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Accueil du site > Tribune Libre > Ô vous, femmes du Prophète !

Ô vous, femmes du Prophète !

Ô vous, femmes du Prophète, vous n'êtes pas comme les autres femmes. (sourate XXXIII, verset 32).

Vous êtes comme Sarah qui mourut en défendant la forteresse d'Hébron, les armes à la main (1). Vous êtes comme Hagar qui émigra en Arabie et qui y est honorée comme la mère des Arabes (2). Vous êtes comme Judith qui s'infiltra dans les lignes ennemies et coupa la tête du tyran Holopherne (3).

"Vous êtes ceux qui ont choisi de combattre pour Allah et son Prophète"... autrement dit, vous êtes une "troupe militaire".

Résumé explicatif de la sourate XXXIII, les conjurés  : (après la bataille du fossé)

Ceux qui ont été fidèles au pacte de Médine, lors de la bataille du fossé, Allah les récompensera (Vs 24). C'est lui qui a jeté l'épouvante chez les Juifs Beni Qoraïzha qui avaient soutenu les idolâtres. Vous les avez ensuite tués ou réduits en esclavage (Vs 26). Mais c'est Allah qui leur a enlevé leurs terres, leurs maisons et leurs richesses (Vs 27). 

Ô Prophète, dis à tes épouses que celles qui veulent se sédentariser pour exploiter ces biens terrestres seront autorisées à le faire. Tu n'auras qu'à les répudier sans leur causer de préjudice (Vs 28). Mais celles qui veulent rester près de toi pour l'amour d'Allah et de son prophète, c'est une énorme récompense qui leur sera donnée au paradis (Vs 29).

Ô épouses du Prophète (qui voulez rester avec lui), ne vous laissez pas corrompre par les badinages de l'amour, de crainte de sombrer dans la mollesse ! Résistez à la tentation (Vs 32) ! Restez modestement à l'intérieur de vos casernements ! (en célibataires ?). Ne faites pas l'étalage de vos armes ! Faites les prières et l'aumône ! Purifiez-vous ! Vous êtes la famille du Prophète (Vs 33).

Mais attention ! les coupables de fornication seront châtiées au double (Vs 30). Les soumises à Allah et à son messager seront deux fois récompensées (Vs 31)... suppression de la solde pour les fautifs, doublement pour les purs (?).

Question : Que sont devenus les Beni Qoraïzha qui n'ont pas été tués ? Réponse : ils ont continué à exploiter leurs terres mais en tant qu'esclaves des musulmans. Parmi ces esclaves, il y avait une jeune fille très belle. Mahomet se la réserva, évidemment pour en faire une troupe de supplétifs. Cette jeune fille très belle - comme, jadis, Sarah en tant qu'unité militaire - s'appelait Raï'hâna, fille de Zaïd (Mohammed, sceau des prophètes, Tabari, éditions Sindbad, pages 232 et 331).

Pour rédiger mon texte en gras ci-dessus, je me suis inspiré de plusieurs traductions que j'ai confrontées. Je suis très surpris des traductions existantes, d'une part à cause de leur diversité contradictoire, mais aussi et surtout parce qu'on y comprend absolument rien. Ce que je propose est une traduction logique.

Je suis très étonné que les spécialistes ne se soient pas encore mis d'accord sur la date où cette sourate a été proclamée. Après l'expulsion des Juifs Beni Nahdir de Médine, leurs compatriotes des forteresses voisines, se sentant menacés à court terme, rompant le pacte, formèrent une coalition avec les tribus arabes et les Koréishites de la Mecque, d'où le nom de "conjurés" donnée à la sourate. Assiégés derrière les fossés de Médine, menacés d'une défection des Médinois, les musulmans doutaient et, la nuit, quittaient la ligne de défense pour assurer la sécurité de leurs maisons (Vs 10 à 19). La tornade nocturne déclenchée par Allah (Vs 9), tout cela se retrouve également dans le livre de Tabari, pages 223 à 229, ce qui prouve mon interprétation.

Je suis très étonné que les exégètes musulmans n'aient pas compris qu'il y avait femme et femme. Il y a, d'une part la femme/individu, épouse ou mère. Il y a, d'autre part, la femme/troupe militaire, qui, évidemment, ne peut être que l'épouse d'un conseil de chefs. Je suis très étonné qu'ils ne se rendent pas compte que, tout au long de ses versets, la sourate IV ne traite que de l'organisation de la société en établissant des règles, du genre code civil, en particulier pour tout ce qui concerne le mariage et l'héritage des femmes/individus, éternelles sources de chicayas, et cela, sans faire mention des épouses du Prophète... alors que la sourate XXXIII parle principalement de celles-là, mais dans une allégorie poétique qui remonte à Abraham.

C'est cette allégorie héritée des origines abrahamiques - Abraham/conseil, épouse/troupe militaire - qui a donné une relative stabilité aux "peuples du Livre" dans la longue histoire de leur évolution ; Abraham étant le guide rassembleur, un modèle de conduite et la référence. Or, si les Juifs ont écarté cette image de couple modèle en reportant leur attente sur un messie à venir, si les évangélistes chrétiens ont agi de même pour suivre un Jésus venu mais sans femme, le problème s'est posé pour le couple Mahomet.

C'est ainsi que les Juifs n'ont pas manqué de souligner les contradictions entre la règle de bonne conduite matrimoniale codifiée par la sourate IV et la conduite politique de Mahomet qui ne pouvait être qu'autre. C'est ainsi que Mahomet s'est trouvé contraint de faire appel à Allah pour se faire autoriser des pratiques exceptionnelles, telles le nombre de ses épouses (Sur XXXIII, Vs 49 à 52). Il est bien évident que plus Mahomet avait de femmes, plus sa force militaire augmentait alors que plus les croyants en avaient, plus la société s'en trouvait déstabilisée... insoluble contradiction.

Étonnant stratège et précurseur, Mahomet est peut-être l'inventeur de la guerre subversive.

Après sa victoire sur les Juifs Beni-Nadir, Mahomet s'était réservé la belle Raï'hâna. Après sa victoire de Khaïbar, c'est une autre femme qu'il préleva sur le butin et qu'il épousa. Maintenant que nous savons qu'il s'agit, en réalité, de ralliement de partisans, on devine qu'après ses victoires, Mahomet mettait en place dans la population vaincue des cellules, dormantes ou actives, qui le renseignaient. C'est probablement cette culture de réseaux qui a fait sa force et celle de ses successeurs.

Lorsqu'il s'est trouvé dans une situation particulièrement critique lors de la bataille du fossé, il ne fait pas de doute qu'il a lancé un véritable appel à ce réseau, ce qui pourrait expliquer la défection de la coalition alors que, pourtant, la situation sur le front du fossé lui était favorable.

Bref, la force militaire de Mahomet était ses épouses, unités de combat d'élite sur lesquelles il pouvait compter à tous moments. Lorsqu'après sa grande victoire de Beder, il revint à Médine et se rendit dans la maison de son épouse Sauda, laquelle était apparentée à des Mecquois tués par les musulmans, ce fut un drame et il dut très rapidement la quitter pour aller passer la nuit dans la maison plus sûre de Aïscha.

L'énigme Aïscha

Aîscha fut l'épouse préférée de Mahomet. Cette jeune troupe militaire avait été mise sur pieds par Abou Becker, personnage important de La Mecque. Il l'avait donnée en mariage à Mahomet alors qu'elle n'avait que 9 ans. Elle était vierge, n'ayant connu aucun possédant avant le Prophète. Mahomet en avait fait sa garde du corps d'une fidélité à toute épreuve. Dans ces temps troublés, il était, en effet, important d'avoir autour ou près de soi une unité d'élite sur laquelle on pouvait compter.

Après sa défaite d'Ohod et la bataille indécise du fossé, le Prophète monta une expédition contre ses anciens partisans Khazradj qui s'étaient révoltés. Il était accompagné d'Aïscha, sa garde du corps. 

Aïscha se déplaçait dans une litière qu'on plaçait sur un chameau (4). Lorsqu'elle en sortait pour faire ses ablutions avant de faire sa prière, elle levait le rideau. Lorsqu'elle remontait dans sa litière, elle le baissait et le chamelier se mettait en route. Or, un jour, en revenant de ses ablutions, elle s'aperçut qu'elle avait perdu son collier de coquilles du Yemen. Elle retourna le chercher mais oublia de lever le rideau. Voyant qu'il était baissé, le chamelier partit. Lorsque Aïscha revint, l'armée avait levé le camp.  

Pauvre Aïscha ! Elle ignorait probablement la direction qu'avait prise l'armée. Ne sachant que faire, elle décida d'attendre sur place, espérant que le Prophète enverrait quelqu'un la chercher lorsqu'il s'apercevrait de son absence. Et voilà qu'arriva Cafwân. C'était l'élément postcurseur, chargé par Mahomet de vérifier si rien n'avait été oublié sur le terrain. Il aperçut un voile blanc, c'était Aïscha. Il la ramena sur son chameau.  

Lorsque l'armée vit arriver l'épouse du Prophète accompagnée de Cafwân, on jasa. Abdallah, fils d''Obayy, s'écria : « Aïscha a raison d'agir comme elle le fait, car Cafwân est bien plus jeune et bien plus beau que Mahomet. » (Cafwân était-il un rival soutenu par les Khazradj ?).   

À Médine, cela se transforma en rumeur. Certains disaient que Cafwân avait eu des rapports avec Aïscha lorsque celle-ci était encore dans la maison de son père, d'autres, qu'ils les avaient vus se rencontrer en cachette. Ne sachant qui croire, Mahomet était devenu très triste. Le visage altéré, il s'asseyait en face d'Aïscha sans rien dire. S'étant rendu compte des soupçons qui pesaient sur elle, l'épouse préférée de Mahomet tomba malade et dut se rendre chez sa mère pour se faire soigner. Abdallah continuait à répandre sa calomnie.  

Vingt-cinq jours s'étaient écoulés. Le Prophète estima que le moment était venu d'agir. Il monta en chaire. S'adressant à la foule, il lança l'anathème contre celui qui osait porter le soupçon sur la chasteté et l'honnêteté de sa famille. Aussitôt, un Aus se leva, jurant qu'il tuerait le fautif même s'il s'agissait d'un Khazradj. Aussitôt, un Khazradj se leva, jurant par ses grands dieux que c'était un scandale d'entendre un Aus se proposer pour tuer un Khazradj. L'Aus répliqua : « Toi et les autres (tous les Khazradj), vous êtes tous des hypocrites. » Il y eut un grand tumulte. Le Prophète s'en alla.

Ensuite, il se livra à une enquête très approfondie sur la conduite de sa femme. Puis, il l'interrogea longuement. Non seulement il ne trouva aucune preuve contre elle, mais elle arriva à le convaincre de sa sincérité et de son innocence. Alors, Dieu révéla dix-sept versets pour l'innocenter. Aïscha s'écria : « Ses yeux se sont penchés sur la bassesse de son esclave. Et voici que mon nom sera proclamé jusqu'au jour de la résurrection. Du haut de leur chaire, les lecteurs du Livre sacré rappelleront aux croyants l'histoire de mon malheur et de ma félicité. Grâce à Dieu qui a proclamé mon innocence !…et non pas grâce à toi, Mahomet ! »  

En entendant ces derniers mots, Abou Becker mit la main sur la bouche de sa fille pour que le Prophète ne les entende pas. « Laisse-la parler, dit le Prophète, car elle a souffert d'être injustement accusée. » Puis, il ordonna qu'on donne quatre-vingts coups de verges aux auteurs de la calomnie. (d'après Tabari, page 237 à 241 et mon manuscrit refusé par les maisons d'édition, chapitre 21).

L'énigme Khadidja

Mahomet était âgé de vingt-cinq ans lorsqu'il épousa Khadîdja, sa première femme. Elle avait quarante ans ; c'était une riche veuve. À La Mecque, personne ne possédait de dépôts de marchandises aussi importants. La réputation de Mahomet étant parvenue à ses oreilles (on lui avait donné le surnom de Mohamed al' Amin, l'homme sûr), elle lui dit : « Fais cette année le voyage en Syrie avec mon esclave. » Mahomet accepta. Ayant reçu l'autorisation d'entrer sur le territoire de Syrie, les gens de la caravane vendirent leurs marchandises. Ce qu'ils avaient acheté un dirhem, ils le revendirent en faisant un bénéfice de dix dirhems. A son retour à La Mecque, la caravane se dirigea vers la maison de Khadîdja. Celle-ci était à son balcon (aux remparts de la ville ?). (d'après Tabari, page 57 à 60)...

Question : une importante personnalité féminine, riche de surcroît, qui parlerait en maître dans cette société essentiellement patriarcale que la sourate VII du Coran n'a pas encore humanisée, c'est impensable ! Khadîdja n'est pas, non plus, une troupe militaire comme les "femmes" que le Mahomet de Médine a épousées. Khadidja ne peut être que la population commerçante de la Mecque que protège encore un Abou Thâlib respecté, face à une opposition (Hind, Abou-Djahl, Abou Sofyan (?) qui va finalement le renverser.

Comme je l'ai expliqué dans mon précédent article, ce premier Mahomet qui rêvait d'un islamisme pacifique, dans le prolongement d'un christianisme d'avant Nicée, ces prédicateurs qui continuaient à prier, même quand on leur jetait des pierres, même quand on lui recouvrait la tête de terre, même quand on l'enterrait vivant, qui s'en souvient ? (d'après Tabari, page 96).

Emile Mourey, 20 octobre 2017

 

Renvois :

1. Au cours de sa nomadisation en pays de Canaan, Abraham avait élevé une forteresse à Hébron, position forte au centre du pays, un "autel" dit la Bible par euphémisme. Il y avait laissé Sarah en garnison pour la garder. Lui-même s'était établi en retrait et en soutien, plus au sud, à Bersabée, en avant et en protection avancée de la frontière orientale de l'Égypte... dispositif on ne peut plus logique pour une troupe militaire mercenaire au service du dieu-pharaon. Hébron étant tombée aux mains des Hittites, Sarah y mourut, de toute évidence en combattant. Elle avait 127 ans. C'était en 2028 - biblia dixit . Cela correspond au début de l'expanssion hittite (cf. mon "Dieu caché", page 214 ; publication "Bibracte" éditée en 1995, unanimement condamnée par la communauté scientifique et le ministère de la Culture).

2. Sarah étant alors stérile - elle avait alors 76 ans - mit sa servante Agar dans le lit d'Abraham pour qu'elle lui donne un héritier/conseil. Ismaël naquit en 2079 - biblia dixit - un peu plus tôt notent les chroniqueurs arabes. Habiles tireurs à l'arc, ses descendants fructifièrent en Arabie. (cf. mon "Prophète au visage voilé", écrit en 1987, unanimement refusé par les maisons d'édition).

3. Deuteronome Jdt 1 - 16. Nous sommes à un sommet de la littérature juive allégorique.

4. Il s'agit d'une image sublimée. Il fallait bien plus qu'un chameau pour transporter une troupe.

 


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98 réactions à cet article    


  • njama njama 21 octobre 2017 12:23

    et les femmes du Prophète Jésus ?

    toujours accompagné des 3 Marie, sa mère, Marie de Magdala, Marie de Béthanie.

    sa troupe militaire ?


    • njama njama 21 octobre 2017 12:34

      La relation amoureuse de Jésus avec Marie-Madeleine apparaît clairement dans l’Évangile de Philippe et dans l’Évangile de Marie
      Marié ?
      concubin ?

      Évangile de Philippe

      [26] Il y en avait trois qui marchaient toujours avec le Seigneur : Marie sa mère et sa sœur et Madeleine appelée sa compagne. Sa sœur, sa mère et sa compagne étaient chacune Marie.

      https://www.agoravox.fr/commentaire4581565


      • Jonas Jonas 21 octobre 2017 12:57

        @njama Ce sont des Évangiles apocryphes qui ne sont pas considérés comme authentiques, et ne font pas partie de la Bible.


      • njama njama 21 octobre 2017 13:03

        @Jonas
        Ils font partie de l’Histoire, qu’elle vous plaise ou non smiley


      • Jonas Jonas 21 octobre 2017 13:09

        @njama Je parlais ici de religion.

        Les Évangiles apocryphes de Marie et de Philippe NE FONT PAS partie de la religion chrétienne.

      • macchia 21 octobre 2017 14:37

        @njama
        Un indice de mariage dans l’évangile de Jean est la question de Marie Madeleine à Jesus, qu’elle n’a pas encore reconnu, quand elle Lui demande où est le corps du Seigneur pour le récupérer. A l’époque une question pareille ne pouvait pas être consentie à une femme quelconque


      • njama njama 21 octobre 2017 14:37

        @Jonas

        L’article de Émile Mourey ne parle pas de religion


      • Jonas Jonas 21 octobre 2017 14:46

        @njama « L’article de Émile Mourey ne parle pas de religion »


        Le comportement des femmes dans le Coran et dans la vie du Prophète Mohamed, c’est quoi ? Un article sur la vie des tigres de Sibérie ?

      • Pascal L 21 octobre 2017 18:59

        @njama
        Ces Evangiles existent, vous pouvez les lire, mais ne venez pas dire ensuite qu’ils décrivent la doctrine chrétienne. Ces textes sont très tardifs et ont peut y déceler des interpolations (des modifications du texte). En fait les très nombreux groupes religieux qui vivaient à cette époque ont pour la plupart intégré l’annonce de salut de Jésus, mais souvent de manière très déformée, car ils attendaient le plus souvent un messie guerrier qui devait purifier Israël des Romains et fonder le royaume de Dieu sur terre. Un royaume où les justes autoproclamés auraient le pouvoir.


        Les quatre évangiles de la tradition des apôtres ont été écrits très tôt. Les textes en Grec souvent considérés comme texte originaux par les exégètes ne sont en fait que des traductions sauf sans doute pour l’Evangile de Jean, écrit dès l’origine en Grec. Les textes originaux en araméen (pour Matthieu et Luc) ont été retrouvés. Nous avons de même des extraits en Hébreux de l’Evangile de Marc. Ces textes originaux nous fait remonter l’écriture de ces Evangiles aux années 50 environ, soit à une époque où les témoins directs étaient encore vivant. Ils auraient signalé les déformations. 

        Enfin les Chrétiens ont un avantage, la présence vivante de Jésus qui confirme les Evangiles de la tradition des apôtres à chacune de ses interventions. Il n’y a pas de quoi convaincre un non Chrétien qui n’a sans doute jamais rencontré le Christ, mais pour un Chrétien, il ne fait aucun doute que le Christ qu’il rencontre est bien celui des quatre Evangiles et donc les Evangiles apocryphes qui décrivent une réalité différente ne peuvent se prévaloir d’être chrétiens. Contrairement à ce que beaucoup d’anti-chrétiens veulent nous faire croire, le Christianisme n’est pas une religion du livre.

      • Pascal L 21 octobre 2017 19:03

        @macchia
        « A l’époque une question pareille ne pouvait pas être consentie à une femme quelconque » Ah bon , l’obscurantisme déjà à cette époque ? Les femmes que nous voyons dans les Evangiles sont toutes des femmes libres et indépendantes. Pas des femmes cantonnées à la cuisine et obligées de porter le voile.


      • kalachnikov kalachnikov 21 octobre 2017 21:22

        @ Pascal L

        Le voile n’a rien de religieux ; sa dimension est sociale et précède largement la conception moderne de la religion. Enfin, moderne, je veux dire l’ineptie monothéiste.

        http://www.steinbach68.org/voile.htm

        http://croire.la-croix.com/Definitions/Lexique/Islam/Le-voile-se-retrouve-dans-presque-toutes-les-cultures


      • Jean Keim Jean Keim 21 octobre 2017 23:05

        @Pascal L

        Je souscrits à ce que vous avez écrit et il n’y a pas de quoi ériger une religion sur l’enseignement de Jésus, je ne sais pas vraiment ce qu’est un chrétien, il manque un néologisme pour exprimer une adhésion aux paroles de l’Homme, peut-être jésuséen, mais là encore un amalgame avec sa personne est toujours possible, ce qui est essentiel est ce qu’il a incarné.

        Je me permets de rajouter qu’une très bonne version des Évangiles canoniques est celle de Claude Tresmontant, avant d’entamer sa lecture, bien lire la préface qui donne des indications précieuses sur sa rédaction qui a probablement eu lieu avant la destruction de Jérusalem en 70.
        Autant les Évangiles canoniques sont des témoignages directs dont un de première main : celui de Jean le Kôhen, autant les autres qualifiées d’apocryphes ne sont que des « histoires » souvent partiales dont parfois la paternité a été attribuée à un personnage connu pour leur assurer une véridicité.

      • Pascal L 22 octobre 2017 09:04

        @kalachnikov
        Toute monde à le droit de porter un voile, mais seule les femmes musulmanes sont obligées de le porter. En parlant d’ineptie monothéiste, vous vous interdisez d’examiner le monothéisme avec la vision de la raison et vous passez sans doute à côté de quelque chose. Le Christianisme est une source d’amour que vous vous refusez. Dommage. Déjà sur notre terre, la haine, le mépris et tous ces sentiments négatifs font vieillir plus vite que l’amour.


      • Pascal L 22 octobre 2017 20:11

        @Jean Keim
        Les Evangiles de Claude Tresmontant ne sont pas très faciles à lire, il s’agit d’une traduction à partir d’une reconstitution du texte en hébreu. Ce texte intéressant a pris un petit coup de vieux depuis que l’on a découvert les textes originaux, en araméen pour Matthieu et Luc et en hébreu pour Marc (nous n’avons pas de version complète de l’évangile de Marc en Hébreu), mais son intuition était juste.


        Les premiers évangiles ont été écrit vers 50 et il n’y avait toujours que 4 Evangiles recensés en l’année 150. Les Apocryphes sont donc postérieurs.

        L’Evangile de Philippe est sans doute du 3ème siècle, ce qui n’en fait pas une source d’informations de première fraîcheur. De plus, il a été retrouvé à Nag Hammadi qui est connu pour être un lieu gnostique, cette hérésie qui nie la divinité du Christ pour remettre la divinité à l’homme.

      • Jean Keim Jean Keim 23 octobre 2017 08:36

        @Pascal L
        L’essentiel n’est pas de savoir si Jésus est homme, dieu ou que sais-je encore, des gens se sont étripés pour cela, il y a des idées qui enferment plus sûrement que des prison.

        Il y a des choses qui sont inaccessibles à l’intellect, la seule façon de les aborder est de percevoir ce qu’elles ne peuvent pas être, au sujet de Jésus il ne faut pas lui vouer un culte, ni ériger une religion sur sa personne, ni organiser et hiérarchiser son enseignement, ni mettre en place des intermédiaires comme les églises, les prêtres, les saints, ..., le message s’adresse directement au cœur.
        Une lecture des Évangiles en groupe, sans à priori, pourrait être un bon moyen de les aborder.

      • Pascal L 23 octobre 2017 11:54

        @Jean Keim
        Il est parfaitement possible d’aborder la lecture des Evangiles, seuls ou en groupe en cherchant ce qui s’adresse au cœur, mais rapidement les limites d’une telle lecture s’imposent.

        J’ai été baptisé tôt et j’ai reçu l’enseignement du catéchisme dans mon enfance, mais j’ai fini par refuser toutes ces histoires merveilleuses qui m’étaient racontée et je serai devenu athée s’il n’y avait pas eu la musique de J.S. Bach. Cette musique est basée sur les textes bibliques et s’adresse au cœur. Cela m’a donné envie de relire la Bible autrement pour y trouver ce qui était le plus important. J’ai alors découvert l’amour infini de Dieu envers les hommes, chose qu’on avait oublié de m’enseigner. J’ai aussi découvert qu’aimer, c’est pardonner à tous sans exception. J’ai donc vidé mes placards de leurs cadavres et la rencontre avec le Christ, vivant, est devenu inévitable. A chaque fois, celui-ci me fait entrer dans son amour, un amour que je ne peux que redonner à tous. Aimer ceux qui nous haïssent n’est pas toujours facile, mais le Christ me soutient chaque fois que c’est nécessaire. Sans lui, je ne pourrai pas aimer ainsi. Si le Christ ne peut pas être Dieu alors qu’il se manifeste ainsi, qui peut alors être Dieu ? Pour moi, il ne peut qu’être Dieu et nous ne pouvons réduire son enseignement à une morale.
        Vous posez la question d’une religion. Nous apprenons beaucoup du témoignage des anciens. S’il n’y avait pas eu J.S. Bach, aurais-je rencontré le Christ ? S’il n’y avait des Chrétiens autour de vous, liriez-vous les Evangiles ? Vous avez de toutes façons la liberté d’exercer votre esprit critique sur cet enseignement. La foi ne peut exister sans la liberté. L’amour ne peut exister sans la liberté. La prière est beaucoup plus efficace quand nous sommes nombreux à prier ensemble. Je fréquente une paroisse dynamique de banlieue où les jeunes sont très nombreux. Dans mon secteur paroissial, il y a une quarantaine d’adultes qui se préparent aux sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, communion...) ce qui montre un réel mouvement vers l’Eglise. Mes rencontres avec le Christ sont bien plus fréquentes ici que lorsque je retourne chez mes parents, en pleine zone de désertification religieuse.

      • Jean Keim Jean Keim 23 octobre 2017 13:24

        @Pascal L
        Votre témoignage est très intéressant, et je ne renie pas la sagesse des anciens, pourriez-vous tenter de décrire ce qu’est une rencontre avec le Christ.

        Vous posez la question de savoìr si sans la rencontre de chrétiens, une personne s’interessera aux Évangiles, la croyance et/ou la religion sont donc le résultat d’un conditionnement culturel, la vérité et la liberté qui en découle ne peuvent pas être dépendantes d’un contexte particulier.

      • macchia 23 octobre 2017 13:48

        @Pascal 

         Je me demande si vous craignez qu’un si faible indice puisse ébranler des certitudes théologiques

      • Pascal L 23 octobre 2017 14:06

        @macchia
        Franchement, je ne crains rien...


      • Pascal L 23 octobre 2017 14:58

        @Jean Keim
        La nature du Christ est spirituelle, mais il peut intervenir dans notre monde matériel, même si ses principales interventions restent dans le domaine spirituel.

        Les interventions du Christ sont extrêmement variées, il cherche d’abord à toucher son interlocuteur en allant le chercher sur des points sensibles. Ce qui est vrai pour moi sera différent pour quelqu’un d’autre. Ses interventions sont donc très individualisées et ne cherchent pas à prouver quoi que ce soit à une personne extérieure, je ne cherche donc pas à vous convaincre. Je ne vais pas parler de mon témoignage, mais des différents types de témoignages que j’ai pu rencontrer.
         Il est parfois difficile de faire la différence entre ses interventions et celles de l’Esprit-Saint. Je dirai de l’Esprit-Saint qu’il vous fait aller vers une personne que vous ne connaissez pas et qu’il vous fait aborder un sujet de conversation qui la touche au cœur et qui souvent la libère d’un poids. L’Esprit-Saint peut aussi vous faire savoir quelque chose que vous n’avez pas appris.
        Les personnes qui ont rencontré le Christ ont toutes vu leur personnalité modifiée à cause de l’amour reçu. Des personnes violentes ont arrêté leur violence pratiquement du jour au lendemain.
        Le Christ peut se manifester en songe. C’est souvent le cas pour les Musulmans qui demandent le baptême chrétien. Vous pouvez aussi ressentir une très grande chaleur en présence du Saint-Sacrement et sentir cet amour infini. Il peut répondre aux questions que vous vous posez. Il peut guérir toutes sortes de maladies. Au-delà du geste d’amour qui consiste à guérir une personne malade, c’est d’abord une véritable signature matérielle d’une rencontre spirituelle.
        Il n’est pas nécessaire d’être baptisé pour rencontrer le Christ, mais il faut être prédisposé à accepter l’amour qu’il nous donne, ce qui n’est pas aussi naturel que nous pouvons le penser. C’est d’ailleurs l’acceptation de cet amour qui est la condition du salut offert par Dieu et non un quelconque certificat de baptême. Rappelez-vus le « bon » larron crucifié en même temps que Jésus.


      • Christian Labrune Christian Labrune 23 octobre 2017 17:55

        Les interventions du Christ sont extrêmement variées, il cherche d’abord à toucher son interlocuteur en allant le chercher sur des points sensibles
        ===================================
        @Pascal L
        Je ne peux pas trop parler du Christ parce que je ne l’ai jamais rencontré. En revanche, presque tous les mercredis dans la grotte des Buttes-Chaumont (il faut que j’y sois !), je vois m’apparaître sa maman, l’Immaculée Conception. C’est qu’en fait de divinités, j’ai une très nette préférence pour les femmes, qu’il s’agisse de la grande déesse-mère Amaterasu de la cosmogonie japonaise, de Hathor et d’Isis plus près de chez nous ou de la très Sainte vierge, enfin, que je trouve vraiment très sympa. Je me rends compte cependant en vous répondant qu’elle ne m’a jamais parlé de son divin fils. Pourquoi ? Je l’ignore. Elle me donne des nouvelles de Dieu le Père, quelquefois, mais comme de ce côté-là ça ne va bien fort, par discrétion, j’évite de l’interroger.

        Si vous voulez poser quelques questions à l’Immaculée Conception qui a résolu de n’apparaître plus qu’à des athées parce que les chrétiens ne sont jamais désintéressés -c’est en tout cas ce qu’elle m’a dit et répété -, je peux servir d’intermédiaire. C’est quatre cents euros par question, et mille euros pour trois questions. Jamais plus de trois questions !
         N’allez surtout pas croire que ma proposition soit d’un simoniaque : c’est pour mes bonnes oeuvres.


      • njama njama 21 octobre 2017 12:57

        @ Émile Mourey

        Je crois qu’il y eut des femmes combattantes à toutes les époques, tout est question de circonstances, d’un contexte historique précis *, mais aussi de culture mlitaire.

        Les Amazones, une légende ?
        aujourd’hui des femmes kurdes sont combattantes.

        https://histoireparlesfemmes.com/category/aventurieres/combattantes/

        * La Sourate XXXIII, nommée aussi « Les Factions » est formée de révélations reçues à Médine à partir du printemps 627, les premiers (ières) adeptes sont menacé(e)s
        la femme/troupe militaire, c’est très logique dans le contexte.


        • Emile Mourey Emile Mourey 21 octobre 2017 18:23

          @njama


          Pour moi, nous sommes encore dans une société tyraniquement patriarcale. La femme commence, certes, à être protégée par la sourate IV, .mais je n’en vois pas jouant un rôle dans les combats. Les femmes de Mahomet sont en réalité des troupes de soldats « masculins ». C’est ma thèse.

        • njama njama 22 octobre 2017 10:35

          @Emile Mourey
          C’est ma thèse

          De ce point de vue vous ne variez pas, Coran ou textes bibliques, Évangiles compris, les personnages sont chez vous des métaphores désignant des groupes d’hommes et non des héros, ou hérauts (terme mieux approprié pour les prophètes) singuliers ...

          C’est mieux de connaître vos hypothèses pour vous comprendre, je dis ça pour les lecteurs qui vous découvrent


        • Emile Mourey Emile Mourey 22 octobre 2017 11:51

          @njama


          Ma thèse est que ce sont des prêtres d’Osiris d’Héliopolis devenus lépreux, donc impurs, qui déportés aux carrières du Nil, ont pris en mains le peuple hébreux qui y travaillaient, se sont soulevés, ont pillé l’Égypte, et sont partis à la reconquête du pays de Canaan sous le nom de Moïse. Et j’appuie ma thèse sur des textes. Et j’ajoute que ce sont eux qui ont écrit ou réécrit les premiers textes de la Bible en s’inspirant de textes plus anciens, sémites et sumériens, sous la forme qui nous est parvenue et qu’il nous faut décoder. C’est ce que je fais dans ma logique militaire et dans l’idée que je me fais de l’époque à partir de mes lectures. Je n’invente rien. Je ne suis qu’un traducteur/interprétateur.

        • Decouz 21 octobre 2017 14:37

          Sur la plan symbolique  : dans les sociétés subdivisées en caste, la femme est liée au pouvoir temporel, royal et militaire, il y a sans doute le rapport avec la terre, figure féminine, alors que l’homme est « en-dessus » masculin comme le ciel.
          R.Guénon note que dans les sociétés où la caste royale et guerrière vient à prédominer, apparait une littérature amoureuse où la femme devient une figure centrale (rôle de la femme dans la chevalerie).
          Je ne sais pas ce que vaut le film « Le Prophète » au point de vue historique, il a été approuvé par des savants musulmans, on peut voir que les femmes y jouent un certain rôle de conseil dans les assemblées.
          Certes on pourrait dire que c’est après la révélation, mais cela n’a pu apparaitre tout à coup.
          Dans les mariages ante- islamiques, il y avait des formes de polyandrie : femme avec plusieurs époux qui choisissait celui qu’elle voulait en cas de grossesse, femmes « consommant » des amants les uns après les autres, mariages temporaires d’origine matriarcale...

          https://matricien.org/geo-hist-matriarcat/asie/bedouin/


          • Decouz 21 octobre 2017 14:44

            Rectification : le titre du film est « Le Messager ».


            • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 15:12

               Que sont devenus les Beni Qoraïzha qui n’ont pas été tués ?
              -------------------------------------------------------------------
              @Emile Mourey

              Votre article me donne une furieuse envie de me faire salafiste. Quelle époque formidable, ce VIIe siècle !
              A la question que vous posiez au début et que j’ai recopiée plus haut, Wafa Sultan, dans son ouvrage « L’islam en question », répond de la manière suivante à la page 128 :

              « De tous les mariages de Mahomet, celui avec Safiya a été le plus atroce. Safia bint Huyai était une femme juive dont Mahomet avait tué l’époux, le père et le frère en attaquant la tribu des Banu Qurayza à Khaybar. Pendant la razzia, elle a été capturée par l’un des hommes de Mahomet. Le Prophète se l’est appropriée, donnant à son disciple sept autres prisonnières en compensation, et il l’a épousée le jour même où il avait assassiné les hommes de sa famille ».

              Dès lors qu’on sait à peu près ce qui se sera passé ces dernières années du côté de Raqqa, ces histoires fort anciennes paraissent tout à fait plausibles.
              Cela dit, je ne suis pas arabisant et je n’ai pas la même familiarité que vous avec tous ces textes. Cette Safiya est-elle bien celle que vous évoquiez ? Il me semble que oui, mais quand on lit des traductions, pour un même nom propre, on ne trouve jamais deux fois la même orthographe et c’est quelquefois un peu déroutant.


              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 17:08

                il extermina les Anakim (’Anaqiy) de la montagne d’Hébron, de Debir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël
                =======================================
                @Antoine
                Certes, mais la bible est composée au huitième siècle avant Jésus-Christ, elle rapporte des histoires qui sont censées avoir eu lieu des siècles plus tôt et dont il serait bien difficile d’attester la vérité historique - sur la question de l’arrêt du soleil en particulier ! Josué, si mes souvenirs sont bons, ce serait à peu près, pour situer cela dans une chronologie un peu mieux balisée, l’époque, en Egypte, du Nouvel Empire, Or Ramsès III (Moïse est déjà mort), précède d’un demi millénaire l’établissement du texte biblique. Entre l’écriture des récits de la Torah et les aventures du chamelier de La Mecque, un millénaire et demi à peu près se sera encore écoulé. C’est-à-dire plus que la durée qui nous sépare du VIIe siècle. Or les moeurs, du moins dans la partie civilisée actuelle du monde, ont quand même eu le temps depuis, Dieu merci, de beaucoup changer.

                On ne sait pas grand chose du Christ : les historiens romains parlent des chrétiens, mais pas de Jésus, et Tacite regarde ceux qui sont à Rome avec à peu près le même mépris que nous aurions pour quelque secte obscurantiste adonnée au cyanure dans le jus d’orange, même s’il déplore quand même les traitements abominables que Néron leur a fait infliger.

                De Mahomet, on sait au moins qu’il a existé. même si personne de sensé ne peut évidemment ajouter foi aux histoires à dormir debout de sa rencontre avec l’ange. Les massacres dont il est question ici ont été probablement tout à fait réels : c’était les moeurs du temps, beaucoup plus féroces que celles du temps des ramessides, même si les récits sur les murs des temples et des tombeaux d’Egypte dans la XIXeme dynastie se plaisent à raconter aussi des scène de bataille extrêmement violentes où Pharaon triomphe toujours - et même tout seul face à des milliers d’hommes ! Le style épique n’est pas une invention récente !

                Il reste que si c’est pour revoir ça bientôt, je pense que je vais peut-être différer de me faire salafiste !


              • Emile Mourey Emile Mourey 21 octobre 2017 17:42

                @Christian Labrune


                Votre commentaire est très intéressant. Le livre du musulman Tabari, qui est pour moi une référence, dit bien que le Prophète donna l’ordre de torturer Kinâna jusqu’à ce qu’il indique l’endroit de la forteresse où était déposé le trésor des Juifs Beni Nahdir dont il était le chef. Nous avons là le détail de la torture. En ce qui concerne Safiya, son épouse, Tabari dit que, depuis longtemps, elle désirait Mahomet dans son coeur. Tabari est évidemment pro-Mahomet.

                Mon interprétation est la suivante : Kinâna est un conseil de sept membres. Puisque ce conseil a été torturé, cela signifie que les sept membres ont été torturés, puis mis à mort. C’est clair. En ce qui concerne sa soi-disant épouse, Safiya, c’est le nom de sa troupe militaire dont j’ ignore l’effectif. Que Tabari laisse entendre qu’elle était déjà acquise à Mahomet, c’est sa version. Donc, on ne voit pas pourquoi Mahomet l’aurait violé ou fait je ne sais quoi, vu que Mahomet était un conseil et Safiya une troupe militaire.

                En revanche, ce qui est intéressant, c’est d’essayer de comprendre comment les auteurs musulmans d’Hadîths et les juifs se sont étripés, après coup, en reprenant l’affaire.

              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 18:00

                Ce qui veut dire que la bible infirme la prétention des israéliens à dire qu’ils ont construit eux-mêmes les fondations du Tombeau des Patriarches

                @Antoine
                Je me demandais bien, plus haut, où vous vouliez en venir. C’était donc à ça, qui est carrément puéril et pitoyable.

                Je sens que vous ne devriez pas tarder à nous expliquer que le second Temple de Jérusalem, étendu et consolidé sous le règne d’Hérode Ier une vingtaine d’années avant notre ère puis détruit par les légions de Titus en 70 était déjà le haut-lieu de la spiritualité musulmane palestinienne dans la région. Succédant à la mosquée de Salomon détruite en 587 par Nabuchodonosor, le second temple avait été édifié lorsque les musulmans palestiniens étaient rentrés de leur captivité à Babylone, et terminé en 515 avant J.-C.

                Les musulmans palestiniens de l’époque n’avaient plus qu’à attendre encore un peu plus d’un millénaire la naissance de Mahomet, les entreprises colonisatrices du Calife Omar et enfin la construction du dôme du Rocher terminée dans les dernières années du VIIe siècle.

                Si un jour vous vous retrouvez au chômage, pensez à l’UNESCO : vous avez toutes les dispositions qu’il faut pour reconstruire l’histoire selon la fantaisie islamique, et on y aurait sans doute bien besoin de vous. 


              • Emile Mourey Emile Mourey 21 octobre 2017 18:09

                @Christian Labrune

                Vous dites : Que sont devenus les Beni Qoraïzha qui n’ont pas été tués ?

                Ma réponse : si on traduit correctement la sourate comme j’ai essayé de le faire, ils sont restés sur leurs terres mais, de propriétaires sont devenus esclaves des musulmans.

                La sourate donne le bon rôle aux musulmans. C’est parce que les Juifs Beni Qoraïzha auraient, soi-disant, soutenu les idolâtres de Médine (verset 26, sourate 33) donc en rompant un pacte de neutralité qu’ils auraient soi-disant signé avec Mahomet, que Mahomet les a attaqués, vaincus et pris leurs terres. 

                La vérité, c’est qu’avec l’afflux des émigrès musulmans à Médine, la solution de s’emparer des terres voisines s’imposait. Il s’agit du remplacement classique d’une population par une autre... avec la bénédiction d’Allah.

              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 19:03

                @Emile Mourey
                Je suis un peu embarrassé pour vous faire une réponse et je marche sur des oeufs. Mon incompétence sur toutes ces questions est immense, et je risque fort de dire des bêtises.
                Je vois bien que dans cet article (et dans tel autre aussi que j’avais lu trop vite il y a des mois) vous vous efforcez de trouver une sorte d’interprétation métaphorique de ces textes anciens, qui permettrait de dépasser leur sens obvie qu’on ne peut aujourd’hui appréhender sans horreur. Si les théologiens d’Al-Azhar s’adonnaient à ces sortes d’exercices, ils pourraient construire tout un édifice exégétiqe permettant à l’islam de se transformer et de s’adapter au monde de la même manière que les autres religions « du livre ». Mais je me souviens d’une série d’émission fort intéressantes sur France Culture, il y a fort longtemps : Jacques Berque était encore vivant et il déplorait qu’il n’y eût plus de théologiens dignes de ce nom dans l’islam. C’était à une époque (années 80) où l’on pouvait encore penser à l’islam sans avoir immédiatement à l’esprit les horreurs du temps présent.
                Peu importe, au fond, que ces sortes de constructions soient légitimes ou pas, autorisées par la logique même du texte ou de pure invention. L’essentiel serait que cela fît sens, comme fait sens depuis des siècles l’herméneutique à l’oeuvre dans la traidition talmudique.
                Le type d’explication que vous échafaudez ici, je serais bien incapable de discuter de sa pertinence, mais cela vaudrait mieux assurément que la lecture littérale des salafistes.

                Or moi, qui lis le Coran en traduction, je suis bien comme un vrai salafiste. Si je lis le 5e verset de la sourate IX qui prescrit, « les mois sacrés expirés », de tuer les idolâtre partout où on les trouvera, je ne vais pas chercher midi à quatorze heures et je me dis qu’on en veut à ma peau. L’injonction excite les salafistes en quête des soixante-douze vierges ; à moi elle fait horreur, mais nous lisons bien, eux et moi,n le même texte, et c’était le cas aussi du commentaire que faisait Wafa Sultan des massacres que vous évoquiez au début de l’article.

                Je crains cependant que l’islam ne soit désormais complètement fossilisé et qu’il ne lui soit impossible, quand il s’y trouverait des gens de bonne volonté, de changer désormais quoi que ce soit, et il est donc probable (c’est du moins mon sentiment), que la dernière des religions du livre sera aussi la première à disparaître.
                Il n’y a pas de clergé dans cette religion, et chacun peut bien se proclamer imam. Pourquoi ne le deviendriez-vous pas !!! Mais le travail serait immense, herculéen et, décemment, je ne peux rien vous souhaiter d’aussi horrible ni d’aussi périleux : vous risqueriez l’apostasie, et les takfiristes vous auraient à l’oeil !


              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 19:17

                Il s’agit du remplacement classique d’une population par une autre... avec la bénédiction d’Allah.
                ----------------------------------------------
                @Emile Mourey
                C’est ce qui sera arrivé à plus grande échelle et sur la longue durée aux Coptes, lesquels ont été majoritaires en Egypte jusqu’au XIVe siècle et qui, si on y laissait aux Frères musulmans la bride sur le cou, auraient peut-être déjà cessé d’exister. C’est donc un processus, effectivement, qui ne peut plus trop nous surprendre.


              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 20:33

                Ce livre, le livre de Josué", qu’il ne faudrait pas prendre au pied de la lettre est quand même le prétexte de la colonisation d’un peuple par un autre.
                ---------------------------------------------------------------------------------
                @Antoine
                Vous parlez de quoi, exactement ? De la colonisation arabe ? Du Calife Omar faisant main-basse sur le Mont du Temple pour y écraser le souvenir du judaïsme en élevant là le dôme du Rocher ? Il est tout à fait certain que le colonialisme est une invention des Arabes, mais c’est déjà loin, et depuis, ils ont été eux-mêmes colonisés en maints endroits. même s’il l’épisode colonial qu’ils ont subi aura duré fort peu de temps. Mais c’est vrai quand même que vous avez raison : au temps des premiers Abbassides, au XIe siècle, l’islam occupe déjà l’Espagne, tout le pourtour de la Méditerranée, et ses possessions acquises au fil d’épées fort tranchantes s’étendent ainsi à l’Est jusqu’aux rives de l’Indus, au nord jusqu’au Caucase. Quand on y songe, c’est presque incroyable mais c’est déjà loin et on ne va quand même pas leur tenir rigueur éternellement de ces vieilles exactions. Nous autres Européens, nous avons salement colonisé l’extrême Orient, au XIXe siècle. Vous allez me dire que nous l’avons colonisé parce qu’il était colonisable, mais enfin, les guerres de l’opium, les Traités inégaux et pour finir le sac du Palais d’Eté, ce ne sont pas des choses dont on peut se vanter. Or, les Chinois pas plus que les Japonais forcés d’ouvrir leurs ports au milieu des années 1850, sous la menace des canonnières du Commodore Perry, ne nous cassent pas les pieds tous les jours en nous rappelant ça : ils ont su en tirer profit comme nous autres Gaulois nous avons tiré aussi le plus grand profit de la colonisation de la Gaule par Jules César, achevée en 51 avant notre ère.
                J’ai parlé ailleurs du sort peu enviable des Coptes dans une Egypte colonisée dès 640 par ce même Calife Omar qui doit être pour vous un personnage exécrable et presque un monstre. Si vous voulez vous informer sur la question, vous trouverez à cette page un article assez complet, mais vous paraissez très sensible (bien exagérément !) au malheur des colonisés, et une telle lecture risque probablement de vous attrister :
                http://www.lesclesdumoyenorient.com/La-conquete-arabe-de-l-Egypte.html


              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 21:22

                c’est depuis Josué que vous faites ça.
                =====================================
                @Antoine
                Qu’est-ce donc que j’aurais fait, encore ? Vous parlez du soleil, c’est cela ? Je vous accorde que je préfère la nuit au jour, et que si je le pouvais, je ferais en sorte que le serpent Apophis renversât la barque de Rê avant que Noun ait eu le temps de la hisser vers l’Orient, et la nuit durerait indéfiniment, mais je ne suis pas Josué, hélas, et le soleil fait ce qui l’amuse. Si vous aimez les bains de soleil, attendez demain. et si Rê n’était pas au rendez-vous, je puis vous assurer que je n’y serais vraiment pour rien.

                Comme vous pouvez le voir, ma religion est restée celle des anciens égyptiens que je trouve très supérieure à toute les autres, mais chacun a bien le droit de croire à ses dieux, n’est-ce pas ?


              • kalachnikov kalachnikov 21 octobre 2017 21:24

                @ Christian Labrune

                Argumentation rigolote. Vu qu’on est dans une amélioration morale continue, on le case où, Adolf ?


              • njama njama 22 octobre 2017 11:20

                @Emile Mourey
                Le livre du musulman Tabari, qui est pour moi une référence,...

                Tabari (839 - 923) Son livre n’est qu’une compilation de hâdiths collectés plus de 2 siècles après l’Hégire. Je ne sais sur quoi vous vous basez pour accorder une grande crédibilité à ses chroniques ... dont probablement une large part enjolivait la vie de Mahomet, celles des premiers compagnons, de leurs épouses, ainsi que ce qui passe pour leurs exploits, voire caricaturait ses ennemis. Cela ne me paraît pas très objectif de lire le Texte vu par le filtre d’un écrit bien ultérieur dont l’authenticité des témoignages est très douteuse, au moins pour certains.
                L’Évangile d’Arès que vous avez lu si je me souviens bien (indépendamment de l’importance que l’on accorde à ces Christophanies), étonnamment cite Tabarî  :
                « Tu feras alliance fraternelle avec les assemblées des synagogues, celles des soumis de Dieu, nuls de Mes Fils ne seront pour toi des étrangers. Sur le chancel de l’assemblée tu disposeras Ma Parole comme ils La proclament, tu n’écarteras aucun de Mes Livres, mais tu écarteras les livres d’hommes, ceux de Pierre, de Paul, d’at-Tabarî et des rabbins, car dans Ma Parole réside la seule piété. » (35/11-12)
                "Tu ne prendras pas pour Ma Parole la parole d’homme, celle de Paul ou de Jean, de Pierre et d’autres, et celle de leur descendance, qui leur a forgé des couronnes et qui s’en est coiffée." (16/12)


              • Decouz 22 octobre 2017 12:02

                @njama
                Le même problème de l’inspiration peut se poser pour Arès. Si c’est une parole d’homme, elle n’a pas plus d’autorité que les autres.
                La prophétie générale (nubuwa) n est pas close, il est possible qu’Arès rentre dans ce cadre, mais au nom de quels critères rejeter Pierre, Paul etc ?


              • njama njama 22 octobre 2017 12:46

                @Decouz

                Sur la Révélation d’Arès c’est à chacun de s’en faire sa propre idée, c’est un texte (deux en fait, les Christophanies en 1974, et les Théophanies en 1977) qui ne manque pas de Souffle, s’il peut inspirer aux croyants un monde meilleur (c’est le sens général, les religions étant toutes peu ou prou déviantes)... quant à sa portée réelle c’est le temps qu’il le dira. Si on ramène au sujet, je ne pense pas que à Médine Mahomet avait une vision large de ce qu’allait devenir sa prédication dans le futur ...

                L’idée d’une prophétie générale close contrevient à l’idée que Dieu est Omnipotent, Qu’Il peut bien faire ce Qu’il Veut, ce qu’admet tout croyant juif, chrétien, musulman ... elle apparaît donc contradictoire à l’idée que Sceau des Prophètes signifierait dernier des Prophètes. L’idée générale portée par toutes les Prophéties est de remettre l’homme dans la « Bon » chemin, la succession des prophètes résultant d’égarements séculaires successifs.

                mais au nom de quels critères rejeter Pierre, Paul etc ?
                au nom que les épîtres sont des correspondances, des écrits de seconde main, et non des témoignages proprement dit du Verbe « Parole » (porté par l’homme Jésus, Messager, Prophète), paraboles par exemple, ou Sermon sur la montagne, Enseignements et faits du Messager d’une manière générale.
                Dans Jean il n’y a aucune parabole ??? d’autre part il est admis qu’il y aurait 2 rédacteurs et non un seul, ce qui laisse douter que le Jean évangéliste était l’apôtre. Sur les 4 évangélistes, il ne resterait donc que 2 apôtres, Luc et Matthieu que l’on peut considérer comme Témoins, Marc étant plus tard le « secrétaire de Pierre ».


              • Christian Labrune Christian Labrune 22 octobre 2017 19:19

                Je parle du second temple, le premier n’ayant, évidement, jamais existé.

                @Antoine

                Quand vous vous levez, le matin, essayez donc de commencer à marcher en évitant le premier pas. Commencez résolument par le second. Quand vous y serez parvenu -il doit falloir un sérieux entraînement !- vous nous direz comment vous avez fait.


              • Xenozoid 22 octobre 2017 19:43

                @Christian Labrune


                Quand vous vous levez, le matin


                vous vous levez, le soir ?


              • Christian Labrune Christian Labrune 23 octobre 2017 11:33

                Vous n’avez jamais entendu parler de ce qu’on appelle « littérature » ?

                =====================================

                @Antoine

                Eh bien oui, c’est exactement ce que je voulais vous faire entendre : vous faites de la littérature ! Quand vous lisez des horreurs dans le Livre de Josué, qui sont assez caractéristiques d’un style épique déjà inventé, et dont on trouve une quantité d’exemples dans les textes de l’époque ramesside, vous prenez la Bible très au sérieux et même au premier degré. En revanche, quand elle vous parle, et beaucoup plus froidement, dans le Livre des Rois, d’un temple de Salomon qui aurait été édifié dix siècles avant notre ère, vous cessez de la prendre au sérieux, et je me demande bien pourquoi. Le lecteur muni d’un minimum de sens critique vous prendra donc à bon droit pour le plus fumeux des plaisantins. CQFD.

                Il est de fait qu’on ne connaît pas l’emplacement exact du premier temple. Si les Israéliens n’avaient pas fait en 67 l’énorme sottise de confier la gestion du Mont du Temple aux sombres crétins obscurantistes d’un Waqf jordanien qui, depuis, s’oppose systématiquement aux fouilles archéologique, on en saurait certainement un peu plus aujourd’hui sur la question.


              • Christian Labrune Christian Labrune 23 octobre 2017 13:02

                @Antoine

                La spoliation dont vous parlez remonte à l’occupation arabe du VIIe siècle, au Calife Omar, et il y a longtemps que les Israéliens ont d’autres chats à fouetter. Cela les obsède si peu qu’en 67, comme je vous le faisais remarquer, ils avaient abandonné leur Mont du Temple au Waqf. C’était une sottise énorme : le pogrom d’Hebron en 29 avait déjà eu pour origine ces mêmes délires des musulmans à propos d’une mosquée Al-Aqsa qu’il pensaient qu’on allait leur détruire. Exactement le même fanatisme que cet été après l’assassinat de deux policier sur le Mont du Temple où on avait installé par précaution (c’était bien le moins !) des portiques de détection.

                Depuis 48, il y a huit cent mille Juifs qui ont été forcés de fuir des pays musulmans où leurs communautés étaient installés quelquefois bien avant la naissance du chamelier. Ils ont dû partir, souvent, en laissant sur place tout ce qu’ils possédaient. Je ne sache pas que parvenus en Israël, ils passent leur temps à exhiber les clefs de leurs anciennes maisons. Ils ont appris l’hébreu, se sont adonnés à l’étude des sciences et sont actuellement à l’extrême pointe de toutes les technologies.

                Il y a deux millions d’arabes en Israël. Jamais les Israéliens n’ont projeté de les en chasser. Et pourtant beaucoup n’hésitent pas à rallier le Hamas et le Hezbollah dont les intentions sont explicitement génocidaires. Comme les Chinois et les Japonais ; bref, comme tous les peuples civilisés, les Israéliens ne pensent plus du tout à la colonisation arabe de la Judée et de la Samarie. Tout ce qu’ils demandent, c’est qu’on leur foute la paix et qu’on cesser de rêver à leur extermination.

                 


              • Emile Mourey Emile Mourey 21 octobre 2017 19:30

                @Antoine

                Abraham transporta ses tentes et vint habiter à la chênaie de Membré qui est à Hébron. Là il bâtit un autel à Yahvé (Gn 13,18).

                Un autel ? C’est un euphémisme. Les tentes sont des tentes militaires et les moutons, des soldats. Ce texte de la Genèse est absolument génial. Absolument génial de raconter la campagne militaire d’une troupe mercenaire qui s’installe sur les points forts du terrain afin d’assurer le maintien de l’ordre, de toute évidence au profit de l’Égypte. À cette époque, le pays n’est encore que peu peuplé, l’effectif combattant qu’Abraham met sur pied pour secourir Lot n’est que de 318 soldats, mais soldats d’élite (Gn 14, 14-15).

                Abraham reconnaît sa défaite. Il se prosterne au pied du vainqueur hittite (Gn 23, 7), mais négocie.

              • Christian Labrune Christian Labrune 21 octobre 2017 20:46

                Al-Khalil, l’ami de Dieu, c’est à dire l’ami des hommes.
                ---------------------------------------------------------------
                @Antoine
                Abraham, c’est pas ce type qui aurait carrément égorgé son gamin si on ne l’avait pas arrêté à temps ? C’est quand même une drôle de manière d’être « ’ami des hommes », avouez-le, que d’entreprendre une chose pareille. Je n’ai pas d’enfants, Dieu merci, mais si Dieu existait (mettons les choses au pire !) et qu’il me demandât d’égorger un touriste du côté du Sacré-Coeur, malgré l’horreur que m’inspirent les touriste, je n’en profiterais assurément pas. Je lui dirais carrément, à Dieu, d’aller se faire foutre !


              • Antenor Antenor 21 octobre 2017 21:09

                @ Emile

                Dans la Traduction Œcuménique de la Bible, il est même question de 318 vassaux. Si ces vassaux ont eux-mêmes d’autres vassaux, cela commence à faire du monde. 318 soldats même d’élite, cela fait peu pour battre les rois de Mésopotamie.

                Concernant Sarah, il peut s’agir d’une colonie civile (ce qui ne l’empêche pas de fournir des effectifs militaires en cas de besoin) qui n’a pas pris dans un environnement trop difficile. Ses membres se sont peu à peu dispersés et sont allés voir ailleurs. La mort de Sarah symbolise la dissolution officielle de la colonie et le départ des derniers colons.


              • Eric F Eric F 21 octobre 2017 18:13

                @ l’auteur
                L’interprétation selon laquelle ces femmes (ou certaines d’entre elles) seraient la métaphore de troupes militaires vous est-elle spécifique, ou a-t-elle été également postulée par d’autres exégètes ?


                • Emile Mourey Emile Mourey 21 octobre 2017 18:40

                  @Eric F


                  Je ne sais pas. Quelque fois, je me demande si, en haut lieu, tout ça ne serait pas parfaitement connu. Peut-être que c’est un « secret » qu’il faut garder « secret » pour ne pas troubler le peuple. De toutes façons, c’est bien trop compliqué pour que le peuple comprenne. il lui faut quelque chose de simple à comprendre ; 

                • Eric F Eric F 21 octobre 2017 22:03

                  @Emile Mourey
                  Le problème est que chacun peut avoir une interprétation « judicieuse », mais qui ne soit ni dans les intentions de l’auteur (ou « auteur-e-s » smiley) des textes sacrés, ni l’interprétation des théologiens de cette religion. Il semble pour l’Islam que les écoles d’interprétation littéralistes l’emportent sur l’approche symbolique, tout au plus certains passages sont considérés comme relatifs à un contexte de l’époque, désormais dépassé. De toute façon votre interprétation reste dans l’hypothèse d’une narration historique, non d’un message mystique, moral, ou théologique que recherchent les théologiens symbolistes.


                • Emile Mourey Emile Mourey 21 octobre 2017 23:18

                  @Eric F

                  Oui, vous avez raison. Personne n’est obligé de me croire mais si j’ai dit seulement une petite ou très petite chose de vrai, j’aurais eu au moins la satisfaction d’avoir fait quelque chose de bien pour désarmorcer la violence actuelle qui porte tort à tout le monde, y compris à des gens comme Omar. Et comme vous dites : de toute façon mon interprétation reste dans l’hypothèse d’une narration historique, non d’un message mystique, moral, ou théologique que recherchent les théologiens symbolistes.

                • Eric F Eric F 22 octobre 2017 11:18

                  @Emile Mourey
                  je respecte votre démarche, et je n’ai pas de compétence ni en langue arabe ni en exégèse pour en discuter le bien fondé, mais je suis d’accord que l’interprétation littéraliste prédominante entraine haine et violence.


                • Balamou Balamou 21 octobre 2017 22:57
                  Malheur à la femme née dans la sphère islamique. Malheur à elle de se trouver dans la plus vaste prison du monde, dont les victimes se sont comptées par milliards, et les bourreaux d’un nombre hélas équivalent. Dans le camp immense, elles n’ont le choix qu’entre la soumission et le zèle, qui ajoute à la soumission la cruauté envers leurs compagnes d’infortunes. Les totalitarismes du XX e siècle ont bien illustré le phénomène.
                  .
                  De révolte générale point, jusqu’à présent. Mais il ne faut jurer de rien, et espérer, surtout des nouveaux moyens de communication. Le règlement intérieur du camp, constitué de sourates coraniques, est inflexible, tout dédié à l’abaissement féminin, et à l’élévation consécutive masculine.
                  L’islamisme n’est certes pas le seul système inventé par l’Homme qui soit misogyne. Non, la tendance est lourde. Mais aucun n’est allé aussi loin, et surtout,aucun n’a intégré sa législation dans une situation si verrouillée qu’il n’est plus possible de la modifier de quelque façon.

                  • Balamou Balamou 21 octobre 2017 23:08
                    Nous pouvons rappeler les facteurs qui ont provoqué l’abaissement féminin, au niveau de l’humanité entière, et plus encore au sein de l’islamisme :
                    1
                    -
                    le comportement lignager : la femme change de famille au moment du mariage, étape essentielle de sa vie, la seule dans laquelle elle compte. Elle ne décide de rien, mais est incontournable. Dès lors, la valeur ajoutée par l’éducation sera réservée aux hommes, qui restent dans la famille ou le clan.
                    2
                    -La confiscation des activités militaires par les hommes, du fait de la moindre puissance physique. L’animalité n’est guère loin ; le plus fort obtient le pouvoir.
                    3
                    -
                    L’angoisse masculine devant les phénomènes naturels de la sexualité, de la virginité et de la menstruation. La femme est vue comme impure et vecteur d’impureté.
                    4
                    -
                    Le confinement des femmes dans le rôle de reproduction : la femme est mère sinon rien.
                    5
                    -
                    Comme souvent, la question de la poule et de l’oeuf : la lecture habituelle est celle d’un système politico-religieux qui transforme le rapport entre les sexes. Certes. Mais il y aurait avantage aussi à envisager la situation inverse : la construction d’une idéologie d’exclusion (et de violence) qui se mue en religion, en se constituant une théologie.
                    6
                    -
                    La crainte des désordres qui seraient potentiellement (et en dépit d’elles) dus aux femmes, dans la nouvelle communauté islamique : comme d’une certaine manière, la communauté se comporte comme une nouvelle tribu, aux membres nombreux, il faut d’autant plus contrôler
                    les femmes qui pourraient profiter des opportunités offertes par cette ouverture.
                    7
                    -
                    L’idéal du jihad ne peut s’appliquer qu’à la condition que les guerriers volontaires soient assurés de leurs arrières : la surveillance ou la claustration des femmes permet de les rassurer, afin qu’ils se livrent l’esprit tranquille à leurs méfaits.

                    • DACH 21 octobre 2017 23:45

                      Bravo au patient travail d’E Mourey. Encouragements pour toujours nous apprendre quelque chose.


                      • DACH 22 octobre 2017 00:02

                        Omarle vieux9 écrivait « Car, hormis la provoc, la chose religieuse, surtout musulmane, est beaucoup trop sacrée, trop profonde, trop spirituelle pour vous. » = Quelle rigolade, le Coran est un bréviaire pour justifier tous les crimes qui sert le projet d’imposer l’islam au monde entier. Aucune chance de réussir, comme le démontrent dans l’Histoire toutes les tentatives d’asservissement qui ont toutes mal finies.Et comme lma soumission exclut l’intelligence, leurs partisans ne comprennent que quand ceux qu’ils attaquent leur assènent un bon coup de bâton sur la tête. Et c’est ce qui va se généraliser dans les 10 prochaines années.




                        • Christian Labrune Christian Labrune 23 octobre 2017 18:20

                          .Et comme la soumission exclut l’intelligence, leurs partisans ne comprennent que quand ceux qu’ils attaquent leur assènent un bon coup de bâton sur la tête.
                          -------------------------------------------------------------
                          @DACH
                          Je pense aussi que c’est ce qui risque fort d’arriver. Ils ne pourront pas dire qu’on ne les avait pas prévenus. L’islam a au moins cinq siècles de retard sur la civilisation contemporaine qui aura vu, dès l’essor du rationalisme à l’âge classique, un prodigieux développement des sciences et de la connaissance en général. J’ai plusieurs fois rappelé sur ce site ce fait très significatif : quand les philosophes des Lumières, sous le règne de Louis XV se mettent de devoir de repenser de fond en comble la question du politique, dans le fond de l’Arabie, un Mohammed ben Abdelwahhab qui mourra en 1792 invente avec ce qui deviendra le wahhabisme la version de l’islam la plus obscurantiste qui eût jamais vu le jour.
                          Si l’islam persiste à vouloir faire la guerre au monde civilisé, il lui arrivera exactement la même chose qu’aux mamelouks avec leurs sabres pourtant fort bien aiguisés face à l’artillerie de Bonaparte à la bataille dite « des pyramides » en 1798.


                        • sukhr sukhr 23 octobre 2017 18:21

                          @Christian Labrune
                          Si l’islam persiste à vouloir faire la guerre au monde civilisé, il lui arrivera exactement la même chose qui est arrivé au Christianisme en France (comme quand Napoléon a fait jeter le Pape dans un cachot jusqu’à ce qu’il en meurt)


                        • chafy 22 octobre 2017 09:54

                          @ Emil Mourey

                          Pouvez vous nous expliquer svp pourquoi aucune source juive ne mentionne le fameux épisode que vous citez dans votre article ? à savoir celui de la tuerie de juifs de Médine !

                          quelques remarques s’imposent :

                          il est question aussi de gros problèmes sémantiques, femmes dans le verset qui est censé être la traduction de « NISSA’ » « نساء » est inappropriée, car le terme en arabe porte un sens plus large que celui lié au genre.

                          si femmes serait la traduction de « NISSA’ » donc celle de hommes devrait être « RIJEL » ?

                          si c’est le cas que voudrait dire les deux versets suivants :

                          وَأَذِّن فِي النَّاسِ بِالْحَجِّ يَأْتُوكَ رِجَالًا وَعَلَىٰ كُلِّ ضَامِرٍ يَأْتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٍ (27)

                          sourate 22

                          27.Et fais aux gens une annonce pour le Hajj . Ils viendront vers toi, à pied, et aussi sur toute monture, venant de tout chemin éloigné,

                          فَإِنْ خِفْتُمْ فَرِجَالًا أَوْ رُكْبَانًا ۖ فَإِذَا أَمِنتُمْ فَاذْكُرُوا اللَّهَ كَمَا عَلَّمَكُم مَّا لَمْ تَكُونُوا تَعْلَمُونَ (239)

                          sourate 2

                          239.  Mais si vous craignez (un grand danger), alors priez en marchant ou sur vos montures. Puis quand vous êtes en sécurité, invoquez Allah comme Il vous a enseigné ce que vous ne saviez pas.

                          dans ces deux versets donc, il ne s’agit pas d’hommes dans le texte mais le sens renvoi au fait de se mettre en mouvement. le singulier de نساء est ce نسيء terme

                          est employé dans le verset suivant pour indiquer une méthode de calcul calendaire qui consistait à rajouter un 33eme mois pour caler l’année solaire sur celle lunaire.

                          s’il s’agissait de femmes au sens marital, le coran aurait normalement employé le terme « Azwaj »

                          pour ce qui est de Aicha, le récit de son mariage à 9 ans est une invraisemblance historique, vous devriez prendre la peine sous peine de passer pour un propagandiste, de vérifier ce récit car il s’avère etre un faux meme car d’autres récits dans la tradition le contredisent.

                          ce sont des remarques suite à une lecture de survol de votre article.

                          cordialement.


                          • chafy 22 octobre 2017 11:41

                            @OMAR

                            pour faire preuve de méconnaissance quant au sujet du coran essentiellement, il n’est pas le seul.

                            j’ai eu de longs échanges avec Aldeeb, je lui ai fait la remarquer que le coran n’était ni de l’arabe ni de l’araméen, et que c’était une sorte de sabir, il ne le savait pas, et il se targue d’avoir déniché 2500 erreurs dans le texte... rien que ça !!!

                            a vrai dire je viens très rarement commenter ici, mais le titre de l’article a attiré mon attention.

                            effectivement, il semble méconnaitre son sujet et ne cherchant que ce qui conforte son point de vue.


                          • njama njama 22 octobre 2017 12:23

                            bonjour chafy

                            content de vous lire ... on ne s’était plus croisé je crois depuis les articles de Olaf sur Agoravox TV


                          • Emile Mourey Emile Mourey 22 octobre 2017 12:29

                            @chafy


                            Je n’ai pas parlé de tuerie. Les Juifs étaient armés, ce qui veut dire qu’il y a eu combat. Je n’y étais pas et je ne juge pas.

                            Je ne suis pas linguiste mais vous avez tout à fait raison de poser le problème.

                            Concernant Aischa, je pense que, si vous rellsez mon texte, vous verriez que je ne fais que recopier le récit enjolivé ou transposé de Tabari. 

                          • chafy 22 octobre 2017 14:07

                            @njama

                            bonjour,

                            effectivement, je suis plus sur Facebook pour réfuter, selon les éléments et outils qui me sont disponibles, les thèses révisionnistes de l’école de l’hypercritique.


                          • chafy 22 octobre 2017 14:12

                            @Emile Mourey

                            Monsieur,

                            nulles traces de combats ou agressions de la part du prophète à l’égard des tribus juives de Médine, vous imaginez bien que pareil épisode ne se serait jamais passé inaperçu dans l’histoire ou plutôt que leur sources n’aient eu à le relever... voyons ... !

                            l’œuvre de Tabari, vous devriez le savoir est passé du Perse par AL BALAAMI au français, et que traduire c’est trahir.

                            sans meme se référer à son œuvre, le hadith en question est AHAD comme le sont 99% des hadiths, et il n’existe qu’un seul récit non corroboré concernant cette histoire de mariage supposé à 9 ans !!!


                          • chafy 22 octobre 2017 14:20

                            @njama

                            mon pseudo dans Facebook c’est : fays badre

                             


                          • njama njama 22 octobre 2017 14:27

                            @chafy
                            ok je note ..
                             smiley


                          • Étirév 22 octobre 2017 10:49

                            Bonjour,

                            Suite à cet article intéressant, je me permets d’apporter quelques succinctes précisions sur l’islamisme, Mohammed et la civilisation Arabe.
                            L’ISLAMISME
                            C’est au milieu des luttes que l’Église catholique soutenait contre les premiers Chrétiens féministes, qui gardaient fidèlement le culte de la Déesse, que retentit un cri de révolte d’un autre genre contre l’ancienne Théogonie : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète. »
                            Il n’est plus question de savoir de quel Dieu il s’agit, il n’y en a plus qu’un : c’est Dieu ; impossible d’être plus simple, et c’est avec ce cri et ce drapeau qu’une horde de cavaliers arabes va envahir l’empire d’Orient et celui des Perses, en guerre depuis 30 ans.
                            L’an 630, Mohammed tombe comme une avalanche sur le territoire sacré de la Mecque, avec une armée de 10.000 hommes. La ville, incapable de résister, se rend, et le forban fait purifier la Kaabah (le sanctuaire) et détruire les images des anciennes Divinités pour anéantir le culte antérieur.
                            « La Vérité est venue, dit-il, que le mensonge disparaisse. »
                            Un grand nombre d’images de femmes se trouvaient dans la Kaabah ; on prétend qu’on y voyait aussi celle d’Abraham et celle de Jésus.
                            Ce triomphe amena à Mohammed la plupart des hommes. Toutes les tribus de l’Arabie se soumirent à sa doctrine qui se résume en cette phrase fameuse : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète.  »
                            Les Arabes imposèrent par la force leur religion aux polythéistes, leurs ennemis naturels, puisqu’ils représentaient encore, dans l’opinion du monde, le symbolisme de la Nature et le culte de la Femme laissé à côté de celui de l’homme. Mais ils furent plus doux envers ceux qui avaient déjà masculinisé la religion. Les Juifs renégats et les Catholiques pouvaient, moyennant un impôt personnel, continuer librement l’exercice de leur culte.
                            MOHAMMED
                            Cet homme audacieux naquit à la Mecque, vers 571, d’une famille pauvre de la tribu des Koraïshites (amasseurs). Les traditions qui relatent son enfance sont incertaines, elles ont été arrangées après sa mort.
                            On sait qu’il était orphelin ; d’abord pâtre, puis serviteur d’une femme riche, qu’il séduisit et qu’il épousa. Enfin, il était marchand de chameaux, d’après le Dictionnaire de Voltaire. Il eut une apparition céleste, dit la légende, un rêve qui fut le point de départ de sa propagande.
                            Il résidait à la Mecque. Ses premiers partisans furent les membres de sa famille. Sa doctrine était celle du « Dieu unique » ; il voulait détruire ce qui restait de la religion théogonique, qu’il appelait « l’idolâtrie officielle ».
                            Il rencontra une vive opposition, subit des déboires et des injures ; ses disciples furent persécutés et se réfugièrent en Abyssinie. Cependant, il gagna des partisans. Tous les hommes pervertis se rallièrent à lui. Il convertit le farouche Omar. Il trouva des partisans dévoués parmi les habitants de la ville de Yathrib. Vers 621, douze d’entre eux vinrent prêter un serment d’obéissance à sa personne et de fidélité à sa religion, sur la colline Akabah, près de la Mecque.
                            L’année suivante, ils étaient 75. Ils furent obligés de s’enfuir vers la fin de l’été de l’année 622. C’est cette année de la fuite qui sera le commencement de l’Hégire (l’ère nouvelle des Musulmans).
                            La ville de Yathrib, qui, la première, lui avait donné des alliés, fut appelée Medinet En-Nabi (ville du Prophète), ou simplement « El-Medinah », la ville ; en français, Médine.
                            Suivant un géographe turc, on disait : «  Médine, la resplendissante ». Le premier soin de Mohammed fut de construire une mosquée et de fixer les formes d’un culte. La forme d’abord, contrairement aux religions primitives qui s’occupaient des idées abstraites et non des idées concrètes.
                            Il institua « l’appel à la prière ». Le mulâtre Bilâl fut le premier moueddin (qui appelle à la prière).
                            Il consacra au jeûne le mois de Ramadan, et n’oublia pas l’argent ; il établit la Zékah, dîme aumônière que chaque fidèle devait prélever sur ses biens pour être employée aux besoins du Prophète et de sa religion.
                            Il avait des femmes en nombre. L’une d’elles, Aïshah, se maria avec lui « étant encore fille » ; les autres étaient plutôt prises parmi les prostituées.
                            Il arborait comme emblème la liva ou bannière blanche. Cependant, dans ses expéditions, il arborait un drapeau noir appelé « Raya », fait d’un châle de sa favorite Aïshah ; mais ses troupes gardaient la bannière blanche, la liva. Le Raya portait cette inscription : « Il n’y a point de Dieu hors Dieu, et Mohammed est son Prophète. »
                            Les rigueurs contre les Israélites poussèrent ces derniers à former contre lui une coalition de plusieurs tribus réunies. Ils attaquèrent Médine pour détruire la nouvelle communauté, devenue menaçante pour l’ordre social du pays. Mais Mohammed fut plus rusé qu’eux. « La guerre, disait-il, est un jeu au plus fin. »
                            Le format des commentaires ne permettant qu’un maximum de caractères, la suite, si elle vous intéresse, c’est ICI.
                            Cordialement. 



                            • Christian Labrune Christian Labrune 22 octobre 2017 12:09

                              @Étirév
                              Pour moi qui suis resté fidèle à la religion des anciens Egyptiens et qui vais m’incliner au moins deux fois par semaine au Louvre devant les représentations de la reine de Pount, la grande déesse Hathor, et la petite vitrine -hélas en réfection et actuellement à moitié vide- qui rassemble presque tous les dieux de l’Egypte, lesquels sont les seuls vrais dieux de ce monde, ce que vous nous venez de nous exposer constitue une véritable abomination.
                               « Il n’y a point de Dieu hors Dieu, et Mohammed est son Prophète. »
                              Comment peut-on oser proférer de telles sottises ? Je gagerais que les chameaux de la Mecque, quadrupèdes qui n’ont pas la réputation d’être bien malins et même celle d’être encore plus têtus et bornés que des ânes, étaient quand même infiniment plus intelligents que leur chamelier, le factotum de Khadijah.
                              Il y a au Louvre, à l’entrée de la salle où sont les sculptures les plus monumentales, un alignement de près d’une dizaine de représentations de Sekhmet, notre terrible déesse-lionne dont les colères sont épouvantables.
                              Je vais les prier de se réveiller et de ratatiner à tout jamais cette monstrueuse religion simpliste et totalitaire. J’y vais de ce pas.


                            • njama njama 22 octobre 2017 16:29

                              @OMAR
                               smiley


                            • njama njama 22 octobre 2017 12:03

                              @ Émile Mourey

                              Pour rédiger mon texte en gras ci-dessus, je me suis inspiré de plusieurs traductions que j’ai confrontées. Je suis très surpris des traductions existantes, d’une part à cause de leur diversité contradictoire, mais aussi et surtout parce qu’on y comprend absolument rien. Ce que je propose est une traduction logique.
                              Vous avez au moins le mérite de la franchise, vos interprétations se basent sur un arrangement de traductions diverses ... qui vous arrangeait peut-être ?
                              Mais voyons voir ... comparons à la traduction récente du sens des Versets du Qu’ran de Zeinab Abdelaziz (2009), Professeur émérite de civilisation française, Université Al Azahr, première femme à avoir traduit le Coran. Puisse-t-elle vous éclairer davantage.
                              en PDF : http://www.lenoblecoran.fr/zeinab-abdelaziz/
                              Version papier publiée par l’IDFOR, Casablance, Maroc (AL IDRISSI Intellectual Foundation for Studies and Research) :
                              "Ce qui distingue la traduction de Dr Zeinab Abdelaziz, est qu’elle soit la première traduction en français réalisée par une femme, s’y étant consacrée pendant quinze ans. Elle y a retracé les dangers des traductions des orientalistes et les déviations qui y furent introduites discrètement en jouant sur les terminologies."


                              • njama njama 22 octobre 2017 12:05

                                XIII/ 24 -31
                                ... 24. afin qu’Allah Récompense sûrement les véridiques pour leur véracité, et Châtie les hypocrites, s’Il Veut, ou leur Fasse Rémission. Certes, Allah A toujours Été Absoluteur, Miséricordieux.
                                Ceux qui ont été fidèles au pacte de Médine, lors de la bataille du fossé, Allah les récompensera (Vs 24)
                                25. Et Allah Repoussa ceux qui devinrent mécréants, avec leur rage, ils n’obtinrent aucun bien. Allah A Épargné le combat entre croyants. Allah A toujours Été Tout-Fort, Invincible.
                                26. Et Il Fit sortir ceux qui les secondèrent, des Gens du Livre, de leurs fortifications et Lança le terreur dans leurs coeurs : un groupe vous tuez, et vous captivez un groupe !
                                C’est lui qui a jeté l’épouvante chez les Juifs Beni Qoraïzha qui avaient soutenu les idolâtres. Vous les avez ensuite tués ou réduits en esclavage (Vs 26).
                                27. Et Il vous A Fait hériter leur terre, et leurs demeures, et leurs biens, et une terre que vous n’aviez jamais foulée. Allah A toujours Été Omnipuisssant sur toute chose.
                                Mais c’est Allah qui leur a enlevé leurs terres, leurs maisons et leurs richesses (Vs 27).


                                • njama njama 22 octobre 2017 12:09

                                  XIII/ 24 -31 suite
                                  28. Ô Prophète, dis à Tes épouses : « Si vous désirez la vie terrestre et son faste, venez alors que je vous donne (les moyens) d’en jouir et que je vous libère une vraie gracieuse libération ».
                                  Ô Prophète, dis à tes épouses que celles qui veulent se sédentariser pour exploiter ces biens terrestres seront autorisées à le faire. Tu n’auras qu’à les répudier sans leur causer de préjudice (Vs 28).
                                  29. Et si vous aspirez à Allah, à Son Messager et à l’autre Demeure, Allah alors A Préparé, à celles qui font le meilleur d’entre vous, une immense rémunération.
                                  Mais celles qui veulent rester près de toi pour l’amour d’Allah et de son prophète, c’est une énorme récompense qui leur sera donnée au paradis (Vs 29).
                                  30. Ô femmes du Prophète, celle d’entre vous qui commettra une évidente infamie, Il lui Doublera le châtiment un vrai double. Et cela est bien facile pour Allah.
                                  Mais attention ! les coupables de fornication seront châtiées au double (Vs 30).
                                  31. Et celle d’entre vous qui sera sincérement résignée à Allah, et à Son Messager, et fera œuvre méritoire, Nous lui Octroierons sa rémunération, et Nous lui Avons Préparé une généreuse subsistance.
                                  Les soumises à Allah et à son messager seront deux fois récompensées (Vs 31).


                                • njama njama 22 octobre 2017 12:11


                                  XIII/ 24 -31 suite et fin

                                  32. Ô femmes du prophètes, vous n’êtes comme aucune des femmes. Si vous êtes pieuses, ne fléchissez pas en parlant, afin que celui qui a une malveillance au coeur ne vous convoite, et dites une parole convenable.
                                  Ô épouses du Prophète (qui voulez rester avec lui), ne vous laissez pas corrompre par les badinages de l’amour, de crainte de sombrer dans la mollesse ! Résistez à la tentation (Vs 32) !
                                  33. Et restez dans vos maisons, ne vous parez pas des parures du temps de l’ignorance préislamique, accomplissez la prière, acquittez-vous de la Zakāt, obéissez à Allah et à Son Messager. Allah ne Veut qu’Éliminer de vous l’impureté, ô gens de la maison, et vous Purifier une vraie purification.
                                  Restez modestement à l’intérieur de vos casernements ! (en célibataires ?). Ne faites pas l’étalage de vos armes ! Faites les prières et l’aumône ! Purifiez-vous ! Vous êtes la famille du Prophète (Vs 33).


                                • Christian Labrune Christian Labrune 22 octobre 2017 13:06

                                  @njama
                                  Je ne suis pas arabisant et je ne dispose, pour lire le « noble Coran » qu’on trouve effectivement en version .pdf si on suit le lien que vous proposez, de la traduction Kasimirski parue chez Garnier-Flammarion.

                                  Je suis tout de suite allé à deux versets qui me sont chers pour examiner s’il pouvait s’y trouver quelque chose de nouveau. C’est moi qui ai préféré les lettres capitales pour certains mots.
                                  Dans la version Kasimirski, voici ce qu’on peut lire :

                                  IX,5 Les mois sacrés expirés, TUEZ LES IDOLATRES partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les en toute embuscade ; mais s’ils se convertissent, s’ils observent la prière, s’ils font l’aumône, alors laissez-les tranquilles, car Dieu est indulgent et miséricordieux.

                                  Dans la traduction nouvelle que vous proposez, cela devient :

                                  IX,5 Quand les mois sacrés seront écoulés, TUEZ LES POLYTHEISTES où vous les trouverez, capturez-les, enfermez-les, et guettez-les à chaque embuscade. S’ils se repentent, accomplissent la prière, s’acquittent de la Zakat, libérez-les. Certes, Allah Est Absoluteur, Miséricordieux.

                                  Les « idolâtres » deviennent des « polythéistes ». Or, juste avant de lire vos deux récentes interventions, je venais d’écrire au bas de la page que la religion des anciens Egyptiens, justement, était la mienne, et je me promettais d’invoquer ses dieux. Si vous me rencontriez dans le monde réel et si vous êtes bien l’authentique musulman que vous prétendez être, il ne vous resterait plus qu’à m’égorger. Heureusement que nous ne pouvons nous rencontrer que sur l’Internet ! 

                                  PREMIERE TRADUCTION DU CORAN PAR UNE FEMME

                                  Intéressant ! Il s’imposait que j’allasse consulter le verset 38 de la quatrième. J’ai reproduit en capitales les formules les plus frappantes.

                                  Kasimirski :

                                  IV,38 Les hommes sont SUPERIEURS AUX FEMMES à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé deux-là au-dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs bien pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obléissantes et soumises ; elles conservent soigneusement pendant l’absence de leurs maris ce que Dieu leur a ordonné de conserver intact. Vous réprimanderez celles dont vous aurez à craindre l’inobéissance ; vous les reléguerez dans des lits à part, VOUS LES BATTREZ ; mais aussitôt qu’elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.

                                  Traduit par une musulmane, à cause de la PEUR DES COUPS, cela devient :

                                  IV, 38 Aux hommes incombe de prendre soin des femmes, en raison de ce qu’Allah a FAVORISE certains d’entre vous sur les autres, et en raison de ce qu’ils dépensent de leurs bien. Car les vertueuses sont invoquantes et sauvegardent, durant l’absence du mari selon la sauvegarde d’Allah. Et celles dont vous redoutez l’indocilité : faites-leur la morale, désertez leurs couches, puis CORRIGEZ-LES. Si elles vous obéissent, ne cherchez donc pas des moyens contre elles ! Certes, Allah A toujours Eté Très-Haut, Très-Grand.

                                  Deux remarques : les hommes cessent d’être SUPERIEURS AUX FEMMES. Dieu a seulement favorisé « certains d’entre eux ». Si elle avait traduit après Macron, elle aurait probablement écrit : « certains ET CERTAINES d’entre eux ou d’entre elles », mais ce serait trahir la pensée d’Allah qui, de toute évidence, est plus attiré par le sexe mâle.

                                  Surtout, ce qui est important, c’est qu’il ne s’agit plus de les BATTRE. Je serais curieux de savoir quel verbe est employé dans le Coran et ce qu’il veut dire. Il faut seulement les CORRIGER, ce qui peut se faire de bien des manières. Si je dis que j’ai été professeur et que j’ai passé ma vie à CORRIGER mes élèves, on entendra que je leur ai patiemment faire remarquer leurs erreurs, on n’imaginera pas que ce fut à coups de taloches. En revanche, si je dis que j’ai CORRIGE devant un distributeur de billets (cela m’est arrivé !) un petit voyou qui tentait de m’arracher ma carte bleue, on entendra que le malheureux aura reçu quelques coups de pied au cul. Corriger permet donc aux musulmans de frapper, et aux musulmanes d’imaginer de simples remarques destinées à les induire à plus de soumission. L’islam est soumission, comme on sait, et très favorable en cela à la paix des ménages. Paix et soumission font la paire, dans la religion d’amour et de paix.

                                  Bref, de traduction en traduction, on finira peut-être par édulcorer le discours d’Allah qui est très peu conforme à notre political correctness internationale. Ce serait déjà ça, et ce serait le seul mérite de cette nouvelle traduction lorsqu’il s’agit des femmes (pour les meurtres, rien de changé). Il reste que c’est vraiment traduit comme par un cochon et il serait difficile de produire dans la langue de Molière un texte qui fût plus ridicule et disgracieux. On dit que l’arabe du Coran est une langue magnifique et je veux bien le croire, mais il faudrait à tout le moins, quand on le traduit, qu’on s’efforçât à l’élégance.


                                • njama njama 22 octobre 2017 13:41

                                  @Christian Labrune

                                  C’est la première traduction du sens des Versets du Coran en français par une femme arabe, égyptienne musulmane, qui excelle en langue française. Ce qui évite de fâcheux orientalismes, déformations culturelles, quand bien même on supposera que les traducteurs étaient animés des meilleures intentions ...
                                  Sa traduction a reçu l’agrément officiel de Al-Azhar

                                  Sinon il y a la traduction en français faite par une française catholique Denise Masson

                                  La traduction de Albert Kazimirski de Biberstein, je la connais, c’est la première que j’ai lue, son français de polonais est horrible à lire, c’est à faire fuir tant ça ne sonne pas juste ! ... à la lecture on peut sans se tromper conclure qu’ il n’a probablement même pas fait relire sa traduction par un français, et que son Éditeur devait être une grosse feignasse qui n’en avait rien à foutre ...


                                • Emile Mourey Emile Mourey 22 octobre 2017 14:29
                                  Oui, la traduction de Mme Abdelaziz est très intéressante. Elle correspond à la mienne ; mais la mienne est plus précise car je connais le contexte.

                                  Le pacte de Médine est un document qui n’est pas inconnu. Par ce pacte initié par Mahomet , les tribus juives de Médine et voisines auraient signé un accord avec les musulmans dans lequel ils s’engageaient à un soutien réciproque.

                                  24. Dans la traduction de Madame, les véridiques sont ceux qui ont respecté le pacte, les hypocrites sont les Juifs et les Médinois en partie.

                                  26. Les fortifications sont celles des Juifs Beni Nahdir etc



                                • njama njama 22 octobre 2017 16:14

                                  @Emile Mourey

                                  oui mais quand vous écrivez C’est lui qui a jeté l’épouvante chez les Juifs Beni Qoraïzha qui avaient soutenu les idolâtres. ... (Vs 26).
                                  en ajoutant les [ Juifs Beni Qoraïzha ] ceux-ci n’étant que des adversaires circonstanciels, vous travestissez le Texte ( « Révélé », au moins par hypothèse), non pas d’un point de vue historique (bataille du fossé), mais d’un point de vue symbolique, métaphorique, qui pourrait se référer comme dans la mythologie à de nombreuses situations analogues sous d’autres latitudes, sous d’autre cieux, et époques... au lieu de lui laisser sa portée générale implicite... de ne pas vouloir anéantir des croyants. Les Croisades ont été un immense désastre militaire par exemple !

                                  Par analogie quelques siècles plus tôt Gamaliel disait :« Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu. Ils se rangèrent à son avis. ».

                                  De même que Jésus a rapidement rencontré beaucoup d’hostilités envers sa prédication, de même Mahomet en a rencontrées, mais contrairement à son prophète prédécesseur, Mahomet s’est défendu contre les tribus juives qui, bien que supérieures en nombre, l’auraient volontiers anéanti si elles avaient pu ... Actes 5/33 à 40


                                • Emile Mourey Emile Mourey 22 octobre 2017 16:43

                                  @njama


                                  Je persiste à dire que les traductions de ces versets ne sont pas bonnes. Ce sont des banalités qui ne veulent rien dire. Ma traduction correspond à uns situation précise, quand les coalisés - nom de la sourate - ont assiégé Médine. Et les Juifs Beni Qoraïzha qui étaient les plus proches des musulmans ? De quelque côté se sont-ils rangés ? Vous dites plus loin qu’une partie a été rachetée par les juifs de Kaibar, donc cela veut bien dire que cela correspond au verset 26 de la sourate XXXIII où votre traductrice parle de fortifications, de groupe tué et de groupe capturé, mais sans comprendre qu’il y a eu combat, et qu’Allah est intervenu pour régler la question du butin, pour dire au Prophète de donner les « biens terrestres » conquis à ses épouses qui veulent se fixer... et pour cela il les libère par un acte de répudiation. Quand aux autres qui veulent rester avec lui - évidemment pour combattre jusqu’à la mort - il leur promet la récompense.. ; au paradis. C’est exactement ce qu’Allah avait à décider mais cela ne s’explique que si ces femmes sont des unités de combattants.

                                • Christian Labrune Christian Labrune 22 octobre 2017 17:06

                                  C’est la première traduction du sens des Versets du Coran en français par une femme arabe, égyptienne musulmane, qui excelle en langue française.
                                  ----------------------------------------------------------------
                                  @njama

                                  Ah ! elle « excelle en langue française » !!! 
                                  A un élève qui aurait excellé de cette manière en français, à l’époque où je corrigeais encore des dissertations, je n’aurais jamais mis une note supérieure à 7/20. Et encore, par charité.
                                  La traduction Kasimirski est absolument exécrable et je n’aurais jamais pensé qu’il fût possible de faire pis. Je me trompais : désormais, c’est fait.

                                  Il reste que vous feriez quand même bien, un jour, de répondre à la question que je me pose : vous êtes musulman. Certes, ce n’est pas de votre faute, mais face à un type dans mon genre, qui est athée, ennemi de l’obscurantisme, et qui n’a de respect que pour les très nombreuses et charmantes divinités de l’antique panthéon égyptien, comment un vrai musulman doit-il se comporter ?

                                  "les mois sacrés expirés, tuez les idôlâtre / polythéistes / associateurs (selon la traduction). Je corresponds très exactement à chacune des définitions de ces trois termes. Par dessus le marché, je suis sioniste autant qu’on peut l’être Alors, en pareil cas, le sachant, qu’est-ce que vous feriez ?

                                  Toutes les autres discussions auxquelles vous vous complaisez sur ce forum pour amuser la galerie, je dois le dire, m’importent fort peu. Il faut savoir aller à l’essentiel sans tourner autour du pot.


                                • njama njama 22 octobre 2017 17:33

                                  @Christian Labrune
                                  vous feriez quand même bien, un jour, de répondre à la question que je me pose : vous êtes musulman.
                                  c’est une question que l’on ne pose jamais à quelqu’un dans le monde arabe où les trois religions de la grande famille abrahamique se mélangent, se côtoient à longueur de temps depuis presque 14 siècles, travaillent ensemble, partagent joies et peines, « le pain et le sel » ensemble...

                                  mais face à un type dans mon genre,... comment un vrai musulman doit-il se comporter ?
                                  ce n’est pas à moi de vous dire comment vous comportez, mais à vous de savoir vous comment vous comportez. Respectez-le cela suffira je pense, il ne saurait exiger de vous davantage, et seulement vous renvoyer le respect que vous porteriez à sa personne, pas moins, ce qui est bien naturel.

                                  Par dessus le marché, je suis sioniste autant qu’on peut l’être Alors, en pareil cas, le sachant, qu’est-ce que vous feriez ?
                                  Je ne saurais vous empêcher d’avoir des convictions, j’espère que vous ne verrez pas d’inconvénients à ce que je n’en partage pas certaines. Je suis moi-même (devenu) post-sioniste, voie plus sage me semble-t-il que celle de ces abrutis d’intégristes orthodoxes, vous voyez nous partageons certaines valeurs ... smiley
                                  De surcroît je suis d’une complexion pacifiste (mai 68 est passé par chez moi, m’a transpercé l’âme), ce qui ne m’empêche pas d’échanger ici, toujours très courtoisement et avec bonheur, avec un ancien officier.
                                   


                                • njama njama 22 octobre 2017 17:55

                                  @Emile Mourey

                                  Je ne dis pas que votre façon de voir « historique » est fausse, mais elle est restreinte, elle réduit la portée du Texte qui a un caractère épique.

                                  En somme puisque vous y ajoutez des mots qui n’y figurent pas, vous travestissez le Texte.

                                  Le Coran, qu’il plaise ou non à certains, a bien sûr une valeur historique, mais il n’est pas lu par les musulmans comme un texte historique, mais lu comme un Texte divinement Révélé, ou comme une Épopée si vous préférez. L’Archange Gabriel est à Mahomet d’une certaine manière ce que l’Aède est à la Mythologie antique, ou l’Esprit Saint aux Évangiles. Les tribulations de Mahomet et ses compagnons, valent bien celles de l’Exode du peuple juif ...

                                  Forcément si on n’ est pas sur les mêmes registres de perception, les lectures sont différentes, sans pour autant qu’elles s’excluraient mutuellement.
                                  Ceci dit, les lecteurs de la Torah, ou des Évangiles ont le même mode de fonctionnement.


                                • Christian Labrune Christian Labrune 22 octobre 2017 18:49

                                  @njama
                                  La question n’est absolument pas de savoir comment je me comporterais, moi, dans le monde musulman. J’aî dû avoir plus de 700 élèves issus de cette religion lorsque j’enseignais dans la banlieue, l’idée d’en tuer un ne me serait jamais venue à l’esprit. Je vous l’ai dit, je suis athée, c’est moi qui décide souverainement de ce que j’ai à faire ou à ne pas faire, et mon éthique, qui s’accorde très bien, par un pur hasard, avec le cinquième commandement du décalogue, m’interdit même de consentir aux actuels errements sur l’euthanisie. Comme j’ai dû l’écrire plus haut sur cette page, si j’avais été ce con d’Abraham, j’aurais dit à Dieu d’aller se faire foutre.

                                  La question est de savoir si c’est Dieu qui parle dans le Coran, et si ce qu’il dit est valable de toute éternité. Auquel cas, les petits soldats du Califait auraient été parfaitement fondés à égorger quiconque était en dehors des religions du Livre ou aussi hostile que je puis l’être à ce dernier avatar des idéologies totalitaires que constitue l’islam. Il en irait de même concernant le tueur de la gare Saint-Charles et quantité d’autres qui se sont illustrés en France depuis trois ans par des meurtres horribles, lesquels en se soumettant, comme Abraham, à une injonction criminelle, n’aurontt fait que ce que le Coran (Allah) paraissait leur imposer. A l’heure qu’il est, ils devraient même à ce compte-là être en train de lutiner les soixante-douze vierges au milieu des ruisseaux et des fleurs.

                                  Il est très clair que si ce n’est pas Dieu qui prescrit de massacrer les idolâtres dans IX,5, ou de battre sa femme dans IV,38 - et un Dieu qui prescrirait ça serait une sombre crapule -, on est tout à fait en droit de se demander d’où cela peut bien sortir.

                                  Or, il n’y a pas que ces deux versets, dans le Coran, qui paraissent sortir d’une même tête fêlée, il y en a bien d’autres, en particulier dans la VIIIe (le butin). Les mauvais musulmans (pour moi fort acceptables !) qui préfèrent ne pas tenir compte de ces sortes d’injonctions, ne croient évidemment pas que ce soit Dieu qui parle dans le Coran, et ils se garderont bien de propager une doctrine qui, dès lors qu’elle est prise au sérieux comme c’est le cas en ce moment, ne peut qu’ensanglanter la planète.
                                  Je ne vois donc pas bien clairement quel objectif vous êtes en train de poursuivre sur ce site fréquenté par quantité d’esprits faibles tout à fait capables de prendre au sérieux, si on les y induit, ce qui ne doit pas l’être, et de passer à l’acte ensuite.
                                  L’esprit critique et le scepticisme conduisent à la tolérance. L’islam le plus conforme au Coran, aujourd’hui, tue en masse, et tous les jours. 


                                • popov 23 octobre 2017 09:29

                                  @njama

                                  « Allah ne Veut qu’Éliminer de vous l’impureté, ô gens de la maison, et vous Purifier une vraie purification. »

                                  Ça veut dire quoi « vous Purifier une vraie purification » en français ? C’est du français de Bab el Oued ???



                                  • njama njama 22 octobre 2017 14:11

                                    Question : Que sont devenus les Beni Qoraïzha qui n’ont pas été tués ? Réponse : ils ont continué à exploiter leurs terres mais en tant qu’esclaves des musulmans.

                                    pour la plupart ils ont été rachetés par des Juifs ! d’après la Récit d’Ibn Ishaq (VIIIe siècle)
                                    [...]
                                    Quant aux femmes et aux enfants, voilà ce qui leur serait arrivé11 :

                                     « Ibn Ishaq dit : Puis l’Envoyé de Dieu fit le partage des biens des Banû Qurayzah, de leurs femmes et de leurs enfants entre les musulmans. [...] Puis, l’Envoyé d’Allâh envoya Sa’d b. Zayd al-’Ansârî, frère des Banû ’Abd al-’Ashhal, à Najd12 avec des femmes captives, de Banû Qurayzah, pour les vendre et acheter en échange des chevaux et des armes. »

                                    Les femmes et les enfants furent vendus pour beaucoup aux Juifs de Banu Nadir à Khaïbar13.

                                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Banu_Qurayza


                                    • Shaw-Shaw Nick WILDE 22 octobre 2017 14:16

                                      @njama

                                      Normal de rien piper à qui est vendu à quoi pour un keum qu’est même pas foutu de faire la concordance entre la carte et le territoire chez Émile MOUREY ! ^^

                                      Suffit pas de suivre le sens du courant, faut en extraire la bonne symbolique utile !

                                      Sinon on se montre comme ça au plein milieu de la plaine, dans toute la pleine expression de sa vaine fatuité. smiley

                                      smiley


                                    • njama njama 22 octobre 2017 14:33

                                      Nick WILDE ... un p’tit troll de moins d’une heure ...

                                      bon ok, la valeur n’attend pas toujours le nombre des années ni l’âge bientôt canonique de Émile Mourey, mais quand même essayez de briller un peu comme une comète ...un peu de panache s’il vous plaît ...


                                    • Shaw-Shaw nick-le-zootopien 22 octobre 2017 14:42

                                      @njama

                                      T’as maté mon intitulé de profil, chiure d’ADN mal dégrossi !?

                                      T’es un vrai cassos toi au regard des us et coutumes nécessaires et utiles pour savoir se faire entendre sur Agoravox !

                                      Bref, troll d’accord, mais ça t’exonère en rien de chercher à savoir très exactement à qui tu as affaire ici !

                                      Tschuss


                                    • njama njama 22 octobre 2017 15:49

                                      @nick-le-zootopien

                                      ok mon profil n’est pas renseigné, et parfois ça m’amuse qu’on me prenne pour un africain, un arabe, une femme ... lol smiley
                                      mon pseudo est le même depuis 17 juin 2009 09:53, je n’en ai jamais changé, zéro commentaire hors connexion.


                                    • Shaw-Shaw nick-le-zootopien 22 octobre 2017 16:01

                                      @njama

                                      Pfiouuuu si je devais pour ma part essayer de compter le nombre de commentaires hors connexion supprimés comme par enchantement ça chiffrerait vite !!!!!!

                                      Et pourtant ils ont bien été lus ! smiley smiley smiley


                                    • njama njama 22 octobre 2017 16:24

                                      @nick-le-zootopien

                                      Les commentaires de njama qui ont été supprimés depuis que je suis sur AV (juin 2009) se comptent sur les doigts d’une seule main. Tout le monde ne peut en dire autant, surtout vous ...
                                      Écrivez-nous donc qqch d’intéressant en lien avec l’article de Émile Mourey au lieu de squatter ici à rien hormis votre nombrilisme

                                      Arturo Brachetti ça vous irait peut-être mieux comme pseudo ...pensez-y ... smiley


                                    • Shaw-Shaw nick-le-zootopien 22 octobre 2017 16:30

                                      @njama

                                      En attendant njama, connaît pas IRL, et aucune référence historique d’aucune sorte que ce soit qui me vienne à votre lecture..

                                      Pourquoi vous lirais-je avec attention chez Mourey ou ailleurs ?

                                      Vous troller est vraiment le mieux que je puisse vous accorder !
                                      Car non contextualisé dans toutes ses dimensions possibles un commentaire adressé à un ectoplasme, c’est comme s’attendre à être au plus grand Cabaret du monde et en fait sortir de leur boite des sardines serrées du cul achetées au super marché.
                                      Je préfère de loin m’amuser sans chichis avec des smarties !

                                      Au plaisir de ne plus jamais échanger vous, maintenant que les choses sont apparemment bien claires.

                                      Bye


                                    • njama njama 22 octobre 2017 17:08

                                      @nick-le-zootopien
                                      ne gaspillez plus inutilement votre énergie à me suivre... je n’en demandais pas tant, ménagez-vous
                                      Au plaisir de ne plus jamais échanger [avec] vous
                                      merci de votre immense sollicitude à mon égard, @_dios cher caméléon zootopien d’Agoravox


                                    • Crab2 23 octobre 2017 10:09

                                      Courez le risque d’être différents, mais apprenez à le faire sans attirer l’attention. Paulo Coelho - ( Veronika décide de mourir )

                                      https://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/10/la-pudeur.html


                                      • Christian Labrune Christian Labrune 23 octobre 2017 12:38

                                        @Crab2
                                        Le texte et la photographie qu’on trouve en ouvrant le lien que vous proposez sont très intéressants et font bien voir que l’islam est une religion d’obsédés sexuels, névrosés à force de refoulement. Kamel Daoud l’avait fort bien souligné après les exactions qui avaient eu lieu à Köln.

                                        La nudité est la chose du monde la plus naturelle et ne nous choque absolument pas. Le paradoxe est que si nous voyons sur la place publique une jeune femme fort peu vêtue, et même si nous nous enchantons un instant d’un plaisir esthétique, nous la remarquons beaucoup moins qu’une salafiste sous son sac à patates du côté du métro Couronnes : la laideur est toujours chose pénible à voir, surtout lorsqu’elle est le résultat d’un enlaidissement volontaire.

                                        La nudité, pour un individu civilisé, ne s’articule pas immédiatement au désir sexuel. Il y a eu dans le passé en Europe des moments de pudibonderie dégoûtante. Pour des raisons techniques, il n’a pas été possible aux restaurateurs de faire disparaître les voiles qui, dans la chapelle Sixtine, enveloppent les reins du Christ herculéen et ceux de personnages qui l’entourent, mais que Michel-Ange n’avait jamais peints et qu’un pape un peu obsédé avait cru bon de faire ajouter.

                                         Sosthène de la Rochefoucauld, qui fut Directeur des Beaux-Arts à l’époque de Charles X avait imaginé, au Louvre, de faire placer des petites feuilles de vigne en zinc sur le zizi des statues grecques quand les hasards de leur tribulations ne les avaient pas émasculées. Dans sa préface à « Mademoiselle de Maupin » (1835), Théophile Gautier fait remarquer à ce Tartuffe que son regard à lui sur les statues ne s’était encore jamais porté prioritairement à de certains endroits.

                                        On peut aisément développer ce paradoxe : le voile et à fortiori le niqab et la burqa procèdent de cette perversion très déplaisante que constitue l’exhibitionnisme sexuel. Une femme entièrement nue, un modèle qui vient poser pour les peintres à la Grande Chaumière par exemple, c’est une femme, c’est une personne dont le visage et tout le corps dénudé expriment une présence intelligente et sensible à ce qui l’entoure. Une femme voilée n’est plus une femme, c’est un sexe et rien d’autre, réservé exclusivement à l’usage d’un propriétaire. Un simple objet qu’on cache et qui, parce qu’il est caché, fait qu’on y pense nécessairement.

                                        Autrement dit, si nos députés à l’Assemblée avaient un peu de jugeote, ce qu’ils devraient faire nécessairement, c’est assimiler ces sortes d’exhibitions sexuelles à ce que nos lois appellent « attentat à la pudeur ». J’ai connu pas mal de femmes qui avaient eu affaire un jour à des exhibitionnistes et en avaient été choquées d’une manière qui me paraissait alors excessive et me faisait sourire. Je n’ai vraiment compris ce qu’elles avaient pu ressentir qu’à partir du moment où j’ai commencé à croiser dans la rue ou dans le métro des chattes et des nichons soigneusement emballés. 


                                      • Christian Labrune Christian Labrune 23 octobre 2017 12:44

                                        ERRATUM
                                        a fortiori, sans accent grave sur le a, et non pas « à fortiori ».
                                        Il manque aussi quelque part une marque du pluriel, mais j’ai beau relire, je ne vois même plus où cela se situe.
                                         On voudra bien m’en excuser


                                      • phan 24 octobre 2017 11:32

                                        quand les hasards de leurs tribulations
                                        Don’t feed the trolls !


                                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 23 octobre 2017 18:58

                                        On m’a censuré !


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