Luc Ferry au siècle des lumières
A-t-on vraiment le droit de s’indigner de la situation de Mr Luc ferry ?
Après tout n’a-t-il pas donné de sa personne au temps de son ministère, au risque d’une grande impopularité et de nombreuses vexations médiatiques ? Ne s’est-il pas évertué, à travers ses écrits récents, à prêcher la paix universelle et une certaine forme d’ataraxie et d’aponie chez l’homme moderne comme projet de paix perpétuelle, d’après ce que j’en ai compris ?n’a-t-il pas récemment tenté de nous ouvrir les yeux sur la fange cachée de certains d’entre les puissants ? N’y a-t-il pas là doctrine philosophique et courage politique ?
Qu’est-ce donc qui continue de nous agacer (moi y compris) chez cet homme public ?
Posons plutôt la question de l’utilité et de la valeur de son travail pour la société, parce qu’aujourd’hui, dans un système marxiste-sarkosyste, la seule question qui compte est celle de la valeur de votre travail, de ses objectifs fixés puis atteints, et de sa valeur ajoutée pour l’ensemble de la société. Qu’en est-il donc de l’apport de Mr Ferry à notre bonne France ?
Les étudiants, à qui il est chargé de dispenser son savoir contre rémunération, sont-ils sortis grandis des heures passées face à sa chaire, s’il en fût ? Oserai-je comparer le rythme régulier et soutenu des cours dispensés par Mr Michel Onfray à ceux de Mr Luc Ferry (pardonnez-moi Mr Onfray) ? Mr Ferry, si bien introduit chez les puissants, ira-t-il au bout de sa croisade contre la fange et l’immoralité, comme BHL mena une autre croisade en d’autres temps (la guerre en ex-Yougoslavie, on ne peut pas vous retirer çà Mr BHL) ? Je demande à mon épouse : « qu’est-ce qu’il a bâti politiquement Luc Ferry ? », elle me répond : « qui ?...chais pas ! »
Voilà donc ce qui nous agace chez ce monsieur qui est un homme public, et par conséquent, nous autorise l’expression de sentiments variés puisqu’il fait partie de notre environnement visuel et sonore, comme le panneau publicitaire, la devanture de magasin, ou le temps qu’il fait.
De tous nos philosophes « permanentés », Luc Ferry est le moins interessant.Et ce qui nous choque, en réalité, c’est la place qu’il occupe dans notre paysage médiatique, plus que les petits arrangements que la vie lui procure. Des rentes, des privilèges, pour les plus songe-creux et les plus oisifs d’entre ses membres, la belle société a toujours su en inventer.
La meilleure place pour Mr Ferry me semble être dans l’intimité des salons. Qu’il continue d’y partager des confidences et des secrets, s’il n’a pas le courage d’aller au bout de ses croisades en public. Au mieux, qu’il enseigne humblement dans le silence respectueux des amphithéâtres. Mais, enfin, qu’à la télévision et à la radio, il nous fiche la paix.
CQFD
Philippe
Un infirmier banal qui mesure chaque jour dans son travail le sens du mot responsabilité.
7 réactions à cet article
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Ferry, Glucksmann et autre BHL, fameux club des pseudos philosophes donneurs de leçons, s’auto congratulant et s’écoutant parler et s’astiquant le nombril sont reconnus, par la majorité des citoyens, d’inutilité public. Comme l’auteur, ne pas confondre avec de réels intellectuels comme Onfray, qui lui fait vivre son humanité dans le partage des connaissances accessibles à tous et pour tous.
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Malheureusement, Sarkozy et Le Pen ont éteint la lumière en sortant.
Ferry fuit la chaire comme DSK poursuit la chair et ce dernier ne fait pas dans le Ferry tale...Heu, ne moinssez pas svp ce jeu de mot, c’est le week end. Thank you Ferry much !)-
Ce qui m’agace le plus dans cette histoire Ferry c’est que 95% des gens tombent volontairement dans le panneau de la diversion qui veut faire oublier l’histoire d’un crime pédophile qu’il a dénoncé au grand damn de la mafia politico médiatique
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Le problème, c’est précisémment qu’il n’a pas dénoncé de crime puisqu’il n’a pas donné de nom devant les enquêteurs.
Jusqu’à preuve du contraire, M. Ferry s’est donc comporté uniquement comme un vulgaire colporteur de rumeur.
Par contre, le fait qu’il soit payé à ne rien faire par l’université, ça ce n’est pas une rumeur.
Ce n’est pas une diversion non plus, juste la bonne vieille histoire de l’arroseur arrosé, dont on doit pouvoir trouver les fondements dans la littérature philosophique.
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La France de la collaboration comme le fut celle de Vichy est restaurée, incarnée dans l’actuel gouvernement — présidé par un individu dont l’appellation de « président de la république » devient une obscénité idéologique abjecte, lorsqu’on l’accole à ses actions par rapport à notre constitution sans cesse bafouée en trompant le peuple français — constituant une menace pour la substance des principes fondamentaux de la République et de nos avancées civilisationnelles, pérennisant la longue marche de trahison nationale des marionnettes des US et l’errance stratégique et l’erreur vis-à-vis de l’euro-atlantisme des partisans d’une France libre républicaine et sociale.
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