« Les femmes sont très attirées par le pouvoir » selon Cécilia Attias
Info à classer dans la rubrique people… :-)
Etrange sortie de l’ex-première dame de France à la télévision américaine et aussi étrange qu’elle apparaisse dans nos journaux si ce n’est pour quelques réflexions d’une femme, comme moi qui ne suis pas une féministe « pure et dure » (petite précision pour celles et ceux qui seraient curieux de voir une levée de boucliers envers cette dame en vue d’une éventuelle future détestation).
Non, certaines d’entre elles sont bien au-dessus de tout cela, elle ne font que des constats et essaient de comprendre où l’on essaie de les amener… Et elles n’ont pas oublié que l’élection aux dernières cantonales d’une ex-première dame de France, Bernadette Chirac, pourrait être annulée et dont le mari, ancien président français, voterait pour un socialiste… avec humour. Drôle de « douce France rigolote »…
Donc, « Les femmes « sont très attirées par le pouvoir », a déclaré l’ex-Première Dame de France. Revenant sur la période où elle vivait avec le président français Nicolas Sarkozy, elle a raconté que « des femmes » l’approchaient pour « lui donner leur numéro de téléphone même si je me trouvais juste à côté ». »
Certaines sont attirées par le pouvoir, en effet, tout comme Cécilia Attias l’était lorsqu’elle a hissé son ex-époux, Nicolas Sarkozy, au pouvoir. Elle en a tiré tous les avantages dûs à sa position, ce qu’elle semble oublier, mais aussi tous les inconvénients dont ceux qu’elle cite plus haut et ceux là : lorsqu’elle aurait eu des « échanges brutaux » avec Nicolas Sarkozy, avant qu’il ne soit président.
Si l’information de cette sortie venue d’Outre-Atlantique n’est pas un scoop, elle nous apprend qu’être femme de président peut être un lourd fardeau mais étant donné les compensations, ces grandes dames ne sont pas trop à plaindre : elles ont eu le choix de leur vie.
Les propos de Cécilia Attias pourraient être considérés comme l’aveu d’une lassitude du pouvoir que l’ex première dame de France a pratiqué et pratique encore avec sa fondation, le pouvoir pouvant s’établir à différents niveaux.
Ou peut-être cette phrase n’est-elle qu’un pavé dans la mare de Carla-Bruni Sarkozy, sa « remplaçante », qui « en 1992, lors d’un reportage dédié à sa vie de mannequin (…) avait déjà un avis très arrêté sur ce qui l’attire chez un homme. « Mon homme idéal, c’est un homme de pouvoir ».
A l’heure où les tabous sont en train de se lever, suite à l’affaire DSK et à d’autres révélant des comportements « étonnants » de la part d’hommes de pouvoir, les débats sur les relations hommes-femmes dépassent nos frontières (lire : une « marche des salopes » à Londres).
Par conséquent, les propos de Cecilia Attias valaient-ils le coup que l’on s’y intéresse ?
Oui, un peu quand même ; dans la mesure où l’on peut s’inquiéter de cette logique : « Socrate est chauve ; Socrate est un homme donc les hommes sont chauves ».
Or, la majorité des femmes n’est pas attirée par le pouvoir ; ces dernières leur préfère la liberté et l’indépendance.
Celles qui sont attirées par le pouvoir, malgré les bénéfices qu’elles peuvent en tirer, font preuve de soumission. Cette condition montre que certaines femmes ont des faiblesses, au même titre que certains hommes…
Mais il faut de tout pour faire un monde et le monde tourne depuis longtemps déjà, peut-être depuis trop longtemps… avec ces rapports de soumission de la femme fascinée par la puissance, la force, signe qu’elle a besoin d’être protégée de qui, de quoi ?
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