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Accueil du site > Tribune Libre > Lettre ouverte à Ségolène Royal sur le référendum

Lettre ouverte à Ségolène Royal sur le référendum

Partisane en son temps du Oui au référendum sur le T.C.E, Ségolène Royal aurait été formidablement bien placée pour appeler au respect démocratique. Las...

J’ai voté pour votre candidature à deux reprises lors de la dernière élection, adhéré à Désirs d’avenir, sur la base de multiples accords de fond avec les valeurs et les propositions du Pacte présidentiel. Membre d’un autre parti que le vôtre, je suis toujours très bien accueilli auprès des militants de Désirs d’avenir et je vous en remercie. Je tiens à vous le dire sans pudeur, je vous ai trouvée magnifique devant le candidat adverse, à revendiquer des colères saines.

J’en ai une aujourd’hui. J’ai été très déçu récemment par la teneur de vos propos sur la question du traité européen. Parmi les 17 millions de voix que vous avez recueillies, il y fort à parier qu’un grand nombre de celles-là soient sceptiques. Tout démocrate reconnaît la valeur légitime du résultat d’un référendum qui fut l’occasion, en 2005, d’une participation exceptionnelle des citoyens et des citoyennes dans l’histoire de notre pays.

Contre toute attente, votre sensibilité républicaine, ni celle de certains de vos camarades, ne semblent pas heurtées outre mesure par la décision prise de ne pas reconvoquer le peuple français devant les urnes pour la ratification du traité dit "simplifié". Qu’y a-t-il à redouter de la voix des citoyens ? Je pense pour ma part qu’un acte démocratique aussi important que le Non de la France au T.C.E méritait mieux que le placard où il est jeté.

Vous dites pour la défense de ce procédé de ratification : "Le monde va vite, la France est en retard..." S’il s’agit de la vitesse et de la brutalité avec laquelle les droites européennes mettent au pas les millions de personnes qui travaillent pour littéralement enrichir ceux qui sont déjà nantis et créer quelques nouveaux riches délocalisables, alors vous avez raison, le monde bouge. S’il s’agit de constater la mise au ban de la France et des Pays-Bas du concert des nations par une culpabilisation permanente, orchestrée au travers des médias par des caciques déçus et des élites mauvaises joueuses, alors oui, en effet, la France a pris du "retard".

J’aurais plutôt pensé, positivement, qu’elle s’était illustrée comme le fer de lance européen d’une prise de conscience fondamentale, une conscience critique au néolibéralisme financier dont l’Europe entière crève, une conscience dont on sent bien les prémices en Amérique Latine.

Ces deux pays n’ont pas voté "Non" par incompréhension, au contraire. Ils ont exprimé l’inévitable mécontentement acquis depuis 1992 au contact de cette Europe-là qui, je le croyais, n’était pas la vôtre non plus (mais nous aurait-on menti ? rassurez-nous).

Ces deux pays instruits et conscients n’ont rien défait. Ils ont simplement utilisé légitimement un droit que la Convention leur donnait (le droit de dire Non, en l’occurence). Après tout, si le Non d’aucun pays ne plaisait pas à la Convention, elle n’avait qu’à prévoir dans son droit une ratification automatique. Or, vous le savez, de nombreux articles de ce traité de Lisbonne reprennent nombre de ceux qui irritaient nos concitoyens : le déficit démocratique inhérent aux institutions, la jurisprudence constante de la Cour de Luxembourg, l’absence de révision des statuts de la BCE, par exemple.

Mais le peuple d’en bas, dont je suis, regarde tout ça avec révolte ou écoeurement. Voler le référendum du 29 mai 2005 aux Français décourage la vivacité démocratique des gens de notre pays, après qu’on vole le fruit de leur travail. Il ne faudra pas s’étonner à l’avenir de voir la démocratie moins "participative" qu’elle devrait l’être.

Quant à l’Europe sociale que vous appelez de vos voeux, d’autres avant vous la clamaient déjà, montées sur des bidons dans la cour des usines du Nord. En septembre 1992, à Béthune, Martine Aubry ne disait-elle pas : « Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui, alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion ? » Alors, cette Europe sociale que tout le monde à l’air de souhaiter, serait-ce un nouveau mythe, un nouveau rêve à donner en pâture à ceux qui croient encore que les bonnes intentions suffisent ? Ce traité de Lisbonne incarne-t-il cet espoir ?

Ce qui est dommage, c’est que vous auriez été formidablement bien placée, Madame, ayant appelé à voter Oui, à appeler au respect démocratique. Las...

Je crains malheureusement que l’espoir formidable que vous-même avez éveillé en nous, Mme Royal, ne s’éteigne à force de déclarations où la démocratie n’est pas reconnue à sa juste valeur. La gauche qui n’a pas su se féderer, hélas, autour du Non, a tout à y perdre.

Tout ce gâchis revient-il à dire que la droite, même perdante un jour, se retrouve toujours gagnante un autre jour ?


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43 réactions à cet article    


  • morice morice 13 novembre 2007 12:34

    pour le traité européen, Giscard a dit que c’était le même formulé dans un autre ordre.


    • IT Joe 13 novembre 2007 12:51

      Je me permet un rapide commentaire face aux abus que votre article présente. Vous paraissez juger que le « Non » votez par les français en 2005 refléte un rejet du libéralisme, de la mondialisation , des manquements démocratiques des institutions européennes par les français.

      Certes je vous accorde qu’une partie des votes négatifs peut s’expliquer par une telle prise de conscience. Mais bien au delà, ce vote reflétais la grogne des français vis à vis du gouvernement, ainsi de nombreuses personnes ont voté Non plutot voir uniquement pour signifier leur mécontentement au gouvernement. Et encore je ne parle pas ici de raisons encore plus éloigner de ce que paraissez croire. Ainsi les tracts distribués par les partisans de Mr De Villier présentait le vote Au Non comme inéluctable car « Si vous votez oui, la turquie fera demain partie de l’Europe ».

      Pour résumer vous faites ici ce que de nombreux hommes politiques ont effectué derniérement (Le Pen en tête), vous appropriez les votes négatifs pour défendre vos propres convictions alors qu’ils était justifies par des raisons trés diverses et variées.


      • cza93 cza93 13 novembre 2007 13:18

        Le 29 Mai 2005, les citoyens Français, interrogés par voie référendaire, ont dit NON au traité constitutionnel européen (TCE) qui leur était présenté. Un peu plus de deux ans plus tard, Nicolas Sarkozy propose la ratification par voie parlementaire d’un « mini traité simplifié », le traité dit de Lisbonne, qui n’est ni mini, ni simplifié, et qui n’est autre que la resucée à peine remaniée du projet de constitution retoqué en 2005 !

        Avant même d’aborder le fonds du nouveau texte, c’est d’abord sur sa méthode de ratification que nous devons nous opposer avec force. Et pour cela, nous disposons des outils législatifs nécessaires, pour peu que nous organisions une mobilisation populaire forte autour de la revendication pour un nouveau référendum en 2008. Ensuite, afin d’essayer d’aborder ce sujet de façon plus efficace et constructive, je vous proposerai une étude de texte, afin de vous démontrer que, comme l’a déclaré Valéry Giscard d’Estaing, dans ce « nouveau » traité, « les outils sont exactement les mêmes. Seul l’ordre a changé ». Si cette appréciation s’avère pertinente, -et elle n’a aucune raison de ne pas l’être puisque VGE fut le rédacteur du projet de constitution rejeté-, cela signifie donc que Nicolas Sarkozy piétine doublement le principe de souveraineté populaire : une première fois en faisant ratifier ce traité par voie parlementaire alors que par son expression souveraine le peuple n’en a pas voulu en 2005, et une deuxième en nous faisant croire que ce texte -désormais illisible- est différent du premier alors qu’il n’en est rien.

        Enfin, je ne pourrai décemment pas passer sous silence la position prise par le Bureau National du Parti Socialiste le 6 Novembre 2007, même si je la déplore, car dans ce traité que le PS se propose d’accepter sans discussion, je ne retrouve notamment ni la notion d’Europe sociale, ni celle d’Europe des peuples que nous avions collectivement défendues ; par ailleurs, cette position revient à tourner définitivement le dos à l’engagement de la candidate investie par le PS pour la campagne présidentielle, qui promettait d’organiser un référendum pour la ratification dudit traité renégocié. Pour autant, nous ne devons pas faire d’amalgame entre méthode de ratification et contenu du texte ; Approuver le contenu, même si cela me semble discutable en l’état, ne revient pas à approuver simultanément et automatiquement la méthode d’entérinement ! ... Je persiste donc dans ma demande de mise en place d’un référendum, pour que la décision rendue par le peuple qui s’est exprimé massivement en 2005 ne soit pas foulée aux pieds. Ensuite, si nous parvenons à une ratification par référendum, il appartiendra aux électeurs de trancher, notre rôle se limitant à tenter d’éclairer leur choix, en mettant à leur disposition une information qui n’est pas disponible aisément actuellement, et en proposant l’ouverture de débats citoyens.

        1. Pour que la démocratie ne soit pas bafouée ...

        « Ce qui a été tranché par le peuple, ne peut être remis en cause que par le peuple », Laurent Fabius.

        Avant même de nous prononcer sur le contenu du traité de Lisbonne, nous devons nous constituer en une dynamique unitaire de Gauche forte afin d’imposer l’organisation d’un référendum pour sa ratification ; car, comme l’a justement déclaré Laurent Fabius dans Le Parisien du 28 octobre 2007, « Ce qui a été tranché par le peuple, ne peut être remis en cause que par le peuple »

        Dans le respect nos principes démocratiques, ce traité ne peut logiquement être ratifié que par voie référendaire, puisque le TCE qu’il se destine à remplacer, a été proposé au peuple selon ce procédé ; Utiliser toute autre méthode pour faire adopter ce texte serait un déni de démocratie, reviendrait à s’asseoir sur notre souveraineté populaire.

        Allons-nous ainsi accepter que l’on récuse ainsi l’expression de notre volonté ? Comme l’a écrit André Bellon, ancien président de la commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, dans une tribune de Marianne, « Il ne saurait être question de transiger avec les principes fondamentaux des droits du peuple. Un vote a eu lieu. Il doit être respecté. Seul un nouveau vote populaire pourrait légitimer un nouveau traité. ».

        Par ailleurs, durant l’élection présidentielle, tous les candidats de gauche se sont engagés à faire passer par voie référendaire tout nouveau texte. Peut-être est ce le moment de leur rappeler leurs promesses passées ...

        2. De quels moyens disposons-nous pour imposer un référendum ?

        Pour pouvoir faire ratifier le traité par voie législative, il faut modifier la Constitution (article 88-5). Pour cela, Nicolas Sarkozy devra réunir le Congrès du Parlement (Assemblée Nationale et Sénat réunis à Versailles, soit 908 parlementaires), et obtenir un vote à une majorité des 3/5e des suffrages exprimés en faveur de cette modification. C’est pour cette raison que les personnalités de gauche qui prônent l’abstention sont dans l’erreur : à ne pas vouloir se prononcer lors de cette première étape obligatoire, ils prennent le risque de permettre au gouvernement de réaliser cette modification constitutionnelle en lui concédant les 3/5e de votes indispensables.

        Si, lors de ce premier vote, les parlementaires désireux de voir respecté le souhait des citoyens français en faveur d’un nouveau référendum, s’unissent, ils peuvent faire barrage à la modification de la Constitution. Et dans ce cas, Nicolas Sarkozy n’aura pas d’autre alternative que de proposer le traité de Lisbonne à ratification par voie référendaire.

        A ce stade, l’engagement pour le oui ou le non à ce traité n’entre pas en ligne de compte. Et c’est là que la mobilisation de l’opinion publique est importante : c’est à nous qu’il revient d’inciter les parlementaires que nous avons élus à assumer leur mandat en votant contre cette modification qui reviendrait à bafouer notre expression souveraine proclamée par le résultat du vote du 29 Mai 2005. Interpelons les publiquement, n’hésitons pas à leur écrire si nécessaire, l’important est de nous faire entendre, de les convaincre massivement.

        « Imposer un référendum est donc possible, à condition de ne pas suivre celles et ceux qui refusent une prétendue « bataille perdue d’avance », et qui, sensibles au discours de N. Sarkozy et de ses nombreux soutiens médiatiques, entretiennent le défaitisme et la résignation », Paul Quilès.

        Pour vous aider à imposer ce référendum, mais également pour préparer l’étape suivante constituée par le vote des citoyens dans le cadre référendaire, je vous propose de prendre connaissance du traité de Lisbonne, bien loin du « mini traité technique » promis par le candidat N. Sarkozy pendant la campagne présidentielle.

        3. Le traité de Lisbonne, un traité ni mini ni simplifié.

        Considérant que nous nous acheminons vers l’organisation du référendum de ratification, il s’agit désormais de faire connaitre au plus grand nombre le contenu de ce traité ...

        Loin de moi l’idée de vous en épargner à tout prix la lecture, car s’y frotter c’est reconnaitre qu’il n’est ni simplifié ni résumé ni plus social ni moins libéral, par rapport au texte du TCE : 240 pages, près de 300 articles, des renvois incessants au TCE, et aux traités de Rome et de Nice, ce texte réécrit par les juristes du Conseil des ministres européens est tout bonnement incompréhensible ! Il sera donc indispensable que soit fourni à tous les électeurs un texte consolidé pour pouvoir le lire sans se référer sans cesse aux autres traités.

        En attendant, je porte à votre connaissance ces quelques réflexions et remarques suite à sa lecture :

        • Sur la « concurrence libre et non faussée » (art. 3 du TCE) et l’Europe sociale : Si l’expression exacte « libre et non faussée » n’apparait plus, pour autant le principe d’une concurrence sans entrave se retrouve dans une déclaration annexe (protocole 6) ; ceci confirme donc qu’en terme de concurrence, rien n’a changé, et la valeur juridique du principe reste la même. De même, rien ne va dans le sens d’une harmonisation fiscale ou sociale, pourtant demandée par les Français, au travers de leur expression pour le NON lors du référendum pour le TCE.

        • Suppression de la partie III (politiques européennes) du TCE : Cette partie du TCE a juste été déplacée et se retrouve in extenso à partir de l’amendement 40. Le nouveau texte reste donc très proche de celui du TCE.

        • La Charte des droits fondamentaux : A la base, l’esprit du texte d’origine était sensé engager l’Europe vers l’atteinte de standards sociaux harmonisés et tirés vers le haut, même s’il n’était déjà pas très ambitieux ; Désormais, avec le nouveau traité, il ne s’appliquera pas partout puisque la Grande-Bretagne et la Pologne pourront s’exonérer de son application. Comment espérer dépasser l’Europe de technocrates actuelle, et promouvoir une Europe des peuples plus sociale, si ses principes ne s’appliquent pas à tous les pays membres ?

        • La place de la BCE : N. Sarkozy a publiquement et abondamment polémiqué sur le rôle de la BCE ; pourtant, entériner le traité de Lisbonne c’est entériner que la BCE a vocation à limiter l’inflation. Que sont donc devenues les rodomontades de notre omniprésident sur ce sujet ?

        • Au sujet de la préférence communautaire vantée par N. Sarkozy : Elle ne figure nulle part dans le traité de Lisbonne ... Par contre, il est stipulé, notamment à l’article 10A, que l’Union vise à encourager une économie mondiale via la suppression progressive de tous les obstacles au commerce international. Il est donc question de poursuivre la mondialisation dans un cadre ultralibéral et de confirmer l’interdiction de toute entrave à la libre circulation des capitaux, malgré la casse sociale que cela risque d’entrainer ...

        Quelques idées fausses sur l’Europe et sur ce traité : o L’union Européenne était en panne depuis le NON des Français et des Hollandais, et la ratification du traité de Lisbonne va la sortir de l’enlisement : NON, les institutions ont continué à jouer leur rôle en fonction des traités en vigueur ; il n’y a jamais eu de situation d’impasse, dont N. Sarkozy va miraculeusement sortir l’Europe ! o N. Sarkozy se met dans la posture du sauveur de l’Europe, de celui qui va permettre qu’elle sorte de l’ornière dans laquelle elle est bloquée depuis deux ans, grâce à ses habiles négociations : NON, c’est un menteur ! Son rôle est resté mineur dans l’élaboration de ce texte. Il n’a même pas su tirer profit de l’amorce de protocole social préparé par Angela Merkel, et qui aurait pu servir de base de négociation pour obtenir des avancées sociales ! o Il y aurait urgence à ratifier ce nouveau traité, qui valide le système de majorité qualifiée, car cela va sortir l’Europe de sa « paralysie » : NON, d’abord l’Europe n’a jamais été paralysée, et de toute façon, la mise en place du système de majorité qualifiée sera entamée à partir de 2014 et achevée en 2017 ! o La voie parlementaire permet une ratification rapide (courant décembre 2007), désirée par N. Sarkozy : NON, il est probable que le traité ne sera ratifié qu’en mai 2008 au mieux, car il ne sera signé par les 27 pays membres que le 13 décembre prochain, puis à l’issue de cette validation au niveau européen viendra l’adoption par la France. Or, pour valider le texte par voie parlementaire, il faut d’abord le faire examiner par le Conseil Constitutionnel, réunir le Congrès pour modifier la Constitution, obtenir le vote du Congrès, puis le faire voter par l’Assemblée Nationale, dont l’agenda prévisionnel des travaux est déjà bien chargé avec les projets de réformes entamées par le gouvernement.

        (article en attente de validation depuis une semaine !!!)


        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 novembre 2007 14:02

          Vous oubliez trois éléments factuels dans votre argumentation :

          1) les partisans du NON campent sur des positions politiques contradictoires (moins d’Europe politique/plus d’Europe politique)

          2) face à cette impasse politique du non, la majorité des électeurs ont préféré NS à SR et ont, par prudence, choisi la voie parlementaire promise par celui-ci pour sortir de l’impasse avérée du NON (pas de plan B majoritaire possible) sans trop de risque. Ils ont ainsi doublement révoqué le vote de 2005 sur le fond (les candidats en faveur du Non ont été très sévèrement battu en 2007) et sur la forme (le mode de ratification)

          3) SR ne peut, ayant été aussi battu sur ce point, que s’incliner devant ce fait que les français lui ont préféré NS et son programme. Elle n’est pas présidente et n’a donc pas à demander un référendum qui serait organisé par NS et serait en contradiction avec la promesse qu’il a faite aux électeurs français ainsi qu’à nos partenaires européens.

          Les partisans du Non n’ont qu’à s’en prendre à la vacuité de leur position qui ne s’est traduite par aucun effet positif pour améliorer le traité sur le fond et pour cause : ils n’étaient en rien d’accord, même chez les nonistes de la gauche de la gauche , sur le sens à donner à leur refus.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 novembre 2007 14:05

            « La majorité des électeurs a été.. »

            « SR a été battue... »

            avec mes excuses pour ces coquilles


          • Johan Johan 13 novembre 2007 14:29

            @ S Reboul,

            Que les français aient choisi M. Sarkozy ne signifie pas qu’ils aient donné leur aval à l’intégralité de ses propositions.

            Par ailleurs, le rôle d’une élue de l’opposition est d’exprimer sa conviction profonde, et de tenter de persuader une majorité de parlementaires de colorer, de refuser ou de contre proposer face à un projet, non de société, mais concret.

            Selon la Constitution, notre démocratie n’est pas la tyrannie de la majorité. C’est l’autisme, le défaitisme et la discipline poussée à l’extrême qui font de notre régime une dictature.

            Je vous ai connu moins résigné... smiley


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 novembre 2007 14:51

            Je constate que vous ne dites rien à propos de mon argument principal : la victoire du non était politiquement incohérente et n’impliquait aucune réponse souhaitable et possible à la question de la construction européenne.

            Les partisans du non ont fait la démonstration qu’on ne pouvait leur faire confiance pour traiter positivement de la question européenne. Quant à savoir si les électeurs ont voté pour NS malgré ou à cause de sa promesse d’avoir recours à la voie parlementaire ; elle est indécidable ; mais tout ce que l’on peut dire c’est qu’ils n’ont pas jugé bon de le sanctionner sur ce point essentiel selon vous et moi. Et donc cela revient au même. Car c’est , en démocratie, suffisant : qui ne s’oppose pas consent...


          • nessoux 13 novembre 2007 15:47

            @ Mr Reboul

            Voir l’argumentation douteuse du « Non de gauche » pulvérisée par la logique parfaite d’un partisan du Oui, j’en rêvais et vous l’avez fait. Merci

            Les Français ont voté Non pour des raisons contradictoires et aussi pour dire « merde » à Chirac. Et il était où le plan B de Fabius au fait ?


          • debonsens 13 novembre 2007 16:11

            a monsieur reboul—tout a fait d’accord avec vous les 53% des votants qui ont elu « ns »l’ont fait pour des raisons contradictoires(bouclier fiscal contre pouvoir d’achat des plus demunis,reforme des regimes speciaux mais seulement quelques un(laplus grande partie de ces regimes ne seront pas reformes) et beaucoup ne s’attendaient pas aux forfaits sur les medicamments.est ce que le vote des presidentielles n’est pas legitime ?.oui les français ont vote pour diverses raisons contre la constitution europeenne,comme ils l’ont fait lors des presidentielles et la democratie veut que l’on accepte ce vote.ce qu’a fait un referendum seul un autre referendum peut le defaire.sur ce coup la vous m’avez deçu


          • debonsens 13 novembre 2007 16:22

            a nessous—le plan « b » c’est le plan sarkosy.comme le dit « giscard » le traite europeen c’est la constitution europeenne mais dans un ordre different et sans le referendum


          • Johan Johan 13 novembre 2007 16:27

            Avant tout il faut rappeler une notion juridique importante : le parallélisme des formes.

            Ce qui est fait par décret peut être défait par décret ou plus. Ce qui est fait par la loi, par la loi. Par la loi organique la loi organique. Et par une réforme constitutionnelle, une réforme constitutionnelle. Certes la souveraineté en France est Nationale, et pas populaire. De Gaulle doit se retourner dans sa tombe face à ce coup d’Etat, il n’y a pas d’autre mot quand des mandataires s’estiment au dessus des mandants.

            On est dans le déni de démocratie le plus évident.

            Sarkozy > Royal au second tour. Je note aussi que Bayrou + Royal > N. Sarkozy au premier tour smiley

            Je note aussi que cette élection était, de l’avis général, très centré sur les problématiques nationales.

            La victoire du non était politiquement incohérente ?

            Il y a également un Oui au moins aussi divisé. Demandez donc à Bayrou si son Oui fédéraliste est celui des anglais. Si son Oui pour une Europe politique est celui des Polonais.

            On a une seule façon de savoir si les français ont voté pour M. Sarkozy pour ou en dépit de sa volonté de faire passer le traité bis par voie parlementaire, et c’est le référendum smiley et si possible à plusieurs questions et à choix multiple.

            Effectivement il n’y avait pas de plan B. S’est construit un plan C, sous les auspices de M. Chouard.

            Si les Fabius, Mélanchon, Buffet, Besancenot et consort étaint constructifs, ça se saurait. Paradoxe intéressant : leur silence stérile a été autrement plus répercuté dans les médias que la reprise en main hors des appareils de la réflexion et de la revendiacation politiques.

            Si vous demandez à vos amis s’ils veulent manger au Mc Do et qu’ils vous répondent non, vous devez considérez leurs contre-propositions comme vous avez traité la votre, continuer le débat et non pas l’enterrer, sinon tout le mondre crèvera de faim et on finira effectivement au Mc Do. Remarque ils auront eu ce qu’ils voulaient. Que Fabius soit un clown dans cette affaire ne permet pas d’ignorer superbement les projets de Chevènement, Etienne Chouard ou même de Le Pen ou de Schivardi.

            On a fait revoter les Irlandais pour qu’ils acceptent l’Euro. On a interprété la Constitution espagnole pour valider le référendum sur l’élargissement qui n’avait pas reçu le minimum légal de participation. Mais là, ce serait du JAMAIS VU ! Continuez à faire une Europe sans ses citoyens, et étonnez vous de leur fronde.

            Je ne suis pas allé voter au TCE parceque j’avais le sentiment qu’on se payait ma tête. 13 ans sans consultations et ils me mettent dos au mur avec un traité manifestement nécessaire, juste pour être légitimes 13 ans de plus, et justifier 13 ans qui n’ont pas apporté que du bon ?

            Je suis un citoyen qui attend un minimum de démocratie.


          • nessoux 13 novembre 2007 16:37

            Vous semblez dire que le vote du parlement, c’est à dire de la représentation nationale élue recemment sera un déni de démocratie.

            C’est ce que vous écrivez ?


          • Johan Johan 13 novembre 2007 17:49

            Oui je l’écris.

            Comme le Gouvernement, pourtant élu du peuple, ne peut pas renverser une loi adoptée définitivement par le parlement.

            C’est un mandat qui est donné à des représentants. Un mandat est limité à une mission. Le mandant a le dernier mot.

            La Constitution prévoit des prérogatives différentes pour chaque organe.

            Vous trouverez un manuel de Droit constitutionnel dans toutes les bibliothèqes de France ou presque. C’est accessible à tous ceux qui en font l’effort.

            http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution.htm


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 novembre 2007 20:07

            Vous oubliez qu’il ne s’agit plus de constitution européenne mais d’un simple traité, ce qu’il aurait toujours dû être ; il y aura bien une réforme de la constitution française comme à chaque traité européen par la voie parlementaire (3/5 du congrès ; le choix étant constitutonnellement la prérogative du président de la république qui a été élu sur la promesse qu’il le ferait par cette voie et non par référendum.

            Je ne considère pas un référendum surtout dans un domaine aussi complexe qu’un traité international comme plus démocratique qu’un vote parlementaire, au contraire


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 13 novembre 2007 21:01

            Il est tout à fait inexact de dire que les partisans du TCE étaient divisés à propos de ce texte puisque justement il a été négocié par toutes les forces démocratiques de droite et de gauche européennes y compris les syndicats et les associations dans le cadre de la convention présidée par VGE.

            Un compromis disons social-libéral faisant l’accord de tous sur les règles de fonctionnement de l’Europe en a été le résultat ; ce qui ne veut pas dire que ces forces étaient d’accord sur la politique à mener. Être d’accord sur les règles du jeu ne signifie pas que l’on ne soit pas adversaires dans le jeu. Cela vaut pour le foot comme pour le jeu politique en démocratie.

            Tout conflit politique pacifique suppose pour être traité démocratiquement des règles et un certain nombre de valeurs communes. ce que proposait le TCE et ce que reprend en partie ou par parties le nouveau traité...


          • Ben Ouar y Villón Brisefer 13 novembre 2007 23:04

            @Reboul,

            Cynique à ce point je ne vous savais pas. Giscard lui-même reconnaît la parenté des deux textes voire la similitude, alors votre jeu de mots sur « Constitution » ou pas, n’amuse ni ne trompe personne. Le premier s’appellait TRAITE aussi. Le parallelisme des formes dont parle fort justement Johan (enfin un lecteur intelligent) exigeait un referendum. Mais ceux qui ont voté Oui sont mauvais joueurs, on le voit encore aujourd’hui comme on le voyait en 2005.

            Lisez votre ami Giscard http://www.demainlagauche.fr/index.php?action=article&numero=42&PHPSESSID=e6662a53e08c8f37a7b0644932d5e0b5


          • Johan Johan 14 novembre 2007 00:47

            @ Sylvain Reboul,

            Je ne fais que reprendre vos arguments smiley . Vous me dites que le non était composite. Le oui l’était aussi. Et j’ai réussi à vous emmener là où je voulais : la « règle du jeu » a été refusée. Qu’importe pourquoi, les joueurs sont souverains et entendent être respectés.

            Voici un lien vers le titre 15 et le titre 6 de notre constitution. Un traité ne se ratifie pas comme une modification constitutionnelle. Où avez vous vu ça ?

            http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#titre15

            http://www.legifrance.gouv.fr/html/constitution/constitution2.htm#titre6

            « Un compromis disons social-libéral faisant l’accord de tous sur les règles de fonctionnement de l’Europe en a été le résultat ; ce qui ne veut pas dire que ces forces étaient d’accord sur la politique à mener. Être d’accord sur les règles du jeu ne signifie pas que l’on ne soit pas adversaires dans le jeu. Cela vaut pour le foot comme pour le jeu politique en démocratie. »

            C’est pareil quand on dit qu’on n’est pas d’accord avec les règles proposées.

            "Sylvain Reboul (IP:xxx.x3.101.58) le 13 novembre 2007 à 14H51 Je constate que vous ne dites rien à propos de mon argument principal : la victoire du non était politiquement incohérente et n’impliquait aucune réponse souhaitable et possible à la question de la construction européenne."

            Vos deux arguments sont complètement contradictoires. Vous avez changé d’avis en 2 heures ?

            Pourquoi me parlez vous du fait que les nonistes ne partagent pas la même signification de leur « non ». J’ai peut être loupé un épisode.

            Que les visions exprimées soient divergentes ne change rien à la décision prise, ni à son autorité. 1 Les pro TCE avaient des visions au moins aussi divergentes (pensez à l’Angleterre et à la Hollande !). 2 Que le TCE ait fait consensus au sein de la Commission Giscard n’a aucune autorité. Il est heureux que la Comitologie s’incline devant les souverainetés nationales, qui s’expriment par la voie du référendum ou de l’assemblée.

            Quand on fait le choix du Référendum, il faut accepter la décision du peuple, ou au moins attendre qu’il se déjuge par un référendum contraire. Autrement, c’est un coup d’Etat. Ça n’a pas d’autre nom et ça n’a pas sa place en Europe.

            Je vous concède effectivement qu’on aurait pu démocratiquement passer directement par la voie parlementaire. Comme il a été fait pour l’élargissement par exemple. Par contre recourir au référendum et passer outre l’expression du peuple par la voie parlementaire, ce n’est pas démocratique.

            Considérer que le sujet soit trop technique pour que le peuple donne une décision éclairée est une chose (que j’admets, mais que je ne soutiens pas). Par contre qu’on utilise le Référendum pour légitimer l’opacité et la confiscation de la politique au niveau européen par des Comités, que ce plan se casse la figure et qu’on essaye de passer outre la voix du peuple est honteux.

            Et c’est malheureusement la construction de l’Europe et l’attachement des européens à ce projet qui paieront le prix de l’inconséquence de nos dirigeants, tôt ou tard. smiley


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 novembre 2007 09:36

            Je vous rappelle que les tenants du non ne sont majoritaires dans notre pays que s’ils s’allient avec ceux qui veulent tout simplement sortir des institutions européennes existantes et mettre en cause tout les traités déjà en vigueur, pour en revenir à une position de souveraineté nationale intrangisante.

            Au point donc où en est notre débat, il ne peut, me semble-t-il, se poursuivre valablement que si vous me dites si vous souhaitez poursuivre la construction européenne ou si vous pensez que le France doit, en l’état actuel des choses, se replier sur le non de 2005 pour sortir de l’Europe telle qu’elle est.

            Et si, comme je le crois, vous souhaitez cette poursuite tout en refusant l’Europe telle qu’elle est et telle qu’elle s’est peu à peu développée depuis 1953, quelle Europe souhaitez-vous ? et pensez-vous que celle-ci soit acceptable par nos partenaires signataires de tout les accord antérieurs qui continuent, que vous le vouliez ou non, à nous engager ?

            Ma position est non pas cynique au mauvais sens du mot, mais simplement réaliste et donc, si vous voulez, aussi cynique au bon sens du terme (le cynisme est aussi une philosophie tout à fait honorable), en cela qu’elle s’interroge sur les chances pour le non de renverser partout en Europe les rapports de force et les règles du jeu existants sans sortir de l’Europe réelle. Le traité de Lisbonne n’est qu’un traité de plus et son refus ne ferait que pérenniser les traité antérieurs, sans aucune des améliorations qu’il introduit pour quiconque veut poursuivre la construction européenne dans un sens plus démocratique (pouvoir du parlement, majorité qualifiée).

            C’est pourquoi je suis fondé à vous poser ces questions préalables à une nécessaire clarification des termes et des enjeux du débat.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 novembre 2007 09:50

            Quant à la question du référendum, je ne crois pas personnellement à ses vertus démocratique pour décider entre un non et un oui mais seulement entre plusieurs oui possibles. L’Alternative oui/non est toujours une ouverture à l’irresponsabilité politique.

            Lorsque la question est complexe, comme c’est le cas dans la définition des règles du jeu en Europe, cette responsabilité est mieux assurée par les représentants élus que par le citoyens dont on ne peut exiger qu’ils soient aussi informés des rapports de forces et tenants et aboutissants des conséquences des décisions prises sous forme de compromis que leurs représentants élus..

            La démocratie indirecte ou représentative est, dans un tel cas, plus responsable et efficace que la démocratie directe. Les électeurs, en élisant NS, me semble l’avoir compris.

            Je rappelle que j’ai voté et appelé à voter pour SR.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 novembre 2007 10:18

            vertus démocratiques.. et les électeurs me semblent ;

            avec mes excuses pour ces coquilles.


          • Rage Rage 14 novembre 2007 12:07

            Bonjour,

            La question du référendum de 2005 sur le projet de constitution est arrivée comme un cheveu sur la soupe, soutenu par une majorité en déliquescence et dans un contexte de défiance au pouvoir.

            Plus Raffarin se disait pour, plus les % favorables baissaient. Finalisant le « flou ambiant », l’envoi du projet lourd au possible n’a pas trop aidé à voter favorablement.

            Les arguments du « Oui » ou du « Non » étaient les mêmes : le vote s’est joué sur un état d’esprit à un instant T.

            Le plus dommageable - et surtout ce qui a fait mal à la présidentielle - c’est la bande d’incompétents du « NON » qui se sont félicités du rejet du traité sans RIEN proposer d’autre (pas de plan B). A partir du moment où Fabius, Mélenchon and co étaient pour le NON, ils devaient proposer autre chose.

            On attend encore.

            Sur ce point, et en toute lucidité, quand on dit NON, on propose autre chose : sinon on ferme sa gueule. Par conséquent l’aile gauche du PS - actuel PC sur l’échiquier puisque le PC n’a plus aucune raison de subsister- devrait avoir l’humilité de se taire.

            Secondo, on nous propose actuellement un « mini-taité simplifié » qui est ni mini, ni simplifié, raccourci des avancées fortes et complété des réculades notables. Un traité somme toute encore plus faible que le projet de constitution, proposé en catimini et voté en toute discression.

            Voilà le problème.

            Le peuple a dit NON sans savoir, les partisans du NON n’ont rien proposés, on a reconstruit un traité bancal pour faire redémarrer la machine économique - mais pas politique- et en plus on « craind » le vote populaire.

            Certes, cela permettra de faire passer la chose : mais cela ne changera pas le fond consistant à faire adhérer la population au projet Européen. Au prochain Référendum, cette distance risque de se payer cash : en privant le peuple de sa souveraineté à choisir ou non un destin commun, on le frustre pour la suite. Ceci a aussi beaucoup joué en 2005...

            On aurait pû espérer un traité plus fort, plus simple (10 grandes lignes de forces) et surtout plus fondateur avec un Référendum simultané dans toute l’Europe.

            On aura un micro traité aux micros ambitions avec un vote en catimini.

            Dommage. Cela se paiera à l’avenir, et ce sont les USA qui s’en frottent les mains.


          • Johan Johan 14 novembre 2007 14:08

            @ S. Reboul,

            Je me répète : que vous pensiez que la voie parlementaire était préférable est une chose que j’admets. Que l’on puisse outrepasser un référendum est inacceptable, d’un point de vue constitutionnel et démocratique.

            En choisissant le référendum, nos dirigeants savaient que les souverainistes de tout bord voteraient contre. Ils pensaient que comme à Maastricht, ce référendum légitimerait l’Europe, n’importe quelle Europe et l’Europe opaque pour 13 ans de plus, et couvrirait les erreurs des 13 ans passés.

            Parlons en, de Maastricht, puisque vous me demandez quelle Europe je souhaite.

            Avant toute chose, j’attends que l’on ré instaure la préférence communautaire, comme il était écrit dans la profession de foi de notre président (alors que je ne suis pas sûr qu’il y ait l’idée de l’adoption du traité bis par voie parlementaire smiley ).

            Nous sommes en effet engagés par des traités. Mais le Droit international public est souple, croyez moi...

            Aujourd’hui je pense que l’Europe politique est vidée de son contenu par l’Europe économique. L’Europe, c’est les avancées politiques (démocratie, Droits de l’Homme, paix) par les intérêts économiques convergents. D’un dumping effréné, il nous faut capitaliser sur des intérêts économiques convergents pour construire une Europe politique.

            Il est tout simplement inenvisageable d’y parvenir avec les Anglais.

            Le levier clé est la libre circulation. Plus les progrès sociaux et environnementaux sont grands, plus la circulation doit être libre.

            Je ne vois ça qu’en passant par une nouvelle UE, avec de nouvelles règles et des pays plus liés et tournés vers un idéal de société plus commun. Avec probalbement moins de pays, cette nouvelle UE se superposera à l’ancienne et aura vocation à en sortir.

            Aujourd’hui, à part pour une élite (Erasmus, Leonardo, financement de projets associatifs), ce n’est pas l’UE qui construit un sentiment d’appartenance à l’UE. La Ligue des champions, Easy Jet en font plus. Comment parvenir à un fédéralisme à l’américaine sans sentiment d’identité ? je suis complètement d’accord avec Rage : un référendum au niveau européen aurait fait sens, aurait marqué les esprits.

            Vous considérez que les enjeux sont trop techniques. Trop techniques après 13 ans sans débat, trop techniques après 13 ans de découvertes des français « Ah, on est obligé de transposé cette directive européenne ? et on a payé des dizaines de millions d’euros pour notre retard ? et c’est pour ça que nos parlementaires vont le voter en urgence ? ».

            En tant que démocrate, je crois qu’il n’y a pas de sujet intrinsèquement trop technique pour le peuple. Bien sûr il faut le familiariser avec des problématiques complexes. Par exemple par un débat constant, en respectant ses décisions, en le consultant fréquemment, en expliquant et en analysant. La Comitologie a conduit au désamour de l’Europe.

            Après 2005, nous aurions du voir le début du débat et de la réflexion, pas sa fin. Vous me citez Fabius et Mélanchon, à l’image d’un PS complètement à côté de la plaque, et qui n’ont fait qu’un coup d’éclat pour faire avancer leurs ambitions politiciennes. Ce sont des contre exemples. Chouard a construit un plan C, dont on pourrait discuter, Chevènement n’a pas eu le relais politique qu’il méritait.

            Nous avons d’avantage parlé de l’incapacité des leaders à contre proposé que des initiatives citoyennes fructueuses. Qui est responsable du glacis du débat ? A qui profite le « crime » ?

            Les dirigeants du PS, de l’UMP et les grands médias sont responsables de ce silence (bref les tenants du oui). Sont aussi responsables les ténors du « non » menés par l’arrivisme et incapables de toute contre proposition.

            Les pro « oui » nous ressortent aujourd’hui leur TCE. Le peuple n’a pas à se faire imposer un texte qu’il a refusé au prétexte que quelques nonistes sont incompétents. Or ils ne représentent RIEN.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 novembre 2007 16:33

            Je pense que votre position est utopique comme celle de Chouard qui croit que l’on peut instaurer la démocratie directe de type athénien en Europe, alors que même pour Athène elle n’a pas marché longtemps. De plus vous ne vous demandez pas si nos partenaires sont prêts à vous suivre dans l’aventure politique que vous proposez, ce qui vaut aussi pour Chouard).

            C’est là que nous divergeons : je suis pour une approche réaliste et progressive de l’Europe et je ne crois pas du tout que l’Europe sociale et encore moins socialiste ou anti-libérale comme vous dites puisse venir d’un traité ou d’une constitution mais des luttes sociales et politiques entre la droite et la gauche ; encore faut-il un cadre politique minimal qui la rende possible. Je n’ai en rien le fétichisme (idéaliste) des textes, ceux-ci ne valent que par ce que l’on fait par la lutte politique, à condition qu’elle ne s’enferme pas dans une problématique nationaliste ; c’est pourquoi la position du non me paraît inacceptable : dans le rapport des forces actuel elle ne peut faire que le jeu de l’extrême droite souverainiste ou de l’euro-scepticisme qui se manifeste par le fait que les interventions de la gauche de la gauche au parlement européen sont applaudis et soutenues par les anti-européens xénophobes de la droite extrême.

            Que la gauche de la gauche ait osé s’allier avec l’extrême droite pour faire capoter un traité sur le fond social-libéral est une faute politique rédhibitoire.


          • Johan Johan 14 novembre 2007 17:11

            @S.Reboul,

            Qu’importe mon social européen, je reste persuadé qu’on ne peut pas construire d’Europe durable tant que nous n’avons pas résolu le problème suivant :

            Avec Maastricht et ce qu’on appelle de « droit dérivé (des traités », nous avons dissocié les avancées économiques des avancées politiques.

            Tout comme l’OMC ne fait pas émerger un sentiment d’appartenance à l’humanité, l’UE actuelle ne fait plus avancer le sentiment d’appartenance à l’Europe.

            Aujourd’hui l’Europe n’est non seulement pas sociale, mais anti sociale (et je ne perds pas mon sang froid smiley ). Avec une libre circulation qui progresse sans contreparties politiques, économiques ou sociales, il n’y a aucune alternative pour les Etats membres qui doivent nécessairement se libéraliser, privatiser et déréguler (regardez le marché des paris).

            Sans préférence communautaire, l’émulation n’est même pas européenne mais mondiale.

            Au contraire l’Europe a eu vocation à garantir au moins un espace économique intégré, une économie de marché régulée (règlementation de la concurrence par exemple).

            Il n’y aura aucune lutte entre Droite et Gauche européennes. La seule alternative laissée par les règlements et directives est le modèle anglais. Hyperpragmatiques dans leurs mutations, ils en ont tiré le maximum. Non seulement nous en voyons les limites mais le citoyen n’a jamais été consulté à ce sujet et quand son avis gène, on l’ignore.

            On essaye de construire l’Europe sans les européens. Ca ne marchera pas car la plus belle réussite de l’Europe avec la Paix c’est la Démocratie.

            PS : Une chose m’amuse : les cheminots sont en grève pour défendre leurs régimes spéciaux. Sarkozy ne peut pas reculer car ces régimes spéciaux sont contraires aux traités européens. Mais PERSONNE N’EN PARLE car on veut faire passer en même temps le TCE Bis ;

            PPS : Comment savoir si les autres pays d’Europe sont pour un contre projet dont on ne parle pas ?

            Rappelez vous ma comparaison : on leur a dit non pour le TCE mais le débat était considéré comme clos. Quelle place a été laissée aux contre propositions ? Au nom de quoi ce référendum n’a t il débouché sur rien ? Quelle crédibilité entendent ils conserver ?

            Bien sûr ces contre projets sont à affiner, doivent être débattus et négociés avec les autres membres. Ils ont le mérite d’exister quand Fabius disparaissait après son coup de communication. Le plan B, c’est eux. Ils ont droit de cité.


          • nessoux 14 novembre 2007 17:38

            Pour le plan B demandez à Fabius qui n’à pas hésité à légitimer une impasse totale le Non, et à renforcer les anti-européens pour tenter de se placer dans la course à l’investiture du PS (avec le succès que l’on sait, 3ième sur 3)


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 novembre 2007 18:00

            N’attendez d’aucun texte formel le contenu d’une quelconque politique. Ce n’est pas son but.

            Je ne comprends pas que vous commenciez par écarter le social, pour ensuite ne parler que de lui. Le social n’est pas une question constitutionnelle mais de politique ordinaire. Une constitution ou un traité n’a pas à être de droite ou de gauche ; il doit permettre le débat politique et l’expression d’un rapport des forces entre conservateurs et progressistes dans un cadre qui est celui de l’économie libérale régulée (indissociable de la démocratie) qu’il ne faut pas confondre avec le pseudo ultra-libéralisme

            L’Europe est faite des états et de leurs dirigeants élus et n’est en rien une puissance extérieure au citoyens européens, sauf à dire que les chefs d’état ou ministres et le parlement européens ne seraient pas issus d’élection. Ce qui est une contre vérité manifeste..


          • Johan Johan 14 novembre 2007 20:30

            @ S.Reboul,

            Je préfère parler du social au niveau du diagnostique. Après nous pouvons discuter du remède si vous voulez. Je veux bien que l’on défende que la comitologie est préférable à l’incompétence de nos hommes politiques, mais je vous assure, pour avoir étudié en faculté et réalisé des recherches sur le sujet, qu’il n’y a pas de lutte Droite-Gauche qui aboutira à une nouvelle orientation. La seule voie structurellement possible est l’alignement sur le modèle anglais. La xénophobie en plus, malheureusement.

            1 Ce traité reprend les traités antérieurs. Les traités antérieurs ne sont pas uniquement institutionnels, ils comportent aussi du droit matériel. Il ne s’agit donc pas que des « règles du jeu », mais aussi des points marqués ou à marquer. Certaines règles du TCE m’ont plu (par exemple sur la pondération, la minorité de blocage ou autres, le ministre des affaires étrangères), mais les orientations, les interprétations, certaines dispositions matérielles vont CONTRE la construction européenne.

            2 J’insiste : le problème politique vient directement du problème institutionnel puisque les avancées politiques, sociales, environnementales sont dissociées de la facilitation de la libre circulation.

            3 Je le répète : la souveraineté nationale désigne des représentants. Si ceux ci font le choix de laisser au peuple le dernier mot en recourant au référendum, ils se doivent de le respecter.


          • tvargentine.com lerma 13 novembre 2007 14:17

            Franchement,en expliquant après les elections que son « programme » ne tenait pas la route,elle a démontré qu’elle ne coyait pas à ce qu’elle disait.

            Elle a manipulé le peu d’électeurs qui ont voté pour elle et au prochaine élection,ces electeurs lui renverront l’ascenceur pour les avoir instrumentaliser dans une candidature 100% marketing.

            Ou est l’auto-critique de sa candidature ?????????

            Elle ose venir encore s’exprimer dans le débat politique alors qu’elle a détruit toute la gauche ???


            • tvargentine.com lerma 13 novembre 2007 14:54

              « Rendez-vous pour la gauche dans un restaurant BIO de la capitale, dont les patrons sont d’ex-détenus, que l’idée de François Hollande de rapprocher les mouvances de gauche se réalise »

              http://www.radinrue.com/spip.php?article3439

               smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


              • grangeoisi grangeoisi 13 novembre 2007 15:27

                Question détention, Lerma en tient ue bonne !


                • tvargentine.com lerma 13 novembre 2007 15:40

                  L’article ne dit pas si cette goche caviar responsable de la plus grande défaite à une élection présidentielle, ont été en « vilib » dans le resto « bio » c’est leur amis « multi-recidivistes »

                  Une vrai caricature,on ne peut pas s’empécher de rigoler tellement c’est le fond du fond des idées socialistes


                  • meridien meridien 13 novembre 2007 17:17

                    ET "l’ortographe qu’en faites vous sans H...


                  • stephanemot stephanemot 13 novembre 2007 16:51

                    Désolé d’avoir à casser vos jolis rêves, Brisefer. Vous avez voté pour une illusion :


                    • patroc 13 novembre 2007 17:13

                      Trop gentil avec Ségo !..


                      • meridien meridien 13 novembre 2007 17:15

                        Brisefer votre interpellation à Madame Royal est ,à mes yeux tout à fait à propos et donc justifiée mais las, inutile car la division règne en maître au P.S. TEL UN VER RONGEUR Hélas .3 fois ;car l’opposition n’existe plus et ne peut plus l’être que dans la rue ou est donc la démocratie.... !!?


                        • anny paule 13 novembre 2007 18:17

                          A l’auteur, Très bonne initiative, même si elle n’aboutit pas.

                          Il est bon de rappeler certaines choses aux élus, surtout quand ils avaient, comme c’est ici le cas, fait des promesses. J’avoue ne pas comprendre pourquoi S. Royal, qui avait promis un référendum lors de sa campagne présidentielle, admet aujourd’hui, le principe d’un vote par le seul parlement.

                          Le référendum, dans le cas présent, est la seule manière de na pas piétiner le vote des français, la seule garantie d’un « zeste » de démocratie.


                          • caraïbe 14 novembre 2007 18:13

                            La circulaire royal est passée à la TV la veille des présidentielles, pour être rappelée aux enseignants.

                            Au PS, on trouve de tout, y compris un Chevènement qui a appellé le PS à voter contre ou du moins « à ne pas prendre part au vote sur le nouveau Traité européen » dont l’adoption parlementaire serait « un viol de la souveraineté populaire ».

                            Il a aussi épinglé la position de Royal en faveur du Traité : « elle a fait preuve d’une excessive flexibilité ».

                            Pour reconstruire la gauche ; « il ne faut pas faire preuve de trop de flexibilité, il faut avoir des convictions et des principes ».

                            Dépêche de l’AFP du 24 /10 /2007 à 19 h 08.

                            www.chevenement.fr/nouveau-traite-europeen ......

                            Le bulletin de vote peut être blanc.


                          • HELIOS HELIOS 14 novembre 2007 23:12

                            Pour en revenir au reproche de mr Reboul et des autres qui pensent que ceux qui ont voté NON ne proposent rien apres leur victoire au référendum...

                            Je ferai remarquer a tous ceux qui disent ça, que le resultat du NON n’a pas changé la distribution politique, ce qui veut dire que tous ceux qui etaient en place et qui auraient pu revenir sur le TCE se sont bien gardés de le faire, et c’est normal puisque l’original du TCE leur plaisait bien.

                            Ceux qui en avaient envie n’étaient pas aux affaires et donc n’avaient et n’ont aucun moyen de le faire, et même si quelques tentatives ont pointé le bout du nez elles furent immediatement etouffées... normal aussi, si vous suivez vous savez pourquoi.

                            Alors, tous ceux qui trouvent que le TCE aurait du revoir sa copie sur le mecanisme organisationel executif/legislatif de l’europe, sur les thèmes généraux comme l’harmonisation, le social et même sur les détails repris des traités antérieurs n’ont pas pu s’exprimer pour proposer une alternative.

                            Tout est dans la methode, il semble que les hommes au pouvoir veulent faire une Europe a marche forcée, contre les peuples en pensant que plus tard on les en remercierait... le référendum a raté, qu’a cela ne tienne et foin de démocratie, on le ratifiera quand même ! J’ai peur qu’il se trompent car cela est déjà contre productif. L’Europe va perdre un temps fou, sans compter les douleurs, pour se construire a travers ces errements.

                            C’est vrai qu’ils s’en tapent, ces gens là, ce n’est pas eux qui vivent en Europe au quotidien, eux ils vivent de G8 en sommet, au dessus de la mélée comme on dit, avec l’argent des multinationales qui se réjouissent du tour que prennent les choses.

                            En fait ce mini traité a été modifié là où quasiment tout le monde était d’accord : l’hymne et le drapeau ! quoique l’hymne, c’est vrai que la musique de Verdi me plaisait plus... L’Europe ne sera pas « liberté », mais « joie ».


                            • caraïbe 14 novembre 2007 23:52

                              VENDETTA

                              Et cette quête d’identité

                              A grands renforts de moyens policiers

                              Fait comme un bruit de bottes déjà passé.

                              ......................................................

                              En serait-on déjà venus

                              Au temps des libertés perdues ?

                              Un média citoyen, nous dit-on,

                              Pour mieux nous nommer au planton ?

                              ..........................................................

                              Inscrits sur le fichier

                              Des noms et des ideés

                              Doit-on se préparer à cet enfermement

                              Que l’on nommait avant des camps ?

                              ............................................................

                              Le frisson de la peur

                              Né de cette terreur

                              Renverse la libre pensée

                              Au coeur de la citoyenneté.

                              LE DOUTE.


                            • fabrice 15 novembre 2007 09:42

                              Mme Royal est une illuminée qui se prend pour Mitterrand : il n’y a qu’à la regarder à la télé singeant toutes les mimiques de feu mitterrand mais n’est pas mitterrand qui veut ne serait ce que parce qu’elle est une piètre oratrice

                              comme elle le reconnait elle même elle a eu LA CHANCE d’avoir à gérer une affaire de pédophilie et pour se faire mousser elle a pondu la circulaire Royal aux effets désastreux et elle est indirectement responsable de la tragédie d’outreau dans la mesure où elle a sacralisé la parole de l’enfant

                              de ce fait , elle est détestée dans les milieux enseignants qui constitue à lui seul un puissant socle du PS elle n’a donc aucune chance de remporter un jour la présidentielle suite à l’hostilité des enseignants et aussi et surtout au fait qu’elle n’a pas du tout la carrure pour la fonction quelle vise

                              de nombreux socialistes ont voté sarko en 2007 tout simplement parce que l’un apparaissait crédible et l’autre pas


                              • dan 15 novembre 2007 15:23

                                Mr Reboul est un capitaliste il n’est pas étonnant qu’il défend un traité d’essence capitaliste qu’il nomme libéral ou social-libéral.A ce que je crois il a fait savoir que lui ou sa famille possède une entreprise et qu’il se ballade un peu partout en Europe pour faire ses affaires en particulier en Allemagne,il ne faut pas chercher plus loin son engagement pour l’Europe sans contrôle des états- nations.Il n’en a rien à foutre de l’intérêt des peuples ni de la culture spécifique des peuples ,seul son intérêt compte et l’argent n’a pas d’odeur ni de spécificité ni de frontière.----------------------------------Il est pour le libéralisme économique et politique dit-il mais pas pour le libéralisme financier spéculateur tout en étant contre les états-nations.Mais dans la pratique comment peut il combattre cette spéculation financière si aucun contrôle efficace ne se fait au niveau des états-nations puisque ceux-ci sont niés et d’autre part on ne peut compter sur un état européen qui n’existe pas ou le peu de son existence ne sert au contraire qu’à empêcher ce contrôle puisque la philosophie de cette europe est capitaliste et ses dirigeants une clique de capitalistes qui promeut les privatisations à tout va ---------l’exisence de la grande banque maffieuse,la banque des banques de tous les trafics et de l’argent sale décorée de la Médaille de L’Europe que chérit tant mr Reboul est le symbole spectaculaire de cette europe maffieuse.


                                • dan 15 novembre 2007 15:51

                                  Tout le monde a deviné que la banque des banques de tous les traffics et du blanchiment de l’argent sale décorée de la Médaille de L’Europe que j’ai mentionnée ci-dessus est----------- CLEARSTEAM.


                                  • franc 30 novembre 2007 16:04

                                    mr Doguet vous devriez tourner 7 fois votre langue avant d’insulter les gens à tord et à travers et être moins sot pour prétendre donner des leçons à autrui---------------------en effet il n’y a rien de plus sot que celui qui accuse autrui d’une faute alors même qu’il est en train de commettre cette même faute--------------vous pestez contre Dan à cause de ses attaques personnelles et vous venez en même temps de faire une attaque personnelle la plus sotte contre lui-------------------qui plus est l’attaque de Dan contre mr Reboul est parfaitement justifiée,étayée par des faits objectifs contrairement à ce que vous dites tandis que la votre contre Dan est basée sur la fausseté et le mensonge des affirmations gratuites------------------------------------Si l’attaque de Dan contre mr Reboul n’est pas justifiée par des faits objectifs pourquoi celui-ci ne s’est pas défendu lui-même en venant nier les affirmations de Dan dans son commentaire.----------------------------------------------Votre intervention contre Dan,mr Doguet est plutôt malvenue et réellement sotte----------il ne suffit pas d’avoir un diplome de docteur en philosophie pour être philosophe et par votre sottise vous portez atteinte à votre titre.

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