Cet impôt a été mis en place sous Nicolas Sarkozy en 2012 avec pour objectif de freiner l’exil fiscal, notamment pour la Belgique.
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Réformes après réformes, force est de constater que Macron n'a qu'un électorat : la quinzaine d'oligarques - et leurs "représentants-porte-parole" et autres "chiens de garde" - qui lui ont permis d'être candidat (coaching, financement, mise au pas des rédactions des médias qui font l'opinion par leurs propriétaires, flingage de Fillon au profit de MLP et la disparition concomitante du PS, avec un Mélenchon non présidentiable pour seul recours) pour mieux se trouver au second tour de l'élection présidentielle face à MLP, avant d'occuper l'Elysée en président-ventriloque de la Commission européenne et d'un mondialisme sans honneur ni justice.
Eux seuls décideront si Macron est encore capable de les servir ou pas (et dans sa version des chroniqueurs de BFMTV : "... s'il est capable de mener à bien les réformes qui s'imposent") quand le moment sera venu d'évaluer son action non pas au passé mais au futur.
C'est donc bel et bien cette oligarchie, cet "électorat de niche" qui décidera de la reconduction ou non de Macron à l'Elysée selon qu'il sera ou non encore capable de porter leur projet.
Pour cette raison, gardons à l'esprit ce qui suit : si les choses tournent mal, soyez assurés que Macron et ceux qui l'entourent seront les derniers à pouvoir gérer une crise de régime qu'accompagneront des violences urbaines et des grèves paralysantes. La dernière décision prise par Macron - à forte valeur symbolique - pour le plus grand profit de ceux qui veulent dépenser "leur argent" à l'étranger tout en emportant leur actionnariat avec eux au moment de quitter la France les poches pleines - décision prise le jour du 1er mai, fête du travail - semble indiquer que Macron n'est pas entouré de conseillers mais de lobbyistes ; des lobbyistes sans visage et sans attachement territorial pour lesquels le monde n'est qu'une résidence hôtelière (se reporter aux déclarations, ou bien plutôt, aux confessions de Jacques Attali qui a "vendu la mèche" à ce sujet).
« Candidat de plage arrière » qui dodeline de la tête à chaque fois qu’il croit avoir raison d’un de ses contradicteurs ; aujourd'hui Président artefact, Président de synthèse quasi virtuel, Président pile-poil, à un cheveu et à un poil près, aux yeux de ce que les penseurs, acteurs et autres garçons de course d’une mondialisation sans morale attendent de ceux qui occupent les lieux dits "de pouvoir" qui sont dans les faits des lieux de "non-pouvoir", difficile de ne pas déplorer ceci : quand Macron regarde droit devant lui, c'est un regard vide qui nous fait face ; le regard de celui qui ne voit, n'entrevoit et n'aperçoit que lui-même, lui et sa carrière, lui et son avenir, lui et son rayonnement sur une scène mondiale qui ne cesse de mentir.
Grand bien lui fasse alors ! Même si, à force de faire le vide autour de soi - division, éclatement, dissolution - sous prétexte de rafler la mise politique, toute la mise, on finit à terme dans un désert à la fois affectif et conceptuel jusqu’à ce qu'une tempête de sable dans une nuit glaciale vienne tout recouvrir et tout balayer en l'espace d'un quinquennat, et sans doute, bien avant.
Qui alors saura alerter à temps ce président qui n'a de "nouveau" que le désir inopportun et anachronique d'un re-nouveau monarchique ?
Quadras et quinquas, sans passé, sans culture politique historique et sans expérience, en revanche, tous ont compris qu'il n'y a pas d'avenir, pas de carrière au plus haut niveau pour quiconque s'oppose aux diktats de l'oligarchie financière internationale. La pire situation qui soit puisque cette préoccupation primera sur tout... jusqu'à la rupture ; il sera alors trop tard. D'autant plus tard que le CV de Macron ne lui sera d'aucun secours quant à une telle prise de conscience.
Violence pour violence... et contrairement à d’autres pays européens – mais pas seulement -, cette oligarchie et ses maîtres chanteurs, semblent ignorer que la "désincarnation" de la France - crise d'identité, insécurité culturelle -, l'absence d'alternative politique (
1 ) - une autre Europe pour la France et avec la France -, la rigidité des conditions dans lesquelles les êtres humains peuvent encore penser "leur autonomie" - les ZAD dont l'Etat peine à reconnaître la légitimité des aspirations qui s'y déploient -, ne se feront pas sans résistance ; une résistance imprévisible, diffuse... où des forces contradictoires, voire antagonistes, cohabiteront le temps d'une insurrection ; car c'est folie de faire le pari d’une France capable de se satisfaire d'un Président administrateur de fonds de pension et d'un gouvernement composé de commissaires aux comptes.
Or, depuis un an, tous les mauvais signaux - signaux d'alarme - nous sont adressés semaine après semaine, dans le mépris et la provocation.
Président le plus mal élu de la 5è République (
2 ), il se pourrait bien que l'élection présidentielle de 2017 repose sur un malentendu qui s'avérera tragique autant pour le locataire de l'Elysée dont le volontarisme n'a d'égal que son ignorance et sa naïveté que pour nous tous : la singularité historique de la France - "la France, ce concept !" - et de ceux qui la peuplent dont ils ont cru pouvoir faire l'économie (une partie minoritaire de l’électorat avec eux) ; ceux-là mêmes qui auront contribué à "monter un Macron en épingle" ; un Macron-président-hors-sol comme l'élevage et la culture du même nom.
1 - Certes, Macron-Président et son gouvernement nous ont débarrassés de la fausse gauche à gauche et de la fausse droite à droite ; ils nous en ont débarrassés en les rassemblant du PS aux Jupéistes en passant par les Centristes ; précisément et comme un fait exprès, ceux qui s'entendent sur deux agendas : - Un soutien total à la Commission européenne et l'acceptation de l'hégémonie du modèle économico-social allemand : production et conditions de travail...
2 - A
vec une abstention et un vote blanc et nul de près de 37%, le score de Macron vainqueur s'élevait à 35% des inscrits dans le meilleur des cas et 28% dans le pire si l'on retranche ne serait-ce qu'1/3 des voix qui, au second tour, avait pour seule motivation de mettre hors d'état de nuire Marine le Pen ; soit un score quatre points supérieur au premier tour, et seulement quatre.Et parce que les faits sont têtus, on retrouvera ce pourcentage ultra-minoritaire aux Législatives avec un score au premier tour du parti du président (LREM) de 28% avec 52% d'abstention, soit un parti vainqueur avec moins de 14% des inscrits.
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