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Accueil du site > Tribune Libre > On oublie trop souvent la charge physiologique des femmes...

On oublie trop souvent la charge physiologique des femmes...

Martin Winckler est un médecin militant féministe français, il est également romancier et essayiste. Il est aujourd'hui citoyen canadien et vit à Montréal. Il est connu pour ses prises de positions militantes pour le droit et la reconnaissance des femmes en matière de santé.

 

Invité de l'émission L'heure Bleue sur France Inter, il nous rappelle qu'on oublie trop souvent la charge physiologique qui pèse sur les femmes.

 

Voici comment il envisage le soin :

"Ecouter, regarder, croire : les premières choses à enseigner aux soignants...

Ne pas croire les gens, c'est ne pas entendre les informations importantes qu'ils vont nous donner...

Ce n'est pas facile dans une culture où le médecin est perçu comme quelqu'un de menaçant.

Le médecin doit montrer qu'il est digne de confiance. 

 

Le "prendre soin" ou le "care" existe depuis longtemps dans la culture canadienne : une attitude de soin qui est fondée sur l'idéal féministe. On part du principe que toute personne mérite le même respect, les femmes méritent le même respect que les hommes, moi, personnellement, je pense que les femmes méritent encore plus de respect que les hommes sur le plan de la santé.

Le "care", cela consiste à centrer justement son activité de soin sur la perception de la personne soignée de son propre confort.

C'est la personne soignée qui dit : "oui, ça va, je me sens mieux ou ça ne va pas, je me sens toujours aussi mal qu'avant."

Soigner n'est pas une science exacte. On est obligé de tenir compte de ce que la personne dit.

Je prends l'exemple de la douleur. Il faut savoir d'abord ce que c'est que la douleur et beaucoup de professionnels de santé ne le savent pas.

Quand on comprend ce qu'est la douleur, on voit qu'il y a de multiples manières d'atténuer la douleur qui ne fonctionnent pas toutes de la même manière chez les personnes.

Il faut bien tenir compte de ce que la personne concernée nous dit, parce qu'autrement, on ne peut pas la soulager.

Le care, c'est tenir compte de l'autre, de ce que l'autre dit et ressent."

 

Martin Winckler évoque aussi la charge physiologique qui pèse sur les femmes :

 

"La notion de charge physiologique doit être prise en compte. On connaît bien la charge mentale qui a été particulièrement lourde pour les femmes pendant le confinement.

La charge mentale, c'est s'occuper de tout le monde, planifier tout pour tout le monde, à l'intérieur de son lieu d'environnement, c'est à dire le compagnon, les enfants, les parents...

 

Mais, la charge physiologique, c'est quelque chose à quoi on ne pense jamais, parce qu'on se dit : "c'est naturel."

Dans la vie d'un homme, il y a un événement, un bouleversement physiologique majeur, c'est la puberté. Il n'y en a pas d'autres.

Dans la vie des femmes, les événements physiologiques majeurs qui bouleversent la vie des femmes, il y en a beaucoup : la puberté, la survenue des règles et le cycle, il y a les troubles du cycle et des règles, il y a le fait d'avoir peur d'être enceinte, de vouloir être enceinte et de ne pas y arriver, il y a les grossesses, il y a l'allaitement, le syndrome post-menstruel, les dépressions du post-partum, etc., sans oublier la ménopause.

Tous ces événements physiologiques sont une charge que les hommes ne connaîtront jamais.

 

Quand on n'est pas né dans le corps d'une femme, on ne sait pas ce qu'est cette charge physiologique.

Et cette charge pèse de tout son poids pendant toute la vie : pensez à la précarité menstruelle des femmes qui n'ont pas de moyen pour s'acheter des protections périodiques, pensez aux femmes qui ont des syndromes pré-menstruels intenses, des événements permanents dans la vie d'une femme.

 

En médecine, quand on étudie le corps humain, on devrait d'abord et avant tout étudier la physiologie féminine, parce que c'est celle-là qui est la plus sophistiquée, la plus complexe, la source du plus grand nombre de souffrances.

Toute personne qui apprend à soigner devrait apprendre à soigner des femmes.

Si on veut respecter les gens, il faut savoir ce qu'ils ressentent."

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2020/08/on-oublie-trop-souvent-la-charge-physiologique-des-femmes.html

 

Sources :

https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-11-juin-2020

http://www.martinwinckler.com/spip.php?article987

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68 réactions à cet article    


  • Rantanplan Carabosse 12 août 2020 16:36

    Quand je suis rentré, hier soir, ma femme m’a dit :

    « ça fait trois jour que t’es parti chercher des clopes, et depuis plus de nouvelle ».

     « Merde les clopes », que j’ai dit,« bon, je reviens ! »

    C’est ça, la charge mentale !


    • ZenZoe ZenZoe 12 août 2020 16:37

      Inouï d’ignorance et de parti-pris cet article !

      Même Martin Winckler n’a jamais dit des trucs pareil, ou alors j’avais mal mis mes lunettes. L’auteur, vous n’avez à l’évidence jamais vécu avec un homme, sinon vous n’écririez pas de telles énormités. Être un homme, un long fleuve tranquille ? Ben non, pas du tout, et c’est une femme qui vous le dis.


      • rosemar rosemar 12 août 2020 17:31

        @ZenZoe

        En effet, vous avez mal mis vos lunettes : je vous conseille d’ouvrir le premier lien sous l’article et d’ouvrir vos oreilles...
        Je n’ai jamais dit qu’être un homme était un long fleuve tranquille, mais, de fait, si vous êtes une femme, vous devriez connaître les difficultés évoquées par Martin Winckler. Mais êtes-vous une femme ??


      • JC_Lavau JC_Lavau 12 août 2020 17:35

        @rosemar. Serais-je aveugle et sourd ? Jamais je n’ai entendu mon épouse se plaindre d’allaiter  bien au contraire. La pimprenelle des calanques s’en plaignait-elle ?


      • rosemar rosemar 12 août 2020 17:39

        @JC_Lavau

        Votre femme ne représente pas toutes les femmes, vous savez ça ??


      • JC_Lavau JC_Lavau 12 août 2020 17:44

        @rosemar. Vous n’avez pas répondu à la question.


      • ZenZoe ZenZoe 12 août 2020 19:03

        @rosemar
        Dans la vie d’un homme, il y a un événement, un bouleversement physiologique majeur, c’est la puberté. Il n’y en a pas d’autres.



        Je ne sais même pas pourquoi je vous réponds de toute façon. Vous êtes aussi bornée et de mauvaise foi qu’ignorante des autres.
        Par ailleurs, j’ai lu la plupart des bouquins de Winckler. Vous déformez complètement ses propos, je n’ai même pas besoin d’aller vérifier vos liens, je le sais. Entre plaider pour une meilleure reconnaissance des besoins des femme (ce qu’il fait) et ce que vous dites, il y a un fossé énorme, c’est sidérant pour une prof de lettres de comprendre de travers à ce point.


      • JC_Lavau JC_Lavau 12 août 2020 19:12

        @ZenZoe. Et même ignorante d’elle-même par dessus le marché : elle s’imagine que l’allaitement est une charge injuste qui mérite vengeance.


      • rosemar rosemar 12 août 2020 21:47

        @ZenZoe

        Je ne déforme pas ses propos : je les reproduis... écoutez jusqu’au bout l’émission L’heure bleue dont le lien figure sous l’article... mais êtes-vous capable d’écouter ? 
        Cela est au dessus de vos capacités : c’est inquiétant....


      • JC_Lavau JC_Lavau 12 août 2020 22:05

        @rosemar : « Dans la vie d’un homme, il y a un événement, un bouleversement physiologique majeur, c’est la puberté. Il n’y en a pas d’autres ». En effet, le féminisme au 21e siècle dans nos pays surenveloppés est une école de déni d’autrui.


      • rosemar rosemar 12 août 2020 22:53

        @JC_Lavau

        C’est Martin Winckler qui le dit : il souligne ainsi le fait que les femmes subissent, elles, de bien plus nombreux bouleversements : et il cite de nombreux exemples qui le prouvent.


      • JC_Lavau JC_Lavau 13 août 2020 04:46

        @rosemar. Tu as bien écrit plus haut qu’il est sous influence. Je cause bien de la dite influence, école de déni d’autrui.
        Le déni d’autrui, tu es pour. Je suis contre. Je suis hors de mode. Je suis même survivant de plusieurs tentatives d’assassinats.


      • JC_Lavau JC_Lavau 13 août 2020 11:10

        @Survivant. Rassure-toi, je me suis vite recouché... jusqu’à 10 h 15 ! Il était plus que temps de refermer volets et porte-fenêtres, à l’est. Plus d’une heure trop tard.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 16:37

        Bonjour Rosemar. Rien que d’imaginer ce que devait être le calvaire des femmes dans les camps..J’imagine que les protections hygiéniques n’existaient pas ;


        • Areole Areole 12 août 2020 17:02

          @Mélusine ou la Robe de Saphir.
            Euh ! Malheureusement, aux dires des déportées et avec l’aide du nazi Carl Clauberg, les femmes n’avaient plus leurs règles (leurs charges physiologiques étaient donc moindre ?)


        • rosemar rosemar 12 août 2020 17:33

          @Areole

          Elles n’avaient plus de règles, et pour cause : elles étaient terrorisées, et leur nourriture était insuffisante.


        • foufouille foufouille 12 août 2020 17:45

          @rosemar

          pareil pour les hommes ..........


        • Clocel Clocel 12 août 2020 16:37

          Z’avez déjà l’age d’écouter France Inter ma bonne Rosemar ?

          Un médecin, militant, romancier et essayiste, vous trouvez ça sérieux vous ?

          Quand je pense que mon toubib n’avait même pas le temps de garer convenablement sa BM entre deux patients...


          • raymond 12 août 2020 16:43

            A mon avis Lavau va divérger....


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 août 2020 16:45

              Mais contrairement aux femmes, les hommes sont confrontes à leur puissance dans certaines situations particulières. Ce qui est souvent angoissant.. ;


              • Fergus Fergus 13 août 2020 10:02

                Bonjour, Mélusine ou la Robe de Saphir.

                Qui plus est, les hommes, plus puissants au plan musculaire, ont une moindre résistance physique aux pénuries et une moindre résistance mentale aux problèmes psychologiques. Tout cela explique en partie pourquoi ils vivent nettement moins longtemps.


              • Areole Areole 12 août 2020 16:51

                Bien voyons ! 

                1. les frais de santé des femmes représentent les 2/3 des dépenses globales,
                2. Elles consultent également beaucoup plus que les hommes (+ 1/3)
                3. Cotisent beaucoup moins,
                4. ont un absentéisme au travail plus important que les hommes,
                5. mais vivent plus longtemps.
                6. la pension de reversion bénéficie à 89 % aux femmes, etc...etc...

                Etranges victimes que les femmes, qui arrivent à nous faire croire qu’elles sont discriminées alors qu’elle bénéficient à fond des aides sociales. Le sexe faible est incroyablement fort et parfois un brin de mauvaise foi.


                • rosemar rosemar 12 août 2020 17:36

                  @Areole

                  Pour votre information :

                  https://www.humanite.fr/sante-les-femmes-vivent-plus-longtemps-mais-dans-quel-etat-678358

                  Les femmes vivent plus longtemps que les hommes mais leurs «  années de vie supplémentaires  » sont marquées par davantage de problèmes de santé ou de perte d’autonomie


                • rosemar rosemar 12 août 2020 22:57

                  à Areole :

                  « Un organisme fatigué qui peine à guérir
                  Tout d’abord, le chercheur note que les femmes occupent plus souvent des postes à gestes répétitifs que les hommes. »Ce sont des métiers de conditionnement. Pour un tendon, ça peut avoir des effets très néfastes à moyen terme« , explique Fabien Piazzon. Le chercheur donne l’exemple de la tendinite, qui peut générer un arrêt de trois mois. Ironiquement, ces postes, souvent qualifiés de »métiers de femmes« , sont très physiques, d’où un risque accru de développer des troubles musculo-squelettiques.

                  A lire aussi : »TMS, la douleur du geste répétitif« 
                  Autre cause de l’absentéisme chez les femmes : la fameuse charge mentale. »Les femmes passent une grande partie de leur temps libre à s’occuper du foyer« , note Fabien Piazzon. Au travail, bien malgré elles, celles-ci continuent à organiser leur vie de famille et les tâches domestiques. Et de retour à la maison, elles ne trouvent pas réellement le repos. »La charge de la soirée, ajoutée au temps de travail, fatigue l’organisme, qui a du mal à guérir. Les absences durent donc plus longtemps« , indique le chercheur. »

                  https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/droits-et-demarches/les-femmes-plus-touchees-par-l-absenteisme-au-travail-que-les-hommes_2929713.html


                • Areole Areole 13 août 2020 18:45

                  @rosemar
                  Comment vous le dire gentiment ?
                  Vous dites que les femmes vivent plus longtemps (mais plus mal), qu’elles sont plus absentes au travail (parce qu’elles ont des travaux plus pénibles), qu’elles cumulent travail salarié et travaux domestiques (au contraire des hommes)...
                  Bon !
                  Il faudrait donc demander aux hommes s’ils préfèrent la crise cardiaque à 60 ans ou le rhumatisme à 80... ?
                  être maçon, plâtrier, déménageur, mécanicien use-t-il moins son homme qu’un travail TMS sa femme ?
                  Sans compter que les mâles, buveurs de canettes et accro à la télé ne réparent pas la voiture de madame, ne bricolent pas, ne portent pas les fardeaux et ne s’occupent ni de leurs enfants ni de rien du ménage...
                  Salauds de mâles !


                • Xenozoid Xenozoid 13 août 2020 18:47

                  @Areole

                  salopes///lol


                • JC_Lavau JC_Lavau 12 août 2020 16:53

                  Du reste, les françaises vivent en moyenne huit ans de plus que les français. Voilà qui prouve à quel point Nous les femmes, on est toutes des victimes, et Nous les femmes nous devons toutes nous venger.

                  Du reste Françoise Giroud avait bien précisé que le féminisme n’aurait vraiment vaincu que quand tout homme compétent sera sous les ordres d’une femme incompétente. Exemple : la triomphale « route solaire » de la pimprenelle du Poitou. Tout homme ayant des compétences en géotechnique routière pouvait prévoir que ce serait le désastre total. Tout homme ayant des compétences en électrotechnique de puissance pouvait prévoir que ce serait le désastre total. Mais voyez comme la nature est sexiste et misogyne : c’est de fait un désastre total, aux frais des contribuables.


                  • rosemar rosemar 12 août 2020 17:36

                    @JC_Lavau

                    Les femmes vivent plus longtemps que les hommes mais leurs «  années de vie supplémentaires  » sont marquées par davantage de problèmes de santé ou de perte d’autonomie


                  • foufouille foufouille 12 août 2020 17:48

                    @rosemar

                    mouarf car dans ce cas elles sont mortes.


                  • JC_Lavau JC_Lavau 12 août 2020 19:03

                    @rosemar : « problèmes de santé ou de perte d’autonomie ». Ah, c’est sûr que si au moins une des tentatives d’assassinat par sabotages de freins avait réussi, le 18 juillet 1998, jamais je n’aurais eu besoin des quatre opérations chirurgicales, en 2000, en 2008, en 2014...
                    Du reste d’autres consommatrices éclairée se sont indignées de ces échecs, et ont proclamé qu’elles, elles n’auraient jamais loupé l’assassinat de l’homme de trop.
                    Des victimes, des victimes...


                  • Fergus Fergus 13 août 2020 10:07

                    Bonjour, rosemar

                    « leurs «  années de vie supplémentaires  » sont marquées par davantage de problèmes de santé ou de perte d’autonomie »

                    Comment pouvez-vous écrire une telle énormité  ? On ne peut pas comparer les problèmes des femmes durant ces années supplémentaires alors que les hommes ayant disparu ne peuvent effectivement pas être confrontés aux problèmes que rencontrent les femmes survivantes !!!


                  • rosemar rosemar 13 août 2020 10:16

                    @Fergus
                    Mais, enfin,« les femmes restent plus vulnérables que les hommes face à la maladie. Les importants progrès réalisés en matière de santé au cours des dernières décennies et le fait qu’elles assurent la majeure partie des soins de santé n’y auront rien changé : les femmes ne trouvent toujours pas dans les soins de santé la réponse à leurs besoins spécifiques. Telle est la conclusion de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport intitulé »Les femmes et la santé« , publié lundi 9 novembre. Isabelle de Zoysa, médecin suisse qui a contribué à l’étude, revient sur la situation des femmes en Europe, plus préoccupante qu’elle n’y paraît. »

                    https://www.lemonde.fr/planete/article/2009/11/09/oms-les-femmes-toujours-plus-vulnerables-face-aux-maladies_1264925_3244.html# : :text=Les%20femmes%20sont%20plus%20touch%C3%A9es,de%20la%20sant%C3%A9%20(OMS).&text=Les%20femmes%20restent%20plus%20vuln%C3%A9r


                  • rosemar rosemar 13 août 2020 10:18

                    @Fergus

                    Pour votre information, encore :

                    « Quand elles accèdent correctement aux services de soins, les femmes sont régulièrement mal diagnostiquées. En effet, les symptômes qu’elles développent diffèrent de ceux des hommes. Par exemple, les maladies cardiovasculaires, que l’on considère souvent comme des problèmes »masculins« , sont des affections meurtrières chez les femmes. Or, si l’une d’entre elles témoigne d’essoufflement ou de douleurs diffuses, elle ne sera pas forcément prise au sérieux et les médecins ne pratiqueront pas d’office un électrocardiogramme.

                    Enfin, les femmes et les jeunes filles sont souvent exclues des essais cliniques, les laboratoires craignant qu’elles soient enceintes. Or, leur masse musculaire et hormones induisent des réponses physiologiques aux traitements différentes de celles des hommes. »


                  • foufouille foufouille 13 août 2020 10:29

                    @rosemar

                    n’importe quoi, ça dépend des hosto et certains sont nuls donc pas d’ECG pour personne de moins de 60-65 ans.

                    la CPAM d’en faire un tous les 5 ans dans les centres d’examens de santé.


                  • binary 12 août 2020 16:54

                    on devrait d’abord et avant tout étudier la physiologie féminine, parce que c’est celle-là qui est la plus sophistiquée, la plus complexe, la source du plus grand nombre de souffrances.

                    Ce type est un malin, il a mis au point un discours de drague qui marche à tous les coups.


                    • foufouille foufouille 12 août 2020 17:43

                      sauf que c’est un homme qui en parle ........

                      pour la douleur il existe des tas de médocs.


                      • chantecler chantecler 13 août 2020 11:56

                        @Daniel PIGNARD
                        Vous avez toutes les qualités pour être un grand savant monsieur Pinard !


                      • Le421... Refuznik !! Le421 12 août 2020 18:44

                        Un test simple.

                        Embouteillage en ville.

                        Un homme est arrêté à un stop et il y a file.

                        Jamais une femme ne le laissera passer.

                        L’inverse n’est pas vrai.

                        Encore que je deviens aussi emmerdeur que les nanas.

                        Question « d’égalité des sexes ».

                        J’y suis attaché, donc, je ne fais plus aucune galanterie.

                        Chacun son tour.


                        • Sozenz 12 août 2020 23:48

                          excellent article  !

                          ( ne dites pas merci rosemar ; si vous saviez ... )


                          • cevennevive cevennevive 13 août 2020 08:26

                            Bonjour rosemar,

                            Rhôôô ! Pauvres de nous !

                            Vous avez (et vous aurez) toutes sortes de commentaires acides sous votre article.

                            Pourquoi ? Bizarre ! 

                            Dès que l’on parle des femmes, apparaît le « féminisme » actuel, abject et guignolesque, qui nous représente si mal.

                            Dommage !

                            Je ne me sens pas trop concernée car je fuis un peu les médecins. Les seuls que j’ai fréquentés sont des femmes : ma généraliste, aujourd’hui en retraite et ma cardiologue, en retraite elle aussi, qui était une amie.

                            Mesdames mes soeurs, consultez une femme médecin, c’es tellement plus confortable d’être comprise...


                            • rosemar rosemar 13 août 2020 09:50

                              @cevennevive

                              Le féminisme actuel peut être excessif, c’est vrai, mais il est question ici du soin et certains sujets restent tabou, même si les choses ont évolué : par exemple, les règles, on en parle peu.


                            • chantecler chantecler 13 août 2020 09:56

                              @rosemar
                              "par exemple, les règles, on en parle peu.

                              "
                              Ben si : les spots publicitaires pour toutes sortes de protections ,contre les odeurs, les désagréments intimes etc en font un marché florissant .
                              Les femmes sont gâtées de ce côté là !


                            • rosemar rosemar 13 août 2020 10:01

                              @chantecler

                              Si on en parle en termes de pubs, on n’évoque pas vraiment le sujet : les douleurs, les nausées, les troubles digestifs etc.


                            • cevennevive cevennevive 13 août 2020 12:24

                              @Survivant, bonjour, encore un galopin !

                              Et ton coiffeur, combien te prend-t-il ?
                              Si tu vivais pas très loin de moi, je te couperais les cheveux (en quatre) gratis !
                              Combien de pseudos as-tu ? C’est impressionnant !


                            • troletbuse troletbuse 13 août 2020 09:09

                              Cet article est du bon travail de politicards. C’est l’art de créer des problèmes là où il n’y en a pas..


                              • rosemar rosemar 13 août 2020 09:46

                                @troletbuse

                                Non, Martin Winckler n’est pas un politicard : c’est un soignant qui se soucie de ceux qui souffrent...


                              • troletbuse troletbuse 13 août 2020 10:06

                                @rosemar
                                Il me semble que la souffrance est bien un mal qui est assez bien partagé : homme ou femms, blanc ou noir ou jaune ou etc.


                              • rosemar rosemar 13 août 2020 10:35

                                @troletbuse

                                C’est évident : la souffrance est un mal partagé par tous les humains, mais la physiologie des femmes les expose plus particulièrement à toutes sortes de problèmes...



                              • rosemar rosemar 13 août 2020 12:12

                                @troletbuse
                                « Rendez-vous intime et régulier dans la vie d’une femme, l’examen gynécologique est parfois vécu comme une intrusion ou une source d’embarras.
                                En témoigne le hashtag #PayeTonUtérus et les milliers de tweets engendrés sur les galères de patientes incomprises et l’archaïsme d’une certaine pratique médicale. Loin de pouvoir être résumées à un problème de misogynie, les déconvenues ont aussi lieu auprès de femmes médecins. Une femme raconte avoir souffert d’un « frottis brutal pratiqué par une gynéco sadique et revancharde qui vous racle le col sauvagement. » Au téléphone, cette quadragénaire nous parle d’un examen « traumatisant » dont elle se souvient douloureusement des années plus tard. « J’avais 20 ans. Je lui disais que j’avais mal et elle minimisait ma douleur en disant que c’était normal. Je me suis très vite aperçue qu’elle était dure, sans aucune douceur. Je me suis vraiment demandé pourquoi elle avait choisi ce métier. » »


                              • rosemar rosemar 13 août 2020 12:17

                                @troletbuse

                                Ou encore :

                                Ces témoignages dénotent une réalité longtemps dénoncée par le médecin généraliste et écrivain Martin Winckler, notamment dans son best-seller Le Chœur des femmes (Éd. P.O.L, 2009) et son site d’informations sur la gynécologie. Contacté par e-mail, il fustige la violence pratiquée dans certains cabinets de consultation. « Quand un professionnel maltraite physiquement ou verbalement une patiente et répond à ses protestations (ou à ses signes de douleurs) par le mépris, c’est de la maltraitance, ce n’est plus une maladresse. La maltraitance médicale est une réalité et les femmes sont les premières à en faire les frais, écrit-il. La forme la plus fréquente, c’est le jugement porté par le médecin - sur le poids, l’activité et l’orientation sexuelle, le choix d’une contraception, la décision d’avoir ou de ne pas avoir d’enfant, les attentes en matière d’accouchement, etc. Or, on ne va pas consulter un médecin pour être jugée, mais pour être écoutée et accompagnée. Le silence, le mépris, la dérision, la menace, le chantage sont monnaie courante, et ils sont inacceptables. J’ai attiré les foudres de certaines personnes en écrivant un jour « La maltraitance médicale est un viol ». Je pense qu’en l’occurrence, dire « La maltraitance gynécologique est un viol (de confiance, au moins, et parfois physique) » n’est pas moins vrai. »

                                La maltraitance gynécologique est un viol
                                Martin Winckler regrette le statu quo sur le plan de la réglementation de la profession : « Ce qui est révoltant, c’est que les syndicats de gynécologues français puissent d’un côté ​parader en disant qu’ils défendent les droits des femmes, et que d’un autre côté ils n’aient toujours pas édicté, comme on le fait ailleurs (Suède, Royaume-Uni, Canada) des règles strictes de comportement auxquelles les gynécologues doivent se plier. Si une femme se sent maltraitée, verbalement ou physiquement, par un praticien, elle doit le signaler, et ce praticien doit répondre de ces reproches. »


                              • JC_Lavau JC_Lavau 13 août 2020 12:48

                                @rosemar. Donc il faut se venger sur tous les autres hommes...
                                Par exemple, voyons Anne Lauvergeon, et ses brillants résultats :
                                https://www.dailymotion.com/video/x1onbab


                              • rosemar rosemar 13 août 2020 12:50

                                @JC_Lavau

                                Il ne s’agit pas de se venger, c’est absurde ! Il s’agit d’améliorer le système !


                              • Decouz 13 août 2020 14:24

                                @rosemar
                                hé vous croyez que les hommes sont contents de se faire mettre le doigt quelque part pour leur prostate (à partir de 50 ans souvent) et de se faire opérer.


                              • rosemar rosemar 13 août 2020 14:35

                                @Decouz

                                Le toucher rectal ? Mais ce n’est pas seulement réservé aux hommes...


                              • troletbuse troletbuse 13 août 2020 22:09

                                @rosemar
                                Je n’avais pas vu vos messages.
                                Il ne faut pas trop tomber entre les pattes des médecins. Car la médecine est devenue aujourd’hui un marchand comme un autre. J’en connais des personnes qui pour un oui ou un non foncent chez le toubib qui va entretenir cette maladie vraie ou fausse.
                                La médecine est devenue un commerce. Regardez la PMA, la GPA qui vont devenir des commerces honteux.
                                Je n’ai jamais pris un antidouleur , une aspirine sauf cas extrêmes et je ne m’en portes pas plus mal.
                                Il faut être son médecin soi-même.
                                Vous savez que l’on a baissé la fourchette de cholesterol afin de traiter des gens qui n’en avaient pas besoin.
                                Il y a une dizaine d’années, on a commencé à tester dans la prise de sang la vitamine D afin de vous en fourger.
                                On fait la propagande sur le cancer du sein à tout âge et on trouve de faux cancers que l’on soigne. C’est comme pour le Covid aujourd’hui.Mais ca c’est pour instaurer la dictature.
                                On veut vacciner contre la rougeole et d’autres maladies infantiles qui sont bégnines.
                                La médecine n’a pas fait beaucoup de progrès. C’est uniquement la physique qui a progresse et la miniaturisation des outils. Cela permet de vous opérer sous cœlioscopie. Le scanner ; l’IRM ,ne sont pas pas des inventions de médecins mais de physiciens.
                                Si vous avez un vrai cancer et qu’on ne peut vous soigner par chirurgie, vous avez peu de chances de vous en sortir.


                              • Loatse Loatse 13 août 2020 10:45

                                bah, du moment qu’il y a un intérêt réciproque (sur les plan humain), le reste m’importe peu.. (le sexe, l’age, l’origine..)

                                Je doute qu’un praticien doté comme tout un chacun d’une mère, voire d’une soeur et d’une épouse, ignore les différences physiologiques qui distinguent l’homme de la femme...

                                Qu’il n’en tienne pas compte, me semble étrange... ou alors cela se situe sur un autre plan : celui du relationnel.


                                • rosemar rosemar 13 août 2020 13:49

                                  @Loatse

                                  Il y a aussi ce problème :

                                  « Dans son numéro du mois d’août, le magazine scientifique dénonce une médecine créée pour les hommes qui néglige les spécificités biologiques féminines.

                                  Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la médecine. C’est en substance ce que dit l’enquête du dernier numéro du magazine Science et Vie. Intitulé »Médicaments : ils soignent mieux les hommes que les femmes, les biologistes révèlent l’injustice« , le dossier montre non seulement que les maladies peuvent avoir des symptômes différents selon les sexes, mais que nos remèdes sont plus efficaces sur les patients masculins. »



                                • Darks67 Darks67 13 août 2020 15:17

                                  Rosemar vous devriez poursuivre dieu pour discrimination et sexisme de vous avoir crée avec des seins, avec les règles, de devoir accoucher etc ah et n’oubliez pas vos parents au passage, des fois que ça passe pas contre dieu... Et au passage entre choisir une possible souffrance et dépendance à crever j’aurais vite fait mon choix.


                                  • [email protected] 13 août 2020 16:36

                                    oui en fait non pas du tout, moi homme gérer une grande partie des taches domestiques et administratives du foyer, même si je bosse plein temps en parallèle et que ma femme ne bosse pas mais moi pas avoir problème avec ça, juste état de fait, donc il faut arrêter les lieux communs sorry, je rapporte le pognon, ma femme le dépense et je gère le reste c ’est OK


                                    • Tesseract Tesseract 13 août 2020 17:36

                                      Au risque (assumé) d’être un peu provocateur, je dirais que les femmes sont des hommes comme les autres...

                                      S’étendre sur les difficultés psycho physiologiques des uns ou des autres n’apporte rien. Il ne peut y avoir aucun gagnant dans ce jeu pervers de la victimisation. A chacun et chacune d’assumer ses différences et de vivre au mieux avec sa nature.

                                      Avant de disserter sur « la charge physiologique des femmes », interrogez-vous sur la charge psychologique unisexe et globale qui broie les humains...


                                      • JC_Lavau JC_Lavau 13 août 2020 19:11

                                        @Tesseract. M’enfin ? Tu n’oserais pas insinuer que les hommes sont des femmes comme les autres ? Voire carrément leurs égaux en justice ! Ce serait la plus abjecte des anarchies !
                                        Comme l’a fort bien dit le comte-maréchal von Moltke, la guerre sexiste est sainte, car sans elle, on sombrerait dans le plus hideux des masculinismes !


                                      • Tesseract Tesseract 13 août 2020 20:50

                                        @JC_Lavau
                                        L’accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l’homme. Ainsi, il souffre moins. (Pierre Desproges)


                                      • babelouest babelouest 14 août 2020 06:27

                                        Pour départager toute le monde, je devrai ajouter : le pire moment de l’existence, c’est la naissance. Bonjour le traumatisme ! En plus, pour les femmes, je pense que inconsciemment elles revivent ce moment-là quand elles accouchent : double peine !

                                        .

                                        Après, apparemment certaines apprécient le fait d’être enceinte comme un temps de plénitude, ce qui les incite à remettre ça. Enfant, j’avais entendu parler d’une famille dans un village très voisin, où la dame avait accouché de 25 enfants vivants (plus 3 fausses couches). Non, ce n’est pas très fréquent.


                                        • JC_Lavau JC_Lavau 14 août 2020 08:45

                                          Ah la tyrannie des hormones féminines !

                                          De mémoire, c’était Felicity Lott qui incarna la Grande Duchesse de Gerolstein à la télévision. Elle n’avait pas trop à forcer sa nature pour jouer l’hystérique « J’aime les militaires ! J’aime les militaires ! J’aime les militaires ! J’aime les militaires-re ! »

                                          Interviewée à France Musique, elle conta que pour la sortir d’une période dépressive, son obligeant chef d’orchestre fit livrer à son domicile « deux séduisants ténors », pour une baise non-stop ou presque, d’une semaine entière. Thérapie décisive.

                                          Ah ! Quel poète dira la tyrannie des hormones féminines !


                                          • arthes, Britney for ever arthes 16 août 2020 15:46

                                            Quand on n’est pas né dans le corps d’une femme, on ne sait pas ce qu’est cette charge physiologique.

                                            mdr

                                            Quant on naît femme, on est femme, donc pourvue pour supporter la charge physiologique.

                                            De même qu’un homme naît dans le corps d’un homme et assume sa charge physiologique que les femmes ne peuvent connaître.

                                            Plus trivialement, je dirai :« c’est étudié pour ».

                                            Que de salamalecs, sinon....


                                            • arthes, Britney for ever arthes 16 août 2020 16:05

                                              @Philippe Huysmans

                                              C’est le résultat de la sophistication de notre société « développée » ....Au plus elle est sophistiquée, au plus nous devenons des délicats ...

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