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Accueil du site > Tribune Libre > Les limites de l’utopie égalitaire : le cas du communisme

Les limites de l’utopie égalitaire : le cas du communisme

Le communisme, idéologie politique et économique prônée par Karl Marx et Friedrich Engels au XIXe siècle, a suscité de nombreux espoirs de transformation sociale et d'égalité. Cependant, son application dans plusieurs pays a conduit à des résultats terriblement désastreux. De l'Union soviétique à la Chine, en passant par Cuba et d'autres nations, le bilan du communisme est marqué par des échecs économiques désastreux, des violations des droits de l'homme dévastatrices et des crises sociales sans précédent.

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Les illusions perdues du communisme

Le communisme, dans son idéal, prône l'égalité sociale et la répartition équitable des ressources. Cependant, l'histoire a montré que cette idéologie a souvent été détournée de ses objectifs initiaux. Des dirigeants autoritaires et brutaux, tels que Staline ou Mao Zedong, ont instrumentalisé le communisme pour consolider leur pouvoir personnel et ériger des régimes totalitaires. Sous couvert d'une utopie égalitaire, ces régimes ont instauré des dictatures cruelles, où les droits de l'homme étaient bafoués et où la population était soumise à une surveillance constante.

Le communisme a conduit à des régimes totalitaires caractérisés par une violence inouïe. En Union soviétique, comme dans de nombreux autres pays, l'instauration du communisme a été accompagnée de purges sanglantes, de déportations en masse et d'une surveillance policière omniprésente. La liberté d'expression, les droits individuels et l'État de droit ont été systématiquement bafoués au nom d'une idéologie qui a finalement révélé son caractère totalitaire.

Le communisme a souvent été présenté comme la solution aux problèmes économiques, promettant une croissance rapide et une répartition équitable des richesses. Pourtant, l'expérience historique a démontré que cette promesse était illusoire. Les économies planifiées mises en place par les régimes communistes ont généralement conduit à une stagnation économique, voire à un effondrement de la production. En Chine, l'expérience du "Grand Bond en avant" est emblématique de cet échec. Cette politique économique désastreuse, lancée par Mao Zedong dans les années 1950, a entraîné une famine massive qui a causé la mort de 30 millions de personnes, révélant ainsi les limites et les dangers d'une planification économique centralisée et autoritaire.

L'expérience soviétique a mis en évidence les nombreuses faiblesses inhérentes à l'économie planifiée. Malgré les promesses d'une société abondante, l'URSS a été confrontée à des pénuries chroniques de biens de consommation, à une qualité médiocre des produits et à une productivité stagnante. La rigidité du système, incapable de s'adapter aux fluctuations de la demande et aux innovations technologiques, a progressivement sapé les fondements de l'économie soviétique, contribuant ainsi à son effondrement final.

Un système destructeur pour l'individu et la société

Le totalitarisme communiste s'est nourri d'une répression sans limite. En URSS, l'appareil répressif, incarné par le NKVD puis le KGB, a instauré un véritable État policier. Des millions de personnes, souvent accusées de crimes imaginaires, ont été victimes d'arrestations arbitraires, de tortures et d'exécutions sommaires. Ce système de terreur a permis aux régimes communistes de maintenir leur emprise sur le pouvoir.

Si les événements de Tiananmen, en 1989, symbolisent l'une des pires violations des droits de l'homme sous le régime communiste chinois, il est important de noter que ces pratiques répressives ont été monnaie courante dans les pays ayant adopté ce système politique. Les conséquences de ces violations ont été multiples et durables, tant pour les individus que pour les sociétés concernées

Le communisme n'a pas seulement ébranlé les structures politiques et économiques, mais a aussi profondément érodé les fondements sociaux et culturels de nombreuses sociétés. L'imposition d'un athéisme d'État et la répression systématique des croyances religieuses ont non seulement aliéné des millions de personnes de leurs racines spirituelles, mais ont également fragilisé le tissu social. La propagande omniprésente, en substituant l'éducation critique, a contribué à endoctriner les populations, les rendant plus vulnérables à la manipulation et moins aptes à penser de manière autonome.

La faillite économique des régimes communistes

La planification centrale, pierre angulaire des économies communistes, a été un échec retentissant. Les gouvernements ont tenté de contrôler tous les aspects de l'économie, des prix aux salaires, sans tenir compte des réalités du marché. Cette approche a conduit à des déséquilibres massifs, des pénuries et des gaspillages.

En Union soviétique, par exemple, la production de biens était souvent déconnectée des besoins réels de la population, entraînant des files d'attente interminables pour des produits de base. La rigidité du système a également étouffé l'innovation et la créativité, essentielles à la croissance économique.

Guidés par une idéologie qui privilégiait l'autosuffisance et la lutte des classes, les régimes communistes ont opté pour un isolement économique par rapport au marché mondial. Cette stratégie, motivée par la volonté de construire un "socialisme dans un seul pays", s'est révélée être un échec cuisant. L'exemple de Cuba est emblématique : l'embargo américain, bien qu'ayant exacerbé la situation, n'a fait qu'amplifier les difficultés inhérentes à un système économique planifié et autarcique. L'effondrement de l'Union soviétique, principal soutien économique de Cuba, a mis en évidence la fragilité d'un modèle économique dépendant d'un seul partenaire et incapable de s'adapter aux fluctuations du marché mondial.

Les pays communistes, en se retranchant dans leur autarcie, ont non seulement ralenti leur développement mais se sont aussi condamnés à une dépendance accrue vis-à-vis des pays capitalistes, dont ils dénonçaient pourtant le système.

Les critiques adressées au communisme depuis ses origines se sont révélées fondées. Les expériences historiques ont montré que "l'homme nouveau", promis par Karl Marx, n'était qu'une chimère. Les régimes communistes ont démontré l'incapacité de l'État à planifier l'économie de manière efficace et à satisfaire les besoins de la population. Les leçons tirées de ces expériences sont claires : le communisme, dans sa forme historique, est une utopie dangereuse qui a causé d'immenses souffrances et la mort de 100 millions de personnes à travers le monde.

 

"Le communisme, c'est une des seules maladies graves qu'on n'a pas expérimenté d'abord sur des animaux."

Coluche


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62 réactions à cet article    


  • beo111 beo111 13 novembre 21:50

    C’est plus la révolution culturelle que le grand bon en avant qui est maintenant sur la sellette, et ce, même au sein du Parti Communiste Chinois. Mais franchement, entre ça et el wokisme...


    • La Bête du Gévaudan 14 novembre 01:35

      @beo111

      le wokisme est une forme de néo-bolchévisme ambiant...

      songez qu’une députée comme Danièle Obono s’est déclarée publiquement à la radio « bolchévique »... eh oui ! ... pourquoi pas nazie tant qu’elle y est...
      le journaliste Edwy Plenel (de son pseudo Joseph Krasny, Joseph le Rouge, en référence explicite au génocidaire communiste Staline) s’est déclaré « trotskyste culturel »... pourquoi pas nazi culturel tant qu’il y est.
      quant à Mélenchon, il se revendique publiquement des sinistres Robespierre et Trotsky (inventeur du goulag et de la garde rouge).
      sans parler des gugusses comme Aymeric Caron, qui a déclaré que ceux qui ne partagent pas ses idées « n’appartiennent pas à la même espèce humaine »... alors lui, c’est plutôt la branche écolo-nazie...

      Comme résumait si bien Marcel Gauchet l’autre jour : « pour faire simple, nous assistons simplement à la résurgence d’une gauche totalitaire ».

      Aujourd’hui sur les campus les zétudiants acclament les crimes du Hamas. Autrefois leurs parents ont acclamé les crimes de Pol-Pot et leurs grands-parents les crimes de Staline. Rien n’a changé hélas. Le combat pour la liberté, le libéralisme classique, est la clé de la lutte contre ce néo-totalitarisme de gauche.


    • @La Bête du Gévaudan

      C’est étrange, car c’est un paralèlle que j’ai déjà fait à de nombreuses reprises... Vous avez parfaitement raison ! 

      Il y a de nombreuses contradictions dans le wokisme : d’un côté, ces gens-là sont favorables à une immigration massive, à une islamisation forcée de la France et apportent leur soutien aux crimes du Hamas et, d’un autre côté, il « défendent » les droits des personnes « LGBT+ »... Il existe même des militants gauchistes « LGBT+ » qui manifestent avec des pancartes « Gays for Gaza », « Gays against islamophobia »... Des dindes qui votent pour Noël ! Qu’ils aillent organiser leur gay pride à Gaza ou à Riyadh... 


    • mmbbb 14 novembre 10:07

      @beo111M Mao s est servi de la révolution culturelle pour conserver le pouvoir .

      Il sentait le fléchissement de son autorité après des critiques sur sa gestion .

      Et Mao était un politique cynique , il s est appuyé sur la fougue estudiantine pour maintenir son pouvoir .

      La revolution culturelle a ete appuyée par les étudiants si prompt à la révolution .

      Mao a su revenir à un communisme originel .

      Le « wokisme » naquit aussi dans les universités .

      Les étudiants baignés dans un bouillon de culture révolutionnaire sont prompts à toutes les révolutions .

      Quant à cet article, on peut évidemment regretter le communisme mais il eut été bon de la part de cet éminent auteur de retracer la génèse de l avènement du communisme .

      Ces articles sont souvent tronqués et désormais l histoire particulière du communisme est connu .


    • @mmbbb

      Libre à vous d’apporter un éclairage différent sur cette questions : AgoraVox est ouvert à tous. Qu’attendez-vous pour publier votre propre tribune ?


    • mmbbb 14 novembre 12:01

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia je n ai pas le temps à consacrer et a écrire des articles .

      Je lis et me documente . 

      et je vous recommande « PERSEE » 

      bien écrit et surtout tres bien documente et auteurs qui savent argumenté .

      Et il y a d autres sources .

      Si vous voulez que j écrive des articles à la « ROSEMAR » quel intérêt ? 


    • mmbbb 14 novembre 12:10

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      et non pas que je veuille être prétentieux , mes réponses sont souvent assez longues ’écrites rapidement et valent un « article .

      et il est vrai ecrit à la volée et manquant de travail sur la forme .

      le temps simplement 

      Quant a votre article sur le communisme il est intéressant de notifier ( commentaire plus bas ) comment il s est implanté .

      C est le contrepoint à votre argumentation .

      Quand Lenine annonça » la dictature du prolétariat « si les mots ont un sens , nos chers intelllos auraient dû comprendre que Lénine allait instaurer un régime autoritaire .

      La responsabilité des » intellos « français dont Sartre la figure de proue n avaient si peu été évoqués , mais le temps fait son oeuvre .

      Den Xiao Ping a su mettre en place » la NEP " chinoise , ce qui sauva le régime autoritaire chinois .


    • Garibaldi2 14 novembre 23:48

      @La Bête du Gévaudan

      Intervention de Maximilien Robespierre à l’Assemblée constituante le 23 décembre 1789

      ’’ ... On vous a dit sur les Juifs des choses infiniment exagérées et souvent contraires à l’histoire. Comment peut-on leur opposer les persécutions dont ils ont été les victimes chez différents peuples ? Ce sont au contraire des crimes nationaux que nous devons expier, en leur rendant les droits imprescriptibles de l’homme dont aucune puissance humaine ne pouvait les dépouiller.

      On leur impute encore des vices, des préjugés, l’esprit de secte et d’intérêt les exagère. Mais à qui pouvons-nous les imputer si ce n’est à nos propres injustices ?

      Après les avoir exclus de tous les honneurs, même des droits à l’estime publique, nous ne leur avons laissé que les objets de spéculation lucrative. Rendons-les au bonheur, à la patrie, à la vertu, en leur rendant la dignité d’hommes et de citoyens ; songeons qu’il ne peut jamais être politique, quoi qu’on puisse dire, de condamner à l’avilissement et à l’oppression une multitude d’hommes qui vivent au milieu de nous. Comment l’intérêt social pourrait-il être fondé sur la violation des principes éternels de la justice et de la raison qui sont les bases de toute société humaine ?’’

      https://politiquefiction.fr/2023/11/15/discours-de-robespierre-23-12-1789/


    • Com une outre 13 novembre 22:11

      Et le nombre de morts du capitalisme, toujours en augmentation, vous nous en parlez quand ?


      • Julien30 Julien30 13 novembre 22:29

        @Com une outre
        L’habituel whataboutism quand on évoque les morts du communisme : « et le capitalisme alors ?! », pardon mais dans le genre réponse à deux balles, et comment vous prouvez qu’une mort est due au capitalisme au fait ?


      • Com une outre 13 novembre 23:20

        @Julien30
        ça vous arrive de regarder les infos ?


      • Julien30 Julien30 13 novembre 23:42

        @Com une outre
        Réponse du même niveau que la précédente, décidément...


      • La Bête du Gévaudan 14 novembre 02:07

        @Com une outre

        Le capitalisme ne tue personne en soi...

        Vous confondez les malheurs du monde et les abus commis par des bandits, avec le système économique.

        C’est comme si vous imputiez les crimes des criminels de droit commun à « la société ». La société n’est pas coupable des crimes commis par certains. Alors que le socialo-communisme institue un régime de violence et de crime.

        Le capitalisme n’a pas pour prétention de supprimer les épreuves de la vie humaine (bien qu’il les diminue concrètement par l’accroissement des richesses), mais simplement de ne pas y ajouter.

        Alors que de son côté, le socialo-communisme institue de jure un régime de spoliation et de violence en s’en prenant à la propriété.


      • @Com une outre

        « Tous les régimes communistes de l’histoire ont engendré des morts. Le chiffre issu du Livre noir du communisme atteint même 100 millions de morts. Nous pouvons donc déclarer sans sourciller que le communisme est une menace directe pour la survie de l’espèce humaine.

        Pourtant certains militants communistes trouvent toujours le moyen de dédouaner un système politique qui n’a laissé pour testament que des cadavres : “ce n’était pas du vrai communisme”, “il faut relativiser, regardez surtout les avancées sociales” ou encore “le capitalisme tue et on ne compte pas ses morts”.

        C’est sur cette dernière excuse piteuse et minable que je souhaite m’attarder aujourd’hui.

        Les causes des morts issues du capitalisme seraient nombreuses : accidents du travail, pollution, burn-out etc. Il est absolument fascinant de voir que ces personnes imaginent que ces causes de décès n’existent évidemment pas dans des régimes communistes qu’elles appellent de leurs vœux. »

        Article publié en 2018 sur Contrepoints : Idée reçue « Le capitalisme tue aussi ».


      • courel 14 novembre 08:43

        @Com une outre

        "Et le nombre de morts du capitalisme, toujours en augmentation, vous nous en parlez quand ?

        "

        Ce n’est pas pareil, vous répondront-ils...

        Mais un pays communiste sur une planète totalement capitaliste est aussi illusoire
        qu’un petit champ de blé bio au milieu de la Beauce bouffée par les poisons insecticides.

        Pourtant, il est difficile de nier que la Chine, sans le passage par le communisme, serait restée un pays moyenâgeux spolié honteusement par l’occident au lieu d’être devenue, en moins de 50 ans, la première puissance tant économique que militaire de la planète.

        De la même manière, concernant Cuba, je me demande ce que serait devenu ce pays sans les saloperies américaines.
        Ne serait-ce, par exemple, qu’en médecine...

        Juste par curiosité, il faut se questionner sur les motivations des exactions Américaines contre ce petit pays.
        Je doute fort que ce soit pour apporter joie, paix et bonheur...


      • @courel

        On connaît la musique... 

        Plus de 60 millions de morts en Chine sous la dictature de Mao Zedong et vous prenez ce pays en exemple ! Le communisme n’a absolument rien à voir avec le fait que ce pays est devenu un grande puissance économique. C’est depuis qu’il a adopté l’économie de marché qu’il prospère. 

        Vous pensez que l’expension du communisme dans les années 1950 et 1960, en Europe et ailleurs dans le monde, était motivé par un désir d’apporter « joie, paix et bonheur », sérieusement ?

        Et que dire des Cambodgiens, qui entre 1975 et 1979, ont vécu sous un régime communiste, dirigé par Pol Pot et Khieu Samphan, deux intellectuels qui ont fait la connaissance avec cette idéologie néfaste lors de leurs études en France, en adhérant au PCF ? Quel bel exemple de « réussite communiste » ! 2 millions de morts en 4 ans, soit 20 % de la population totale...


      • Maître Yoda Maître Yoda 14 novembre 10:20

        @courel
        Par ailleurs, Thomas Sankara avait réussi une politique d’émancipation nationale au nom du communisme, en tant que voie alternative à l’impérialisme, au néo-colonialisme etc. Aujourd’hui encore, il existe des relations importantes entre la Russie et les pays africains, gardant ainsi la trace de l’influence internationale de l’idéologie communiste. 


      • mmbbb 14 novembre 10:59

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia  memoire sélective comme à l accoutumée .

        N oubliez pas la volonté des empires impériaux à la fin du XiX siècle etaient d affaiblir l empire chinois notamment par la guerre de l opium .

        Un Chine affaiblit et amputée .

        Et Et n oubliez pas que le nationaliste tchang kei check pourtant financé par les américains mais si corrompu qu il ne put devenir une force d opposition aux forces de MAO .

        MAO se servit de cette décadence pour appuyer son discours .

        Quant au début de la révolution industrielle et contrairement a qu affirment certains le capitalisme a ete mortifère ..

        C est idiot de le nier . 

        Il y eut un reportage en 4 volets sur ARTE . Le mineur mourait a 45 ans si il était en bonne santé . 

        et il suffit de lire cette histoire, cette histoire de la révolution industrielle .

        le patronat appliquait la loi d airain .

        la condition ouvriere etait celle de l esclave . industrie mine de charbon .

        Un des ressort des thèses communismes .

        UN grand classique de l histoire opposition violente qui s appuie sur la radicalisation adverse .

        Quant à l avènement du communisme en Russie , une des conséquences de la guerre de 14 18 .

        et c est ludendorff qui favorisa le transfert de Lénine en Russie impériale ..

        Je ne défends pas le communisme l histoire n est jamais noire ou blanche manichéenne .

        C est comme l histoire du fascisme , c est la crise de 1929 donc un crise de spéculation capitaliste qui vont scelle le cours de l histoire de l Allemagne .


      • courel 14 novembre 10:59

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        Le chiffre issu du Livre noir du communisme atteint même 100 millions de morts. Nous pouvons donc déclarer sans sourciller que le communisme est une menace directe pour la survie de l’espèce humaine.

        3eme publication :

        Pour faire bonne mesure et rester objectif, si c’est envisageable chez vous, parlez-nous donc, aussi, du capitalisme en général et en particulier du capitalisme américain :

        Grosso modo 300 guerres en moins de 300 ans d’existence...
        Combien de victimes civiles sachant que la doctrine anglo-saxonne est basée sur le tapis de bombes généralisé sur toute la population...

        Quelques mots, aussi, seraient les bienvenus sur les famines organisées,
        l’agent orange, les napalms, les bombes atomiques sur un Japon exsangue et vaincu, les couvertures variolées aux indiens, les bombes à l’uranium, les divers poisons, la torture organisée et légalisée...
        Un mot, un seul, car je crois que vous allez être à court de vocabulaire, sur tous ceux qui meurent de faim et de froid dans notre grand paradis occidental...

        Allez, chiche, on fait un bilan  ?


      • @courel

        Les hommes se font la guerre depuis la nuit des temps. Ce n’est pas une question de capitalisme ou de communisme.

        Le bilan humain du communisme ne tient pas compte des guerres mais uniquement des conséquences de cette idéologie politique et économique qu’est le communisme. 

        Il n’existe plus qu’un seul pays qui applique réellement le communisme : la Corée, dite « populaire » et « démocratique » (sic). C’est un pays qui est un modèle pour le bien-être humain ? Sans oublier les nombreuses famines, dont celle de 1994-1998 qui a fait 3 millions de morts, dont ont été les habitants de ce pays ont été les victimes...


      • courel 14 novembre 12:58

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        « Il n’existe plus qu’un seul pays qui applique réellement le communisme : la Corée »

        Visiblement, vous ne connaissez pas le socialisme réel, aussi, je vous le résume d’une façon simpliste, cela vous sera plus facile à assimiler.

        Le communisme, c’est la doctrine chrétienne avec, pour seule différence, la finalité de la vie.
        Les uns sont frères, les autres sont camarades.

        Après, d’un côté comme de l’autre, tout dépend de ce que fait d’une philosophie.
        Un idéal peut aussi servir tous les prétextes, c’est juste une affaire de propagande.

        Les résultats humains de ce que l’on a fait du socialisme ou du christianisme sont très proches l’un de l’autre en termes de nuisances. Une croisade reste une croisade, que ce soit avec une faucille, une croix ou un croissant.

        Pour terminer sur une vérité première, on dit aussi que le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme et le socialisme, exactement l’inverse.


      • Com une outre 14 novembre 14:10

        @Julien30
        Quel sens de la répartie. Vous avez quel âge ? Encore en primaire ? Justifiez plutôt vos opinions si vous en êtes capable.


      • Com une outre 14 novembre 14:18

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
        Et pourquoi ne répondez-vous pas sur les problèmes idéologiques plutôt que de me citer les écrits d’un imbécile prétentieux ? Combien de guerre des capitalistes pour imposer leur idéologie économique au monde ? Combien de morts à travers le monde ? A qui voulez-vous faire croire que le capitalisme s’est imposé et s’impose toujours, par la douceur ?


      • Com une outre 14 novembre 14:25

        @La Bête du Gévaudan
        Et les guerres contre les régimes non-capitalistes, les manœuvres diplomatiques pour déstabiliser les pays et imposer par la force des guerres civiles son point de vue économique et financier, c’est quoi ? Sans parler de l’action des multinationales. Quant au respect de la propriété dans les régimes capitalistes, il y a de quoi écrire plusieurs thèses sur le sujet.


      • Fanny 14 novembre 15:00

        @Com une outre
        ça vous arrive de regarder les infos ?

        L’humanité étant globalement capitaliste, avec quelques variantes autoritaires et temporaires comme URSS et Chine, et courant à sa perte, on peut dire que le capitalisme va tuer 8 à 10 milliards d’individus.
        Staline petit joueur.


      • Julien30 Julien30 14 novembre 15:32

        @Com une outre
        Je constate juste le manque de substance de vos réponses, vous avez justifié quoique ce soit à part me dire de regarder les infos ?


      • @courel

        Et vous êtes omniscient, bien entendu ! 


      • Maître Yoda Maître Yoda 14 novembre 15:49

        @Com une outre

        « Et le nombre de morts du capitalisme, toujours en augmentation, vous nous en parlez quand ? »

        Normalement, le capitalisme exploite la manne ouvrière mais ceux qui tuent les communistes ce sont les fascistes, pas directement le capitalisme qui s’en fout.


      • La Bête du Gévaudan 14 novembre 16:54

        @Com une outre

        Et les guerres contre les régimes non-capitalistes, les manœuvres diplomatiques pour déstabiliser les pays et imposer par la force des guerres civiles son point de vue économique et financier, c’est quoi ? Sans parler de l’action des multinationales. Quant au respect de la propriété dans les régimes capitalistes, il y a de quoi écrire plusieurs thèses sur le sujet.

        Les guerres et les manoeuvres diplomatiques ne sont pas du capitalisme mais de l’impérialisme (forme de proto-communisme). Le capitalisme repose sur le respect de la propriété privée et des libres contrats. Donc rien à voir avec une guerre, une occupation ou des colonies. Les opposants au colonialisme et à l’impérialisme furent d’ailleurs les libéraux (et on le leur a suffisamment reproché à l’époque).

        Sur le respect de la propriété privée dans les pays à dominante capitaliste, il y a effectivement beaucoup à dire. Cela fait 200 ans qu’il y a des traités consacrés à ce sujet (cf. par ex. Frédéric Bastiat au XIXème siècle). Les délires socialo-collectivistes ne nous épargnent pas, hélas.

        Les régimes dits pré-capitalistes étaient souvent basés sur la spoliation impériale (Monghols, Arabes, Turcs, Zoulous, etc.), l’esclavage et l’exploitation des masses ignorantes. Le capitalisme constitue objectivement un immense progrès intellectuel dans le respect de l’individu et de sa propriété. De ce point-de-vue, le socialisme est un immense bond en arrière, qui s’est, sans surprise, accompagné de tueries et de drames inimaginables.


      • Garibaldi2 15 novembre 00:03

        @Julien30

        Avez-vous déjà entendu parler de la seconde guerre sino-japonaise :

        ’’Le bilan des morts civils est souvent estimé à au moins 17 530 000 morts, soit au moins 20 millions de morts chinois au total pour la période de 1937 à 1945.

        En Chine, de nombreux historiens évoquent même que le chiffre pourrait être comparable aux 27 millions de morts en URSS, car l’ampleur du conflit et ses dévastations furent similaires’’.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Seconde_guerre_sino-japonaise

        C’est la faute aux Communistes ?


        Vous avez lu ’’Tintin au Congo’’ ? Lisez Léopold II au Congo ! :

        ’’A la fin du XIXe siècle, le système colonial établi au Congo par Léopold II, roi de Belgique, atteint un degré de brutalité telle qu’il sera à l’origine d’un des plus grands massacres de l’Histoire. On parle de dix millions de morts, même si l’affaire est très discutée.’’

        https://comptoir.org/2014/10/08/le-congo-belge-de-leopold-ii-les-origines-du-massacre/

        C’est la faute aux Communistes ?


        La 1ère guerre mondiale c’est la faute aux Communistes ?

        La 2ème guerre mondiale c’est la faute aux Communistes ?


      • Com une outre 15 novembre 08:58

        @Julien30
        C’est vrai que votre réponse est substantielle, je croule sur vos arguments.


      • Phil 15 novembre 12:22

        @La bête du Gévaudan
        Un tout tout petit échantillon des conséquences mortelles du « capitalisme » :

        https://www.letemps.ch/monde/ameriques/oublies-san-francisco
        Extrait : « C’est ça San Francisco. Il y a les riches, qui travaillent dans la Silicon Valley et font exploser les prix des logements, et ceux qui, expulsés de leurs appartements, se retrouvent à la rue. Ici, les gens continuent de mourir dans les rues. Regardez ces immenses commerces, vides : les gens ne veulent plus s’installer dans ce quartier, c’est trop glauque. »
        https://theconversation.com/etats-unis-la-tragedie-des-opio-des-aggravee-par-un-systeme-de-sante-defaillant-235484

        l’oxycotin (il serait à l’origine de plus de 300 000 morts par overdose depuis les débuts de sa commercialisation sur le marché américain en 1996)est un produit des labos « Purdue Pharma » propriété de la famille Sackler. En 2013, en France, l’un des trois frères fondateurs de Purdue .Pharma, Raymond Sackler, a été promu officier de la Légion d’honneur. 

        Oui mais là c’est pas pareil, c’est pas de ça qu’on parle, qu’on va me dire. smiley


      • Julien30 Julien30 16 novembre 02:36

        @Garibaldi2
        Heu, non, le communisme n’a rien à voir avec la chute de l’Empire romain aussi je vous le concède, ça n’empêche que ça reste l’idéologie la plus meurtrière de l’histoire en un temps record, je ne vois pas bien le sens de votre commentaire.


      • Garibaldi2 18 novembre 01:32

        @Julien30

        2 guerres mondiales en 40 ans, dont vous connaissez le bilan humain, sont-elles dues au communisme ?


      • Garibaldi2 18 novembre 01:34

        @Julien30

        2 guerres mondiales en moins de 40 ans, dont vous connaissez le bilan humain, sont-elles dues au communisme ?


      • Julien30 Julien30 19 novembre 09:47

        @Garibaldi2
        Non, et ? Je n’ai jamais dit que le communisme était responsable de toutes les catastrophes de l’histoire, je ne vois toujours pas l’intérêt de me faire dire cela et ce que ça change à ce que j’ai écris.


      • La Bête du Gévaudan 14 novembre 01:58

        Pour moi, un des principaux problèmes du socialo-communisme, c’est qu’il met dans la même main la propriété (proprietas) et le pouvoir (potestas).

        On confie la répartition des richesses au politique (via la collectivisation ou l’étatisation) au détriment de la répartition par le libre-marché.

        On opère donc une décorrélation entre le travail et son fruit.

        On intercale le pouvoir politique (soviet, état, etc.) entre le travail et son fruit.

        On confère donc au politique un pouvoir exorbitant, parfois pire que l’ancienne féodalité. Tu travailles et c’est le soviet qui décide de ton salaire.

        Celui qui prend le pouvoir au sein des conseils et assemblées ouvrières s’arroge un pouvoir de type féodal, voire esclavagiste ou arbitraire.

        En outre, avec la division du travail, on aboutit inévitablement à une bureaucratie administrative et dirigeante constituée en classe exploiteuse.

        Enfin, cette décorrélation du travail et de son résultat, entre le travail et sa rémunération, conduit à la baisse de la production, à l’atrophie, au désengagement. La richesse ne dépend plus du travail mais des « bonnes notes » idéologiques pour être bien nanti (nourriture, logement, poste, etc.) par le soviet local. Cela engendre au passage un cynisme moral qui ronge la société et les individus.


        • SilentArrow 14 novembre 06:00

          @La Bête du Gévaudan
           

          Enfin, cette décorrélation du travail et de son résultat, entre le travail et sa rémunération, conduit à la baisse de la production, à l’atrophie, au désengagement.

          Exactement. On disait à l’époque que l’ouvrier fait semblant de travailler. et l’état fait semblant de le payer.

        • @La Bête du Gévaudan

          Oui, c’est exactement cela ! C’est d’ailleurs pour cette raison que j’évoque le « Grand Bon en avant » de Mao Zedong... qui a causé 30 millions de morts !

          Aujourd’hui, il existe encore 5 pays communistes dans le monde : la Chine, la Corée du Nord, Cuba, le Vietnam et le Laos. Mais, dans les faits, la Corée du Nod est le seul pays à appliquer l’idéologie communiste. Tous les autres ont une économie de marché et autorisent la propriété privée. Ce qu’ils ont gardé du communisme ? Un régime autoritaire dirigé par un parti unique...


        • courel 14 novembre 09:04

          @La Bête du Gévaudan

          "On opère donc une décorrélation entre le travail et son fruit.

          « 

          Tandis qu’avec les délocalisations capitalistes à perpète on opère une corrélation directe entre le salarié et Pôle emploi.
          C’est con, mais avec votre fameux système, il faut prendre l’avion pour acheter du Doliprane.
          C’est pas pratique, reconnaissez-le.

           »On confère donc au politique un pouvoir exorbitant, parfois pire que l’ancienne féodalité. Tu travailles et c’est le soviet qui décide de ton salaire.

          « 

          En France, ne serait-ce pas le politique qui décide du smic ?

           »Celui qui prend le pouvoir au sein des conseils et assemblées ouvrières s’arroge un pouvoir de type féodal, voire esclavagiste ou arbitraire« 

          Ce qui, c’est évident, n’est pas le cas, avec le CAC40... ou le CNPF...

           »Enfin, cette décorrélation du travail et de son résultat, entre le travail et sa rémunération, conduit à la baisse de la production, à l’atrophie, au désengagement. "

          Tandis que dans la France capitaliste, les usines poussent comme des champignons...

          Vous etes tragi-comique.


        • La Bête du Gévaudan 14 novembre 17:09

          @courel

          Tandis qu’avec les délocalisations capitalistes à perpète on opère une corrélation directe entre le salarié et Pôle emploi. C’est con, mais avec votre fameux système, il faut prendre l’avion pour acheter du Doliprane. C’est pas pratique, reconnaissez-le.

          Le chômage n’a pas attendu les délocalisations des dernières décennies. C’est un phénomène récurrent. Et si ça vous chante, vous pouvez très bien mettre des tarifs douaniers (national-capitalisme de Fr. List). On ne prend pas l’avion pour acheter le doliprane, on se contente de l’importer par bateaux comme le café, le pétrole ou l’uranium. Le commerce international a au contraire mis fin aux pénuries et aux famines, et considérablement fait baisser les prix grâce aux avantages comparatifs.

          En France, ne serait-ce pas le politique qui décide du smic ?

          C’est une forme de socialisme.

          Ce qui, c’est évident, n’est pas le cas, avec le CAC40, ou le CNPF...

          Non, ils n’ont pas le pouvoir de déterminer le salaire. Le salaire est déterminé par la loi de l’offre et de la demande sur le libre marché du travail. Un salaire trop bas ne trouve pas de candidat. Alors que le soviet peut vous contraindre à travailler, y compris gratuitement au goulag.

          Tandis que dans la France capitaliste, les usines poussent comme des champignons...

          Le problème n’est pas d’avoir des usines mais des biens industriels. Soit en les produisant nous-mêmes soit en les achetant à d’autres.

        • La Bête du Gévaudan 14 novembre 17:18

          @courel

          ce qui est paradoxal avec les socialo-communistes, c’est que vous trouvez déjà exorbitant le pouvoir du capital... et au lieu de le réduire au minimum par le jeu du marché et de la concurrence, vous l’accroissez au contraire en lui adjoignant l’exercice du pouvoir.

          Dans un régime libéral, « le patron et le préfet » sont deux entités différentes. Alors que dans un régime socialo-communiste, « le patron et le préfet » sont la même personne !

          Et vous contrez ce paradoxe en prétextant que ce « patron-préfet » est sous contrôle démocratique du soviet.

          d’une part, vous reconnaissez implicitement le caractère exorbitant de ce pouvoir, puisque vous jugez nécessaire de la placer sous contrôle démocratique.
          d’autre part, et selon votre propre analyse matérialiste de classe, ceux qui prennent l’ascendant au sein des assemblées et des bureaucraties prolétariennes, constituent de fait une nouvelle classe exploiteuse.

          Pour conclure, vous avez remplacé les préfets et les patrons par des patrons-préfets socialistes (souvent issus de la même sociologie que les précédents), mais en leur donnant des pouvoirs absolutistes sur la main-d’oeuvre. C’est complètement paradoxal de votre propre point-de-vue.


        • SilentArrow 14 novembre 06:04

          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

          L’illustration au sommet de l’article représente l’évolution...

          ...du rasoir.


          • @SilentArrow

            Je trouve votre commentaire excellent ! On dirait, effectivement, une représentation de l’évolution du rasoir... Du système pileux le plus développé jusqu’au visage totalement glabre. C’est une pub pour Gillette...


          • Octave Lebel Octave Lebel 14 novembre 10:06

            Ce ne devrait pas être si difficile que cela.

            Au lieu de nous mettre en garde et de nous dire que les loups sont méchants, vous pourriez nous expliquer pourquoi en nous disant ce que vous proposez. Nous comprendrions mieux ce que vous avez à nous dire. Nous n’aurions plus la désagréable impression à vous lire de redoubler en permanence le CP quand bien même nous savons lire depuis un moment déjà.


            • @Octave Lebel

              Vous pourriez peut-être rédiger votre propre tribune pour nous apporter vos « lumières » sur ce sujet ? AgoraVox est ouvert à tous.


            • Octave Lebel Octave Lebel 14 novembre 15:01

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

              Vous êtes sûr que votre catégorie soit la tribune libre ?

              Vous êtes un peu routinier. Lorsqu’un commentaire vous pose problème vous godillez entre la menace d’une sanction pour transgression de la charte, la dérobade comme ici ou en faisant semblant de ne pas comprendre et/ou disant que ce n’est pas le sujet smiley

              Par ailleurs, si vous voulez un peu plus de lumière, je ne vous ferais pas attendre plus longtemps.

               La petite réunion de famille que vous espériez a eu lieu avec les invités prévisibles, de moins en moins nombreux sur ce registre, qui sont contents de réviser ainsi leur catéchisme en se rassurant je suppose. Ce que vous faites en jouant avec eux au bon samaritain. Cependant qui ne voit pas dorénavant que ceux qui jouent comme vous à cache-cache concernant leurs idées politiques et leurs fondements appartiennent à la grande famille des démagogues qui cherchent des obligés à qui il ne faut surtout révéler quels intérêts sont protégés ainsi et par quels moyens car ces derniers se sauveraient en courant. Pour être plus précis, il ne vous a pas échappé que c’est déjà le cas en faisant ce que vous pouvez en recyclant en 2024 en urgence toutes les vieilles lunes d’une propagande éculée qui n’arrivera plus à arrêter les aspirations à une démocratie fondée sur la responsabilité politique au service du pilotage de l’économie en lieu et place de l’intérêt à court terme des actionnaires qui plus est bénéficiant d’aides issues des sources de l’impôt sans condition. Ce qui nous a menés là où nous sommes. Une démocratie fondée sur une répartition équitable du fruit des richesses produites, le respect du citoyen avec les moyens d’être correctement informé et de se faire respecter, une écologie dont la responsabilité est équitablement discutée et partagée. Des sujets que votre propagande (ce n’est pas la vôtre, c’est celle d’une famille politique qu’il n’est plus besoin de nommer)  évite soigneusement de discuter. Bon courage à vous et vos invités. 


            • @Octave Lebel

              Ite missa est. Amen !


            • Octave Lebel Octave Lebel 14 novembre 18:28

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

              Je ne vous dirais pas « deo gratias » n’étant pas de religion catholique mais pour les circonstances « desinet in piscem » smiley

              https://fr.wikiital.com/wiki/Desinit_in_piscem


            • @Octave Lebel

              Je ne suis pas catholique non plus mais j’aime beaucoup utiliser certaines expressions latines qui étaient autrefois utilisées lors de la messe, avant le concile Vatican II. 


            • Octave Lebel Octave Lebel 15 novembre 10:35

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

              Je vous ai répondu dans votre registre en usant aussi de citation issue de la culture latine.Et donc ?


            • Zolko Zolko 14 novembre 11:20

              @l’auteur :

              le bilan du communisme est marqué par des échecs économiques désastreux, des violations des droits de l’homme dévastatrices et des crises sociales sans précédent

               

              vous qui êtes sioniste, connaissez-vous la différence entre les kolkhoze bolcheviques et les kibutz Israéliens ? Il n’y en a pas. Le sionisme EST le bolchévisme, c’est la même chose : la société au dessus de l’individu, la vie individuelle n’ayant aucune valeur.

               

              Et malheureusement vous avez raison sur le bilan catastrophique du sionisme


              • @Zolko

                Déjà, je ne suis pas juif et, donc, je ne peux pas être sioniste. De plus, ce n’est absolument pas le sujet de mon article. J’ai déjà exprimé toutes mes opinions sur le conflit entre Israël et le Hamas. Le sujet est définitivement clos pour moi. 


              • Phil 14 novembre 13:59

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                « Déjà, je ne suis pas juif et, donc, je ne peux pas être sioniste »
                Pourtant il y a bien des individus « chrétiens sionistes » qui se revendiquent en tant que tels : 
                https://www.persee.fr/doc/mat_0769-3206_2004_num_75_1_996
                Au premier abord, il peut sembler étonnant de
                réunir dans une même collocation les termes « chrétiens » et « sionistes ». Soit, il est tout à fait envisageable d’être sioniste sans être juif, mais il est plus difficile d’imaginer que certaines personnes épousent la
                cause du sionisme (du moins en apparence) à cause de
                (ou grâce à) leur identité religieuse en tant que chrétien. Il est de plus à noter que lorsque l’on parle du sionisme chrétien aux États-Unis, on ne parle pas de tous
                les chrétiens, mais des chrétiens dits fondamentalistes,
                ou encore évangéliques. Il existe actuellement dans ce
                pays toute une nébuleuse d’associations, d’organisations, qui se réclame du sionisme chrétien, et qui soutient avec ferveur les revendications de la droite juive
                (que celle-ci soit américaine ou israélienne)

                https://www.slate.fr/story/254658/etats-unis-droite-chretienne-evangelique-soutien-historique-israel-politique-religion-sionisme-lobby
                extrait : « les évangéliques de droite, partisans du sionisme chrétien depuis les années 1970 »


              • Com une outre 14 novembre 14:33

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                Le sionisme est un mouvement politique que vous soutenez largement. Vous êtes donc sioniste. Même si nous pouvons nous interroger sur les raisons d’ un tel engagement. Nul besoin d’être juif pour cela, nous en avons des exemples nombreux dans la classe politique française, à commencer par le président, qui n’est pas juif il me semble.


              • @Com une outre

                Etre sioniste n’est pas du tout péjoratif. Pour ma part, j’estime que le sionisme a atteint son but et qu’il n’est donc plus d’actualité. 

                Les raisons pour lesquelles je suis attaché à l’existence d’Israël et à son peuple sont personnelles. Maintenant, je me suis exprimé à quelques reprises sur le confilt entre Israël et le Hamas. C’est un sujet qui est clos pour moi. 

                Par contre, vous n’avez toujours pas compris que je suis également favorable à la création d’un Etat palestinien bénéficiant de la reconnaissance internationale. Je pense que deux pays, l’un juif et l’autre musulman, peuvent coexister. C’était d’ailleurs le souhait de l’ONU en 1947. 


              • Dudule 14 novembre 17:42

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                Vous confirmez qu’il n’y a aucune corrélation entre le fait d’être juif et celui d’être sioniste. Dans un sens comme dans l’autre : il y a des juifs opposés au sionisme ET des non juifs sionistes.

                C’est bien.

                Et donc, évidemment, les antisionistes ne peuvent pas être qualifiés d’antisémite.

                C’est une évidence, mais c’est toujours bon de la rappeler.

                En fait, si vous dites vrai, je pense que votre véritable allégeance politique n’est pas le sionisme. C’est le néoconservatisme. Je suis sûr que si je vous le demande, vous allez me dire que la destruction de l’Irak (entre autres) par les Zuniens était tout à fait justifiée.


              • @Dudule

                Je l’ai déjà dit dans de nombreux commentaires : je ne suis absolument pas fasciné par les Etats-Unis. J’ai toujours refusé d’y mettre les pieds. 

                J’ai été l’un des conseillers de feu S.M. le Roi Norodom Sihanouk du Cambodge, figure incontournable de l’histoire du XXe siècle, et je connais mieux que quiconque les souffrances endurées, pendant plusieurs décennies, par le peuple khmer à cause des Américains.

                Les Américains n’ont réussi qu’à semer le chaos et la mort dans tous les pays du monde où ils sont intervenus militairement : Corée, Vietnam, Irak, Afghanistan, etc... 


              • Dudule 14 novembre 20:34

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                Alors, si vous êtes sincère et êtes bien qui vous prétendez être, permettez moi d’en tirer une autre conclusion :

                Vous n’avez absolument rien appris. Mais alors vraiment rien du tout.

                Posez vous et essayez de réfléchir un peu. Ne voyez vous vraiment aucun lien entre ce qu’il se passe en Ukraine ou au Levant et la fâcheuse propension qu’a le « State Department » à tuer autant de gens que possible quand l’occasion se présente ? Pourtant vous dites l’avoir expérimenté vous même. N’auriez vous rien appris ?

                « Ils » ont les mains la dedans (entre autres), donc ça mérite d’approfondir ces questions, ne pensez vous pas ?


              • Com une outre 15 novembre 09:06

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                Moi aussi je suis favorable à la création d’un état palestinien, laïc, et multiconfessionnel pour ses habitants, et sans état israélien donc. Il n’y a à terme aucune autre solution si la paix dans la région est le but recherché.


              • courel 14 novembre 13:02

                "Déjà, je ne suis pas juif et, donc, je ne peux pas être sioniste.

                "

                Et moi, je ne suis pas noir, mais j’aime le jazz...

                ...


                • Inquiet 18 novembre 08:00

                  L’égalité comme vertu à combattre ?

                  Ce n’est pas nouveau, toutes les idéologies (le libéralisme ?) qui veulent justifier l’injustice sociale combattent cette notion.

                  Mais, je veux bien admettre, que l’égalité en tant qu’aboutissement est une chimère.

                  Et d’ailleurs, le problème ne se situe pas là.

                  Proposez-moi une solution du genre : « on s’engage que l’espérance de vie en bonne santé des 10% les plus pauvres rattrapera celle des 10% les plus riches dans les 5 ans à venir », et j’ignore complétement le thème de l’égalité.

                  Si, si, je vous jure, promis, craché, si on parle bien d’égalité dans la richesse, hein ?

                  Je ne vous ferai pas le procès d’intention, de ne pas accorder aux plus pauvres, les derniers progrès de la médecine par exemple, le même traitement juridique que pour les plus riches d’entre nous. Il ne vous viendrait pas à l’idée de fustiger cette égalité-là ?

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