Le triomphe de la vie contre l’oppression et la cupidité
" Je suis né dans les prairies, là où les vents soufflent librement et ou rien n'arrête la lumière du soleil. Je suis né là où il n'y a pas de barrières…"
A ces propos du grand chef Apache chiricahua qu'est Geronimo, de son vrai nom Goyathlay ou Gokhlayeh, on saura qu'ils lui survivront à travers les temps, car rien ne peut stopper le souffle de la vie, une offrande de Dieu, quelle que soit la force de celui qui veut l'ôter.
Il me vient à l'esprit ces belles paroles de Jack Brel ''…Il est parait-il des terres brulées donnant plus de blé qu'un meilleur avril…'', et ceux sublimes d’un livre sacré ''… Nous avons créé le vivant du mort…''. Ce grand chef éclairé, faisait encore peur, même enterré, il a dû être tué une deuxième fois, suite à la profanation de ses restes par une bande d'écervelés, ou figuré déjà un certain Prescott Bush ( membre fondateur de Skull and bones, une société secrète, instigatrice du Nouvel (des)Ordre Mondial actuel), le grand père du criminel George Bush, soldat zélé de l'empire du mal, celui-là même qui initia la lutte contre le terrorisme, en poursuivant Oussama Ben Laden ( rendu responsable du drame du 11/9 , alors que les dernières investigations scientifiques prouvent le contraire) dans ses derniers retranchements, sous l'opération du nom de code '' Geronimo'', rien que ça, provoquant du coup le courroux des indiens d'Amérique, une troisième mort en quelque sorte, un message subliminal à travers lequel , on peut lire, que tous les Geronimo sont bon à abattre.
Il y a de ces résistances qui vous donnent envie de mourir, tant le souffle qui les anime est fort, non pas que la vie d'un individu est insignifiante, mais elle participe de fait à préserver, j'allais dire celle du groupe, mais autant dire à la Vie tout court, quand bien même c'est du groupe dont il s'agit ; Celle-ci ne peut se perpétuer qu'ainsi, des exemples vivants nous sont donnés par nos semblables ''animaux'', les fourmilles, abeilles, gnous, et des j'en passe…( Des sociétés bien représentatives voire intéressantes à étudier), ou l’individu se sacrifie volontairement pour le groupe. On a vu aussi chez les humains, il n'y a pas si longtemps, le courage de certains combattants, Vietnamiens et Algériens, a défié la mort pour la libération de leurs peuples qui, restera gravé en lettre d'or pour les générations futures ; Encore aujourd'hui, le peuple Palestinien, héroïque, résiste par tous les moyens et ne veut point céder à la mort.
Les héros ne meurent jamais, ils restent comme ce souffle précieux qui anime l'espoir d'un lendemain nouveau, pour que vive la liberté ; Les Geronimo, Gandhi, Luther King, Malcom X, Bolivar, Che Guevara, Ho Chi Minh, Nelson Mandela, ou Yasser Arafat, semblables à ces étoiles qui brillent au firmament, ils éclairent de leurs luminosités, les sentiers ombragés des opprimés et des laissés pour compte ; Même morts, ils restent encore vivants.
Qui se souviendra des criminels, en bien ? La réponse étant connue, on peut guérir de ses blessures, mais on ne guérira jamais des souffrances de la Mémoire. L'épuration ethnique des amérindiens, ainsi que la traite des noirs afro-américains resteront comme des taches indélébiles sur la conscience humaine, en particulier de leurs auteurs.
En ce siècle de prédation exacerbée, les criminels avides et cupides, travaillent à instaurer l'injustice, les résistants font tout pour entraver leurs desseins abjects, et les en empêcher. Les peuples ont fini par comprendre que la notion d'état n'a plus de raison d'être, elle est phagocytée par le pouvoir de l'argent et de la finance ; Seules les multinationales font leur loi, en imposant leur diktat à des gouvernants corrompus. Les peuples se doivent de réagir à cette nouvelle donne, en maintenant, encore vivace, la résistance, dans l'intérêt des masses et de la majorité, et non pas à celui des seuls individus, ou d'une seule communauté, religieuse ou économique.
En France, les partis qui font la course au pouvoir, ne sont plus la panacée, quelle qu'en soit leur couleur ou leur obédience, ils ont perdu toute crédibilité, ils n'appliquent plus les programmes approuvés par la majorité, mais bien ceux que leur dictent les lobbys de la finance, avec tous les risques et les conséquences que peuvent subir les citoyens, bien malgré eux ; Et tant qu'à faire, autant prôner la résistance et la révolution permanente (un clin d'œil à George Moustaki),
Je termine par cette citation de Geronimo, pleine de sagesse, et d’une rare perspicacité :
Quand le dernier arbre aura été abattu ; Quand la dernière rivière aura été empoisonnée ;Quand le dernier poisson aura été péché, Alors on saura que l'argent ne se mange pas.
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