New York déluge
Grosses précipitations sur la grande pomme. Inondations, métro submergé, toussa toussa. Selon Le Parisien 200 mm de pluie sont tombés en moins de 24 heures. L’image est est une copie d’écran du site Ventusky le 29/9 à 15h00, heure locale. Clic pour agrandir.
Ce n’est pas la première fois. D’autres pluies diluviennes sont déjà tombées sur NY en 24 heures :
192 mm en 2007
188 mm en 1977
140 mm en 1966
186 mm en 1903
et sur ce relevé d’infoclimat (image 2, clic pour agrandir) on trouve un record de 603 mm, toujours en 24 heures.
New York fait partie des mégapoles dont le sol est de plus en plus imperméables aux pluies.
Puisque l’on parle de New York je mentionne ces records de températures hautes et basses trouvés sur Wikipedia :
« La température la plus élevée jamais observée à Central Park est de 106 °F (41 °C) le 9 juillet 1936, et la plus basse est de -15 °F (-26 °C) le 9 février 1934. Le maximum quotidien le plus bas est de 2 °F (-17 °C) le 30 décembre 1917. Le minimum quotidien le plus élevé à Central Park est de 87 °F (31 °C) le 2 juillet 1903[3], mais LaGuardia a enregistré 107 °F (42 °C) le 3 juillet 1966. »
La température maximale record du 9 juillet 1936 (41° C) n’a été depuis approchée que deux fois en 1976 et en 2011 (40° C) et jamais atteinte ou dépassée. Ces records de chaud et de froid sont déjà bien anciens d’après notre mesure humaine.
Dernière info qui concerne tout le pays : la déforestation. L’image 3 montre l’évolution des forêts vierges états-uniennes depuis l’an 1620. Selon le laboratoire de Fort Collins et le service américain des forêts, affilié au Département de l’agriculture :
« En 1620, la superficie calculée des forêts américaines était de mille vingt-quatre millions d’acres, soit environ 46 % de la superficie totale du pays. Depuis 1630, environ 256 millions d’acres de terres forestières ont été transformées pour d’autres usages, principalement l’agriculture. Environ 2/3 de la conversion nette à d’autres services s’est produite dans la seconde moitié du XIXe siècle, lorsqu’en moyenne 13 km2 de forêt ont été défrichés chaque jour pendant cinquante ans. En 1920, la superficie forestière était tombée à environ 750 millions d’acres, soit 34 % de la superficie totale.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite). »
C’est une diminution importante. Moins de forêts c’est moins de frein aux vents qui assèchent, moins d’aérosols pour former des nuages, moins d’humidité pour maintenir le sol vivant et l’air moins chaud. Tant la déforestation que l’urbanisation inadaptée et les îlots de chaleur des villes, entre autres, contribuent au réchauffement, forcément, dans une mesure difficile à estimer.
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