Polynésie : un crime d’État reconnu 59 ans après

Pouvanaa a Oopa est né en 1895 à Huahiné, l'île rebelle gouvernée autrefois par des reines guerrières. Leur totem était Oro le dieu des combats.
Cette terre semble avoir évolué hors du temps. La plupart de ses paysages n'ont pas bougé depuis des temps immémoriaux. On y a tourné en décors naturels de nombreuses scènes des « révoltés du Bounty » avec Marlon Brando et plus tard la quasi-totalité du « Prince du Pacifique »... Ses habitants s'accommodent des structures post-coloniales mais, dans la réalité, le pouvoir effectif est souvent entre les mains de hiérarchies parallèles trouvant leur légitimité dans la longue litanie des ancêtres.
Une tradition d'insoumission
Pour y avoir vécu, je peux certifier que le passé reste très présent dans la mémoire de beaucoup d'habitants. De génération en génération on se raconte la raclée de 1846 infligée à la France, commémorée par le monument du village de Maeva et le cimetière des Frani. Les Ma'ohi, eux, enterraient leurs morts dans leur faré et lors de cérémonies rituelles exhumaient les os des guerriers pour les honorer.
On y révère telles des icones les photos sépia de Maï Vahine et de Teraupoo son allié de Raiatea, soigneusement plastifiées. Deux guerilleros qui, à la fin du XIXème siècle, obligèrent la France à envoyer 3 navires de guerre et un millier de soldats pour venir à bout, après 10 ans de luttes, de quelques centaines de « sauvages » armés de lances et de casse-têtes.
L'île annexée en 1897, ses habitants n'eurent droit à la nationalité française qu'en 1946, à la demande expresse de l'ONU, après un demi-siècle de statut d'apatrides. Et de 1958 à 1962, ce fut le seul territoire d'outre-mer à toujours dire non à De Gaulle, déclenchant son exaspération, sa fureur et sa volonté de punir ces « mauvais Français ».
Pouvanaa mauvais Français
Chantal Spitz, première écrivaine polynésienne traduite en anglais, habitant Huahiné, raconte dans un roman aussi poétique que réaliste « L'île des rêves écrasés » les drames familiaux et les déconvenues des gens coincés entre deux cultures, écoutant les beaux discours de la France et trahis sans vergogne par ceux à qui ils avaient fait confiance. Le déferlement de violence contre sa personne qui suivit la première édition du bouquin en 1991 montre combien elle avait touché un point sensible.
Un de ses héros a un parcours semblable à celui de Pouvanaa qui, lors de la première guerre mondiale, est volontaire pour le bataillon du Pacifique. Il vient se battre en Champagne et obtient la nationalité française. La découverte du Fenua Farani lui permet de mesurer l'écart entre les discours républicains et la pratique coloniale. Dès lors il n'aura de cesse que les deux se rejoignent.
La première action politique de Pouvanaa a Oopa : dans les années 30, il milite pour que les Polynésiens aient leur mot à dire sur la gestion du Territoire, en un temps où aucune instance élective ne représente le Fenua. Convoqué par un juge qui le met en garde, il est fiché aux R.G comme « individu séditieux à surveiller de près ».
En 1940 il est co-fondateur du Comité des Français Libres. Cela lui vaut d'être incarcéré par l'administration coloniale pétainiste. Première expérience de la prison... Il s'évade et rejoint Bora où les Américains viennent de débarquer et se met à leur service. Il a alors près de 50 ans et, vu son âge, il est affecté à des tâches d'intendance.
En 1943 le nouveau gouverneur gaulliste qui trouve que Pouvanaa est un dangereux agitateur lui exprime sa reconnaissance (il a quand même participé activement à la destitution de son prédécesseur !) en l'assignant à résidence, puis en le faisant déporter sur un atoll désert, sans eau ni nourriture. Il y survivra tant bien que mal, recueilli 4 mois plus tard par des pécheurs. Une « évasion » qui lui vaudra une condamnation pénale l'empêchant de se présenter aux premières élections de 1946 pour lesquelles il avait tant œuvré.
En 1947, un an après l'élection d'une assemblée consultative qui a moins de pouvoirs qu'un conseil général en France, il organise une manif pacifique à Papeete contre le débarquement de fonctionnaires métropolitains, considérant que les élus du Fenua peuvent se passer de ces Popaa venus les mettre sous tutelle. Et il déclare qu'il y a désormais assez d'indigènes instruits pour occuper les postes administratifs... Le gouverneur Pierre Maestracci demande des renforts de troupes et clame à qui veut l'entendre qu'il n'hésitera pas à faire tirer dans le tas (sic). Son acolyte Robert Lassalle-Séré invente le délit de sale gueule inversé. Pouvanaa est un traître parce qu'il a les yeux bleus et le teint clair comme un certain nombre de demis.
Le paradoxe Pouvanaa a Oopa
Cet homme aime la France. Indiscutablement. Pendant les deux guerres mondiales, il s'est engagé alors que rien ne l'y obligeait. On l'a même décoré pour ça. Mais une fois la paix revenue, on accepte mal qu'il se mêle de politique au Fenua Ma'ohi.
Accusé de complot contre la sûreté de l'État, le « traître » est finalement acquitté en raison de son passé militaire et de la faiblesse des charges retenues contre lui, après un séjour à l'ombre de quelques mois pendant lesquels l'administration rancunière ne se prive pas de lui infliger de multiples brimades et vexations.
Dans le vacarme qui s'ensuit, il gagne une notoriété qui lui permet de faire entendre sa voix à Paris. Il est élu député du Territoire en 1949, réélu en 51 et 56.
En 1957, il est élu vice-président du Conseil de Gouvernement, le plus haut poste pour un local, puisqu'en ce temps-là, il n'y avait pas de Président de la Polynésie. Le chef suprême est le gouverneur colonial Jean-François Toby. Un homme cordial, bon vivant, client assidu des bars et des night clubs de Papeete, qui affirme comprendre les revendications de Pouvanaa et cherche à arrondir les angles... Mais sous ses airs avenants, c'est un hypocrite qui traite en privé Pouvanaa de bolchevik et envoie rapport sur rapport au ministre de l'intérieur, demandant qu'on le débarrasse de cet inquiétant personnage... Alors que le parlementaire Pouvanaa est apparenté en France aux Indépendants et Paysans, un petit parti de droite d'où émergeront plus tard les Républicains Indépendants et Giscard !
Mais sur place, Pouvanaa préside le RDPT (rassemblement démocratique des populations tahitiennes) un parti autonomiste dans le cadre de la République qui, sans adopter leurs thèses, ne considère pas les indépendantistes comme des pestiférés.
Prisonnier politique
Tout le monde sait qu'il n'y a en France ni délits d'opinion ni prisonniers politiques. Si tu prétends le contraire, on te coffre !
Au referendum constitutionnel de 1958, les « oui » l'emportent à 64% pour l'ensemble de la Polynésie, mais à Huahiné c'est l'inverse. Le « metua » (père de la nation) exerce sur la population une trop grande influence qui va lui être fatale.
L'homme naturellement charismatique a pris une stature mystique qui impressionne ses contemporains. Fils de charpentier, il tient ses meetings électoraux sous l'égide des évangiles, s'habille en clergyman, cite plus souvent la bible que la constitution, et pris par l'ambiance des cantiques que l'on chante dans ses réunions, en vient à se prendre pour une réincarnation de Jésus (nobody is perfect).
Faisant suite à des manifestations contre la suspension du Conseil de Gouvernement, des incendies criminels sont allumés à Papeete dans la nuit du 10 au 11 octobre 1958, au cours d'émeutes. Le coupable est désigné d'avance ! Les nervis de la police politique (qui n'existe pas) perquisitionnent illégalement chez Pouvanaa plusieurs fois, et lors de la dernière intrusion « découvrent » dans son garage une arbalète sous-marine, des machettes et 2 jerrycans d'essence, précaution normale à l'époque, l'approvisionnement des îles en carburant étant assez irrégulier.
L'arbalète et les machettes sont qualifiées d'armes de guerre par les argousins, qui considèrent en outre que les jerrycans sont destinés à faire des cocktails molotov.
La justice valide ces élucubrations et fait incarcérer Pouvanaa dont le procès se tiendra fin 1959. Déchu de son mandat de député, il écope de 8 ans de réclusion criminelle, et de 15 ans d'interdiction de séjour en Polynésie. Transféré en France début 1960, il bénéficiera de l'hospitalité des Baumettes à Marseille puis du confort de la prison de Fresnes. Sous le régime de droit commun des truands puisque, rappelons-le, il n'y a pas de prisonniers politiques en France. Gracié en 1966 alors que sa peine est presque terminée, mais toujours sous le coup de l'interdiction de séjour en Polynésie, il loge en Bretagne dans des conditions sordides, où une attaque le laisse hémiplégique début 1968.
Malgré les demandes réitérées des élus du Fenua, il ne sera autorisé à y revenir que fin 1968, profitant du grand pardon accordé aux anciens de l'OAS et aux casseurs gauchistes du joli mois de mai. Mais son casier porte toujours la mention infamante : « complice de destruction d'édifices publics et de détention d'armes sans autorisation ».
Diminué mais pas fini, le combat continue
Revenu à Tahiti le 30 novembre 1968 il y est accueilli par le peuple en liesse qui ne l'a pas oublié. Des milliers de personnes sont venues acclamer leur héros. La foule a envahi l'aéroport, occupe ses abords, beaucoup de gens sont montés sur les toits avec des banderoles. Des couronnes de fleurs par centaines lui sont dédiées. Les gens chantent et dansent dans les rues. Un cortège d'honneur ininterrompu l'accompagne de l'aéroport jusqu'à Papeete. Aucune violence, aucun ressentiment, aucun désir de vengeance. Que de la dignité et un grand soulagement. Si je puise dans mes archives, je ne vois qu'un évènement ultérieur comparable : le jour de la libération et du retour de Nelson Mandela à Capetown en 1990.
Pour ne pas vexer De Gaulle qui était loin d'avoir atteint de tels sommets de popularité au Fenua, son éminence grise Jacques Foccart s'emploiera à entraver la diffusion de l'information en métropole, tandis que le gouverneur Jean Sicurani minimisera l'importance de la foule. Trahi par ses sbires qui enverront des rapports plus réalistes, Son Excellence sera relevé de ses fonctions quelques semaines plus tard.
Définitivement amnistié en 1971, Pouvanaa recouvre ses droits civiques. Il est élu sénateur et siègera au palais du Luxembourg jusqu'à sa mort en 1977, membre du groupe des centristes démocrates. Ce « dangereux agitateur » était un modéré. Mais il avait commis le crime inexpiable de dénoncer les décisions arbitraires des hauts fonctionnaires et les bassesses des bureaucrates bas-de-gamme.
Réhabilitation lente et controversée
Depuis 1969, Pouvanaa puis ses descendants ne cessent de demander une révision du jugement scélérat de 1959. Ces requêtes vont être systématiquement rejetées pendant 50 ans au nom d'arguties procédurales permettant à la justice de ne jamais reconnaître qu'elle s'est trompée ou a été instrumentalisée.
La première revanche aura lieu sur place. Profitant des nouvelles lois sur l'autonomie, l'Assemblée du Territoire fait ériger en 1982 à Papeete un monument et des stèles en l'honneur de l'ancien proscrit et, symboliquement, débaptise l'avenue Armand Bruat du nom de l'amiral artisan du protectorat, pour la renommer Pouvanaa a Oopa.
Finalement, sur demandes réitérées de l'assemblée territoriale, la dernière à l'unanimité en 2013, Christiane Taubira saisit en 2014 la Commission de Révision. Peu de temps avant sa mort, le metua avait dit : « Je n'ai ni haine ni rancune, la France est une grande nation, et c'est pour cela qu'elle me rendra justice. »
Le 22 février 2016, François Hollande porte une gerbe sur la tombe de Pouvanaa, se recueille puis s'entretient avec la famille. L'espoir renaît même si tout le monde sait qu'en France, l'exécutif n'influence jamais le judiciaire. Même pour la bonne cause.
En octobre 2018, 59 ans après la condamnation, la Cour de Cassation annule l'arrêt de la cour criminelle de 1959 et réhabilite Pouvanaa a Oopa. Considérant qu'il n'avait pas eu un procès équitable et que des éléments factuels non retenus à l'époque auraient du faire peser un doute sur sa culpabilité, sans rapport bien sûr avec son combat politique et son opposition farouche aux essais nucléaires.
La haute juridiction contourne la présomption d'innocence mais admet qu'on pouvait s'interroger sur l'usage des prétendues armes par destination retrouvées chez Pouvanaa. Armes qui ne pouvaient y avoir été apportées par l'intéressé, celui-ci n'étant pas retourné chez lui depuis plusieurs jours. Son domicile était surveillé en permanence, et lors de la première perquisition illégale juste avant les troubles, on n'y avait trouvé que des tracts invitant à manifester.
Mieux encore : Des gendarmes à la retraite témoignent en faveur du Metua en évoquant des pratiques courantes alors. Ainsi un émeutier interpellé tenant à la main un cocktail molotov avait déclaré que l'ordre de mettre le feu lui aurait été donné par le maire de la ville et le chef de district, des adversaires politiques de Pouvanaa. Dans les locaux de la gendarmerie, le suspect sera tabassé jusqu'à ce qu'il revienne sur sa déclaration et accuse le Metua.
Un interprète affirme qu'on invitait, sous la menace, tous les suspects à dénoncer Pouvanaa comme l'instigateur des troubles. De suspects ils devenaient témoins, assurés de l'impunité s'ils obtempéraient. Ceux qui ne l'accusaient pas étaient transférés dans des pièces à l'écart d'où provenaient des bruits sourds de passages à tabac et des hurlements de tortures. Témoignage corroboré par un vieux gradé de la gendarmerie qui, avant de mourir, a souhaité soulager sa conscience.
Pouvanaa écroué de son vivant, écouté après sa mort
Pouvanaa a Oopa meurt en janvier 1997, quelques mois avant la promulgation du statut de juillet 1997 qui reconnaît l'autonomie de la Polynésie française, un cas unique dans l'histoire de la France jacobine. Le gouverneur colonial, satrape omnipotent, est remplacé par un haut commissaire qui contrôlera plus qu'il n'imposera. Quand la tentation d'autoritarisme resurgit, Paris le rappelle.
Depuis ses expérimentations atomiques, la France dans le Pacifique est scrutée sans complaisance par les nations insulaires, toujours prêtes à déclencher des procédures de condamnation à l'ONU. Malgré le droit de veto, ce n'est jamais bon pour l'image d'un pays et sa diplomatie d'être ainsi mis sur la sellette.
En 2004, le nouveau statut dans son article 2 qualifie la Polynésie de « pays d'outre mer » avec son président, son assemblée, son gouvernement, ses services publics, son drapeau, son hymne, ses décorations et sa délégation boulevard St Germain à Paris.
L'art 9 modifié stipule que l'assemblée territoriale doit être consultée avant toute mesure susceptible de changer les dispositions particulières à la Polynésie. Enfin en 2019, du bout des lèvres, l'État Français reconnaît la dette nucléaire et, en des termes très vagues, rappelle que ses conséquences doivent être prises en considération dans tous les domaines, sans trop préciser lesquels.
Le rôle des gendarmes
Si les pandores ont été le bras armé de l'oppresseur, tous n'étaient pas des salauds. Avant ceux qui, pris de remords, ont contribué à la réhabilitation de Pouvanaa, il y eut le fameux « gendarme des Marquises » qui désobéit au gouverneur, risquant la cour martiale.
La haute autorité coloniale, après avoir déporté en Nouvelle Calédonie les chefs de la révolte de Teraupoo avait décidé de se débarrasser des derniers partisans du roi rebelle au nombre de 169 dont 24 enfants en les assignant à résidence à Eiao, petite île inhospitalière des Marquises. Un désert pierreux, infesté de nonos (simulies), avec très peu d'eau douce et des accès à la mer difficiles et dangereux. Une mort lente garantie. Le brigadier Guillot, de sa propre initiative, décida de les déplacer à Ua Huka dans 3 vallées accueillantes où la population accepta les nouveaux venus.
Aujourd'hui on tend vers un équilibre moitié Popaa moitié Ma'ohi dans les forces de l'ordre, du moins pour les grades subalternes... Les mutoï, policiers municipaux, prennent davantage d'importance depuis l'augmentation de la délinquance vermiculaire, mais si la France accepte de les former, elle refuse que ces gaillards de 130 kilos soient armés, considérant qu'avec eux les tonfas suffisent.
Où en sont les indépendantistes ?
Après la fin des essais de Mururoa, le Tavini Huiraatira (= servir le peuple) avait toutes ses chances, soutenu par diverses motions de l'ONU et dirigé par un orateur de talent Oscar Temaru.
Mais le spectacle pitoyable qu'il a donné, 5 fois président entre 2004 et 2013, renversé par ses propres alliés dans un féroce jeu des chaises musicales, et son désintérêt pour la gestion courante au profit d'actions symboliques et de recherche de soutiens à l'étranger, ont fini par lasser la moitié de ses supporters.
L'alliance tactique passée avec Flosse en 2009, et réitérée en 2017, n'a pas aidé à améliorer son image de marque... Jusqu'à ce qu'un gros caprice de Manu le Fourbe redore le blason d'Oscar le Tortueux.
Le 26 octobre 2018, Macron fait annuler l'élection de Temaru à l'assemblée territoriale sous un fumeux prétexte de comptes de campagne mal tenus. Comme par hasard juste après que Temaru soit allé plaider l'indépendance du Fenua à la commission de décolonisation des Nations Unies. Et alors que les autres élus accusés de négligences identiques s'en sortent sans dommage.
Coïncidences ? En ce mois d'octobre 2018, le locataire de l'Élysée cherche à détourner l'attention des gilets jaunes qui commencent à l'agacer. Il fait cogner tous azimuts par ses sbires : Expertise psychiatrique de Marine Le Pen, perquisition musclée chez Jean-Luc Mélenchon, et destitution de tous ses mandats pour Oscar Temaru.
Pour le chef du Tavini l'occasion est trop belle. Il se présente comme une victime de la raison d'État et se compare à Pouvana a Oopa. Lui aussi est persécuté par un dictateur de poche au caractère ombrageux. Il remonte illico dans les sondages, tant l'ombre du Metua influence encore les esprits.
Cependant, conscient du marasme économique dans lequel tous les micro-états océaniens végètent, sauf ceux qui ont un grand frère attentionné (nous et Hawaï) le concept d'indépendance cède du terrain au profit de celui d'autonomie renforcée. D'autant que diverses formules seraient envisageables, reconnues par le droit international, telles que l'État associé, le traité de libre association, la confédération, ou un genre de condominium franco-polynésien à inventer.
Cette évolution pourrait passer par un toilettage des institutions comme l'élection au suffrage universel du président pour éviter les marchandages d'assemblée, l'océanisation des cadres du service public et de la justice chaque fois que c'est possible, la mise en place de comités de surveillance des élus par des citoyens tirés au sort, et l'instauration d'une Cour Suprème Polynésienne. Car il est aberrant que le Conseil d'État, le Conseil Constitutionnel et les Cours Européennes qui ne connaissent rien à la réalité du terrain, réforment ou annulent à leur guise les « lois de pays » votées par les élus des 5 archipels.
Pouvanaa a Oopa enfin réhabilité :
Regard sur Huahiné l'île rebelle avec Chantal Spitz, l'écrivaine rebelle :
Droit constitutionnel Polynésien expliqué par une jolie professeure :
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