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Accueil du site > Tribune Libre > Ne vous laissez pas abattre !

Ne vous laissez pas abattre !

"Quand un état est immobile, c'est son peuple qui bouge"

L'insécurité des quartiers a été remplacée par l'insécurité financière. Rien aujourd'hui ne vous protège contre un licenciement, un harcèlement, la fin de vos droits de chômage. Avant 2008 les français avaient peur de se faire voler ce qu'ils possèdaient, aujourd'hui ils ont peur de ne plus rien posséder.

Par réflexe, par amour de notre pays, ou que sais je encore, nous nous tournons vers l'état. L'état doit nous protéger du marché. Mais comment ne pas constater la faiblesse, pour ne pas dire l'immobilisme avéré de nos dirigeants ?

Les intentions de vote de Marine Le Pen dépasseraient celles de candidats socialistes, et de candidats ump. Les éléments clés de son programme sont le renforcement du rôle de l'état : du protectionnisme. Joli mot qui permet d'obtenir rapidement les votes de tous ceux qui en ont marre de ne plus avoir le choix. Solution qui ne fera plaisir qu'à la famille Le Pen selon moi. Voyez les, Jean et sa Marine, sourire, se vanter, se moquer.

Cela fait plus de vingt ans que nous constatons un glissement, les loyers montent, les prix montent, les salaires stagnent, et les crédits s'accumulent. Lorsque l'on parle d'augmentation de salaire, une telle chose devient IMPENSABLE dixit M. Trichet. Mais lorsque EDF nous explique que ses prix sont les plus bas d'Europe il y a une augmentation de tarifs de plus de 50%. Etant taquin, je conseillerais à nos dirigeants de constater que le PIB par habitant du Luxembourgs et trois fois plus élevé que le notre. Qu'attendent-ils ?

Mais messieurs, mesdames, les citoyens pensez vous qu'un homme comme Sarkozy, ou Strauss Khan qui ont respectivement 19000 euros par mois et 23000 euros (sans compter les 5 millions de dollars sortis dont on ne sait où) comprennent notre situation ? En outre je m'arrêterais sur ma favorite. Le patrimoine de Mme Le Pen étant un secret des Dieux, il m'est difficile de vous dire combien elle gagne mais elle n'a pas connu le SMIC, et son parcours dans les grandes écoles peut vous laisser penser les possibilités qui lui ont été offertes. La solution n'est pas politique, la solution vient d'une prise de conscience citoyenne de nos responsabilités les uns envers les autres.

Il est de notre rôle de briser une chaîne de désespoir. Il est révoltant de voir des salariés se suicider aux portes de leur entreprise alors que cette entreprise leur appartient. Ils sont les créateurs de richesse, ils sont les éléments essentiels au fonctionnement de leur entreprise. Leurs dirigeants les ignorent, les humilient, se moquent d'eux. Ils se moquent de nous.

Un système a été créé, un système qui nous empêche de voir, de réfléchir, de constater qu'on nous prend pour des imbéciles.

Les pays du G20 ont adopté un plan de relance de 5000 milliards de dollars durant la crise. Aujourd'hui on parle de supprimer le RSA pour ceux qui ne veulent pas travailler.

Durant les hivers froids, une loi oblige les préfets à réquisitionner les logements vides pour abriter les mal logés. Aucun ne l'applique, 350 SDF sont morts cet hiver. L'assemblée a voté une loi ce début Mai pour l'enlèvement des panneaux à radar. Avant même l'application de cette loi, les panneaux ont commencé à être enlevés par les préfectures...

Ne voyons nous pas le décalage ? Ne sentons nous pas l'escroquerie ? Et surtout pourquoi n'avons nous pas honte de laisser faire ?

Il est temps de recréer une place révolutionnaire dans nos têtes. La place de la Bastille, la place Tian'anem, la place Tharir, la place Puerta del Sol, qu'importe le nom que nous lui donnons. Recréons cet espace dans notre esprit, et surtout ne nous laissons jamais abattre !

"Il ne peut y avoir de révolution que là où il y a conscience." - Jean Jaurès.


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20 réactions à cet article    


  • AntoineR 24 mai 2011 11:05

    @l’auteur

    J’ai plussé votre article mais je trouve qu’il y a un profond décalage entre votre texte et votre descriptif.
     La première révolution à faire (pour moi) serait d’abord de ne pas travailler pour une banque et de ne pas militer pour un parti qui participe à la mise en place du système tel qu’il est.


    • jpm jpm 24 mai 2011 11:18

      Le fait de travailler pour une banque n´est pas un tare et cela ne vous empeche nullement de reflechir. Votre remarque est donc un peu simpliste et pour memoire je vous rappelle que Arlette Laguiller travaillait pour le Credit Lyonnais et je pense egalement que La Poste peut egalement etre considere comme un etablissement financier. C´est bien la preuve que les idees revolutionnaires peuvent egalement provenir des banques.


    • Prometheus Jeremy971 24 mai 2011 18:28

      Je suis soumis à des directives très importantes, j’ai un devoir d’honnêteté, et de transparence vis-à-vis de mes clients. J’ai bien entendu une direction qui veut absolument du chiffre, mais je ne les écoute pas. Je me fiche de savoir combien de contrats j’aurai fait sur telle ou telle période, si l’année dernière j’étais à x % de plus ou de moins. Ca ne m’intéresse pas. J’aime le métier que je fais pour rencontrer, conseiller, et voir des projets se réaliser. Ca rend fou mes patrons mais si ils sont pas contents ils me virent et j’irai voir ailleurs. Quand je pense à tout l’argent qu’ils mettent en programmes informatique, en formation de management tout ça pour me controler, ça me fait sourire...
      Ce qui est d’ailleurs étonnant c’est que je m’en sors pas trop mal en étant honnête, et franc. Je ne cache jamais rien au contraire j’explique les inconvénients de tel placement, et autre, et je fais en sorte de laisser le choix à mes clients. En fait je ne fais que suivre les règlements de déontologie de mon métier, ce serait bien qu’on le fasse tous. Le jour où il n’y aura plus de managers dans les entreprises, j’imagine qu’on pourra travailler correctement...


    • Rosemarie Rosemarie 24 mai 2011 21:13

      Auteur,

      vous me rappelez mes jeunes années smiley

      je conseillais ce qui était bien pour mes clients et même il y a quelques années ce n’était pas simple. Le désert a été long. Heureusement que les cours m’ont permis d’obtenir les galons que ma hiérarchie me refusaient et j’ai quand même eu une jolie carrière (j’ai toujours que dis je !) en dehors du commercial.

      J’ai toujours gardé mes convictions et ma façon de travailler. Avec honnêteté.

      Bonne continuation à vous.


    • Prometheus Jeremy971 24 mai 2011 22:52

      Mais à lire les réactions, je me dis que si j’avais été boulanger mon message aurait eu plus d’impact. C’est désespérant, notre métier n’est pas facile, mal payé, et tout le monde nous haient. Alors que ceux qui s’en mettent plein les poches sont bien au dessus de nous. Il y a des guichetiers, des commerciaux, des gestionnaires back office, des gens qui même si ils font parti du secteur bancaire ne sont pas trader et ne touchent pas de bonus, moi même je n’ai même pas de commissions. Pourtant les préjugés font de moi un nabab, qui vole les pauvres gens. Pourtant chaque jour je me prends la tête à trouver des solutions pour mes clients.

      Une société divisée. On se tire dans les pattes pour des détails, sans voir les vraies causes du problème.


    • jpm jpm 25 mai 2011 08:06

      Jeremy, ne vous laissez pas trop impressionner par les reactions parfois un peu simplistes pour ne pas dire primaires des gens. Vous faites un beau metier et visiblement vous le faites bien. Curieusement les gens oublient que les banques de detail (je ne parle pas de finance) sont aussi utiles que les boulangeries ou les supermarches. Tout le monde a besoin d´un compte ou faire verser son salaire, de moyens de payement, et aussi parfois de credit pour la voiture ou pour la maison. Donc il est ridicule de denigrer son conseiller bancaire qui n´a bien evidemment rien a voir avec les problemes de la finance internationale.

      Mais je pense que vous avez bien resume la situation. « Une société divisée. On se tire dans les pattes pour des détails, sans voir les vraies causes du problème ». Nous sommes malheureusement en plein dedans.


    • Rosemarie Rosemarie 25 mai 2011 11:22

      Auteur,

      les préjugés ont la vie dure. Pour beaucoup, faute d’informations, nous sommes des nantis, qui gagnont beaucoup d’argent sur le dos des clients.
      Il faut être dedans pour savoir la vérité. Les salaires sont bas (beaucoup de mes DA -directeur agence- font 2 000€/mois x 13 avec des responsabilités très importantes, une équipe à gérer, des heures et des heures, du stress, des effectifs toujours en baisse...).
      Et nos métiers en font partie, comme policiers (tous racistes !), les profs (tous fainéants !), les chômeurs (tous fainéants -eux aussi-), les immigrés (tous assistés !), etc etc...

      Il faut dire que les banques sont un sujet idéal pour les médias. Taper dessus ne fait pas de mal et entraîne l’adhésion de la majorité. Et permet de ne pas parler des vrais problèmes.

      Les banques gagnent beaucoup d’argent, mais ce sont les actionnaires qui l’empochent, et les cadres de haut niveau. En fait ce n’est pas différent des autres entreprises (Carrefour, Renault, etc.).

      JPM a raison, la banque et la finance cela fait deux. Et la majorité des employés se donnent du mal pour les clients et la majorité des clients apprécient leur conseiller.

      Bonne journée


    • AntoineR 26 mai 2011 11:30

      Désolé d’avoir lancé cette polémique. Je n’ai rien contre les conseillers bancaires. Je ne les considère pas comme des nantis. Ma remarque était surtout orienté sur le « militant socialiste ». Quand on voit ce qu’est actuellement le PS. On est loin de la révolution.

      Je vais être volontairement caricatural, il y a pour moi 2 façons de changer les choses :


       - tu écris et tu commentes sur AgoraVox, tu vas à quelques manifs et le reste de l’année tu travail dans une banque ou chez Dassault, tu fais tes courses chez Auchan, tu places ton fric en bourse et tu justifie tout ça en te disant qu’il faut bien manger en attendant que le monde change.

       - tu écris et tu commentes sur AgoraVox, tu vas à quelques manifs et le reste de l’année tu essaye d’être en cohérence avec tes valeurs. Tu bosses pas pour les pires boites (banques, assurances, fabricants d’armes, multinationales). Tu fais tout pour ne pas enrichir ceux que tu dénonce (déconsommation, échanges de biens, de services).

      Voilà ce que je voulais dire. Démarrer un échange sur le fait qu’il existe aussi un moyen de se révolter contre le système en essayant d’y participer un minimum. C’est pas évident, mais je pense que ce sera le moyen le plus efficcace.

      Si les personnes les plus douées refusent de bosser pour certaines boites, si on achète plus rien, si on ne mets pas de fric dans les banques pourries. Les choses vont changer très vite.


    • Yvance77 24 mai 2011 11:05

      Salut,

      La seule chose qu’il faut repenser et, très très vite désormais, c’est le « gagner sa vie » autrement qu’avec la seule valeur du travail.

      Il n’y en a plus pour tout le monde dans beaucoup de secteurs. Et surtout pas huit heures par jour.


      • Laratapinhata 24 mai 2011 11:24

        Le peuple , quel peuple ? Celui des villes, celui des campagnes, celui des banlieues ?
        Les chômeurs, les fonctionnaires, les salariés, les indépendants, les retraités ? 

        Dans un pays , où tout le système social est discriminatoire,quel objectif commun peut encore rassembler toutes ces composantes ?

        Si vous êtes socialiste, ce n’est pas vous insulter que de vous dire que depuis trente ans, vous nous avez assaisonnés de grands slogans : lutte contre le racisme, lutte contre les inégalités etc... Avec le résultat inverse.
        Tout ce qu’on demande c’est une vie meilleure,moins de gaspillage, plus d’efficacité, moins de soucis, plus de bonheur matériel et spirituel... Mais ça vous ne pouvez pas vous engagez, parce que structurellement le système français est frustrant : tout effort couronné de succès est aussitôt anéanti par l’émergence d’une nouvelle grande cause qui en confisque le fruit ..

        Alors chacun pour soi. Hélas.


        • Robert GIL ROBERT GIL 24 mai 2011 11:30

          etat de lieux, qui sont veritablement les delinquants, voir ci-dessous :

          http://2ccr.unblog.fr/2010/12/10/stop-a-linsecurite/


          • Frabri 24 mai 2011 13:54

            Pour pas se laisser abattre par l’UMPS et ces jeunes conseiller-re-s bancaires de droite et de gauche, il y a la décroissance

            http://www.decroissance.org/

            C’est pas avec l’UMPS qu’on va « sortir du capitalisme »

            http://www.bing.com/search?q=%22sortir+du+capitalisme%22&go=&form=QBLH&filt=all&qs=n&sk=

            Le capitalisme est inséparable des marchés financiers, des marchés des marchandises
            Pour sortir du capitalisme i faut sortir des marchés. Pour sortir des marchés il y a la « simplicité volontaire »

            http://fr.ekopedia.org/Simplicit%C3%A9_volontaire


            • jpm jpm 24 mai 2011 15:43

              OK pour une simplicite volontaire... libre a vous de vivre comme bon vous l´entendez et de preferer la frugalite a la prodigalite, mais pas daccord pour la simplicite imposee. Et encore moins daccord pour que des gens soient obliges de vivre dans la frugalite car ils n´ont pas les moyens de faire autrement. C´est pour cela que je suis pour un revenu minimum decent (Revenu Universel) pour chaque etre humain quelque soit sa situation... permettant de satisfaire les besoins primaires (se loger, manger, s´habiller). Apres chacun decide en fonction de ses priorites de vie s´il prefere travailler pour gagner plus ou s´il prefere vivre une vie simple loin des mirages de notre societe de consommation.


            • Rosemarie Rosemarie 24 mai 2011 14:16

              En modération j’avais plussé votre article car il me semblait intéressant en termes de débats.

              Je partage votre idéalisme, même si j’ai deux fois votre âge. Et que je travaille moi aussi dans une banque. Ce qui ne veut pas dire ni que la banque m’appartient ni que je partage les pratiques desdits banquiers.

              Vous avez des révoltes vous avez raison. Le seul point que je ne partage pas est votre militantisme politique, pour moi les socialistes d’aujourd’hui n’ont rien à voir avec ceux qui ont fait les congés payés en 36. Et je les mets dans le même sac que les sarko et autres.

              Donc en effet, j’attend une personne qui aura des idées (réalisables et réalistes) qui ne se trimballera pas de casseroles, qui aura de l’honnêteté et de la sincérité. J’ai du mal à croire qu’une telle personne existe dans la politique.




              • jpm jpm 24 mai 2011 15:52

                Bonjour Rosemarie,

                Certes nos socialistes d´aujourd´hui sont beaucoup moins ambitieux que leurs predecesseurs de 36... mais de la a les mettre dans le meme sac que les Sarko et compagnie vous y allez un peu fort. On n´avait encore jamais vu de telles ataques contre le systeme social ni de tels cadeaux aux riches que depuis l´ere Sarkosienne. Certes le projet socialiste ne fait pas rever... mais au moins il preserve en partie les acquis du programme du Conseil National de la Résistance (voir lien ci-dessous).

                http://humanite.fr/14_05_2011-r%C3%A9sistance-lappel-de-thorens-gli%C3%A8res-lanc%C3%A9-472127


              • Rosemarie Rosemarie 24 mai 2011 20:59

                Bonsoir jpm

                non seulement les socialistes des 30 dernières années sont moins ambitieux mais ils sont loin de représenter un idéal ! Rappelez vous mai 81 et l’espoir pour tant de personnes. Et la gauche caviar est arrivée. Le copinage etc. Et ces éléphants qui se disputent depuis des années, truquent leurs scrutins assoiffés de pouvoir ? Et les éléphanteaux ne sont pas mieux. Je n’évoquerai pas DSK qui était si présidentiable ! Plus il se taisait plus il montait dans les sondages ?

                Enfin c’est ce que je pense.

                Ma sympathie va encore vers certains que je pense sincères, comme Besancenot, Eva Joly et les alter ; Mais la sincérité n’est pas un programme.

                Bien à vous.


              • jpm jpm 25 mai 2011 07:52

                Bonjour Rosemarie,

                je vous rejoins tout a fait dans votre analyse de l´evolution des socialistes depuis 1981, mais malgre tout je persiste a penser qu´on ne peut pas les comparer a ceux qui nous gouvernent actuellement. On peut leur reprocher leur faiblesse, leurs petites magouilles et leur manque d´ambition mais cela n´a rien a voir avec la malhonnete de la droite... qui sous des relents populistes nous conduit droit dans le mur... en deteriorant tous les services publics et surtout en creusant les deficits a grand coup de baisse d´impots pour les plus riches... hypothequant ainsi l´avenir de la jeunesse qui devra rembourser tout cela.
                C´est pour cela qu´il est un peu dur d´assimiler les socialistes, qui ont malgre tout su gerer la France en bon pere de famille mais sans veritables ambitions sociales, a l´agressivite sarkosiste qui dilapide a tout va le patrimoine social et economique de la France.


              • Rosemarie Rosemarie 25 mai 2011 11:10

                Bonjour jpm

                Votre humanisme et votre sincérité font plaisir à voir.

                Je vais moduler et préciser mon propos. Quand j’évoquais « dans le même sac », c’était un rejet non pas des politiques menées (là dessus je vous rejoins, pas pire que sarko depuis 2007) mais sur l’absence d’intégrité, les magouilles, les ambitions perso quitte à flinguer les soi disants frères du parti, etc. Peut être lisez vous le Canard ? moi oui toutes les semaines. Et les petites et grosses magouilles des uns et des autres me dégoûtent profondément. Mais le bling bling arrogant du président des riches qui demandent aux policiers de ne pas tutoyer les prévenus mais le fait lui même....



              • Prometheus Jeremy971 24 mai 2011 18:53

                J’aime l’idée socialiste, je suis socialiste. Et j’aimerais une société où le socialisme ne se fasse pas que dans les classes aisées mais que nous en profitions tous. Après si le PS n’en est pas à la hauteur, ne restons pas attentistes.

                La révolte ne commence pas forcément par un acte, mais par un état d’esprit, celui de dire « non, je refuse ». Une fois que cet état d’esprtit est là, le reste coule tout seul.


                • Rosemarie Rosemarie 26 mai 2011 20:26

                  je pensais que vous nous feriez un petit article sur les stock option du pdg de la bnp smiley

                  bonne soirée

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