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Accueil du site > Tribune Libre > Mai-68, prolétariser l’autre moitié de l’humanité

Mai-68, prolétariser l’autre moitié de l’humanité

Les mouvements sociaux de la fin des années soixante, qu’il est convenu d’appeler les évènements de Mai-68, balayèrent la France toute entière aussi bien que l’Europe, l’Amérique, l’Asie du Sud-Est et la Chine (Grande Révolution culturelle prolétarienne). Ces troubles sociaux embrasèrent l’ensemble du monde capitaliste

Mai-68, le « pacte social » revampé

Les mouvements sociaux de la fin des années soixante, qu’il est convenu d’appeler les évènements de Mai-68, balayèrent la France toute entière aussi bien que l’Europe, l’Amérique, l’Asie du Sud-Est et la Chine (Grande Révolution culturelle prolétarienne). Ces troubles sociaux embrasèrent l’ensemble du monde capitaliste, aussi bien dans sa forme libérale (occidentale) que dans son modèle dirigiste (soviétique). On observa plusieurs mouvements populaires qui se superposèrent en plusieurs vagues successives, venues mourir sur les mascarets des concessions que le capital concéda aux prolétaires (Grenelle) et aux étudiants pour ce qui concerne l’Occident, et par l’accompagnement de quelques mouvements de soi-disant « libération nationale » dans les États du tiers-monde « émergent ».

En pays capitaliste avancé ces mouvements se sont soldés par une « trêve sociale », résultant d’un nouveau « pacte social  » convenu entre les bureaucraties syndicales, les conseils patronaux, et leurs thuriféraires gouvernementaux, sous l’œil ébaubi des organisations et des partis politiques de la gauche citoyenne, nationaliste et réformiste. Aussitôt signé, ce nouveau « pacte social » grignoté pendant des années fut remis sur le tapis sous la pression des crises économiques systémiques. Il est étonnant d’observer encore aujourd’hui que la défense des soi-disant « acquis », concédés par le grand capital tétanisé, se focalise sur le prolétariat français qui était à l’avant-scène en Mai-68.

Ces concessions ont été arrachées, il convient de le souligner, après des semaines de raffut étudiant auxquels se sont joints les travailleurs français (du moins, selon la chronologie proposée par les médias à la solde), ce qui décida le premier ministre Georges Pompidou (le good cop du tandem gaulliste) à accorder ce qui deviendra pour la go-gauche des « acquis » pour la vie (sic). Si aujourd’hui, après cinquante ans de reculs ouvriers, les derniers « acquis » sont retirés, c’est que les conditions de valorisation et de reproduction du capital mondial ont grandement changé. La concurrence exacerbée entre les alliés du passé est le reflet du déplacement du centre de gravité de la prospérité vers le capital chinois « socialisé » (sic).

Les pavés lancés par la jeunesse font encore rêver les nostalgiques du Grand-Soir-des-insurgés, autant qu’ils ont fait trembler la réaction, les protoconservateurs et les néolibéraux, terroriser par ces révoltes populistes spontanées. Aujourd’hui, 2018, les opportunistes et les réformistes, incorrigibles idéalistes, proclament le retour des beaux jours des émeutes de Mai-68 et d’une nouvelle ère « révolutionnaire ». Ils s’imaginent qu’ils feront « payer les riches » ; ils réclament que l’État des milliardaires taxe les grosses fortunes inégalitaires ; ils rêvent de fermer les paradis fiscaux ; ils proclament que la patrie et l’État totalitaire sont l’avenir de la nation ; ils rêvent de l’éducation philanthropique s’opposant à l’enseignement marchand et autres utopies gauchistes ou écologistes telles la prospérité décroissante et la pauvreté volontaire, dont des milliards de déshérités veulent pourtant se libérer. Ces petits-bourgeois sont subventionnés par la machine d’État sans se demander le pourquoi de ce soutien inusité.

Quelles leçons peut-on tirer de Mai-68, et à partir de ce bilan comment éclairer la voie des révoltés obstruée depuis des années par les petits-bourgs et la go-gauche obnubilée ? La classe ouvrière a-t-elle un rôle à jouer dans cet aparté ?

Questions et investigation

Pourquoi la plupart des leaders étudiants de la génération de Mai-68 ont-ils mal tourné ? Étrange malédiction qui s’est acharnée sur ces fils de bourgeois n’est-ce pas ? Pourquoi autant de néofascistes lénifiés, autant de gauchistes tétanisés, d’opportunistes aliénés, d’altermondialistes hébétés, de réformistes désespérés et de nationalistes radicalisés issus des rangs des mouvements étudiants, féministes, et populistes et s’épandant à tout vent comme du chiendent ?

Divers témoignages nous serviront de guide dans l’exploration de cette grande esbroufe estudiantine, féministe et populiste. L’essai d’une universitaire, M. Marion, intitulé « Conséquences et héritage de mai 68 dans la société actuelle », présente le point de vue d’une intellectuelle sur ces évènements (1), un article sur l’activité de l’extrême gauche en France en Mai-68 (2), une entrevue de Simone de Beauvoir aux féministes japonaises (3), un article de la gauche marxiste-léniniste (4), un autre d’un groupe anarchiste (5) et enfin l’opinion d’un gaulliste frustré (6).

Conjoncture économique et sociale en Mai-68

Si en 1960 la France comptait 310 000 étudiants universitaires, en Mai-68 on en dénombrait 800 000 et la croissance se poursuivit ininterrompue jusqu’en 1990 (1,3 million d’étudiants postsecondaires) et même après (2,5 millions en 2018). Il en fut ainsi dans tous les pays d’Occident. En ce temps-là, l’État n’entravait pas l’accès aux études universitaires, au contraire, il en favorisait l’accès de façon à fournir une main-d’œuvre scolarisée de bonne qualité aux multinationales américaines et européennes lancées à la conquête des marchés français et européens. À l’époque, la « deuxième puissance économique mondiale » était constituée par les cartels américains installés en Europe, ce qui n’empêchait pas les entreprises européennes de se consolider et de disputer les marchés aux monopoles étatsuniens (alliés et concurrents). (7) L’Allemagne, sans rechigner, accepta de se muter en atelier industriel de l’Oncle Sam, de même que le Japon dans la zone Asie-Pacifique. En Mai-68, l’impérialisme américain était à l’apogée de sa croissance et de son hégémonie.

Madame Marion résume ainsi cette période d’effervescence politique succédant au Plan Marshall économique : « C’est dans une période de plein emploi, de prospérité, au plus fort des Trente Glorieuses, libérée des guerres coloniales que cette situation « insaisissable » a explosée. Jusqu’à la fin des années soixante, l’ordre du monde issu de la défaite nazie est bipolaire : Est et Ouest se font face. Mai 68 est un moment charnière qui marque la fin d’un monde. » « Mai 68 exalte l’épanouissement de l’individu, son droit au bonheur, contre la rigidité des hiérarchies et des disciplines. Dans le monde entier, des mouvements contestataires analogues retentiront. Mai 68 entraina de nouvelles valeurs dont la naissance d’une contre-culture, c’est-à-dire d’une révolution dans les rapports sociaux et de civilisation. On assista à une brusque évolution des mœurs, une façon de penser le monde différemment : mai 68 a accéléré la conquête par les femmes de leur égalité ». « La génération du babyboum affirmait ses vingt ans en 1968. C’est un double refus du modèle capitaliste et du modèle stalinien qui inspire les années soixante. La jeunesse est antifasciste et antiimpérialiste » dit-elle, afin d’introduire en douce les thèmes du schisme démocratique et générationnel (vieillesse capitaliste et totalitaire contre jeunesse antiimpérialiste et démocratique) ; le thème du schisme féministe (patriarcat contre matriarcat) ; et du schisme moraliste (jansénisme ascétique contre narcissisme hédoniste). Ces quatre fétichismes (jeunesse, démocratisme, féminisme, narcissisme) formeront la base du nouvel opium populiste que la bourgeoisie proposera à la populace via ses thuriféraires universitaires, les nouveaux clercs stipendiés et bien rémunérés, jusqu’à la crise de 2008 du moins. (8)

Évidemment, le propos de madame Marion est excessif quand elle qualifie les gamineries des soixante-huitards de « révolution dans les rapports sociaux et de civilisations » (sic). Une révolution sociale est engendrée par une révolution dans le mode de production (passage du féodalisme au capitalisme par exemple) ce que Mai-68 n’a jamais été vous en conviendrez.

L’impuissance étudiante

Une guilde étudiante ne constitue pas une classe sociale, même pas une puissance révolutionnaire dans les sphères économique, sociale, politique, idéologique ou militaire. Les étudiants ne produisent aucun capital, aucune plus-value, aucune richesse sociale. Les étudiants et les étudiantes se forment afin de devenir par leur labeur des producteurs de profits. Ce n’est donc pas la « grève » étudiante qui provoqua l’affrontement social le plus radical. Ce sont les grèves ouvrières et celles des prolétaires des services publics qui provoquèrent l’intervention musclée de l’État bourgeois menacé. En Mai-68 les étudiants français ayant jeté leur gourme furent rapidement désorientés et paralysés. Politiquement, à cette époque comme aujourd’hui, les étudiants se distribuaient à peu près comme leurs ainés entre la gauche et la droite, sauf qu’ils s’exprimaient plus bruyamment et plus spontanément. On ne peut donc leur reprocher de ne pas avoir livré la « révolution » qu’ils ne pouvaient provoquer ni ne sauraient diriger. On doit cependant leur rendre grâce d’avoir eu la sensibilité de percevoir et le courage de stigmatiser ce malaise sociétal délétère. Mais quelle était la source profonde de ce malaise ?

La première « révolution colorée »

« Le premier Mai-68 que nous plaçons ici en premier est le mai 68 ouvrier des grèves sauvages, en cours depuis 1967 et culminant en 1968, comptant plus de 10 millions de Français en grève d’une manière qui rapidement les a menés dans un grand mouvement de lutte ouvrière efficace parce que menée pour l’essentiel en dehors du système et sans le contrôle des centrales syndicales qui furent très vite dépassées par les évènements. Syndicats et partis politiques eurent toutes les peines du monde à remettre les gens au travail et il s’avère en cela que, comme d’habitude, la bureaucratie syndicaliste et de parti, PCF en tête, ont trahi le mouvement ouvrier, des travailleurs, (ils ont) mangé dans la main du patronat et du gouvernement pour casser la dynamique de la grève générale. Dès 1967 et en mars 1968 avec le mouvement de la SAVIEM de Caen, puis de Renault Billancourt, le mouvement gréviste avait pris une ampleur sans précédent, inspiré par cet esprit communard qui ne saurait mourir… Le second mai 68 fut celui du mouvement étudiant qui rejoignit le mouvement des forces ouvrières. Ce mouvement fut rapidement infiltré par les forces étatico-capitalistes et contrôlé de l’intérieur et servit à faire diversion. » (9)

« Par contre on va sans aucun doute nous rabâcher en boucle les “hauts faits d’armes” des étudiants de Nanterre et de la Sorbonne, qui de fait, pour les plus volontaires, ne firent que se raccrocher aux wagons déjà bien arrimés de la lutte des travailleurs français. Les merdias passeront bien sûr sous silence les collusions internes entre les mouvements politiques “gauchistes” (trotskiste, maoïste) et l’establishment du financement occulte, qui fit à terme de Mai-68 une des premières révolutions “colorées” de l’ère moderne dont le but principal était pour les intérêts de la City, de Londres et de Wall Street, de faire tomber De Gaulle, l’empêcheur de la domination géopolitique de l’empire et qui était alors au pouvoir en France, rôle qui semble dévolu au président russe Poutine de nos jours. » (10)

Il suffit d’observer que le Premier ministre Pompidou de retour d’un voyage à l’étranger a donné priorité à l’apaisement des grèves ouvrières pour comprendre où se trouvait la réelle menace pour le pouvoir en place. L’analogie avec l’arnaque impérialiste des pseudo « révolutions colorées démocratiques », trente ans avant leur généralisation, semble justifiée. La charge de la City et de Wall Street contre le trouble-fête de l’aile nationaliste française parait tout aussi plausible puisque de Gaulle s’en est confiée à des proches à cette époque, identifiant même la CIA comme l’organisme qui cherchait à l’intimider.

Mais tout ce qui précède sur l’activité étudiante infiltrée, sur le féminisme petit-bourgeois dévoyé, sur la soi-disant révolution sexuelle et culturelle – sans révolution économique ni sociale – sur les grèves ouvrières trahies et sur la collusion des gauches vénales, réformistes, ou terroristes ne révèle pas les motifs profonds de cette quasi-insurrection qui a échoué. Le mystère reste entier sur les contradictions profondes qui ont provoqué ces mouvements et sur les raisons de leurs échecs dans le monde entier.

Je soumets cependant qu’une révolution ne peut jamais être trahie. Elle peut avorter, elle peut s’essouffler, mais elle ne peut être trahie. Pensée ainsi serait de mettre sur les épaules d’un homme ou d’une organisation une responsabilité qui relève d’une classe sociale toute entière. Une classe sociale ne peut se trahir elle-même. Elle peut toutefois mal appréciée la conjoncture ou encore considérée que les conditions objectives et subjectives ne sont pas à maturités.

La libération et le développement de nouvelles forces productives

Sous un mode de production, les moyens de production – y compris les forces productives sociales – évoluent et progressent sans cesse ou alors ce mode de production régresse et un nouveau mode de production social est appelé à le remplacer. Toutefois, un mode de production ne s’affaisse jamais avant d’avoir développé l’ensemble des moyens de production qu’il est susceptible de contenir, de manager et de faire fructifier (de faire « profiter »). Cette loi d’économie politique s’applique aussi bien en étendue – s’étendant sur l’ensemble des continents, déferlant du foyer de développement capitaliste initial vers la périphérie tiers-mondiste « émergente », – qu’en profondeur au sein même de chaque continent industrialisé parmi les populations prolétarisées ou à prolétariser, pensons à la gente féminine, l’autre moitié de l’humanité à exploiter.

En Mai-68, le mode de production capitaliste en voie de mondialisation accélérée émergeait de trente années de croissance productiviste ininterrompue (1939 – 1968). De nombreux pays du tiers-monde s’étaient libérés du carcan du mode de production féodal-paysan-agraire et s’intégraient difficilement au mode de production social capitaliste (libéral ou soviétique), en tant que fournisseur de matières premières et d’énergies, sous la botte des bourgeoisies nationalistes, dirigeantes des succursales vassales des multinationales occidentales (voilà succinctement résumée la quintessence des luttes de « libération nationale » bancales). (11) Dans les pays fortement industrialisés, la mécanisation, l’informatisation et la robotisation de la production étaient engagées si bien qu’en maints endroits la main-d’œuvre qualifiée venait à manquer alors qu’une moitié des forces productives sociales désœuvrée était recluse au foyer.

Afin de recruter ces forces productives sociales et les enrégimentées dans de nouvelles unités de production-exploitation féminisées il fallait d’abord les libérés de l’asservissement aux fonctions de reproduction de la vie, tout en les attirant vers de nouvelles tâches mécanisées désormais à leur portée (emplois non traditionnels), et par des salaires égalitaires les appâtées pour rejoindre l’armée de réserve des prolétaires. Telles seront les tâches des mouvements féministes commanditées. 

Le combat féministe petit-bourgeois

À propos du féminisme et de la « libération de la sexualité féminine, homosexuelle et transgenre  » le gaulliste Denis Tillinac répond aux prétentions des soixante-huitards : « Pour rappel, la libération sexuelle, c’était l’euphorie de l’après-guerre, c’était les années 1950. Et dieu… créa la femme était un film de 1956, l’essai Le Deuxième sexe était le manifeste du féminisme, écrit par Simone de Beauvoir en 1949, Histoire d’O. de Pauline Réage, le roman érotique hard qui avait été tiré à 300 000 exemplaires, était écrit à la même époque, en 1954, et toute la littérature romanesque de l’époque faisait une apologie de l’adultère. Tout ce qui manquait c’était la pilule. Et là encore, les soixante-huitards n’y sont pour rien. Celle-ci est arrivée en 1967 avec la loi Neuwirth. » (…) « D’ailleurs, les mesures dites sociétales, considérées comme de gauche, c’est-à-dire la libéralisation de l’avortement, la majorité à 18 ans, le divorce par consentement mutuel, c’est Giscard D’Estaing qui les instaure ! Donc le clivage droite-gauche s’estompe et la société tout entière s’enfile dans cette espèce de logique libertarienne qui devient très vite libérale. » (12)

Si, après Mai-68, au sein du MLAC (Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la contraception) et du MLF (Mouvement de Libération de la Femme) l’on réclamait le droit au travail pour les femmes, c’était notamment pour qu’elles aient accès au divorce. En effet, comment divorcer si, dès le lendemain, la femme se retrouve sans rien et à la rue ? Ces « droits » au divorce et à l’esclavage salarié sont parmi ceux, avec le droit à l’avortement, qui ont été accordés facilement par l’État bourgeois dans les années qui ont suivi Mai-68. Aujourd’hui, l’on peut comprendre pour quelle subtile raison les capitalistes l’ont promu via les militantes féministes. Dans les années 1960-70, il suffisait d’un seul salaire par ménage pour subvenir aux besoins d’une famille, alors qu’aujourd’hui, deux salaires suffisent à peine.

Si la bourgeoisie a promu la soi-disant « libération » de la femme, l’équité salariale, la contraception et l’interruption de grossesse c’est pour que la salariée ne soit pas contrainte d’interrompre son travail, qu’elle puisse s’échiner au boulot, et à terme pour le capital de diviser le salaire horaire par deux (en termes de pouvoir d’achat réel hors inflation). C’est-à-dire, de pouvoir exploiter travailleurs et travailleuses deux fois plus qu’auparavant, sans compter que cet afflux soudain de main-d’œuvre augmentait la concurrence. Évidemment, la récession s’abattant sur l’économie capitaliste anarchique, le taux de chômage s’envole. Mais cela le capital s’en lave les mains, renvoyant les femmes à leur liberté de chômer. En Mai-2018 ce sont les immigrants qui jouent ce rôle ingrat de faire pression sur les revenus et le travail salarié dans les pays industrialisés.

Bref, le féminisme petit-bourgeois est un mouvement réactionnaire dirigée par la bourgeoisie afin de présenter l’homme salarié – prolétarisé comme l’ennemi de la femme salariée – prolétarisée alors qu’en réalité prolétaires masculins et féminins ont le capital unisexe – sans odeur ni saveur – sans nationalité et sans âme comme ennemi. Le Mai-68 fut une époque agitée où la petite bourgeoisie s’est confronté à ses patrons grands bourgeois afin de se tailler une place en tant que porteur d’eau pour les riches, alors que le prolétariat hors-jeux a servi de chair à canon dans ces confrontations où les ouvriers se sont fait flouer. Voilà 1968 en France et dans le monde.

 

L’ARTICLE EST DISPONIBLE SUR LE WEBMAGAZINE http://www.les7duquebec.com/7-au-front/232308/

(À SUIVRE)

 

NOTES

  1.  M. MarionConséquences et héritage de mai 68 dans la société actuelle
     http://www.oboulo.com/summary/addToCart?id=34165&docId=34165&navid=&do=ADD_CART&cm=n
  2.   Cahiers du maoïsme. Revue Marxiste-Léniniste-Maoïste. Édition 2009. Paris. France.
  3. http://mai68.org/spip2/spip.php?article1725
  4.  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/un-demi-siecle-apres-mai-68-en-finir-avec-la-gauche-kollaborationniste/
  5.  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/cinquantenaire-de-mai-1968-que-retenir/
  6.  Denis Tillinac http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/denis-tillinac-il-faut-bazarder-integralement-lheritage-de-mai-68/
  7.  J.J. Servan-Schreiber. Le Défi Américain. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Servan-Schreiber
  8.   M. MarionConséquences et héritage de mai 68 dans la société actuelle
     http://www.oboulo.com/summary/addToCart?id=34165&docId=34165&navid=&do=ADD_CART&cm=n
  9.  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/cinquantenaire-de-mai-1968-que-retenir/
  10.  http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/cinquantenaire-de-mai-1968-que-retenir/
  11.  Robert Bibeau (2017) Question nationale et révolution prolétarienne sous l’impérialisme modernehttp://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/question-nationale-et-revolution-proletarienne-sous-limperialisme-moderne-ouvrage-de-robert-bibeau/
  12.  Denis Tillinac http://www.les7duquebec.com/7-de-garde-2/denis-tillinac-il-faut-bazarder-integralement-lheritage-de-mai-68/

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23 réactions à cet article    


  • Le Comtois 2 juin 2018 17:59

    C’est bien pour cela que l’on a annulé le service militaire obligatoire, horreur les gens du peuples armés et formés pouvant se retourner contre les maîtres ! Impensable 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 juin 2018 20:25
      @Le Comtois

      CE N’EST PAS TOUT À FAIT CELA MAIS IL Y A PEUT-ÊTRE UN PEU DE CELA 

      ROBERT BIBEAU



    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 2 juin 2018 18:39
      Henri-Christian Giraud, petit-fils du Général Giraud, écrivit un livre il y a quelques années, laissant sous-entendre que de Gaulle aurait sollicité l’aide de l’Union Soviétique avec qui il entretenait des rapports cordiaux, pour mettre un terme à mai 68.


      Est-ce vrai, est-ce faux ? En tous les cas, il reste des zones d’ombre de ce voyage mystérieux à Baden-Baden où de Gaulle aurait rencontré Massu. Mais pas que lui....

      Toujours est-il qu’immédiatement après ce voyage, sans intervention de l’armée française en France, les événements de Mai 68 prirent fin.
      Nous ne pouvons que supputer sur les circonstances de ce voyage éclair.

      Mai 68 a bien été une des premières révolutions colorées, initiée par les USA pour virer de Gaulle qu’ils ont toujours cherché à évincer, y compris lors des accords de Yalta où il fut le grand manquant de l’affaire.





      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 2 juin 2018 19:10
        @ Covadonga,

        Quelle vérité ? que nous sommes sous le pire des régimes, la social-démocratie dont le PS et la république en marche, LR et consorts, sont les horribles avatars ?

        La coopération PC + gaullisme en 1945 a donné le CNR, un programme social indubitablement allant dans le sens des intérêts du peuple français. Et c’est à cela que les banquiers se sont attaqués d’abord à travers la personne du Général et qu’on le veuille ou non de Gaulle a été l’otage sacrificiel des banquiers qui ont depuis le début du XIXe (le Directoire et le Consulat) la main-mise sur les affaires du monde !





        • Robert Bibeau Robert Bibeau 2 juin 2018 20:31
          @Nicole Cheverney

          dE gAULLE N’ÉTAIT PAS À Yalta POUR PARTAGER LE MONDE EN ZONE IMPÉRIALISTE ’INFLUENCE PARCE QUE DE GAULLE N’AVAIT PAS DE DIVISIONS BLINDÉES È ALIGNER SUR LES CHAMPS DE BATAILLE ET QUE LE GRAND CAPITAL FRANCAIS SUR LA TOUCHE N’AVAIT PAS ENCORE DÉSIGNER SON BOURRICO - CE QUI NE VIENDRA QU’EN 1945 POUR LES PREMIÈRES ÉLECTIONS BOURGEOISES APRÈS LA VICTOIRE DU CAMP IMPÉRIALISTE ATLANTIQUE CONTRE LE CAMP ALLEMAND ET AVEC LE SOUTIEN DU CAMP IMPÉRIALISTE SOVIÉTIQUE 

          ROBERT BIBEAU 

        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 3 juin 2018 19:28
          @Robert Bibeau

          Bonsoir,

          Une autre explication sur l’absence de de Gaulle. Qu’analyse très bien l’historienne Annie Lacroix-Riz.

          Roosevelt, le président américain vouait une aversion particulière à de Gaulle. Les USA entendaient imposer à la France un statut de protectorat et faire de notre pays, une puissance mineure. Ils se méfiaient de de Gaulle de de sa forte assise populaire.

          De Gaulle répondra après son éviction de Yalta, que : (...) La France ne serait engagée par absolument rien qu’elle n’aurait été à même de discuter et d’approuver au même titre que les autres".

          De Gaulle n’était pas souple d’échine, les dirigeants impérialistes américains, aiment les mentalités de larbins, ce qui n’a jamais été pardonné à de Gaulle, car il ruait facilement dans les brancards.

          Si l’on veut comprendre les causes de Mai 68, elles sont toutes inscrites dans les dernières volontés d’un Roosevelt écartant de Gaulle et la politique Etats-Unienne depuis 1945. Et l’apothéose sera l’UE, qui réellement après des décennies de tentatives par les US de déstabilisation des pays européens et de la France en particulier, aura pour seule but de reléguer définitivement la France à l’état de puissance mineure. Nous y sommes.



        • Robert Bibeau Robert Bibeau 4 juin 2018 02:10
          @Nicole Cheverney

          Désolé c’est du roman savon comme aime à nous endormir les intellectuels se contorsionnant pour produire du drame pour les grands hommes 

          Le capital Français était en déroute à Yalta tout comme le capital chinois (un allié en Asie) et donc n’a pas eu sa place

          Ce n’est pas De Gaulle qui a reconquis cette place mais les capitalistes Français en s’unissant et en remettant les travailleurs Français à l’ouvrage (avec le soutien du PCF) si bien qu’un jour la France s’est dotée de l’arme nucléaire 

          NON jamais les USA n’ont voulu faire de la France et de son industrie et de ses colonies (que les Etats-Unis lui ont laissé) un protectorat US si bien que la France capitaliste a pu se reconstruire jusqu’à mettre sur pied l’Union européenne en opposition à l’impérialisme USA 

          Qu’en pensez-vous  ???

          Robert Bibeau 

        • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 8 juin 2018 13:24
          @Robert Bibeau

          Bonjour, désolée je découvre très tardivement votre réponse à mon commentaire.

          Pour le voyage de de Gaulle à Baden Baden, il y a le témoignage de Peyrefitte, ce qu’a écrit le petit-fils de Giraud, n’engageant que lui-même.

          La France ne pouvait pas être une puissance d’égale à égale avec les US, ni l’Angleterre qui n’a pas connu l’invasion nazie, ni l’URSS, puissance majeure dans ce conflit. Puisque nous étions sous occupation nazie et du fait également de la collaboration avec Laval/Pétain. Notre économie détruite par la guerre. Sur ce point, je suis d’accord avec vous. Mais de là à écarter volontairement un de Gaulle, avouez qu’il y avait bien des arrières-pensées loin d’être innocentes de la part de Churchill, de Roosevelt, ce qui au fond arrangeait tout le monde, y compris Staline !

          Par contre, il se trouve que les US n’ont jamais considéré de Gaulle comme un interlocuteur avec qui négocier quoi que ce soit, puisque leur choix s’était arrêté une autre personnalité !

          D’autre part, oui, les USA ont considéré et de plus en plus l’Europe comme leur pré-carré, et la France particulièrement comme un « protectorat ». Question de mentalité. Les choses étant ce qu’elle sont, l’étau atlantiste s’est doucement, sans que nous nous en apercevions vraiment refermé sur nous. D’ailleurs, ne vivons-nous pas sous tutelle de l’UE, qui n’est autre qu’une fabrication zunienne ? Monnet et les pères fondateurs de l’UE étaient tous Atlantistes.

        • Jonas Jonas 3 juin 2018 09:43

          La gauche socialiste libertaire avec son slogan, « il est interdit d’interdire », a milité pendant une quinzaine d’années pour la légalisation de la pédophilie utilisée comme arme de destruction de la cellule familiale traditionnelle catholique et de l’ordre établi, comme on pouvait le lire dans les articles du journal le « Monde » ou « Libération » (qui déclarait le 7 mai 1977 que « La tyrannie bourgeoise fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende qui croque les chaumières. Nous casserons ensemble monstres et chaumières. »).
          « l’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui ».
          Pétition publiée dans le journal « Libération » en mars 1979 et signée par Georges Moustaki entre autres, pour demander la libération du pédophile Gérard R.

          Kouchner, Sartre, Aragon, André Glucksmann, Jack Lang, Françoise Dolto, Jacques Dérrida, Frédéric Mitterand militaient pour la légalisation de la pédophilie, et Daniel Cohn-Bendit, militant emblématique de mai 68, était fier de déclarer dans l’émission « Apostrophes » de Bernard pivot, devant un public hilare tout acquis à sa cause, que « quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque » !
          http://www.medias-presse.info/40-ans-pour-liberation-le-journal-qui-faisait-la-promotion-de-la-pedophilie/1772/
          http://www.altermedia.info/france-belgique/nouvelles-de-france/la-delicate-question-des-reseaux-pedocriminels-26_114086.html
          http://www.thomas-aquin.net/Pages/Forum/Ministres_pedophilie.pdf


          • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 juin 2018 14:39
            @Jonas

            Merci pour ce témoignage poignant Jonas ... Ah le mal qu’ils ont pu nous faire ces bobo ces petits-bourgs décadents, ces morveux sadiques-pédophiles, ces salauds que les médias bourgeois nous imposaient - à l’encontre de nos valeurs prolétariennes. 

            Honte à ces flics de la morale décadente bourgeoise que l’histoire ne retiendra pas - ces fous de la bourgeoisie et du capital.

            Merci Jonas, le prolétariat révolutionnaire n’a jamais mangé de ce pain gauchiste ni droitiste ni centriste = ils sont tous pareils et OUI il est sain d’interdire l’épandage de maladies mentales. Soignez-les SVP ce furent et ce sont de grands malades.


             

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 3 juin 2018 14:58
            @Raymond75

            sI VOUS FAITES RÉFÉRENCE À CES PÉTITIONNISTES POUR LA PÉDOPHILIE CES SIGNATAIRES DE LA HONTE ???? Ces violeurs d’enfants  ???? Je rage monsieur. 

            Je n’ai pas le droit de dire ici ce que je pense de votre proposition ( smiley

          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juin 2018 15:05

            @Jonas


            vous avez le mérite de soulever ce qui a longtemps divisé la gauche. La libertaire et celle considérée aujourd’hui comme rouge-brune, réac ou décroissante. Lisez le Point de vue de Roudisnesco dans son dernier livre :Où commence la perversion, et qui sont les pervers ? Est réputé tel, depuis l’apparition du mot au Moyen Âge, celui qui jouit du mal et de la destruction de soi ou de l’autre. Mais si l’expérience de la perversion est universelle, chaque époque la considère et la traite à sa façon. L’histoire des pervers en Occident est ici racontée à travers grandes figures emblématiques, depuis l’époque médiévale (Gilles de Rais, les mystiques, les flagellants) jusqu’à nos jours (le nazisme au XXe siècle, les types complémentaires du pédophile et du terroriste aujourd’hui), en passant par le XVIIIe siècle (Sade) et le XIXe (l’enfant masturbateur, l’homosexuel, la femme hystérique). Notre époque, qui croit de moins en moins à l’émancipation par l’exercice de la liberté humaine, et pas davantage au fait que chacun d’entre nous recèle sa part obscure, feint de supposer que la science nous permettra bientôt d’en finir avec la perversion. Mais qui ne voit qu’en prétendant l’éradiquer, nous prenons le risque de détruire l’idée d’une possible distinction entre le bien et le mal, qui est au fondement même de la civilisation ? La part obscure de nous-même ;
            « Moins

          • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juin 2018 15:16

            Pour Durkheim et Roudinesco analysée par DOLTO les pervers sont nécessaires à la société parce qu’ils sont à contrario les garants de LA LOI. D’un point de vue alchimiste ou franc-mac, ce serait assimilable à l’Oeuvre au noir (ou chaos organisé) pour remettre de l’ordre dans le désordre. un gauchiste en 77 avait essayé de mon convaincre de la pédophilie ou l’inceste par des lectures sur les Trobriandais. D’emblée, reflexe inconscient, je n’ai pas adhéré. Ce qui ne m’a pas empêchée d’aimer lire Francis Ponge ou Simenon qui avait besoin d’aller au moins trois fois par semaine fréquenter les bordels. Qui se souvient de la contre-partie : le nouveau désordre amoureux (Finkie et Bruckner) ?


            • kalachnikov kalachnikov 3 juin 2018 16:30

              @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

              Vous êtes sayanim, c’est clair. Sous vos dehors ahuris, je suis une toquée qui se pique d’astrologie et autres sornettes, vous cherchez à orienter l’opinion dans ce but : ne pas questionner la Société sur le plan de sa structure, continuer. Et cela parce que cette Société est des plus aliénante, c’est une fabrique à soumis.

              Malinowski n’est pas de gauche. C’est un scientifique qui dans les années 30 a pratiqué l’immersion au sein d’une peuplade, les Trobriandais, et qui s’est livré à des relevés de données. Il a écrit quantité d’ouvrages, en particulier ’les Argonautes du Pacifique’, portant sur la Kula qui est une coutume mettant en scène les échanges intertribaux, le don, la navigation, etc, et ’la vie sexuelle des Mélanésiens du Paciique sud’, titre un peu trompeur, car si, effectivement, il y est question de l’organsisation sociale de la vie sexuelle de cette tribu, on y parle de toute la dimension sociale (la cérémonie de deuil, par exemple ; les échanges économiques, etc).

              (je précise ici que pour les ultrasionistes israéliens le mot gauchiste qui set à désigner tous ceux qui ne veulent pas du grand Israél et de sa domination dans toutes les sphères, y compris intellectuelle, est une injure).

              Aux îles Trobriand, Malinowski a remarqué que la pédophilie était quasi inconnue (de rares cas relevant de l’exceptionnel), de même que l’homosexualité (rare, également, mais réprimée).
              Il suffit de taper ’pédophilie trobriandais’ dans la barre de recherche google. Je cite le premier lien sorti, dans lequel un antropologue s’exprime concernant les affaires récurrentes de pédophilie au sein de l’Eglise catholique :

              ’Contrairement à une opinion largement répandue, nos orientations sexuelles ne sont pas codées par nos patrimoines génétiques. Le gène de la pédophilie n’existe pas, pas plus que celui de l’homosexualité, de la polygamie ou de l’infidélité conjugale. Ce qui est biologiquement programmé en revanche, et c’est indiscutable, c’est le désir pour l’autre ou l’attirance sexuelle. Freud parlait de pulsions sexuelles.
              [...] L’attirance sexuelle pour l’autre est donc biologiquement fondée. Elle varie en intensité selon les individus, mais elle ne dit pas par qui nous devons nous sentir attirés. Ici, une sorte d’éducation inconsciente joue un rôle capital, comme nous l’apprennent des spécialistes du développement de l’enfant. Le célèbre anthropologue Malinowski raconte au début des années 1930 dans son révolutionnaire ouvrage La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives comment les habitants du Trobriand organisent leur vie sexuelle. On y apprend qu’elle est extrêmement codifiée et organisée. Chaque classe d’âge, chaque sexe sait parfaitement ce qu’il ne doit pas faire et surtout ce qu’il doit absolument faire en matière de sexualité à tel ou tel moment de sa vie. Ainsi culturellement programmé, chaque Trobriandais arrive au mariage dûment préparé et entraîné à la vie sexuelle.
              Ces pratiques, dont la description pourrait encore aujourd’hui choquer les plus blasés, ont ceci d’avantageux qu’elles procurent des repères très clairs en matière de comportements sexuels ; elles suppléent à l’absence de directives biologiques. On ne sera donc qu’à moitié surpris d’apprendre que, selon Malinowski, il n’y a pas de pédophilie chez les Trobriandais. Et l’on en déduira que si ce comportement est une maladie, comme le disent certains, il s’agit d’une maladie de société.’

              Autrement dit, c’est la structure sociale qui non pas fabrique le comportement pédophile, il existe universellement, mais en fait le favorise. Et la civilisation judéochrétienne est une usine à pédophile car l’incestuel est le fondement-même de cette civilisation.

              Et en parfaite perverse, vos manigances ne s’arrête pas là car non seulement vous souhaitez implicitement la multiplication des pédophiles mais de surcroît vous souhaitez la partyrisation de ces déviants que vous avez appelé à venir au jour et cela pour évidemment travailler la masse via la culpabilité.

              Sous vos dehors fantasques, voire même crétin, qui se méfierait d’une toquée ou d’une imbécile, il n’y a pas un seul de vos posts qui ne vise le même but : que rien ne bouge, que l’individu se sente coupable. Et avec pareille doctrine, sjustifiée en plus par la fatalité des astres, l’Homme s’élevera exactement au m^me point où il se trouve à présent : à croupir au fond de l’ornière à ne pas même voir quelque part un trait de lumière.

              J’ai m^me deviné la raison de votre flood infernal, de cette présence bavarde quasi du soir au matin sur agoravox à ressasser le même fonds plein de charité pour le genre goy : la méthode de matraquage publicitaire chère à Goebbels, le bernayisme mis en pratique. ’Martelez, martelez, il en restera quelque chose et de toute façon j’aurais enfermé la pensée d’autrui dans ma toile d’araignée.’


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juin 2018 16:42

              @kalachnikov

              Vous ne savez pas ce qu’il en est d’avoir son immeuble en travaux/ Merci de m’apprendre que je suis, comment dites vous : une sorte d’agent du Mossad. Bof, il faut bien être quelque chose en dépit de son plein gré. Mais comme vous écrivez autant que moi. Je ne sais quel message subliminal gagnera le terrain : le vôtre ou le mien. La partie est engagée. Paf, j’appuie sur le minuteur de la partie d’échec mondial. Mais, c’est vrai, j’ai réellement rencontré un jour un agent du Mossad dans des enchères (oui, oui, les juifs placent bien leur fric et savent où le trouver. La confiance installée, il m’a racontésa vie. Bon ! chacun son speed. Ca va la parano ????

            • kalachnikov kalachnikov 3 juin 2018 16:57

              @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

              Je ne cherche à gagner aucun terrain, je n’ai aucun message subliminal.

              C’est sympa de vous vendre comme ça. Il faut vous voir minauder, flatter, séduire quand il s’agit en fait de tromper, abuser, etc.

              Et évidemment à invoquer toujours en façade l’amour, l’amitié, la civilité, etc.

              Et encore une fois, c’est très typique.


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juin 2018 17:01

              @kalachnikov


              Quellle superbe projection. Comme comme vous êtes un bon cas psy, vous en êtes pas conscient. Mais restez, un peu de piment, c’est toujours mieux pour faire évoluer le débat.

            • kalachnikov kalachnikov 3 juin 2018 17:05

              @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

              Quoi, vous ne venez pas de dire que vous faisiez passer un message subliminal, c’est-à-dire inconscient, dans le but de manipuler/gagner le terrain ?


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juin 2018 17:08

              @kalachnikov
              Je vous vends la mèche. Tout sur les messages subliminaux et autres manigances. Vous voyez, je suis gentille. http://www.elishean.fr/


            • kalachnikov kalachnikov 3 juin 2018 17:16

              @ Mélusine ou la Robe de Saphir.

              ’Comme vous êtes un bon cas psy, vous en êtes pas conscient.’ = culpabilisation

              Bon, ça ne va pas marcher. Donc, quoi maintenant ? Laissez-moi deviner... Ameuter des tiers, pleurniche pour apitoyer...


            • kalachnikov kalachnikov 3 juin 2018 17:21

              @ Mélusine

              Mossad, je ne pense pas. ’Gagner le terrain’, c’est du langage militaire, non ?


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 3 juin 2018 15:39

              Le problème, c’est que si la civilisation n’est plus dominée que par des pervers, le retour de la LOI, risque plus de ressembler à un retour de bâton, de matraque et au final, c’est à craindre, vu le niveau de régression atteint à ce que nous avons déjà connu en quarante. Etonnant que LA Roudinesco n’avait pas vu Le danger, contrairement à sa rivale : Janine Chasseguet-Smirgel. https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2005-2-page-599.htm. Qui avait mis en garde contre la GPA, PMA et mariage homo. Mais Roudinesco étant la chouchoute des médias et surtout LIBE. certains auront un jour à rendre des comptes ;


              • pallas 3 juin 2018 16:53

                Bonjour,

                Et sinon quand pense Bertrand Cantat ?, votre homme idéal smiley.

                Vous faites la morale à tout va, mais cautionner un meurtrier, c’est touchant.

                Un vrai cas psychiatrique, j’étudie votre comportement, d’une femme aimant les hommes violents et superficiel, tout en faisant des commentaires contre la violence.

                Êtes vous schizophrène ?, une pathologie fort instructif.

                Un rat de laboratoire, perdu dans les tréfonds de l’incohérence, votre spectacle est fabuleux.

                Salut

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