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Accueil du site > Tribune Libre > Mastectomies en tout genre

Mastectomies en tout genre

Un X attire mon attention en ce 8 mai, celui de Sophie Audugé de SOS Éducation1. La HAS, Haute Autorité de santé, un aréopage de bac+beaucoup adoubés par une autorité politique exempte de tout conflit d’intérêt et soucieuse du bien commun, va homologuer comme traitement de la dysphorie de genre la double mastectomie à partir de 16 ans. Soit l’ablation des seins comme remède à des adolescentes qui souffrent d’un trouble psychique. Une opération chirurgicale irréversible qui interdit la possibilité d’un futur allaitement et prive la personne d’une zone érogène. Les activistes trans dénonceront comme transphobes tous ceux qui, comme moi, s’insurgent.

C’est comme pour les chasseurs des Célèbres Inconnus. Il faut séparer le bon grain de l’ivraie. Il y a les bonnes mutilations féminines, comme celle promue par les doctes de la HAS, et les mauvaises, comme l’excision.

On peut espérer bien sûr que les chirurgiens vénaux qui pratiqueront de telles opérations le feront dans des conditions d’asepsie meilleures que les lames de rasoir rouillées utilisées en Afrique. C’est une simple litote. Mais est-ce un préalable à l’homologation future de l’excision2 au nom d’une « équivalence culturelle » idéologique et d’une soumission à la bien-pensance teintée d’ethno-masochisme ?

Simple petit rappel. La dysphorie de genre, ça existe. C’est une affection psychique. Et comme le disait Boris Cyrulnik dans Les âmes blessées :

« On ne peut pas soigner une affection psychologique avec des moyens biologiques. Il faut soigner le psychisme par le psychisme. »

Il semblerait que la HAS n’ait pas bien compris, la chirurgie n’étant pas un traitement psychique, à mon humble connaissance.

Il y a bien sûr un phénomène inquiétant : de plus en plus d’adolescents se disent transgenres. Le mal-être de l’ado moderne, induit par des bouleversements physiologiques normaux et passagers, trouve-t-il ici un exutoire, une amorce de solution ? Ou faut-il identifier un simple mimétisme ? Ou encore l’effet d’un conditionnement social ? Ou enfin le recrutement par des sectes de transactivistes ? Il n’y a sans doute pas de raison unique, mais la complaisance officielle envers les lobbys LGBT doit y contribuer, et le déni face au caractère sectaire du transactivisme aussi.

Il est tout de même frappant que, quand même la très progressiste Angleterre ferme la clinique Tavistok, « pionnière » dans le « traitement » des enfants et adolescents transgenres, la HAS s’engouffre dans cette impasse. Qu’il est insupportable de voir des godons avoir raison avant nous !

Ce n’est pas la première fois que des médecins érigeront en normes des pratiques intrinsèquement malignes. Nous avons tous en souvenir une injection génique expérimentale dont les bénéfices sont exclusivement capturés par BigPharma et ses relais de corruption, et les risques encore minimisés, cachés, niés, occultés grâce à ces mêmes relais. Comment ne pas penser à Alexandre Soljenitsyne et son :

« Nous savons qu’ils mentent, ils savent aussi qu’ils mentent, ils savent que nous savons qu’ils mentent, nous savons aussi qu’ils savent que nous savons, et pourtant ils continuent à mentir. »

Alors bien sûr, même sans grande illusion face à la corruption de ce pays de shadoks, comme de simples pots de terre contre un pot de fer, nous pouvons dire que nous ne sommes pas dupes, signer des pétitions et faire savoir coram populo que des médecins fantoches souhaitent mutiler des jeunes. En espérant qu’un jour la table soit renversée, et le plus tôt possible.

1 https://x.com/AudugeSophie/status/1920073810121773472

2. Ce que j’écrivais il y a presque 10 ans. https://x.com/remseeks/status/1863892200574079237


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13 réactions à cet article    


  • SilentArrow 9 mai 10:06

    On devrait pratiquer une ablation de la tête aux toubibs qui pratiquent ces mastectomies sur des ados (en dehors du traitement du cancer du sein).

    Ça aussi, c’est irréversible.


    • Gégène Gégène 9 mai 10:08

      Malheureusement, protéger les gens de leur propre connerie

      est une épreuve bien trop difficile smiley


      • V_Parlier V_Parlier 10 mai 12:54

        @Gégène
        Il y a ça aussi, oui. Globalement, quand ce genre de « problèmes » deviennent trof fréquent, c’est un signe de déclin généralisé.


      • xana 11 mai 09:52

        @Gégène
        De plus, est-ce souhaitable ?
        D’ailleurs ce n’est pas le rôle de la société. Il y a la sélection naturelle pour ça...


      • PaulAndréG (PàG) PaulAndréG (PàG) 9 mai 11:44

        ..
        « La HAS, Haute Autorité de santé, un aréopage de bac+beaucoup adoubés par une autorité politique exempte de tout conflit d’intérêt et soucieuse du bien commun, va homologuer comme traitement de la dysphorie de genre la double mastectomie à partir de 16 ans. » 
        .
        D’où l’auteur tient-il l’info ? D’un X succinct et non documenté de Sophie Audugé... pour nous assurer que « la HAS va homologuer »... ! smiley
        .
        Un peu léger pour lancer/relayer un fake et en faire un « article » smiley


        • Rémy Mahoudeaux Rémy Mahoudeaux 9 mai 11:58

          @PaulAndréG (PàG)
          https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-haute-autorite-de-sante-veut-un-acces-gratuit-a-la-transition-de-genre-pour-tous-a-partir-de-16-ans-20241212
          https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/transition-de-genre-on-ne-coupe-pas-les-seins-de-jeunes-femmes-sur-des-ressentis
          Votre demande d’excuses est attendue pour avoir imaginé et écrit qu’il s’agirait d’un « fake ». Et si la HAS se ravisait, ce serait un recul face à une probable bronca. Pas un fake. 


        • Legestr glaz Legestr glaz 9 mai 12:26

          @PaulAndréG (PàG)

          Il s’agit, d’abord, d’élargir la fenêtre d’Overton. Le reste suivra.

          ... Une idée initialement jugée extrême, ou inacceptable, peut être progressivement introduite dans le débat public, puis normalisée et acceptée en déplaçant les limites de ce qui est considéré comme acceptable...


        • xana 9 mai 12:24

          Tu peux toujours compter sur des excuses de la part de ce troll... 

          PaG n’est qu’un menteur éhonté et aussi un propagandiste.


          • Seth 9 mai 14:34

            On a de gros problèmes avec les roploplos de nos jours : entre les ablations des transex et le surmamellage à la feu Lolo Ferrari pour pouffiasses hollywoodiennes, il n’y a pas de juste milieu.  smiley

            Toutes ces affaires de transex sont très compliquées : ainsi il paraît qu’il y a des keums qui s’envoient des créatures bizarres sans nichons mais avec une craquette et du poil tout partout sur la poitrine et les cuisses.  smiley

            Tout ça est une affaire de mode. Pas la peine de se poser de questions.


            • Goldo Du 9 mai 20:14

              Si la seule source ce sont les fascistes de Sos Éducation on est en droit de douter de l’objectivité du propos rapporté ici et de la crédibilité de l’indignation de l’auteur.


              • SILVANO TROTTA OFFICIEL
                @silvano_trotta
                ·
                Les entreprises n’ont pas seulement corrompu notre système alimentaire, elles l’ont calibré pour nous rendre malades et dépendants.

                Le secrétaire d’État Kennedy vient de mettre le doigt sur le moment exact où la prise de contrôle a commencé.

                À la fin des années 1980 et au début des années 1990, quelque chose a changé.

                Les maladies chroniques sont montées en flèche. Obésité, diabète, maladies auto-immunes - les chiffres ont commencé à grimper rapidement.

                Selon RFK Jr, ce n’était pas le fruit du hasard. Il s’agissait d’un phénomène programmé.

                À cette époque, Greta, l’industrie du tabac a pris le contrôle de l’industrie alimentaire.

                Au début des années 1990, les deux plus grandes entreprises alimentaires du monde étaient R.J. Reynolds et Philip Morris.

                Les mêmes entreprises qui ont rendu les cigarettes plus addictives sont désormais en charge de ce que nous mangeons.

                Mais elles ne se sont pas arrêtées à l’image de marque.

                Ils ont commencé à déplacer les scientifiques de l’objectif de rendre le tabac plus addictif vers le développement de nouveaux ingrédients de laboratoire qui rendraient les aliments addictifs.

                Soudain, nos aliments ont été gavés de produits chimiques non testés, de faux arômes et de produits de remplissage ultra-transformés conçus pour détourner notre cerveau, et non pour nourrir notre corps.

                Et l’agence censée nous protéger ?

                Corrompue !

                « Ces produits chimiques n’ont en grande partie pas été testés en raison de la mainmise de l’industrie alimentaire et pharmaceutique sur la FDA », prévient-il.

                Il s’agissait d’un changement calculé : on est passé de la vraie nourriture à des produits addictifs déguisés en repas.

                Et nous en payons le prix depuis lors.


                • jjwaDal jjwaDal 10 mai 16:39

                  Un sujet compliqué. Déjà parce que nous sommes la première civilisation qui semble penser qu’on choisit son sexe comme on choisit son alimentation ou ses penchants politiques. Il n’en est rien bien sûr.
                  Ensuite parce qu’on refuse de tirer les conclusions des observations faites dans le monde animal qui ont montré dès les années cinquante que localement suite à des épisodes de pollution par imposteurs endocriniens, on pouvait voir des animaux manifestement « flous de genre » en pagaille, ici et là.
                  Le système hormonal étant très primitif on pourrait formuler l’hypothèse que nous avons parmi nous des individus qui se ressentent réellement du sexe opposé, voire pire, entre « chien et loup » et bien sûr distinguer ces individus de ceux présentant des troubles psychologiques solubles dans la psychothérapie n’est pas forcément simple. Vu le niveau de pollution diffuse autour de nous, on pourrait aussi formuler l’hypothèse que nous sommes face à un phénomène émergeant, sinon une épidémie.
                  Bien sûr il ne faut pas dire et donc on en reste à patauger dans le traitement des symptômes.
                  Aux USA c’est le reflux après avoir constaté les dérives de ces pratiques, des individus mutilés à vie ayant amplement témoigné qu’ils étaient au final dans un état pire qu’avant et s’était trompé en pensant que la chirurgie et le traitement hormonal résoudrait leurs problèmes intérieurs.


                  • xana 11 mai 09:47

                    Manger les produits de votre jardin protègera vos enfants de la transsexualité ?

                    C’est bien possible après tout.

                    je ne sais pas si on peut généraliser, mais chez nous on ne mange que ce qu’on fait pousser et nos enfants sont normaux...

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