Le super flic Péchenard avoue avoir ordonné d’identifier la source du journaliste du Monde
Il en est ainsi que dans un état qui n'est plus de droit, le directeur général de la police a ordonné de violer la loi. En fait il a ordonné de violer deux lois comme nous allons le voir. Souvenons nous de cet ami de Nicolas Sarkozy, censé être le gardien exécutif des lois, avait déjà soustrait son fils à la justice alors que ce dernier, en état d'ébriété avait insulté un policier. Péchenard était intervenu pour faire disparaître le PV du policier. Les lois, oui, mais pour les autres. Cela rappelle aussi le fils Fillon et ses problèmes automobiles, le scooter du prince Jean. Les affaires d'Etat s'accumulent et sont pris dans le concours de celle qui gagnera la place au haut du Panthéon des scandales d'Etat.

Péchenard donc, après plusieurs mois de démentis, donc de mensonges, vient de confirmer (Le Figaro) : vendredi au micro de France Info avoir demandé « d'identifier » la source d'un journaliste du Monde qui enquêtait dans l'affaire Bettencourt. « J'ai demandé à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'identifier le haut fonctionnaire qui, soumis au secret professionnel et ayant un accès direct à des documents confidentiels, divulguait des informations confidentielles sur une affaire judiciaire en cours », a-t-il déclaré.
L'organe de propagande officielle nous rappelle avec justesse ceci : Ami d'enfance de Nicolas Sarkozy, qui l'a nommé à son poste en juin 2007, Frédéric Péchenard risque désormais, de même que Bernard Squarcini, patron de la DCRI, une mise en examen. Les faits sont en effet susceptibles de constituer une violation du secret des correspondances et de la vie privée et une violation du secret des sources journalistiques, un principe que le gouvernement actuel a inscrit dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. Prié de dire s'il démissionnerait en cas de mise en examen, Frédéric Péchenard a répondu : « on verra ».
Quand on se souvient des démissions d'office pour sifflet et crime de lèse pelouse on ne peut qu'être abasourdi par le on verra de ce Péchenard.
Or cette affirmation est donc une confirmation que Guéant, ministre d'Etat, ministre de l'intérieur, le supérieur immédiat de Péchenard a menti dans l'exercice de ses fonctions. Il avait déclaré que rien de tel n'avait été fait. On sait aussi qu'il est un proche de Takieddine, cet homme que la presse française ignore avec beaucoup d'application malgré une quinzaine d'articles sur ce sulfureux intermédiaire avec corruption, rétro-pots-de-vin, paradis fiscaux, amitiés avec le pouvoir, financement illicite de campagne électorale (selon Médiapart) de Médiapart avec des éléments de preuves, fac similés de documents et témoignages, photos sur des yachts et dans des piscines. Dans une république irréprochable, Guéant ne serait pas resté une minute après ces révélations. Mais il a une telle arrogance qu'au contraire il soutient les violeurs de lois. Evidemment il n'y aurait pas de sanction. On croirait du Hortefeux lors de la condamnation des flics pour faux témoignages. Tous de la même bande, tous au même poste : Guéant, Hortefeux, Sarkozy par ordre alphabétique et inversement chronologique.
Il faut se rappeler ces savoureuses déclarations de Sarkozy (Libération) : « Je ne l’imagine pas, je ne le crois pas, et cela ne servirait à rien parce que tout se sait. » Ainsi s’exprimait Nicolas Sarkozy en septembre 2010 quand on l’interrogeait sur une possible violation par la police de la loi sur la protection des sources des journalistes.
Mais nous connaissons les habituelles dénégations de Sarkozy, comme pour Karachi. On sait qu'il ment avec plus d'aplomb que Mitterrand et Chirac réunis.
La dernière ligne de défense en date, qui ressemble fortement à la ligne Maginot, c'est que ce serait l'article 20 : La défense autour du directeur général de la DGPN commence en tout cas déjà à s'organiser. S'ils sont entendus par la juge Sylvia Zimmermann, qui instruit la plainte du Monde, Frédéric Péchenard et Bernard Squarcini ont l'intention invoquer l'article 20 de la loi sur les écoutes qui dispense de toute forme de contrôle en cas d'atteinte aux « intérêts nationaux ». Les deux responsables policiers devraient en effet plaider que les multiples fuites dans la presse sur cette affaire menaçaient l'institution judiciaire.
Tout d'abord c'est succulent quand le mêem Guéant a fait fuiter dans le Figaro les PV de la comptable dans l'affaire, justement Bettencourt. Ces fuites, puisqu'il s'agit de la même affaire ne méritaient-elles pas, alors, le mêlme traitement.
Ensuite ils nous prennent pour les plus purs benêts de la galaxie. Des fuites il y en a en permanence. C'est un débat qui sert de marronnier à la presse. On se demande même quelle affaire n'a pas eu de fuites. Mais où est l'intérêt national dans cette histoire ? L'intérêt national est au contraire que les Français soient au courant de ce que le pouvoir cherche à cacher quand c'est scandaleux, illicite et immoral. N'oublions pas que sans cette juge, on ne saurait rien. le parquet aux ordres avait classé deux fois la plainte du Monde. Or, grâce à la persévérance de la justice nous découvrons que la plainte était fondée. Que nous dit le parquet qui a classé cette plainte sans suite ? L'intérêt national c'est que la police respecte les lois et ne les viole pas. Enfin, si savoir d'où vient une fuite est légitime, ce qui est obligatoire est de respecter la loi pour le découvrir. Il faut en passer par un juge si nécessaire. Cette affaire est symptomatique de ce pouvoir sans foi ni loi, qui se sert quand il en a envie, se moque impudemment des lois. Aucune barrière n'arrête les envies de ceux qui nous gouvernent.
En passant, car il faut en parler puisque personne ne fait la remarque. Sarkozy avait, avec Lagarde et son prédécesseur au FMI, sauvé l'Europe. La Grèce s'enfonce, la bourse ne cesse de rejoindre les fonds abyssaux, et nous avons devant nos yeux la preuve de la désastreuse inefficacité de Sarkozy quand en 2008 il fallait agir avec promptitude et justesse, lancer un grand emprunt européen à bas taux, adoucir les remboursements, avoir des taux d'intérêts bas, museler la spéculation, reprendre aux banques avec le temps les trop pleins générés à la suite de leur sauvetage grâce à notre argent, enfin agir en responsable et non en que de la gueule et du tambourinement de poitrine fier comme un paon qui fait la roue. Cette gestion de crise avait été catastrophique, du chacun pour soi et aujourd'hui on en voit les effets. Tout comme a été un coup d'épée dans l'eau la dernière opération de sauvetage qui était selon la presse une réussite digne de la construction de la muraille de Chine ou de Khéops, Khéfren et Mykérinos. Je ferme la parenthèse mais il y a moins de quinze jours, nos journaux étaient plein du succès de Sarkozy et de la Grèce sauvée des eaux. Ulysse revient !
Péchenard donc, le directeur général de la police, non seulement, peut avoir violé deux lois, non seulement ne sait pas s'il démissionnera s'il est mis en examen, alors que les flics sous ses ordres sont suspendus en attendant la fin des enquêtes, comme des préfets mutés sans même avoir eu le droit de s'expliquer par caprice du prince régnant, mais en plus il s'enfonce, après avoir menti lui aussi, en convoquant un article 20 qui n'a strictement aucune place ici.
Il ne faut pas oublier Squarcini, un autre proche de Sarkozy qui est dans la même galère. Si vous vous souvenez de l'affaire Lahoud et Clearstream, - et j'avais commis une erreur de mémoire dans un autre article confondant sa fille et la fille de ce Casanova - , son numéro 2, un certain Casanova, avait une fille (il est décédé) qui était en stage chez le beau frère de Villepin. Ce dernier l'a découverte en train de pirater son ordinateur (Médiapart) : M. Piloquet affirme avoir surpris dans son bureau, en mars 2004, soit à la période où le nom de Nicolas Sarkozy a été ajouté dans les listings truqués, Imad Lahoud en train de « pirater » son ordinateur, en compagnie d’une stagiaire. Celle-ci est la fille de François Casanova, un policier des RG (aujourd’hui décédé) qui était en rapports étroits avec Imad Lahoud entre 2002 et 2004. François Casanova était un homme de confiance du n°2 des RG, Bernard Squarcini, lui-même proche de Nicolas Sarkozy.
Ceci pour dire que dans le clan Sarkozy tous les moyens, mais tous les moyens sont bons. En fait tous les services d'Etat sont au service de ce clan. Ils sont à un double service : le service de l'homme Sarkozy et ses affaires de corne-culs et Sarkozy l'homme politique. Les services de l'Etat, locaux, conseillers, petits fours, vaisselle et mobilier sont mis à disposition du président réel de l'UMP avec réunions de stratégie politique, réunion avec les députés, les sénateurs, de la majorité au château et ce parfois plusieurs fois par semaine. Non seulement les services qui doivent servir l'Etat servent un homme mais en plus cet homme qui est censé s'occuper de la France s'occupe de sa réélection, de ses petites combines, et de ses vacances à Cap Nègre. On sait aussi qu'il avait à son service dans l'affaire Clearstream un conseiller du ministère de la justice en toute illégalité et amoralité. On sait qu'il a convoqué Marin pour qu'il fasse appel. On sait qu'il a eu des contacts étroits avec Courroye qui a bien plombé justement cette affaire Bettencourt. On sait que cet Etat a enrichi en toute illégalité un escroc selon le bon plaisir de ce pouvoir.
Dans combien de temps sera notre pays, qui descend chaque jour une marche, le dernier sur la liste de la probité des pays ? Nous allons bientôt être au niveau du Tadjikistan.
Nous devons concentrer nos forces pour que les huit mois et quelques jours qui nous restent afin qu'il devienne impossible que Sarkozy soit élu. Il faudrait même qu'il ne puisse être candidat. La gangrène est montée très haut dans le corps de la France.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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