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Accueil du site > Tribune Libre > Lutte contre la drogue… Dans un monde Schizophrène

Lutte contre la drogue… Dans un monde Schizophrène

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Et si l'humanité entière était schizophrène ? Constatons que l'identité de l'être humain a été rabotée avec sa sédentarisation. Nous sommes devenus les fruits de conflits incessants, de crises mondiales et intérieures qui nous assaillent. Alors, comment sortir de cet autocuiseur mental ? Par l’évasion. Le sport, le shopping, la pornographie, l’alcool, la bouffe, les médocs et la drogue… Drogues : puissant ticket pour un vol d'évasion en plané, où on peut « oublier », « décompresser », rire à en pleurer pour chasser le spleen, l'anxiété pendant un temps est gérable, les problèmes relationnels deviennent relatifs, les traumatismes du passé oubliés et le mal-être ressenti euphorique. D’autant que toutes les drogues sont trafiquées en labos et devenues hyper puissantes. Leur force a des effets à faire décoller un éléphant pour le mettre en lévitation. Que ce soit la boisson ou les paradis artificiels, de nos jours, ce qui est recherché, c'est de se « fracasser » un max et fissa, à portée de toutes les bourses. Les drogues de 2025 sont devenues le cocktail parfait pour ceux tentés par un long voyage sans avoir à galérer aux portiques des aéroports, pour se déconnecter de ce monde indigeste, à des prix abordables, dans une atmosphère festive, sexuelle et antitout. Si avec toutes ces promesses, la jeunesse n’est pas captée… 

Lutte contre les trafics : les bourrins de retour, Retailleau en ministre de l’Intérieur et Darmanin en ministre de la Justice ont promis la main sur le cœur que ce sera le combat numéro un de ce nouveau Gouv Bayrou. Ils font dans la surenchère, afin de plaire aux rombiers/rombières des beaux quartiers. À les entendre, ils vont mettre au pas les racailles et dissuader les consommateurs, en oubliant par ignorance et prétention que : combattre les narcotrafics impose de sortir de l’« illusion de savoir » qui caractérise trop souvent les décideurs politiques. Le monde criminel est dynamique, il évolue en fonction des opportunités économiques avec de nouveaux trafics, de nouvelles technologiques, via les messageries cryptées, les tripatouillages juridiques, en contournant la législation sur les substances interdites via l’invention permanente de nouvelles drogues de synthèse. Impensable d’imaginer ces deux « messieurs certitude » pris par le temps, par leur com et leur courtisanerie due à Macron 1ᵉʳ  ; en êtres humbles et acceptants que ce que l’on croyait savoir sur les réseaux criminels un jour ne soit plus valable le lendemain. Ils vont donc pratiquer les méthodes utilisées par le passé, en espérant que cette fois-ci ça marchera…

Malgré un arsenal parmi les plus répressifs d’Europe,[i] la France est depuis des années l’un des pays des plus gros consommateurs de stupéfiants. Il est estimé qu’en 2022 il y avait 900 000 consommateurs quotidiens de cannabis et que 600 000 ont touché à la cocaïne. En additionnant, l’alcoolisme, les antidépresseurs, l’éclosion du crack et maintenant la crise des opioïdes, la France est un pays où on se défonce, ce qui tendrait à penser qu’il y a un mal de vivre généralisé, dont certains ne trouvent que pour seule échappatoire l’autodestruction des paradis artificiels.

Les multinationales de la dope : le trou dans la raquette est l’accès maritime,[ii] incontrôlable, car bien trop intense. Ce sont des milliers de containers jetés sur les quais français ; allez donc chercher quelques kilos dans cet amas de ferraille entassé… Ce laisser-aller dans le contrôle sur le flux des marchandises est le résultat de choix politiques, ceux de privilégier l’efficience économique au détriment de la sécurité. Le libéralisme recherche la plus grande fluidité possible dans la circulation des marchandises ; et pendant ce temps là, celle des hommes attendra. Et puis, il y a les mafias qui organisent tout ce trafic et qui ont intégré les techniques marketings dignes de sociétés du CAC40. Une « uberisation » des livraisons appuyée par un marketing très offensif visant à entretenir la pulsion de consommation : relances par SMS, programmes de fidélisation, offres promotionnelles, échantillons de nouveaux produits à tester pour renforcer des habitudes déjà captive par nature. La drogue se vend stratégiquement comme les pots de yaourt. D’ailleurs, dans ce monde inversé, c’est le business privé qui imite le business mafia, un bon exemple Big Pharma…

Chaque continent subit ce fléau. On n’en parle pas souvent, mais l’épidémie de drogue « Krokodil » en Russie[iii] voit ses consommateurs pourrir vivants sur pied au sens premier du terme. Les accros à l’héroïne en Afghanistan sont sevrés de force.[iv] Les 100 000 morts l’an dernier par overdose aux USA causés par le fentanyl.[v] La liste est longue, les souffrances endurées incommensurables et le bilan humain catastrophique. Alors, pourquoi ce besoin de se défoncer, de se détruire ? Sans aucun doute, un mal très profond, dont je n’ai malheureusement pas les clés d’explications. Ce qui est patent, c’est qu’en tant que non consommateur, le matin, malgré mes soucis de santé et d’argent, je trouve tout de même la vie belle, et le soir, après généralement une journée monotone et solitaire, je m’endors apaisé. Nous sommes plus ou moins la majorité à fonctionner sur ce pied ; la vie vaut le cout d’être vécue malgré… Mais pour « ceux-là », la vie n’est qu’une quête, une addiction vers le prochain fixe… Jusqu’au dernier, fatal.

Tant que la drogue sera considérée sous l’angle de la criminalité, les trafiquants se multiplieront et prospèreront. Le discours de Nixon en 1971 « la guerre contre la drogue »,[vi] ne sera que faillites, suivies d'échecs. D'ailleurs, le triste symbole de cette opération anti-drogue fut que le « parrain » Elvis Presley… Mourut lui-même d’une overdose.

Cela demande tant d’efforts de vivre et survivre en ce monde de Schizos, où la vérité est mensonge, où toutes valeurs humaines ne vaut rien ; alors qu’un nombre d’entre- nous ne puissent s’y adapter, revient à dire que des malades sont condamnés sans pitié, et ainsi, nous devenons complices de décisions d’états répressifs qui, à la base, ont créé le problème et sont le problème…

« Comme d'autres le cannabis, on cultive chez nous le vague à l'âme, petite drogue douce et délétère.  ».[vii]

Georges ZETER/ janvier 2025

Merci à Clotilde Champeyrache pour son très instructif article  : Narcotrafic : pourquoi la France ne parvient pas à stopper son expansion.


[vii] De François Mitterrand - ici et maintenant.


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37 réactions à cet article    


  • rogal 23 janvier 14:59

    « Nous sommes devenus les fruits de conflits incessants, de crises mondiales et intérieures qui nous assaillent. »
    Est-ce vraiment là le fond de l’affaire ?
    Sur la condition humaine, que vous inspire la lecture de Pascal (par exemple) ?


    • Étirév 23 janvier 16:05

      À propos de la drogue, commençons par rappeler ceci :
      La musique « Rock » a permis l’intrusion dans notre monde, par ailleurs dépourvu de toute contrepartie authentiquement spirituelle, d’influences négatives, sinistres, liées au sexe, à la violence gratuite, à la drogue, aux pulsions les plus basses, provoquant, chez les êtres et par voie de conséquence dans nos sociétés, de graves effets pathologiques aux niveaux physiologique, psychologique et social.
      « A Woodstock (aout 1969), écrit le journaliste Donald Phau dans « The Satanic Roots of Rock », presque un demi-million de jeunes se réunirent pour qu’on les drogue et qu’on leur lave le cerveau dans une ferme. Les victimes étaient isolées, entourées d’immondices, bourrées de drogues psychédéliques, et on les maintint éveillées pendant trois jours, tout ceci avec la complicité totale du FBI et de hauts fonctionnaires du gouvernement. La sécurité du concert fut fournie par une communauté hippie (truffée d’agents spéciaux) entraînée à la distribution massive de LSD (souvent mélangé à du Coca-Cola). Ce furent de nouveau les réseaux du renseignement militaire britannique qui initièrent tout ».
      Profitons-en pour rappeler que le LSD a été mis au point en 1943 par le chimiste Albert Hoffman qui travaillait alors pour la Société « Sandoz AG », maison pharmaceutique Suisse, propriété des banquiers Warburg de Londres (principaux financiers de la Révolution bolchévique, ainsi que l’un des huit principaux actionnaires de la Banque centrale américaine lors de sa création en 1913). La Société « Sandoz AG » a été absorbée en 1995 par la « Swiss Bank Corporation » ou « Société de banque suisse » (SBS) qui fusionnera à son tour avec l’« Union de Banques Suisses » en 1998 pour former l’un des premiers établissements financiers mondiaux : UBS.
      Le financement original du festival de Woodstock fut opéré par l’héritier d’une grande société pharmaceutique de Pennsylvanie, John Roberts, et deux autres associés dont Joel Rosenmann. Quand il est question de drogue et d’expérimentation psychiatrique, le lobby pharmaceutique n’est jamais loin.
      Ainsi, une fois « ramollis », les USA étaient mûrs pour l’introduction d’autres drogues tels que la cocaïne, le crack et l’héroïne. Ce fut aussi le début d’une époque qui allait rivaliser avec la « Prohibition » et avec les énormes sommes d’argent qui commenceraient à s’amasser.
      Cela doit sérieusement nous interroger sur la volonté et l’insistance qu’émettent certaines élites ces derniers temps, au sujet de la dépénalisation de l’usage personnel des stupéfiants, sous prétexte, entre autres, de combattre la toxicomanie. En effet, derrière ces immenses tragédies se profile un lobby qui semble disposer de moyens colossaux, qui est présent dans tous les pays et qui vise, à travers l’activisme de ses médias complices, ainsi que de ses « experts » et autres marionnettes politiciennes, à modifier la législation en obtenant la dépénalisation des drogues dites « légères », les substances dérivées du cannabis comme la marijuana et le haschisch, et en en minimisant les effets, passage indispensable à créer les futurs consommateurs de drogues « lourdes ». On répand ainsi la conviction qu’une loi doive et puisse seulement réglementer le « droit » des personnes, en particulier des jeunes, à essayer la « légère » ivresse narcotique de ces substances, bien différente, on tend à le souligner, par une fausse symétrie, de celle des drogues « lourdes », qui engendrent des altérations dramatiques du comportement, accompagnées de graves violations de l’ordre public. Une approche réellement scientifique démontre au contraire que le jeune qui s’approche occasionnellement des drogues même « légères » est exposé à devenir très vite consommateur habituel de drogues aussi bien lourdes que légères, entraînant des malaises très graves et progressifs, tels que par exemple la réactivation d’états latents de schizophrénie ou des atteintes plus ou moins étendues aux facultés cérébrales.
      Dans un discours prononcé en 1961 lors d’une conférence à la California Medical School de San Francisco, Aldous Huxley disait : « Il y aura dès la prochaine génération une méthode pharmaceutique pour faire aimer aux gens leur propre servitude, et créer une dictature sans larmes, pour ainsi dire, en réalisant des camps de concentration sans douleur pour des sociétés entières, de sorte que les gens se verront privés de leurs libertés, mais en ressentiront plutôt du plaisir. ».
      NB : Une société harmonieuse doit être dominée par des êtres de spiritualité. Ceux-ci constituent la seule véritable élite car une société « normale », traditionnelle, doit se fonder sur le spirituel, comme c’était le cas, par exemple, dans beaucoup de villages afghans avant l’invasion soviétique. Aussi, selon des spécialistes de la lutte anti-drogue, cette dernière est passée, en Afghanistan, de 200 tonnes avant la guerre, à 500 tonnes en 1985 et à 800 tonnes en 1988. Notons que l’Afghanistan, « malgré » la présence de l’ONU (ou « à cause », cela dépend du point de vue), a réalisé un tour de force en 2017, en multipliant encore par deux sa production de pavot : de 4800 tonnes en 2016 à 9000 tonnes l’année suivante (même les zones qui jusque-là étaient épargnées ont vu fleurir cette plante). Notons que dans ce « domaine » un « placement » de 1200 € génère 200 000 € de bénéfices (d’après la commission anti-mafia 2006-2008). Les liens intimes qui unissent le trafic de drogue et celui des armes peut donner une idée du « pourquoi » et du « comment » les clans mondialistes (autrement dit « Mafieux ») colonisent et tentent de s’approprier le monde.
      Suite


      • Octave Lebel Octave Lebel 23 janvier 16:25

        Merci pour ce bel article et témoignage.

        https://www.senscritique.com/film/l_627/497481

        J’ai assisté dans les années 90 dans un ciné-club à la projection du film de Bertand Tavernier sorti en 1992 : L 627 (nom de l’article alors du Code de la santé publique qui régissait la pénalisation du trafic de stupéfiants). Séance organisée par des enseignants de lycée. Et du traditionnel débat avec la salle qui s’en est suivi en présence du procureur de la république, du commissaire de police et de représentants du monde de la santé et associatif. Les deux premiers cités avec une clarté qui m’avait surpris expliquaient déjà sur le fond les racines économiques et politiques que vous évoquez. Le journal local, déjà en position de monopole, encore très lu à l’époque, dilua le lendemain ces paroles rares.

        Je rappelle aussi que la persistance du torpillage des politiques de la ville visant à éradiquer les ghettos de pauvres et d’immigrés depuis le début de ce siècle parallèlement à la diminution de la présence et des ressources des services publics accompagne et amplifie ce phénomène en livrant des territoires à des organisations dont les têtes sont à l’étranger. Pour mémoire 47% de nos communes ne satisfaisaient pas à l’obligation de 25% de logements sociaux en 2023 et 6,5 millions d’habitants sont dans des Quartiers relevant de la Politique de la Ville .Avec des pouvoirs publics restant en réalité incroyablement passifs vis-à-vis des trafics de drogue et de leur pouvoir de désocialisation au nom du bon déroulement des affaires et des importations et exportations. Un suivi difficilement compréhensible des fichiers S, avec des fonctionnaires des forces de sécurité et de l’Education Nationale maintenant mis au premier plan de toutes ces contradictions et occasions manquées. Mettant en jeu leur vie, dans une ambiance où faute de responsabilités assumées, l’hypocrisie et la récupération règnent.


        • Panoramix Panoramix 23 janvier 18:23

          ’’ Ils font dans la surenchère, afin de plaire aux rombiers/rombières des beaux quartiers’’

          Ce ne sont pas les beaux quartiers qui voient la multiplication des points de deal, guetteurs et règlements de compte, la population la plus demandeuse de ’’sécurité’’ est le milieu populaire.
          Ce qui était jadis la spécificité des quartiers de ’’grands ensembles’’ des métropoles est désormais diffusé dans les villes moyennes où des logements sociaux sont développés (des indésirables expulsés de quartiers sensibles y atterrissent parfois) et même dans des villes à population et habitats traditionnels.

          ’’Tant que la drogue sera considérée sous l’angle de la criminalité, les trafiquants se multiplieront et prospèreront’’

          Alors que faire ? autoriser des drogues dites ’’douces’’ va-t-il supprimer l’escalade vers des drogues plus dures, une fois que le pli a été pris ?

          Les campagnes de sensibilisation sont sans effet pour des substances exprimant une rébellion par rapport au conformisme.

          La principale raison du fait que la France ait un taux plus important de consommation de stupéfiants ne vient-il pas de la prolifération de l’« offre » par des filières communautaires plus densément présentes dans le pays ?


          • Decouz 23 janvier 18:41

            Je me suis promené une fin d’après midi d’un dimanche dans la ville de M., on se serait cru à Amsterdam, partout des odeurs de cannabis, d’ailleurs même en semaine, et pendant ce temps les journaux continuent à titrer sur les arrestations, complètement à coté du sujet, Allemagne, Espagne, Portugal, Québec, tous ont autorisé ou assoupli la législation et s’en trouvent bien (le premier je crois) ministre du Québec disait que c’était un non sujet depuis les aménagements.

            Chaque fois qu’une drogue (maintenant de synthèse) est interdite, en survient une autre plus dangereuse.


            • Eric F Eric F 23 janvier 19:10

              @Decou

              ’’ (le premier je crois) ministre du Québec disait que c’était un non sujet depuis les aménagements’’

              ça se discute : RAPPORT MONDIAL SUR LES DROGUES 2024

              ’’Dans les provinces du Canada et les États des États-Unis où la chaîne d’approvisionnement en cannabis à usage non médical a été légalisée, l’usage nocif de cette substance s’est accru, comme il ressort des données relatives aux hospitalisations et aux troubles psychiatriques’’


            • Octave Lebel Octave Lebel 23 janvier 19:48

              @Eric F

              La légalisation avec une conception du marché le moins contrôlé possible pour que le marché puisse bien fonctionner, c’est voué à l’échec. La légalisation c’est un pis-aller avant que de rediriger la société de satisfaction de besoins dispendieux pour une minorité concomitante avec la mise en place (légale ou pas) de substituts permettant de supporter la frustration et souvent le manque de l’essentiel pour le plus grand nombre, vers la  priorité de la satisfaction des besoins essentiels pour tous, terreau d’une nouvelle approche culturelle de l’organisation et du fonctionnement politique de nos sociétés.


            • Decouz 23 janvier 19:42

              Un des problèmes des drogues illicites, c’est qu’il n’y a aucun moyen de contrôle, alors que vous savez qu’au delà de deux verres vous perdez vos moyens, vous connaissez la teneur en alcool, là vous ne connaissez ni les dosages ni la composition (pour cela il y a dans les festivals des associations qui testent les produits).


              • Decouz 23 janvier 19:57

                Je parle de drogues illicites parce qu’il n’y a pas de raison de parler d’un coté des drogues et de l’autre de l’alcool, l’alcool est jugé par les spécialistes comme une des drogues les plus dangereuses et addictives, pratiquement au niveau de l’héroïne, mais l’alcool qui fait des dizaines de milliers de morts par an est accepté pour des raisons culturelles et économiques.

                Pour autant en ce qui concerne le passage d’une drogue « douce » à une drogue « dure », je fais la comparaison avec l’alcool, une petite partie va devenir alcoolique et malade, pour des raisons diverses, souvent psychologiques, la plupart des consommateurs sait rester dans des limites non dangereuses pour la santé.

                Mais il n’y a pas que le cannabis, la cocaïne par ex est consommée un peu partout et spécialement dans des classes élevées ou actives économiquement parce qu’elle va dans le sens de l’activité et de la performance ou donne cette impression.


                • Corcovado 26 janvier 10:03

                  @Decouz
                  Enfin une intervention pertinente.


                • Decouz 23 janvier 20:25

                  une anecdote, je vous parle d’un temps, c’était avec des étudiantes américaines qui ne voyaient rien de mal à fumer du cannabis en écoutant de la musique, mais comme je faisais des avances jugées trop poussées à l’une d’elles elle me dit en protestant qu’elle était, si je me souviens du mot, « square », en somme une fille bien élevée.


                  • Jean Keim Jean Keim 23 janvier 21:07

                    << Et si l’humanité entière était schizophrène ? >>

                    Cela je ne le sais pas, mais névrosée sans aucun doute.

                    De plus ceux qui sont dans le trafic de la drogue devraient répondre devant la justice de meurtre par empoisonnement.


                    • tinga1 24 janvier 00:33

                      @Jean Keim
                      Tout à fait l’alcool tue 50 000 personnes par an et coute des dizaines de milliards à la sécu, mais cette drogue est légale, les trafiquants ont accès total aux supermarché et autres officines en toute impunité.
                      L’interdiction des drogues sert avant tout à enrichir les mafias, corrompre les fonctionnaires, policiers, juges, pourrir les banlieues, la coke est moins dangereuse que l’alcool mais tout comme l’alcool peut être létale.
                      Les prohibitions sont arbitraires et néfastes, résultat le plus gros trafiquant c’est la brigade des stups, (confidence d’un flic désabusé) .


                    • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 24 janvier 08:21

                      @tinga1

                      Salutations, bon résumé de mon avis.
                      De plus l’alcool rend très très « con », stupide, souvent mauvais à dose exagérée ou pas, et même à dose mineures en fait, j’ai donné , ca donne l’impression d’être génial..alors que ..pas du tout.
                      voila aussi sa raison d’être..
                      puis on vomit etc
                      Cote flic, sur les stups je confirme une experience vécue en direct il y a 50 ans sur le sujet ,ayant amené par règlement de compte la mort « non naturelle » du fils du chef des stups de l’endroit où je vivais, fournisseur et de temps en temps délateur..
                      ce qui lui a coûté la vie..
                      Réellement désolé pour vous..et pour nous tous.


                    • Octave Lebel Octave Lebel 24 janvier 09:40

                      @Jean Keim

                      Sans oublier ceux qui participent au blanchiment d’argent (la chaîne est longue) sans qui le business n’aurait pas les moyens et qui relèvent des mêmes responsabilités et peines.Une pensée pour le Maroc ,1er producteur mondial de haschich. Les autortés locales et les nôtres ne sont pas au courant smiley


                    • charlyposte charlyposte 24 janvier 12:54

                      @Jean Keim
                      Et si dieu était un dealer céleste inventé par le Vatican !!!


                    • Jean Keim Jean Keim 24 janvier 19:02

                      @charlyposte

                      Ha ha ha ! Effectivement une drogue n’est pas seulement chimique.


                    • Corcovado 26 janvier 10:10

                      @tinga1
                      Ne dites pas que la coke est moins dangereuse que l’alcool. Avec un produit de qualité, on se sent devenir acro en à peine une semaine. Ce produit rend vite parano, irritable, agressif.
                      Seul le cannabis peut être qualifié de drogue douce.


                    • ricoxy ricoxy 24 janvier 08:55

                       

                      Eros et Thanatos... pulsion de vie, pulsion de mort. Certes la pulsion de mort est forte actuellement dans un monde sans repères spirituels. Mais je ne suis pas sûr, d’autre part, que la drogue écoulée par les mafias ne le soit que dans un but d’enrichissement. Il y a la volonté de corrompre et de couler l’Occident, en s’attaquant de préférence à la jeunesse.

                       


                      • Eric F Eric F 24 janvier 10:46

                        @ricoxy
                        L’objectif d’enrichissement est certainement prédominant dans les mafias et filières de trafic de drogue, mais il est en effet probable qu’il y a aussi des manigances de la part de pays ou groupes hostiles à notre société/civilisation (une sorte de retour de l’histoire).


                      • charlyposte charlyposte 24 janvier 13:28

                        @Eric F
                        Un retour de bâton selon certaines sources smiley


                      • Decouz 24 janvier 09:00

                        Pourquoi on se drogue, ces facteurs se combinent :

                        -fuir une situation pénible, douloureuse, psychique ou corporelle.

                        -plaisir physique ou psychique (tempéré en cas de bad trip)

                        -socialisation, l’alcool détend, facilité les contacts souvent superficiels, d’autres drogues également.

                        -dopage, amélioration des performances sportives, produits utilisés par les soldats, par les étudiants éloignant le sommeil et le stress etc

                        -médicaments, soit sous accord médical, soit détournés de leur usage normal, somnifères, calmants, anesthésiants etc

                        -recherche intérieure ou utilisation pas certaines sociétés tribales, plantes ou produits élaborés, chamanisme dans diverses régions.


                        • Gollum Gollum 24 janvier 09:30

                          @Decouz

                          -recherche intérieure ou utilisation pas certaines sociétés tribales, plantes ou produits élaborés, chamanisme dans diverses régions.

                          En fait tout est de la faute de Richard Nixon qui a tout interdit alors que les psychédéliques ne sont pas réellement addictifs, ils peuvent même être guérisseurs de pas mal de maux psychologiques, on le sait maintenant. (Mais les langues se délient maintenant en fait cela fait des décennies qu’on le savait plus ou moins)

                          On a juste perdu des décennies et enrichi les dealers.. Au fond cette interdiction fut une nouvelle prohibition avec tous les aspects pervers qui vont avec..

                          On a des décennies de retard à cause d’un moralisme étroit (d’origine judéo-chrétienne), d’une incompréhension de ce qui était en cause, et on a généré ainsi tout un pan de traffic lié à une finance opaque..

                          Bref, bravo.


                        • Eric F Eric F 24 janvier 10:40

                          @Gollum
                          il me semble que l’interdiction des drogues existait bien avant Nixon, mais celui-ci a voulu instaurer une guerre contre les filières, aujourd’hui critiquée comme mal ciblée. Quoiqu’il en soit, c’est plutôt dans les années postérieures à sa mandature que l’usage des drogues s’est accru en occident, avec emballement progressif aux causes multiples : individualisme hédoniste civilisationnel, poussée de l’offre par les filières mafieuses et communautaires, etc.

                          La Chine, sans lien à la morale judéo-chrétienne, interdit les drogues. Ce sont surtout des considérations de non-perturbation de l’ordre social, ainsi que la prévention sanitaire qui y ont conduit -en plus de mauvais souvenirs historiques-.


                        • Gollum Gollum 24 janvier 11:18

                          @Eric F

                          La Chine, sans lien à la morale judéo-chrétienne, interdit les drogues.

                          Le marxisme est un pur produit occidental judéo-chrétien.

                          M’enfin c’est surtout à cause de mauvais souvenirs (guerre de l’opium) que les chinois interdisent les drogues..

                          De toute façon qu’est-ce que le marxisme autorise en général on se le demande...

                          Sinon je maintiens que si on s’était un peu appesanti sur ce que ces consommations de drogue nous disaient en profondeur, on aurait pu éviter le développement de mafias, en autorisant les psychédéliques, gérés par les états et avec beaucoup moins d’effets indésirables à la clé.

                          Mais on a préféré jeter le bébé avec l’eau du bain.


                        • charlyposte charlyposte 24 janvier 13:17

                          @Gollum
                          Selon mes sources, une secte est une drogue plutôt dure smiley


                        • Eric F Eric F 24 janvier 17:57

                          @Gollum
                          On ne refera pas le passé, mais tous les pays du monde sont confrontés, j’avais parlé de la Chine mais c’est pareil en Inde.

                          La question se pose de dépénaliser maintenant. Les Pays Bas ont essayé, mais leur situation de plaque tournante s’est accentuée avec emprise des mafias. le port d’Amsterdam est mieux surveillé, mais ça passe ailleurs.


                        • Com une outre 24 janvier 12:24

                          Je crains que l’homme se drogue depuis qu’il existe, tout comme d’autres animaux. Cela touche toutes les couches de la société alors dans ces conditions, où est l’intérêt d’interdire les drogues ? D’ailleurs, nos gouvernements luttent surtout contre le trafic (qui leur échappe et n’est pas fiscalisé) et bien moins contre la consommation, qui n’est pas forcément mauvaise à la santé, de nombreux stupéfiants sont utilisés par le monde médical. Si l’Etat interdit le canabis par exemple, c’est surtout parce que ça rend paresseux, pas parce que c’est dangereux pour la santé. La preuve en est par l’augmentation de la consommation de cocaïne qui elle, à dose raisonnable, rend actif. Ce qui plaît beaucoup mieux à nos exploiteurs de dirigeants.


                          • charlyposte charlyposte 24 janvier 12:45

                            @Com une outre
                            Il faut selon moi éliminer 60% de bipèdes....pour un nouveau premier pas vers une autre connerie en devenir ! smiley


                          • Eric F Eric F 24 janvier 18:09

                            @Com une outre
                            A vous lire, si nos ’’exploiteurs de dirigeants’’ étaient malins, ils feraient vendre de la cocaïne faiblement dosée à bas prix dans les bureaux de tabac, en percevant au passage la TVA. smiley


                          • Astrolabe Astrolabe 24 janvier 19:24

                            @charlyproute
                                       

                            «  Il faut selon moi éliminer 60% de bipèdes. »


                            Et en plus il est content le smiley  !!!



                          • Astrolabe Astrolabe 24 janvier 19:30

                              

                            Néanmoins, pour que vos actes puissent être en accord avec vos propos, vous devriez montrer l’exemple. smiley


                          • charlyposte charlyposte 24 janvier 19:45

                            @Astrolabe
                            C’est quoi ton plan B ?



                            • Mozart Mozart 25 janvier 11:22

                              Déjà, comparer un piquouze ou un snif avec un bon bordeaux, bourgogne ou un bon cocktail révèle la personne qui n’a rien compris au problème.


                              • SilentArrow 25 janvier 15:02

                                Épidémie de tranq à Philadelphie. Zombies et crasse partout.


                                • Corcovado 26 janvier 10:14

                                  La drogue et l’alcool, ok, mais surtout pas en même temps !

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