Première dame, une rôle de drame : le tweet de Valérie
Il aura suffit d'un tweet pour que la rumeur devienne une vérité instituée : Valérie est folle. Folle de jalousie. Folle au point d'oublier son devoir. Mais ce devoir est-elle disposée à le remplir ? En fait rien n'est moins sûr. Car il se pourrait bien que Valérie soit plus Cécilia que Carla...
Tout ça va mal finir... La normalité en temps de campagne était indéniablement une bonne idée. Une idée tournée en dérision par l'ex-président mais qui a parfaitement réussi à différencier avantageusement le candidat socialiste des personnalités excessives de DSK et N. Sarkozy.
A l'Elysée, rien n'est plus normal. Les adversaires éliminés et l'élection gagnée, le concept devient absurde. Quoi qu'il fasse, un président en exercice ne peut pas avoir de vie normale. En tout cas pas de vie publique normale (pour peu que l'idée même de vie privée conserve un sens). Et cette évidence vaut pour sa compagne. Même Hilary Clinton a du s'y faire. Même Michelle Obama l'a compris.
A son tour, Valérie Trierweiler est invitée à reconnaître qu'elle est avant tout la "femme de"'. De façon unanime, la classe politique lui enjoint de se plier au rôle ingrat de première dame, lui demande de se taire et de se faire oublier. Pour une femme active, qui plus est pour une journaliste jalouse de son indépendance et fière de son métier, l'exercice n'a rien d'évident. Mais il lui faut s'y faire : aucune de ses prises de position publique ne peut désormais laisser indifférent.
Le silence conjugué à une parole programmée et encadrée constituent les seules options envisageables. Bon gré mal gré, Audrey Pulvar s'y est résignée. Pour des raisons différentes, Cécilia Sarkozy a refusé d'endosser le rôle de Madame béni oui oui. Valérie Trieweiler peut-elle renoncer à exister par elle-même ou est-elle trop fière pour plier ? Se découvrira-t-elle plus proche de Cécilia ou de Carla ? En fait, poser la question c'est en grande partie y répondre. Vous verrez, tout ça finira mal.
Franck Gintrand
6 réactions à cet article
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« A son tour, Valérie Trierweiler est invitée à reconnaître qu’elle est avant tout la »femme de« »
Non, puisqu’elle et François Hollande ne se sont pas mariés et c’est un choix de leur part, de rester célibataires.
« Mais il lui faut s’y faire : aucune de ses prises de position publique ne peut désormais laisser indifférent. »
Malheureusement pour elle, pourtant, tout le monde devrait se ficher complètement de ce que raconte la favorite et concubine du moment.
Il n’y a pas de « première dame de France » actuellement puisque Hollande est célibataire.
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Amaury, toujours à voir les choses par rapport à un angle étriqué, et généraliser abusivement. Ca ne s’arrange pas à ce que je vois.
Mme Trierweiler doit choisir :
- rôle de first girlfriend avec un certain devoir de réserve qui n’est pas non plus de la censure et un renvoi aux fourneaux, faut pas exagérer, et c’est là que vous êtes caricatural, Amaury, en assimilant « devoir de réserve » et « atteinte à la liberté d’expression », mais j’imagine que c’est parce que vous êtes un génie visionnaire incompris,
- rôle de journaliste : mais dans ce cas, en tirer les conséquences, se barrer des appartements élyséens, ne pas y avoir de bureau, ne pas se mêler de la vie élyséenne et exercer son métier pleinement, comme n’importe quelle journaliste. -
« rôle de first girlfriend avec un certain devoir de réserve »
Qu’est-ce qui justifie ce « devoir de réserve » pour elle ? Rien, ces deux-là ont choisi de rester indépendants.
« rôle de journaliste (... et le reste ...) »
Déjà plus convaincant mais ça ne tient pas, surtout le « comme n’importe quelle journaliste ». Allez, on sait bien que les politiques se tapent de temps en temps une petite journaliste, alors autant l’assumer pleinement comme ils le font plutôt que de faire semblant.
Pour les petites coucheries plus ou moins cachées, il faudrait ne rien dire mais quand c’est assumé ce serait un scandale ?
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Mais il lui faut s’y faire : aucune de ses prises de position publique ne peut désormais laisser indifférent.
Pourquoi s’occuper de ce que raconte cette personne ?
On ne peut pas d’un coté clamer qu’on est en république et non en monarchie et de l’autre coté donner une importante « institutionnelle » à quelqu’un qui n’est pas élue, pas rémunérée et qu’on ne connait que parce qu’elle partage le lit du président...Choisissez votre camp.
L’esprit de cour, ce n’est pas V.Trierweiler qui l’incarne, ce sont tous les crétins suspendus à son fil twitter...-
Stop ! Arrêtez de vous conduire en journalistes courtisans en parlant de ’première dame".
Compagne du est largement suffisant pour faire reconnaître qui elle est.
A-t-elle été élue coprésidente ?Est-elle député sortant ou candidate à un siège ?
Quelle est sa légitimité à faire part depuis l’Élysée de ses préférences pour tel ou tel candidat ?Entre rester dans sa cuisine et prendre des initiatives qui ne sont pas de son ressort, il y a une très large marge...
Ce n’est certes pas à elle de dire qui elle veut voir élire.-
Elle a surtout montré le cas qu’elle faisait de l’opinion de son « grand homme ». Un Président que même sa maîtresse ne respecte pas...
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