthodoxie idéologique édictée par les militants de la gauche « woke ». Les interprétations des événements du 6 janvier 2021 sont à l’image des divisions l’Amérique. Pour les uns, comme Arnold Schwarzenegger, ils seraient une « nuit de cristal » américaine, (comme quoi stéroïdes, imbécillité et connaissance des faits historiques sont incompatibles) une tentative de coup d’État par un président déchu, voire un nouveau Pearl Harbor ou 11-Septembre. Pour les autres, il s’agit d’une affaire à la fois lamentable, tragi-comique et d’une bêtise confondante, tant elle jette une suspicion permanente sur les 74,2 millions d’Américains qui ont voté pour Trump. Nous avons déjà une idée très précise de ce qu’implique l’appel à l’unité lancé par Joseph Biden depuis son élection. Comment peut-on en effet parler d’unité dans un contexte caractérisé par une vague de censure sans précédent orchestrée par la Silicon Valley qui sévit depuis les événements du Capitole ? »
Est-il bien sérieux effectivement d’appeler à la réconciliation nationale tout en annonçant que la priorité de l’Administration Biden ira aux entreprises qui ne sont pas liées au monde ancien de Trump ?
Parlant de l’élection de D. Trump, l’ancien ambassadeur G. Araud déclarait : « l’élection de Trump n’était pas un accident, mais une vague, une crise profonde de la société occidentale que nul n’avait voulu voir. » Celle de Joe Biden est réellement un accident, volontaire, aux conséquences déjà palpables puisqu’il n’est que le sous-produit d’un mélange détonnant de racialisme et de racisme mâtiné de maccarthysme de gauche, de progressisme et de violence construit sur la haine de celui qui ne pense pas comme il faut, le privilège à- rebours d'une nouvelle norme culturelle avec Amanda Gorman "The-Hill-We-Climb" ("plus jeune poétesse jamais invitée à une investiture dans l'histoire des Etats-Unis", "à la diction évidemment surprenante" et qui, comme il se doit, n'aura pas omis de préciser qu'elle était "descendante d'esclaves"), le rejet d’un monde et d’une histoire vécus comme une tunique de Nessus par toute une population d’ignares, d'indignations hypocrites à géométrie variable, de dépenses publiques clientélistes destinées à récompenser ses électeurs, tous ingrédients qui sont probablement destinés à nourrir la réalité politique, économique et sociale d’un pays dont les véritables dirigeants poursuivent d’autres objectifs.
Le fait est que la mondialisation contre laquelle D. Trump se sera battu durant quatre ans a finalement jeté le masque en faisant taire avant la fin de son mandat celui qui incarnait un ennemi honni.
Les nouveaux Maïtres du Haut Château[viii] sont désormais satisfaits. Ils pourront fredonner à l'envi la chanson Edelweiss https://www.youtube.com/watch?v=BCzvR-9QJNg et choisir, au gré des circonstances et de leurs intérêts, qui aura désormais la permission officielle de gazouiller ou d’échanger des protocoles de messagerie tandis que s’épanouiront la « cancel culture », les minorités opprimées, le socialisme alter-mondialiste LGBT, la création d’un "Conseil de politiques du genre[ix] ", la levée du "Muslim ban" et l’accueil de toute une immigration, celle des caravanes de réprouvés venus de Méso-Amérique, nouveaux « dreamers » d’un « rêve américain »[x] décidément bien esquinté sur fond de pandémie dramatique...
…en attendant la naissance du « Patriot Party » et les « Midterms » de 2023. Car ne l'oublions pas, l’Histoire, qui est bonne fille, ne se lassera pas en effet de nourrir les événements qui la construisent sous les yeux de 74,2 millions d’électeurs qui ont compris que quelque chose avait changé, que la fracture était réelle, tandis que dans le monde entier chacun se presse désormais pour faire allégeance au nouveau Maître[xi] qui va transformer America First en un "shithole country".
Et en guise de conclusion temporaire contentons-nous pour l'heure de dire "Good Night and Good Luck[xii] !" pour citer ici une réplique célèbre d'un excellent film à voir ou revoir.
Notes et sources :
[i] https://www.youtube.com/watch?v=9fRCwWqasrU
[ii] Howard Zinn, A People's History of the United States, Harper & Row, Harper Collins, 1980 et 2015 pour la citation p.688, § 1 : « Yes, we have in this country, dominated by corporate wealth and military power and two antiquated political parties, what a fearful conservative characterized « a permanent adversarial culture » challenging the present, demanding a new future ».
Howard Zinn. Historien (1922-2010). Professeur émérite à l’université de Boston (Etats-Unis). Auteur, entre autres, d’Une histoire populaire des Etats-Unis de 1492 à nos jours, et de Nous, le peuple des Etats-Unis..., trad. Agone, Marseille, respectivement 2003 et 2004, et d’une vingtaine d’ouvrages consacrés à l’incidence des mouvements populaires sur la société américaine, Howard Zinn a été tour à tour docker, bombardier, cantonnier et manutentionnaire avant d’enseigner à la Boston University. Militant de la première heure pour les droits civiques et contre la guerre du Vietnam, il a conçu son métier d’historien comme indissociable d’un engagement dans les luttes sociales. In https://journals.openedition.org/lectures/44312
[iii] Cf. à ce propos Howard Zinn, « Un pouvoir que nul ne peut réprimer », discours prononcé lors de la remise du Prix des amis du « Monde diplomatique » pour son ouvrage « Une histoire populaire des Etats-Unis », Le Monde Diplomatique, janvier 2004, p.27, https://www.monde-diplomatique.fr/2004/01/ZINN/10939
[iv] Kenneth White, Au Large de l’Histoire, Eléments d’un espace-temps à venir, éd. Le Mot & Le Reste, 2015
[v] Kenneth White, op. cit., p.9
[vi] Voir encore Claude Grimal, Les combats d’Howard Zinn, à propos de Howard Zinn, Le pouvoir des oubliés de l'histoire. Conversation sur l'histoire populaire des États-Unis, Marseille, Agone, coll. « Mémoires sociales », 2020, 192 p., trad. Laure Mistral, entretien avec Ray Suarez, ISBN : 978-2-7489-0448-2., https://www.en-attendant-nadeau.fr/2020/10/19/combats-zinn/
[vii] Renaud Beauchard, Le Figaro, 19 janvier 2021, https://www.lefigaro.fr/vox/monde/ces-democrates-surs-d-incarner-la-vertu-qui-ne-cherchent-pas-a-reconcilier-les-americains-20210119
[viii] https://www.youtube.com/watch?v=BCzvR-9QJNg  ; et http://lpbdm.fr/the-man-in-the-high-castle-2015/
[ix] Jenny Singer, The Biden-Harris White House Plans to “Restore America as a Champion for Women and Girls”, Glamour, January 19, 2021, https://www.glamour.com/story/the-biden-harris-white-house-plans-to-restore-america-as-a-champion-for-women-and-girl
[x] What Happened to the American Dream ? It came true ! https://youtu.be/ShTVpGuzk1M?t=154
Nite Owl II:How long can we keep this up ?The Comedian:Congress is pushing through some new bill that's gonna outlaw masks. Our days are numbered. Till then, it's like you always say : we're society's only protection.Nite Owl II:From what ?The Comedian:You kidding me ? From themselves.Nite Owl II:We were supposed to make the world a better place ! What the hell happened to us ? What happened to the American dream ?The Comedian :"What happened to the American Dream" ? It came true ! You're looking at it !
[xi]https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/les-capitales-mondiales-se-pressent-pour-saluer-la-victoire-de-joe-biden-1262987
[xii] Good Night, And Good Luck (2005) Official Trailer - George Clooney, https://youtu.be/Pv4s0wdDOK0?t=31 et https://explicationdefilm.com/2019/07/08/good-night-and-good-luck/
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