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Accueil du site > Tribune Libre > Le Potemkine : les prémices de la révolution bolchévique

Le Potemkine : les prémices de la révolution bolchévique

En Russie, la transition entre le XIX° et le XX° siècles est marquée par une série d’événements dramatiques. Le 18 mai 1896 le couronnement du Tsar Nicolas II à Moscou se termine par la catastrophe de Khodynka qui fait 1400 morts et autant de blessés. Les mis en cause, des proches du tsar sont exonérés de toute responsabilité ce qui va déclencher grèves et révoltes. L'année 1898 marque la fondation du Parti ouvrier social-démocrate à Minsk ; fin décembre 1904 les Japonais s'emparent de Port Arthur. Le dimanche 22 janvier 1905, le pope Gapone prend la tête d'une manifestation à Saint-Pétersbourg pour soumettre une pétition à Nicolas II et exiger de la nourriture et une reforme de la constitution. L'armée tire sur la foule. Le « dimanche rouge » est le déclencheur de grèves et d'émeutes à Kronstadt, Odessa, Vladivostok. En 1905 une partie de la flotte de la Baltique envoyée en renfort à Tsuhima est vaincue ; la Russie doit cèder le sud des îles Sakhaline et Port Arthur au Japon et se retirer de la Mandchourie. (la Corée sera annexée en 1910 par japonais).

Le 27 juin 1905 (15 juin dans le calendrier grégorien) des marins chargent à bord du Potemkine les vivres achetées le matin même sur le marché d'Odessa. Vers midi, un marin attire l'attention des officiers et des l'équipages. Le repas grouille d'asticots vivants ! Le capitaine demande au médecin (Golenko) du bord d'inspecter les morceaux de viande et de lui faire son rapport. « La viande est excellente, il suffit de la laver au vinaigre ». Les hommes refusent le repas. Le quartier-maître (Matushenko) torpilleur responsable du Parti à bord ne cesse haranguer les hommes, la plupart sont des conscrits (quinze officiers pour 650 hommes). Le capitaine donne l'ordre de s'emparer des meneurs. Une douzaine de marins pris au hasard sont extraits manu militari des rangs. La mutinerie se généralise. Le capitaine abat Gregori Vakulinchuk un marin qui a tiré un coup en l'air. L'équipage tient son martyr. Le capitaine est abattu puis six autres officiers dont les corps jetés par-dessus bord, les officiers survivants sont emprisonnés dans une cabine. Six autres sautent à la mer et rejoignent à la nage le torpilleur N 267. Ce navire non équipé d'appareil de télégraphie lève l'ancre pour Sébastopol et de rapporter les faits au vice-amiral. Le Potemkine tire un coup de semonce sur l'avant du torpilleur qui fait demi- tour et vient se ranger bord à bord avec le cuirassé. Le torpilleur est désormais une unité de la Flotte Russe Libre. Lénine déclare : « Quel que doive être son destin, nous sommes en présence d'un fait indéniable et d'une importance exceptionnelle : la tentative de créer le noyau d'une armée révolutionnaire ».

Le Potemkine est déclaré « Démocratie populaire ». Les équipages votent à main levée et le Comité du peuple se réunit pour prendre les décisions. Le Potemkine ne peut quitter la mer Noire car la Turquie contrôle le Bosphore. Ce sera Odessa. La silhouette du Kniaz Potemkin Tavrichesky baptisé en hommage à Grigori Potemkine « prince Sérénissime » amant de Catherine II, entré en service en 1901 se découpe à l'horizon le 27 vers 22 heures accompagné du N 267. Les deux bâtiments ont hissé le drapeau rouge.

En 1803 Alexandre Ier confie le développement d'Odessa à Armand Emmanuel du Plessis de Richelieu, un jeune émigré français qui fuit la Révolution française. La ville est alors : « un port inachevé, des bâtiments de douane et de quarantaine à demi effondrés, quelques centaines de maisons, des rues mal tracées, impraticables en hiver, une population peu recommandable… Odessa ne compte que 9 000 habitants et abrite seulement 144 employés, répartis sur 23 moulins, 16 ateliers et une poignée de modestes fabriques  ». Plessis de Richelieu fait construire un port commercial, édifier des bâtiments publics, crée un bureau de change et un tribunal de commerce. En 1814 le comte de Langeron succède au duc de Richelieu gouverneur d'Odessa et de la Nouvelle Russie. Louis Andrault de Langeron secondé d'urbanismes français vont reprendre une partie du projet de l’ingénieur hollandais Voland (1794) avec des rues larges et rectilignes en damier. Au mois d'avril 1817, Odessa devenu un port franc, contribue aux exportations et attire une population catholique, orthodoxe et juive.

Lorsque le Potemkine arrive à Odessa, la ville est en effervescence. Le 26 avril a été choisi par les partis révolutionnaires pour lancer une grève générale et exiger la journée des neuf heures. Un Cosaque est abattu, la sonia charge sabre au clair et tire dans la foule. La loi martiale est décrétée. Le 27 les Cosaques tirent sur les ouvriers édifiant des barricades. Plusieurs centaines sont tués, une dizaine du côté cosaque ! A 22 heures un jeune homme arrêté se fait sauter tuant les policiers autour de lui. Le N 267 s'empare du charbonier l'Espérance et de ses 160 tonnes de combustibles pour approvisionner le Potemkine.

Les mutins menacent de détruire Odessa si leurs doléances restent ignorées. La dépouille de Gregori Vakulinchuk est exposée sur le quai et la foule invitée à venir lui rendre un dernier hommage. Le tsar proclame l'état de guerre. Odessa est un chaudron où anarchistes, sionistes, sociaux-démocrates sont à l’œuvre. L'arrivée du Potemkine serait presqu'une aubaine. Le 28, les Cosaques chargent la foule prise en tenaille entre les cavaliers et les tireurs postés en haut de l'escalier Richelieu. Des centaines de morts jonchent le sol. Des manifestants venus demander au « commandant » du Potemkine de bombarder une partie de la ville essuient un refus catégorique.

Le Viekha, un petit vapeur à roues se profile à l'horizon, les mutins pensent qu'il s'agit de l'avant-garde de l'escadre venue se joindre à eux. Le pavillon rouge est amené et remplacé par la Saint-André... Les officiers montés à bord du Potemkine pour exiger la reddition de l'équipage sont désarmés et arrêtés. Les marins qui réclament leurs officiers sont débarqués... Dans la nuit du 28 au 29 Odessa est toujours le siège de violences et d'incendies. Certains historiens estiment les pertes à plusieurs milliers de personnes ; certains combats sont interconfessionnels. Les négociants Juifs sont objets de la vindicte. Les équipages du Potemkine obtiennent l'autorisation d'inhumer Vakulinchuk dans le cimetière. La cérémonie terminée, le cortège est pris sous des tirs ; trois marins manquent à l'appel. A 19 h 30 le Potemkine tire à blanc en direction du théâtre qui abrite une réunion d'officiers supérieurs. Deux obus s'abattent sur des immeubles « déserts »...

Le 29 juin, huit bâtiments de la flotte de la mer Noire placés sous les ordres du contre-amiral visnevestky quittent le port de Sébastopol à 23 heures. Le lendemain, le radiotélégraphiste du Potemkine capte un message du Rotilav. Le Smely, un petit vapeur envoyé en reconnaissance, rapporte avoir aperçu cuirassés, croiseurs et contre-torpilleurs dans la baie de Tendra ! A 11 heures l'escadre fait face au port. Les navires forment deux colonnes espacées de 500 mètres précédés d'une ligne de bâtiments légers. Le Potemkine et le N 267 se dirigent vers l'escadre bien décidés de se glisser entre les deux colonnes. Il est 12 h 30. Le croiseur Kazarsky qui appartient à la première ligne s'écarte pour éviter la collision avec le Potemkine qui remonte la file des bâtiments. L'équipage du cuirassé Gueorgui Pobiedonostsev massé sur le pont salue les mutins. Les machines sont stoppées et une chaloupe à vapeur quitte le Potemkine avec une poignée de marins à bord. Les officiers qui se rendent sans combattre sont arrêtés. Le lieutenant de vaisseau se tire une balle dans la tête. Les deux cuirassés regagnent l'abri de la rade. Un des meneurs embarqué à Odessa (Feldmann) et resté à bord s'étonne que quelques hommes seulement adhèrent à la cause...

Les équipages du Pruth connaissent eux aussi un certain désordre, mais celui-ci cesse dès l'arrivée du navire à Sébastopol. Le tsar déclare : « Il faudra punir sévèrement les meneurs et cruellement les rebelles  ». Le 1 juillet des marins Gueorgui Pobiedonostsev demandent à être débarqués à terre. Le « commandant » (Matushenko) du Potemkine décide d'y envoyer le médecin accompagné de quelques hommes pour prêcher la parole révolutionnaire et rallier les hommes à la cause. C'est l'inverse qui se produit. Le médecin retourne la majorité des équipages qui livrent soixante-sept meneurs aux officiers ! A peine le cuirassé a-t-il commencé de s'éloigner, que le Potemkine pointe ses tourelles dans sa direction. Le Gueorgui Pobiedonostsev renonce à fuir préférant venir s'échouer et des marins de débander.

Le 2 juillet le Potemkine lève l'ancre pour le port de Constanza (Roumanie). Les autorités portuaires lui refusent tout ravitaillement. Le cuirassé choisit Théodosia, un port qui accueille de nombreux navires charbonniers. Les mutins qui s'affairent à en prendre un en remorque sont abattus par des soldats. Le Potemkine est de retour à Constanza dans la nuit du 8 juillet. Le gouverneur de la ville accorde aux marins le droit de rester en Roumanie aussi longtemps qu'ils le souhaiteront, à condition de restituer le Potemkine. Une quinzaine d'officiers retenus demandent à rejoindre Sébastopol à bord du N 267. Les mutins se partagent les 24.000 roubles (2.400 livres Sterlings) restant pris dans le coffre du commandant avant de saborder le cuirassé en ouvrant une vanne à fond de cale. Deux jours suffisent aux marins russes arrivés à Constanza pour renflouer le Potemkine et le prendre en remorque jusqu'à la Sainte-Trinité où il arrive le 11 juillet. Le 25 avril 1915 le Potemkine, rebaptisé Pantelymon (plouc) puis Boretz za Svobodu, préfére se saborder à Sebastopol avant l'arrivée des Bolchevicks.

Le 7 août, les mutins des Gueorgui Pobiedonostsev, Viekha et la soixantaine du Potemkine qui ont choisi de s'en retourner en Russie comparaissent devant le tribunal militaire de Sébastopol. Le 9 septembre, sept meneurs sont condamnés à mort, les autres aux travaux forcés. Une centaine de mutins restée en Roumanie va soutenir la révolte de 1906, la plupart d'entre eux seront incarcérés. En 1907 Matuzenko et quatre de ses amis acceptent l'amnistie proposée par le gouvernement. A peine ont-ils posé le pied en Russie qu'ils sont interpelés. Matuzenko est pendu et ses camarades expédiés en Sibérie.

La première du film d'Eisenstein a lieu à Paris le 13 novembre 1926 avant d'être interdit l’année suivante pour « propagande, violent, images immorales ». Le film est interdit de toute projection en 1928 et il ne sera distribué en URSS qu'après la mort de Staline (1953). Les historiens ne sont pas parvenus à démêler le vrai du faux tant cet épisode à été utilisé à des fins de propagande. Le pope Gapone aurait été un agent infiltré du ministre de l'intérieur (Plevhe), et les asticots dépossés volontairement... On dit aussi que Goebbels a « mesuré » l'importance du cinéma et de certains plans après avoir regardé ce film ;

En 1964 Jean Ferrat interprète Potemkine dont il a composé la musique sur des paroles de Georges Coulomb. Le directeur de l'ORTF décide de l'interdire d'antenne.

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21 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 24 juillet 2024 21:43

    En 1964 l’ORTF interdit J. Ferrat ?

    déjà, tous macronistes smiley


    • La Bête du Gévaudan 25 juillet 2024 16:12

      @Gégène

      De Gaulle était taxé de « fascisme » par toute la gauche... Aujourd’hui il serait classé à droite du RN. Mais que l’ORTF refuse de diffuser de la propagande communiste ou nazie me semble assez logique, non ?

      Le fait qu’une bonne partie de l’intelligentsia française se soit fourvoyée et vautrée dans le socialo-communisme le plus immonde (tout en restant personnellement bien planquée à l’Ouest), jette un voile de honte sur ces artistes et intellectuels.

      On assiste d’ailleurs aujourd’hui à une remontée d’égouts de toute cette pensée honteuse et mortifère. Pendant 30 ans, ils n’ont plus trop osé nous vendre le goulag, la terreur et la collectivisation... mais apparemment, ça recommence. Avec les même gugusses artistes et intellectuels, les syndicats, les politicards et les journalistes.

      A un moment donné, est-il simplement possible de tirer les leçons de l’histoire ? Le communisme ne fonctionne pas et en plus il est sanguinaire. Faudra peut-être finir par l’accepter. Est-il vraiment nécessaire de percuter une seconde fois le mur pour enfin accepter cette réalité ?


    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 juillet 2024 06:51

      https://www.youtube.com/watch?v=4qpDINQOORc

      georges galloway, scott ritter, la fin d’un monde tel que nous le connaissons

      c’est en anglais


      • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 juillet 2024 06:55

        @Géronimo howakhan

        ils voient, sentent, comprennent , ont l’intuition que la groooossse guerre kind of : nuke them all !!is about to start very soon..
        personne ne sait ni le moment ni l’heure...


      • Seth 25 juillet 2024 13:50

        @Géronimo howakhan

        Bravo de présenter Galloway à ceux, nombreux, qui ne le connaissent pas et quel dommage !


      • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 26 juillet 2024 05:43

        @Seth

        Salut, my pleasure, en fait il y a un moment que j’ai entendu parler de G Galloway, une des mes filles habite à Londres et l’a rencontré par deux fois dans un parc autour de chez elle, elle a pu avoir des échanges avec lui, très sympa , abordable etc m’a t’elle dit...au delà de cette anecdote sans intérêt pour les autres, cela en dit juste un peu sur le comportement de Galloway...sorte de gentleman..


      • xana 25 juillet 2024 12:34

        Merci Gérard Desmaretz pour cet article.

        Evidemment tant de propagande de part et d’autre laissent toujours des zones d’ombre. Il n’est donc pas évident de comprendre ce qui a pu se passer.

        J’ignorais que le cuirassé avait tenté de se ravitailler à Constanța.


        • Seth 25 juillet 2024 13:53

          @xana

          ++++

          Pour Constanta, pas au courant non plus mais on ne sait pas tout...

          (rien sur le camping pour l’instant : décevant n’est-il pas ? smiley


        • Seth 25 juillet 2024 13:55

          @xana

          (Tain, ça vient de tomber rien que pour pour me faire mentir ! On se précipite ! ) smiley


        • La Bête du Gévaudan 25 juillet 2024 16:17

          et Kronstadt ? C’était quoi ? Le début de la dictature communiste la plus immonde...

          C’est tragi-comique de voir toute cette intelligentsia nous ressortir les vieux fantômes communistes... on sait que ça ne fonctionne pas... non seulement les libéraux l’ont démontré intellectuellement dès le XIXème siècle, mais l’histoire a achevé de le prouver tragiquement au XXème siècle...

          Et il se trouve encore toute une bourgeoisie jacobino-montagnarde pour nous ressortir les rogatons de l’horreur...


          • xana 26 juillet 2024 14:14

            @La Bête du Gévaudan
            Ah, encore le russophobe compulsif.
            On n’a pas encore trouvé de traitement à ça ?


          • La Bête du Gévaudan 26 juillet 2024 22:20

            @xana

            moi russophobe ? Ca m’étonnerait ! Communistophobe, oui...

            D’ailleurs les sovétiques furent profondément russophobes, et cela fut même théorisé par Staline. Les Russes ont été les premières victimes des bolchévistes.

            Donc c’est plutôt vous le russophobe.


          • amiaplacidus amiaplacidus 25 juillet 2024 17:22

            Pour mémoire, un excellent film d’Eisenstein datant de 1925 :

            https://www.youtube.com/watch?v=PHJqZWFLwOQ

            La remarquable scène des escaliers à Odessa (à 48:40) et plus spécialement la poussette dévalant les escaliers à Odessa.

            .

            Au fait, quelqu’un peut nous rappeler qui a fondé la ville d’Odessa ?


            • Rincevent Rincevent 25 juillet 2024 20:40

              @amiaplacidus

              Par Catherine II en 1794


            • amiaplacidus amiaplacidus 26 juillet 2024 10:24

              @Rincevent

              Merci de confirmer qu’Odessa était territoire russe, en tout cas depuis plus de 250 ans.


            • xana 26 juillet 2024 14:21

              @amiaplacidus
              Allons donc !
              Mais on est en train de réécrire l’histoire. Il faut suivre !
              Les Gaulois ont battu les troupes de César à Alésia et ont envahi l’Italie une fois de plus.
              Mais les Ukrainiens ont envahi toute l’Europe par la suite, et instauré le culte du Dieu Bandera, celui qui se baigne dans le sang des petits enfants slaves (La Russie n’ayant jamais existé). Même nos ancêtres ont été vaincus car l’Amérique a capitulé devant les reliques de Bandera et n’a pas pu nous aider.
              D’ailleurs l’Empire Israélite ne le lui aurait pas permis...


            • xenozoid Xenozoid 26 juillet 2024 14:28

              pour l’auteur

               la derniere video,n’est pas visible ici au pays pas

               et j’utilise un autre dns que mon provider,il dit « This video contains content from [Merlin] IDOL Distribution, who has blocked it in your country on copyright grounds.. »

              je reviendrais plus tard apres investigation 




              • pierre 27 juillet 2024 18:07

                @Xenozoid
                ici en belgique idemn...


              • xenozoid Xenozoid 26 juillet 2024 14:54

                1905,la guerre contre le japon,est le déclancheur de tout le reste qui a fait du japon un bienvenu et accepté dans le club impérialist,et les russes des perdants,on connait un peu la suite,revolution bolchevique et autres, la corée.taiwan, manchourie etc etc envahis par les japonnais

                40 ans plus tard les russes détruiront l’armée japonaise de quangon en 3 semaines,les americains venant avec un fat man, pour la balance, et hop la on bouge tout en corée,ok je ne met pas les détails


                • Jean Keim Jean Keim 29 juillet 2024 08:19

                  L’Histoire n’a de cesse de nous montrer que la violence engendre la violence, ceux qui mettent en place un régime par la force et ceux qui cherchent à le jeter à bas par la lutte armée ne sont pas différents, ils sont dans le même mouvement, ils sont uniquement dans la réaction, autrement dit leurs comportements sont dictés par des idées semblables à celles qui ont eu cours pour mettre en place le régime qu’ils combattent ; ainsi depuis que le monde a une histoire, dans une incessante relations de causes à effets, la violence s’auto-alimente, domine le monde, sans un seul instant de silence qui permettrait de prendre conscience de l’état des lieux.

                  Les gagnants sont toujours les profiteurs de l’économie de la guerre qui sait pertinemment qu’elle aura toujours à sa disposition des décervelés.

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