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Les Turbulences Géopolitiques et l’Avenir Incertain de l’Europe

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Depuis plusieurs siècles, l'Occident a exercé une influence considérable sur la scène mondiale, façonnant l'histoire par ses avancées scientifiques, son expansion économique et militaire, ainsi que par la promotion d'un universalisme politique ancré dans les droits et la démocratie. Cependant, cette position dominante est aujourd'hui remise en question par une érosion de la souveraineté des États, une recomposition des rapports de forces géopolitiques, l'ascension de nouveaux régimes, le renouveau d'anciennes puissances et des fragilités économiques grandissantes. L'idée même de l'hégémonie occidentale vacille, ébranlée par des interrogations profondes sur ses propres valeurs et son rôle dans le monde.

Dans ce contexte de profondes mutations, une analyse des dynamiques actuelles révèle une compétition économique et technologique exacerbée, notamment entre les États-Unis et la Chine. Cette rivalité se déroule dans un contexte où l'ordre mondial établi depuis 1945 semble se transformer, avec des projections du Fonds Monétaire International indiquant un déplacement du leadership économique mondial.

La Perspective Américaine : Repli Stratégique et Priorité Nationale

Face à ces projections qui annoncent un déclin relatif de leur puissance économique au profit de la Chine et de l'Inde à l'horizon 2050 et 2075..., les États-Unis, sous une certaine administration, ont opéré un constat et défini des objectifs stratégiques majeurs. Le constat, du point de vue américain, met en lumière un gaspillage de ressources financières dans des interventions militaires et une aide extérieure jugées excessives, une perte de dynamisme interne due à une administration et des réglementations perçues comme contraignantes, et une priorisation des minorités au détriment de la majorité et des valeurs nationales.

En réponse à ce constat, les objectifs définis s'articulent autour d'un repli sur l'Amérique, suivant une doctrine qui prône l'arrêt des guerres extérieures, la relance du marché intérieur, la fin de l'immigration incontrôlée et la priorité donnée à la majorité du pays. Cette orientation stratégique a des implications directes sur la politique américaine, marquée par une volonté de favoriser l'industrie nationale sur le territoire américain. Cette priorité à l'industrie locale vise à relancer l'emploi et le niveau de vie, en particulier dans les régions considérées comme l'"Amérique profonde", dont le soutien électoral est jugé crucial.

Cette stratégie de recentrage national s'accompagne d'une approche de guerre économique, où la force est envisagée comme un moyen nécessaire pour atteindre les objectifs fixés, tant vis-à-vis des autres pays que des opposants internes. Cette approche se caractérise par une attitude plus directe et moins diplomatique dans les relations internationales.

Sur le plan économique, les États-Unis concentrent leurs moyens sur le développement de leur niveau de vie et de l'emploi. Ils mobilisent des investissements pour développer des secteurs clés tels que le numérique et le spatial, où ils conservent des atouts majeurs. Cette stratégie implique également un partenariat public-privé visant à relancer l'économie américaine, où de grandes entreprises sont incitées à contribuer au développement national en échange de bénéfices mutuels. Des exemples concrets, comme des annonces d'investissements massifs dans les infrastructures portuaires américaines par des compagnies de transport maritime étrangères, illustrent cette dynamique.

La Guerre Économique et Technologique : Un Champ de Bataille Global

La situation actuelle est décrite comme une véritable guerre économique à découvert, où les règles traditionnelles de la compétition sont bousculées. L'avenir des nations est perçu comme intrinsèquement lié à leur développement économique et au bien-être de leur population, reposant sur des facteurs interdépendants tels que l'alimentation, la santé, la sécurité, l'environnement, l'habitat, l'énergie, la mobilité, les loisirs, la culture et le numérique.

Dans cette compétition globale, la maîtrise des technologies critiques est un enjeu fondamental. Une analyse du positionnement des différentes puissances révèle une domination chinoise dans un nombre significativement plus élevé de ces technologies, y compris des positions de monopole dans plusieurs domaines. Les États-Unis conservent un leadership dans un nombre plus restreint de secteurs, principalement liés à l'IT et au spatial, tandis que l'Europe apparaît en retrait dans la maîtrise de ces technologies clés. Cette réalité souligne l'ampleur du défi pour les États-Unis et l'Europe dans cette guerre économique.

La bataille se concentre sur sept domaines essentiels : le numérique, les énergies, les matériaux, la détection et la surveillance, le spatial, l'aérospatial et le militaire8 .... Ces secteurs avaient déjà été identifiés comme stratégiques par certaines nations européennes dans le passé, soulignant leur importance continue pour le développement économique.

Un élément central de cette compétition technologique est la maîtrise des microprocesseurs, composants essentiels au cœur de nombreux produits. La dépendance des États-Unis vis-à-vis de la production de microprocesseurs à Taïwan, et les risques géopolitiques associés, ont conduit à des initiatives pour relocaliser une partie de cette production sur le sol américain, soulignant la conscience stratégique de cet enjeu.

Le Conflit en Ukraine : Une Redéfinition des Alliances et des Priorités

Le conflit en Ukraine est analysé comme un théâtre où se redéfinissent les alliances et les priorités des grandes puissances. Les discussions et négociations visant à une résolution du conflit semblent se dérouler principalement sur une base bilatérale entre les États-Unis et la Russie, avec un rôle limité, voire marginalisé, pour l'Europe et l'Ukraine.

Les pourparlers récents ont porté sur la remise en œuvre d'un accord sur les céréales, sous des conditions posées par la Russie concernant la levée des sanctions sur ses exportations agricoles. La Russie et l'Ukraine ont également évoqué la possibilité d'un cessez-le-feu sur les infrastructures énergétiques. Cependant, la fiabilité de la partie ukrainienne est mise en doute, compte tenu des précédents.

Un élément notable est l'établissement d'une certaine confiance et d'un respect mutuel entre les présidents des États-Unis et de la Russie et leurs équipes. Cette dynamique suggère une volonté partagée, bien que pour des raisons potentiellement différentes, de maintenir un processus de négociation vivant. L'objectif à terme pourrait être la négociation d'un cessez-le-feu plus complet, abordant la question des territoires.

Il est souligné que les intérêts nationaux des États-Unis semblent avoir évolué, se détournant d'un soutien continu à l'Ukraine au profit d'autres priorités. Le discours dans certains médias anglo-saxons reflète un constat de la défaite ukrainienne et une remise en question de l'utilité d'une aide militaire supplémentaire.

Des obstacles internes aux États-Unis, ainsi que la nécessité d'exercer une forte pression sur l'Ukraine pour qu'elle accepte la paix, sont identifiés comme des défis majeurs pour parvenir à une résolution. Le rôle de l'Europe est également pointé du doigt, avec une volonté de certains acteurs européens de s'ingérer dans les accords en cours.

Les Tensions au Moyen-Orient : Le Spectre d'un Conflit avec l'Iran

La situation au Moyen-Orient est marquée par une montée des tensions, en grande partie à l'initiative d'Israël, qui exerce une pression constante sur les États-Unis pour qu'ils s'impliquent dans une action militaire contre l'Iran. Une telle intervention est perçue comme une erreur majeure, susceptible d'entraîner des coûts économiques et politiques considérables pour les États-Unis.

Les motivations derrière la pression israélienne sont analysées dans le contexte de difficultés politiques internes. Le spectre d'une frappe sur les infrastructures nucléaires iraniennes, un objectif de longue date, est évoqué. Cependant, une telle action est jugée contraire aux intérêts américains, rappelant les conséquences désastreuses d'interventions passées dans la région.

Les répercussions économiques d'un conflit avec l'Iran pourraient être sévères, avec une explosion du prix du pétrole, des perturbations du trafic maritime dans le détroit d'Ormouz et des risques de panique sur les marchés. Une récession économique aux États-Unis est envisagée comme une conséquence possible.

Dans ce contexte tendu, une conversation secrète entre de hauts responsables américains concernant d'éventuelles frappes sur le Yémen a été divulguée, révélant des divergences d'opinions au sein de l'administration américaine et des considérations stratégiques complexes impliquant des acteurs régionaux et européens. Cette affaire illustre la prudence de certains éléments de l'administration américaine face à l'escalade des tensions au Moyen-Orient.

Le Déclin de l'Occident : Fractures Internes et Nouveau Paysage Mondial

L'idée d'un déclin de l'Occident est présentée comme une réalité géopolitique en cours1 .... Ce déclin est analysé à travers le prisme de faiblesses internes aux États-Unis, telles qu'un déclin industriel et des défis éducatifs. La résilience de la Russie, malgré les pressions externes, est soulignée.

De manière surprenante, un bellicisme renouvelé des élites européennes est observé, contrastant avec leurs moyens limités. L'émergence d'un populisme recentré sur les nations est envisagée comme une tendance potentielle, conduisant à une fragmentation généralisée . Les modèles sociaux et politiques des États-Unis et de la Russie sont jugés fondamentalement opposés, mettant en garde contre des rapprochements idéologiques simplistes. La possibilité de conflits internes aux États-Unis est également évoquée.

Le Dilemme Européen : Entre Soumission et Autonomie Illusoire

L'Europe se trouve dans une position délicate face à ces évolutions. Son influence dans les négociations internationales apparaît limitée, et elle semble contrainte de suivre les priorités américaines. La poursuite d'un discours belliciste, sans les moyens de le soutenir, place l'Europe au bord du précipice. Une soumission aux dynamiques impulsées par les États-Unis et la Russie semble être une trajectoire probable.

Le projet de réarmement européen, en l'absence d'une réelle coordination et de moyens financiers suffisants, pourrait se traduire par un réarmement principalement allemand, avec des implications potentiellement préoccupantes pour l'équilibre des puissances en Europe. L'idée d'une fin de l'histoire et d'une absence de compétition inter-européenne est remise en question, soulignant les risques de futurs conflits sur le continent. Les débats autour du partage de l'arme nucléaire et d'une potentielle prolifération sont également source d'inquiétude.

Les défis démographiques croissants en Europe, et particulièrement en France, avec une remontée de la mortalité infantile et un vieillissement de la population favorisant les avantages aux retraités, signalent des déséquilibres sociaux profonds et une possible perte de dynamisme. Ces tendances démographiques, difficiles à falsifier, suggèrent une réalité structurelle préoccupante, potentiellement masquée par l'agitation politique.

Conclusion : Un Avenir Incertain et la Nécessité d'un Pragmatisme Européen

Le scénario le plus probable pour l'avenir de l'Europe, au regard des dynamiques décrites dans les sources, est celui d'une perte d'influence continue sur la scène mondiale. L'Europe semble prise en étau entre un dialogue bilatéral sino-américain qui redéfinit l'ordre économique et technologique, et un dialogue russo-américain qui redessine les équilibres géopolitiques, notamment en Ukraine. Sa dépendance stratégique et économique, exacerbée par un manque de cohésion interne et des moyens limités, la place dans une position de récepteur plutôt que d'acteur majeur.

La tentation d'un bellicisme verbal ne fait que souligner le décalage entre les ambitions affichées et les capacités réelles. Le risque d'un réarmement déséquilibré, dominé par une puissance européenne, pourrait engendrer de nouvelles tensions sur le continent. Parallèlement, les défis démographiques internes minent la capacité de l'Europe à investir dans son avenir et à maintenir son modèle social.

Face à cette situation, le scénario le plus constructif pour l'Europe réside dans un pragmatisme renouvelé. Cela implique de reconnaître la réalité d'un monde multipolaire et de la nécessité de protéger ses propres intérêts dans ce nouveau contexte. Plutôt que de s'engager dans une confrontation stérile ou de s'accrocher à une autonomie stratégique illusoire, l'Europe pourrait chercher à établir des accords bilatéraux équilibrés avec les différentes puissances, y compris les États-Unis et la Chine.

La fin du conflit en Ukraine, négociée principalement entre Washington et Moscou, pourrait laisser l'Europe face à ses propres contradictions et à la nécessité de redéfinir sa relation avec la Russie. De même, les tensions au Moyen-Orient, gérées en grande partie par les États-Unis, pourraient avoir des répercussions économiques majeures pour l'Europe, soulignant sa vulnérabilité.

En conclusion, l'avenir de l'Europe s'annonce incertain. Un manque de lucidité et de pragmatisme pourrait conduire à une marginalisation accrue. À l'inverse, une approche réaliste, axée sur la défense de ses intérêts économiques et stratégiques dans un monde en profonde mutation, et la recherche de solutions constructives par la négociation, pourrait permettre à l'Europe de trouver une place, certes différente, mais viable dans le nouvel ordre mondial.

SOURCES : entretiens : Emmanuel Todd, Caroline Galacteros, Alain Juillet 


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50 réactions à cet article    


  • Jason Jason 27 mars 15:14

    Très bien, vous montrez nombre de problèmes, de paramètres et d’options. Les arbitrages sont devant les leaders politiques, économiques, militaires, représentants sociaux et les aléas du climat.


    Rien n’est joué face à une Amérique extrêmement agressive, alliée par opportunisme à la Russie et qui voudrait diriger le sort du monde. Tant que la guerre d’Ukraine durera, l’Europe sera le jouet des deux compères Poutine et Trump, mais en rappelant que le PIB de la Russie ne pèse pas grand chose face à une guerre d’usure, sorte de guerre (non pas froide cette fois) mais qui fut fatale à l’URSS.


    La Chine attend, d’autres pays ne sont pas concernés, et d’autres encore se rallient à l’Europe face à l’Axe Américano-Russe.


    Que sortira-t-il de tout cela quand viendra l’après-Ukraine ? Car il faudra que ça s’arrête un jour et que les grands blocs, dont l’Europe, continuent à faire commerce et à s’entendre pour partager les richesses du monde. Il faudra que l’Europe soit à la table des négociations, si elle ne veut pas être au menu.


    • juan 27 mars 15:54

      A force de nunucheries dispensées par une élite de moins en moins crédible, car, elle aussi en perte de culture, nous arrivons à prendre en pleine figure, la réalité de ce que sont les peuples ! Voilà ou nous a mené cette caste d’idéologues de « l’éducation » nationale en occultant l’Histoire. De tous temps, lorsque les civilisations arrivent à un certain niveau ; elle s’endorment sur leurs lauriers, guettées par les envieux qui n’attendent que ça pour aller manger dans leur assiette. Faudra-t-il envoyer les énarques et autres parasites aller combler le deficit de main d’oeuvre de l’agriculture, ou simplement erradiquer tous ceux qui gouvernent pour eux, au lieu de le faire pour le peuple qui les a élu ? suivez mon regard ?


      • L'apostilleur L’apostilleur 27 mars 16:03

        « .. L’idée même de l’hégémonie occidentale vacille.. »

        Appelez Charlemagne ou César !!


        • Luigi Chiavarini Luigi Chiavarini 27 mars 17:04

          @L’apostilleur c’est précisémment ce qu’il faut , un homme politique avec une vision à long terme et qui oeuvre pour le progrès. 


        • L'apostilleur L’apostilleur 27 mars 19:11

          @Luigi Chiavarini
           
          « ... Une étude menée dans 42 pays, dont les 28 membres de l’Union européenne, montre que les jeunes ne croient plus en la démocratie…

          Et surtout, 38% des jeunes réclament « un homme fort qui n’ait pas à se préoccuper du parlement ni des élections ».

           

           Tf1 :

          Un nombre croissant de Français affiche son désamour pour la démocratie, d’après un sondage réalisé pour le Conseil économique, social et environnemental.
          Plus de la moitié se prononce en faveur d’un pouvoir fort et centralisé, dont une majorité de moins de 35 ans, même si 76% considèrent que la démocratie reste »le meilleur système existant« .
          Une génération qui affiche également son désenchantement vis-à-vis des élections et des partis politiques.

           »..Voilà des chiffres qui interpellent. Dans un sondage Ipsos* réalisé dans le cadre du rapport annuel sur l’état de la France dressé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), 23% des sondés estiment que la démocratie n’est « pas le meilleur système politique existant » tandis que… 51% pensent que « seul un pouvoir fort et centralisé(nouvelle fenêtre) peut garantir l’ordre et la sécurité ». 84% se disent toutefois prêts à la défendre si elle était menacée.."



        • Jason Jason 27 mars 19:16

          @Luigi Chiavarini

          L’homme providentiel, le meneur de nations qui transporte les peuples aveugles sur des torrents d’idées, c’est tout à fait passé de mode, aujourd’hui, ça s’appelle des dictateurs sans scrupules, voire des kleptomanes patentés


          Comment peut-on rêver de vision à long terme lorsque les mandats dans les démocraties tournent autour de quatre à cinq ans ? Ah, me direz-vous, il reste les autres : les Poutine, les Ergogan, les xi Jinping et autres qui passent vingt ou trente ans au pouvoir. Pour quoi faire ? On voit le résultat.


          Alors exit l’homme providentiel. M. lApostilleur, on n’est plus à l ’époque du vase de Soissons.


        • L'apostilleur L’apostilleur 27 mars 20:04

          @Jason
          « ..Pour quoi faire ? On voit le résultat.. »
          Oui tout n’est pas idéal. 
          Reste que personne ne peut dire ce que Tian’anmen aurait donné.
          Nous avons été nourris à la démocratie et peu d’entre-nous pensent différemment bien que des mesures autoritaires ont été plébiscitées à postériori contre la majorité comme la suppression de la peine de mort.


        • Luigi Chiavarini Luigi Chiavarini 28 mars 08:37

          @Jason vous avez raison si on analyse la situation avec notre camera occidentale mais si on prend la caméra des populations locales ,en ce qui concerne poutine et xi jinping, nous devrions avoir l’honnêteté intellectuelle de reconnaître que l’un et l’autre ont oeuvrés pour augmenter le niveau de vie et de confort de leur population et ils ont pu le faire pour une raison simple, ils planifient l’un et l’autre sur le long terme alors que nos dirigeants planifient à très court terme ... celui de la prochaine echéance électorale. 


        • Jason Jason 28 mars 10:55

          @Luigi Chiavarini

          Oui, vous avez raison, mais les progrès matériels doivent-ils s’accompagner d’une telle brutalité, d’une telle mise sous contrôle des populations ? Je crois qu’il y a d’autres modêles possibles.


        • Luigi Chiavarini Luigi Chiavarini 28 mars 11:04

          @Jason je ne les connais pas . et vous ? 


        • Jason Jason 28 mars 11:05

          @Luigi Chiavarini

          Oui, vous avez raison, mais les progrès matériels doivent-ils s’accompagner d’une telle brutalité, d’une telle mise sous contrôle des populations ? Je crois qu’il y a d’autres modêles possibles.


        • Jason Jason 28 mars 11:08

          @Luigi Chiavarini

          Ce n’est pas une fatalité, il suffit de chercher. Je ne crois pas que le progrès économique doive s’accompagner de répression telle qu’on la constate dans un certain pays.


        • Iris Iris 28 mars 11:40

          @Jason
          D’autant que nos « démocraties » ont, elles aussi, connu le progrès économique.
          Il faut peut être chercher ailleurs ?
          Un meilleur équilibre entre mondialisme et souverainisme ?
          Une meilleure prise en compte de notre environnement ?


        • placide21 27 mars 16:55

          Emmanuel Todd : "Un réarmement de l’Europe sera un réarmement de l’Allemagne ,avec acquisition de l’arme nucléaire , car c’est le seul pays qui en a la capacité industrielle : https://youtu.be/asQurrIoCUI?t=3331



          • Christophe 27 mars 17:18

            @l’auteur,

            Analyse très intéressante qui pose bien la dure réalité actuelle du monde.

            La multipolarité que défendent les BRICS depuis leur création en 2009 finit par s’imposer dans le monde reléguant l’hégémonie occidentale mondiale au rang d’histoire récente.

            Ce changement ne semble pas être vu du moins il n’a pas été anticipé par nos politiques européens ... les représentants nationaux des pays de l’Union sont enfermés dans leurs problèmes internes, principalement liés à leur réélection. Ce n’est pas un problème de capacité mais un problème de priorité et il serait temps que nos politiques européens changent leur logiciel obsolète. Pour la France qui reste le pays ayant une vision très dogmatique, lui souhaiter une prise de conscience pragmatique me semble être un vœu pieu.

            Pour les USA ils ont compris que l’hégémonie occidentale était une donnée de l’histoire et qu’il va falloir changer ses alliances ou du moins les remettre en question pour mesurer leur apport interne au pays. Le premier réflexe que les USA ont souvent mis en œuvre est une forme d’isolationnisme, ils recentrent leurs intérêts sur leurs besoins internes et cessent toute action externe qui pourrait pénaliser leurs objectifs.

            Quant à la relation avec la Russie, elle peut sans doute être vue comme une volonté de rompre un lien trop fort entre Russie et Chine, redonner de l’air à la Russie pour qu’elle puisse reprendre un peu plus d’indépendance vis-à-vis de la Chine.


            • L'apostilleur L’apostilleur 27 mars 18:17

              « ..les objectifs définis s’articulent autour d’un repli sur l’Amérique.. »

              Il faut vraiment que les EU aient été très riches pour assurer la défense d’une Europe morcelée, sans autre retour que les marchés, ou avoir à considérer des périls dont les conséquences les impacteraient gravement, mais les temps changent.

              La géopolitique suit les courants économiques et les menaces asiatiques les plus forts. Question de priorité..

              Les tensions anciennes de notre Europe disparate sans autre ciment que l’UE dont personne ne veut vraiment, sont à considérer à l’aune d’un réarmement de l’Allemagne, une fédération que les prussiens ont unifiée sur le dos des français.

              Car l’Europe n’aura jamais d’industrie européenne de l’armement pas plus qu’une armée. Pour quel motif des portugais, les siciliens, les maltais... iraient se battre pour les états Baltes ??

              Ceux qui ont vu de près le projet de développement d’un véhicule franco-allemands n’y pensent plus depuis longtemps !

              L’Allemagne est un presque Etat-nation récent, des bavarois (chrétiens et riches) repensaient à se séparer de l’Allemagne née aux forceps. Des flamands belges aussi ...

              Un réarmement tout azimut, à tout prix et sans en contrôler le développement pourrait nous réserver des surprises, l’Europe a toujours été en guerre.

              Libérée de sa protection/contrôle américain et pour l’instant de sa menace Russe qu’adviendra-t-il des nationalismes sous menaces économiques et migratoires ? 

              Le réarmement en Europe doit nous rappeler des mauvais souvenirs !!!


              • L'apostilleur L’apostilleur 27 mars 18:37

                « ..La fin du conflit en Ukraine, négociée principalement entre Washington et Moscou, pourrait laisser l’Europe face à ses propres contradictions et à la nécessité de redéfinir sa relation avec la Russie.. »

                Absolument.

                Merkel avait probablement vu juste en tissant des liens énergétiques avec la Russie ouvrant par là aussi nécessairement de nouvelles perspectives pour ses marchés.

                L’immensité de la Russie avec ses ressources à l’échelle de son territoire, associée à une Europe en manque mais avec ses capacités industrielles représenteraient un contre-pouvoir géopolitique majeur face aux géants chinois et américains. 

                Les russes sont orthodoxes avec des valeurs compatibles avec les fondements de notre civilisation romaine, chrétienne et grecque. 

                Poutine nous a montré que notre conception de l’ordre mondial et des institutions internationales sont fragiles, elles ne résistent pas aux potentats qui dirigent le monde par dessus.

                La réalité des centres de pouvoir devrait nous obliger à considérer ce qui est préférable pour notre avenir plutôt que ce qu’il faudrait dans le meilleur des mondes.

                Tous les conflits ne respectent que la loi du plus fort.

                David et Goliath c’est une fable.


                • LVOLC 27 mars 19:01

                  L’UE est morte, vive la France.


                  • Goldo Du 28 mars 13:06

                    @LVOLC
                    Dans tes rêves.
                    En vrai, moins que jamais.


                  • sylvain sylvain 27 mars 19:04

                    L’idee meme de l’hegemonie occidentale vacille, ebranlee par des interrogations profondes sur ses propres valeurs et son role dans le monde.

                    Si l’hegemonie, l’idee de l’hegemonie et tout ce qui va avec vacille c’est surement pas pour une histoire de valeurs ou d’idees, c’est parce que nous n’avons plus le monopole de l’industrie moderne. A la limite on peut dire que le changement de valeurs (discutable) a entraine le transfert de l’industrie vers d’autres centres ... mais non en fait meme pas.



                      • microf 28 mars 00:04

                        Chaque chose a une fin.

                        Toutefois nous aurions aimé ou préféré que suite á l´histoire, l´Occident apprenne que les Empires naissent, grandissent et meurent.

                        Alors á cet Occident de laisser la place aux suivants, c´est comme dans une famille, il ya les Grands-parents, les parents, les enfants et les petits-enfants, chacun d´eux a un rôle á un certain moment de l´histoire á jouer, lorsqu´il l´a joué, il quitte la scène et laisse la place au suivant.

                        Mais s´il s´entête de vouloir continuer á rester en tête, alors lá, les générations suivantes lui disent que non, et le mette de côté, c´est facile car il n´aura plus la force d´antan pour se maintenir, c´est qui arrive aujourd´hui á l´Occident, ses enfants ont grandit et veulent prendre sa place ce qui est normal, mais si cet Occident s´entête á vouloir toujours rester en tête, il lui arrivera comme cela est arrivé á de nombreuses civilisations qui ont complètement disparues.


                        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 mars 09:02

                          @microf
                           
                           ’’Toutefois nous aurions aimé ou préféré que suite á l´histoire, l´Occident apprenne que les Empires naissent, grandissent et meurent.’’
                          >
                          « Ce système ne peut rien apprendre, jusqu’à ce qu’il y ait des catastrophes » (Bernard Maris)

                           
                           Pourquoi ont-ils tué Maris ?


                        • Jason Jason 28 mars 12:19

                          @Francis, agnotologue

                          " Pourquoi ont-ils tué Maris ?

                          " Par bêtise. La bêtise mène le monde dans une farandole sans fin. 


                        • LeMerou 28 mars 05:24

                          @L’Auteur

                          Bonjour,

                          « L’Occident a exercé une influence considérable sur la scène mondiale, façonnant l’histoire par ses avancées scientifiques, son expansion économique et militaire, ainsi que par la promotion d’un universalisme politique ancré dans les droits et la démocratie. »


                          Diantre, quelle introduction emphasique. Le « fort » a toujours eu un esprit de domination, voulant imposer ses volontés ou visions, par quelque moyen que ce soit.

                          C’est justement l’exercice de son « influence considérable » qui est la génèse de très nombreux problème, hélas nous ne pouvons réécrire le passé.

                          L’Europe, c’est d’abord une construction forcée. Vue d’un bon oeil au début par les « libérateurs », un peu de stabilité dans ces Pays permettant d’assurer le business rien d’autre.

                          Revenons à l’Europe, cette dernière, n’est pas la fameuse confraternité que l’on tente de nous vendre, ça ne l’à jamais été. Même si l’idée est ancienne, elle fut établie dans un but unique, que cesse en sont sein géographique les conflits connus. Or cette dernière au fil du temps est passée sous l’hégémonie d’un seul Pays, hier agresseur historique de la dite Europe, frère aujourd’hui nous dit-on.

                          Vous avez cité dans vos sources M. JUILLET qui a une analyse pertinente et impartiale de ce qu’est l’Europe, notamment les Pays du Nord et leur alliance, qui n’en doutons pas se fera, car culturellement ils sont identiques et commence en avoir assez de l’hégémonie Teutonne, qui n’a d’autres buts que d’imposer son modèle.


                          Beaucoup de choses, d’évènements, de tractations, d’accords tacites nous sont cachées concernant le « conflit » Russo-Ukrainien. L’Europe commençait elle à agacer nos cher amis d’Outre Atlantique par ses multiples prises de positions, conseils en tout genre, finissant par semer un certain trouble dans la sphère d’influence U.S., que laisser « pourrir » une situation, ne pouvait qu’engendrer ce qui est.

                          Vous évoquez la « guerre économique », déjà le mot guerre est tout simplement nocif, notons que ce terme est repris par nombre de dirigeants depuis des décennies, qui par ces mots ne font que protéger les intérêts de quelques uns et non pas de leur peuple. 

                          C’est une guerre « douce », ont « ruine » économiquement un Pays, au lieu de faire couler du sang, Cette dernière action, n’apportant rien économiquement. Toutefois il est notable de constater que la « guerre économique » menée par l’orgueilleuse Europe envers la Russie, outre le fait qu’elle n’a pas portée ses fruits, à eu comme impact premier de faire renouer des liens et en conforter d’autres, qui n’impacte pas directement l’Europe, car elle se croit toujours au dessus de tout, mais les intérêts de nos chers amis U.S. ailleurs dans le monde.

                          Ces derniers n’en doutons pas un instant, quelque soit la couleur politique au pouvoir, n’ont un but commun, unique, leur intérêts, ce qui n’est pas le cas de l’Europe avec les siens à géométrie variable. L’Europe n’a pas l’esprit unique régnant Outre-Atlantique (sauf dans la tête de certains dirigeants), le fameux « América’s first » concept qui nous est inconnu, du moins en Europe, parce que localement dans les Pays, celui ci est toujours existant.

                          D’où peut être, la cessation à marche forcée du conflit Russo-Ukrainien, qui finalement perturbe le commerce et les intérêts des deux parties.




                          • LeMerou 28 mars 06:06

                            L’Avenir incertain de l’Europe !

                            L’Europe éclate ou éclatera t-elle ? C’est bien possible, quelques uns y voit la perte de leur influence. Une fois les « délires ou ardeurs guerrières » calmées, il y aura un retour à la réalité économique je suis bien d’accord. Alors changera t-elle ? La question est là. Notons tout de même l’arrivée assez brutale de la perfide Albion dans le jeu, qui souffle doucement sur les braises guerrières, n’oublions jamais qu’ils sont à la botte.

                            Le problème aujourd’hui est assez complexe, par la position du président Français (je ne met pas de majuscule à la fonction, tellement à mes yeux ce dernier n’est pas représentatif, de ce qu’il devrait être).
                            Nous sommes à mon sens, dirigé par un homme volubile, un peu caractériel, qui n’aime pas le fait de ne plus être considéré, changeant très souvent de dogme. comme lors de son accession au trône a réduit le « budget militaire », dépenses inutiles à ses yeux, car nous en avons assez et bénéficions du traditionnel protectorat U.S.
                            Un homme qui à peut être plus sa place dans un marché boursier ou l’on achète et vend se moquant des conséquences, plutôt qu’à la tête d’un Etat.

                            Alors d’un coté nous avons deux Etats, qui veulent faire la « Paix », en gros ce conflit leur coûte de trop et est nuisible aux « affaires », A mon sens L’Ukraine n’étant désormais considérée que comme une source de profit à long terme pour l’un et de territoire pour l’autre, et nous avons « l’Europe » enfin du moins une personne, qui par tous les moyens cherche à préserver les fameux intérêts de la dite entité. Employant tout ce qui est possible d’employer et tous les « artifices » sont bons. 

                            Car l’homme se sait promis à un destin plus grand, la place de Dieu étant prise, la place de dirigeant des plus grands Pays Mondiaux aussi, ne lui reste plus que la place de dirigeant Européen. 
                            Arrivera t-il par ses gesticulations incessantes, à convaincre, pire à entraîner quelques uns de ses homologues vers une destinée, sa destinée, qui n’en doutons pas n’a rien à voir avec le destin des peuples ? Ou deviendra t-il un bouffon agité, une fois que ses homologues ayant vu l’impact du danger se profiler retournerons leur vestes. 

                            Pour paraphraser des mots humoristiques connus « Putain deux ans ! » l’un pour faire « sa guerre » et devenir le chef suprême, les autres devant le supporter, tout en donnant le change pour ne pas passer pour des fourbes ou des inféodés.

                            Inquiétant non ? 

                            Dans l’attente, nous restons avec nos dettes, nos OQTF, nos problèmes, etc, etc ;.. Nous avons un président dont la destinée de son Pays n’est plus son affaire, n’ayant point réussi à faire plier le genoux du Gaulois, il veux désormais faire plier le genoux au Moujik.


                          • Luigi Chiavarini Luigi Chiavarini 28 mars 08:47

                            @LeMerou l’adage « nous avons les hommes politiques que nous méritons ! » reste t’il d’application aujourd’hui ? 


                          • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 28 mars 08:52

                            @LeMerou

                            @Luigi Chiavarini
                             
                             « nous avons les hommes politiques que nous méritons ! »

                             
                            Cet adage est menteur dans monde médiatique menteur.


                          • VDob 28 mars 09:41

                            Il faudra un jour s’atteler à déconstruire cette histoire de droits et de démocratie dont s’enorgueillit l’occident...

                            Les droits et la démocratie arrivent toujours APRES le suprémacisme militaire, la dictature et la barbarie.

                            Autrement dit, le suprémacisme militaire, la dictature et la barbarie sont une CONDITION de la démocratie.


                            • Jason Jason 28 mars 11:16

                              @VDob

                              « Les droits et la démocratie arrivent toujours APRES le suprémacisme militaire, la dictature et la barbarie. « Croyez-vous qu’il existe une marche de l’histoire dans un schéma néo marxiste ? Je ne pense pas.


                              Jusque-là, les démocraties (terme dont on use et abuse) sont un terme trop vague pour mon goût. La littérature politique regorge de trop de modèles faisant la part belle aux minorités qui vivent sur le dos des autres.


                            • Goldo Du 28 mars 13:05

                              @VDob
                              Analyse ridicule.


                            • Eric F Eric F 28 mars 10:05

                              L’occident perd de plus en plus de poids démographique et économique par rapport au reste du monde.

                              Il n’a plus l’envergure de dominer le monde, ni par la force comme à l’époque coloniale, ni par la technologie puisqu’il l’a propagée dans le reste du monde par les délocalisations. La mondialisation a été pour l’occident un mirage éphémère (pour les états, pas pour les financiers).

                              Les USA avaient voulu isoler la Russie en grignotant sa zone d’influence afin qu’elle ne redevienne plus impériale, l’Ukraine a été le pas de trop.
                              Trump a quelques idées simples, pas toutes stupides, il considère qu’il fallait éviter que la Russie ne tombe sous la coupe chinoise -le véritable empire en devenir-. Donc le rapprochement est finalement rationnel, mais il a omis d’en persuader l’Europe. Ben oui, les USA continuent à penser qu’il faut éviter que l’Europe ne deviennent une puissance économique rivale (elle a failli l’être mais a décroché depuis la crise de 2008) en renouant avec la Russie notamment pour le gaz et pétrole. 

                              Le piège pour l’Europe est de s’isoler, elle doit au contraire entreprendre une coopération multilatérale. Qu’elle cherche a avoir une meilleure autonomie de défense est justifiée, mais de manière concertée et planifiée, pas dans la panique et au détriment du reste.



                              • charlyposte charlyposte 28 mars 11:40

                                Vivement dans le ciel la valse des bombinettes arc en ciel...made in France smiley


                                • Mustik 28 mars 16:25

                                  Salve Luigi smiley

                                  Article réaliste.

                                  Pour moi, les Nations de l’Ouest ça se résume à un ogre entouré de mômes qui cherchent à s’attirer ses faveurs. Des mômes qui se jalouses n’hésitant pas à se faire des crocs en jambes en toutes circonstances, même lorsque la solidarité serait de mise.

                                  Quant à l’ogre que les Révolutionnaires sud-Américains désignaient ’ Tio Caïman " dans les années 70... sa politique dévoilée depuis le 11 septembre ( après l’implosion de l’URSS ) a été bien décrite par Peter Dale Scott auquel je fais toujours référence :

                                  https://www.fnac.com/a3097492/Peter-Dale-Scott-La-route-vers-le-nouveau-desordre-mondial

                                  Présentation :

                                  Depuis les années 1960, les choix en matière de politique étrangère états-unienne ont conduit à la mise en ouvre d’activités criminelles, et à leur dissimulation, tantôt partielle parfois totale.Dans ses précédents essais, Peter Dale SCOTT a témoigné de l’implication de la CIA dans de graves exactions, dont différents coups d’État, ou dans la mise en place d’une véritable géopolitique de la drogue et des guerres qu’elle permet de financer. Il sonde ici la manière dont les décisions, irrationnelles (voire paranoïaques) et à.  

                                  Je proteste contre le peu d’écho médiatique de la Conférence parisienne de Julian Assange quasiment oublié par les Fanas de la Liberté d’expression et d’information. Il nous révèle que la C I A a le pouvoir d’obtenir l’extradition de tout individu qui est censé nuire à la Sécurité des USA, même à partir de son pays d’origine... Les USA ont fait maintes fois la démonstration qu’ils pouvaient éliminer par une frappe chirurgicale en n’importe quel lieu de la planète (Gal Soleïmani par exemple). De quoi faire réfléchir les plus réfractaires...


                                  • DACH 28 mars 18:35

                                    «  »«  »Un constat prédictif : les pays européens se dirigent rapidement vers le sort des cités grecques au temps de l’empire romain s’ils ne réussissent pas à travailler ensemble avec efficacité. Les prédateurs sont géographiquement au moins 4. L’économie, le militaire, le culturel, l’idéologique sont également les 4 terrains de jeux imbriqués. Quelles armes ? La volonté ancrée dans un état d’esprit lucide reste l’arme la plus décisive, quels que soient les moyens et les méthodes des acteurs en course.«  »«  »


                                    • Mustik 29 mars 10:30

                                      @DACH
                                      AU cours de la grande histoire de la Planète Terre ( 6,000,000,000 années), il y a celle plus récente de l’espèce humaine ( sans Majuscule ) 600,000 ans au grand maximum.
                                      Ca s’agite, ça cogite rarement pour le meilleur, plus souvent pour le pire. Quand certains font des prouesses pour sauver une vie d’animal blessé sur terre ou dans les océans d’autres détruisent des dizaines, des centaines de vies de leurs semblables en bombardant des immeubles avec acharnement...
                                      C’est pire que la décadence de l’Empire romain. C’est la décadence de l’humanité entière...
                                      SI j’étais « Dieu », je retirerais les bipèdes maléfiques de la Planète pour contempler l’écosystème suivre son cours dans une sérénité bucolique...
                                      La Paix quoi !


                                    • DACH 29 mars 11:17

                                      @Mustik=Les dieux se sont réunis pour débattre du sujet suivant : comment cacher aux hommes de l’Humanité le secret de leur origine divine, donc de leur divinité ? Nous vous la faisons courte. Le feu, l’eau, le vide, les gaz, l’infiniment grand ou l’infiniment petit,.... l’homme y aura accès tôt ou tard. Dernière proposition : cachons lui le secret de sa divinité à l’intérieur de lui-même. Il ne trouvera jamais. 


                                    • Mustik 29 mars 11:41

                                      @DACH
                                      cachons lui le secret de sa divinité à l’intérieur de lui-même.

                                      Quand je contemple beaucoup de mes semblables... j’ai du mal à imaginer une esquisse de divinité en eux aussi cachée soit-elle.
                                       smiley


                                    • DACH 29 mars 19:05

                                      @Mustik=L’ADN est le code langage de la vie. Or, un code est une création rationnelle qui n’est pas le fruit d’un hasard. Il ne peut exister que par l’action d’un créateur, son créateur. Donc qui a créé ce code ? Et pourquoi ? 


                                    • DACH 29 mars 19:38

                                      @Mustik=Cachée, enfuie, ... ne signifie pas sa non existence. Simplement vous n’êtes pas en situation de l’identifier. Il arrive, et c’est rare mais réel, que des criminels deviennent des moines puis des saints de par la révélation intérieur qui les a saisi sans qu’ils la recherchent. Tout est toujours possible du pire au mieux. L’inverse ? Jamais.


                                    • Edmond 29 mars 03:52

                                      L’occident en déclin

                                      La vache à lait est malade, le parasite protéiforme se déplace vers un nouvel hôte

                                      La populace qui l’a nourri à outrance restera parmi les décombres pour tenter de reconstruire. Si elle réussit, retour du parasite en guise de consécration de son succès


                                      • DACH 29 mars 11:18

                                        @Edmond est en déclin. Il écrit pour ne rien dire !!!!!


                                      • Mustik 29 mars 11:44

                                        Une petite dernière pour finir la semaine :

                                        Le Bon Dieu s’énervait dans son atelier
                                        En regardant le monde qu’il avait fabriqué
                                        Ces gens se battent comme des chiffonniers
                                        Et je ne peux plus dormir en paix
                                        Pour faire un monde oh Dieu que c’est long
                                        Pour faire un monde oh Dieu que c’est long
                                        Pour faire un monde oh Dieu que c’est long
                                        Pour faire un monde mon Dieu que c’est long
                                        Pour faire un monde mon Dieu que c’est long
                                        Pour faire un monde mon Dieu que c’est long
                                        Pour faire un monde mon Dieu que c’est long..
                                        ( ad libidum...)

                                        • Jason Jason 29 mars 13:36

                                          @Mustik

                                          La légende raconte que Dieu, lorsqu’il eut fini de créer le monde, il pleura. Comme on le comprend. (Vialatte)


                                        • DACH 29 mars 19:39

                                          @Mustik=Pour faire d’un enfant turbulent un adulte responsable, mon dieu que c’est long et hasardeux. 


                                        • Il n’y aura jamais de paix .
                                          Z est soutenu et financé par le congrès juif de la finance et par les mondialistes européens.

                                          *******************************

                                          L’Ukraine intensifie ses attaques contre les installations énergétiques russes au mépris des accords

                                          L’Ukraine, malgré les déclarations sur les accords conclus, continue d’intensifier ses attaques contre les infrastructures énergétiques russes, rapporte la chaîne Telegram « Veteran’s Notes ». Cette information est surprenante compte tenu des récents rapports selon lesquels Kyiv aurait accepté de s’abstenir de telles attaques. Au lieu de geler leur activité, comme on aurait pu s’y attendre, les forces ukrainiennes affichent la tendance inverse, en augmentant la pression sur les installations clés qui approvisionnent en énergie les régions russes.

                                          Selon le ministère russe de la Défense, la semaine dernière, le nombre de frappes visant des installations énergétiques situées sur le territoire russe a augmenté. Ces attaques sont menées à l’aide de véhicules aériens sans pilote, qui sont devenus un outil important dans l’arsenal de l’Ukraine. De telles actions compromettent la stabilité du système énergétique, créant des difficultés supplémentaires pour la population civile et les entreprises industrielles.

                                          La situation apparaît particulièrement remarquable dans le contexte des récentes négociations au cours desquelles des engagements mutuels des parties à s’abstenir de toute attaque contre des infrastructures critiques ont été discutés. Cependant, au lieu d’une désescalade, l’Ukraine semble avoir opté pour une pression accrue. Le secteur de l’énergie, l’un des points vulnérables, est devenu le centre de la stratégie ukrainienne.



                                            • DACH 1er avril 15:28

                                              @mcfr=L’Islam ? Facile d’y entrer, interdit d’en sortir. C’est aussi la définition d’une secte. La domination sioniste que vous invoquez démontre à votre insu la supériorité du judaïsme sur les prétentions liberticides de l’Islam.
                                              Islamophobie = peur de l’islam.
                                              Islamophobie ne signifie pas Haine aveugle de l’Islam.
                                              L’Islam joue le rôle du fascisme du 21 siècle. Et il se veut une fois de plus génocidaire, comme dans l’Histoire de l’Inde.


                                            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 31 mars 16:44

                                              Nous avons un problème de compértance monocolore qui s’ajoute.

                                              Les personnes élues en UE et en France qui s’occupent de politique économique, de réglementation, de commerce, d’énergie et de finances n’ont pratiquement aucune expérience des affaires. ou du secteur négociant et commercial.


                                              Si 1 sur 10 élu possède une vaste expérience en affaires privée c’est le bout du monde !


                                              L’expérience professionnelle moyenne des elus c’est l’état, l’état, les sociétés d’état, des politiciens professionnels, des avocats, des organisateurs communautaires, des lobbyistes et des fonctionnaires profs ou intellos qui n’ont aucune année d’expérience en affaires et n’ont jamais créé ou été a la base de réussite commerciale ou industrilelle majeure.

                                              Tous proche de zéro.


                                              Trump dispose de cet avantage, il a des gens impliqué en économie et d’un autre niveau en affaires que nos enarques et économistes marxistes de nos universités plus préocupés de posture politique, de tétanisés du changement et accros a la posture du principe de précaution.

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