Les Nobels de Physique 1933 : P.A.M. Dirac et E. Schrödinger
Vous trouverez leurs conférences Nobel aux adresses http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1933/dirac-lecture.pdf et http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1933/schrodinger-lecture.pdf
En les lisant côte à côte, une surprise vous attend : Dirac est le seul à parler des travaux et résultats obtenus par Schrödinger au delà de 1926, tandis que Schrödinger est muet à ce sujet, et consacre même les deux dernières pages à se biffer lui-même.
Voici Dirac, pages 3 et 4 (sur 6) :
The new variables a, which we have to introduce to get a relativistic wave equation linear in W, give rise to the spin of the electron. From the general principles of quantum mechanics one can easily deduce that these variables a give the electron a spin angular momentum of half a quantum and a magnetic moment of one Bohr magneton in the reverse direction to the angular momentum. These results are in agreement with experiment. They were, in fact, first obtained from the experimental evidence provided by spectroscopy and afterwards confirmed by the theory,
The variables a also give rise to some rather unexpected phenomena concerning the motion of the electron. These have been fully worked out by Schrödinger. It is found that an electron which seems to us to be moving slowly, must actually have a very high frequency oscillatory motion of small amplitude superposed on the regular motion which appears to us. As a result
of this oscillatory motion, the velocity of the electron at any time equals the velocity of light. This is a prediction which cannot be directly verified by experiment, since the frequency of the oscillatory motion is so high and its amplitude is so small. But one must believe in this consequence of the theory, since other consequences of the theory which are inseparably bound up with this one, such as the law of scattering of light by an electron, are confirmed
by experiment.
Soit exactement la diffusion Compton, si les mots ont un sens. Donc ce que nous avions redécouvert voici quatre ans, en mai 2011, que la diffusion Compton (Compton scattering) n'est liée qu'à l'oscillation électromagnétique Dirac-Schrödinger de fréquence 2mc²/h, Dirac le savait déjà en 1933. Voici donc plus d'octante et un an que Dirac restait le seul à en tenir compte ; septante-sept ans si l'on arrête la pendule en 2011, quand j'ai redécouvert ce résultat, et enduré les répressions qui en résultent.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1520.0.html
Les légendaires concision et précision de P.A.M. Dirac ont là joué un rôle néfaste : sa phrase est passée inaperçue, n'a jamais été reprise par aucune des rumeurs qui font les manuels et les cours dans les amphis.
Schrödinger qui ne se rend pas justice à lui-même, mais Dirac qui le fait à sa place : on mesure mieux l'intensité du découragement obtenu sur lui par ses deux ennemis scientifiques, Bohr et Heisenberg.
http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,1141.0.html
La conférence Nobel n'est pas le lieu d'une démonstration détaillée, et Agoravox non plus, car il n'accepte pas les notations mathématiques LateX indispensables. Nous nous conterons donc d'en donner l'adresse :
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Physique/Zitterbewegung_Bragg_Compton.html
Et de donner la conclusion et la bibliographie :
Quod Erat Demonstrandum !
Conclusions
C'est bien la fréquence spatiale du Tremblement de Schrödinger, stationnaire durant la réflexion de l'électron sur le photon, qui satisfait à la condition de Bragg pour un réflex au premier ordre, donnant exactement la diffusion Compton du photon incident.
On se proposait de mettre en évidence le mécanisme physique et ondulatoire qui rendrait compte de la diffusion Compton. Mission accomplie : c'est l'équidistance des ondes temporairement stationnaires de Dirac-Schrödinger qui satisfait à la condition de Bragg, pour la diffusion au premier ordre. Qu'Erwin Schrödinger n'ait pas lui-même corrigé en 1930 son erreur de 1927 donne la mesure de la démoralisation minutieuse que Bohr et Heisenberg avaient obtenue sur lui (Segrè 1984, Selleri 1986). Par exemple, on n'en trouve nulle trace dans sa conférence Nobel, de 1933, où les deux dernières pages dénient tout le travail des pages précédentes.
Autres conséquences :
Vu l'étendue spatiale d'un électron de conduction au niveau de Fermi, l'interaction Compton électron-photon n'impose à cet apex qu'une contrainte modeste de pincement des fuseaux de Fermat, de l'ordre de quelques nanomètres, tandis que les conditions réactionnelles aussi bien à l'émetteur précédent qu'à l'absorbeur suivant, tant pour le photon X que pour l'électron, peuvent être plus pincées ; le détail dépend de la physique précise de ces absorbeurs et émetteurs.
L'électron réintègre sous les lois physiques, et cela individuellement. Cela semble une platitude, mais sous la mythologie standard (Greiner 1935, Charpak, Omnès 2004, Hawking, Mlodinow 2010), chaque quanton échappait individuellement à toutes lois physiques, n'y étant soumis que de manière statistique sur les grands nombres, par l'intermédiaire d'un mécanisme physique totalement mystérieux, mais postulé quand même.
Relire Quand des sommités niaisent à pleins tubes
qui exhibe les pièces à convictions produites par ces sommités.
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/quand-des-sommites-niaisent-a-154357
Il n'est plus nécessaire de postuler un mécanisme physique exorbitant, jamais observé ni théorisé, qui réussirait à transmuter magiquement photons ou électrons en quelque "petit corpuscule", voire pis : "corpuscule ponctuel".
Remerciements
Remerciements à Lev Lvovitch Regelson, qui a accompli un acte de résistance inouïe : rendre accessible à tous un article d'Erwin Schrödinger, à l'adresse http://www.apocalyptism.ru/Compton-Schrodinger.htm
Bibliographie et références
P.A.M. Dirac. The Principles of Quantum Mechanics. Oxford University Press, ed 1958. § 69.
Greiner 1981 : W. Greiner. Relativistic Quantum Mechanics ; Wave Equations. Springer Verlag, ed. 1997.
Schrödinger 1926 : An Undulatory Theory of the Mechanics of Atoms and Molecules. The Physical Review, 28, (1926), 1049-1070
Schrödinger 1927 : E. Schrödinger. Über den Comptoneffect. Annalen der Physik. IV. Folge, 62. http://www.apocalyptism.ru/Compton-Schrodinger.htm
Adresses signalés par : Lev Lvovitch Regelson. Compton effect : Schrödinger's treatment in : The Science Forum - Scientific Discussion and Debate. http://www.thescienceforum.com/viewtopic.php?p=235655 Lien changé : http://www.thescienceforum.com/physics/18025-compton-effect-schroedingers-treatment.html
Schrödinger 1930 : Über die kräftefreie Bewegung in der relativistischen Quantenmechanik. Sitzungsberichte der Preußischen Akademie der Wissenschaften. Physikalisch-mathematische Klasse, (1930), 418-428
Schrödinger 1933 : Nobel Lecture, December 12, 1933. The Fundamental Idea of Wave Mechanics. http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1933/schrodinger-lecture.html http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1933/schrodinger-lecture.pdf
Segrè 1984 : Emilio Segrè. Les physiciens modernes et leurs découvertes. Fayard, Paris 1984.
Selleri 1986 : Franco Selleri. Le grand débat de la théorie quantique. Flammarion, Paris 1986.
Anti-références, un bouquet de ce qu'il ne faut pas faire (rassemblé à : http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,887.0.html ) :
Georges Charpak et Roland Omnès. Soyez savants devenez prophètes. Ed. Odile Jacob, Paris, juillet 2004. Pages 87 - (92 ?).
Wolgang Greiner 1935. Quantum Mechanics, Special Chapters, pp 365-367. Springer Verlag, ed. 1998.
Stephen Hawking, Leonard Mlodinow 2010. The Grand Design. Bentham Books, 2010.
19 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON