• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Lettre ouverte aux agriculteurs ?

Lettre ouverte aux agriculteurs ?


 

La baisse des revenus des petits producteurs n’est plus à démontrer, (l’actualité s’est largement faite l’écho des difficultés des producteurs de lait en particulier et du monde agricole en général ) et même si l’on en parle peu les suicides dans ce secteur de l’activité atteignent des proportions inquiétantes.

Les raisons en sont connues aussi il est inutile de refaire le procès de la grande distribution et autres intermédiaires qui prélèvent les marges bénéficiaires les plus importantes ...

Il est impératif de trouver des solutions à ce dramatique problème qui va bien au delà du simple aspect financier.

En effet derrière chaque agriculteur se cache tout un patrimoine , un mode de vie bref un peu de ce qui a fait la France.

Hors il existe un moyen très simple de leur venir en aide connu de certains mais hélas pas assez développé.

C’est la vente directe.

Les avantages de la vente directe

Oui , la vente directe possède plus d’un atout. Un contact privilégié avec les clients, une grande liberté en matière d’organisation du travail et, surtout, une certaine indépendance qui permet de surmonter les coûts de distribution .

Bien qu’il s’agisse de l’une des plus anciennes méthodes de distribution, elle a été évincée au profit d’autres méthodes dans les économies les plus modernes avec les résultats déplorables que l’on sait pour certains secteurs...

Il est facile de constater aujourd’hui que les distributeurs ont acquis une telle puissance qu’ils peuvent constituer des obstacles importants, même pour les marques les plus établies. La vente directe est une méthode de distribution moins vulnérable à certains problèmes liés aux circuits de distribution traditionnels.

A l’heure actuelle, les entreprises spécialisées dans la vente directe commercialisent chaque année des produits de consommation représentant plus de 18 milliards de dollars aux Etats-Unis, et plus de 10 milliards de dollars au sein de l’Union européenne. Ces chiffres ont incité de nombreux chefs d’entreprise à considérer la vente directe comme le premier ou le deuxième canal de distribution de leurs produits.

Mais la vente directe à ses impératifs qu’il est bon de rappeler.....

Tout instrument de marketing présente des avantages et des inconvénients, et la vente directe n’échappe pas à ce principe. Ses avantages stratégiques dépendent des objectifs de l’organisation ainsi que des points forts et des points faibles de ses ressources humaines.

Etablir des relations avec les clients

Comme le montre le nombre croissant de programmes de fidélisation mis en oeuvre au cours de ces dernières années, les spécialistes du marketing accordent de plus en plus d’attention à l’instauration de relations durables avec les clients. Cette démarche offre, en plus d’une réduction des frais de vente, la possibilité pour une société de mieux connaître ses clients et de leur proposer des produits qui répondent parfaitement à leurs besoins.

Toutefois, comme le révélaient Susan Fournier, Susan Dobsha et David Glen Mick dans le numéro de janvier-février 1998 de « Harvard Business Review », de nombreuses sociétés ne considèrent pas véritablement les consommateurs comme des clients à part entière et ne personnalisent pas véritablement les produits qu’ils offrent à chacun d’entre eux.

Le marketing relationnel ne consiste pas simplement à faire figurer le nom d’un consommateur sur un mailing ou à lui souhaiter un joyeux anniversaire le jour J. Il suppose une connaissance approfondie du consommateur et une aptitude à adapter l’offre du marché à ses besoins.

La vente directe offre aux sociétés la possibilité d’instaurer de véritables relations. A la différence des spots publicitaires télévisés et des publipostages, les vendeurs peuvent interagir avec les clients, c’est-à-dire qu’ils écoutent et répondent à leurs besoins et désirs. Ils sont également en mesure d’entretenir un contact régulier avec les mêmes clients.

Cette combinaison d’interactivité et de rencontres répétées permet aux vendeurs de passer du stade théorique à la mise en pratique du marketing relationnel. Une récente étude sur les vendeurs de sociétés de marketing de réseau choisis par la London Business School et la Direct Selling Association (association britannique de vente directe) a permis de démontrer qu’il existe un lien étroit entre la valeur des relations personnelles instaurées par un vendeur et sa réussite en tant que vendeur.

Maîtrise du circuit de distribution

Comme les fabricants de produits de consommation le savent pertinemment, les détaillants ont acquis une taille et un pouvoir considérables au cours des dix dernières années. La plupart des grands magasins de détail ont su se forger une image forte et disposent de méthodes de marketing sophistiquées et de leurs propres marques de produits ou de services.

A l’heure actuelle, ce sont les fabricants qui doivent faire des concessions - telles que des remises ou ristournes - pour que leurs produits soient commercialisés dans les magasins à la mode. En fait, les petits fabricants de produits de consommation sont nombreux à ne pas pouvoir faire face aux demandes de volumes importants de ces magasins et ne sont pas en mesure, par conséquent, de les approvisionner.

Les distributeurs refusent souvent de vendre un nouveau produit ou une nouvelle marque lorsqu’ils peuvent réaliser des bénéfices plus élevés en consacrant leur espace de vente à des marques plus connues. Pour convaincre les distributeurs du succès d’un produit auprès des consommateurs, les sociétés devront souvent réaliser de coûteuses campagnes publicitaires. De nombreux fabricants doivent encore accorder aux distributeurs des « remises pour positionnement » pour obtenir que leurs produits soient mis en rayon.

L’importance du vendeur

Comme toute activité commerciale la vente directe dépend énormément du vendeur, de son savoir faire avec le client et de sa capacité à se rendre sympathique.

Les nouvelles méthodes de travail telles que le télémarketing offrent de nouvelles possibilités de revenus pour les agriculteurs.

D’autre part il est intéressant de savoir que plus que n’importe quelle autre forme d’activité, la vente directe est susceptible d’attirer des personnes qui n’ont pas l’intention de vendre des articles à plein temps. Par exemple, de nombreuses personnes utilisent la vente directe pour accroître leurs revenus. D’autres, comme les parents au foyer, exercent la vente directe à temps partiel en tant qu’activité secondaire.

Recruter des vendeurs à temps partiel ne devraient pas poser de difficultés.

L’étude mentionnée précédemment montre que les vendeurs directs des sociétés de marketing de réseau ne consacrent, en moyenne, que 10 à 15 heures par semaine à leur activité. L’étude montre également que les vendeurs les plus performants travaillent, en moyenne, 40 heures par semaine, mais ils sont rares.

Mais ces chiffres démontrent que les sociétés de vente directe doivent recruter beaucoup plus de collaborateurs que les autres organisations de vente. Si tous les nouveaux collaborateurs ne travaillent qu’à mi-temps, il faudra deux nouvelles recrues pour couvrir le marché et accomplir le travail d’un vendeur à plein temps.

Les vendeurs directs doivent être motivés, et connaitre le produit qu’ils vendent sur le bout des doigts.

L’agriculteur ne devra pas hésiter à faire un stage ou à en faire faire un si il décide d’embaucher. Ces stages sont, toujours bénéfiques. Des études ont montré qu’il y a un lien étroit entre le nombre d’heures de formation et la rentabilité des vendeurs.

Conclusion

La vente directe mais aussi l’utilisation de nouvelles techniques comme le télémarketing , l’embauche de commerciaux à temps partiels, le suivi de la clientèle peuvent renforcer considérablement les revenus de nos amis agriculteurs et les aider à sortir de l’ornière financière dans laquelle la plus part se trouvent aujourd’hui.

Des stages de formations aux nouvelles techniques de marketing doivent aussi être envisagés aussi bien pour l’agriculteur que pour les personnes qu’il sera susceptible d’embaucher.

pour en savoir plus

Visitez le blog www.luciendoussinet.com


Moyenne des avis sur cet article :  4.11/5   (9 votes)




Réagissez à l'article

19 réactions à cet article    


  • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 22 avril 2010 13:01

    Le sauvetage de l’agriculture est notre garantie d’indépendance face aux lobbies agro-alimentaires . Encore faut il que chacun y mette du sien. Les clients en faisant la démarche de se déplacer pour acheter ailleurs que dans les grandes surfaces et de reléguer au second plan le confort du caddies fourre-tout . Les agriculteurs en mettant en place des structures de type GAEC et en tablant sur des tarifs attractifs. J’entends pas là  : éviter comme ça m’est arrivé personnellement de trouver le fromage de mon berger de voisin, moins cher en grande surface qu’acheté chez lui avec un tarif « ami ».
    Pour aborder un point particulier de cet article qui fait allusion aux suicides. Que cela concerne les agriculteurs ou tout autre salarié. Je me pose la question de savoir ce qu’il en serait si au comble du désespoir, les malheureux qui ne voient de solution qu’en mettant fin à leurs jours décidaient d’embarquer avec eux le maximum des auteurs de leurs soucis ?


    • Didier 67 Didier 67 22 avril 2010 18:34

      (GAEC ou pas GAEC d’ailleurs, cela n’a guère de rapport avec la question de la vente directe, ...)


    • thomthom 22 avril 2010 13:20

      et pourquoi pas un système de distribution alimentaire d’état, un service public de distribution des productions vivrières de nos agriculteurs, qui ne serait pas là pour se remplir les poches (au mieux équilibrer ses comptes, sans plus), mais juste pour simplifier les échanges entre producteurs français et consommateurs français, à moindre coût ?

      Ça aiderait peut être à ce que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail, en voyant leur production payée au prix qu’elle coute réellement, et sans devoir dépendre de subventions diverses pour survivre, et permettrait aux consommateurs d’accéder à des produits locaux (donc bien plus éco-responsable que ce qui vient du bout du monde) à prix probablement plus décent que ce qu’on trouve aujourd’hui.

      Quel personnage politique aura le courage de mettre cela en place ?

      En attendant que cela ce fasse, je suis d’accord, c’est aux agriculteurs de se prendre en main pour distribuer leurs produits... c’est ce qu’ils ont de mieux à faire... me semble-t-il.


      • Didier 67 Didier 67 22 avril 2010 18:39

        « pourquoi pas un système de distribution alimentaire d’état ? »

        Parce que !! Ou alors, avec tickets de rationnement, peut-être...
        M’enfin, n’importe quoi !
        Et puis, « production payée au prix qu’elle coûte » : n’importe quoi encore !
        Sûr que ça va susciter des vocations dans les campagnes !
        Et pourquoi pas tous fonctionnaires, les paysans ?


      • thomthom 22 avril 2010 19:47

        Vous pouvez m’expliquer en quoi payer le producteur un prix décent, c’est à dire couvrant au moins le coût de production, c’est n’importe quoi ?

        D’autre part, avez-vous bien compris ce que je propose ? je ne propose pas que les produits agricoles (surtout primeurs) soient distribués gratuitement par l’état.... Je dis juste que si les circuits privés sont incapables de faire le lien entre les producteurs et consommateurs dans des conditions acceptables pour tous ( cout raisonnable, favoriser les cultures de proximité et inciter à la consommation de produits de qualité et de saison -donc plus éco-responsables-), et bien l’état doit pouvoir prendre le relai et assurer cette tâches à leur place (enfin, plutôt en parallèle). Il s’agit de nourrir la population et de garantir la survie à long terme de nos agriculteurs, donc de notre autosuffisance alimentaire. Je ne suis pas pour que l’état se mêle de tout, mais ce sujet là est je pense suffisamment critique pour que l’état puisse le prendre en main si nécessaire.

        De deux choses l’une :
        - soit les marges des circuits de distribution actuels sont justifiées (pour les produits locaux et de saison), et dans ce cas, ce « service public de distribution » pourrait travailler à perte.... ça vaudrait mieux que les sommes faramineuses qui sont distribuées en subventions chaque années aux agriculteurs pour compenser le fait qu’ils ne peuvent pas vendre leur produit à leur juste prix sur les marchés internationaux.
        - soit ces marges ne sont pas justifiées, et les circuits de distribution actuels sont soit innefficaces soit s’en foutent plein les poches sur le dos des agriculteurs et des consommateurs, et dans ce cas, ce service public de distribution, qui encore une fois se limitera aux produits locaux et de saison, pourra fonctionner de manière rentable (pas besoin de subventionner), tout en étant vraiment intéressant pour les producteurs comme les consommateurs.


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 avril 2010 13:35

        Les contraintes d’hygiène autour de la vente directe sont très strictes et décourageantes. La publicité autour de ce phénomène est très réduite pour la bonne raison que l’on trouve un lait bien moins cher qu’en grande surface alors qu’il est bien meilleur. La vente directe a fait l’objet des pires rumeurs afin de la discréditer au profit du marché et ainsi blanchir la grande distribution. Aujourd’hui, celle ci est transparente exactement comme le lait qu’elle distribue...


        • foufouille foufouille 22 avril 2010 13:37

          pas transparent le lait
          coupe a l’eau
          et tres ecreme


        • La fille du croquant La fille du croquant 22 avril 2010 13:43

          50 centimes le litre chez le fermier bio ! Et avec la crème et le beurre smiley


        • thomthom 22 avril 2010 13:55

          50 cts le litre de lait bio directement sorti de la vache....

          le rêve...

          le seul pb pour les millions de gens qui comme moi habitent en proche banlieue parisienne, c’est que la première ferme laitiere bio doit se situer au mieux à 50 km de chez moi, si ce n’est 100....

          ...donc pas jouable à moins qu’on trouve un système pour que ce lait vienne à moi tous les jours à prix raisonnable (max +30% du prix du produit sorti de la ferme, par exemple)... tout est là. C’est pas gagné, mais c’est cela qu’il faut travailler


        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 22 avril 2010 14:46

          @ foufouille,

          c’est exactement ce que j’ai voulu dire : plus tu mets d’eau du robinet dans le lait, et plus il est transparent...


        • foufouille foufouille 22 avril 2010 16:16

          comme on voit pas a travers, ils mettent peut etre un colorant
           smiley


        • La fille du croquant La fille du croquant 22 avril 2010 13:41

          Comment et pourquoi consommer autrement et s’approvisionner ailleurs (Vente Directe, ...) expliqué en long, en large et en travers par des membres du Réseau Sortir du Supermarché 12, Christian Jacquiau et bien d’autres... Des tas d’exemples concrets qui sont en application dans de nombreux foyers et qui fonctionnent très bien !

          http://videos.rim952.fr/?p=90


          Et là en version mp3 :

          http://dl.free.fr/vm9rpENaf

          http://sortirdusupermarche12.free-h.net/index.php?option=com_frontpage&Itemid=1


          • tchoo 22 avril 2010 14:15

            La vente directe, bien sur
            pour tous les avantages que vous décrivez
            sauf que, cene peut pas être une solution individuelle pour tous les agriculteurs de france, ils ne vont pas se transformer en commerçant, tous du jour au lendemain et il faudra bien trouver un moyen d’acheminer la production sur les lieux de consomation.

            Les producteurs se sont organiser pour mettre un certain nombre d’outils de production en commun, au travers de différentes formes de société, notamment coopératives, il faut maintenant que celles-ci aillent plus loin, et mette en place une organisation de vente directe et d’acheminement des productions sur les lieux de consommation, en ouvrant des magasins directement géré par les producteurs.
            Faire concurence aux centrales d’achats, qui ne sont plus que 4 ou 5 en France, c’est dire la concentration qu’il faut créer pour lutter contre ces affameurs !


            • HELIOS HELIOS 22 avril 2010 16:47

              il faut trouver un moyen, c’est sûr, mais la vente directe ne me satisfait pas du tout, car entre les supermarché et les margoulins. j’hesite.

              Pourquoi je dis margoulins ?

              les ventes directes faites l’an passé, tomate a 2,5 euros, melons a 2euros pieces c’est plus cher que dans le supermarché du coin (1,69 le kg de tomates et 1,5 le melon le même jour)

              Autre fait marquant sur france3 quelques jours apres on a vu un reportage avec en fond d’image un marché Finlandais. De façon inhabituelle ils n’avaient pas inversé les images au montage, ni coupé, ni fait ces plans rapprochés où rien ne permet de voir « a coté ».... et là, surprise, a Helsinki le kg de tomate etait a 0,99 euros et les courgettes a 0,79... c’est tout ce que j’ai pu voir, mais suffisament significatif.

              Alors, pour moi, vente directe ou supremarché, c’est la même chose. tous veulent rançonner le consommateur, ici en France.

              Par contre, je connais, du coté d’Aix, un fermier qui a installé une sorte de kiosque au bord de la route et qui vend sa production, c’est a dire, ail, PdT et salade. 3 grosses laitues la semaine derniere a 1 euro et 0,50 les premiers ails frais (note, en Provence on dit « les ails » et pas « les aulx »... au cas où)

              Alors, dans ces conditions (a Aix) on a envie d’acheter directement. mais si c’est pour acheter au même prix, voire plus cher a l’agriculteur, ben non !


              • foufouille foufouille 22 avril 2010 17:01

                pareil pour les AMAP
                la plupart pas de prix
                des fois benevolat
                rare quand ca tourne autour d’un €


              • Didier 67 Didier 67 22 avril 2010 18:52

                Le problème, c’est certain, vient au final de l’oligopole de la grande distribution.

                Les magasins de producteurs, cela ne coûte pas cher en rais de fonctionnement -j’ai des exemples-, c’est proche du consommateur, pas moins cher qu’au supermarché -marre de la course au toujours moins cher, marrant d’ailleurs comme ceux qui veulent des tomates à 79 cts ragent contre les délocalisations d’ emplois-.

                Mais ce n’est pas la solution : essayez de vendre 20000 petites tonnes de blé en direct ou même seulement 2000 litres de lait (par jour)....

                Pour s’en sortir, il faut aussi envisager la décroissance.
                Il y a dix ans, celui qui ne s’en sortait pas avec soixante vaches en prenait 20 de plus, essayant de dégager un revenu par les économies d’échelles.
                Aujourd’hui, il est préférable d’en vendre 40 et de commercialiser le lait des vingt restantes en direct, effectivement.

                La vente directe ne représente donc une solution que pour les exploitations de petite taille.
                Or, dans le monde du toujours plus, accepter de décroître, ne plus passer qu’une heure à la traite au lieu de deux et demie, arrêter de produire du lait transformé en poudre qui ruinera les Africains, ça demande du courage !


                • brieli67 22 avril 2010 22:05

                  Très idyllique tout celà !


                  A la traine cette vieille Europe !

                  un petit tour sur ce site attra.ncat.org/ s’impose !

                  • patdu49 patdu49 23 avril 2010 10:20

                    c’est certains que des petits éleveurs, agriculteurs etc qui doivent souffrir.
                    sinon y aurait pas des suicides etc ..

                    mais sinon tout reste à démontrer quand même, car moi perso je reste sur ma faim, niveau informations ..

                    c’est un peu flou tout ça ..
                    des inégalités je pense ENORMES au sein de ces secteurs d’activités ...

                    t’as des GAEC ou je ne sais pas quoi, qui parfois ont touché des centaines de milliers d’euros, de la PAC ... etc ...

                    y en a qui se suicident pi d’autres pour qui ça va + que bien j’ai l’impression ...

                    par chez moi t’as des paysans, enfants de paysans, ça à l’air d’aller ...
                    ils construisent des pavillons, etc .. ils vont à la chasse, ils rentrent du bois, ils posent des panneaux photovoltaiques, ils ont des belles bagnoles recentes, ils embellissent leurs extérieurs avec leur engins agricoles etc .. ça a pas l’air d’être la misère ...

                    ou alors peut etre pur les nouveaux installés qui ont des crédits sur le dos ? ...

                    idem je connais des petits producteurs de lait, ils ont des chevaux de courses par à coté, etc .. ils en vendent de temps en temps .. ils vivent modestes par à coté, mais ont pas l’air de manquer spécialement de grand chose ..

                    bon evidemment comme beaucoup de commerce, faut prévoir aussi pour les années ou des petites baisses, quand des années sont très lucratives ..


                    en tout cas pas assez de reportages de témoignages, avec description précise, des galères, des revenus des foyers fiscaux etc ...
                    certains demandent le RSA ... on lit ça un peu partout, mais on ne nous dit pas combien en bénéficient au bout du compte ?? ..

                    ça serait interressant de voir, les revenus réels, et les budgets de vie détaillés, le reste à vivre ...


                    • patdu49 patdu49 27 avril 2010 08:05

                      faudrait + de transparence ..

                      car les paysans, ont encore une image qui perdure, du mec qui se plaint la bouche pleine, qui fait du black à fond, et qui planque les biftons sous le matelas, et qui a de la viande, des légumes, des fruits, des oeufs, quasi gratos, du chauffage quasi gratos, et qui roule avec du carburant quasi gratos etc ...

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Francis48


Voir ses articles







Palmarès