Ne pas faire comme le taureau : ne pas foncer sur le chiffon rouge à chaque fois : la mort est derrière
J’ai vu, vite fait en passant, que Macron était content de son résultat CO2 ! Il se contente de peu et nous prend pour des cons mais il sait si bien le faire qu’il y a plein de gens qui ne se sentent pas visés.
Socialement parlant, les dé-sécurisés ne craignent pas les contrôles, les caméras, les passes… c’est une garantie que des méchants seront éloignés ; en revanche ils ont peur du CO2, qui n’a jamais fait de mal à personne. On ne peut rien contre cette cécité volontaire. Surtout quand ce sont des experts de toute confiance qui le disent, cher payés par les États.
Nous vivons dans un monde où nous sommes tous, quel que soit notre âge, notre sexe, notre situation sociale, déstabilisés. Certes en haut lieu déstabilisé est faible, ils relèvent tous d’une psychopathologie grave mais si nous mêmes étions moins atteints sans doute trouverions nous les moyens de nous défendre.
J'échangerais volontiers le contenu de la seringue Spike et graphène nocifs jusqu'à la létalité pour du CO2, nécessaire à la vie !
Aujourd’hui on a le lot de trois pour le prix d'un : trois peurs : covid, qui a précipité quantité de gens dans les bras ouverts du grand pharma, pour trouver un peu plus tard les effets secondaires des vaxxins contre lesquels personne ne peut rien et contre lesquels seule la médecine naturelle tente des remèdes. Certains se rebiffent, certains pleurent, certains sont dans le déni, mais ce qui est fait est fait.
Ukraine soudain bonne amie, contre Poutine, avant dernier dictateur sanguinaire désigné depuis longtemps par l'empire vertueux : ceux qui ne veulent pas pratiquer le décadentisme avec nous sont forcément mauvais, forcément, au point de devoir les détruire.
CO2 dont chaque profiteur de la voiture individuelle, encore synonyme de liberté, est responsable, donc porte sur ses épaules le poids de la culpabilité.
Ils rajoutent une trois bis, gratos : l’extrême droite, qui menace de faire mal à nos immigrés, finie la liberté.
Avec tout ça, si vous dormez tranquilles, c’est que vous êtes pris en charge par le grand pharma qui ne veut que votre bien.
Nous sommes dans le camp du bien, aux valeurs universelles, aux mœurs modèles, aussi les autres sont-ils forcément moins bien que nous. Pour s’en convaincre, nous les avons tous diabolisés et les plus insignifiants, entendez ceux qui ne possèdent aucune richesse volable, nous allons les découvrir pour nous dépayser ; nous faisons bonne œuvre en leur apportant notre argent et notre ineffable présence bienfaitrice. Les plus avertis d’entre nous, ayant fait un demi tour du monde pour les visiter, donneront quelques deniers aux associations, qui planteront quelques arbres pour compenser notre dépense énergétique, productrice de gaz carbonique.
La première fois, ce sont les mêmes qui étaient descendus dans la rue pour s’offusquer de voir J.-M. Le Pen au deuxième tour ; puis pour se déclarer Charlie à l’adresse de je-ne-sais-qui ; aujourd’hui ils ne descendent plus, les médias propagande ayant relayé leur indignation, mais ils votent les yeux fermés, sans voir, du coup, un seul instant l’entourloupe ! Tout est si égal pour eux qu’ils ne voient pas le monde changer, la presse autorisée en parlant peu.
Il faut comprendre que cette histoire là, en 2002 a plongé notre ami Mélenchon dans une profonde déprime, d’autant plus qu’il avait choisi ce moment précis pour s’arrêter de fumer. On peut dépasser un traumatisme, s’en débarrasser jamais. Mais il n’en a pas eu le temps, et ce n’est pas rentré dans les mœurs ce retour à soi, ce recul, cette introspection. On pèche tous par nos émotions, celle-ci lui a interdit la grandeur, l’a empêché de se hisser au niveau des plus grands, capables de s’allier avec l’ennemi héréditaire, pour une cause supérieure, urgente contre un danger immense.
Ben voilà ; on peut le lui reprocher, mais qu’aurions-nous fait nous ? Ils n’ont pas l’air d’être très nombreux ceux qui sont capables de sortir de leur tracé.
Ce que nous n’aurions peut-être pas fait, c’est le coup de fil assassin au Président, d"égal à égal en marchandisation, je te donne « mes » voix et toi, ça ! Ça sera dur de l’oublier : pire que « votez pour Hollande comme pour moi ». Lui non plus n’a pas vu le monde changer.
Nous sommes orphelins, nous n’avons plus personne, plus de père dont s’émanciper, plus de guide fiable… peuple abandonné, pourtant prévenu.
Ceci dit, de ces périodes troublées naissent à la connaissance des autres, lointains, des personnes, des caractères, des rebelles, des intègres, des précieux spécialistes et ce que je veux garder de ces temps de peurs infligées pour mieux régner, ce sont justement eux, ce savoir qu’ils partagent, ces compétences qu’ils mettent au service des gens, ces pouvoirs horizontaux, ces âmes sœurs, ces cœurs ouverts. Il y a là un immense espoir de garder l’essence de notre être, la mémoire du savoir que l’on sait issu du peuple et depuis toujours, le plaisir de ce partage, de cette gratuité, et toute cette vague qui nous a rafraîchis, hors du monde mercantile du profit, de la combine et de la suspicion.
Aussi gardons l’énergie et le désir de vivre, qui peut se contenter de peu, même dans les temps hostiles ; la résignation nous condamne mais la prise en compte du réel nous renforce. Prenons ce temps d’écrasement pour ce qu’il est : un temps où bouillonne l’informelle frustration qui débouchera sur la prise de conscience, un temps d’incubation nécessaire pour le choléra qui aura raison des pouvoirs usurpés. Ils se videront de leurs miasmes.
Il n’est qu’à voir la nichée de « complotistes » que cette période a fait éclore ! Incroyable la quantité de médecins de chercheurs, de scientifiques, de juristes, de sociologues, de psychologues, psychiatres qui il y a deux ans à peine menaient une vie anonyme et peinarde et qui se retrouvent sous les foudres du grand capital ; … et le petit populo déjà impliqué en gilet jaune, qui apprend, qui comprend, qui discute.... haïs par les larbins qui s’ignorent.
En attendant, s’ils donnent espoir, instruisent, nous font tenir le coup, nous sommes encore dépendants d’une majorité lobotomisée qui soutiendra un pourvoir usurpé.
Quand on navigue à vue et que l’avenir est au bout de son nez, ne pas trébucher, juste survivre en attendant la fin des récifs, c’est le vital, le plus important qui compte. Or le plus important, le vital, c’est empêcher la vaxxination obligatoire, aussi pour les bébés de deux ans ! C’est empêcher le passe sanitaire qui peut vous trahir parce que vous n’avez pas encore payé vos impôts. Cette histoire a été rapportée : le code passe sanitaire sait tout de vous.
À l’heure où tout le monde devrait avoir envie de faire reculer l’oppression, la répression, qu’elle soit routière ou manifestante, il n’est pas le moment de voter pour celui qui les a fortement amplifiées avant de les inscrire dans le marbre de l’urgence ! On écarte le premier danger, en sachant que d’autres suivront, mais le temps qu’on se ressaisisse, que l’on se restaure, que l’on se repose cinq minutes, et nous repartirons au combat ! Les temps n’ont pas changé pour tout le monde, c’est vrai : les classes moyennes si dociles et flattées n’ont pas trop morflé, même si ça et là on ferme les yeux sur les effets secondaires du vaxxin, qui, veulent-ils, n’ont rien à voir.
La propagande a pour but d’inhiber le désir de savoir au profit du désir de sécurité ; c’est tellement confortable d’être dans le bon camp, surtout quand tout va mal. La peur a un coupable, la tension est permanente, et l’attention par contre, a disparu.
Je suis ton ennemie parce que je ne porte pas de masque, parce que je ne suis pas vaxxinée (ou injectée !), je suis ton ennemie parce que je soutiens Poutine, très virtuellement pourtant, je suis ton ennemie parce que je n’aime pas le globish, parce que je veux comprendre le pourquoi de cette immigration parce que je ne confonds pas la politique et la vie des gens ; si je veux savoir les magouilles que cela cache, avant de pleurer de compassion, pour des inconnus, c’est impossible si l’on est sincère, je suis d’extrême droite, je n’ai pas de cœur. Ce à quoi je pourrais répondre : tu n’as pas de cerveau.
...Alors, ceux qui n’ont pas de problèmes de fin de mois, de logement, de santé abandonnée, pavoisent et traitent les sans-dent, le rien, le gueux, le rebelle, le marginal comme on lui souffle de le traiter : un paria, l’intouchable... Mais ils ne voient pas que c'est un chiffon rouge que les dirigeants leur tendent, évènements de plus en plus graves laissés à la discrétion des faiseurs de nouvelles qu'ils enflent dans leurs colonnes pour sidérer ou enrager le peuple contre l'ennemi désigné ; aussi les nantis, les faux-nantis, et les aspirants à la classe supérieure se précipitent-ils sur le chiffon rouge, acte citoyen de reconnaissance des préférés du maître ! Ils prennent ce chiffon pour un drapeau et ne voient pas derrière les manigances. On se garde bien de les leur montrer, la flatterie étant la meilleure arme du manipulateur.
Le leurre trompe un taureau comme il trompe un homme, pour le même résultat. Mais tous les taureaux ne sont pas identiques : le taureau Camargue va à la muleta la première fois ; la deuxième, il va sur l'homme, c'est pourquoi il n'est jamais toréé. Vous voyez ce que je veux dire ?
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