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P.I.B., coke, crack, et lupanar…

" Il y a eu la civilisation athénienne, il y a eu la Renaissance, et maintenant, on entre dans la civilisation du cul " J.L. Godard, Pierrot le Fou, 1966

Après la Suède, l'Espagne, L'Italie, c'est maintenant le Royaume-Uni qui intègrera, à partir de septembre 2014, dans le calcul du P.I.B. les revenus des activités illégales comme ceux générés par le trafic de drogue ou par la prostitution ( lien )

" Il y a eu la civilisation athénienne, il y a eu la Renaissance, et maintenant, on entre dans la civilisation du cul " J.L. Godard, Pierrot le Fou, 1966

Après la Suède, l'Espagne, L'Italie, c'est maintenant le Royaume-Uni qui intégrera, à partir de septembre 2014, dans le calcul du P.I.B. les revenus des activités illégales comme ceux générés par le trafic de drogue ou par la prostitution ( lien ). La Grande Bretagne a minutieusement fait ses calculs : avec 58000 prostituées estimées, 20 à 30 clients par semaine et autant de locations de chambres et en ajoutant le commerce de la drogue, ce sont plus de 12 milliards d'euros qui, par la magie de l'économie criminelle, viendront s'ajouter à la richesse du pays. Ces nouvelles règles comptables sont imposées par la communauté européenne à ses membres pour gonfler le PIB et faire ainsi baisser le poids relatif de la dette. D'après Challenges, en Italie les prévisions de croissance vont ainsi doubler, en passant de 0,8% à 1,6 % en 2014, ce qui fera de ce pays un des moteurs de la zone euro.

Alors, pour répondre aux injonctions de Bruxelles et au lieu de tripatouiller les cartes des régions, qu'attend Hollande pour booster les statistiques françaises avec une ligne de coke et quelques maisons closes ? Pour l'instant l'INSEE fait de la résistance et tergiverse. Pour combien de temps encore ? Dans une vidéo postée sur le site de la chaîne Public Sénat, Philippe Marini (UMP), Président de la commission des finances du Sénat explique que la prostitution et la drogue devraient être pris en compte dans le calcul du produit intérieur brut (PIB). Il affirme :« Prenez la prostitution. Qu’est ce qu’on appelle comme telle ? Déclarée, pas déclarée ? Comment on évalue le volume que ça représente ? Alors on prend la population, on fait une statistique, puis on estime que le nombre de clients est de tant et qu’ils ont recours à cette forme de service tant de fois. C’est une activité qui existe. C’est même le plus vieux métier du monde ! »

Nulle doute qu'avec DSK comme président de la République, l'économie aurait carburé au Viagra. Il parait aussi que notre "excité national" rêve de revenir sous peu aux affaires. Il trouvera certainement les amphétamines nécessaires pour maintenir notre pays à sa place de 5ème puissance mondiale.

L'ECONOMIE CRIMINELLE : UNE MINE D'OR

Avec un chiffre d'affaires estimé entre 300 et 500 milliards de dollars, le trafic de drogue est devenu le deuxième marché économique au monde, juste derrière les armes, mais devant le pétrole ( 1). Le commerce de la drogue comme marchandise prohibée est extrêmement lucratif et le marché des stupéfiants, comme celui de la prostitution sont ceux qui connaissent actuellement la plus forte expansion.

La prostitution, qui s'est largement mondialisée sous l'emprise du crime organisé, est devenue un marché économique "très porteur", basé sur un modèle capitaliste "exemplaire", dénonce la Fondation Scelles dans son rapport ( lien ). Les victimes de la traite "sont "produites" à peu de frais dans des pays pauvres et/ou en proie aux conflits armés ou aux guerres civiles, et importées sur les marchés les plus porteurs en termes de marge réalisée", note le document. "Achetées parfois seulement quelques euros", elles rapportent "une moyenne de 150 000 euros net par an dans les pays occidentaux", insiste la Fondation. "Si on multiplie ce chiffre par 2,5 millions, qui est l'estimation de l'ONU sur le nombre de victimes de la traite des êtres humains (dont 85 % victimes d'exploitations sexuelles), ça commence à faire de l'argent en ne parlant que la prostitution en réseau", note Yves Charpenel, Président de cette Fondation. Nos statisticiens européens ne pouvaient pas continuer à ignorer une telle "richesse", en faisant fi de la dignité humaine.

DE LA CREATION DES RICHESSES A LA DESTRUCTION DES VALEURS

Dans nos sociétés éreintées par une compétition sans cesse renouvelée, pour pouvoir à tout moment satisfaire ses envies et ses pulsions qu'entretiennent en permanence éveillées l'industrie des médias et de la publicité, l'individu est sommé de réussir à tout prix sa vie professionnelle et personnelle. Tout est aussi devenu objet de consommation et rendu accessible moyennant une somme d'argent plus ou moins importante fixée par la seule loi de l'offre et de la demande. Le marché ne s'embarrasse pas de principes moraux ou philosophiques pour étendre son emprise et "la démocratie , qui devait permettre aux individus d'accéder au gouvernement de soi pour prétendre au gouvernement des autres, est ravalée à la promotion du simple droit à consommer pour tous , elle rime désormais avec la satisfaction pulsionnelle". D.R. Dufour " La cité perverse". L'idéologie dominante invite chacun à se perdre dans une quête effrénée de jouissance. Mais le marché, tout en attirant sans cesse le client vers de nouveaux désirs, entretient aussi savamment le manque en plaçant pour beaucoup la barre trop haute, réduisant l'individu en un être dominé par ses pulsions et torturé par ses frustrations, le plaçant ainsi dans la situation d'un drogué de la consommation.

l’idéologie dominante invite chacun à se perdre dans une quête effrénée de «  plus-de-jouir  » - See more at : http://www.humanite.fr/tribunes/dan...
l’idéologie dominante invite chacun à se perdre dans une quête effrénée de «  plus-de-jouir  ». Il faut ensuite montrer que cette satisfaction immédiate que le marché leur promet est une fausse promesse. Le marché ne peut pas tenir sa promesse, en particulier parce que son plein accès suppose un certain niveau de vie, en deçà duquel se situe la majorité de la population mondiale, mais aussi parce que sa dynamique est précisément le manque. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’il crée toujours de nouveaux besoins. Le capitalisme libidinal et son marché nous placent dans la même situation que celle d’un drogué. - See more at : http://www.humanite.fr/tribunes/dan...
l’idéologie dominante invite chacun à se perdre dans une quête effrénée de «  plus-de-jouir  ». Il faut ensuite montrer que cette satisfaction immédiate que le marché leur promet est une fausse promesse. Le marché ne peut pas tenir sa promesse, en particulier parce que son plein accès suppose un certain niveau de vie, en deçà duquel se situe la majorité de la population mondiale, mais aussi parce que sa dynamique est précisément le manque. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’il crée toujours de nouveaux besoins. Le capitalisme libidinal et son marché nous placent dans la même situation que celle d’un drogué. - See more at : http://www.humanite.fr/tribunes/dan...
l’idéologie dominante invite chacun à se perdre dans une quête effrénée de «  plus-de-jouir  ». Il faut ensuite montrer que cette satisfaction immédiate que le marché leur promet est une fausse promesse. Le marché ne peut pas tenir sa promesse, en particulier parce que son plein accès suppose un certain niveau de vie, en deçà duquel se situe la majorité de la population mondiale, mais aussi parce que sa dynamique est précisément le manque. C’est pour cela, d’ailleurs, qu’il crée toujours de nouveaux besoins. Le capitalisme libidinal et son marché nous placent dans la même situation que celle d’un drogué. - See more at : http://www.humanite.fr/tribunes/dan...

C'est sur ce terreau idéologique de l'ultra libéralisme que la prostitution et les trafics en tout genre ont prospéré ces dernières décennies.

Cette exacerbation permanente des désirs et des attentes des consommateurs rend de plus en plus difficile la maîtrise de ses pulsions et rend insupportable les frustrations. S'ii y a ceux qui trouvent le chemin de la réussite individuelle en restant plus ou moins dans les clous, il y a aussi tous ceux que l'argent et le pouvoir enivrent, laissant alors libre cours à leur libido du moment en s'achetant leur dose de plaisir ou en se perdant dans l'ivresse de paradis plus ou moins artificiels.

L'économie réelle ne cesse de s'essouffler, le flot de marchandises inutiles ne trouve plus preneur. La machine de production requiert de plus en plus de capitaux et de moins en moins de travail humain. La financiarisation de l'économie a conduit à l' endettement et à l'insolvabilité des personnes physiques et des Etats. Les prélèvements, la destruction et l'empoisonnement des richesses terrestres ont atteint dans beaucoup d'endroits les limites de l'insoutenable.

Devant cette économie " légale" moribonde, de plus en plus nombreux sont ceux qui ne trouvent plus le chemin de cette satanée réussite individuelle, vantée à longueur de journée par tous les écrans. Sans autre possibilité, beaucoup viennent nourrir cette économie souterraine et criminelle qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Dans cette compétition quotidienne, certains utilisent des subterfuges légaux ou illégaux pour tenter d'arriver à leurs fins, pour tomber ensuite dans le piège de nouvelles dépendances : dépendance aux drogues pour les consommateurs, dépendance à un enrichissement facile et à une consommation de biens sans limite pour les trafiquants.

Le problème est que l'on ne veut pas admettre que la cause profonde de ces dérives est bien dans ces dysfonctionnements dus à cette dépendance aveugle à l'argent et à la monétisation de la plupart des activités humaines, érigée en dogme dans ce monde ultra-libéral où règne une étrange alliance entre puritanisme et perversion. On continue à maintenir le décor factice d'une société bourgeoise qui laverait plus blanc que blanc, voire théocratique comme dans les monarchies du Golfe ou gouvernée par une dictature policière comme en Chine, en prônant l'obligation de la réussite individuelle pour pouvoir satisfaire ses besoins et ses envies tout en sanctionnant sévèrement l'individu dans ses errements individuels (2 ).

Mais, pour afficher à tout prix une croissance même artificiellement, cette dynamique économie souterraine, soeur siamoise de l'économie libérale ne pouvait pas rester à l'écart de l'étrange composition du Produit Intérieur Brut qui n'a rien a voir avec la qualité de la vie humaine ni avec un quelconque bien-être harmonieusement partagé. Dans la compétition mondiale, l'IDH, l'Indice de Développement Humain n'a pas réussi à s'imposer.

Cette croissance du PIB, devenue qu'une vilaine excroissance, " n’est plus depuis longtemps un facteur de mieux vivre, vu qu’elle est définie comme la progression quantitative d’un « truc technique », le PIB (Produit intérieur brut), lequel n’a pas été fait pour enregistrer la qualité de la vie individuelle et collective, les dommages écologiques, les inégalités, le temps libre, le bénévolat, le travail domestique, etc. Comme le disait en mars 1968 le sénateur Robert Kennedy, quelques mois avant son assassinat, « le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut d’être vécue ». " Jean Guadrey dans : « La croissance n’est pas la solution, c’est le problème »

Aujourd'hui, en y incluant l'économie criminelle, un pas de plus est franchi dans cette altération de la représentation de la réalité par des indicateurs factices.

LA SCIENCE DU PARTAGE

 

___________________________

(1) Chiffre de 2011 Rapport de l'ONU Informations extraites du site Planètoscope

(2 ) Une illustration de ce phénomène est l'interdiction du racolage, sous la présidence Sarkozy, qui a repoussé les prostituées dans des lieux encore plus sordides et n'a en rien apporté une solution à ce problème.


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49 réactions à cet article    


  • lsga lsga 5 juin 2014 09:34

    La Rennaissance comme l’antiquité étaient beaucoup plus portées sur le cul que notre civilisation. 


    • Baarek Baarek 5 juin 2014 14:33

      Bonjour,

      Pas totalement d’accord avec vous. Le facteur commun entre ces deux époques est que pour accéder à ces services, il faut de l’argent. C’est ici que se trouve la nuance : En effet le peuple a bien plus d’argent de nos jours. Existait t’il une classe moyenne à la renaissance ? Je n’en suis pas sûr. Donc en proportion, c’est bien plus developpé de nos jours, ne pensez-vous pas ?

      Il serait plus juste de penser que quelle que soit l’époque, le cul dirige le monde, mais derrière l’argent. (Sauf à la préhistoire, mais c’est parce que les banksters étaient pas encore nés...)



    • bakerstreet bakerstreet 8 juin 2014 12:47

      La Rennaissance comme l’antiquité étaient beaucoup plus portées sur le cul que notre civilisation. 


      Ben non....Faudrait pas confondre lumière et obscurité !

    • colere48 colere48 5 juin 2014 09:57

      Il n’y a hélas pas que le cul...
      Il y a aussi la forme moderne de l’esclavage : le travail au noir
      L’économie du crime en France représente presque 10 de son PIB auquel il faut rajouté encore 10% pour le travail au noir et les fraudes fiscales et sociales en tout genres !!
      L’idée de réinjecter l’argent « sale » dans le PIB est encore une brillante idée allemande.
      Il faut dire qu’avec 400 000 prostituées et un CA de 15 milliards d’euros l’Allemagne se pose en leader ! La France est loin derrière avec un effectif estimé de 20 à 30 000 prostituées.


      • Claudius Claudius 5 juin 2014 10:19

        Proprol a besoin constant d’images - numériques -, de cul - virtuel .. le jour où la branlette entre au PIB, les chiffres vont exploser .. 


        .. d’adjuvants, dope, pots, came, fechnou, meuca, meumeu, pedo, shoutre, luzerne, valériane, digitales, euphorbe, chanve, herbe de sidi-jean ..

        .. et de médicaments

        Vous avez compté le poids de medoc dans le PIB ?

        Brave petit monde

        • Bernard Pinon Bernard Pinon 5 juin 2014 11:10

          (sarcasme) Qu’on inclue la prostitution ou la drogue dans le calcul du PIB, d’accord, mais à condition qu’on inclue le prix du tabac dans le calcul de l’inflation...


          • alinea alinea 5 juin 2014 12:12

            L’inventivité des libéraux pour avoir l’air quand même, oui, n’a plus de complexe ! Ils nous montrent qu’ils ne savent plus où donner de la tête, et nous donnent l’indice que tout va bientôt s’écrouler !
            Je leur propose d’inclure le travail au noir, bien sûr, mais le produit des jardins particuliers, sans oublier les fleurs et les fruits ; le coup de main à l’aveugle qui traverse la rue, le fait que je raccommode moi-même la fermeture éclair de mon jean, au prorata de la vente des magasins de bricolage, on évalue la main d’oeuvre des bricoleurs du dimanche, bien évidemment le ménage de la ménagère, la cuisine que l’on fait soi-même, le service que l’on rend, le bénévolat dans les assoces, l’aide aux devoirs des enfants, enfin tout quoi, puisque tout est devenu un métier et que tout peut se payer ! Et même l’amour, les actes d’amour, bon sang, puisque là aussi on peut se payer leur ersatz !
            Je crois qu’il faudrait taxer la gratuité, pour y voir plus clair !! smiley ça ça serait de l’argent frais qui rentre dans les caisses !

            ( ne dîtes pas que je déraille, j’ai entendu dire, il y a quelques temps, qu’on demandait aux futurs bénéficiaires du RMI s’ils avaient un jardin !!)


            • lsga lsga 5 juin 2014 12:16

              Donc pour toi, les libéralisme consiste à augmenter les impôts ?

               
               smiley 
               
              vraiment, vous êtes complètement perdus. Au lieu de dire « libéralisme », vous feriez mieux de dire « Capitalisme », tel est le nom de la bête à abattre. 

            • alinea alinea 5 juin 2014 12:49

              c’est ce que je fais d’habitude, j’ai eu la flemme, mea culpa !!


            • Karol Karol 5 juin 2014 13:47

              Bonjour Alinéa,

              La sieste étant une valeur ajoutée inestimable dans le quotidien d’une personne, il serait temps aussi de l’intégrer dans le calcul de ce satané PIB pour encore diminuer le ratio de la dette et devenir le meilleur élève de la classe libérale.


            • L'enfoiré L’enfoiré 5 juin 2014 13:50
              Bonjour Alinéa,

              L’auteur tire cette conclusion :
              « Aujourd’hui, en y incluant l’économie criminelle, un pas de plus est franchi dans cette altération de la représentation de la réalité par des indicateurs factices. »

              J’en tire une déduction : La réalité, c’est le vieillissement de la population qu’on oublie de prendre en compte.
              Le coke, le crack et le lupanar ne sont que de faux indicateurs du PIB.
              Je ne sais si vous avez vu le film de hier sur France3 « Les fées du logis ».
              Un film très bien construit, excellent même, avec des réalités de terrain et beaucoup d’humour et un peu de suspense.
              De l’inventivité à l’état pur, qui n’est libérale ni socialiste, mais proche du terrain des grands ensembles. Les complexités sont bien occultées. Ça oui. 
              Evidemment, que le PIB est en bonne place aux Pays-Bas. Je connais les Hollandais pour les avoir fréquentés des années. Le frigo-box, les tirelires, payer les choses au prix minimum, ils connaissent. 
              Dimanche je sors un billet qui s’en rapproche par un bout, mais par un bout seulement.
              @+

            • alinea alinea 5 juin 2014 14:27

              absolument, et la qualité d’un sommeil sans somnifère !
              Je sais bien que mon post n’a rien à voir avec le fait de comptabiliser la criminalité - quoique la prostitution pépère ne me semble pas en faire partie, mais sûrement celle-ci est rare-, c’est juste qu’à faire les fonds de tiroirs pour tout transformer en billets, je pense qu’on a encore de la marge !!


            • bakerstreet bakerstreet 8 juin 2014 14:36

              « Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits  ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir  ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ? » ....

              Si ce foutu accord du grand marché atlantique est voté, dans la logique libérale de ce projet, tout gouvernement qui tentera à l’avenir de légiférer ou de s’opposer à la prostitution, et à tout autre esclavagisme, se verra traîner au tribunal !

              Voilà tout doucement ce qui se retricote : L’asservissement total des libertés, et aussi de l’homme, dans ce qu’il a de plus sacré. 

              La rencontre de ces deux ovnis, défendant soi disant nos libertés, va nous pondre, grâce à quelques juristes, un de ces monstre auprès duquel big brother apparaitra comme une pécadille.

            • wawa wawa 5 juin 2014 12:17

               La tempérture est trop fraiche et nos politique ne trouvent rien de mieux que de décaler les graduations du thermomètre, hillarant comme méthode soviétique.


              Surtout que çà sert au calcul du ration dette/PIB qui sert a définir si un état est solvable (=capable de rembourser ses dette ou pas). Mais comment imaginer prélever des taxes sur une économie souterraine ? prochaine étape, légalisation & taxation de la vente de stupéfiant et de la traite humaine.

              • Pillippe Stephan Slipenfer 5 juin 2014 12:37

                super je vais pouvoir commercialiser mon calculateur de passes
                en 1024 bites

                 smiley


                • asterix asterix 5 juin 2014 12:53

                  Bonjour à l’auteur,

                  Tu viens de prouver en quelques lignes que la Hollande n’est pas un pays déficitaire, mais au contraire un pays riche qui dégage un PIB réel qui n’a rien à voir avec ce qu’elle présente.
                  Bravo !


                  • CorsairePR CorsairePR 5 juin 2014 13:36

                    L’alcoolisme a toujours été un problème de société quant à la prostitution comme le dit l’adage, il s’agit du plus vieux métier du monde.

                    Néanmoins, je suis d’accord pour entendre que le libéralisme motive les perversions en tout genre.

                    Vous semblez reprocher aux gouvernements de ne pas prendre en compte ces données, mais l’un des buts premiers des statistiques est d’avoir une vision aussi fine que possible de la réalité, y intégrer les chiffres de la criminalité me parait donc plutot judicieux.

                    Comme vous l’observez fort bien, la drogue est le second business mondial, il faudrait donc l’encadrer et l’intégrer dans les données officielles me parait être un premier pas.

                    Quant à la prostitution, la réprimer ne fait que conduire à une pratique plus souterraine et plus malsaine de cette profession là où il faudrait justement davantage protéger les filles.

                    Bref vous me paraissez faire un bien mauvais procès en instruisant le libéralisme avec la drogue et la prostitution.


                    • bakerstreet bakerstreet 8 juin 2014 14:58

                      Corsaire


                      Ben non, la prostitution, justement c’est pas le plus vieux métier du monde.
                      Méfiez vous des adages et des clichés !
                      Les plus vieux métiers du monde ce sont ceux de pêcheur, cueilleur, chasseur, guerrier
                      . Et bien après paysan, sage femme, sorcier.....

                      La prostitution suppose une économie de marché, une monétisation. Celle ci apparaît bien tard. 
                      Sans doute que certains soutiendront qu’une monnaie d’échange peut être s’être substitué : Fruit, troc quelconque. 
                      Mais personne ne peut prétendre que c’était alors de la prostitution, sauf à vouloir imposer à toute force sa raison sur ce que l’on ne connait pas de ces vieilles sociétés, si différentes de la notre, où il ne sert à rien de discourir avec nos valeurs, issus du puritanisme, et de la marchandisation. 

                      Nous sommes maintenant tellement pourris par le fric, qu’l nous est impossible de concevoir des liens non tarifiés entre les gens.

                      On est pas obligé de prendre au mot les clichés, sans réfléchir à leur portée. Les gens qui sont à l’origine de ce cliché « le plus vieux métier du monde » sont sans doute les maquereaux, afin de dédramatiser leur activité, en faire quelque chose de naturel. 

                      Mais il est clair que la prostitution est en rapport avec l’esclavagisme, la vente d’organes étant la forme omega de celle ci, et la négation totale de son semblable. 

                      Certains prétendront pourtant que ce sont des activités où l’on oblige personne.
                       De même les mères porteuses, en parfaite adéquation avec cette idée. 
                      Le concept le plus atroce qu’on est inventé en terme de spoliation de l’être, puisqu’elle s’attaque à lui dans ce qu’il a de plus intime et sacré.

                      Les pauvres n’ont pas le choix, et revendiquent la continuation de leur amputation, pour continuer à bouffer, et donnent raison à leur bourreau, en leur faisant des pipes.
                       
                      Pour deux dollars de plus, ils font même semblant de jouir !

                      C’est la raison qu’on nous tort, pour nous faire tort, et se moquer de l’humanité, un terme qui en fait rigoler certains. 

                    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 juin 2014 13:45

                      Discours de Robert Kennedy, 18 mars 1968 ,université du Kansas :

                      « Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes.

                      Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer.

                      Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes.

                      Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.

                      En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux.

                      Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages.

                      Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants.

                      Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture.

                      Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays.

                      En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».


                      • Karol Karol 5 juin 2014 13:50

                        Merci à Aita de nous donner l’intégrale du discours de Bob Kennedy sur ce malheureux PIB


                      • Francis, agnotologue JL 5 juin 2014 14:19

                        @ Aita Pea Pea,

                        d’autres se sont faits assassiner pour moins que ça. C’est dire ...


                      • Richard Schneider Richard Schneider 5 juin 2014 17:29

                        Merci à Aita Pea Pea pour le rappel du discours de Robert Kennedy - discours qui illustre parfaitement l’excellent article de Karol.


                      • egos 5 juin 2014 14:28

                        @l’auteur


                        ne dramatisez pas, il y eut maints précédents au cours de l’histoire

                        Caius Augustus Germanicus, plus connu sous le nom de Caligua s’illustrât en autres facéties par un décret instaurant la prostitution des femmes de sénateur afin de renflouer les caisses de Rome



                        • Lisa SION 2 Lisa SION 2 5 juin 2014 14:44

                          Bonjour,
                          la drogue, le sexe, meilleurs facteurs de croissance dans ce monde pourri !
                          Mais à quoi rime le métier de politique si ce n’est que de valider ces absurdités... ?
                          La démocratie occidentale ruine les pays adjacents dans le but de prostituer les filles et stupéfier les garçons à coup de produits naturels prohibés pour le plus grand profit de multinationales de la pharmaco chimie...cette démocratie décadente n’est plus qu’une officine de légitimation du crime en coulisse, et dans ces conditions, l’assentiment de l’opinion publique est une arme de culpabilisation à double tranchant.


                          • Aldous Aldous 5 juin 2014 15:01

                            Et faudra pas s’étonner que la civilisation du cul produise de la m...


                            • Spartacus Lequidam Spartacus 5 juin 2014 16:27

                              Tiens encore un article de gauche mis en avant en bandeau central par Agoravox.

                              Comme c’est curieux cette publication internet qui se prétend apolitique mais qui fait tous les jours l’apologie du gauchisme....
                              Comme c’est curieux ces articles qui ne sont pas gauchistes et qui "curieusement ne passent jamais la modération.

                              Ces gens engagés de gauche seraient sectaires ? 

                              • G.L. G.L. 5 juin 2014 17:32

                                Je me pose parfois la question... Depuis quelques temps, je regrette le manque de pluralité.


                              • bakerstreet bakerstreet 8 juin 2014 15:03

                                Spartacus


                                A force de dire le mot « gauche » à tout bout de champ, méfiez vous, vous allez prendre du gite, 
                                ou attraper un torticolis,
                                 à moins que vous ne vous fassiez contaminer par ce virus malfaisant que vous semblez combattre, avec une hargne digne de « superdupont ». 

                                Et ce serait dommage de perdre ces imprécations qui nous font rigoler !

                              • Trelawney 5 juin 2014 16:39

                                Est-ce que vous parlez de maquereau économie ?


                                • Crab2 5 juin 2014 16:47

                                  Peuples et Cultures

                                  " C’est une erreur politique que de neutraliser l’un des éléments les plus vivaces de l’expérience humaine, le sentiment d’appartenance à une nation ou à un peuple, car cela engage les hommes à se précipiter dans l’abstraction marchandes, qui les rend équivalents mais pas égaux " Elisabeth de Fontenay

                                  Suites :

                                  http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/06/peuples-et-cultures.html

                                  ou sur :

                                  http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/06/05/peuples-et-cultures-5385195.html


                                  • G.L. G.L. 5 juin 2014 17:27

                                    Très belle dénonciation d’une société qui ne se mesure qu’à son PIB. Qui connaît donc l’IDH ? Mais l’IDH inclut le PIB.


                                    • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 5 juin 2014 21:52

                                      La »petite" délinquance (même si ce n’est pas LE problème mais puisque l’article évoque en substance la récupération par le capitalisme de « l’économie du crime ») contribue aussi indirectement au PIB. Michéa, nous donne l’exemple des incendies de milliers de voitures (40000 en 2011) chaque année bénéfiques à l’industrie automobile. Les libéraux de gauche et notamment tous les sociologues qui incarnent la « rebellitude » institutionnalisée (avec ou sans sweat à capuche...), faux-derches ultra-démagos ont alors élaboré une « culture du dédouanement déconstructiviste » pour justifier cet état de fait. Attitude, par ailleurs, d’autant plus insupportable que cette violence est dirigée, le plus souvent contre des petites gens, des « faibles », qui respectent « bêtement » la loi et jamais contre le « pouvoir réel ».

                                      Et, allons plus loin, comme vous le savez bien, il n’y a que cette « gauche moderne » (finalement la gauche tout court), même dans sa version marxisante ou pensant l’être, pour croire que le pouvoir même s’il est de « droite » est conservateur ou réactionnaire.
                                      S’il y a bien des oppositions de façades lors de ces débats entre conservateurs de postures (disons une frange de l’ump) et libéraux sociétaux de gauche, une fois éteints les projecteurs braqués sur l’ hideux et odieux spectacle politicien, tous communient dans la grande fête orgiaque du progressisme capitaliste.

                                      En réalité, on ne croise aucun authentique « conservateur » ou « réactionnaire » dans les couloirs du pouvoir ou à la tête des grandes firmes transnationales. Le « réactionnaire » est l’ennemi imaginaire du « camp des progressistes » de droite ou de gauche.

                                      Aussi, on peut être raciste comme un pou et avoir intégré tous les codes de la culture gaucho-capitaliste progressiste quand un « réactionnaire » (vu comme tel par le « camp progressiste ») peut apprécier pleinement la diversité des cultures et de l’humanité. En somme, accepter le clivage réactionnaire/progressiste dont l’origine remonte à la révolution fr., aux Lumières, c’est continuer à accepter les catégories du « servage » et du chantage moral qui va avec... Des catégories que beaucoup emploient, par automatisme (efficace propagande donc et désintoxication difficile), avant de se rendre compte de la tromperie.

                                      Au regard de l’histoire, considérer les capitalistes comme des « conservateurs » est un non-sens, puisque ce sont bien eux et leurs complices de la « gauche moderne » (les mêmes finalement), les fossoyeurs des traditions, du conservatisme des valeurs justement, en gros, tout ce qui peut ou pouvait freiner l’avancée du capitalisme et ses mutations qui prennent des formes toujours plus violentes.

                                      Tout est (ou sera) à vendre et à acheter (et comptabiliser, pourquoi pas, la vente d’êtres humains dans le PIB des États post-démocratiques), c’est la logique cynique du capitalisme total et ce ne sont sûrement pas les gauches françaises qui mettront un frein à cela, mais ça ne les empêchera pas, pour autant, de venir nous seriner avec leurs droits de l’homme, la tolérance et le respect de l’être humain etc., et...de bien sûr pointer du doigt et dénoncer les ignobles méchants réacs fascisants poutinophiles chrétiens décroissants amateurs d’accordéon qui défendent l’Etat-nation, admirateurs de Mussolini, de G W Bush, de Louis XIV, du curé d’Ars et des anciennes féodalités (c’est à peine une caricature des anathèmes stupides et contradictoires prononcés par les « progressistes », disons par ceux qui se considèrent comme tels...)


                                      • Karol Karol 5 juin 2014 22:12

                                        Merci Jean Michel pour votre très riche contribution. Je partage totalement votre point de vue et depuis quelques années déjà J.C. Michéa m’a beaucoup aidé à y voir clair. ( Cf « Les mystères de la gauche » )


                                      • Profil supprimé Jean-Michel Lemonnier 5 juin 2014 22:39

                                        Merci à vous, pour votre article d’excellente facture, comme tous ceux que j’ai pu lire. Ils donnent envie de s’attarder.
                                        Et, en effet, les analyses de Michéa doivent être lues et comprises, même s’il y a peu de chances qu’elles finissent par inspirer un projet/parti politique. Mais...


                                      • gaijin gaijin 6 juin 2014 10:17

                                        une question qu’on oublie souvent
                                        ou va l’argent de l’économie mafieuse ?
                                        qui finance t’ il ?
                                        quelles entreprises contrôle t’il ?


                                        • coinfinger 6 juin 2014 10:48

                                          Robert Kennedy a tord , le PNB est un excellent indicateur de la croissance du capital .
                                          Que çà ne mesure pas la richesse réelle , ne peut étre une découverte que pour les naifs .
                                          L’inclusion des chiffres d’affaires de la prostitution et de la drogue est une bonne nouvelle . Dans un premier temps çà ne peut étre utile que d’un point de vue médiatique . Au point de vue financier c’est null puisque ces activités ne sont que faiblement imposées .Les pressions financiéres aidants , du fait que les états ne font rien de sérieux pour améliorer les finances , on va arriver à l’imposition . Là c’est jubilatoire parce qu’on enléve à la CIA ( NSA ) et autres états dans l’état des moyens de nuire , ainsi qu’aux fonds occultes des mafias politiques . Taxons , taxons et j’espére avec autant de zéle et de tracassaries qu’on ne le fait pour les gens qui travaillent honnétement .

                                          Révons à ce cela s’étende aux paradis fiscaux et au paradis du sexe et de la drogue ( Afghanistan , Thailande , etc ...) chasses gardées des officines secrétes .


                                          • julius 1ER 6 juin 2014 12:13

                                            je croyais que Valaud-belkacem avait réglé le problème de la prostitution, nous aurait-on menti ????


                                            • mpag 6 juin 2014 13:33

                                              C’est un secret pour personne que dans la croissance n’est qu’un chiffre neutre de développement économique, elle tient aussi bien en compte la fabrication de matériel médicales que de fabrication de mines ou d’armes à feu.

                                              Le fait d’inclure la drogue et la prostitution ne me choque pas outre mesure, c’est plutôt son calcul qui m’intrigue sachant qu’elle est essentiellement impossible à calculer car non fiscalisable.

                                              Le PIB ne veut absolument rien dire et n’est pas synonyme de richesse à proprement dit, on ne dit pas à un surendetté qu’il est riche parce qu’il dispose d’une maison et d’une voiture à crédit ....... qu’il n’arrive pas à payer ces engagements excepté lorsqu’il demande de nouveau crédit pour combler le sien.

                                              Le plus important c’est le ratio PIB/dettes qui reflètent la richesse d’un pays (mais pas de ces habitants)

                                              Le bonheur est une affaire personnelle et non collectif, personne ne peut donner un schéma dominant d’un bonheur au combien relatif d’ailleurs
                                              Le faites de vivre au milieu d’une campagne avec des oiseau qui chantent n’empêche pas une dépression tout comme le faites de vivre dans une ville avec une surpopulation grandissante n’empêche pas d’être heureux

                                              Le bonheur n’est pas dans la consommation et n’est pas représentative du PIB par conséquent
                                              Cependant il est vrai que voir combien la société du vices prospèrent et je dirais encore une fois que c’est malheureusement terriblement humain, l’homme n’est pas programmé pour la paix


                                              • coinfinger 6 juin 2014 17:11

                                                Là je nuancerais l’ataraxis ( j’aime pas le mot bonheur , pour les femmes on pardonne ) ,
                                                est collective , si vous étes détendu à apprécier le chant des oiseaux , faut pas qui est un affairiste , un dirigeant politique moderne et une quirielle de prolétaires (qui sans çà seraient au chomage) , ne viennent vous bétonner tout çà .


                                              • mpag 6 juin 2014 18:31

                                                Ce que je veux dire, c’est que le bonheur est une affaire d’adaptation à un milieu et que le bonheur de l’un n’est pas nécessairement le bonheur de l’autre, c’est pourquoi le bonheur est une notion individualiste à l’origine, le mimétisme permet le regroupement qui permet d’obtenir la collectivité, à partir de la le bonheur est collectif

                                                On peut avoir le même souhait mais une finalité différente dans notre notion de
                                                « bonheur »


                                              • egos 6 juin 2014 20:56

                                                @mpag


                                                pib = compte d’exploitation

                                                l’approche n’est pas neutre du point de vue l’assiette de la fiscalité d’état
                                                signe précurseur de son élargissement par voie de légalisation de certaines activités ? plus que probable

                                                richesse = bilan actif/passif

                                                la question posée reste celle du rapprochement (ajustement en termes financier) des termes de la comptabilité publique et privée ou plus précisément de la soumission de la 1ére aux définitions de la seconde

                                                Une société n’est pas une entreprise ou la somme des acteurs économiques qui la composent, ce fut vrai au temps des Cités marchandes (Grèce Antique, Athènes, Phénicie, Carthage, Venise, Gênes etc ) et des Empires Coloniaux jusqu’a une époque récente.

                                                La matière humaine représentait une marchandise valorisée au même titre que les épices, l’opium ou la soie.

                                                Back in time, le capitalisme libéral débridé, outrancier, ne se reconnait qu’une valeur qui transcende toutes les autres, la réussite financière, 
                                                ostentatoire et cynique pour parachever le tableau

                                                dites vous bien que nous n’en sommes qu’aux préludes,
                                                au menu : ventes d’organes, location d’utérus, trafic d’humains jeunes de préférence,
                                                clonage humain

                                                à quand l’intégration des recettes du kidnapping, de l’extorsion de fonds (la justice us semble donner le la), des braquages de banques au pib ?

                                                il en va des économistes comme de toute autre dogme, 
                                                poussés à leurs limites ils franchissent celles de l’absurde et de la décence
                                                les mêmes qui furent franchis par nos propres sociétés au nom e la liberté de consommer,
                                                regardless le passif écologique et humain

                                                who cares ?



                                              • stetienne stetienne 6 juin 2014 18:30

                                                au final ca se terminera par une dictature


                                                • C'est Nabum C’est Nabum 6 juin 2014 21:10

                                                  Plaisir Indexé au Bordel ...


                                                  Mais que fait le Pape ?

                                                  • Pere Plexe Pere Plexe 7 juin 2014 10:28

                                                    ...On comprend mieux en quoi la nomination de DSK à la tête du FMI était judicieuse !


                                                    • Morgane Lafée 7 juin 2014 15:19

                                                      Vous avez malheureusement raison sur toute la ligne. On s’en est rendu compte lors du débat sur la pénalisation des clients de prostitués il y a quelques mois. Sous couvert de défendre le droit des prostitués à exercer leur activité « librement », les détracteurs de cette loi ne défendaient qu’une chose : le droit à la consommation. En gros, pour ces gens, le droit de certains à combler leurs frustrations passe devant le respect des droits humains des autres.
                                                      Certains tentaient même de faire pleurer dans les chaumières sur les pauvres hommes qui n’arrivent pas à trouver de partenaires et qui ont donc besoin d’avoir recours aux prostitués... Cela dit, comme vous l’avez très bien expliqué, les médias sont complices. Cela ne concerne pas seulement les hommes : avez-vous remarqué que toutes les publicités sur des produits destinés aux femmes utilisaient le mot « plaisir » ? Avec des images bien suggestives à l’appui (manger un yaourt, un fruit ou une glace, tout devient sexuel). Bref, dans notre société, si vous ne justifiez pas d’une activité sexuelle régulière, vous n’êtes rien. A noter que la qualité des rapports n’intervient pas.

                                                      On pourrait aller un peu plus loin dans votre raisonnement : la capacité à supporter ses frustrations et à les pallier s’apprend dès la petite enfance. Que s’est-il donc passé dans notre éducation pour que des personnes en arrivent à trouver normal de piétiner des êtres humains pour combler leurs frustrations ? La culture de l’enfant-roi n’a-t-elle pas son rôle à jouer dans tout ça ?


                                                      • Karol Karol 7 juin 2014 16:39

                                                        Merci pour vos remarques. En ce qui concerne l’éducation je souscris à votre point de vue. L’école élémentaire et le collège ressemble de plus en plus à un centre d’animation et de sélection de l’élite qu’un lieu de transmission de valeurs et d’une culture communes.



                                                      • claude-michel claude-michel 8 juin 2014 12:15

                                                        En France..les prostituées paient des impôts..et même donnent des enveloppes aux flics des mœurs.. !


                                                        • coinfinger 9 juin 2014 00:59

                                                          Gardons le sens des proportions , elles sont plus taxées par le maquereau que par la police . Si elles étaient trop taxées par la police elles ne pourraient plus excercer , on aurait alors un vrai probléme de moeurs donc plus de travail pour la police .
                                                          Je verrai mieux pour les finances de l’état , la substitution des macquereaux par la police , çà leur ferait du travail à la police mais rentable .
                                                          A condition de bien surveiller les comptes , çà c’est le role du Trésor public , pour éviter que la police ne devienne un état dans l’état , et ne travaille pour son propre compte .
                                                          Je n’ai pas étudié la question mais il me semble que c’est praticable .

                                                          Abstraction faite de la tartuferie ambiante dans ce pays . Les mémes tartuffes qui ne s’offusquent pas de l’étalement des journeaux pornos chez les buralistes , du fait qu’il est nécessaire à la liberté de la Presse que toutes les publications soient affichées en évidence . Où de l’accés libre sur les télephones portables puisque les communications favorisent des firmes puissantes , dont certaines étatiques .

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