Les années changent, mais toujours la même politique
Après les années du « Sarkozisme », sont venues les années « hollandisme ». Puis sont venues les années « Macronisme ».
Tous ont promis des changements importants avant d’être élus, mais à chaque présidence la situation économique et sociale de la France régresse.
Le peuple besogneux s’appauvrit pendant que le grand Capital continue à s’enrichir.
2018,
L’avènement de Macron n’est qu’une mascarade qui cache la toute puissance du grand patronat qui décide et impose cette politique anti salariale. Poussant à son paroxysme l’exploitation des travailleurs. D’aucuns diront que ce sont des mots, mais la France travailleuse a bien compris que les promesses n’étaient, elles, que des mots sans lendemain. Pour preuve la majorité des électeurs ne vote plus, ils préfèrent se murer dans une attitude de fatalisme maugréant la politique en général, laissant au profiteurs le soin de combiner et de s’accaparer le pouvoir.
Les axes principaux sur lesquels agissent MEDEF et le gouvernement Macron sont :
La réduction du coût de la main d’œuvre, avec la réforme du code du travail, la limitation des pouvoirs Prud’homaux en matière de sanctions, par l’élargissement des pouvoirs patronaux au sein des entreprises avec la politique des bas salaires et des réductions d’emplois.
La réduction du déficit de l’Etat, par une augmentation des taxes, une réduction des APL, diminution de la notion des services dans les entreprises publiques et pressions évidentes en vue de futurs privatisations des entreprises publiques.
Une utilisation médiatique calculée, propriétaires des grands moyens d’information écrites et parlées le grand patronat avec la complicité des politiciens du parti « La République En Marche » (parti de Macron) entendent bien imposer leurs seules vérités en truquant et en manipulant l’information. En même temps élargir la censure à l’égard des réseaux sociaux qui sont opposés à cette politique MEDEF-LREM.
Pendant que patrons et bourgeois se font la part belle avec la baisse voire la suppression de l’I.S.F, ils augmentent les charges sur les retraités et bloquent toutes augmentations de leurs pensions. La rupture conventionnelle collective va accélérer la précarité et augmenter le nombre de chômeurs. En même temps le gouvernement va faire la chasse aux chômeurs et ainsi diminuer le nombre de bénéficiaires des indemnités.
Bref c’est bien la politique du tout patron qui est appliquée, favoriser les riches au détriment de la classe laborieuse. Nous entrons dans une monarchie patronale avec ses privilèges et la misère pour la classe laborieuse.
Cette manière de faire s’apparente à une volonté totalitaire de régenter la pensée et la liberté d’expression et en tentant de marginaliser la lutte des opposants. Nous entrons dans une ère où la classe bourgeoise et patrons entendent bien s’approprier à la fois l’économie du pays, intensifier l’exploitation des salariés et l’interdiction de toutes oppositions à leur politique. Ceci s’appelle une dictature.
11/01/2018
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