• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Mémoirel, l’Europe en proie à la soumission
 ! Comment dire (...)

Mémoirel, l’Europe en proie à la soumission
 ! Comment dire l’indicible ? Comment nommer l’invraisemblable ?

« En 2025, l’Europe n’efface plus — elle recompose.
Le Mémoirel formate les esprits, le passé devient algorithmique,
et les mots, des outils de soumission volontaire.
Résister, c’est inventer des langues qui saignent encore. »

 

JPEG

Mémoirel n’existe dans aucun dictionnaire. Et c’est précisément pourquoi il était nécessaire. Il fallait un mot juste — rare, dur, politiquement utile. Il fallait qu’il claque. Il fallait un outil, un signal, un refus. Il fallait désigner ce phénomène rampant : cette mécanique feutrée par laquelle une élite saturée de storytelling et de bonne conscience numérique façonne le passé selon ses intérêts, prescrit certains souvenirs, interdit les autres. Une mémoire sur mesure, faite pour soulager les consciences refoulées des actes innommables de l’histoire européenne.

C’est Orwell qui me l’a soufflé. L’auteur de *1984* savait que restreindre les mots, c’est raccourcir les pensées. Et que l’oubli n’est jamais aussi efficace que lorsqu’il se déguise en souvenir.
Mémoirel, c’est cela : un souvenir reconditionné. Lissé. Digeste. Commémorable. En 2023, le ministère de l’Éducation allemand a modifié les programmes scolaires pour évoquer la colonisation comme un « processus d’échanges inégaux » — un euphémisme critiqué par les historiens, selon le Deutsches Historisches Museum. Pendant que le 9 mai, date symbole de la victoire soviétique contre le fascisme, disparaît des commémorations européennes — non par oubli, mais par recalibrage idéologique. L’Union européenne ne nie pas l’Histoire. Elle la reconfigure. Elle réassortit les couleurs, révise les légendes, recadre les plans. Elle transforme la mémoire en module éducatif, en carte blanche narrative, en produit culturel exportable. Hier, les empires parlaient de « mission civilisatrice » pour masquer les pillages ; aujourd’hui, Mémoirel parle d’« héritage partagé ».

Et ce processus n’est pas diffus : il est activement mémoirelisant. Institutions, musées, manuels scolaires, programmes politiques — tous participent à cette domestication du passé. Les dates deviennent des alertes, les héros, des avatars, les crimes, des silences pratiques. L’oubli devient un alignement stratégique.

Face à l’autoritarisme langagier de Mme Kaja Kallas, commissaire aux affaires étrangères de l’Union européenne, qui orchestre l’effacement des dates gênantes comme on gomme un bug informatique, aucun mot du lexique établi ne suffisait. Alors je l’ai inventé : Mémoirel. Pour nommer l’indicible. Pour dire l’impensé. Pour rappeler que toute politique de la mémoire commence par des silences imposés. Ce qu’Orwell redoutait, l’UE l’institutionnalise.

Né d’une impasse langagière, Mémoirel répond à un moment où les mots manquent, parce que la réalité les dépasse. Il vient résister à l’effacement organisé : cette stratégie douce par laquelle l’Histoire est nettoyée, édulcorée, transformée en produit dérivé. Ne parlons pas des faits, mais d’une mémoire digeste, vendable, qui rassure — et distrait.

Voyez Mme Kallas, désormais directrice orwellienne et officieuse de ce que l’on pourrait appeler l’Unité Mémoire Sélective et des récits Conformes et Acceptables. Le 9 mai 2025, date emblématique pour la Russie, a été prestement escamotée des commémorations. Non pas par oubli, mais par recalibrage géopolitique. Elle n’a pas effacé une date : elle a redéfini le souvenir. C’est cela, Mémoirel : une mémoire politiquement utile, moralement désinfectée, commercialement vendable. Et dans ce monde reconfiguré, le langage suit. Il n’éclaire plus le passé : il l’oriente.

Mémoirel devient une langue en soi. Avec ses locuteurs — les mémoirelisants — et ses dissidents : ceux qu’on appelle encore, faute de mieux, complotistes, rétrogrades, infréquentables. Ceux qui osent penser hors du cadre.

Mais l’ennemi, c’est souvent celui qui se souvient trop bien. Peut-être est-ce vous. Car peut-être, ne serait-ce que par cette lecture, que vous deviendrez suspect, auriez-vous l’outrecuidance d’interroger, d’analyser, voire de croiser les informations. Dans ce cas, méfiez-vous : le souvenir vous expose. Car le passé est devenu flexible, modelable, adaptable. Peu importe que l’Europe paie son gaz trois fois plus cher : la mémoire s’ajuste au marché. Les sanctions contre la Russie auraient-elles un effet boomerang ? L’élite nantie et la structure de l’État profond — financier et technocratique — prétendent savoir mieux que n’importe quel citoyen. Et appliquent leur loi : injuste, cynique, autoritaire.

Un exemple ? En 2025, les mémoirelisants interprètent la colonisation comme un « échange culturel ». L’Histoire devient un diaporama nostalgique.

Dans ce contexte, le Président Macron, le belliqueux, devient le prototype du Mémoirel performatif. Il ne propose plus de récit national : il administre des scripts de résilience. Il proclame : « Il faut regarder le monde tel qu’il est » — mais c’est précisément ce monde qu’il détruit, en désignant l’ennemi, en administrant la peur comme programme social.

Et pendant ce temps, la commissaire européenne aux crises rédige des tutoriels d’apocalypse en PDF. Serviettes converties en filtres à air. Couteaux suisses en accessoires de survie. Kits de 72 heures agrémentés d’un sourire rassurant d’hôtesse en tenue aux tons pastels, le tout sponsorisé — puissamment — par ces 800 milliards fantômes, extraits des poches déjà vides d’une Europe persuadée que l’argent imaginaire suffit à simuler la grandeur.

On croit halluciner. Mais non.
C’est déjà le monde d’après. Celui du Mémoirel total, où tout souvenir doit servir à survivre — mais jamais à comprendre. L’apocalypse devient un tutoriel. Un art de vivre parmi les ruines. L’apocalypse, c’est cool !

Car oui, l’Occident ethnocentré se pense toujours incontournable. Les élites technocratiques, ivres d’une bonne conscience suprématiste, veulent imposer leurs valeurs universelles. Pendant que le reste du monde devient multipolaire, elles gesticulent, déplacent les projecteurs, maquillent.
Elles veulent rester au centre — au moins comme animatrices de la fin du spectacle.

Et c’est là que Mémoirel revient. Non plus comme mot, mais comme grille de lecture. Une matrice par laquelle le souvenir devient arme. Une mémoire domestiquée. Clivante. Stratégiquement utile.

Un monde-forteresse modélisé par les élites, où chacun doit tenir son rôle — à condition de ne plus penser. Les médias accordent la voix unique du récit. Les autres, dissonants, sont réduits à des fous, des suspects, des parias. L’Union européenne imprime des souvenirs modulables, à géométrie variable.
Le prix du gaz a triplé depuis 2022 ? Qu’importe. La mémoire s’ajuste au prix du baril.
Le passé devient une application obsolète — chaque mise à jour efface un bug nommé vérité. Un patch moral.

Et toujours, le même axiome :
Ce que l’on ne peut plus dire, on ne peut plus penser.
Ce que l’on ne peut plus penser, on ne peut plus contester.

Mais La Boétie, le philosophe de la servitude volontaire, l’avait pressenti. Il savait que la soumission commence quand on cesse de se souvenir par soi-même.

C’est pourquoi Mémoirel n’est pas qu’un mot : c’est un outil de domination cognitive.
Il ne brûle pas les livres — il les remixe. Il ne censure pas les commémorations — il les sponsorise. Il transforme la mémoire en marchandise éthique. Et ce faisant, il anéantit sa puissance critique.

La Boétie aurait reconnu, dans les manœuvres de Kallas, les prêches de Macron, les kits pastels de survie, les signes d’une servitude volontaire. On confisque la mémoire. Puis la rage. Puis le langage.

Alors, à ceux qui croient encore que les mots nouveaux ne servent qu’à flatter l’époque, je dis ceci :Non. Parfois, ils sont des armes. Des clés. Des refus.
Ils désignent ce que l’ordre veut rendre indicible. Et Mémoirel, aujourd’hui, est de ceux-là.

Alors, à ceux qui s’agrippent encore au dictionnaire, je dis ceci :
Relisez mes textes. Pas pour leur forme. Pour ce qu’ils tentent de dire — sous la langue. Pour l’esprit.

Et si d’autres mots devaient naître, sachez-le :
Parfois, les mots nouveaux sont les cris des silences passés.Des silences que certains préfèrent enterrer — mais que nous devons garder vivants.

Comment dire l’indicible ? En inventant des mots qui saignent encore.

Cassandre G

Notice sur l'illustration d’Antigone pour Cassandre G
NOOSPEAK : LA LANGUE QUI RÉÉCRIT CE QUI DÉRANGE

« En 2025, l’Europe n’efface plus — elle recompose.
Le Mémoirel formate les esprits, le passé devient algorithmique,
et les mots, des outils de soumission volontaire.
Résister, c’est inventer des langues qui saignent encore. »

 

Moyenne des avis sur cet article :  2.58/5   (33 votes)




Réagissez à l'article

31 réactions à cet article    


  • Durand Durand 25 avril 09:59

    Comme une bouteille à la noosphère :

    https://www.youtube.com/watch?v=zKM2qLHgibE

    ..



      • Com une outre 25 avril 12:55

        Quant on déforme l’histoire ou la mémoire dans un but politique, c’est de la propagande, simplement. Mémoirel est un mot très moche que je ne retiendrai pas.


        • toto toto 25 avril 20:06

          @Com une outre
          Allez,une licence poétique...


        • qactus.fr Roumanie : Coup de théâtre en Roumanie : la justice frappe fort contre l’ingérence de l’UE - L’Informateur Coup de théâtre en Roumanie : la justice frappe fort contre l’ingérence de l’UE Publié le 25.4.2025 à 16h17 – Par Alexandre Rousseau – Temps de lecture 3 mn

          ×

          Gagner du temps de lecture avec le résumé de l’article

          Ingérence électorale en Roumanie : Macron et Von der Leyen seraient -ils pris la main dans le sac ? La justice rétablit le vote ! France Infos

          La décision de la CCR d’annuler l’élection présidentielle de décembre 2024, élection remportée par Călin Georgescu au premier tour, vient d’être annulée.

          Un juge roumain vient de suspendre la décision controversée de la Cour constitutionnelle du 6 décembre 2024, qui avait annulé le second tour de l’élection présidentielle sous de faux prétextes. Cette annulation, orchestrée sous la pression de Bruxelles et de ses alliés gauchistes, visait à écarter le candidat souverainiste Călin Georgescu, pourtant arrivé en tête au premier tour avec 23 % des voix.

          Macron et von der Leyen dans le collimateur

          Derrière ce coup de force antidémocratique se cachent les manigances de l’Union européenne, emmenée par Ursula von der Leyen et Emmanuel Macron. Ces derniers, paniqués par la montée des patriotes en Europe, ont tout fait pour torpiller l’élection roumaine, accusant à tort M.  Georgescu d’être le fruit d’une « ingérence russe ». Pourtant, les preuves révélées par des journalistes d’investigation pointent plutôt vers une manipulation interne financée par le Parti national libéral (pro-UE), qui aurait dépensé 300 000 euros en campagnes TikTok pour discréditer Georgescu.

          La Roumanie ouvre les yeux, l’UE tremble

          Avec ce rétablissement du second tour, la Roumanie envoie un message clair à Bruxelles : le peuple refuse la dictature des élites corrompues. Georgescu, candidat anti-OTAN et défenseur de la paix avec la Russie, pourrait bien devenir président – une catastrophe pour von der Leyen et Macron, qui ont tout fait pour éviter ce scénario.

          L’Europe des nations se lève

          Cette affaire confirme ce que des millions d’Européens savent déjà : l’UE est une machine à fraudes, dirigée par des criminels qui méprisent la souveraineté des peuples. La Roumanie, suivie par la Hongrie, la Pologne, l’Italie et bientôt la France, montrera la porte à cette Union moribonde. Le rêve de von der Leyen d’un « 3e Reich bureaucratique » s’effondre, et les peuples reprennent leur destin en main.

          Conclusion : L’heure des comptes a sonné

          Il est temps de juger les responsables de cette mascarade : von der Leyen, Macron et leurs complices doivent répondre de leurs actes devant la justice pour escroquerie, détournement de fonds et atteinte à la démocratie. La chute de l’UE est inéluctable, et l’Europe des nations indépendantes renaîtra de ses cendres. Vive la liberté !

          À suivre dans le prochain article la grande explication du juge Alexandru Vasile – le héros national qui a dressé le réquisitoire de la trahison de la Cour constitutionnelle de Roumanie.

          Sources : France infos, TV5 Monde, RFI.



          • toto toto 25 avril 19:46

            @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs

            Une enquête a été lancée contre le juge....


          • Astrolabe Astrolabe 25 avril 19:31

            En parlant de la langue officielle d’Oceania, Orwell nommait le Ministère de la Paix le Ministère de la Guerre.

            Un peu comme Putin qui interdisait à son peuple mais surtout aux médias d’utiliser le mot guerre sans risquer une condamnation ! 

            « opération militaire spéciale » étant la locution officielle pour qualifier la guerre d’invasion de l’Ukraine décidée par Putin.


            • Astrolabe Astrolabe 25 avril 19:44

              Tandis que l’autre abruti, de l’autre côté de l’échiquier, Trump fait disparaitre :
                        

              Tous ces mots qui disparaissent sous l’administration Trump



            • colibri 26 avril 10:29

              @Astrolabe
              ces mots sont pour la plupart des mots inventés et imposés par l’état profond pour manipuler les masse , donc Trump a raison en un sens :il n’y a pas de 3ième sexe , 
              « promouvoir la diversité » « inclusif »c’est de la propagande mondialiste , 

              sachez que pour recevoir des aides de l’Occident les pays africains sont obligés par l’état profond d’avoir un ministère du genre , de favoriser l’inclusion , de promouvoir la diversité , et d’accepter le phénomène du trasngenrisme ,les aides sont condionnées à la soumission des pays africains aux valeurs progressistes de l’Occident , c’est contre cela que Trump lutte , les valeurs progressistes mondialistes ...


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 avril 11:32

              @colibri
               
               ’’c’est contre cela que Trump lutte , les valeurs progressistes mondialistes ... ’’
              >
              Il convient décrire : pour recevoir des aides de l’Occident les pays africains sont obligés par l’état profond d’avoir un ministère du genre, de favoriser l’inclusion, de promouvoir la diversité, et d’accepter le phénomène du transgenrisme, les aides sont conditionnées à la soumission des pays africains aux valeurs progressistes de l’Occident ,

              c’est contre cela que Trump lutte , les valeurs progressistes mondialistes ...


            • C’est un texte qui en jette, avec des mots qui claquent et une énergie presque poétique, mais au fond, il cache plus qu’il ne révèle. Cette histoire de « Mémoirel », c’est une idée qui pourrait être intéressante, une façon de pointer du doigt comment on bidouille parfois l’Histoire pour qu’elle colle aux agendas du moment. Mais là, ça part dans tous les sens. L’autrice balance des accusations graves – l’UE qui réécrirait le passé, Kaja Kallas qui jouerait les Big Brother, Macron en chef de guerre manipulateur – sans vraiment apporter de preuves solides. C’est beaucoup de bruit pour pas grand-chose de concret.

              Je me suis demandé pourquoi elle insiste autant sur le 9 mai ou les sanctions contre la Russie. Ça m’a mis la puce à l’oreille : l’autrice glisse, mine de rien, une défense de la vision russe des choses. Pas frontalement, non, c’est plus sournois. Elle emballe ça dans un discours anti-élites, avec des références à Orwell et La Boétie pour faire savant, mais ça sonne creux. J’ai l’impression qu’elle veut nous faire avaler une pilule géopolitique sous couvert de rébellion intellectuelle.

              Et puis, soyons honnêtes, ce texte est épuisant à lire. C’est comme si elle avait voulu noyer le lecteur sous des phrases grandiloquentes pour qu’on arrête de réfléchir. Moi, j’aime bien quand on me parle clairement, sans tourner des heures autour du pot, en vain. Si elle voulait vraiment alerter sur une manipulation de la mémoire, elle aurait pu citer des exemples précis, des rapports, des faits vérifiables. C’est trop vague, trop théâtral. 

              Cet article joue sur les émotions, sur la méfiance envers l’Europe, pour faire passer des idées qui sentent clairement le parti pris pro-russe, pro-Poutine. Si vous voulez creuser la question de la mémoire historique, je vous conseille plutôt de checker des bouquins d’historiens ou des articles universitaires. Là, on essaie de nous vendre du drame plutôt que de nous aider à y voir clair.

              • Astrolabe Astrolabe 25 avril 23:18

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                     
                Entièrement d’accord avec vous


              • pemile pemile 25 avril 23:30

                @Astrolabe

                Son pseudo devrait s’écrire Kaa-cendre !


              • Astrolabe Astrolabe 25 avril 23:34

                @pemile
                       

                « Aie confiance »

                 smiley


              • Phil 26 avril 11:15

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                « Si vous voulez creuser la question de la mémoire historique, je vous conseille plutôt de checker des bouquins d’historiens ou des articles universitaires. »

                 Merci de part votre commentaire d’avoir légitimé (entre autres) le travaille de Annie Lacroix-Riz, comme celui-ci par exemple : https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/bandera-et-le-nazisme-ukrainien-champions-de-l-occident-par-annie-lacroix-riz-historienne/

                https://radiolibre.ch/podcast/ukraine-histoire-dune-guerre-imperialiste-et-synarchie-annie-lacroix-riz/

                Oui, mais là « c’est pas pareil » ? 

                 smiley

              • colibri 26 avril 15:29

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                « j’aime bien quand on me parle clairement, sans tourner des heures autour du pot, en vain. »

                je vous rejoins dans le sens ou à la fin on ne sait rien des idées de l’auteur à part qu’elle veut dénoncer la manipulation des élites (d’après elle du grand Occident suprémaciste) , mais ca on le savait déjà qu’il y a de la manipulation rien de neuf , mais on ne sait pas quoi exactement dans les détails ,  


              • anaphore anaphore 25 avril 21:23
                ’Mémoirel, l’Europe en proie à la soumission
 ! Comment dire l’indicible ? Comment nommer l’invraisemblable ?’

                Ben on appelle ca l’UE ....


                • Cassandre G Cassandre G 25 avril 23:11

                  Chères et chers commentateurs

                  Le concept de Mémoirel que je présente ici n’est pas un outil pour justifier une position ou un récit spécifique, mais une clé urgente pour comprendre comment nos mémoires collectives, façonnées et parfois manipulées, influencent nos réactions face aux crises. En ce moment, où les conflits semblent se multiplier, ce concept devient vital.

                  Les narratifs dominants qui forgent nos identités, nos divisions, nos luttes, peuvent nous enfermer dans des perceptions rigides, alimentant la rage et la confrontation. Mémoirel nous invite à prendre un pas de recul, à questionner ces récits et à comprendre que ce qui nous oppose souvent découle de mémoires collectives parfois déformées ou mal interprétées.

                  Je crois sincèrement que c’est une réflexion nécessaire, presque une urgence, pour tenter de dépasser nos conflits idéologiques et trouver un chemin vers une compréhension plus humaine et nuancée de nos divergences. C’est un appel à l’introspection collective, pour adoucir les rancœurs et ouvrir un espace de dialogue.

                  Cassandre G


                  • Astrolabe Astrolabe 25 avril 23:29

                    @Cassandre G
                             

                    «   ce qui nous oppose souvent découle de mémoires collectives parfois déformées ou mal interprétées. »

                    Mais vous êtes là pour nous implémenter la mémoire qui convient et les mots qui l’habilleront ; comme dans 1984 smiley

                  • colibri 26 avril 15:16

                    @Astrolabe
                    oui en effet il faudrait que Cassandre nous apprenne les vrais faits historiques , pour que nous soyons tous d’accord , les faits donc le réel ne ment pas 


                  • LeMerou 26 avril 07:13

                    @Cassandre G

                    Bonjour

                    « Alors, à ceux qui s’agrippent encore au dictionnaire, »

                    J’avoue qu’à la lecture de votre titre ce fut mon premier réflexe. Je vieillis un peu certes, mais ma mémoire ne me fait pas encore défaut, toutefois les nouveaux « mots » et leur définitions associées, me sont étranger, tellement ceux existants déjà, de moins en moins usités certes ont encore un sens pour moi.

                    Notre langue est particulièrement riche, par contre son emploi est de plus en plus pauvre, alors pourquoi inventer des mots nouveaux, par soucis de raccourcis ?


                    Bref,

                    « je dis ceci :

                    Relisez mes textes. Pas pour leur forme. Pour ce qu’ils tentent de dire — sous la langue. Pour l’esprit. »

                    Je suis d’accord avec vos propos sur ces tentatives incessantes d’une sorte de réécriture de ce qui s’est passé, cette sorte d’aseptisation ou de banalisation de ce fut, 

                    Cette tentative malsaine, de tirer un trait sur l’histoire, comme pour débuter sur un monde nouveau, nous avons été, nous ne le sommes plus. Ors, c’est l’histoire qui compose le futur....

                    Remarquez que devant la perte de connaissances, de l’histoire, de culture et j’en passe des nouvelles générations sous le couvert de l’évolution, soumise, pardon asservies à « l’informatique, bientôt à l’IA », je ne leur en fait pas reproche, ils sont presque « victime », cela peut fonctionner. 

                    Ceux qui par curiosité, chercherons dans les « livres » non virtuel, pourraient être poursuivis à l’avenir, en tout cas surement classés, comme complotiste ou autres qualificatifs insidieux, de personne pouvant mettre en « danger » l’ordre établi...

                    Il est étrange, pour ne pas dire inquiétant, que des romans dits d’anticipations d’hier, se réalisent aujourd’hui, certes sous d’autres formes, mais tout aussi perverses.

                    Pour conclure, je ne pense pas que la création d’un nouveau « mot » si « justifié » fut-il selon vous, soit de bon aloi, une sorte de mot fourre-tout résumant plein de notions ou de faits comme vous avez écrit, mots devenant au fil du temps, incompréhensible, inutile, car résumant trop d’informations.

                    Au contraire même, il devient selon moi, nocif, car il évite toutes pensées, réflexions, recherches, dialogues, échanges d’idées. Ouais bah c’est « mémoirel » ! Alors que derrière se cache peut être de sombres choses.....


                    • https://odysee.com/@STRATPOL:d/2353comp:c

                      Bulletin STRATPOL N°235. Pâques 2025, Chronique d’une défaite annoncée, bandéro-bolchévisme. 25.04.2025.


                      • La CIA confirme la mort du fils du directeur adjoint en Ukraine

                        L’Agence centrale de renseignement américaine (CIA) a officiellement confirmé la mort de Michael Gloss, 21 ans, fils du directeur adjoint de l’innovation numérique Julian Gallina Gloss, pendant le conflit en Ukraine. Selon NBC, un porte-parole de la CIA a déclaré que la famille Gloss « a vécu une tragédie personnelle inimaginable au printemps 2024 lorsque Michael, qui souffrait de maladie mentale, a été tué au combat ». Le communiqué ne précise pas de quel côté Gloss a participé aux combats, mais la veille, il a été rapporté que Gloss avait été tué par un drone ukrainien alors qu’il tentait de prendre d’assaut les positions des forces armées ukrainiennes en RPD. La CIA a souligné qu’elle considérait l’incident comme une « affaire familiale personnelle » et non comme une question de sécurité nationale.

                        Michael Gloss, fils de hauts responsables militaires américains, est né en 2002 en Virginie. Sa mère, Julian Gallina Gloss, première femme commandante de l’Académie navale des États-Unis, a été nommée directrice adjointe de la CIA en février 2024. Son père, Larry Gloss, vétéran de la guerre du désert, dirige une entreprise qui développe des logiciels pour le Pentagone et l’OTAN. Michael, militant écologiste et participant aux manifestations pour le climat et les droits des femmes, a abandonné le College of the Atlantic en 2023 et est parti en voyage. Après l’Italie, Israël et la Turquie, il arrive en Russie en août 2023, où il signe le 5 septembre un contrat avec le ministère russe de la Défense, sollicitant la citoyenneté pour un projet de purification de l’eau environnementale.

                        Gloss a suivi deux semaines de formation au centre Avangard près de Moscou et a été envoyé au 137e régiment aéroporté à Riazan. En décembre 2023, il est envoyé au front dans la région de Soledar, où il meurt lors de l’offensive près de Razdolovka et Vesyole.


                        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 26 avril 11:36

                          @SPQR-audacieux complotiste-Monde de menteurs
                           
                           ’’La CIA confirme la mort du fils du directeur adjoint en Ukraine ’’
                          >
                          Je suppose qu’il faut lie : La CIA confirme la mort en Ukraine du fils du directeur adjoint.
                           ?


                        • colibri 26 avril 11:07

                          Il n’est pas nouveau que l’histoire soit trafiquée et le sens des évènements inversés :

                          la Renaissance et le siècle dit des Lumières ont été encensé et considéré comme une progression par rapport au Moyen Age , 

                          de même pour les révolutions considérées comme bénéfique et fêtées comme la révolution française inscrite dans les livres d’histoire comme une grande avancée , alors qu’elle n’a fait qu’assassiner un roi innocent , fait des millions de morts et jeter les bases de la société progressiste mondialiste sans libertés , dans laquelle nous nous noyons aujourd’hui . 

                          Il faudrait réviser déjà point par point les évènements historiques :

                          qui accepterait de nos jours de re connaitre que la période du Moyen Age dite obscurantiste était une civilisation florissante ou les gens étaient plus libres et heureux qu’aujourd’hui ? 

                          texte de 1892 qui décrit bien les raisons évènements chaotiques que nous vivons aujourd’hui 

                           De la liberté pendant le Moyen âge, l’ancien régime et la Révolution / par M. J. Roman

                          Auteur : Roman, Joseph (1840-1924). Auteur du texte

                          https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k96091435.texteBrut


                          • colibri 26 avril 11:09

                            @colibri

                            recopier le lien 
                            https://gallica.bnf.fr/ark :/12148/bpt6k96091435.texteBrut


                          • Eric F Eric F 26 avril 11:55

                            L’idée générale que la présentation de l’histoire et de l’actualité est ’’orientée’’ et instrumentalisée par les gouvernants est tout à fait pertinente.

                            Mais l’application qui est fait dans l’article est tendancieuse en tant qu’elle charge unilatéralement l’Europe, alors qu’en Russie le discours nationaliste s’est amplifié, et qu’aux USA on assiste à une inversion très orwelienne des alliances et du discours officiel.

                            Concernant le 8 mai versus 9 mai comme date de victoire contre le nazisme provient du décalage horaire lié à la signature de la capitulation allemande à Berlin, qui a eu lieu à 23h01 le 8 mai heure locale, soit 01h01 le 9 mai à Moscou. On ne voit pas en quoi l’occident devrait adopter l’heure de Moscou sur cette question. La victoire contre le nazisme est celle de l’ensemble des alliés, la part prépondérante soviétique ne constitue pas l’exclusivité. Ceci étant, une participation de délégations occidentales lors de célébrations à Moscou a existé ...hors de période de conflits.


                            • colibri 26 avril 13:24

                               « ivres d’une bonne conscience suprématiste »


                              « suprémaciste » n’est pas un terme neutre ,mais tendancieux utilisé par la gauche anti blancs , anti occident et anti colonialiste , qui veut faire de l’Occident ou plutot ses gouvernants,  la bête noire et les responsables du chaos actuel ,pourquoi pas sionistes tant que vous y être Cassandre ? 

                              comme si il y avait d’un coté les méchants suprémacistes blancs de l’élite occidentale d’un coté , les gentils orientaux colorés victimes de l’autre .(c’est la thèse des gauchistes complotistes style Thierry Meyssan auquel vous semblez adhérer Cassandre ? ) .

                              c’est ce que veux justement l’état profond en manipulant les complotistes , que la responsabilité soit canalisée sur les blancs et l’Occident ,pour que la propagande sur les masses attisent le racisme anti blancs et anti occidentaux et que les vrais responsables restent planqués ..

                              or l’affaire est plus compliquée : il y a des mauvais partout , et vouloir désigner comme coupables à abattre  les soit disant suprémacistes occidentaux , c’est faire le jeux de l’élite véritable mondiale qui tire les ficelles , et qui est au delà de la séparation manichéenne Occident contre le reste du monde .. 

                               l’état profond et corrompu mondialiste existe partout dans le monde .. même chez les africains ...


                              • Eric F Eric F 26 avril 14:24

                                @colibri
                                On peut relever que chaque culture se considère supérieure aux autres, l’Occident n’y fait pas défaut, notamment en s’arrogeant être dépositaire des ’’valeurs universelles’’, mais il n’est pas le seul.
                                Il y a désormais en face un front des ’’valeurs autoritaires et traditionnelles’’ contre le progressiste sociétal, à ceci près que l’administration américaine vient de s’y rallier


                              • colibri 26 avril 15:15

                                @Eric F
                                Et qui serait le représentant ou le groupe qui porte les valeurs traditionnelles aux quelles vous dites que Trump se rallient ? ce front viendrait d’ou et quelle serait son origine ? ce n’est pas le pape , dont on a vu qu’il était mondialiste ,
                                et pourquoi employez vous le terme autoritaire , qu’est ce qui le justifie dans ce qu’aurait fait ce groupe des valeurs traditionnelles , à part votre opinion ? 

                                L’Islam est aussi suprémaciste , envahissant et conquérant , Erdogan rêve d’un grand empire islamiste , et voudrait faire disparaitre les chrétiens d’Arménie par un génocide déjà commencé , mais ca arrange la propagande mondialiste de faire croire au grand Occident suprémaciste .
                                Et les musulmans dans les faits se sentent supérieurs à tous les autres , donc suprémacistes , ce qui n’est pas le cas du monde occidental chrétien .

                                https://islamqa.info/fr/answers/121554/pourquoi-lislam-interdit-il-aux-musulmans-de-sassimiler-aux-mecreants


                              • Cassandre G Cassandre G 30 avril 22:28

                                Merci à vous, lecteurs.
                                Vos réactions confirment ce que Cassandre pressent : penser hors cadre dérange.
                                Aux âmes qui y voient un appel à la nuance — merci. Vous savez que la vérité se niche dans les interstices, pas dans les slogans.

                                À ceux que cet article blesse : vos insultes m’attristent, mais ne m’étonnent pas.
                                Quand le débat se réduit à des anathèmes, c’est le monde des idées qui rétrécit. Je ne vous en veux pas. Nous avons tous nos prisons mentales.

                                Le cœur de ma démarche ? Je ne défends aucun camp. Je cherche.
                                Je confronte les sources — discours de Poutine, rapports de l’ONU, médias dominants, contre-récits. Comprendre n’est pas adhérer. C’est un acte de liberté, aussi inconfortable soit-il.

                                Et maintenant ?
                                D’autres textes viendront. Pas par provocation, mais parce que taire ces sujets reviendrait à trahir ceux qui, comme moi, refusent l’amnésie organisée.

                                Pourtant, chaque mot a un coût. Ma famille me supplie d’arrêter. Ils ont peur.
                                Et moi, je me sens comme cette chèvre qui cogne son front contre un rocher, obstinée, sachant qu’elle ne le brisera pas. Comme elle, je ne cherche pas à gagner. Juste à témoigner que le rocher existe.

                                Mais peut-être, en persistant, finira-t-elle par creuser une fissure.
                                Une brèche où germera une fleur sauvage. Ces fissures ne sont pas pour moi. Elles sont pour ceux qui, demain, voudront voir au-delà.

                                Je ne promets rien.
                                Juste ceci : tant que des lecteurs tendront l’oreille à ces Échos Mémoirels, Cassandre murmurera.
                                À mi-voix. Pour ne pas déchirer les siens.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité