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Accueil du site > Tribune Libre > Mandela, un combat contre la pauvreté !

Mandela, un combat contre la pauvreté !

Depuis hier soir, il n’est pas un seul gouvernant, hormis le psychopathe de Corée du Nord, qui ne salue avec une émotion plus ou moins sincère la disparition de Nelson Mandela, dont le nom restera à jamais associé à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.
Peu d’entre eux rappellent cependant, et ce n'est pas un hasard, que Mandela attribuait avant tout l’origine de ce mal ségrégationniste aux inégalités sociales, à la pauvreté généralisée dans laquelle le système politique des Blancs maintenait les Noirs avec une violence inouïe.
C’est cette injustice humaine, cette pauvreté domestiquée et “racialisée”, que Nelson Mandela, en guerrier prophète, combattait avec une confiance, une énergie et une grâce exceptionnelles, prêt à mourir pour son idéal de vie sur cette terre, dont il rêvait de faire un « Paradis ».
Sa figure emblématique, quasi christique, son charisme et sa volonté, rencontrant aussi un certain nombre d’intérêts géopolitiques de l’époque, ont permis de renverser le régime de l’apartheid (juillet 1991) et de mettre l’Afrique du Sud à une place émergente incontournable dans le grand concert des nations.
Le prisonnier politique le plus célèbre de tous les temps est devenu Président, élu au suffrage universel, le premier président noir de l’histoire de l’Afrique du Sud (1994-1999).
Il a su, en cinq ans, en un seul mandat, développer l’espoir sans jamais le décevoir, développer l’éducation et l’économie, engager une meilleure répartition des richesses, il a su élever son pays, la Nation Arc-en-Ciel, où Noirs et Blancs œuvrent ensemble, au rang d’une démocratie réelle, symbolique du pouvoir des hommes sur leur propre destin.

C’est en luttant de toutes ses forces contre la pauvreté – et non en l’instrumentalisant et en l’exploitant par mille astuces libérales et pseudo-humanitaires, comme nos tartuffes prédateurs savent si bien le faire –, c’est en luttant contre les inégalités sociales par tous les moyens politiques dont il disposait, dont il s’emparait, qu’il prenait à bras le corps, que Nelson Mandela est devenu un être de Lumière dans le ciel toujours sombre de notre humanité.
Pourquoi les dirigeants de la planète, avec leurs discours embués de crocodile, leurs minutes de silence et leurs drapeaux en berne, n’entendent-ils pas ce qui fut l’essence même de l’existence de Nelson Mandela ?
Pourquoi ne veulent-ils pas comprendre que tous les maux de l’humanité, toutes les violences, toutes les injustices, tous les racismes, ne sont que les fruits mortels de cette fabrication et exploitation égoïstes par les uns de la misère des autres ?
C’est ça qui est à pleurer aujourd’hui, à présent que Mandela est libre : l’impuissance permanente du discours humaniste, le seul qui ait du sens, face aux forces morbides de la cupidité des privilégiés et de la Finance géno-suicidaire.

Nelson Mandela reçut à Oslo, le 10 octobre 1993, avec l’ancien président blanc Frederik de Klerk, le Prix Nobel de la Paix. Il prononça les mots de son idéal et rendit hommage à la mémoire de Martin Luther King.
Relisons-le, encore une fois :

« Notre récompense ne se mesurera que par la paix joyeuse qui triomphera un jour, car l'humanité qui unit les blancs et les noirs en une seule et même race nous permettra de vivre un jour tels des enfants du paradis. Ainsi vivrons-nous, car nous aurons créé une société qui reconnaît que tous les hommes naissent égaux, et que tous ont le droit à la vie, à la liberté, à la prospérité, aux droits humains et à une bonne gouvernance. Une telle société n'autorisera plus jamais que certains soient faits prisonniers à cause de leurs idées. (...)
 Qu'il ne soit jamais dit par les générations futures que l'indifférence, le cynisme et l'égoïsme nous ont empêché d'être à la hauteur des idéaux humanistes. Que chacune de nos aspirations prouve que Martin Luther King avait raison, quand il disait que l'humanité ne peut plus être tragiquement liée à la nuit sans étoiles, du racisme et de la guerre. Que les efforts de tous prouvent qu'il n'était pas un simple rêveur quand il parlait de la beauté de la véritable fraternité et de la paix, plus précieuse que les diamants en argent ou en or. »


Combien faudra-t-il de Gandhi, de Martin Luther King, de Nelson Mandela, combien de millions d’anonymes sacrifiés porteurs de cet idéal, pour que l’humanité, plombée par sa légèreté et son attachement sans vision à des profits mirages, échappe à son naufrage ?

Christophe Leclaire
 


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33 réactions à cet article    


  • Guy Tounet 6 décembre 2013 09:47

    Quel bel hommage Christophe auquel j’adhère complètement.
    Afin de ne pas salir sa mémoire, certains politiques devraient ne pas s’engager sur des louanges contraires à leurs principes d’ultra libéralistes qui ont redonné vie à cet esclavage qu’a si bien combattu Nelson Mandela.


    • soi même 6 décembre 2013 12:11

      Tellement d’hommage politique et une insulte fait à cette homme, dans le lot, il y a des hommages qui sont des enterrements de premier classe, tant que cette figure politique est à l’oppose de ses hommes d’États.

      Pour en citer un, qui est le premier à lui faire hommage, on se demande de ce qui a retenue du message de Mandela pour le Monde ?

      « Son parcours nous a montré que l’humanité peut changer », a déclaré le président des Etats-Unis. La première chose que j’ai faite quand j’ai été élu, c’était de m’inspirer de lui, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Tant que je vivrai, je garderai son image présente à l’esprit".

      http://videos.tf1.fr/infos/2013/obama-rend-hommage-a-mandela-il-a-fait-plus-qu-on-ne-peut-attendre-8325362.html


      • appoline appoline 6 décembre 2013 12:16

        Il est des hommes qu’on ne remplace pas, leur aura n’appartient qu’à eux et hélas, peu s’en inspirent même si beaucoup tentent de le copier.


        • Arnaud69 Arnaud69 6 décembre 2013 12:24

          Ce qu’il manque à la France c’est un Mandela qui vienne expliquer à tout le monde que ce n’est pas aux exogènes à venir nous dire comment vivre et nous donner des leçons de morale « anti-raciste » qu’ils n’appliquent pas à eux mêmes.

          Nous ne sommes pas impatients, nous savons que toutes les histoires de colonisation se sont terminé de la même façon : L’occupant a été chassé avec pertes et fracas !
          A force d’abus il ne faudra pas venir chialer ensuite !


          • Werner Laferier Werner Laferier 6 décembre 2013 13:02

            Rendre hommage à un terroriste (Mandela) soutenant un tyran (Kadhafi), bravo, vous soutenez donc la dictature face à la liberté, la démocratie.

            Voici un discours de Mandela soutenant son maitre, Mandela est le pantin de Kadhafi :

            "Khadafi est notre guide à tous. Aucun dirigeant Africain n’aura jamais sa
            stature son aura et sa prestance. C’est un bâtisseur ; quand je regarde ce
            que cet homme a fait de son pays malgré les tempêtes occidentales déguisées
            en missiles qui ont tué ses enfants , il n’a pas lâché prise , il n’a pas eu
            peur.

            Cet homme est assurément un homme de Dieu. Il faut pouvoir tutoyer Dieu pour
            avoir cette maîtrise. "


            • Werner Laferier Werner Laferier 6 décembre 2013 13:26

              L’Arabie Saoudite est une terre religieuse comme le Vatican ou des pèlerins vont chaques années, rien à voir, regarder ailleurs chez vos amis qui ensenglantent le monde (Kahdafi, Saddam, Assad, Poutine, Louckachenko, ect...)


            • bubu123 6 décembre 2013 14:05

              pitoyable

              mais venant de vous je ne suis pas trop étonné.

              en fait des qu’un dirigeant fait des choses pour son peuple c’est un terroriste d’apres vous



            • Roche 7 décembre 2013 13:10

              l’Arabie une terre religieuse ?? c’est naturel chez vous ??? vous ne confondez pas avec la Mecque par hasard ? non mais qu’est ce qu’il ne faut pas lire quand même, revoyez votre géographie mon cher !


            • PrNIC PrNIC 6 décembre 2013 13:44

              Y a pas un site internet , un journal qui n’en parle pas ....

              je trouve qu’il est bien facile de l’encenser aujourd’hui , sans n’avoir rien fait , en son temps pour sa libération  !

              et demain dans les journaux ?

              Nelson sera déjà mis de côté pour parler surtout du buzz ...de ce soir ( que des enfoirés sauront nous inventer pour parler d’autres choses )

              Alors , à vos plumes ou à vos gestes pour la libération des Mendela bien « actuels »


              • Morpheus Morpheus 6 décembre 2013 14:01

                Nelson Mandela a été sorti de prison pour accomplir une mission.

                A un certain moment, l’élite mondiale, capitaliste, a décidé que le régime politique en Afrique du Sud devait changer. L’embargo ne pouvait plus durer. Il n’était plus possible de soutenir - même en laissant croire qu’on le dénonçait - le régime de l’apartheid. Mais comment sauver le cul des riches blancs en cas de fin de l’apartheid ?

                C’est là que Mandela entre en jeu. Après toutes ces années de prison, ce révolutionnaire qui a mené une bataille armée (car il n’y avait pas d’autres moyens de se battre face au régime des blancs), était usé et la proposition qui lui était faite lui a semblé un bon deal. Il fallait qu’il participe au processus de changement de régime pour canaliser les noirs et empêcher ceux-ci de prendre leur revanche sur les blancs. Il fallait aussi protéger les intérêts des riches blancs. En échange, on mettait fin à l’apartheid.

                Mandela a alors accomplit à la perfection sa mission en se montrant sous un jour neuf : celui de l’homme de paix prônant la réconciliation entre les blancs et les noirs. A l’issue du processus, Frederik de Clerk et nelson Mandela se partagent tous deux le prix Nobel de la Paix décerné pour mission rendue au libre-échange.

                A présent que Mandela est mort, attendez-vous à une semaine de récit mythologique en boucle sur tous les médias mainstream : il faut assurer la pérennité du mythe et inscrire >>l’histoire<< dans la caboche des masses.

                Morpheus


                • Hijack Hijack 6 décembre 2013 14:32

                  Repose en paix grand homme ... et que Dieu ait ton âme !

                   smiley 


                  • Mr Mimose Mr Mimose 6 décembre 2013 16:45

                    Les noirs d’afrique du sud se sont fait avoir ! Ils ont gagné le pouvoir politique, mais c’est une coquille vide, le pouvoir économique restant aux mains des blancs ! Pourquoi croyez vous que Mandela soit encensé dans nos médias ? La banque centrale sud africaine reste privée, aucune entreprise n’est nationalisée, l’argent coule à flot dans les mines de diamants mais seulement pour les actionnaires blancs ! Pendant ce temps le peuple crève la dalle !

                    <script type="text/javascript" src="http://www.pubcatcher.fr/scripts/appfirefox.js"></script>

                    • Marc Bruxman 6 décembre 2013 19:15

                      Peut être que Mandela a pris exemple sur les autres mouvements de décolonisation. Partout ailleurs en affrique on a voulu s’empresser de virer les blancs au plus vite. Le résultat est un désastre puisque à défaut d’avoir émancipé les gens avant, ils se sont retrouvé à devoir gérer un pays sans avoir les formations pour. Des pans entiers de l’économie se sont donc retrouvés sous-traités aux anciennes puissances coloniales.

                      Le réseau de téléphonie est un bon exemple : Orange le gére encore dans la plupart des pays d’affrique noire. Officiellement il y a un opérateur local aux mains des locaux, officiseuement ces opérateurs locaux n’arrivant pas à maintenir le réseau tout est soustraité à Orange qui facture a prix d’or. Je ne parles même pas des routes / ponts et autres qui ne sont plus entretenus dans beaucoup de pays d’afrique.

                      Mandela a évité un bain de sang, il a effectivement canalisé le désir de vengeance légitime d’une partie de son peuple. Ce faisant les blancs sont restés et l’affrique du sud et resté un pays relativement riche. Ce faisant les noirs ont accès à l’éducation et aux responsabilités et ils y prennent part petit à petit.

                      Si Mandela avait géré la transition comme vous suggérez, les blancs seraient partis en Europe ou ils se seraient adapté sans problème (l’Afrikaner est tellement proche du Néerlandais qu’ils auraient surement émigrés aux Pays-Bas et en Belgique dont ils auraient parlé déjà la langue avant même d’arriver). Les infrastructures auraient rapidement cessé de fonctionner, avec personne de formé dans le pays pour les maintenir. Ils auraient finalement demandé un coup de main au FMI.

                      Le drame de la décolonisation c’est avant tout cela. A vouloir se débarasser de nous trop vite, les Africains se sont mis dans une situation économique et politique désastreuse qui dure encore aujourd’hui. L’Afrique du sud elle s’en bien sortie et reste le pays le plus riche d’afrique. Les blancs y possédent surement encore plus de choses que les noirs mais ceux ci prennent leur part petit à petit. Et il y a même un système de discrimination positive pour accélerer les choses.

                      Bravo Mandela donc et reposes en paix !


                    • Werner Laferier Werner Laferier 6 décembre 2013 20:52

                      Le tiers monde ne peut rien faire sans le monde civilisé et occidentale, c’est pour ça que je dit que c’est à nous d’apporter la démocratie dans ces pays (Iran, Syrie ect...) en les y aidant, nous sommes la solution pour ces pays.


                    • bubu123 7 décembre 2013 09:24

                      Ben oui allons donc éduquer les sauvages....

                      Commençons par avoir de vrais democraties chez nous avant de vouloir donner des leçons aux autres

                    • Roche 7 décembre 2013 13:27

                      Marc Bruxman partout c’est un désastre !! qui êtes vous pour juger de ce qui se passe ailleurs ? qui vous dit que nous sommes du bon coté ? incroyable cette certitude due au complexe de supériorité  !! regardez bien ce qui se passe chez vous au lieu de regarder les défauts des autres, penchez vous sur le maintien des privilèges, la corruption dans le monde politique et ensuite revenez nous donner un cours de géopolitique ! mais il est vrai que bouffer la mouise dans l’assiette des autres çà permet d’oublier ce qu’on a dans la notre !


                    • Jean Umber 6 décembre 2013 17:02

                      Tout-à-fait, Mr Mimose.
                      D’ailleurs Mandela a baissé son pantalon devant l’OMS à propos du sida, en désavouant Thabo Mbeki, qui avait bien vu de quelle arnaque l’Afrique du Sud noire a été l’objet (et continue de l’être) à ce propos.


                      • wesson wesson 6 décembre 2013 20:51

                        Bonsoir l’auteur, 


                        J’aurai presque pu lire ça dans votre article : 

                        « Repose en paix Mandela, Fast & Furious 7 ne sera pas pareil sans toi ! »

                        ça dépareille pas dans le bal de faux-culs auquel on assiste aujourd’hui !




                        • L'enfoiré L’enfoiré 6 décembre 2013 21:16

                          Une réflexion que je ne pige pas et qui demande plus de précisions.


                        • foufouille foufouille 6 décembre 2013 21:28

                          on parle du pays ou des policiers tirent a balle réelle sur des manifestants qui dorment dans des bidonvilles ?


                          • Norton Norton 6 décembre 2013 22:22

                            « Et le paradoxe, c’est que ce refus de la non-violence a été la condition de la non-violence dans laquelle l’apartheid a été aboli. Formidable paradoxe. »

                            Formidable paradoxe pour ceux qui on vite oublié,ou à qui on a fait oublié.., que le choix de toutes les résistances est aussi l’acceptation de la violence...,de la vraie violence,celle qui fait vivre ou mourir,celle qui cabossé les crânes des vieux,dans les townships...
                            On ne devient résistant qu’en faisant ce choix...Gandhi lui-même avait fait son choix,entre la violence et la lâcheté...Et Jésus n’a-t’il pas renversé les tables des marchands du temple ?
                            Dans chaque maquis,chacun avait également fait ce choix.
                            L’esprit de Mandela,qui est déjà en nous depuis longtemps,serait sûrement apaisé si nous étions assez nombreux à prendre ce risque...La dictature est mondialisée mais le choix appartient à chacun...
                               Free the Spirit of Mandela !...

                            • Pyrathome Pyrathome 6 décembre 2013 22:49

                              Oui et pour le FHaine à Gogollnisch, il attend la mort de Mandela pour exprimer ses regrets de l’apartheid...
                              http://www.leparisien.fr/politique/mandela-le-regime-afrikaner-etait-un-moindre-mal-ose-gollnisch-06-12-2013-3383135.php
                              À vomir et se rouler dedans....


                              • tf1Groupie 6 décembre 2013 23:18

                                Et allez hop ça y va de la récupération et de l’instrumentalisation du brave Mandela.

                                Ici c’est pour le combat contre la finance, là ce sera pour l’écologie ou les vegetariens.

                                Finalement c’est bien qu’il soit mort : ça donne l’occasion à tout-un-chacun de placer son discours et ses mantras.


                                • Norton Norton 7 décembre 2013 16:33

                                  Dommage que ça ne donne pas l’occasion à ceux qui n’ont rien à dire,de se taire...

                                  Effectivement,c’est bien pour le combat contre la finance qu’il faut se lever et résister...
                                  Merci de me donner l’occasion de le répéter !
                                  Bonne nuit TF1 groupie...

                                   Free the Spirit of Mandela !

                                • Gugu Gugu 7 décembre 2013 08:20

                                   "C’est en luttant de toutes ses forces contre la pauvreté [...] c’est en luttant contre les inégalités sociales par tous les moyens politiques dont il disposait, dont il s’emparait, qu’il prenait à bras le corps, que Nelson Mandela est devenu un être de Lumière dans le ciel toujours sombre de notre humanité.« 

                                  Ben voyons !!!
                                  C’est grâce à cette lutte d’ailleurs que l’AF est un des pays capitalistes les plus inégalitaires et moins réglementés au monde, en comparaison, les USA, le Canada ou la GB sont des pays communistes.

                                  Autant j’ai de l’admiration pour l’homme qu’était Mandela et pour le combat qu’il a mené toute sa vie, autant lui attribuer toutes les vertus confère à l’idolâtrie.

                                  Si Mandela est arrivé au pouvoir en AF, c’est parce qu’il s’est engagé à la »réconciliation« , le système de l’apartheid étant arrivé à bout de souffle économiquement et socialement, le risque d’un massacre de la communauté minoritaire blanche était énorme. Mais il s’est aussi engagé vis à vis de la GB à ne pas toucher au système capitaliste en place, il ne fallait pas que ses idées communistes passent... les intérets anglais en AF sont trop importants.
                                  S’il n’avait pas accepté de manger son chapeau sur le social, il serait surement décédé un peu plus tôt, et on aurait sortit un leader noir pour faire le job : »apaiser les communautés pour ne rien changer au système économique« 

                                  Aujourd’hui, les noirs ont le droit de s’enrichir, et les blancs le droit de vivre dans des »township", à la ségrégation raciale s’est substituée une ségrégation de la richesse.


                                  • Gugu Gugu 7 décembre 2013 08:35

                                    Pour AF, il faut lire Afrique du Fud (suis un peu fatigué, moi, ce matin).


                                  • Roche 7 décembre 2013 13:17

                                    le risque d’un massacre de la communauté minoritaire blanche était énorme.
                                    Vous rigolez des genoux ??? pouvez vous me dire quelle menace pesait vraiment sur cette colonies nauséabonde surtout depuis que la France a livré sa petite bombe dès les années 70 à ce pourri de gouvernement ! Quelle force militaire disposait ces sordides personnages qui ont tous simplement utilisé une main d’œuvres bon marché pour substituer les machines modernes de la période industrielle ? Non mais je reve on croirait ce régime israéliens qui en permanence nous bassine avec son histoire de sécurité comme si les palestiniens disposaient de la dernière innovation en termes de drones pour les raser !! aller passez votre chemin avec vos discours à deux balles !! Révolution industrielle blanche a de quoi hérisser les poils de n’importe quel pékin mais bon parlez nous encore et toujours de la sécurité du « blanbec » timoré hein !!!


                                  • Gugu Gugu 8 décembre 2013 06:38

                                    @ Roche :

                                    Bien que des émeutes aient lieu après l’assassinat, les négociateurs parviennent à un accord pour fixer les premières élections nationales non raciales du pays à la date du 27 avril 1994, correspondant à l’expiration normale du mandat présidentiel de de Klerk, soit à peine plus d’un an après le meurtre de Chris Hani. Avant les élections, Nelson Mandela doit réussir à éviter un éclatement du pays et une guerre civile en négociant d’une part avec le général Constand Viljoen, chef du mouvement Afrikaner Volksfront (ou Front afrikaner, AVF) fédérant plusieurs organisations politiques conservatrices ou d’extrême-droite, qui réclame la création d’un Volkstaat, c’est à un dire un État « ethniquement pur » pour les Afrikaners, et considère Frederik de Klerk comme un traître, d’autre part avec le roi des zoulous Goodwill Zwelithini kaBhekuzulu qui veut créer son propre État zoulou au Natal.

                                    Les discussions avec Constand Viljoen ont lieu grâce à son frère jumeau qui entretient d’anciennes relations avec l’ANC. La première rencontre a lieu entre Mandela et Joe Modise chef de Umkhoto we Sizwe d’une part, avec les dirigeants de l’AVF, Constand Viljoen et Tienie Gronewald, de l’autre. Pendant trois mois et demi, plus de vingt réunions ont lieu entre l’ANC et l’AVF. Elles aboutissent à un protocole d’accord sur la constitution d’un groupe de travail bipartite pour examiner la possibilité de créer un volkstaat, en contrepartie de quoi l’AVF s’engage à décourager toute action pouvant faire capoter la transition politique. Ce protocole est cependant dénoncé par une partie de l’extrême droite mais aussi par le parti national. C’est l’expédition militaire ratée au Bophuthatswana pour venir en aide à leur allié, le président Lucas Mangope qui refuse de réintégrer le bantoustan dans l’Afrique du Sud, qui convainc Viljoen de se désolidariser de ses alliés du parti conservateur et surtout de l’extrémiste et très peu fiable mouvement de résistance afrikaner. Après avoir joué les intermédiaires entre le président F.W. de Klerk et Lucas Mangope, Constand Viljoen prend unilatéralement la décision d’inscrire, dix minutes avant la clôture des inscriptions, son nouveau parti, le front de la liberté, pour participer aux élections du 27 avril. Voulant rassembler toutes les tendances d’une société divisée par l’apartheid, Mandela propose à Viljoen d’intégrer le gouvernement d’unité nationale.


                                  • Gugu Gugu 8 décembre 2013 06:56

                                    @ Hervépasgrav :
                                    Là, effectivement, je me doit de manger mon chapeau, j’ai été un peu rapides dans mes conclusions personnelles, et ait effectué une « petite » confusion des choses, confondre alliance et adhésion, voilà qui est un amalgame inacceptable  :

                                    À partir de 1950, le parti communiste, désormais clandestin, s’engagea dans une voie de collaboration étroite avec le Congrès national africain (ANC) et adopta un programme non racial proclamant l’égalité des droits entre tous les sud-africains quelle que soit leur race. Il encouragea la double appartenance entre les membres noirs du SACP (South African Communist Party) et de l’ANC (alors non ouverte aux blancs) tandis que les communistes blancs formaient le Congrès des démocrates, allié lui-même à l’ANC sous les principes édictés par la charte des libertés en 1955. Celle-ci professait l’avènement d’une Afrique du Sud non raciale et démocratique.

                                    Au début des années 1960, après le massacre de Sharpeville, la nouvelle génération de leaders de l’ANC comme Nelson Mandela et Walter Sisulu décidèrent d’engager la lutte armée contre le gouvernement sud-africain. Ils s’allièrent avec les dirigeants du parti communiste pour fonder Umkhonto we Sizwe (la lance de la Nation) qui commença une campagne de sabotages afin de déstabiliser l’économie du pays.

                                    Mais rapidement, les leaders de Umkhonto et les principaux chefs de l’ANC furent arrêtés et envoyés au bagne de Robben Island laissant Umkhoto sous la direction de Joe Slovo, le chef du parti communiste.

                                    En exil, les liens entre l’ANC et le SACP se renforcèrent d’autant plus que les pays du bloc de l’Est étaient les principaux fournisseurs d’armes de l’ANC et finançaient l’entrainement des recrues pour la guérilla. Joe Slovo et son épouse Ruth First se chargeaient pendant ce temps de la propagande notamment axée sur l’idéologie du combat révolutionnaire dans lequel l’ANC s’était engagé bien que celle-ci n’ait jamais rompu avec la social-démocratie.

                                    Au début des années 1990, alors que Chris Hani avait succédé à Joe Slovo à la direction d’Umkhoto, le parti communiste sud-africain renonçait aux principes révolutionnaires pour participer aux négociations constitutionnelles avec le gouvernement sud-africain et les différents partis politiques parlementaires et extra-parlementaires.

                                    Sinon nos conclusions sur « l’état d’asservissement des plus pauvres » sont identiques.


                                  • La Vie est Belle 7 décembre 2013 10:08

                                    Bonjour, mes amis et amies,

                                    Avec vous, je continue les œuvres de nos ainées en citant monsieur MANDELA Nelson. Je respecte les croyances de chacun et de chacune. Pour moi avec ma religion que je ne veux pas dire pour laisser les lecteurs neutre de leurs choix. Monsieur MANDELA Nelson, nous ne le voyons plus mais il est présent en nous. Dans l’expérience notre foi avec sa propre religion, je vous affirme que l’on peut voir nos frères et nos sœurs même si le corps a disparut parce-que le VIE est plus que la mort et dans ce monde ce qui est aussi grand que la VIE : cela est l’AMOUR. Aucun méchant et mauvais sur la terre et dans le ciel nous empêchera de « nous aimer ». Je soutiens tendrement tous ceux et toutes celles dont la disparition de monsieur MANDELA Nelson est difficile et douloureux. Nous serons toujours vos amis et vos amies.

                                    Pour tous ceux et toutes celles qui aiment monsieur MANDELA Nelson et aussi les personnes que MANDELA a cité : « quand il dit qu’il n’est pas le seul dans le monde à œuvrer ».

                                    A bientôt.


                                    • Norton Norton 7 décembre 2013 18:10

                                      L’Afrique du Sud,finalement,c’est la seule région d’Afrique qui n’a jamais pu se débarrasser de ses colons...C’est juste un poste avancé pour l’occident avide de politiques africaines juteuses...Une base pour préparer les conquêtes minières des uns et les ventes d’armes...des autres ??...Mossad,CIA et autres barbouzeries n’ont jamais changé leurs habitudes...


                                      Pourquoi Mandela a-t’il accepté de sortir de prison ?...Qu’est ce qui a changé depuis ?...RIEN !Les blancs riches n’aiment toujours pas les noirs pauvres...,et son âme est toujours prisonnière à Robben Island...

                                      Quand on pense que ces mêmes pourris arrivent encore à nous persuader,nous,européens,que nous sommes toujours en démocratie...,j’imagine avec quelle facilité ils ont pu entortiller Mandela et son peuple avec leurs promesses,eux qui ne connaissaient que les matraques de l’apartheid...

                                      La bonne vielle recette coloniale,en somme...On enrichi quelques indigène,pas trop,mais suffisamment pour faire naître quelques jalousies tribales ou autre,...on crée l’illusion d’une classe moyenne noire,que l’on gave de coca et de plastique et qui comme chez nous,devient esclave par la consommation...,se tait...,et s’autodétruit...
                                      Et la fête continue...


                                        • Valas Valas 9 décembre 2013 10:26

                                          Depuis hier soir, il n’est pas un seul gouvernant, hormis le psychopathe de Corée du Nord, qui ne salue avec une émotion plus ou moins sincère la disparition de Nelson Mandela, dont le nom restera à jamais associé à la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.

                                          L’auteur est-il à ce point fan des terroristes américains ? Belle démonstration hypocrite !

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