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Accueil du site > Tribune Libre > Les cadavres dans le placard de Charly (3) : ses copains mafieux et le roi (...)

Les cadavres dans le placard de Charly (3) : ses copains mafieux et le roi des casinos

Charles Pasqua dirigeait avec le SAC une bande de tueurs, on aurait tendance à l'avoir déjà oublié. Parmi ces hommes, il y a en effet un bon nombre de repris de justice, dont certains vont même tuer des policiers juste après avoir brandi devant eux leur carte d'adhésion, croyant bénéficier d'une impunité totale.... En mai 68, ses hommes vont effectuer des rafles d'étudiants pour aller en tabasser quelques-uns à l'abri des regards des journalistes. Pasqua, lui, lorgnant de plus en plus sur les casinos, un endroit pour se faire de l''argent rapidement... sans même y jouer, chez Charly.... Le parti gaulliste a besoin d'argent ; et il faut bien aller en chercher où il y en a....

On attribue à Edgar Faure spécialiste des bons mots, la citation suivante : "dans le fait d'avoir des casseroles en politique, le plus important n'est ni leur nombre, ni leurs tailles mais la longueur des ficelles qui vous en séparent" ... si c'est le cas, Charles Pasqua avait la pelote la plus grosse du monde. Car c'est fou le nombre d'affaires dans lesquelles son nom est apparu en filigrane, comme responsable du SAC à Marseille, notamment... le soutier prenant visiblement plaisair à ne jamais paraître sur le pont.

Revenons d'abords à Paris, en février 1966, où on avait droit à une belle bavure : Christian David, dit "le beau Serge", un truand réputé, abat froidement au bar Saint-clair, rue d'Armaille, à Paris 17e, le commissaire Galibert, et blesse grièvement deux de ses adjoints, Gouzier et Gibeaux. Galibert était venu là dénicher Julien Le Ny, recherché pour sa participation à l’enlèvement alors récent (l'année précédente), de Mehdi Ben Barka, mais il avait reconnu le visage de David, qui l'avait plutôt sidéré ce jour-là : "en vérifiant l’identité des clients, le commissaire découvre un visage connu : celui du « beau Serge », recherché pour des vols de voitures et des cambriolages, fiché comme « extrêmement dangereux ». « Suivez-nous », ordonnent les policiers. David fait quelques pas et demande : « Je peux au moins prendre mon imperméable ? » Les policiers hésitent. Christian David exhibe alors une carte du S.A.C. On l’autorise à prendre son imperméable, accroché à un portemanteau. Dans la poche de l’imperméable, il y a un pistolet. David sort son arme et tire. Le commissaire Galibert est tué, deux inspecteurs sont blessés. Le beau Serge s’enfuit." La cavale de David se terminera au Brésil le 21 octobre 1972. Une cavale aidée par le réseau Guérini qui l’avait envoyé en Italie, puis en Afrique et en Amérique du Sud, où il avait rejoint "Joseph Ricord, patron de la filière sud-américaine de l’héroïne et ancien associé d’Henri Lafont, le chef de la Gestapo française"... les protégés du SAC ou du MPC, au départ d'anciens résistants, avaient décidément de bien étranges amis !!!

Le "Mouvement Pour la Communauté (MPC)" est une autre subdivision de l'armée de l'ombre gaulliste, il a été créé à Paris le 13 mars 1959 par Jacques Dauer (des jeunes du RPF), Louis Joxe et Raymond Schmittlein. Appelé « Mouvement Pour la Coopération », à Alger il se surnomme vitre lui-même « Le Talion », pour indiquer ce qu'il souhaite faire à l'OAS : venger point par point toutes ses exactions. Dirigé par Pierre Lemarchand, il est formé d'un groupe de 200 combattants dont une partie provient du SAC, et possède les mêmes supérieurs hiérarchiques que sont Roger Frey, Alexandre Sanguinetti et.... Charles Pasqua.  Le "Beau Serge" était sur place, à la villa Andréa (Dar Es Saada), sur les hauteurs de El-Biar aux environs d’Alger, lorsque celle-ci a sauté lors d'un attentat machiavélique conçu par l'OAS, qui avait réussi à piéger un lourd matériel d'imprimerie apporté de Métropole pour le SAC, un des épisodes les plus terribles de la guerre civile menée par l'OAS. "L'explosion a lieu alors qu'on s'apprêtait à torturer un prisonnier de l'OAS " . 29 janvier 1962, des déménageurs BEDEL livrent deux caisses lourdes et volumineuses (262 kg) La cargaison, très attendue, est accueillie avec joie il s’agit de tout un matériel de composition et d’impression qui va permettre de enfin fabriquer tracts et affiches sans sous-traiter. La douane assiter à l’ouverture ... doit assister à l’ouverture des caisses mais le temps passe ... Jim Alacheik n’y tient plus. Impatient de devenir éditeur à part entière, il porte le fer entre deux planches de sapin et imprime un délicat mouvement de bas en haut... Enorme explosion ; champignon de fumée au-dessus des hauts d’Alger. 180 kilos d’explosifs plus quelques grenades défensives détruisent la villa Andréa. Bilan : dix-neuf barbouzes calcinées. Parmi les rares survivants, trois prisonniers, dont deux membres de l’OAS, qui ont été torturés dans la cave et que l’arrivée de l’imprimerie a sauvé de justesse. Il s’agit de Henri Vinent, aide-radio, d’Alexandre Tislenkoff, responsable ses émissions Pirates de l’OAS, et d’un chef de chantier Jacques Gosselin. Un commandant de la gendarmerie mobile s’opposa à leur exécution sommaire par Christian David "le beau Serge"...

Derrière tout ça il y a le MPC, ou le SAC (à gauche Lemarchand), effectivement, comme pour l'affaire Saint-Aubin. "Les exemples, ces dernières années, n’ont pas manqué" écrivait René Backmann, qui n'hésitait pas à citer dans son article Charles Pasqua en personne comme responsable de meurtres. "Mai 1967 : trois membres du S.A.C. sont écroués pour une tentative de meurtre commise devant le « Don Camilo », rue des Saints-Pères, rendez-vous des barbouzes. Juin 1968 : un cheminot et un chauffeur de taxi sont blessés par balles devant les locaux de la S.N.C.F., à Clichy-Levallois. Deux membres du S.A.C., présents sur les lieux, sont condamnés pour port d’arme ; ils étaient « montés » de Marseille, à la demande de Charles Pasqua, alors vice-président du S.A.C., aujourd’hui député et président de l’amicale parlementaire Présence et Action du Gaullisme". De Marseille, l'ancien roi du pastis décidait bien de la vie et de la mort de certains selon Backmann. Sans oublier les bavures ridicules de ces cow-boys : "quelques jours plus tard, une habitante de La Rochelle reçoit une balle perdue : un commando du S.A.C. est venu aider le gaulliste de gauche Philippe Dechartre, qui se présente aux élections législatives."

Car la liste est longue, des forfaits de l'équipe de gangsters de Charly : "le 29 juin, un colleur d’affiches de 18 ans, militant du P.C., Marc Lanvin, est tué par balles près d’Arras. Les coups de feu ont été tirés par un groupe d’hommes du S.A.C. Avril 1969 : un soldat de la base militaire d’Istres vole des armes et les remet à des responsables locaux du S.A.C. : ils sont condamnés à un an de prison avec sursis. Mais près d’Aix-en-Provence, la gouvernante d’un vieux châtelain est assassinée. Sauveur Padovani, responsable du S.A.C., est arrêté. Trois des inculpés sont membres du S.A.C. A Drancy, Daniel Fribourg, militant communiste, est poignardé par un membre du S.A.C. A Nice, un barman tire sur sa voisine et la manque. Il se constitue prisonnier deux jours après l’élection présidentielle. Il appartient au S.A.C. A La Mure, dans l’Isère, un militant du S.A.C., ancien légionnaire, tire sur un groupe de partisans du « non » au référendum. Un joueur de rugby de l’équipe locale est blessé. Janvier 1970 : arrestation d’une bande de gangsters. Sept ont la carte du S.A.C. Les receleurs appartiennent aussi au S.A.C. Août 1970 : un agent d’assurances niçois est arrêté pour trafic de drogue : « On m’avait dit, déclare-t-il aux policiers, que je transportais des documents du S.A.C., à mettre en lieu sûr… ». La liste est interminable"....

Le SAC durant mai 68 va jouer constamment les trouble-fête, parfois le mégaphone à la main, tant il sait naturellement haranguer les foules (c'est un tribun-né) : "En mai 1968, les membres du SAC déguisés en ambulanciers ramassent des manifestants pour aller les tabasser au sous sol de leur QG, rue de Solférino. Ils préparent la contre-manifestation en faveur de De Gaulle. C’est le SAC qui a expulsé des maisons des Jeunes divers mouvements et associations (Maoiste, Katangais) après les élections de juin 1968. Le SAC a créé l’UNI pour contrer la « subversion gauchiste » dans le milieu universitaire. L’organisation de Debizet a aidé jusqu’en 1976 le syndicat étudiant dans toutes ses démarches d’autant plus que beaucoup de militants avaient leurs cartes dans les deux organisations. Après 1976, la double appartenance existe, mais les organisations ont une direction distincte." A la manifestation de l'après mai 68, Charly est arrivé à son maximum de pouvoir. Certains considèrent même déjà qu'il en a trop. Intelligent, il a compris que face à l'agitation, il pouvait jouer la partition de sa vie : celle de l'homme de l'ordre. Un pur mafieux venant jouer le rôle du plus grand flic de l'Etat.... ça ne manque pas de sel, comme situation ! Certains le remarqueront, en effet : lors de la célèbre manifestation gaulliste qui du 30 mai 1968, dans le cortège, au tout premier rang, il y a Maurice Schuman, Michel Debré, André Malraux, bien entendu. Et aussi Jacques Foccart (ici le second à gauche)... mais aussi, beaucoup ne l'avaient pas aperçu... Gilbert Zemour, dit "Petit Gilbert" le chef de gang du même nom. "Gilbert Zemour et toutes les anciennes barbouzes d’Algérie, les hommes de maître Lemarchand qui avaient combattu l’OAS après le FLN, étaient mobilisés. Le régime, Pasqua et Foccart en tête, craignaient une attaque armée des gauchistes. Gilbert et des dizaines d’autres, des voyous ayant été sortis de prison pour l’occasion, certains armés, avaient pour mission de veiller au grain, en nouveaux mercenaires du régime. C’est ainsi que le bon Gilbert (mort violemment en 1983 en promenant son chien), était à deux doigts de la tombe du soldat inconnu, avec la République entre ses mains" note avec acuité Bakchich. 

Une connivence qui durera jusqu'en 1975, explique le Parisien : "le 28 février 1975, les frères Zemour tiennent encore le milieu parisien. Une fusillade digne de Chicago va sonner le glas pour ce clan de juifs pieds-noirs immortalisés dans le « Grand Pardon » d'Alexandre Arcady. Roland, Théodore, Gilbert, William et Edgar composent cette fratrie originaire du Constantinois en Algérie, montée à Paris dans les années cinquante pour exercer dans le négoce de vin. Violents et déterminés, les Z gagnent leur place au sein de la pègre parisienne en rackettant les commerçants du Faubourg-Montmartre. Ils élargissent leurs activités à tout Paris et « donnent » dans la prostitution, les cabarets, la contrebande, bien sûr les règlements de comptes et entrent sans surprise au fichier central de la répression du banditisme."

Mais cela va mal se terminer pour le clan protégé des gaullistes : le 10 mars 1975 le jour de son enterrement, William Zemour aura droit à un vrai enterrement de mafieux, comme l'avait décrit ici le Parisien. Le cerceuil est en acajou et ses poignées en or massif. "Mais, ce 10 mars 1975, William Zemour, dit Zaoui, n'est pas seul pour son dernier voyage. Rolls-Royce Silver Cloud gris métallisé aux chromes étincelants, limousines en tout genre et Mercedes défilent comme à la parade. Les gerbes de fleurs sont immenses, les couronnes mortuaires somptueuses. Conduit au caveau familial de l'allée aux Tilleuls-de-Hollande, le défunt repose dans un cercueil en acajou aux poignées en or massif. Dans la foule, porte-flingues et grands seigneurs du milieu, des alliés de toujours et des anciens rivaux venus pour le baiser de la paix. Du beau linge et des mines patibulaires. Le faste étalé évoque, chez les médias, les obsèques du « Parrain », le film de Francis Ford Coppola, sorti trois ans plus tôt. La comparaison n'est pas innocente." William vient en fait de se faire tuer par... les policiers de Broussard : c'est l'affaire du bar du Thèlème. "Dans les avis de décès, William Zemmour sera déclaré « mort accidentellement ». Une simple formule, assurément. Car, ce jour-là, William et son frère Edgar sont adossés au zinc du bar le Thélème, dans le Ve arrondissement de Paris. Les policiers de l'antigang sont persuadés qu'ils ont rendez-vous avec une bande rivale pour un « Yalta du crime ». Le « superflic » Robert Broussard pénètre avec ses hommes dans le bar. Et les armes parlent. Un calibre à la ceinture, William, alors âgé de 45 ans, prend 4 balles dont une dans la tête. Edgar en reçoit, lui, 5 dans le dos. Une d'entre elles reste logée contre sa colonne vertébrale, il sera invalide. Bilan de l'opération : deux morts, deux blessés et une bavure". En fait, Broussard sera plus tard étrillé par la presse qui le rendra responsable de la fusillade, aiguillonnée par le clan qui a toujours le bras long. "Sa famille a porté plainte pour meurtre. Gilbert Zemour, dit Petit Gilbert, à Montréal lors de la fusillade, monte au créneau dans la presse et parle de « génocide » contre sa famille. Il affirme que les policiers ont voulu faire un « carton sur ses frères » qui se désaltéraient. Les Lyonnais ne sont jamais venus au rendez-vous. Edgar Zemour survivra mais pour tomber sous les balles, à Miami, en avril 1983. Petit Gilbert sera abattu en juillet, alors qu'il promène ses caniches avenue de Ségur (VII e )". Le clan Pasqua a ramené de Corse de bien étranges relations.

Episode tout aussi étonnant à connaître de la saga montrant les liens entre truands et policiers, celui du casino blege de Gilbert Zemour raconté ici par Georges Moréas, ancien commissaire divisionnaire : "pendant ce temps, Gilbert Zemour se frotte les mains. Il vient de réaliser le fruit de plusieurs années d’efforts. Grâce de nombreux pots-de-vin auprès des autorités locales, il a réussi à mettre sur pied un magnifique casino à Namur, en Belgique, au bord de la Meuse. Bien sûr, l’homme n’apparaît pas au grand jour. Officiellement, cet établissement est la propriété du groupe Gonzalès, détenu par un financier du jeu, Joseph Kaïda, et un contrôleur général de la police nationale, récemment retraité, Michel-Joseph Gonzalès. Ce dernier s’y connaît, puisqu’il a longtemps officié aux « courses et jeux », au ministère de l’intérieur. Mais ce soir de novembre 1980, rien ne va plus. Ce ne sont pas les joueurs qui flambent, mais le casino. Malgré la présence d’une cinquantaine de pompiers et de nombreux bénévoles, il est détruit aux deux tiers. La police belge établit qu’il s’agit d’un incendie criminel, et l’enquête s’arrête là. N’a pas la baraka, P'tit Gilbert."

Or Pasqua s'intéressait aussi de près aux casinos : et ce dès les années 80, date à laquelle Gonzalès avait investi le sien. C'est à Annemasse que ça se passe, à la frontière avec la Suisse. Le maire, Robert Borrel. a donné le feu vert à des investisseurs pour en construire un : Toussaint Luciani , Robert Azoulay, puis Robert Feliciaggi se portent sur les rangs. Le ministre de l'Intérieur Philippe Marchand, refuse d'emblée, arguant qu'il y a déjà trop de casinos en Savoie. Idem en 1992, avec un deuxième refus de la Commission supérieure des jeux, appuyé par Paul Quilès : "De plus, la sous-direction des courses et des jeux des Renseignements généraux et la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPA) du ministère de l'Intérieur émettent des réserves sur Robert Feliciaggi et son associé Michel Tomi, condamné en 1976 dans une affaire de détournement de fonds aux dépens du casino de Bandol, dans le Var." Tomi c'est le corse, ancien croupier à Monaco devenu "monsieur Afrique", lui aussi : le nouveau marché des casinos pour lui, une fois interdit d'y mettre les pieds en France avec l'affaire de Bandol. Or le Le 30 mars 1993, tout change avec la nomination de Charles Pasqua comme ministre de l'intérieur : le dossier refusé de Robert Feliciaggi et Michel Tomi (ici à droite). est alors vite exhumé... et accepté par le ministre, malgré l'avis contraire de la DLPA et de la Commission supérieure des jeux !!!

Plus surprenant, à peine ouvert... l'établissement est... revendu, et ce dès juin 1994 !!! Feliciaggi a réalisé un jackpot étonnant : il engrange au passage 100 millions de francs de l'époque de bénéfices (15 millions d'euros)... il faudra attendre 2007 et un procès pour apprendre de la bouche même de Tomi que l'accord d'autorisation donné par Charly avait eu une condition : l'octroi de 7,5 millions de francs (1,143 million d'euros) au ministre de l'intérieur de l'époque, pour financer sa campagne électorale de 1999, pour son parti le RPF. Comme intermédiaire du deal, on tombe sur la surprenante fille de Tomi, Marthe Mondoloni, qui est aussi la gérante des PMU gabonais !!! Après appel et cassation, le , Charles Pasqua est condamné à 18 mois de prison avec sursis pour "faux, financement illégal de campagne et abus de confiance"... pour une fois, il n'a pas réussi à passer au travers.

Les lumières des casinos nous éloignent un peu des phares des miradors. Mai 68 passé et déjà oublié, le SAC est pris à partie par le journal Libération le 25 mars 1974, qui remet l'époque agitée au milieu des débats avec une énorme révélation. Le journal a retrouvé un document fort compromettant du SAC, en date du 24 mai 1968, estampillé "diffusion restreinte" contenant une liste de noms et d'adresses de particuliers, tous marseillais : c'est l"ordre de mission numéro 783". Le texte ordonne de les parquer au stade de l'Huveaune ou au Stade Vélodrome "en cas de clash et sur ordre de Paris". Scandale : le SAC préparait en 1968 un coup d'état de type militaire à la Pinochet (photo ci-dessus) !!! "l'opération stade" visant en effet en priorité diverses personnalités et syndicalistes de gauche comme ce sera fait au Chili de 1973 !!! Le journal précisant que Grenoble et Lyon avaient aussi été prévus. Panique à bord du SAC !!!! La réaction des amis de Pasqua ne se fait pas attendre : elle limoge Gérard Kappé, esponsable marseillais de Provence-côte d'Azur, qui bien entendu hurle au faux document. Or Gérard Kappé n'est autre que le lieutenant de Pasqua au SAC de Marseille : impossible que Charly n'ait pas pu être au courant de ce qui se tramait alors sur place !!! Kappé avait en effet pris la tête du SAC marseillais quand Pasqua avait rejoint le siège national à Paris, au 5 rue de Solférino. En face, au numéro 2 de la rue, il y avair les bureaux de la maison Ricard.... le roi du casino s'apprêtait à jouer en France les Pinochet !!! Et c'est celui-là que vient de saluer Manuel Valls ??? Avouez qu'il y a de quoi être scandalisé !!!!

 

source : Histoire des barbouzes de François Bitterlin. Editions du Palais-Royal, 1972.

http://exode1962.fr/exode1962/conditions/barbouzes/barb-genese.html

http://droites-extremes.blog.lemonde.fr/2010/02/02/des-gaullistes-dextreme-droite-le-mil/

caisse

http://www.alger26mars1962.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=112:5-4-les-barbouzes-temoignage-de-jacques-gosselin&catid=30&Itemid=132


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14 réactions à cet article    


  • Robert GIL Robert GIL 15 juillet 2015 10:39

    et y’en a encore qui se reclame du mouvement gauliste ? Un beau tas de fumier !


    • Julien30 Julien30 15 juillet 2015 12:02

      @Robert GIL
      Mais il y a bien pire encore, il y en a encore pour se réclamer du communisme, vous vous rendez compte ?


    • Julien30 Julien30 15 juillet 2015 13:28

      @sampiero
      Le nazisme serait bien pire que le communisme ? Si l’on s’en tient au nombre de morts provoquées par ces deux idéologies ce serait plutôt l’inverse, et puis les nazis n’ont plus pignon sur rue contrairement aux communistes, mais bon comme d’hab chacune de tes interventions est précieuse Sampi, on ne pourrait se passer d’aucunes d’elles.


    • juluch juluch 15 juillet 2015 15:16

      @Alex

      Salut Alex.

      La Corse est très belle, c’est un endroit magnifique, les gens sont accueillant on y mange bien et surtout tout est propre. (comparé à chez moi à Marseille.....)

      Apres , si des touristes viennent pour tout critiquer ou mal se comporter c’est clair qu’ils vont se faire ramasser grave.

    • Parrhesia Parrhesia 15 juillet 2015 23:14

      @Robert GIL
      Et à part ça... Rassurez-nous ...

      Vous ne feriez pas partie du comité des « modérateurs » par hasard !!!
      Parce que nous en connaissons sur agoravox qui sont censurés pour moins que ça !!!

    • Parrhesia Parrhesia 15 juillet 2015 23:17

      @Parrhesia

      Cette question concerne l’observation courtoise suivante : "et y’en a encore qui se reclame du mouvement gauliste ? Un beau tas de fumier !


    • J.MAY MAIBORODA 16 juillet 2015 09:27

      @Alex

       
      Vous ne vous étonnerez pas que les commentaires de Sampiero suscitent de ma part une adhésion motivée :
      - par le fait de l’idéologie qu’il développe,
      - du fait que je me sens quelque peu solidaire de lui en matière de « corsitude ».
      Cf. « Lettres de Corse » in : http://www.wmaker.net/u-zinu/

    • J.MAY MAIBORODA 16 juillet 2015 09:28

      @juluch


      merci pour eux

    • foufouille foufouille 15 juillet 2015 11:34

      c’est courant le navion à 1000$


      • soi même 15 juillet 2015 14:28

        Je suis déçus notre petit quinqin athée . ne fait que du réchauffé , que pour cela qu’il nous tambouille du  corned-beef toute l’année.


        • Pyrathome Pyrathome 15 juillet 2015 16:18

          Pléthore de cadavres dans le placard, à l’instar des trolls haineux sur un forum à morice.... smiley
          Merci !
          Ya Pas qua....


          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 juillet 2015 21:20

            Et pour ceux qui se demandent d’où vient la plupart des grosses fortunes de France...
            Je le conseille à Morice pour ses vacances « Argent public, fortunes privées »
            On y retrouve Fabius, Jospin, Barre, le Crédit Lyonnais et bien d’autres.


            • soi même 16 juillet 2015 02:21

               Il y a une belle tirage de Molière à ton sujet Mono,

              «  »Couvrez ce sein, que je ne saurais voir.
              Par de pareils objets les âmes sont blessées,
              Et cela fait venir de coupables pensées."
              Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)


              • J.MAY MAIBORODA 16 juillet 2015 09:38

                Sampiero vous dirait aussi bien, ou mieux que moi, que dans notre île il est généralement convenu de ne pas trop guerroyer ou polémiquer, voire même de controverser sur les tombes.

                Cependant, il n’est pas inutile, comme le fait l’auteur de l’article, de rappeler les « hauts faits » de certains hommes politiques à propos desquels on manie volontiers l’encensoir dès lors qu’ils ont rejoint, comme leurs victimes directes ou indirectes, ce que nous appellerons pudiquement l’au-delà.
                rubrique « LETTRES DE CORSE ».

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