Le RN, le lumpen prolétariat et l’accusation de racisme

Le RN, la racaille et l’accusation de racisme : un bilan sur une manipulation systémique
Le Rassemblement National (RN) de Marine Le Pen est régulièrement accusé de racisme par une partie de la classe politique et médiatique, notamment la gauche issue du rapport Terra Nova et les élites libérales. Cette étiquette, utilisée comme une arme, cherche à discréditer un discours qui ne rejette pas les immigrés dans leur ensemble, mais cible une réalité spécifique : le "lumpen prolétariat" délinquant, communautariste et souvent porteur d’une hostilité raciste anti-français. Loin d’être une attaque raciale globale, cette position s’appuie sur des faits concrets. Ce rapport examine pourquoi l’accusation de racisme est fausse, comment elle sert à protéger le patronat – instigateur de l’immigration massive – et en quoi elle fracture la classe ouvrière.
Le RN distingue les immigrés intégrés du lumpen délinquant
Le discours du RN, contrairement à une caricature xénophobe, opère une distinction nette. Marine Le Pen l’a explicité à plusieurs reprises : "Les immigrés qui travaillent ici légalement ne me posent aucun problème" (BFMTV, 2017) ; "Ceux qui respectent nos lois et nos valeurs ont leur place" (meeting de Fréjus, 2022). Les immigrés intégrés, souvent employés dans les PME – un électorat stratégique du parti (37 % des artisans votent RN, IFOP 2022) – sont épargnés, voire valorisés.
La cible réelle est le "lumpen" : un prolétariat déchu, majoritairement jeune, issu de l’immigration musulmane (Maghreb, Afrique subsaharienne), désœuvré et ancré dans la délinquance. Les chiffres le confirment : en 2022, les étrangers (7 % de la population) représentent 19 % des mis en cause pour délits et 24 % pour homicides (Ministère de l’Intérieur). Vols à la tire, agressions, trafics : cette frange pourrit la vie des classes populaires dans les banlieues – rodéos sauvages à Sevran, caillassages à Grigny. Le RN concentre ses attaques sur ce groupe, avec un discours pragmatique plutôt qu’une haine raciale.
Une hostilité raciste anti-français portée par le lumpen
Ce lumpen ne se limite pas à la criminalité : il véhicule une hostilité ciblée, qualifiée de raciste anti-français, que l’accusation de racisme contre le RN tente d’invisibiliser. Les statistiques officielles manquent de précision (pas de catégorie "anti-blanc"), mais les actes signalés augmentent : sur 1 052 infractions racistes ou xénophobes recensées en 2022, une part croissante vise des "Français de souche" (Ministère de l’Intérieur). Des cas concrets émergent : un professeur de Trappes agressé en 2022 avec des insultes comme "sale blanc" (Le Figaro), des adolescents à La Courneuve lançant "gaouri" (terme péjoratif arabo-musulman) avant des violences. Ce phénomène s’enracine dans un ressentiment postcolonial, un islamisme montant (500 mosquées salafistes estimées en 2022) et une victimisation relayée par des réseaux sociaux ou des prêcheurs.
Qualifier cette réalité de "racisme anti-français" n’est pas une invention raciste : c’est un constat basé sur des faits documentés, que le RN exploite légitimement dans son discours.
L’accusation de racisme : un outil de discrédit et de discrimination
L’étiquette "raciste" portée contre le RN n’est pas une simple critique : elle constitue une stratégie de discrédit. Ses principaux relais sont la gauche ralliée à Terra Nova – ce think tank qui, en 2011, a préconisé d’abandonner les ouvriers pour une coalition "progressiste" (jeunes, diplômés, minorités) – et les élites libérales. La France Insoumise (LFI) incarne cette ligne : Jean-Luc Mélenchon ( bobo parisien à 9000€ de retraite qui vit dans un appartement à 1 million d'euros avec une compagne de 27 ans sa cadette – sympa la vie d'un politicien !) minimise l’islamisme ("pas un problème majeur", 2021) et défend les sans-papiers, au point d’ignorer la délinquance du lumpen là où d’autres immigrés, dans des conditions similaires, choisissent la légalité et la lutte des classes. Cette posture a un coût : 37 % des ouvriers votent RN, contre 7 % pour LFI (IFOP 2022).
En accusant le RN de racisme, ce camp cherche à étouffer un discours anti-racaille fondé sur des réalités – 19 % des délinquants sont étrangers, les violences anti-français grimpent – pour le réduire à une haine générale qu’il n’exprime pas. Marine Le Pen n’est pas son père, avec ses sorties antisémites ; elle adopte une posture pragmatique, et ça paye : 41 % au second tour en 2022. Cette accusation discrimine une parole légitime sur la racaille, au profit d’un système qui protège ses véritables responsables.
Le patronat : instigateur et bénéficiaire intouchable
Si le RN ne vise pas les immigrés dans leur ensemble, mais le lumpen, pourquoi épargne-t-il le patronat, moteur de l’immigration massive ? La réponse tient dans une convergence d’intérêts. Les PME, qui emploient 30 % des immigrés dans le BTP (Sénat 2021), soutiennent le RN pour ses promesses de baisses d’impôts. Les grands groupes (Vinci, Bouygues) tolèrent les clandestins via la sous-traitance – 100 000 à 150 000 illégaux entrent annuellement (Frontex) – pour maximiser leurs marges. Ce flux tire les salaires vers le bas : -5 à 10 % en 20 ans dans les métiers manuels (OCDE 2020). Les classes ouvrières, françaises ou non, en subissent les conséquences, tandis que les profits s’envolent.
Le RN ne dénonce pas ce mécanisme : attaquer le lumpen est électoralement plus rentable que s’en prendre au capital. Cette omission arrange le patronat, qui reste hors d’atteinte, et maintient une fracture au sein du prolétariat – entre ouvriers locaux et immigrés, entre cités et usines.
Terra Nova et LFI : une gauche dévoyée
Le rapport Terra Nova de 2011 a marqué un tournant : la gauche a abandonné la classe ouvrière, jugée trop "nationaliste", pour une alliance avec les minorités et les immigrés. LFI a suivi cette voie, fermant les yeux sur le communautarisme du lumpen – 28 % des musulmans placent la charia avant la loi (Institut Montaigne 2021) – et négligeant les immigrés qui, malgré la précarité, optent pour la légalité et la solidarité prolétarienne. Cette dérive a livré les ouvriers au RN, qui capitalise sur leurs frustrations sans s’attaquer au vrai ennemi : le patronat.
Conclusion : un constat objectif
L’accusation de racisme contre le RN est infondée : le parti valorise les immigrés intégrés et concentre ses critiques sur un lumpen délinquant et raciste anti-français, avec des bases factuelles solides (19 % des délinquants étrangers, hausse des actes anti-français). Cette étiquette sert à discréditer un discours anti-racaille pertinent, tout en protégeant le patronat, qui orchestre l’immigration pour ses profits. Les ouvriers en payent le prix, tandis que la gauche, dévoyée par Terra Nova, tourne le dos à ceux qui luttent dans la légalité, qu’ils soient français ou immigrés. Ce bilan ne légitime pas le RN, mais exige de reconnaître les faits : la racaille est un problème, le capital en est la cause, et le racisme n’est qu’un écran de fumée.
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