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Accueil du site > Tribune Libre > Les banlieues et leurs taiseux

Les banlieues et leurs taiseux

L'Institut Montaigne publie « Banlieue de la République », une enquête menée par Gilles Kepel à Clichy-sous-Bois et Montfermeil. Cette enquête constate que le lien social dans ces banlieues se noue par l’Islam et ignore la République, apparemment au sens propre du verbe ignorer. Comme d’habitude, cette enquête projette nos systèmes de pensées et canalise la parole des banlieusards, qu’ils soient citoyens ou non, dans des canaux (le pléonasme est intentionnel) qui n’en permettent pas l’expression, et partant, ne permettent pas l’expression des individus dans leurs situations, partant, ne permettent pas d’aborder et de construire avec eux des solutions.

Luc Bronner, du Monde, écrit : « Conduite auprès des habitants, (…) elle (l’enquête) s'intéresse à l'ensemble des dimensions qui permettent de "faire société" : le logement et la rénovation urbaine, l'éducation, l'emploi, la sécurité. Elle se termine en se demandant à quel point ces dimensions influencent le rapport des personnes interrogées au fait politique et aux questions religieuses. »

Luc Bronner et les enquêteurs affirment savoir de quoi est faite la socialité (qu’on appelle le « vivre-ensemble » d’habitude) et après l’enquête, s’interrogent sur l’effet de cette socialité sur la politique et la religion ! Selon eux, la politique est un fait, et la religion une question ! Ni l’une ni l’autre ne font partie de la socialité !

Cette épistémologie ne peut pas cerner le réel, le dire et permettre d’agir d’une manière efficace. Ces principes épistémologiques ne sont pas efficients, ils ne sont pas en congruence avec le réel. La politique et la religion font partie de la socialité.

Luc Bronner publiait « la loi du ghetto » Calmann-Lévy le 3 mars 2010, une enquête personnelle, le même genre d’enquête. Les chercheurs de centre-ville se parlent entre eux de leur grille de lecture et d’analyse. Chaque nouveau texte est « dérangeant » et « les politiques doivent le lire absolument ».

Ce qui est étudié, c’est l’action politique de l’Etat, l’action ciblée banlieue, déclarée nommément banlieue… comme si c’était la seule chose de la société française qui avait une influence sur ces quartiers entourant les centres-villes.

En même temps, la société française a dévoyé la laïcité, en créant une obligation de comportement laïque des citoyens, alors que la laïcité est un attribut de l’Etat et une liberté du citoyen. Une loi interdisant les signes religieux à l’école est dite et commentée sans cesse comme une loi contre le voile islamique ! Nombre de commentaires ont répété que des citoyens français « issus de l’immigration », étaient du côté de l’obscurantisme et que nous, les autres, avions les Lumières avec nous ! et que comme la loi est la loi, nous allions leur apprendre nos Lumières.

J'avais, quant à moi, écrit un texte « les taiseux des banlieues » en décembre 2005 qu'Ouest-France avait publié et dont le Nouvel Obs avait publié des extraits. Je suis un citoyen lambda alors que Gilles Kepel est un expert : cela fait des décennies qu'il se trompe, on peut en inférer qu'il connait bien le problème (plus de 10 ans, c'est une somme !) et qu’il est bon de lui confier la suite et la prolongation de l’échec.

J'y disais en substance qu'il fallait faire parler ces citoyens et non-citoyens banlieusards, et prendre beaucoup de temps pour ça… Je m’opposais à ce que tout le monde, ou presque, disait : « c’est un problème d’emploi… c’est un problème d’architecture et d’urbanisme… ceci cela, je sais où le mal, je sais où est le remède… » Par exemple, une citation : « La fondation Copernic propose de dire « le sens que ces actes violents ont pour ceux qui les commettent même s’ils n’ont pas les mots pour les dire. » Les pauvres gens ont de pauvres mots et il est nécessaire de leur dire ce qu’ils font et pourquoi ils le font. Le mépris de cette attitude échappe à ceux qui la pratiquent. »

Luc Bronner se désole souvent du fait que les banlieues ne votent pas. Mais voter n’est pas un acte détaché du reste. On ne peut pas discourir dans un entre-soi confortable des problèmes des autres, les citoyens de banlieue en l’occurrence, et s’étonner qu’au moment de synthétiser sa situation et ses choix dans un bulletin de vote, ces citoyens banlieusards ne le fassent pas. Le vote est la partie immergée d’un débat permanent et d’une participation permanente à la vie publique.

Les émeutes les plus graves ont bientôt 6 ans, et nous répétons le fruit de nos a priori : c’est d’abord social, architectural ; mais on a mis des centaines de millions d’euros et convoqué des experts pour nous dire que l’Etat bâtisseur ne suffit pas. La preuve : les problèmes persistent. On avait bien besoin d’experts pour écrire cela. C’est long !

Ces banlieusards doivent pouvoir s’exprimer, être écoutés, être crus, respectés. Une politique des pouvoirs publics consisterait à créer des milliers de lieux de paroles, partout, à proximité. Il faudrait aussi accepter que les premières choses qu’ils disent soient très difficiles à entendre. Mais qu’ils vident leur sac ! Qu’ils exposent leurs angoisses, leurs souffrances ! L’expression soigne, diminue la souffrance… Il s’agit d’une masse. Il faudrait prévoir une dizaine d’années au moins… C’est long ? Certes. Mais cela fait foi en l’humain. Les solutions qui en sortiraient seraient bâties avec les intéressés et ne seraient pas encore une émanation des centres-villes. Bref, le but ne peut pas faire d’économie de s’accomplir déjà dans le chemin.


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36 réactions à cet article    



    • Kalki Kalki 6 octobre 2011 09:40

      au fait les docteurs, et psychanalistes se font également remplacer

      amusez vous ...

      vous savez comment se termine un monopoli , il n’y a qu’un gagnant et ce n’est pas vous


    • zany 6 octobre 2011 23:34

      C’est bien kalki, oublie pas les cachets avant le dodo...


    • Renaud Séchiant 6 octobre 2011 10:50

      D’accord avec l’article.

      Quand la sociologie l’emporte sur la bêtise, le rejet et le tout répressif.


      • Outsider Outsider 6 octobre 2011 10:51

        Bonjour

        @ l’auteur

        Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre analyse. J’ai lu l’article de M. Bronner et j’étais étonnée qu’il ne touche pas la cause principale de cette situation : l’immigration massive des gens de cultures différents et parfois difficilement intégrables au sein républicain.

         Pis avec la venue de centaines de milliers de gens chaque année de façon légale et clandestine. Il me semble que pour n’emporte quel pays sera difficile d’intégrer, ou de prendre en compte les besoins d’un nombre pareil de personnes ne possédant pas les bases culturelles du pays d’accueil et avec la situation économique de la France avec un chômage de masse depuis le milieu des années 70’s.

         Le décalage culturel a été longuement nie jusqu’à l’apparition de livres comme ce de Huges Lagrange « Le déni des cultures », qui d’ailleurs a une conclusion tiède et politiquement correcte à mon avis.

         Donc, le gouvernement avec les deniers publiques a employé plein des méthodes qui se sont avérés inefficaces car ne prend pas en compte les causes de la situation et moins encore les combat. Et ceux qui le font sont taxes de lepénistes, extrêmes, xénophobes et j’en passe des meilleurs.


        • Renaud Séchiant 6 octobre 2011 10:58

           Donc, le gouvernement avec les deniers publiques a employé plein des méthodes qui se sont avérés inefficaces car ne prend pas en compte les causes de la situation et moins encore les combat. Et ceux qui le font sont taxes de lepénistes, extrêmes, xénophobes et j’en passe des meilleurs.

          L’immigration actuelle n’a rien à voir avec les problèmes de banlieue. Les délinquants de banlieues sont français depuis plusieurs génération. Et du temps des premières générations d’immigrés, il n’y avait pas ces problèmes. Le problème est tout autre. Faire croire que l’immigration est cause de tous les problèmes c’est une fuite en avant. Les problèmes sont déjà là et non pas entrain d’arriver. Les immigrés actuel n’ont rien à voir avec la délinquance de banlieue. Les immigrés sont plutôt du genre à raser les murs et à se faire tout petit. Seul quelques paranoïaques croient à « l’invasion » de la délinquance.

          La politique de répression à la Sarko-le Pen a largement aggravé le phénomène. Les chiffres sont là pour le prouver. Dire le contraire serait un mensonge.


        • Outsider Outsider 6 octobre 2011 13:01

          Je n’ai pas parlé de délinquance.

          Et non, l’immigration n’est pas la cause de touts les maux, mais les banlieues de 93 ont une forte population immigré et les problèmes qui découlent.


        • Orélien Péréol Aurélien Péréol 6 octobre 2011 19:28

          à Outsider :

          Vous écrivez : « Je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre analyse. J’ai lu l’article de M. Bronner et j’étais étonnée qu’il ne touche pas la cause principale de cette situation : l’immigration massive des gens de cultures différents et parfois difficilement intégrables au sein républicain. »

          Mon article s’oppose à l’idée que quelqu’un saurait « la cause principale de cette situation ». Vous énoncez la vôtre et vous étonnez que Bronner n’y voit pas, comme vous, « la cause principale de cette situation ».

          Mon idée est que tant qu’on projettera les résultats de nos modes de pensée, instituées sur des épistémologies qui viennent du traitements d’autres problèmes, et qui ne laissent pas place à l’indéterminé ou le déterminé par d’autres choses, on n’obtiendra rien. Le principe même de ce type d’analyse empêche de « faire société ».
          Il faut « prendre langue ». Prévoir beaucoup de temps. Et accepter de démarrer de très loin du but (le vivre-ensemble, la socialité) de tellement loin que le but ne semble pas atteignable.

        • Emmanuel Aguéra LeManu 6 octobre 2011 22:12

          rebâtir la société, c’est rebâtir l’école, les centre-ville, écouter, proposer, éduquer, j’en passe et des « meilleurs »...

          C’est long, et le résultat sacrifie une génération, peut-être deux. Mais c’est en effet la seule solution ; je plusse.


        • Outsider Outsider 7 octobre 2011 09:41

          Sachez-vous que je viens d’un continent où ca fait plus de 500 ans que par la force de l’histoire nous a été imposée un « vivre ensemble ». Mais malheureusement ca n’a pas marché et maintenant cette « mosaïque »  est très fragile. Là où il y à des cultures différents se forment des sociétés juxtaposés. Des que chacun reste dans son coin ca peu tenir, mais lorsque les choses changent l’ « équilibre » commence à pencher et la cohésion sociale se fragmenter.

          Votre remède est tout à fait louable et même souhaitable, mais les utopies se sont malheureusement presque toujours casse la figure. Car jouer les apprentis de sorcier avec les êtres humains peu se payer très cher même avec du sang.


        • Bulgroz 6 octobre 2011 11:22

          NATIONS UNIES - La situation découlant des restrictions imposées par la France aux points d’accès à la bande de Seine Denis est « intolérable », a déclaré Lynn Pascoe, sous-secrétaire général des Nations unies, devant le Conseil de sécurité.

           Au balcon d’un immeuble fortement endommagé à Montfermeil, dans le sud de la bande de Seine Denis. Le sous-secrétaire général des Nations unies, Lynn Pascoe, a déclaré devant le Conseil de sécurité que la situation découlant des restrictions imposées par la France au nom du concept de mixité ethnique aux points d’accès à la bande de Seine Denis était « intolérable ».

          "Cette situation intolérable aux points de passage de la Seine Denis reste l’obstacle principal à l’apport d’aide - et d’espoir - à la population de Seine Denis", a-t-il dit lors du débat mensuel du Conseil de sécurité consacré au conflit Franco-Seine Denis.

          Il a sommé la France de "se conformer à ses obligations aux termes du droit humanitaire international en ouvrant les points de passage aux approvisionnements d’urgence et aux matériaux de construction sans lesquels il ne sera pas possible de reconstruire la Seine Denis".

          Le Premier ministre Français sortant, François (un prénom discriminatoire) Fillon, a promis cette semaine à l’Union européenne et aux Etats-Unis, qui protestaient contre le blocage d’un convoi transportant des pâtes et du fromage, de lever toutes les restrictions à l’aide humanitaire.

          Lynn Pascoe a confirmé que le volume des marchandises entrant en Seine Denis avait augmenté mais estimé que "la qualité et la quantité des importations rest(ai)ent insuffisantes".

          La France continue notamment à bloquer l’entrée dans le territoire contrôlé par les Imams de produits dits "de luxe", comme le chocolat et les cigarettes, ou susceptibles d’être détournés à des fins militaires, comme le ciment ou l’acier.

          Lynn Pascoe, un ancien du département d’Etat, s’est par ailleurs inquiété de l’absence de cessez-le-feu permanent, plus de deux mois après la fin du conflit entre le mouvement islamiste et l’Etat raciste Français, en dépit des efforts de médiation de la cour européenne des droits de l’homme.

          « En l’absence de cessez-le-feu, la violence se poursuit », a-t-il déploré en dénombrant plus de 100 tirs de roquette ou de mortier sur la poche de résistance Française de 3km2 de Seine Denis entre la mi-février et la mi-mars et en réclamant la fin de ces « attaques irresponsables visant des zones civiles ».

          La représentante permanente de France a déclaré que son pays n’était pas indifférent à la situation humanitaire en Seine Saint Denis, mais qu’il restait sous la menace des projectiles des islamistes et exigeait toujours la libération d’Alfred Dupont avant tout assouplissement du blocus.

          Le jeune militaire, qui possède la double nationalité française et Seine Denisienne, a été capturé en juin 2006 du côté Français de la frontière par des activistes venus de Seine Denis, un enlèvement revendiqué par trois mouvements dont la branche militaire du quartier sud de Montfermeil.

          Lynn Pascoe a d’autre part critiqué la poursuite des activités de mixité ethnique en territoire islamiste occupé, y compris l’extension des implantations existantes, qui doivent être selon lui « gelées ». « La mixité ethnique est un concept raciste », a déclaré l’imam de Drancy Ben Abdallah.



          • Gavroche Gavroche 6 octobre 2011 12:00

            Oups ! MDR !!!!


          • Bulgroz 6 octobre 2011 12:48

            Dans le résumé de cette étude disponible ici :

            http://www.banlieue-de-la-republique.fr/# !/enquete/resume

            On peut constater qu’il n’est pas fait mention une seule fois d’ »économie souterraine » encore moins de ses impacts sur ces sociétés, de l’économie de la drogue, des crimes et des délit. Les enquêteurs n’ont sans doute rien vu ou le phénomène n’existe pas, ou il est trop dangereux pour Gilles Kepel d’en parler.

            Par contre, nous avons droit à un long développement sur l’histoire héroïque de Ziyed et Bounaî (ils sont innocents, dit le rapport dans rappeler que les 2 gamins ont été enterrés dans leur pays d’origine) :
              »l’incompréhension est telle qu’ils préfèrent risquer leur vie pour se cacher plutôt que de clamer leur innocence. La police et les jeunes vivent dans deux mondes qui ne se comprennent plus. »

            Il aurait été préférable en toute bonne pédagogie, de dire qu’en France :

            On ne fuit pas devant la police quelque soit les circonstances
            On ne réfugie pas dans un local transformateur haute tension d’autant que des immense panneaux indiquent que l’endroit est très dangereux.

            Au final, ce résumé ne dit rien, ne propose rien.Sur l’Islam, rien à proposer non plus. Lire la préface de Claude Bébéar (même lien que plus haut) : il n’ y a rien.

            La politique de la ville c’est 1,8 milliard en 2005, 3,5 en 2009, 5,7 milliards en 2011.


            • Yohan Yohan 6 octobre 2011 12:54

              l’UMPS demande toujours plus d’immigrés mais qu’en fait-on réellement de nos immigrés ?
              On accuse l’école de ne pas être capable d’insérer leurs enfants. Mais que peut faire l’école quand une famille africaine débarque avec ses six enfants dans le cadre du regroupement familial et qu’aucun d’entre eux n’est allé à l’école, sinon à l’école coranique ?. Mission de rattrapage impossible, en tout cas dans l’école de la République actuelle. En plus, puisqu’on les relègue au fin fond de la banlieue, ils sont quasiment certains d’être voués à l’échec. Parvenus à l’adolescence, ils nourriront de la haine pour leur pays d’accueil. Certains se trouveront un job, d’autres iront en prison, d’autres se réfugieront dans l’islam le plus rigoriste et la plupart iront grossir les rangs des pauvres et des bénéficiaires du RSA.
              Les gens n’imaginent même pas la misère intellectuelle et les problèmes de santé mentale de ces jeunes. Certaines filles se bourrent de Xanax à raison d’une boite par jour, au point d’effacer 7 ans de vie de leur mémoire. Derrière les petits caïds, les frimeurs, il y a plein de gamins qui souffrent en silence d’être murés dans un monde vide de sens. Ceux là, personne n’en parle...ils cachent leur mal être.
              Alors, facile de faire des beaux discours sur la générosité qu’il faudrait avoir à accueillir toute la misère du monde, si c’est pour en arriver à la conclusion que ça ne marche pas, que ça coûte, que ça détruit des gens, parce que nous avons échoué à intégrer correctement nos immigrés et nos fils d’immigrés et que nous nous sommes surtout nourris de belles paroles et de promesses intenables....


              • Bulgroz 6 octobre 2011 13:39

                Parkway,

                Je comprends rien à ce que vous reprochez entre ce que je dis et ce que dit Yohan.

                Du moment où Yohan dit la même chose que moi, je ne vois pas.


              • Tarouilan Tarouilan 6 octobre 2011 16:13

                La faute de qui, ....... a-t-on le droit....... de concevoir à l’époque de la pilule et d’une information gratuite sur la contraception, ..... a-t-on le droit, d’avoir une ribambelle d’enfants, qu’on est totalement, rigoureusement incapable d’éduquer, de loger, ....dont on est sur d’avance, qu’ils deviendront des caillera !..... de faire exprès de se mettre dans les pires difficultés de logement....en raison des six enfants indispensables avoir un niveau de ressources satisfaisant...avec les fameuses allocs...., et pour émouvoir la mairie socialo du coin....... et bénéficier dans urgence d’un HLM flambant neuf....

                Arrêtons cet angélisme totalement abscons..... Il y a une volontée délibérée, toutes tendances politiques confondues, de destruction d’un tissus social harmonieux français, ... c’est évidement un complot !


              • pier 6 octobre 2011 22:29

                De la « misère intellectuelle » et « des problèmes de santé mentale » , on n’ose à peine imaginer combien il en faut pour écrire ça.


              • jymb 6 octobre 2011 13:25

                Là pour le coup j’ai des choses à dire
                Enfant j’ai habité à Clichy sous Bois . J’en ai de beaux souvenirs.La pizzeria dans les murs du bowling, le sapin de Noël au Prisunic du Chêne Pointu, les promenades dans le bois de Bondy. Nous n’avions alors pas de Nike, pas de portable, pas de console, pas d’internet, pas de scooter ( et chez moi, pas de télé, mes parents n’en voulaient pas) Le grand jeu était de glisser à plusieurs sur un carton, sur les buttes herbeuses et ce n’est pas du tout un souvenir misérabiliste ! . la crise était bien là, aprés le premier choc pétrolier ; pour aller travailler à Paris c’était bus puis train de banlieue puis métro. L’idée de taguer un mur ou toucher au bien d’autrui ne nous aurait pas effleuré l’esprit, je n’ose même pas imaginer d’ailleurs ce que nos parents nous aurait asséné si cela était arrivé . Les immeubles étaient pourtant exactement les mêmes, j’y suis retourné pour vérifier. simplement tout à été volontairement pourri et dégradé.
                Il ne s’agit absolument pas d’un problème d’architecture ou de niveau social mais un problème de comportement personnel. Et toute la loggorhée pseudo sociologique n’y changera rien.


                • COVADONGA722 COVADONGA722 6 octobre 2011 20:22

                  yep la guerre vous est faites les sous-chiens et l’auteur participe de ceux qui depuis maintenant 50 ans vous sommes de partager le territoire les services les emplois et vos paliers avec l’autre, le mieux, celui qui n’est pas vous .Vous remarquerez que désormais l’intimation n’est plus de partager le territoire vous devez le CEDER vous y êtes minoritaires demain grâce aux dhimmis aux belles âmes et au bonne conscience l’amendement KOSOVO vous sera appliqué .Les mêmes qui vous vendes cette salade sont les mêmes qui vous incitent au vote pour vos oppresseurs ceux pour lesquels vous n’êtes qu’une majorité invisible et inaudible sur son sol   .L’auteur est en mission il prêche la soumission et l’abandon , attention hein si vous regimbez si vous protestez pas :procés en sorcellerie fasciste les beaufs .L’auteur profère  des mensonges ils sont français dit il
                  FOUTAISES !quand ont fait passer les lois de la tribus les lois de la religions les lois du gang avant les lois de la république ont est pas français MONSIEUR L’ AUTEUR on est juste un candidat au départ pour la terre de ses aïeux ou comme chacun sait coulent cum RMI caf ASSEDIC et autres bienfaits.
                  On vous fait la guerre et cet auteur est du coté de ceux qui vous la font, comment appelait on ceux qui avait chois le camp de l’ennemi lors de la dernière guerre ????
                  Yep aimez les guerres à venir la paix qu’il vous prépare avec l’aide de leur collaborateurs vous serra terrible !!!!
                  Asinus : ne varietur


                  • Walid Haïdar 6 octobre 2011 20:54

                    tu veux pas retourner à tes lectures moyenâgeuses covadonga ?


                  • COVADONGA722 COVADONGA722 6 octobre 2011 23:07

                    mon cher Walid pour le moyenageux je m’en voudrais de piocher dans votre bibliotheque, à moins que vous ne soyez l’homme d’un seul Livre ?
                    J’ai croisé au cour de ma vie, au maghreb en Afrique des hommes dignes et fiers , ma vue doit avoir baissé j’en vois si peu ici parmis ceux qui crachent sur la géhenne française tout en n’oubliant pas de tendre la main.

                    Asinus:ne varietur


                  • Annie 6 octobre 2011 21:13

                    Dire qu’il n’y avait pas de problèmes avec les premiers émigrés serait mentir, consciemment ou non. Il y avait des problèmes, seulement pas les mêmes qu’aujourd’hui. Ils ne revendiquaient rien mais se contentaient d’avoir des troubles psychologiques et de peupler les hôpitaux psychiatriques, parce que la terre promise n’avait pas tenue ses promesses. Il suffirait juste de reconnaître que la méthode française d’assimilation a échoué, simplement parce que l’assimilation était à sens unique, c’est-à-dire sans contrepartie. Les premiers émigrés étaient plein de bonne volonté mais on est arrivé à faire de leurs descendants des rebelles qui non seulement refusent la culture française, mais la combattent. Cherchez l’erreur.


                    • pier 6 octobre 2011 22:38

                      « on est arrivé à faire de leurs descendants des rebelles qui non seulement refusent la culture française, mais la combatte »
                      Dites nous un peu ce qu’est la culture française pour voire ?


                    • easy easy 6 octobre 2011 22:36

                      @ Aurélien,

                      Le coeur de votre discours ici c’est que vous trouvez arrogant, lorsqu’on n’en est pas, d’en parler. Qu’il est arrogant, quand on est docteur de Paris en 1880, de commenter la manière de marcher ou de respirer des Congolais. Arrogant donc sec de fructification.

                      Je trouve bien de raisonner de cette manière. Je trouve sain, quand on n’est pas un hippopotame, de ne pas parler de l’hippopotame. Sinon, en posant d’abord tous les préalables de l’impénétrabilité. Précaution épistémologique et respectueuse que même Claude Lévi-Strauss n’avait pas cru devoir prendre.

                      Convenons toutefois que pour un Parisien, la question des zones difficiles de la RP se pose au quotidien. Il n’est certes pas du côté de l’anus social que représentent les zones difficiles mais la merde le concerne tous les jours. Mettons donc qu’un Parisien du Marais soit de plein droit lorsqu’il commente les zones difficiles.

                      Et à la limite, un sociologue habitant Saclay peut faire une thèse sur les zones ou quartiers difficiles selon le point de vue de Chevreuse.

                      Là où ça commence à devenir gênant c’est lorsqu’on disserte entre gens du V ème pour décider des plans d’action sur Clichy Sous Bois ou Bobigny.
                      Mais après tout, le Pouvoir est bien autour de la place de la Concorde n’est-ce pas ? Personne ne s’y trompe n’est-ce pas ?


                      Ce qui est chouette (car il y en a tout de même dans cette histoire) c’est qu’il existe des maires dans ces secteurs difficiles (Ici, je localise. Ce qui est un préalable abusif . Mais faisons avec tout de même dans un premier temps) . Et ces maires sont au contact permanent avec ces populations. Ils rapportent au Parlement ce qui se passe dans leur commune et cela avec beaucoup de justesse et de sens de la médiation.


                      Alors que le Pouvoir dispose déjà des maires et conseillers municipaux de ces endroits pour entendre la voix de l’anus social, pourquoi lui faut-il encore entendre les avis d’experts qui n’en sont pas ?


                      Vous voulez tout savoir sur Clichy Sous Bois ? Ecoutez ce qu’en dit son maire et vous aurez déjà une bonne synthèse.








                      L’immigration (en gros) ?
                      Elle pose des problèmes spécilfiques, certes. et ils ne sont pas minces. Inutile de les répéter ici, chacun les connaît par coeur.

                      Ce qui est moins dit, par contre, c’est que s’il n’y avait eu aucun immigré en France, la ceinture rouge serait tout de même difficile.
                      Jusqu’aux parents des baby boom, il était valable voire très valable ou digne d’être un ouvrier.

                      Entre les baraquements de fermes, les bidonvilles (il y en avait un devant le café de l’Etoile, au bas de Clichy Sous Bois en 1970) et les appartements bien propres et chauffés des barres, yavait pas photo. Les ouvriers de 1950 étaient ravis d’accéder enfin au confort avec supermamouth au pied de l’immeuble.

                      Puis les mentalités ont changé.

                      Même sans aucun immigré d’aucune sorte, les Français post baby boom se sont progressivement détournés de la condition ouvrière et de tout ce qui la rappelle. Même sans aucun immigré, la ceinture rouge serait devenue l’anus social de la France.


                      On prend une barre en excellent état, on la place à Angers, les Français n’en veulent pas ou n’y logent que par dépit de la même manière qu’ils logent par dépit dans les barres clapier de Montparnasse.


                      Non non et non, les US n’ont pas voulu des barres, ils leur ont préféré les maison en lotissement et bien les Français ont rejeté les barres et ils préfèrent , eux aussi, les maison ou les petits immeubles. Et cela depuis 1970

                      Par rapport à une barre de la Courneuve, un grand immeuble du Front de Seine ou même du XIIIème, ça fait tout de même chic. Mais que l’on supprime les barres de la ceinture rouge, qu’il n’en reste plus une seule et on verra les habitants de la tour Rubis ou Totem la fuir.


                      La promiscuité qu’impose la vie en immeuble où des centaines de personnes passent par la même porte, le même hall, le même ascenseur, engendre un stress énorme.

                      EN 1995, dans le XVIème, un couple d’homos m’appelle. Leur nouveau voisin du dessus fait trop de bruit : il refuse de mettre de la moquette ou des tapis sur son parquet et garde ses chaussures au pied. Je leur ai répondu que je ne pouvais pas insonoriser parfaitement leur superbe appartement Haussmannien. Alors qu’il venaient de refaire toute la déco à grands frais, ils l’ont vendu pour aller loger ailleurs.


                      L’habitat idéal c’est la maison et en version urbaine c’est la domus, le palazzo, le ryad où un propriétaire loge, reçoit et commerce en famille et où il y a des boutiques avec petits logements au-dessus, loués à des petits commerçants ou artisans. Jamais plus de 3 niveaux et des entrées sur rue séparés par logement.

                      Dès qu’on sort de là, on doit produire des anxiolytiques et des prisons.

                      L’immigration, l’islam, le chômage, l’école décadente, etc. ce ne sont là que des problèmes supplémentaires qui se surajoutent au tout premier problème qui est celui de notre très mauvaise conception du logement.




                      A Montfermeil, aux Bosquets, à ras de Clichy Sous Bois, on va récupérer un ex immeuble d’habitation pour en faire la « villa Médicis » Française.
                      A pleurer !
                      Une barre à titre de villa !
                      N’importe quoi.


                      Si l’on veut une « Villa Médicis » française, il faut qu’elle ait une allure de petit Vatican ou de La Ruche du point de vue des volumes, pas une allure de clapier ou de « frigo ».
                      (la Cité Radieuse ? Buerk !) 

                       Savez-vous pourquoi Sylvie Vartan Roberto Alagna, François Feldman, Uderzo, Sylvie Guilem ont quitté Clichy Sous Bois dès 1970 ?
                      Parce que ça faisait prolo d’y habiter.


                       Bernard Zehrfuss aurait mieux fait de se casser une patte


                      • Orélien Péréol Aurélien Péréol 7 octobre 2011 07:38

                        à easy

                        Vous écrivez : Le coeur de votre discours ici c’est que vous trouvez arrogant, lorsqu’on n’en est pas, d’en parler.

                        Pas du tout, ce n’est pas du tout le coeur de mon discours. Absolument pas.
                        Je ne suis pas dans le registre moral.
                        Libre à vous de trouver que la « méthode » de décisions politiques pour les banlieues est une méthode arrogante. Ce n’est pas mon propos.

                        Je dis que cette façon de faire ne marche pas et ne marchera pas parce qu’elle est inadaptée, intellectuellement, et inadaptée politiquement. Pas parce qu’elle serait mauvaise moralement.

                        J’appelle à trouver des solutions partagées, co-bâties. Et pour cela, me semble-t-il, il faut créer une parole, des institutions portant paroles des citoyens de banlieues. Il faut accepter de prendre beaucoup de temps où on a l’air de ne rien faire, de ne pas avancer. Il faut accepter d’entendre, au début, des paroles odieuses, insupportables. SI on n’accepte pas ce passage odieux, on continuera à dépenser de grosses sommes sur ce qui nous fait plaisir, à nous, et qui nous semble juste et bon... et nous enverrons les CRS parce que cela ne créera pas de paix sociale, en se disant : « C’est incroyable ; mais comment sont ces gens ? »

                        J’ai déjà écrit des choses en ce sens il y a 6 ans.

                      • easy easy 7 octobre 2011 10:53



                        Dans mes deux premiers paragraphes, je mentionne l’arrogance de celui qui parle du chameau alors qu’il n’en est pas un. Ca fait donc penser à un jugement moral.
                        Le jugement moral, comme fin, ça ne m’intéresse jamais.
                        Et j’excuse toujours les mauvaise attitudes de l’homme, parce que c’est humain. Du reste, je développe bien des raisons qui font que les gens du XVI ème peuvent dire ce qu’ils pensent de Bobigny.

                        Ce qui m’intéresse, c’est le fait que ces jugements de l’extérieur (ou de l’intérieur de sa propre bouteille) sont secs de fructifications. Ce n’est pas tant qu’un médecin de 1880 écrive qu’un Congolais ne sait ni marcher ni respirer qui m’intéresse mais le fait que l’exposé de cette vision (qui est une production, un travail) est stérile. 


                        Or, la stérilité dont j’ai parlé à la suite de l’arrogance, c’est bien cela qui est au centre de votre propos non ? 

                        Que vous, pour des raisons qui vous sont propres, vous cherchiez à éviter les qualitifcatifs comme « arrogant » je le comprends. Mais ça ne doit pas vous empêcher pour autant de voir qu’il est possible de recourir à ce qualificatif sans en faire une fin. Et la fin de mon propos n’est aucunement dans la condamnation de l’arrogance (tellement humaine et universelle même si le Blanc en est un parangon).

                        C’est la stérilité qui est le seul problème.
                        La stérilité ou la mauvaise fructification.

                        Et en l’occurrence, le plus mauvais fruit que les regards arrogants ont produit, c’est l’habitat où des familles différentes sont contraintes à la promiscuité. Ce qui n’est pas récent mais qui n’a fait qu’augmenter en volume.




                        Vous, ici, face à la stérilité, vous préconisez l’écoute véritable. Autant dire l’immersion.
                        Moi, je n’ai pas à m’y immerger ni à écouter vraiment, puisque j’en étais.

                        Sans bien comprendre pourquoi à l’époque, j’ai tout fait pour fuir cette bouteille là et c’était pourtant l’époque où les balcons des barres étaient souvent garnis de géraniums, où les concierges étaient à la fois craints et respectés tels des surpères.


                        Toujours sans comprendre exactement pourquoi, je me suis dirigé vers un tout autre type d’habitat que les barres. Un brave m’aurait alors interrogé et bien écouté, il n’aurait rien entendu de mon mutisme sinon quelque lieu commun que j’aurais récité pour meubler mon idiotie tout aussi commune.



                        Je vous dis donc qu’il n’est pas très utile d’aller « bien écouter » ceux des barres sinon pour entendre parfois de leur bouche ce que notre propre inconscient a déjà compris.

                        Que nous soyons de la Courneuve ou de Versailles, suivons une psychothérapie, une introspection sur nous-mêmes en gambergeant à notre malaise et en moyenne des cas, nous verrons ressortir le fait que l’habitat en clapier nous humilie.
                         (Et je considère qu’un immeuble haussmannien est situé à la limite la plus favorable de cette mauvaise condition de base mais qu’il est bel et bien toxique de cette dignité)


                        Il existe encore sur Terre, deux pôles d’habitat. L’un qui fait de chaque homme un aigle, un loup, un ours ou un lièvre, l’autre qui fait de lui un termite ou une fourmi (rares, très rares bestioles vivant une totale promiscuité)
                        Si on ne réfléchit pas à ça, si, cherchant à comprendre pour résoudre nos malaises sociaux, nous focalisons sur le fait de l’immigration, nous ratons l’essentiel.


                        La plus grande révolution que nous pourrions réaliser consisterait à casser l’habitat au-dessus de R+2 et à étaler, à essaimer l’urbanisation. Tout le reste suivra.


                         


                      • Yohan Yohan 6 octobre 2011 23:24

                        Easy 


                        Tout ça c’est bien beau mais on fait quoi ?

                        • easy easy 7 octobre 2011 00:01

                          On décide de stopper tout habitat plus haut que R+2. On casse tout ce qui est au-dessus. On reconstruit en formule domus, palazzio ou ryad ( chaque unité comprenant des logements modestes à louer autour et avec entrée séparée) et on étale aussi bien les villes que les activités. (Riches et pauvres mélangés donc)


                        • Yohan Yohan 6 octobre 2011 23:51

                          Les barres c’est moche on est d’accord, mais moi j’y ai vécu dans les années 60 et chacun essayait d’en faire quelque chose de vivant, sans dégrader et même, en fleurissant les balcons. Il n’y a pas de fatalité...

                           Changer l’habitat, oui mais avec quel argent ? C’est une fausse piste si l’on s’arrête seulement aux questions d’habitat. Vous donnez un bien en bon état à des gens qui ne savent même pas qu’on ne lave pas un parquet en chène à grande eau, et qui lâchent leurs gosses sans surveillance dans les cages d’escalier, et vous arrivez à pourrir ce bien rapidement jusqu’à le rendre insalubre. Dans les années 70, je suis allé dans les territoires noirs, pauvres, de l’Amérique profonde. J’ai vu des bâtisses de style colonial avec un certain charme totalement ravagées. La pauvreté n’explique pas tout, mais la culture, l’éducation certainement plus. Je pense que si ces maisons avaient été proposées à des portugais sans le sou, ils en auraient sûrement fait quelque chose de ces bâtisses, parce que c’est dans leur culture et leur éducation de bichonner son intérieur et de briquer à fond sols et plafonds avec de petits moyens et surtout de l’huile de coude. D’autres préfèrent briquer la BM et claquer le peu de fric qu’ils gagnent dans le tuning...toujours question d’éducation et de culture...

                          • easy easy 7 octobre 2011 00:08

                            J’ai vécu dans 3 grands immeubles.
                            Oui j’ai connu les patins et les bacs de géraniums au balcon


                            Mais nos parents ont fantasmé que nous fassions des études longues et nous les avons faites.

                            Le reste suit







                          • Yohan Yohan 7 octobre 2011 00:12

                            ... le reste suivait smiley


                            • easy easy 7 octobre 2011 00:27

                              Tu vois Yohan, Ferrat et son petit âne gris, Prévert et son oeuf dur, Doisneau et les gamins de Bagneux, Maurice Baquet, Fernand Raynaud, Chaplin, Brassens, Perret, tout ça c’est out out out, de manière hystérique.

                              Plus personne ne veut ressembler à ça.

                              Entre la vision des enfants baby boom et leurs parents, il y a eu forte rupture


                            • easy easy 7 octobre 2011 00:17

                              Si on fait de la sociologie, de la politique, de l’économie, du management, du syndicalisme, du business, du cinéma, du tourisme ou de la poésie sans dire que les Français ne veulent plus être des ouvriers ou en avoir l’air, on a rien dit et dénié le principal

                               


                              • corinne 7 octobre 2011 10:32

                                bonjour, je vis dans un quartier-ghetto, je suis entièrement d« accord avec l »article, sauf en ce qui concerne la conclusion. « exprimez-vous.. ».

                                je suis une femme, une mère, non croyante, avec une conscience politique, et j’affirme qu’il n’est plus supportable de vivre dans un quartier entourée de barbus, de voilées, de faux-croyants.. c plus possible. 
                                la dernière sortie : « la femme hallal » oui, vous avez bien lu.. voilà comment appellent leurs future « épouse » ( choisie au bled) les jeunes français d« origine étrangère ( dans mon quartier ce sont les musulmans les majoritaires : 22000 h ( sur une pp de 62000..) et 20000 musulmans.....)
                                j’ai été mise »à l’amende« pendant leur ramadam au motif » tenue vestimentaire non conforme« .... j’ai été caillassée ( gitans squatters..) volée ( là c les petites meufs, et blanc, black, beur..) mais »qu’« importe » après on demande pardon à allah... je suis pour une véritable mixité sociale, contre tous signes distinctifs religieux , et pour le RESPECT. 
                                mais cependant, nous sommes un excellent fond de commerce ( politique,assos, chanteurs, journalistes etc...etc..) ... alors, DONNEZ NOUS la parole ( mais pas aux ’racailles en capuche« mais à ceux et celles qui »’pensent« ... je ne suis pas et ne serai jamais raciste, mais cela ne m’empêche pas de dénoncer l’inaceptable ».. car « la victimisation » basta ! la ghettoisation : basta ! et la religion : EN OVERDOSE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! j’invite tous ceux et celles qui me contradiront à venir vivre un mois dans le ghetto.... avec le rsa.... il faut casser les ghettos et c un choix politique..

                                • hans 7 octobre 2011 15:15

                                  Hélas, banlieu aujourd’hui s’écrit en deux mots ban lieux, lieux de bannissement

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