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Pour changer de paradigme... II

Dans la précédente partie, n'apparait que l'énoncé de ce qu'est notre dimension de conscience actuelle et de l'élément déclencheur de son changement. A savoir la preuve matérielle suivant laquelle la vie est le propre de l'Univers et non uniquement de la Terre. Un renversement du centre de gravité spirituel sur lequel sont fondés les dogmes religieux et les principaux courants philosphiques. Nos "directeurs" de conscience humaine.

Cette deuxième partie se propose de pousser l'argumentation et la démonstration pour appuyer mon histoire*.

Dans l'article précédent j'écris que ces trois domaines évoluent conjointement et plus ou moins parallèlement mais toujours dans la même "dimension de conscience d'être".

Loin de moi l'idée de faire une grille montrant toutes les évolutions de ces trois domaines pour en montrer les concordances dans leurs progressions et leur impact sur la conscience humaine. Pourtant, il en est une que je puisse faire sans trop de risque d erreurs et qui a donnée naissance à notre monde contemporain. Et donc d'expliquer pourquoi l'essor technique est venu d 'Europe et non d'Asie, d'Amérique ou d'Afrique.

Prenons comme date de départ pour la connaissance de la Terre, la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb en 1492. Cette découverte ne vaut pas uniquement pour les européens, mais bien entendu pour les amérindiens et pour toutes les civilisations de la planète. Cette découverte marque "le début de la fin" de l expansion terrestre en ce que tous les continents sont connus. De manière globale, les grandes civilisations dominantes ont prises connaissance des unes et des autres. Mais leur élite et non les peuples.

Pour ce qui est de la connaissance de soi, à la même période (vers 1450), Gutemberg invente l'imprimerie moderne en Europe et permet ainsi le début d'une formidable diffusion du savoir et de l'information. (L'imprimerie est à la renaissance ce que l'ordinateur est à notre monde contemporain).

Pour ce qui est de la connaissance de l Univers, Copernic laissa après sa mort (1542) sa théorie de l héliocentrisme que Gallilé allait prouver de manière formelle par l'observation astronomique en 1610. Laissons les détails de coté qui ne feraient qu'alourdir inutilement l'article. L'important est en ce qui suit.

Si nous mettons ces trois évènements majeurs en perspective, ils vont agir en intéraction forte l'un avec l'autre. Permettre la perte d'influence religieuse, la fin de la domination monarchique et le début des luttes idéologiques de substitutions. L'avènement de la pensée scientifique avec son corollaire, le tout technologique.

En effet, la preuve de l'héliocentrisme par Gallilé arrive au moment même où les principales puissances européennes ont jetés leurs dévolues sur les richesses prodigieuses de l'Amérique. Cependant, la prise de possession de ces ressources nécessitait la supériorité militaire et la maîtrise des océans. L'une comme l'autre n'était rendu possible que par le développement d'une technologie permettant de se doter d'un armement compensant la disparité des forces en présences et de rendre plus éfficaces et sûr les moyens de transports navals. Or, seuls les savants pouvaient répondre aux défis techniques posé par la conquête de l'Amérique. De même que seule l accélération de la diffusion de l'information et du savoir, rendu possible par la démultiplication du coût de fabrication qu'engendrait la production en grand nombre des livres, permettait l'augmentation du nombre des savants. L'explosion des avancés techniques par l'émulation entre savants. Mais cela n'était possible que par l'encouragement des Etats nécessiteux d'armes et moyens de transports toujours plus performants.

De fait, les monarques des grandes puissances se sont rapprochés des savants qui leurs permettaient l'accès à de nouveaux territoires et richesses, pour s'éloigner de l'influence religieuse et ne plus imposer la théologie comme limite de la pensée. Sans la découverte de l'Amérique et de l'appat du gain qu'elle à généré, les savants, scientifiques de cette époque, n'auraient pu faire valoir et exiger leur autonomie et liberté de penser contre la toute puissante théologie religieuse. Liberté de penser qui va, avec la preuve de l'héliocentrisme, évoluer en indépendance toujours plus grande pour finalement être totale.

Ce qu'il faut bien saisir, c'est que sans l'enchaînement et la "synchronisation" de ces découvertes, il est fort probable que la liberté de la science ne fut qu'un rêve fou pendant encore longtemps. Bref, il est faux de croire que c'est par la seule preuve que l'héliocentrisme s'est imposé à notre monde, car sans la cupidité des élites dirigeantes des nations qu'étaient alors les monarchies européennes, ceux ci auraient continué à imposer la chape de plomb du dogme religieux, contre toute vélléité scientifiques. Copernic le savait et Gallilé pour autant qu'il fut le plus grand savant de son temps et protégé des princes, dû se renier. Mais ce n'était que le dernier baroud d'honneur des religieux qui ne pouvaient lutter contre ce qui est le trait dominant de la nature des rois et des "cupides", le desir irrépréssible de possession, qui est leur véritable maître.

On pourra faire les même relations sur d'autres époques de l'histoire humaine, avec plus ou moins de concordance de dates. Mais c'est bien la conjonction de ces trois facteurs qui précipite l'avancé de la conscience humaine.

Toutefois, on ne peut parler que d'avancé et non de changement de dimension, cela parce que les paradigmes socio économico et religieux sont toujours fondamentalement les mêmes. Si la philosophie a bien abordé la question de la perte de centre absolu de la Terre dans l Univers, elle ne l'a faite qu à la marge, trop occupée et aveuglé par les problèmes éthiques posés par les avancées techniques dans tous les domaines des sciences exactes ou cognitives. Leurs approche sont bien les témoins que la philosophie n'a pas encore changé de paradigme existentiel et donc de dimension de conscience. La prétention de la science à comprendre l Univers en sa totalité d'"espace/temps est la preuve de son maintien dans la croyance d'être le centre absolu de l Univers. Mais pourrait t'il en être autrement !

La résultante de ces trois évènements fut de tracer en Occident une ligne de démarcation entre les trois domaines du propre de l humain que sont la religion, la philosophie et la science.

Dans toute autre civilisation, ces trois domaines sont indivisibles. Si la science déborde de ce que permet la théologie religieuse, elle doit renoncer à poursuivre ses investigations. En séparant les trois, la science n'avait plus de compte à rendre aux religieux ni à s'interroger du pourquoi mais seulement du comment et pouvait donc s'investir sans limite dans l'obsevation de la nature et en faire toutes les interprétations qu'elle voulait. La philosophie, pouvait remettre Dieu en question et s'appuyer sur les découvertes de la science pour poser d'autres postulats et fonder d'autres dogmes.

Ainsi la religion est la compréhension du monde par la révélation (du point de vue de la transcendance)

La philosophie est la compréhension du monde par la cogitation (du point de vue de l'humain)

la science est la compréhension du monde par l'observation (du point de vue de l'Univers matériel).

La philosophie est donc le pont jeté entre la religion et la science et est plus que jamais d'actualité. Car seule la philosophie permet à l'humain de fonder un nouveau paradigme existentiel où celui ci ne peut être que du point de vue de l'humain en conséquence de sa connaissance de la nature et de l'Univers. De ses limites et de ses possibilités.

Pour faire comprendre les réticences pour l'esprit humain à changer de dimension de conscience, la métaphore du grain de sable vaut mieux qu'un long discours.

Jusqu'à aujourd'hui l'humain est le maître de la plage dans laquelle les grains de sables sont les étoiles et le ciel le domaine de Dieu, créateur et protecteur de la plage. La découverte de l existence de la vie extra terrestre revient à nous faire passer du statut de maître de la plage à celui de grain de sable sur cette même plage. Alors se pose la question de savoir qui est le véritable maître de la plage ? s'il y en a un ? Qu'elle est notre place, notre valeur, notre sens comme simple grain de sable au milieu d'autres milliards de milliards de grains de sables ? D'unique et donc d'objet le plus précieux de l'Univers, nous passons à la valeur d'un grain de sable quelconque sur la plage.

C'est donc bien un changement de dimension de conscience. Il ne s'agit pas simplement d'un saut conceptuel, mais d'un plongeon dans un abîme ontologique ou Dieu n'est plus la réponse salvatrice. Où la seule solution est de changer de peau, de se détacher de sa vieille conscience pour s'ouvrir à la nouvelle, avec l'âme d'un guerrier. Non pas pour combattre un ennemi inconnu, mais pour s'armer de ses propres valeurs. S'attacher à soi avec la conscience de sa propre finitude dans un Univers qui n'est plus notre domaine de puissance, mais seulement de notre liberté d'expression.

On peut remarquer que de partout la dimension actuelle se fissure et ne demande qu'a se fracturer pour de bon. Mais les résistences et les peurs sont telles que l'on s'acharne bel et bien à poser un patche sur chaque fissure, bien que leur nombre croit de manière exponentiel. Ma conviction est que le coup fatal proviendra de cette découverte que la vie extra terrestre est avéré sans l'ombre d'un doute, bien plus qu'un "au delà du doute raisonnable". D'autres scénarios sont possibles, comme celle parlant de masse critique. Ou alors, parlant de scénarios catastrophes naturels. Ou bien d'une humanité incapable d'affronter l'inconnu d'une nouvelle dimension de conscience et s'auto détruisant dans une guerre nucléaire ou autres inflations techniques non maîtrisés produisant des catastrophes en chaines. Quel sera le bon scénario ? Les paris sont ouverts.

La seule certitude semble être qu'il va bien se passer quelque chose très bientôt.

Quel sera le paradigme de cette nouvelle dimension de conscience ? Ce pourrait être l'essai d'une troisième et dernière partie...


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45 réactions à cet article    


  • chapoutier 1er août 2012 14:09

    ’’’’’’mais ça ne nous dit pas pourquoi les trois personnages majeurs que sont Colomb, Gutenberg et Galilée sont nés en Europe, et non en Asie, en Amérique ou en Afrique.’’’’’’’’

    pour prouver quoi ? que l’occidental est supérieur aux autres ?

    toujours la même bassesse et petitesse d’esprit des racistes congénitaux qui ne comprendront jamais rien à l’histoire de l’humanité.


  • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 15:09

    La réponse est contenu dans les 2 articles. 

    C’est l’enchaînement de ces trois évènements qui ont fait entrer ces personnages dans l’histoire. L’imprimerie était connu de longue date en asie mais n’a pas connu d’essor pour autant car elle était réservé aux écrits religieux.

    L’idée del’héliocentrisme aussi fut postulé bien avant Copernic et Gallilé (Grèce, inde) mais pour des raisons de croyance religieuses n’eut pas plus de succès.

    Idem pour la découverte de l’Amérique. Sans le developpement des armes européennes ceux ci furent repoussés et retour a la case départ. 

    Ce que je pense est que sans la concordance de ces trois évènements, l’Europe serait resté sous la coupe des religieux et de sa chape de plomb, interdisant toute découverte remettant en question la théologie. Et conséquemment, l’émancipation de la science de la religion.

    Par contre, toutes ces connaissances auraient fini par être découvertes, que ce soit par l’Europe l’Amérique ou l’Asie. Tôt ou tard.

    Et enfin, schweizer, il faut considérer l’histoire de l’humanité dans son ensemble et non isolément car pris séparement c’est à dire sans les apports de l’asie et de l’Afrique, l’Europe n’aurait pas atteint le degré technique pour avoir les armes et les moyens de transports pour aller en Amérique.

    Cqfd, les uns doivents à tous les autres


  • Leo Le Sage 1er août 2012 18:08

    @AUTEUR/Par Hervé Hum (xxx.xxx.xxx.185) 1er août 15:09
    Vous dites : "Par contre, toutes ces connaissances auraient fini par être découvertes, que ce soit par l’Europe l’Amérique ou l’Asie. Tôt ou tard"
    C’est vrai et cela ne doit pas plaire à Marc GELONE (notre suisse ci-dessus)

    Vous dites : "Et enfin, schweizer, il faut considérer l’histoire de l’humanité dans son ensemble et non isolément car pris séparement c’est à dire sans les apports de l’asie et de l’Afrique, l’Europe n’aurait pas atteint le degré technique pour avoir les armes et les moyens de transports pour aller en Amérique."
     smiley smiley smiley
    Vous croyez qu’il sait faire çà Marc ? J’en doute...
    Evidemment je suis tout à fait d’accord avec vous...
    On a parfois l’impression lorsqu’on lit les porpos de Marc Gelone qu’il est resté dans le passé.
    Or, le monde a changé, même en l’espace de quelques années les changements sont devenus radicaux...
    [Web 2.0, smartphone grand public, TNT, etc.]

    De plus quand vous dites qu’il faut regarder dans son ensemble, il faut préciser à Marc que c’est un ensemble dans l’espace ET le temps [passé, présent, et futur]
    Dès fois qu’il ne comprendrait pas...

     
    Cordialement

    Leo Le Sage
    (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


  • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 22:26

     @ schweizer votre raisonnement est original pour le moins. 

    L’exemple pris avec les canins ne me parait pas très pertinent. S’il faut différencier un Saint Bernard d’un chihuahua je la porterai plutot sur les différences de tempéramments entre un grand, gros baraqué et un petit caractériel. Entre un David douillet et un Sarkozy par exemple ! Mais l’un comme l’autre font partie de l’humanité.

    Ensuite, s’il ne viendrai à personne l’idée de mettre un st bernard et un chihuahua en concurrence, il vient à l’idée de beaucoup de dire que l’un est supérieur à l’autre.

    Pour le reste, on ne connait pas tout de l’histoire du passé, et rien du futur. Ce qui m’interesse c’est l’histoire qui s’écrit au présent, et là, j’ai envi de voir tout un chacun aimer la différence de l’autre parce que sans cela, toute l’histoire passé et future n’aurait pas d’intérêt.

    Ce qui veut dire que toutes les cultures se valent de par leurs différences acquises dans le passés et toujours présentes et non de par leurs ressemblances et leurs déculturation.

    Je crois que l’histoire ne retiendra pas tant le fait que l’’Europe apporta la technologie, sinon le fait qu’elle en montra les exces, les limites et les dangers.


  • chapoutier 1er août 2012 14:13

    l’auteur

    quand l’immense majorité de l’humanité doit se battre pour simplement survivre au jour le jour, il n’y a pas de place ni de temps pour se poser ce genres de questions.

    la conscience de l’humain est le produit de ses moyens d’existence


    • Pierre-Marie Baty 1er août 2012 14:24

      Bonjour Chapoutier,

      C’est une théorie marxiste avec laquelle je suis assez d’accord. Socrate le disait déjà à ses disciples à Athènes : pour bien philosopher, il faut d’abord avoir le loisir de le faire.


    • chapoutier 1er août 2012 14:27

      et n’oubliez pas que même en «  »occident«  » la représentation du monde est réduite à ce que l’on a sous le nez et la «  »réalité«  » se réduit à la messe prédigérée des infos de tf1


    • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 15:17

      lVous écrivez « a conscience de l’humain est le produit de ses moyens d’existence »

       

      Selon une histoire (dont je n’ai encore rien dit) un changement de dimension se caractérise par une inversion de ses grandeur.

      Aujourd’hui, notre société permet de faire ne sorte que ce soit nos moyens d’existence qui soit le produit de la conscience humaine.

      Pour vous paraphraser.

      Quand la production alimentaire et de tous les biens de consomations sont supérieur aux besoins de l’humanité toute entière (monde d’abondance), celle ci à tout loisir pour se poser toute les questions quelle souhaite. Et s’il n’en est pas ainsi, ce n’est donc pas un problème économique mais de modèle de société, donc, de conscience humaine avec un grand H


    • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 15:22

      Suivant une « thèse » dont je n’ai encore rien dit, tout changement de dimension de conscience entraine une inversion des grandeur.

      Votre phrase devient alors « les moyens d’existence est le produit de la conscience humaine »

      Cela parce que dans un monde en abondance alimentaire et de création de biens, sufisant pour couvrir tous les besoins de l’humanité, le manque n’est le fait que d’une volonté et non d’une impossiblité.

      C’est donc un problème de conscienc humaine avec un grand H... Et non d’un manque de moyens d’existence !


    • Pierre-Marie Baty 1er août 2012 17:26

      En fait, la phrase « les moyens d’existence [sont] le produit de la conscience humaine » est tout aussi vraie que l’inverse (marxiste). Il faudrait un article ou un long commentaire pour l’expliquer.

      Une définition plus compréhensible serait de dire que les moyens d’existence sont réciproqument corollaires au niveau de conscience humaine.

      C’est pourquoi il ne faut jamais perdre, ni une occasion de développer ses moyens d’existence, ni une occasion de développer sa conscience humaine.

      Mais attention : l’ascétisme, par exemple, n’est pas nécessairement un niveau d’existence indigent : en fait, tout est une question de rapport ressources sur besoins. Si le rapport ressources sur besoin est surunitaire (il y a plus de ressources que de besoins), alors la conscience humaine a le loisir de se développer. Dans le cas contraire (les ressources ne suffisent pas à combler les besoins), l’individu est hypnotisé par ses besoins et elle ne se développe pas.

      Ainsi, développer ses moyens d’existence peut se faire de deux manières : en accroissant ses ressources, ou en diminuant ses besoins.

      J’espère nous avoir donné un peu de grain à moudre. Bonne journée smiley


    • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 20:30

      Vous avez raison, mais ce qui était jusquà présent l’exception doit devenir la règle


    • chapoutier 2 août 2012 07:31

      l’auteur
      ’’’’’’Aujourd’hui, notre société permet de faire ne sorte que ce soit nos moyens d’existence qui soit le produit de la conscience humaine.’’’’’’

      oui théoriquement elle pourrait le permettre, si le paradigme des possédants ne se bornait pas à utiliser notre planète et ses habitants comme simple facteur d’accumulation de capital au détriment de l’avenir de l’espèce.


    • Le Gaïagénaire 1er août 2014 15:42

      chapoutier (---.---.---.181) 2 août 2012 07:31

      C’est une question de conscience. 

      Malgré qu’ils possèdent plus de ressources que nécessaire, ils sont incapables d’un niveau de conscience plus évolué. Un besoin primaire (pas un désir) n’est donc pas satisfait chez eux. Ils demeurent hypnotisés.

    • Pierre-Marie Baty 1er août 2012 17:34

      Bonjour Démosthène

      Je ne comprends pas bien ce bout de phrase que j’ai mis en gras dans votre commentaire : « Le changement de paradigme impliquerait que ceux qui vivent dans l’actuel [paradigme] en aient pleinement conscience, et au vu de la facilité déconcertante avec laquelle ils y sont confortés [on les y conforte] et facilement manipulés par une stigmatisation de la forme au détriment de la conscience du fond [...] » Pourriez-vous me l’expliquer ?


    • Leo Le Sage 1er août 2012 18:00

      @Par Pierre-Marie Baty (xxx.xxx.xxx.207) 1er août 17:34
      Vous dites à Démosthène : « Pourriez-vous me l’expliquer ? »
      Je pense que qu’il veut dire que le message que l’on véhicule est occulté par la forme du message.
      En clair, nous sommes plus influencés par la forme que par le fond.
      On critique plus facilement la forme que le fond en pensant que nous critiquons le fond...
      Sur ce point, il n’a pas tort...

      @Par Démosthène (xxx.xxx.xxx.163) 1er août 14:30
      Vous dites : « Le changement de paradigme impliquerait que ceux qui vivent dans l’actuel en aient pleinement conscience »
      C’est en partie vraie mais une bonne majorité de personnes sont conscients de l’existence de problèmes réels.
      En clair, ils sont convaincus qu’il faut changer de paradigme, ce qui ne veut pas dire qu’ils savent quelle est la solution optimale.

      Dites vous n’avez jamais songé à écrire un article ?
      (Même question à Pierre-Marie Baty)

       
      Cordialement

      Leo Le Sage
      (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


    • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 20:28

      Ma foi, je ne contesterai pas votre commentaire d’autant que mon article ne le ni pas, bien au contraire puisqu’il dit bien que c’est pour asseoir leur supériorité que les monarchies européeennes ont favorisés les scientifiques et donc l’essor technique au détriment des religieux. ALors même que la religion est la source de leur propre légitimité.

      Pour ce qui est du changement de paradigme, laissons l’avenir dire qui aura raison.

      Pour exemple, en ce qui concerne les contraintes quotidiennes, la classe moyenne est la clé de toute révolution, or, si vous lui donnez du temps ou l’obligez à se remettre en question et donc à réfléchir sur le monde dans lequel il vit... Attendez vous au pire.. Et c’est ce qui se passe. Car les pauvres sont trop pauvres et les riches sont trop riches. Les autres sont les plus nombreux mais jusq’à présent ils étaient trop occupés et stressés...

       


    • Hervé Hum Hervé Hum 2 août 2012 10:46

      @ Demosthène

       

      L’avenir que je pense proche dira qui a raison. Cela dit, il ne s’agit pas de changer de propriétaire auquel cas vous auriez raison, mais d’abolir la propriété privé et son remplacement par la responsabilité individuelle et collective. Pour autant que c’est écrit dans la premère partie de l’article, vous revenez à l’idée de changement de propriétaire donc à la conservation de la propriété.

      La propriété n’implique pas la responsabilité, mais l’inverse si.

      Cela veut dire que si vous êtes responsable de vous même cela implique que vous êtes seul propriétaire de votre corps, mais si vous pensez en premier lieu être propriétaire de votre corps, vous serez dépendant d’autrui et alors, votre popriété ne sera qu’une illusion car vous serez avant toute chose une personne... Obéissante.

      Cela touche à la conscience plus qu’à la réalité. Les conséquences de ce changement touche les pauvres et le riches mais pour la classe moyenne, c’est à dire la grande majorité des gens, cela ne change rien ou presque rien. Je vous invite à réfléchir sur les changements que peuvent entrainer dans la conscience le fait de transposer la notion de propriété en responsabilité.

      Le monde paraît le même mais ne l’est plus du tout... Parce que notre regard à complètement changé, transfiguré.

       


    • Leo Le Sage 1er août 2012 17:35

      @AUTEUR/Hervé Hum
      Vous dites : "La seule certitude semble être qu’il va bien se passer quelque chose très bientôt.
      Quel sera le paradigme de cette nouvelle dimension de conscience ?
      Ce pourrait être l’essai d’une troisième et dernière partie...
      "
      Ah ...
      Que pensez vous du 21 décembre 2012 ?
      puisque vous affirmez que c’est pour très bientôt... et que c’est la dernière partie...

       
      Cordialement

      Leo Le Sage
      (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


      • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2012 18:16

        J’en pense que j’ai un faible pour les histoires fantastiques !

        Associer le calendrier Maya au changement de dimension de conscience dont je parle me plaît beaucoup .

        Je le confesse donc, c’est par goût, par souhait que je l’asocie à la fin décembre 2012.

        Mais de vous à moi, c’est bien mieux que d’imaginer ou rêver de super catastrophes destructrices.

        Ce qui est sûr c’est que les évènements de notre monde s’accordent bien avec cet agenda

         

         


      • Leo Le Sage 2 août 2012 01:02

        @AUTEUR/Par Hervé Hum (xxx.xxx.xxx.185) 1er août 18:16

        Votre réponse a le mérite d’être clair.

        Vous dites : « Ce qui est sûr c’est que les évènements de notre monde s’accordent bien avec cet agenda »
        Je ne pourrais pas dire que vous avez tort.
        Hélàs...

        Je crois plutôt que cette nouvelle conscience a déjà lieu.
        Les indignés sont la pointe de l’iceberg...
        J’admets que peut-être qu’une autre conscience aura lieu, si l’on s’en tient au calendrier Maya...
        wait and see

         
        Cordialement

        Leo Le Sage
        (Personne respectueuse de la différence et de la pluralité des idées)


      • montoya 13 août 2012 00:16

        A la lecture de ton article il me semble que tu attends un évènement qui fera enfin accéder l’humanité à un autre palier de conscience. Pour illustrer tu nous rappelles un ancien pallier en 1492 auquel je souscris totalement si ce n’est que ce jaillissement de conscience a éclos sur plusieurs années. Pour en revenir à notre époque, concernant nos consciences, ne penses- tu pas que les dés ont déjà été jetés par les dieux au XX° siècle ? Je pense à 3 évènements : la 2ième guerre mondiale (suivi de la course aux armements) jusqu’à aujourdhui, puis l’avènement des médias (télévisions, radios, internet) et enfin le Capitalisme exacerbé (qui annihile les consciences). Le cocktail comporte en lui les ingrédients pour faire exploser la fusée vers un ailleurs pour nos consciences. La machine à produire des richesses s ’emballe et l’humain adopte la fuite en avant et... son bonheur lui échappe ! Ce n’est pas un gros mot le bonheur pour moi c’est juste le nouveau paradigme à redéfinir... peut être dans la partie suivante ?

        Cordialement

         

         


      • Hervé Hum Hervé Hum 13 août 2012 12:50

        Salut Montoya,

        Tout d’abord, tu fais une petite confusion sur mon article, celui ci dit que nous ne sommes pas à un changement de pallier (comme l’était 1492) mais de dimension.

        Ensuite, les 3 évènements que tu rappelle ne sont pas de mon point de vue suffisant pour changer de dimension (même si ils y participent), il manque la dernière inconnu dans la connaissance de l’Univers sur la vie extra terrestre. Imagine que le robot curiosity découvre et fait donc la preuve que la vie naît partout dès quelle le peut. Imagine l’impact que cela aura sur la conscience humaine ? De plus en plus de gens prennent consicence que nous sommes à la veille de ce changement de conscience que nous partageons le même espace qu’est notre planète. Il ne manque que l’évènement déclencheur qui imposera cette conscience à tous. Et je crois que cet évènement ne peut venir que de l’espace ! 

        Quand au paradigme qui en surgira, c’est bien l’intention de la prochaine partie. Mais cela reste toujours un point de vue. Disons que si les évènements me « suivent » tu pourra penser que j’ai aussi raison dans la définition de ce paradigme. Mais pour être sûr il faudra attendre les faits !


      • montoya 15 août 2012 13:02

        Tu parles d’une autre dimension de conscience provoquée par la découverte de la vie ailleurs que sur terre. En quoi cela va changer les gens au quotidien dans leur esprit, leur espérance ? sachant que nous mêmes sur terre nous avons mis du tempscar nous sommes le fruit d’une évolution humaine de 2 millions d’année et que nous ne sommes autres que notre ancetre l’homosapiens apparu il ya 200.000ans. En quoi cette découverte de preuve quelconque de vie va influer sur lesprit des gens de notre planete ? Ensuite la conquete de l’espace est une belle aventure, on peut voir des coincidences entre l’infiniment grand et l’infiniment petit..personnellement question de feeling je pressents davantage que la grande aventure est improbablement plus proche de nous cest à dire partout là où l’on ne l’attends pas. Bonne journée


      • Hervé Hum Hervé Hum 15 août 2012 22:21

        Salut Montoya

        Je suis en train d"écrire un autre article pour expliquer mon point de vue la dessus. Tu y trouvera ma réponse. Mais j’ai quelque difficulté à rester concis et clair.

        Toutefois en attendant, je t’invite à réfléchir sur ceci.

        Que changerait à ton avis le fait d’abolir la propriété privé et de la transposer en responsabilité individuelles (pour son habitat personnel) et en responsabilité collective (pour les peuples en tant que culture) ?

        Jusqu’à présent personne n’a voulu répondre !


      • montoya 16 août 2012 22:09

        Salut Hum,

        Ton sujet m’incite compléter ton sujet par lévocation des conditions de vie en vigueur ex union soviétique oubien en république populaire de chine qui aboutissent à sacrifier l’individu privé pour faire vivre avant tout le collectif.

        Pour te répondre plus sérieusement je pense qu’une telle loi irait à l’encontre de la déclaration des droits de lhomme et du citoyen qui a reconnait que« la propriété est un drtoit inviolable et sacré ». En revanche ce qui fait la noblesse du prêt cest que je prête qqchose qui m’appartient et que je le donne si je le souhaite. En revanche je suis d’accord avec l’idée d’une certaine responsabilité collective pour préserver des biens communs qui existent souvent avant notre arrivée et qui servent à d’autres pour construire l’avenir.

         


      • Hervé Hum Hervé Hum 17 août 2012 01:37

        Bonsoir Montoya

        Réponse sorti au lance pierre !

        Mais non, la propriété privé n’a rien d’un droit inviolable et sacré. L’histoire de l’humanité le prouve sans équivoque puisque ce n’est qu’une suite de lutte pour la possession de la terre.

        Même aujourd’hui des gens se font exproprier pour des intérêts jugés supérieurs,comme l’exploitation de mines ou construction d’autoroutes.La propriété tire sa seule légitimé morale de la religion, mais en dehors de celle ci elle ne repose que sur la seule loi en vigueur, c’est à dire celle du plus fort. Car la loi n’est rien d’autre que la philosophie du plus fort et le droit uniquement les concessions faites par le plus fort au plus faible en échange de sa soumission. Le statut quo actuel n’est que le résultat de ce qu’on appelle « l’équilibre de la terreur ».

        Quand à l’exemple de l’URSS et de la Chine ils n’en sont pas puisqu’il s’agit de dictatures socialistes et n’ayant pas elles même renoncé à la propriété privé. Ceia cher Montoya, parce que la première des propriétés privés à abolir est celle des Etats eux mêmes sans laquelle aucune autre propriété privé sous jacente ne peut être aboli... Et enfin Montoya, dire sacrifier l’individu pour le bonheur du collectif n’a pas de sens. Tout comme dire que le bonheur de quelques uns soit représentatif du bonheur collectif. Même si aujourd’hui on vend l’idée qu’a partir du moment où les stars sont heureuses, les fans le sont aussi.


      • montoya 17 août 2012 18:29

        Salut Hum effectivement sans doute suis je trop direct...

        Juste pour argumenter un peu voici un extrait de wikipedia

        Le droit de propriété bénéficie d’une protection particulière en droit français, puisqu’il est visé dans la déclaration des droits de l’homme, qui a valeur constitutionnelle : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité. » Il fait également l’objet d’une protection particulière aux termes de l’article 1er du premier protocole additionnel à la Convention européenne des droits de l’homme, dont la violation peut être sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme

        J’avoue avoir une préférence pour ton inspiration personnelle dans le sujet sur la fin 2012 et la nouvelle dimension de conscience et je vais patienter pour la 3ième partie.

        Bonne inspiration.

         

         

         


      • Le Gaïagénaire 1er août 2014 16:52

        Hervé Hum (---.---.---.177) 15 août 2012 22:21


        C’est une question difficile. Pour moi, en premier, il faut avoir des parents responsables. Il est bon d’avoir conscience que personne est sur terre volontairement. Le contrat en est un d’esclavage puisqu’il n’y a pas consentement libre et éclairé d’une partie. 

      • Hervé Hum Hervé Hum 1er août 2014 18:46

        Bonjour Le Gaïagénaire,

        Ma pensée s’est affiné depuis cet article, notamment relativement à la notion de responsabilité. En effet, je ne conçoit plus la responsabilité vis à vis de soi, mais uniquement vis à vis d’autrui. Vis à vis de soi, il n’y a pas de responsabilité qui tienne, uniquement la liberté du choix de son temps de vie. Car l’humain a a fâcheuse tendance à oublier, dans ses raisonnements, qu’il est avant tout mortel.

        Mais pour répondre a votre commentaire, peut on dire que personne n’est sur terre volontairement ? L’affirmer à l’inconvénient de dire par effet domino que la Vie elle même n’a pas la volonté de vivre ! Ce qui est pour moi une aporie. En fait, l’explication que je me donne nécessite un développement assez conséquent. En tout les cas, poser le problème comme vous le faites, consiste à dire que même ceux qui nous dirigent sont des esclaves. Relativement à la vie on peut le discuter, mais vis à vis de ceux qui subissent leur dictat, cela me paraît pour le moins abusif.

        Pour ma part, je m’en tiens à cet aphorisme « la liberté exige une grande discipline intérieure, la servitude un minimum et l’esclavage aucune car la discipline est imposé de l’extérieur. »


      • montoya 13 août 2012 00:35

        La conscience collective sest enrichie dernière guerre mondiale et des dégats possible de l’atome sous toutes ses formes. Un peu partout, les médias éclairent la conscience des peuples sur l’état du monde sur les plans écologiques, misères et guerres. Le panneau sans issue sur le monde financier est brandi régulièrement. Notre mode de pensée du sens de nos vies remets en cause lancienne logique tyranique de domination et redécouvre les valeurs communes à tout être humain comme le respect de la vie et le travail. 


        • Shawford34 26 décembre 2012 02:26

          Hervé,

          je m’excuse pour ma réponse tardive, que j’aurais préféré différer encore, mais comprenant votre lassitude sous l’article d’Alinea, je vous fais une première réponse partielle, qui, vous allez le voir va être déterminante dans la suite... ou non de nos échanges, et qui en fait va faire le grand écart avec votre commentaire auquel je répondrai mot pour mot si vous le souhaitez... ou non, mais en tout cas plus tard.

          Pour en venir au fait, dans votre présentation de profil, vous avez édicté cela :

          Ma conviction est que nous sommes devant la porte d entrée d une nouvelle dimension de conscience d être. Soit nous y entrons, soit nous périssons. Cette porte doit s ouvrir... FIn 2012. Non par croyance, mais par volonté


          A côté de ça, vous vous souvenez peut être que vous êtes la première personne (au « hasard » d’un fil de discussion chez Dugué) à qui j’ai adressé un vrai commentaire argumenté en revenant sur ce site il y a un peu plus d’un mois, et ce après deux ans et quelque d’absence.

          Et bien, pour raccrocher maintenant ces deux wagons et aller à l’essentiel, je vous le dis tout de go, oui cette porte devait s’ouvrir et s’est ouverte en cette fin 2012. 


          Pour moi c’est indubitable en fait, et ça l’est même depuis un petit moment déjà.

          A tout le moins, par votre volonté, oui vous avez pour votre part ouvert les portes de la prise de conscience de qui on est et pourquoi on est là. 


          Et ce sur vos déductions purement rationnelles et donc sur la volonté que vous avez fondé de vous même, car le vivant doit s’imposer, si je vous résume bien.

          Moi ce qui m’amène a priori aux mêmes conclusions, c’est selon non pas un processus déductif (au tout début en tout cas, depuis j’ai « re-rationnalisé tout ça) mais mis devant le fait accompli de ne pas devoir échapper à mon destin, par des expérimentations et des »fulgurances« qui ont traversé mon esprit et mon corps ces quatre dernières années, et alors même que j’étais auparavant le plus »cartésien« des terriens !.

          Si vous vous souvenez toujours de notre discussion sur nos conceptions respectives de l’Univers, et bien je me vois, je nous vois dans ce cadre comme étant les produits, venus du fin fond des ages, et de toutes éternités, conçus pour arriver à un juste milieu, ici et maintenant (comme n’importe quel autre de nos semblables).

          Et comme je vous l’avais dit, c’est également pourquoi je vous vois de votre côté comme quelqu’un »naissant" à cette idée, ici et maintenant, et qui se doit de remonter désormais tous les chemins du temps et de l’espace pour rencontrer son vecteur opposé, moi en l’occurrence.
          C’était en tout cas le sens de ce message en particulier.

          Et ceci en vertu de trois dialectiques fondamentales et axiomiques combinées (que vous prendrez dans le sens que vous voulez, que ce soit matériel, philosophique ou spirituel) :
          - qui se ressemble s’assemble
          - les contraires s’attirent
          - les deux font la paire

          Voilà, j’ai fait bref, une fois de plus maladroitement sans doute, et il vous reste maintenant soit à me fermer la porte en me disant d’aller me faire soigner, soit nous laisser tout le temps sans se presser de nous dire et/ou de disserter sur le reste puis d’agir (intellectuellement s’entend, ne vous méprenez pas sur ce qui précède) de concert en temps et en heure.

          Bonne fin de soirée.


          • Hervé Hum Hervé Hum 26 décembre 2012 18:20

            Salut Shawford34.

            Comme dit sur l’autre article, je te tutoie donc.

            J’avais quelque peu oublié cette discussion. Comme tu le souligne toi même, je dois t’avouer que je suis pas toujours sûr de te comprendre en entier.

            Savoir si nous sommes symétrique, pourquoi pas ! Mais disons que ce sont nos échanges qui le dirons sur le long terme.

            Reste qu’il me semble que les contraires ne s’attirent pas, mais se complètent en formant ce que l’on appelle la thèse et l’antithèse. En d’autres termes, une thèse appelle toujours une antithèse. Pourrait on savoir ce qu’est le noir sans le blanc ? Non biensur. En mathématique d’ailleurs la somme de deux signes opposés de valeurs égales s’annulent. Alors, les signes opposés ne s’attirent pas, ils sont les deux faces d’une même pièce qui fait qu’il ne peut y avoir de pièce sans deux faces.

            Un gars me disait que quand on arrive au milieu de la forêt on commence à sortir et que pour lui il faut donc rester et aller tous au milieu de la forêt pour être dans le juste milieu. En résumé, il voulait ramener tout le monde au juste milieu. Sauf que je lui fit remarquer que si on supprime les extrémités que sont les bords d’entrée et de sortie de la forêt on arriverait très vite à se retrouver non plus avec une forêt mais avec un arbre planté dans un champ auquel on aurait coupé tous les autres arbres !!! ... Et donc d’un espace à 3 dimensions à un espace à 1 dimension voir sans plus aucune dimension.

            Alors cher Shawford34, le juste milieu ne peut se défaire des extrêmes, il doit les considérer au risque de ne plus être un juste milieu, mais seulement un point au milieu de nulle part.

            Si l’on transpose cela aux idées, cette manière de chercher le juste milieu est tout simplement d’interdire toutes les autres idées sauf la sienne. Et ce n’était sûrement pas ce que voulait et enseignait le Bouddha !

            Tiens, je vais aller voir ce fufu !


          • Shawford34 27 décembre 2012 05:56

            Salut Hervé, j’ai donc cette fois-ci eu et pris le temps de bien lire tes deux articles sur le changement de paradigme.

            C’est parfaitement bien analysé, vu, c’est parfaitement rationnel et en accord avec de justes postulats scientifiques et philosophiques (et en mettant donc délibérément de coté l’aspect révélation par la religion).

            Et pour autant tu passera(i)s quand même pour un parfait soucoupiste (tu connais l’expression ?) tout simplement car tu oses ce type de discours par toi même, et non en t’inféodant aux dogmes ambiants et surtout sans être d’abord passé par le tamis de notre système politico-médiatico-idéologique qui tient la liste exclusive de ceux qui ont le droit de porter la bonne pensée.

            Adapté à nos relations inter individuelles, ça me fait mieux comprendre ta défiance à mon égard, comme la manifestation de la nécessité (on ne peut plus légitime) de te protéger contre tout attaque visant à remettre en cause ton orthodoxie de pensée rationaliste (à savoir le minima pour échapper au bûcher).


            Crois bien que j’essaye quoi qu’il arrive de toujours rester dans ces clous, sauf à m’interdire de réfuter cette transcendance qui est pour ma part un processus physique et psychique dont j’ai pu bel et bien faire l’expérimentation matérielle.
            C’était l’objet de mon précédent message. Mais soyons bien clair, je m’interdirai tout autant dorénavant d’en parler plus avant. Disons que c’est le contexte de nos premiers échanges en forme de synchronicités successives que je souhaitais seulement porter à ta connaissance.

            Bien plus intéressant, nécessaire voir indispensable reste cette discussion sur l’égo et sur la façon de pouvoir mettre à jour et/ou agir de concert pour faire émerger cette prise de conscience. 

            Je vais pour ce faire commencer par « rapatrier » sous cet article ton post auquel je dois toujours une réponse.

            @+





          • Shawford34 27 décembre 2012 06:34

            j’ai dû étudier et comprendre l’égo pour pouvoir survivre. L’expérience que j’en ai tiré je vais vous la donner en un aphorisme.

            Il faut vivre seul en soi et soi avec les autres et non pas les autres en soi et soi tout seul.

            La confusion est très facile et conduit à imaginer le monde et non à s’imaginer dans le monde.

            Le problème n’est donc pas l’égo en lui même mais comment il est vécu. Ainsi quand on confond ses désirs avec la réalité on a deux possibilités, soit changer la réalité, soit changer son imaginaire. Mais suivant que l’on vit en conscience d’être seul en soi ou les autres en soi, son action sera totalement différente.

            Si je dis « je suis seul en moi, moi avec les autres » et veut changer la réalité, j’agirai par mon mérite personnel avec courage et persévérance sans nuire à autrui.

            Si je dis « les autres en moi et moi tout seul » et veut changer la réalité, j’agirai et exploiterai le mérite d’autrui sans morale ni limite et donc avec la plus grande nuisance sur autrui.

            Si je dis « je suis seul en moi, moi avec les autres » et veut changer la réalité par mon imaginaire, j’agirai sur mon propre égo, souffrirai le martyr soit jusqu’à changer et me dire « les autres en moi et moi tout seul » soit en acceptant la réalité et changer mes désirs ou bien commencer à agir dans la réalité.

            Si je dis « les autres en moi et moi tout seul » et veut changer la réalité par mon imaginaire, j’agirai sur mon propre égo, souffrirai le martyr jusqu’à changer et me dire, ’« je suis seul en moi, moi avec les autres » mais je ne pourrai pas accepter la réalité et dans ce cas là, la folie est au rendez vous...

            Cela dit, la plupart des gens évoluent entre les deux conscience d’égo ce qui paralyse ou disons limite leur propre action..

            Pour te répondre sans ambages et en toute franchise, sur les sept dernières années, dont cinq de présence assidue sur cet espace de discussion qu’est Agoravox, je suis je crois passé par tous les états d’esprit que tu énumères, accompagné de tentatives variées d’action concrètes ou imaginaires telles que tu les décris ici, avec bel et bien des moments de fleurt avec la folie.

            Je n’ai strictement aucun regret, scrupule ou pudeur d’être allé dans ces expérimentations borderline, par toutes les voies possibles, dès lors que tout cela n’avait qu’un seul but : agir dans une forme d’intérêt général, sans jamais renoncer et en sachant pertinemment devoir me prendre dans la gueule toute l’inertie dune société et d’un système complètement figé et bloqué.
            J’ai heureusement la chance de vivre dans un environnement concret où mes proches sont on ne peut plus cartésiens et compréhensifs, et peux donc éprouver au quotidien l’existence ou non d’éventuelles séquelles psychologiques. smiley

            Pour le reste, je suis donc bel et bien droit dans mes bottes et me coltine bel et bien les autres pour ceux qu’ils sont.

            J’y apporterai par contre deux nuances très importantes :

            - la définition des autres sur un espace comme Agoravox alors que les multi-pseudo, les impostures de genre, l’invention de CV et/ou d’histoires personnelles sont non seulement monnaie courante, mais quasi la norme, pousse à caractériser la notion d’interlocuteur, d’égo et d’« autre » de façon très particulière.

            - l’expérimentation du dialogue avec donc des ectoplasmes « multiples » voire « multipolaires » dans leur entendement et leur égo, m’a amené de même à voir les choses et à agir d’une certaine façon, laquelle pourrait paraître décalée, des fois abrupte ou même incivile, mais en fait qui s’adapte le mieux possible au contexte ici présent.

            Concernant enfin -et en face de ça, mes pistes de réflexion et propositions de ces dernières jours, elles sont en grande partie le fruit de ce passé et de ces expériences peu banales.

            Quand tu t’es légitimement interrogé pour ta part sur la pertinence de ma démarche (sous l’article de Fethi) dès lors que je t’avais déclaré que je n’avais rien prémédité avant un commentaire à l’attention d’easy publié seulement la veille de notre propre discussion, il ne fallait y voir que le fait que j’ai alors enfin profité de la main qui m’était tendue par ce même easy.
            La réflexion antérieure était bel et bien là cependant, et son expression singulière intègre en fait des paramètres que personne ne met jamais à jour car cela renvoie justement à des expérimentations personnelles telles que je les ai moi même vécu et exposées ici.

            En clair, il y a là plein de petites choses pas faciles à s’avouer (notamment quand on a soi même joué au jeu de l’imposture, ou même tout simplement quand on s’est fait dupé en beauté par des imposteurs).
            En faire seulement état est le plus souvent un casus belli !


            D’autre part enfin, la dimension ’anarchisante" rend l’exercice de la proposition d’action éminemment complexe dès lors même qu’il ne s’agit ici de ne rien imposer en toute circonstance, tout comme ne pas avoir de référent antérieur obligé en tête.

            Voilà, j’espère que les choses sont un peu plus claires, et s’il reste des zones d’ombre, je suis tout à fait enclin et en mesure d’essayer de mieux expliciter.


          • Shawford34 26 décembre 2012 16:34

            Message personnel pour ma Pastèque Furtive préférée ! smiley


            C’est quand même le top d’avoir un contempteur dédié à sa propre petite personne 24 heures sur 24 ! Cela a la vertu de bien me lustrer l’égo, et il suffit que j’aille faire un tour dans ton cloaque pour savoir qu’à chaque heure du jour et de la nuit, y’a au moins quelqu’un qui pense à moi : c’est vraiment émouvant tu sais smiley  smiley

            En plus il me suffit de lire ta prose pour me tenir au courant de plein de choses, et surtout pour pouvoir reprendre confiance dans l’espèce humaine, car je sais qu’il suffit de prendre ton exact contre-pied pour pouvoir rester sain d’esprit et « voir la lumière » smiley smiley smiley smiley


            Pour tout ça et le reste, merci, merci mon petit TDC adoré smiley

            PS : @Hervé : va lire la prose de Furtif là : 
            http://www.disons.fr/?page_id=36310
            tu verras les amabilités qu’il te réserve déjà

            PS 2 : Fufu, c’est la 2eme page de Disons dont j’ai fait la capture après celle d’hier où ranta m’a fait tant et tant de confidences dont je veux me souvenir : sur celle-ci, ton esprit décrépi est à son zénith une fois de plus, bravo !! smiley 


            • Hervé Hum Hervé Hum 26 décembre 2012 18:43

              Ouai bof, à part déblatérer et écrire des choses sans intérêt rien à cirer.

              Par contre, te concernant je me posais la même question sans avoir besoin de ce fufu !

              Mais à la différence de ce fufu je ne passe pas mon temps à juger les autres. Par contre si je venais à avoir la conviction que tout ton discours c’est de l’enfumage, je partirai donc en fumé.


              • Shawford34 26 décembre 2012 19:20

                On est bien d’accord pour Fufu, quantité négligeable, passons à autre chose.


                Il y a zéro enfumage dans mon discours, mais suffit pas de le dire, on verra à l’épreuve de nos discussions en effet.

                Une chose me paraît un bon départ, c’est effectivement ta présentation de profil, c’est pas rien de prétendre cela quand même : une nouvelle dimension de conscience, à moins que ce soit une façon de parler, une posture ? 
                Tout comme tes articles (mais j’ai pas encore eu le temps de tout lire), avec rien que l’idée d’écrire ce nouveau paradigme à plusieurs : ben en fait je dis pas mieux de mon coté pour essayer de procéder en ce qui concerne d’éventuels « anoynimous ».

                J’espère pouvoir arriver à montrer en tout cas combien on passe à côté de choses simples qui pourraient faire basculer les choses.


                Bref, besoin en tout cas d’en parler dans un climat apaisé.
                Aujourd’hui, nécessité de mettre certaines choses au clair.
                Que veux tu ceux qui échangent des milliers de commentaires par exemple, alors qu’ils se font empapaouter par des imposteurs, ça me fait mal au coeur pour eux.
                Et sachant le plus souvent (ce) qui se cache derrière ces manoeuvres, j’interviens.

                A tout le moins venir ici sur AV en perdant volontairement son temps, et/ou être résigné par rapport au fait de ne pouvoir y changer quoi que ce soit, c’est pas pour moi ça. smiley
                @+
                .



              • Hervé Hum Hervé Hum 27 décembre 2012 12:52

                Salut Shawford34, je vais faire une réponse générale.

                J’ai joué et joue encore à l’ironie, au désabusé, au vengeur, au moralisateur mais j’ai pas souvenir d’avoir joué à l’imposteur au sens de tromper l’autre. Car franchement, je n’y vois pas l’intérêt, sinon exprimer sa propre rancoeur et avouer son incapacité.

                J’ai un très très gros égo mais pour des raisons personnelles je ne l’ai pas laissé s’exprimer autrement que dans mon propre imaginaire. Enfin, jusqu’à il y a 11 ans en arrière. Mais le chemin est long, très long qui mène à sa propre libération quand on a passé autant d’années enfermés dans sa propre prison.

                J’ai aussi appris à cesser de croire d’agir pour l’intérêt général, de faire les choses pour les autres. En fait aujourd’hui tous ceux qui me disent qu’ils font les choses pour les autres et non pour eux même je les traites au mieux de se tromper eux même, au pire de tromper les autres mais en aucun cas d’être dans le juste milieu.

                Donc Shawford34, quand tu m’écris :

                "dès lors que tout cela n’avait qu’un seul but : agir dans une forme d’intérêt général, sans jamais renoncer et en sachant pertinemment devoir me prendre dans la gueule toute l’inertie dune société et d’un système complètement figé et bloqué.« 

                Je répondrai qu’on agit soit pour son propre intérêt soit contre lui, mais en aucune manière on peut agir dans l’intérêt d’autrui avant le sien. On place son intérêt soit avec les autres, soit sans les autres ou enfin, contre les autres mais pas après les autres car dans ce cas là on devient son propre ennemi ce qui revient à agir contre soi même et bien souvent contre les autres et non pour.

                 »J’espère pouvoir arriver à montrer en tout cas combien on passe à côté de choses simples qui pourraient faire basculer les choses."

                Eh bien on est deux ici à espérer la même chose, mais nombre de mes ami(e)s veulent la même chose, bref, on est aujourd’hui nombreux à le vouloir !

                Pour finir, je suis comme toi et beaucoup d’autres à vouloir agir dans la réalité et non plus dans l’utopia, seul manque de trouver un point de ralliement... Et c’est sur quoi je m’active depuis quelques mois et en venant sur agoravox...

                Avant agoravox j’ai sévi sur le forum du journal le Monde à l’époque où le forum était gratuit. Déjà mon discours était assez bien construit et pourtant, plus je m’y exprimais, moins j’avais de commentaires. Mon égo en souffrait et je ne comprenais pas, jusqu’à ce que je réalise que les autres forumeurs hésitaient de plus en plus à venir débattre et s’opposer à moi. Bref, ce qu’au début je prenais pour du mépris était de la crainte.


                • Shawford34 27 décembre 2012 13:11

                  On est à peu près raccord.


                  Et c’est pourquoi je concluais pour ma part :

                  D’autre part enfin, la dimension ’anarchisante" rend l’exercice de la proposition d’action éminemment complexe dès lors même qu’il ne s’agit ici de ne rien imposer en toute circonstance, tout comme ne pas avoir de référent antérieur obligé en tête.

                • Hervé Hum Hervé Hum 27 décembre 2012 15:19

                  Pour répondre à ton dernier commentaire, que pense tu de l’article « droit, devoir et responsabilité »

                  N’y a t’il pas ici jeté les bases de ce que tout citoyen peut convenir pour lui même en tant que personne adulte et responsable ?

                  Et par là même, d’une société mature, anarchisée ?

                  A partir de là, ne peut on pas remplacer la propriété privée par la responsabilité ?


                • Shawford34 27 décembre 2012 15:28

                  Rôoooo, ton commentaire d’avant a apparemment sauté Hervé, et j’ai vu ça en passant sans m’appesantir..

                  .... j’ai juste vu un truc concernant Romain, je crois. J’te dis moi, Romain serait sans aucun soucis le plus fidèle, dévoué et discret des agoranonymous.

                  Hum hum, ça a pas du plaire à la Galerie Marchande en tout cas.

                  J’espère donc qu’ils ont fait une sauvegarde dans le cloaque, ou alors ça sert à rien d’être de veille 24/24, déjà que papy Fufu a commencé à pleurer qu’y suivait pas le rythme. Faudrait pas qu’y claque avant l’heure smiley

                  Pour te répondre pour le reste, pas le temps

                  @+


                • Shawford34 27 décembre 2012 16:22

                  Oups désolé Hervé, sincèrement, j’ai cru répondre à volt en fait 
                  (explications ici : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/petit-vocabulaire-personnel-l-127854?debut_forums=100#forum3579966 )

                  Je reviens asap répondre à tes questions, ce sera la moindre des choses pour me faire pardonner


                • Shawford34 28 décembre 2012 08:08

                  que pense tu de l’article « droit, devoir et responsabilité »

                  Il est bien, cohérent.
                  Etant de formation juridique, j’ai eu pas mal de digressions et dissertations interminables sur ces sujets. Toujours est il que cette recherche d’équilibre me paraît « équilibrée » smiley

                  N’y a t’il pas ici jeté les bases de ce que tout citoyen peut convenir pour lui même en tant que personne adulte et responsable ?

                  Autonomie dans la responsabilité. 
                  Je pense jusqu’à plus ample discussion sur les éléments concrets que j’y ai inclus (échanges avec volt sous l’article d’Alinea) que la conception d’un groupe d’anonymes avec engagements pour le groupe tout en restant autonome et responsable de ses propos en tant qu’émissaire, ira(it) dans ce sens là.

                  Et par là même, d’une société mature, anarchisée ?

                  J’ai aucune prétention pour la société toute entière, voir déjà à son niveau, ici, c’est déjà énorme !
                  Sachant que ce sont les cours d’eau qui font les grandes rivières

                  A partir de là, ne peut on pas remplacer la propriété privée par la responsabilité ?

                  Donner toutes ses idées et toute sa voix à une communauté, et voir que l’on peut en être remercié au centuple en retour, c’est peut être bien un passage vers ce type de fonctionnement.


                • Philippe VERGNES 21 mai 2013 10:49

                  Bonjour Hervé,

                  J’ai bien lu vos deux articles concernant le changement de paradigme que vous appelez : c’est ce que je ne cesse de proférer depuis longtemps. Nous avons deux approches totalement complémentaires : je situe la vôtre dans la « recherche » (je n’ai pas le mot exact) d’une « force » (phénomène, processus ou mouvement) qui serait à même de provoquer ce changement de paradigme nécessaire aux prises de conscience pour changer de DCE ; la mienne se trouve être dans l’étude de la « force » qui interdit, empêche, annihile, freine ou retarde l’expansion de ce nouveau champ de conscience.

                  Les différentes réactions à mon dernier article et à celui de Loup Rebel auquel je vous avais convié (non sans avoir pressenti que ce texte et les commentaires qu’il a suscités pouvaient vous aider dans votre recherche d’aphorismes) m’ont inspiré un nouvel article que j’espère proposer d’ici demain.

                  En me replongeant dans mes souvenirs, j’ai retrouvé un roman d’anticipation aujourd’hui disponible en lecture libre sur le Net qui, à mon sens, colle parfaitement bien avec votre concept de DCE et les débats « houleux » que certains propos ont occasionnés.

                  Je pense avoir compris votre concept de DCE et ses implications. J’ai moi-même quelque chose de très similaire avec le concept d’empathie dont les subtilités sont ignorées du grand public. À mon sens, ce sentiment, qui n’est pas un sentiment commun, est le moyen par lequel un changement de DCE s’opère. Je reviendrais vers vous tantôt sous mon dernier article pour évoquer avec vous un point de désaccord que j’ai pu noté et sur lequel, j’aurai aimé connaître le cheminement qui vous a conduit à réviser la « règle d’or », mais je vous le signifierais ici pour que vous puissiez recevoir une alerte mail de mon message.

                  Cependant, n’ayant lu que vos articles et n’ayant parcouru que succinctement leurs commentaires, je compte tout relire au préalable.

                  Cordialement,


                  • Philippe VERGNES 25 mai 2013 09:42

                    Bonjour Hervé,

                    Je viens de finir de lire ce second article avec tous ses commentaires. Ils m’ont donné l’envie d’aller jeter un œil sur vos autres billets. Ce que je ferais à mon rythme et selon ma disponibilité.

                    Votre pensée est très construite et il s’en dégage une « clarté » rare à laquelle je ne peux qu’adhérer (bon en même temps, je suis tout à fait raccord avec vous, et ce même sur l’hypothèse de « l’évènement » susceptible de nous faire basculer plus vite dans une nouvelle DCE, sauf que je crois ce processus en marche et à l’œuvre petit à petit si bien que peu de gens le perçoivent).

                    À la lecture de vos deux articles sur le changement de paradigme et de leurs commentaires, je confirme ma première impression : nos champs d’investigation respectifs sont complémentaires et concerne bien le même sujet. Vous en ce qui concerne les « forces » en œuvre pour un changement de DCE. De mon côté, j’étudie les « processus » qui freinent ou empêchent ce changement (en espérant toutefois qu’ils ne « l’interdiront » pas).

                    C’est comme à la guerre : il faut avoir une bonne connaissance de « l’adversaire » avant d’engager le combat, sinon, c’est prendre le risque d’une cuisante défaite qui dans ce cas-là serait bien évidemment catastrophique. Dans ce combat-là, chaque petite victoire compte et j’entends par petite victoire le fait pour une personne de prendre conscience des forces en présence afin de mieux les juguler.

                    À ce titre, Bur K dans son dernier commentaire (Par Bur K (---.---.---.21) 24 mai 11:51) sous mon sujet (« Flatland – Fantaisie en plusieurs dimensions ») est remarquable de pertinence.

                    Dans un post sous votre précédent article, vous précisiez (Par Hervé Hum (---.---.---.164) 25 juillet 2012 01:18) : « Or pour moi, l’objet premier de la Vie est donner sens à l’existent, pour laquelle le néant est l’absence de sens de l’existent ».

                    Pour paraphraser votre formule et me situer par rapport à cela je dirais que : « la perversion narcissique, c’est le néant ». Ou plus exactement, une « force » (ou mouvement) qui y tend, car elle est surtout et avant tout un processus de déliaison, de « disjonction » et d’anéantissement de la psyché (de soi pour celui qui l’applique ou d’autrui pour celui qui la subit) mis en œuvre par une pensée spécifique (cf. mes deux premiers articles sur le sujet ici et ).

                    RACAMIER avait nommé cette perte de sens le « décervelage », véritable « zombification » d’une personne qui, après avoir subi ce processus, deviennent « non-humaine » (« désempathie » : mécanisme par lequel on fabrique des bourreaux, et « objectisation » : assimilation d’un être humain à un objet, i.e. attribuer le statut d’objet à un être humain = déshumanisation ) et dont les conséquences sont purement « apocalyptiques ». J’en reparlerais tantôt dans d’autres articles.

                    Bonne journée et bon week-end.

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