N’ayez pas peur du Covid 19
Ils sont tous devenus fous. (23 avril 2020)
Nous sommes chaque jour inondés de données relatives aux effets de l’épidémie du Covid 19, mais les commentaires souvent partiaux et orientés qui les accompagnent ne nous permettent pas de décrypter objectivement ces données. Je me propose, à partir d’un article publié en ligne par le point le 21/04/2020, et dont je vous livre un extrait ci-dessous, d’analyser quelques-unes de ces données pour tenter d’en éclaircir le sens.
Qui sont les 20 000 Français morts du Covid-19 ?
75 % des morts ont plus de 75 ans
Le portrait type de la personne décédée du Covid-19 en France est ainsi dressé dans le dernier bulletin hebdomadaire de Santé publique France : l'âge médian des décès se situe à 84 ans (75 % avaient 75 ans et plus), 56 % étant des hommes. Dans 67 % des cas, des comorbidités sont rapportées (43 % pour les pathologies cardiaques, 26 % pour l'hypertension artérielle). Enfin, « 2 % des personnes décédées ne présentaient pas de comorbidité et étaient âgées de moins de 65 ans ». Ce sont donc comme pour la grippe ou les canicules les personnes âgées qui payent le plus lourd tribut à cet épisode épidémique. Près de 40 % des décès en France ont eu lieu dans les Ehpad (7 649), chiffres qui n'étaient pas inclus dans les premiers bilans annoncés par le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon.
Rappelons que, en 2019, 612 000 personnes sont mortes en France. Les principales causes de décès, selon l'Inserm, dans une analyse portant sur la mortalité entre 2000 et 2016, sont les tumeurs, 29 %, soit en 2016, 168 000 décès (sur 579 000) et les maladies cardiovasculaires (24,2 %), soit 140 000 décès.
De l’irrationalité de la peur du Covid 19.
Si vous avez moins de 65 ans et que vous êtes en bonne santé (c.à.d. pas de pathologie cardiaque ou d’hypertension), vous avez 2% de risques de faire partie des 0,5% de personnes infectées par le virus qui vont décéder (une étude prospective – confirmée le 23/04 par l’Institut Pasteur - a montré que le taux de mortalité des personnes infectées par le Covid 19 est de 0,5%). Autrement dit, vous avez 0,0001 chance sur 100, soit 10 chances sur 100 000 de mourir de cette maladie, mais à condition que vous soyez infecté, donc sur une durée limitée (inconnue à ce jour, mais en tout état de cause inférieure à 3 années, les études épidémiologiques montrant que l’épidémie de résorbe d’elle-même sur cette durée).
Donc pour résumer, parmi la population âgée de moins de 65 ans en bonne santé, 10 personnes sur 100 000 vont mourir du Covid 19 pendant toute la durée de la présence du virus, et en supposant qu’aucun traitement ni vaccin ne soit trouvé pendant cette durée (or, il est probable qu’un vaccin soit mis au point sous 12 à 18 mois). Par conséquent, si on postule que l’épidémie aura cessé dans 18 mois, le risque tombe à 6,66 morts pour 100 000 habitants du Covid 19 et par an.
Interloqué par ces chiffres qui sont loin d’être inquiétants, j’ai recherché des statistiques concernant les causes principales de mortalité en France. J’ai retenu les chiffres d’Eurostat concernant l’année 2016 (certes, ils datent un peu et mériteraient d’être actualisés, mais ils donnent quand même des ordres de grandeur intéressants). Voici ces chiffres :
En 2016, parmi la population âgée de moins de 65 ans, les tumeurs ont tué 159,2 personnes sur 100 000, les maladies de l’appareil circulatoire ont tué 48,89 personnes sur 100 000, les accidents ont tué 29,23 personnes sur 100 000, et 22,95 personnes sur 100 000 sont mortes par suicide. Retenez bien ce dernier chiffre. Pour 100 000 habitants, près de 23 suicides par an. Et moins de 7 morts du Covid 19. C’est une révélation, vous avez 3 fois plus de risques de vous suicider que de mourir du Covid 19 ! Donc si vous êtes rationnel et que vous restez confiné chez vous par peur d’être contaminé par le virus, si vous vous apprêtez à ne jamais sortir de chez vous sans porter un masque, si vous vous interdisez d’approcher quiconque à moins d’un mètre, si vous vous lavez les mains à chaque fois que vous touchez quoi que ce soit, alors si vous êtes vraiment rationnel, supprimez tous les couteaux de votre maison, condamnez toutes le fenêtres si vous habitez en étage, et enfin, faites-vous attacher solidement à votre fauteuil préféré pour n’en plus bouger car je vous le répète, vous avez trois fois plus de risques de vous suicider que de mourir du Covid 19 !
Et ne croyez surtout pas qu’être immobilisé dans votre fauteuil vous sauvera la vie à coup sûr, car vous avez encore 159,2 chances (si l’on peut dire) sur 100 000 de mourir d’une tumeur (toujours contre 7 sur 100 000 de mourir du Covid 19) et 48,89 chances sur 100 000 de mourir d’une maladie de l’appareil circulatoire, ce qui fait quand même plus de 208 chances sur 100 000 de mourir d’une maladie (toujours contre 7 chances sur 100 000 de mourir du Covid 19). La bonne nouvelle, c’est qu’ainsi confiné dans votre appartement et ficelé sur votre fauteuil, vous échappez au risque de mourir d’un accident ( ce qui n’est pas négligeable car tout de même 4 fois plus de risques comparé au Covid 19).
Imaginez maintenant que chaque jour, les médias vous abreuvent en continu des chiffres sur le cancer et les maladies cardiovasculaires (ce qui serait normal compte tenu du facteur de risque que représente ce virus par rapport à ces deux autres maladies – 31 fois moins de risques - ). Chaque soir, le directeur de la santé viendrait avec sa mine défaite et son ton lugubre, dans une mise en scène dramatisée, faire le point sur le nombre de nouveaux patients atteints d’un cancer, sur le nombre de personnes décédées de ces maladies, chaque soir. Et à longueur de journée, vous seriez abreuvés de reportages sur les leucémies qui frappent les enfants, les traitements en chimiothérapies, en radiothérapie, et leurs terribles effets secondaires. Les ablations des seins de jeunes femmes, l’installation de poches pour remplacer les intestins défectueux, les cancers de la prostate qui, si vous en réchappez, réduiront à néant votre vie sexuelle, etc…, le tout avec moults experts qui viendraient décrire dans le détail les souffrances des patients et la détresse de leurs proches. Et d’autres qui vous expliqueraient les effets de votre alimentation, de l’air que vous respirez et du stress que vous subissez en lien avec l’apparition de ces terribles maladies. Chaque jour, en continu. Sur un coin de l’écran de votre téléviseur, un message vous rappellerait en permanence que vous êtes sous la menace de ces maladies. Quand vous allumeriez votre radio, vous entendriez une sirène stridente suivie une voix glaçante, sinistre, vous annonçant : Alerte au cancer ! Ou encore : Ne vous suicidez pas ! Alors, oseriez-vous encore manger, oseriez-vous encore respirer, ou même aller travailler. Au regard de la peur panique qui vous a saisi face à ce virus si peu dangereux pour la très grande majorité de la population (relisez les chiffres), il est certain que si vous aviez conscience des dangers qui menacent votre vie au quotidien, vous ne pourriez plus que vous réfugier au fond d’un bunker, où vous vous laisseriez mourir de faim.
Alors évidemment, si vous avez plus de 65 ans, ou pire, plus de 75 ans et qu’en outre vous souffrez d’une pathologie cardiaque ou vasculaire, vos risques de mourir du Covid 19 sont bien plus importants, et vous avez raison de prendre garde à ne pas être infecté par ce virus en mettant en œuvre vos propres stratégies de protection et d’évitement (la coercition et la répression de l’Etat étaient-elles vraiment nécessaires pour cela ?). Était-il nécessaire pour autant de mettre le monde à l’arrêt ? Cela a seulement permis de freiner la propagation et de différer le nombre de cas constatés (si vous pensez que l’épidémie va prendre fin avec l’arrêt du confinement, prenons rendez-vous pour compter à nouveau les morts dans quelques mois). Qu’on le veuille ou non, il faudra bien que l’épidémie poursuive sa progression tant qu’un vaccin efficace ne sera pas trouvé. Une étude prospective de Santé publique France (agence gouvernementale, faut-il le préciser) annonce déjà que 60 000 vies auraient été sauvées grâce au confinement. Etrangement, la Suède qui n’a pas eu recours au confinement et dont le système de santé très décentralisé n’est pas particulièrement efficace pour absorber une telle épidémie enregistre à ce jour un taux de mortalité inférieur à la France (0,019% de la population totale contre 0,031% pour la France), ce qui permet d’émettre quelques doutes sur la crédibilité de l’étude de Santé publique France (on aurait eu alors un taux de mortalité de 0,12% de la population totale !). Mais enfin, il faut bien que le gouvernement justifie d’une manière ou d’une autre ses décisions, et il n’est certainement plus à un mensonge près. Les prochains mois, les prochaines années nous révèlerons la réalité de cette épidémie et l’ampleur des conséquences des mesures prises pour y faire face. Nous devrons faire le compte des vies épargnées et des vies sacrifiées, Il faudra bien alors dresser des tribunaux, fussent-ils symboliques, pour qu’y comparaissent les responsables de ce désastre annoncé.
Des conséquences de l’inconséquence.
Mais dès aujourd’hui, pouvez-vous penser sincèrement que les mesures disproportionnées prises par la plupart des gouvernements de la planète (il semble que seuls les suédois aient résisté au vent de folie qui a emporté le monde) l’ont été dans l’intérêt du plus grand nombre ? Nul ne mesure encore les désastres qui vont s’abattre sur nous, l’ampleur des dégâts sur l’économie mondiale, et leurs conséquences sur le chômage, l’effondrement des revenus etc…. Le Programme Alimentaire Mondial (PAM), une agence de l’ONU, prévoit que la famine qui touche déjà 125 millions de personnes dans le monde (oui, 125 millions de personnes souffrent de famine dans l’indifférence générale, près de deux fois la population de la France) pourrait doubler d’ici à la fin de l’année 2020, portant à plus de 250 millions le nombre de personnes souffrant de la faim, parmi lesquelles un nombre important d’enfants. Ces enfants décharnés au ventre gonflé, le plus souvent à la peau noire, qu’on évite soigneusement de nous montrer. Aussi terrible qu’il puisse être, ce drame annoncé n’est qu’une des nombreuses conséquences attendues
Qui va devoir rembourser les milliards de milliards perdus, et pendant combien de temps ? Qu’adviendra-t-il dans ces circonstances chaotiques de la lutte contre le réchauffement climatique, de la préservation de la biodiversité, de la transition écologique indispensables à notre survie ? On annonce déjà des plans de relance pharaoniques qui vont dévorer avec encore plus d’avidité les ressources naturelles, l’abandon des règles de protection des salariés qui va conduire à un anéantissement des progrès sociaux conquis de haute lutte. On se prépare partout à mettre les bouchées doubles pour combler le gouffre créé par les décisions irresponsables prises par les dirigeants tétanisés et hébétés face à ce virus. Le réchauffement climatique aux conséquences imprévisibles, mais n’en doutons pas bien plus dévastatrices que celles du Covid 19, va s’accélérer sous les effets de cette course au rattrapage économique (sans qu’on sache d’ailleurs si cette course pourra être gagnée).
Pour masquer l’inadaptation des systèmes de santé à faire face à une épidémie (essentiellement dangereuse pour les personnes de plus de 75 ans), pour dissimuler la faiblesse des structures capables de prendre en charge ces personnes fragiles, pour camoufler enfin leur incapacité, leur incompétence à gérer une crise inédite et pourtant de gravité relative, les dirigeants du monde dit développé se sont réfugiés derrière des mesures disproportionnées, inadaptées, et à terme mortifères pour nos sociétés démocratiques, mais aussi pour le monde entier. Nous allons en payer le prix, très élevé, pendant de longues années. Et tout ce qui a été perdu, confisqué, supprimé, devra être reconquis, sous peine de disparaître à jamais. Nos libertés, notre mode de vie, sont gravement menacés.
A ce drame s’ajoute celui de la numérisation de nos sociétés humaines. Nul doute (en en observe déjà les prémices) que les pouvoirs, débordés par le monstre qu’ils sont en train de fabriquer, auront recours à des technologies de surveillance généralisée de plus en plus sophistiquées. La Chine montre la voie au reste du monde. Il faudra bien contenir les masses dans le chaos qui s’annonce, et la surveillance numérique sera pour nos dirigeants un auxiliaire redoutablement efficace. Vous êtes d’ailleurs prêts à vous soumettre. Vous approuvez déjà majoritairement votre traçage numérique au prétexte de vous protéger. Les parlementaires, vos représentants, vont solennellement valider ce traçage, cette abolition de votre vie privée, par un vote. Ceci n’est que la première d’une longue série de mesures liberticides qui vont accompagner, pas à pas, l’aggravation de la crise. Êtes-vous certains de vouloir entrer dans ce nouveau paradigme. Êtes-vous certains de vouloir entrer dans l’univers Orwellien que le monde prépare ? C’est aujourd’hui, et seulement aujourd’hui, qu’il vous faut prendre une décision. C’est aujourd’hui qu’il vous faut choisir le monde dans lequel vous allez vivre (ou survivre, ou sousvivre). C’est aujourd’hui, par votre soumission, ou par votre refus, par votre lâcheté ou par votre courage, que vous pouvez écrire le futur et le monde de vos enfants. Demain, demain qui est déjà là, il sera trop tard.
Et puis je ne voulais pas vous quitter, en ces temps où l’on parle tant de médicaments anti paludéens pour soigner les malades atteints par le Covid 19, sans vous parler du paludisme. Dans le monde, quelques 216 millions de personnes sont atteintes de paludisme. Il a tué 435 000 personnes dont 93% en Afrique, estime l'OMS pour 2017. Environ 40% de la population mondiale est exposée à la maladie et 500 millions de cas cliniques sont observés chaque année. Les enfants de moins de cinq ans sont les principales victimes du paludisme. Ils représentent 61% des décès, selon l’OMS. Je vous laisse méditer tranquillement ces derniers chiffres. Vous en tirerez les conclusions que vous voudrez.
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