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Accueil du site > Tribune Libre > On abandonne bien nos anciens !

On abandonne bien nos anciens !

Les anciens et les personnes de tout âge mais vulnérables souffrent quand ils se retrouvent seuls, notamment en été.

Merci Sapiens pour cette illustration qui traduit ce que nous pensons et notre douleur du moment !

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Que c'est dur l'été pour les personnes âgées et vulnérables !

Beaucoup de services municipaux sont fermés durant de longues périodes, des associations sont en mode congés, les enfants de ces personnes qui partent en vacances parfois oublient de mettre en place un contact permanent.

Les CCAS sont eux aussi en service minimum.

Comme il fait chaud, très chaud parfois, les gens s'enferment chez eux et oublient leurs voisins.

Ce texte de présentation et le poème de Smina reflètent non une envie d'écrire mais une peine partagée par les bénévoles des Colibris solidaires et de SOS hébergement d'Avon et de Fontainebleau : deux personnes que les deux associations avaient aidées viennent de décéder.

La première âgée s'est usée à attendre une mutation , la deuxième est partie volontairement.

Les deux décès auraient pu être évités si un accompagnement professsionnel adapté avait été mis en place.

Pour la première, nous avons fait des peds et des mains pour qu'elle obtienne un logement adapté à ses difficultés de déplacement, pour la deuxième nous avions alerté les pouvoirs publics.

Qui est responsable ?

Pas les personnels mais le système, l'imprévoyance, la pénurie de moyens.

Nos bénévoles sont tristes d'autant plus que nous venons dêtre prévenus qu'une femme et qu'un homme, dotés chacun d'un logement se trouvaient en grand danger.

Une mobilisation conjointe et partagée des associations et des instutions pourrait se mettre en place pour le suivi, le développent de la solidarité et l'alerte.

 

Smina Kernoua et JF Chalot

 

La solitude,

 

Dans la nuit où le silence s’installe,

La solitude tisse son voile,

Des cœurs s'éteignent, des âmes s’égarent,

Dans l’ombre froide, la vie s’égare.

 

Une chaise vide au coin de la pièce,

Des souvenirs flottent avec tristesse,

Les rires d’antan, échos lointains,

Ne résonnent plus dans ce chemin.

 

Personne pour tendre une douce main,

Pour apaiser les peines, les chagrins,

Les jours s’allongent, les heures s’érigent,

Dans ce désert où l’espoir s’effrite.

 

Les larmes tombent, invisible pluie,

Sur le visage des laissés pour lui,

Chaque souffle une lutte, une prière,

Pour un regard, pour une lumière.

 

Oh, que le cœur humain soit plus fort,

Que jamais on ne ferme les ports,

Car aucune vie ne doit être vaincue,

Personne ne mérite d’être perdu.

 

Tissons des liens, bâtissons des ponts,

Pour que l'amour change le monde,

Car dans chaque solitude, une étoile,

Attend qu’on vienne, qu’on la console.

 

Alors, marchons ensemble, main dans la main,

Chassons les ombres, éclairons le chemin,

Pour que chaque âme soit honorée,

Et qu’aucun cœur ne soit abandonné.

 

Smina Kernoua

 


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32 réactions à cet article    


  • CHALOT CHALOT 16 août 18:51

    On abandonne bien nos anciens !

    Depuis deux ans, comme associations, les Colibris solidaires d’Avon , de Fontainebleau – sud-77 accompagnent et aident les personnes fragiles et vulnérables.

    Nous avons aidé des centaines de personnes et réussi à redonner un toit à des personnes dans la rue.

    Pour l’hébergement d’urgence nous avons souvent été écoutés par le 115 et les Colibris solidaires ont prolongé leur soutien en apportant des habits et de la nourriture.

    Nous avons toujours la pêche comme on dit, surtout grâce à votre soutien mais aujourd’hui nous sommes tristes car malgré nos alertes répétées auprès des autorités deux personnes vulnérables sont mortes.

    Cet article n’est pas un réquisitoire contre ceux qui n’ont rien vu mais une alerte pour éviter l’isolement qui peut être mortifère



    • ETTORE ETTORE 16 août 19:50

      Bonsoir CHALOT !

      C’est une des caractéristiques de notre civilisation occidentale.

      Nous vivons, notre vie de plénipotentiaires, comme si chaque minute de notre vie, était une seconde d’immobilisme. Jamais additionnée, ni jamais soustraite au compte à rebours inéluctable de nos années....En leasing de vie.

      Et loin de nous, cette considération, qu’il y ait de forte chance, que le système que nous laissons se dégrader, seras d’une façon, ou d’une autre, notre plat du jour quotidien, quand nous serons servis, par la faute du temps oublié, par le même se(r)vice ( si ce n’est moins encore ).

      Nous qui nous disons intelligents et prévoyants, pensons simplement à capitaliser, pour accéder à ces maisons des dernières espérances de vie, sans nous soucier, de la dégradation des prestations ( même dans les EHPADS, les plus cher).

      En cela, nous ne sommes que de simple animaux, qui ne se cachent pas pour mourir, mais dont la souffrance indiffère, par la locomotive lancée, du train de vie du jour, sur les rails du « collectif ».

      A ce rythme, nous capitalisons la souffrance, celle que nous voyons déjà...

      Mais les « autres » ce n’est pas nous.......PAS ENCORE !

      Et nous devrions être assez intelligents, pour que cet « ENCORE » disparaisse de notre présent, pour ne pas handicaper, notre A-VENIR !


      • Mustik 17 août 07:42

        @ETTORE
        C’est une des caractéristiques de notre civilisation occidentale.

        C’est tout dire !
        Il existe ce cliché de la tradition africaine du respect des anciens du village qu’on opposait jadis à nos sociétés de consommation. J’ignore l’actualité de cette tradition...
        Pour ce qui est de la France, pays que je connais le mieux :
        il existe une coupure franche entre les générations, admise sinon encouragée, le plus souvent par la famille, exemple :
        s’asseoir à table en observant le smartphone du coin de l’oeil,
        se désintéresser scrupuleusement des conversations des adultes,
        passer des heures dans sa chambre au téléphone,
        considérer les grands-parents comme d’aimables fossiles d’une époque révolue et inintéressante...
        Pour ma fin de vie plus très lointaine, je n’envisage pas de faire appel à des solutions administratives ad-hoc, à la pitié, à la commisération, ce sera très bref et la tête haute !


      • ZenZoe ZenZoe 16 août 20:47

        C’est bien triste tout ça. Il y a aussi ceux qui partent sans que personne ne s’en aperçoive, ceux qui ne se sont pas fait connaître des CCAS ou autres structures, qui n’ont même plus de contact avec quiconque ou si peu, pas ou plus de famille. Un jour, des voisins se plaignent de l’odeur bizarre... le locataire mort depuis des mois voire des années, devant sa télé allumée, ou dans la salle de bains.... et personne n’a rien vu, pas par indifférence nécessairement, mais par souci de respecter la vie privée d’autrui. Ce n’est la faute de personne, on vit juste une drôle d’époque.


        • Danièle Dugelay Danièle Dugelay 16 août 22:54

          Merci pour cet article. Qu’il réveille les consciences. Lorsqu’on ne peut plus aller vers les autres, ceux-ci oublient parfois que vous existez encore. Lorsqu’on ne peut plus sortir de son logement, quand on appelle une amie à l’aide pour un petit service et que celle-ci répond plusieurs fois qu’elle n’est pas disponible en ce moment, mais qu’il ne faut surtout pas hésiter à lui demander un coup de main, on comprend qu’on la dérange et on lne lui demande plus rien. C’est la vie des anciens, mais aussi des personnes malades et invalides.


          • chat maigre chat maigre 17 août 00:44

            ça me donne envie de pleurer de lire ça !!

            j’ai ma voisine, une petite mamie de 80ans qui est tombée un soir chez elle en voulant aller aux toilettes en pleine nuit.

            elle a un bleu sur la moitié du visage et je n’ai pas vu son corps, elle est tombé et elle était dans une position qui l’empêchait d’appuyer sur le bouton de la présence verte...elle a passé la nuit couché au sol sans pouvoir se relever.

            elle avait fermé la porte d’entrée à clé et heureusement que l’infirmière ou l’auxiliaire de vie ont fait forcer la porte le lendemain matin sachant qu’elle ne pouvait pas être ailleurs qu’à l’intérieur, sinon on l’aurait retrouvé morte au bout de quelques jours !!

            c’est une décision politique l’abandon des anciens !!

            dans mon village, la mairie à fait un listing de toutes les personnes fragiles et quand il y a des épisodes de canicule, ils les appellent quotidiennement mais on pourrait faire plus et on devrait faire beaucoup plus 


            • Pale Rider Pale Rider 17 août 10:07

              @chat maigre
              Ayant eu à m’occuper d’une vieille tante pendant plusieurs années, avec des aides à domicile et Présence Verte, je sais de quoi il retourne.
              Mais n’est-il pas exagéré de dire sommairement qu’on abandonne nos vieux ? N’est-ce pas nous qui, collectivement, finançons ces aides, qui sont quand même assez efficaces ?
              Nous vivons dans la nostalgie d’une France mythifiée, où la gardienne du foyer (c’est-à-dire du feu domestique) était astreinte à la maison pendant que le mari était aux champs ou à l’usine. Et quand il y avait des vieux dépendants, c’est elle qui s’en occupait. Je connais une fermière de mon âge qui s’est occupée de son beau-père veuf, jusqu’à la mort de l’ancêtre. C’était pas facile.
              Alors, « on », c’est qui ? Qui est prêt à ce service de tous les instants ? Qui voudrait revenir à cette époque ?
              C’est comme les gens qui prônent une immigration sans filtre. Les seuls que j’estime autorisés à en parler, ce sont ceux qui accueillent des réfugiés chez eux (j’en connais) ou qui sont actifs dans des associations. Moi, je ne l’ai jamais fait, donc je me tais. C’est tellement facile de tout rejeter sur les politiciens ou sur l’Etat.
              Donc, merci pour cet article ; et j’imagine que Charlot n’est pas du genre inactif. Mais collectivement, ayons un peu de modestie.


            • chat maigre chat maigre 17 août 11:01

              @Pale Rider

              le « on » posait problème et je viens d’en parler.
              oui j’ confirme que c’est une décision politique, j’ai fait auxiliaire de vie sociale, maintenant c’est assistant de vie aux familles que ça s’appelle, pendant les 3ans à cause ou grâce au covid et en temps que professionnel, je peux dire qu’à part les petites mains sur le terrain, il n’y a aucune humanité des qu’on passe à l’échelon au dessus, il n’y a qu’à voir le scandale des EHPAD pour mesurer l’étendu du problème !!
              j’insiste et c’est bien un choix politique et il y aurait beaucoup à faire car on a les professionnels, on a les associations, on a des demandeurs d’emploi, des jeunes qui font le service civique, des aidants familiaux...mais il faut des décisions politiques pour que les choses se fassent dans le bon sens et c’est plus l’inverse qui est fait !!
              tous les petits vieux ne sont pas à 100% et j’en ai connu qui devais choisir entre manger, se chauffer, payer la part des médicaments non remboursé ou des protections pour adultes pour ne pas se réveillé dans un lit plein d’excréments !!
              perso je pense même qu’aucun retraité ne devrait être en dessous du smic car une société qui n’est pas foutue de bien s’occuper de ses anciens est une société malade !!
              évidemment que des gens comme Chalot font ce qu’il peuvent mais sans une prise de conscience et une action collective, les gens comme Chalot ne pourront malheureusement pas changer les choses smiley


            • Eric F Eric F 17 août 14:13

              @chat maigre
              Dans le cas que vous évoquez, il n’y a pas abandon, puisque justement il y avait une infirmière et une auxiliaire de vie qui faisaient une visite quotidienne et ont pu intervenir.
              De même la solidarité organisée au niveau communal fait partie des mesures publiques.
              La question de civilisation est que souvent les proches s’en lavent les mains et s’en remettent à l’état, de même on demande de plus en plus à l’éducation nationale de se substituer aux parents, on instaure des animateurs de quartiers, etc.
              Concernant les Ehpads, c’est très couteux pour ceux qui peuvent payer, mais il y a prise en charge financière pour les autres. Des associations, comme celle de Chalot, effectuent un travail social complémentaire.


            • chat maigre chat maigre 17 août 15:42

              @Eric F

              Salut Eric, 

              j’ai l’impression en lisant ton commentaire que tu essais de te rassurer à toi même smiley

              l’exemple de ma voisine, c’était pour montrer que même une personne assez autonome, qui est visité quotidiennement par du personnels de santé et sa femme de ménage, à failli mourir quand même.

              quand la maison de retraite coûte entre 2500 et 3000, les aides ne suffisent pas et l’état va chercher l’argent manquant chez les descendants ou ascendants !!
              chaque année des médicaments sont déremboursés, chaque année tout augmente et les pensions stagnent ou sont ponctionnaient par un nouvel impôt, rares sont les pathologies ouvrant droit au 100%, je pourrais continuer mais le pire à mes yeux, c’est la solitude et l’isolement !!

              regardes à l’occasion les repportages tournés en caméra caché dans des EHPAD à l’époque du scandale Orpéa ou lit le livre « les fossoyeurs » c’est à vomir !!

              sinon j’ai attrapé une Daurade de 3kg500 aux Onglous avant hier smiley


            • Pale Rider Pale Rider 17 août 17:17

              @chat maigre
              Merci pour votre réponse, d’autant plus que vous êtes beaucoup plus compétent que je ne le suis. Le phénomène que vous décrivez se retrouve aussi dans les hôpitaux, où la « base » est souvent bien plus dévouée que la hiérarchie...


            • chantecler chantecler 17 août 18:07

              @Pale Rider
              Surtout que la « hiérarchie » est devenue administrative cad gestionnaire comptable  !
              Les agents doivent obéir !
              Ce qui n’évite pas les gaspillages ....cad le détournement de la santé publique !
              Qui s’occupe des commandes ( matériel , médicaments, fournitures et du recrutement , etc etc ? ) et de la répartition des agents de santé sur le territoire : médecins et dentistes en tête , y compris d’ailleurs à l’intérieur des hôpitaux !
              Qui contrôle la qualification, les diplômes réels , les statuts des agents venus « de l’étranger » ?
              Comment se fait il que des pays « pauvres » « formeraient » davantage et placeraient davantage que nos nationaux ?
              Le débat sur « les plombiers polonais » est dépassé . Il est probable d’ailleurs qu’il n’ait été qu’un faux débat . en tous cas celui des « déserts médicaux » n’est pas résolu .Ni celui des dépassements d’honoraires .
              Système libéral avant tout !


            • Eric F Eric F 17 août 19:43

              @chat maigre
              Sur cette question, un point qui me parait l’un des plus significatifs, c’est que nous attendons tout de l’Etat et de ses différents services, qui tendent à se substituer à la famille et la solidarité spontanée du proche entourage. La dépense publique représente chez nous environ 55% du PIB, on est en butée.

              Ceci dit, je suis bien d’accord qu’il y a des carence, lacunes, une perte en ligne dans l’efficacité pour l’usager ou bénéficiaire.
              Concernant votre voisine, qu’aurait-il fallu, une assistante à domicile 24/7 ? Nos pays ont un taux de personnes âgées élevé, on ne peut augmenter continument la part des professionnels pour en prendre soin. Mais il faut assurément améliorer l’efficacité, les scandales dans les Ehpads que vous citez en attestent, alors pourquoi ces établissements sont moins couteux en Belgique et plus efficaces ?
              Il y a un autre aspects, mais avec son revers, c’est la technologie (capteurs donnant l’alerte, etc.), mais c’est déshumanisant.


            • chat maigre chat maigre 17 août 19:44

              @Pale Rider

              en effet, dans les hôpitaux c’est bien visible car comme le dit chantecler, ils sont gérés par des gestionnaire comptable et la mission première de nos hôpitaux n’est plus de soigner les gens et sauver des vies mais faire des bénéfices !!


            • Eric F Eric F 18 août 09:29

              @chat maigre
              Les hôpitaux ne font pas de bénéfices, mais ont des contraintes de budget. Or ce genre de contrainte est plus efficacement assurée dans un cadre de concertation et de souplesse, plutôt que la manière technocratique et administrative qui est mise en place. Ainsi on voit des projets hospitaliers pharaoniques, mais des armoires à pharmacie vides parce que le poste était moins prioritaires.


            • chat maigre chat maigre 18 août 10:49

              @Eric F

              je suis bien d’accord que les hôpitaux ne font pas de bénéfices mais tu comprends ce que j’ai voulu dire même si j’ai essayer de le faire en quelques mots !!

              La crise sanitaire déclenchée par la pandémie de Covid-19 a servi de révélateur à une crise bien plus ancienne et profonde : celle de l’hôpital public. Depuis 30 ans, progressivement, l’hôpital public a en effet basculé dans une nouvelle ère : celle de la « rentabilité ». Et pour réduire les dépenses, les gouvernements successifs ont lancé des dispositifs toujours plus contraignants

              Le 12 mars, Emmanuel Macron déclare dans une allocution que “la santé gratuite sans condition (...) ce ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe (...). Il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché”

              Un discours qui prend le contre-pied des réformes engagées ces 20 dernières années, lesquelles, selon Jean-Paul Domin, économiste de la santé et membre des « Économistes Atterrés », participent d’un même mouvement de fond expliquant à la fois le mal-être des soignants et les dysfonctionnements que connaît l’hôpital public.

              https://www.radiofrance.fr/franceinter/financement-gouvernance-ce-que-20-ans-de-reformes-de-l-hopital-public-ont-change-1389955

              https://theconversation.com/hopitaux-publics-comment-la-reduction-des-budgets-augmente-a-la-fois-les-couts-et-les-risques-142589


            • Lynwec 17 août 08:00

              Parfois, pourtant, « on » pense bien à eux dans les Ehpad et on les pique au Rivotril, pour leur éviter « des souffrances » (comprendre : pour faire du chiffre sur les bandeaux défilants de BFM et un peu plus tard sur les comptes de Pfizer et autres)...

              On aurait un peu tendance à oublier facilement, parfois, et pas que nos anciens...


              • chat maigre chat maigre 17 août 10:35

                @Lynwec

                Salut Lynwec,

                c’est vrai que je n’aime pas utiliser le « on » et à l’oral je ne l’utilise quasiment jamais, nous dirons que c’est une erreur lexicale car il était tard smiley
                on, c’est tout le monde et personne en même temps et quand je l’utilise c’est on=nous les humains, mais c’est rarement compris comme ça car la définition de « on » est ambigu, c’est soit les humains en général, soit une personne quelconque.

                ce n’est pas à toi que je vais apprendre que chez les gens qui dirigent ce monde, il n’y a aucune humanité et il n’y a que les chiffres qui comptent !!

                sur leur bilan comptable, il y a trop de personnes âgées et elles sont de plus en plus âgées, c’était prévu de longue date avec le babyboomers avançant en âge !!

                tu nous rappelles l’épisode Rivotril et on peut rajouter la loi sur l’accompagnement de fin de vie, je suis pessimiste car à mes yeux une belle fin de vie c’est être entouré et profiter de quelques derniers petits plaisirs simple, en aucun cas précipiter la mort de quelqu’un est une avancée à mes yeux, il y a quand même quelques maladies invivable mais la loi sur la fin de vie ratisse trop large et j’ai bien peur que ce ne soit que le début du projet.


              • ETTORE ETTORE 17 août 11:55

                @chat maigre
                Nous avons en finalité le comportement de quelqu’un qui manipule les pinces, pour garder les distances avec cette problématique de la vieillesse.
                Tant que nous sommes à l’autre bout des pinces, il semblerait que cela anesthésie le fait, que tôt où tard, ce seras bien nous, qui serons dans l’emprise de ces pinces.
                Je ne saisis toujours pas pourquoi, avant d’en arriver à être prisonnier de ces
                « mâchoires de pinces », nous ne créons pas un modèle perenne, digne de la dignité de vieillir, sans être mendiant de la vie, mais uniquement à valeur d’investissement de l’existence, qui à été dévolue ?.
                Ce n’est peut être pas un raisonnement à avoir à l’unité, mais en tant que valeur d’apport générationnel.
                Soit, certains diront, que le monde laissé, par ces moribonds, aurait pu être meilleur...Sans leur actions.....
                Mais, où étaient ils, quand ces vies, asséchées maintenant, étaient à l’oeuvre ?
                Peut on mettre la prépondérance des jugements des « non vécus », au dessus de la réalité de la vie passée de nos anciens ?


              • chat maigre chat maigre 17 août 12:19

                @ETTORE

                Salut ETTORE, c’est toujours un grand plaisir de te lire 
                il y a le fond et il y a la forme !!
                je ne suis ni jaloux, ni envieux mais ça m’inspire un très grand respect smiley


              • Lynwec 17 août 12:46

                @ETTORE

                "Je ne saisis toujours pas pourquoi, avant d’en arriver à être prisonnier de ces
                « mâchoires de pinces », nous ne créons pas un modèle perenne, digne de la dignité de vieillir, sans être mendiant de la vie, mais uniquement à valeur d’investissement de l’existence, qui à été dévolue ?« 

                Surement parce que ceux qui se sont emparés des leviers de pouvoir, assurés d’éviter la »morsure des pinces" de par leurs fortunes colossales, et dotés d’un égoïsme illimité à valeur éducative familiale incontournable (sinon, ils ne pourraient être richissimes) n’en ont strictement rien à faire que 99,9% de l’Humanité soient mordus cruellement pendant et en fin de parcours...

                Tant que les 99,9% continueront à se marcher dessus dans l’espoir d’être un peu moins pauvres que ceux de dessous et ne s’uniront pas pour botter le cul des 0,1% et leur interdire tout accès au pouvoir, vous m’avez compris...


              • Pale Rider Pale Rider 17 août 17:19

                @chat maigre
                Même remarque sur Ettore !


              • chantecler chantecler 17 août 18:22

                @Lynwec
                A force de faire peur ,
                de manipuler via les médias , de raconter des conneries « complotistes » , genre « commandos rivotril » à visée eugéniste de masse , on arrive à des absurdités qui rendent les gens amorphes et stupides .
                Mais aussi à force de" mépriser l’intégrité des soignants , leur éthique et de cacher la corruption , les conflits d’intérêt .. !


              • Mustik 18 août 09:07

                @chantecler

                Nous ne sommes pas favorables à tout excuser concernant les « masses » populaires. Je ne suis pas le seul à avoir remarqué que la grande majorité de la masse est ancrée dans ses certitudes.
                Quand je suis sollicité lors d’une réunion d’amis anciens à propos d’événements importants de nature politique extérieure ou intérieure, au bout de 10 mn certains décrochent quand ils ne se mettent pas à bailler...
                Simple auditeur de Conférences sur des sujets d’histoire communautaire, sollicité par des participants pour communiquer copies de mes documents officiels contradictoires, je ne reçois pas de réponse.
                98% de la population est paresseuse pour approfondir l’Information et l’Oligarchie le sait bien.
                On aurait enseigné jadis à l’ENA que « Un Régime Démocratique ça n’existe pas ».
                Sarkozy et Hollande l’ont démontré au Congrès de Versailles en 2008...vous savez à propos de quoi...
                Moyennant quoi ils osent évoquer « Le Cordon Sanitaire » autour de tel ou telle formation souverainiste.... je dirais même « Populiste ».
                Le Peuple ! Pouah , quel gros mot !


              • chantecler chantecler 18 août 09:43

                @Mustik
                Salut ,
                Je ne comprends pas ta réponse à mon commentaire ....
                Il me semble qu’il faudrait redéfinir les notions de  : souverainistes , populistes , fascistes , racistes ....
                C’est affaire lexicale , de dictionnaire , de définitions .
                Prend l’exemple de la laïcité : il n’y a rien de plus clair , de plus simple , de plus défini , de plus historique que cette notion que l’on trouve dans tous les Larousses , Littré etc etc .........cf 1905 ....

                Et pourtant on l’a jetée en pâture à la population comme on jetterait une carcasse de viande à une meute affamée .
                Et de cette philosophie de paix , du vivre ensemble , on fabrique des morts .

                Parce que certains pensent que c’était un acte de guerre contre leurs convictions religieuses ....
                Evidemment s’il s’agit simplement de l’installation de crèches dans les mairies ...ou de crucifix sur les murs des écoles , ou de burkini au bord de la plage ....

                (Ca me rappelle l’intervention de médecins cathos dans les années 60 , en province et dans les amphis de médecine , pour interdire le débat sur l’IVG , (la méthode karman) en niant la mortalité et la souffrance des femmes qui avaient recours à des méthodes barbares genre cintres métalliques introduits dans les utérus .. alors que les bourgeoises partaient se faire avorter confortablement en Hollande par autocars entiers .

                Surtout avec le mouvement émergent des BRICS qui refusent l’unipolarité , cad la tutelle d’un occident ou d’une nation toute puissante avec ses alliés , , sur les affaires de la planète.

                Quant au « cordon sanitaire » , aux « castors » , à la définition de l’ED et son histoire , ça vaudrait aussi le coup de se mettre d’accord .

                Si je pense à Adolf par exemple , je ne vais pas soutenir qu’il a été le parangon ou l’exemple du souverainisme ....

                Si on veut éviter les tornades de haine qui toucheraient tout le monde et au hasard !

                Désolé : je suis parti en digressions ....
                C’est le souci avec l’emploi du verbe : aller d’associations en associations .... !
                C’est aussi la base de la psychanalyse , pour y re-trouver son histoire et sa vérité ..


              • Eric F Eric F 18 août 10:22

                @chantecler
                La laïcité n’avait pas pour propos d’assurer le pluralisme religieux, mais de décorréler l’état et les services publics (notamment éducation) de la religion dominante de l’époque qui était l’église. Même si le principe était totalement justifié, le climat de l’époque était davantage celui du règlement de comptes que de la paix civile. Ça c’est décrispé pendant et après la première guerre mondiale.

                Concernant le ’’souverainisme’’ ou le ’’populisme’’, le fait de sauter à pieds joints sur l’exemple d’Hitler illustre le problème mentionné par Mustik, cela revient à soupçonner 11 millions d’électeurs (33% 1er tour, 37% 2è tour) d’être de potentiels nazillons, et le monde politico-médiatique décrète l’ostracisme sur ses représentants élus en les excluant par principe de toute responsabilités. Le recentrage, la recherche d’honorabilité, etc. relevées lors de la précédente législature n’ont pas été pris en compte, or rejeter le plus grand courant politique dans les urnes est non seulement anti-démocratique, mais peut conduire la protestation à ...ce que l’on a constaté au Royaume Uni.
                On peut du reste s’étonner de la passivité du bloc national en France dpuis l’élection, peut-être période de KO débout suite à l’incroyable l’inversion des urnes -jusqu’ici le mode de scrutin avait toujours amplifié le bloc ayant reçu le plus de suffrages-


              • chantecler chantecler 18 août 10:29

                @Eric F
                Eglise qui était une pièce maîtresse de l’ancien régime .
                Avez vous oublié « la monarchie de droit divin » ?
                Le roi tenait son pouvoir de Dieu et ses représentants , les évêques par exemple , vivaient bien , avaient des possessions , des terres , des épouses , bref un bon train de vie tout en affichant leur agnosticisme .
                ....


              • Eric F Eric F 18 août 11:19

                @chantecler
                Je n’ai rien oublié de l’emprise de l’église sous de l’ancien régime (quoique ni vous ni moi n’étions né à cette époque, ni même nos arrière-grands parents), et j’ai explicitement écrit que le principe de séparation était justifié.
                Mais le climat de 1905 n’était pas empreint de l’irénisme que vous sembliez lui attribuer.

                La laïcité connait une variante extrême, qualifiée de laïcisme, désormais assez désuète car ancrée sur des époques révolues, mais elle connait parfois quelques rebonds dans la gauche radicale, ciblés contre l’église catholique dont l’influence est désormais résiduelle (du reste on ne voit jamais de cardinal pourpre sur le perron de l’Élysée smiley
                On relève du reste que le principe de laïcité est pointé à gauche contre l’église, et à droite contre l’islam. C’est plus partagé à l’égard du CRIF.


              • Mustik 19 août 11:25

                @chantecler
                Bonjour,
                merci de ta réponse. Cependant, je ne vais pas faire une réponse trop détaillée. Pendant longtemps, nous avons été séduits par les chroniqueurs de CNews, plus précisément l’équipe de C.Kelly. Je pense que toutes les nuances sémantiques y ont été précisées au cours des mois concernant le concept de laïcité et de ses biais récents et pervers...
                Que les BRICS fassent ce qu’ils veulent tant qu’ils respectent leurs voisins et réciproquement.
                Les dirigeants UMPS qui évoquent « bouclier républicain », « cordon sanitaire »,ne sont pas exemplaires loin s’en faut de l’intérêt des peuples. Il suffit de VOULOIR se souvenir de Sarkozy en Libye et du couple Sarkozy-Hollande en Syrie.
                A la même époque, le Non du Referendum européen, piétiné allégrement par le même binome de malfaisants.
                Pourquoi faut-il que je sois obligé de répéter ce que tout le monde devrait se rappeler ?
                Les Français ont la Classe politique méritée, c’est d’une évidence triviale !
                Même la « Racaille » des banlieues a ses représentants au Palais Bourbon... C Q F D


              • xana 17 août 12:33

                J’apprécie toujours les articles de Chalot.

                Pourtant je n’ose presque plus les lire. Et j’ai l’impression que beaucoup des commentateurs ci-dessus sont aussi désespérés que moi.

                Ce que fait Chalot et son association est NORMAL dans une société vivante. Ce qui n’est pas normal, c’est ce que notre société est devenue. Une société monstrueusement égoïste et mortifère.


                • chantecler chantecler 17 août 12:42

                  @xana
                  A l’image de son président quoi !
                  Mais lui c’est un Brechtien : il va dissoudre le peuple !


                • ETTORE ETTORE 17 août 13:15

                  @xana
                  Ce qui ressemblait dans le temps, à des petits pas de côté, pour ne pas voir, ce qui se devait d’être caché, devient de plus en plus un grand écart, dont les pieds, en appui instables, massacrent la gueule des impotents,
                  Mais on s’en fout, puisque tout le secteur hospitalier en tête, fait les frais d’une césarienne, pour n’accoucher que de lits avortés. 
                  On peur rapprocher ce diagnostic, à la place accordé dans notre société, à ceux qui de plus en plus précocement sont relégués au rang d’inutiles, voir même, même, cher à maintenir en vie, et dont on à bien vu, comment un simple formulaire tamponné par je ne sais qui, avec à peine le logo de la Raie Publique Française, ouvre le droit au tunnel de passage, en passant par le trou de la seringue.
                  Il est visible, que pour cet état, d’un jeunisme déclaré et affiché comme valeur de modernisme, et qui se vante d’une France qui n’as pas d’histoire, être récipiendaire du passé, est plus dévalorisé, que la possession d’un diesel.
                  Savoir lequel seras interdit de circulation, est un euphémisme, qui semble en attente d’un crash forcé.

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