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Accueil du site > Tribune Libre > PS, Congrès de Reims de novembre prochain : temps du sursaut ou de (...)

PS, Congrès de Reims de novembre prochain : temps du sursaut ou de l’enlisement durable ?

Changer la vie ! …
Parce que nous avons résolument opté pour un socialisme réformiste, offensif, et qui affiche fièrement des valeurs et des convictions de gauche, qui n’ont jamais été aussi actuelles…
Parce que nous n’avons pas renoncé à notre idéal de changer le monde,
Parce que nous voulons encore et toujours nous opposer et résister dans une société en pleine mutation, où les inégalités ont explosé, où des crises d’envergure mondiale se multiplient et menacent la stabilité de la planète tout entière (crise alimentaire, énergétique, d’accès à l’eau, aux matières premières, crise financière, menace du réchauffement climatique, explosion de la pauvreté…),
Parce que nous refusons l’attentisme, les compromissions idéologiques, le fatalisme, le reniement,
Parce que nous sommes persuadés que seule une gauche unifiée, rassemblée, peut nous permettre in fine de revenir aux affaires…
Pour toutes ces raisons nous nous sommes retrouvés autour de Marie-Noëlle Lienemann et de son club Gauche Avenir, à l’issue de la défaite de 2007, militants et sympathisants venus de toute la gauche, pour engager une réflexion politique, un réarmement idéologique réellement de gauche, affirmer la modernité de nos idées, réfléchir à l’émergence d’une société alternative plus juste, plus équitable, plus respectueuse de l’environnement et des individus.
 
C’est notamment de ce travail collectif qu’est né le texte « Fiers d’être de gauche », puis la contribution Changer !, présentée par Marie-Noëlle Lienemann, Paul Quilès, Emmanuel Maurel (conseiller régional), Anne Fereira (députée européenne) et Jean Mallot (député).
 
 
L’heure du réformisme a sonné !
 
Alors que les crises se succèdent, il n’est plus temps de se contenter de replâtrages, de remettre encore une fois des rustines sur un système libéral - à bout de souffle -, qui a montré ses failles et ses limites.
Il n’est pas concevable non plus d’accompagner cette dérive, parce qu’on a renoncé à s’y opposer et qu’il est plus confortable de se dire qu’on ne peut pas aller dans un autre sens qui reste encore à concevoir, de renoncer à réfléchir à l’élaboration d’un système alternatif, ce qui sous-entend que nous nous remettions sérieusement au travail et que nous cessions enfin nos petites querelles de personnes et nos guerres d’ego…
 
Les guerres de chapelle fratricides qui divisent les partis de la gauche française entre eux, et au sein même de ces partis leurs différentes sensibilités, ne peuvent plus durer : il nous faut rebâtir l’union sacrée, qui a toujours été le préalable à nos victoires passées.
 
Oui, il est temps, il est grand temps de renouer avec un socialisme offensif, renouvelé, clair dans son positionnement, sa stratégie et ses alliances, qui s’oppose et qui propose !
 
Le Congrès de Reims est l’occasion qui doit nous permettre de sortir de la confusion qui règne actuellement :
- confusion d’un PS devenu inaudible parce que miné par d’interminables luttes internes pour son leadership, vidé de son fonds idéologique parce qu’il n’a pas su anticiper les mutations rapides de la société française, ni voulu se mettre sérieusement au travail pour assumer son rôle de parti réformiste ;
- confusion accentuée par la droite qui se comporte comme si elle était toujours en campagne, et qui a capté pour en détourner le sens un certain nombre de nos terminologies : la notion de rupture, par exemple, qui ne saurait s’appliquer à la politique ultralibérale menée par Sarkozy, qui consiste en un suivisme aveugle d’un bushisme qui nous montre chaque jour les dégâts sociaux, économiques et écologiques qu’il ne cesse de provoquer dans la société américaine et partout ailleurs dans le monde du fait de l’internationalisation et de l’interconnexion des économies ;

-  confusion de sens entre les termes de solidarité et assistanat, valeur travail et valeur DU travail (la deuxième expression seule, remettant l’homme au centre des préoccupations du politique) ; une droite tellement décomplexée enfin, qu’elle se permet sans sourciller de citer Jaurès ou Thorez dans ses discours !
 
Abusés par :
- d’un côté, notre manque de convictions, de propositions concrètes, troublés par les chicanes incessantes entre nos leaders dont une certaine presse se repaît ;
- et de l’autre par les slogans de camelot, à l’emporte-pièce d’un Sarkozy d’autant plus décomplexé, que nous lui avons laissé place nette…
53 % des Français ont choisi de mettre Nicolas Sarkozy à la tête de l’Etat.
Mais, à peine un an plus tard, c’est la douche froide car Sarkozy ne gouverne que pour les plus riches, les plus puissants, le monde de la finance, fasciné qu’il est par le pouvoir et l’argent… Pour autant, nous ne parvenons pas à renouer avec notre électorat, désorienté par nos errements…
 
Il est temps pour nous de nous ressaisir face à cette droite décomplexée et brutale qui :
- méprise le monde du travail en prenant des mesures qui favorisent la paupérisation des plus faibles (temps partiels imposés, stagnation des salaires…) alors que durant la campagne a prévalu le fameux « Travailler plus pour gagner plus » ! Travailler plus pour gagner quoi ?, pourrait-on dire aujourd’hui ! ;
- monte les catégories les unes contre les autres : ceux qui travaillent contre ceux – accusés d’être des profiteurs du système – qui sont au chômage ;
- stigmatise certains : jeunes de banlieues populaires, étrangers, fonctionnaires… ;
- casse à une vitesse jamais atteinte notre modèle social : casse des 35 heures et du Code du travail, remise en cause de nombreux acquis sociaux (droit à l’assurance chômage, retraites, Sécurité sociale avec l’instauration de franchises et l’augmentation des déremboursements, casse de la carte scolaire qui accentue la ghettoïsation de certains établissements…), casse de nos principes de solidarités…
 
 
 
Reims, un rendez-vous historique
 
Comptons-nous rester spectateurs de tout cela ou bien voulons-nous nous mettre au travail maintenant, remplir notre fonction d’opposition, réfléchir, travailler, faire des propositions en vue de concevoir un nouveau modèle de société plus juste, plus équitable, plus solidaire, plus respectueux des individus et de notre environnement, mieux intégré dans une Europe des peuples qui reste plus que jamais à construire et, plus largement, dans un monde où les échanges Nord-Sud porteront la marque du respect et de l’émancipation de chacun ?
 
Pour cela, nous devons aborder le prochain Congrès avec sérieux, mettre fin à nos querelles d’ego et au carriérisme qui prévaut sur tous les débats de fonds (car si le choix des personnes qui nous représenteront est important, ce sont d’abord les idées que nous défendrons qui sont primordiales et qui nous ferons regagner la confiance des Français !) depuis des mois, et nous focaliser enfin sur les enjeux à relever :
 
incarner une opposition crédible, offensive et constructive en démasquant les manipulations de langage de la droite, ses mensonges, en lui apportant une riposte idéologique systématique, claire, dûment argumentée, en démontrant aux Français que nos valeurs n’ont jamais été aussi modernes : la crise des subprimes et la mise en faillite successive des plus gros établissements bancaires américains, qui oblige l’Etat américain à s’engager dans le capital de ces sociétés privées pour éviter l’effondrement du système en est une bonne illustration ; plus que jamais le rôle de supervision et l’intervention de l’Etat sont nécessaires pour servir de garde-fou à l’économie et lutter contre le capitalisme prédateur ! ;

 
expliquer qu’une autre Europe est possible : une Europe des peuples, pacifique et solidaire, qui doit mettre en place progressivement des critères sociaux de convergence pour permettre à chacun des 27 pays de l’Union de tirer son économie et son modèle social vers le haut, qui doit être dotée de moyens financiers propres lui permettant de mettre en place une politique industrielle, environnementale, de R&D, d’Education audacieuse et de premier plan à l’échelle mondiale ; une Europe enfin, qui doit être en mesure de proposer et organiser un dialogue Nord-Sud juste, d’établir des collaborations avec les pays en voie d’émergence – notamment sur les questions liées aux conséquences du réchauffement climatique – plutôt que d’opter pour un repli dont les conséquences menacent à terme la stabilité de notre monde ;

 
- nous devons refuser obstinément la logique prédatrice et destructrice d’un capitalisme financier transnational qui ne profite qu’à une infime minorité et appauvrit, fragilise, précarise la grande majorité des citoyens. Alors que même les Etats-Unis sont en train d’en revenir, Nicolas Sarkozy persiste à vouloir entraîner notre pays dans un libre-échangisme généralisé, la mise en concurrence de tout pour tous, bref le règne du renard libre dans le poulailler libre…
Je ne peux ici m’empêcher de penser à la célèbre phrase de Jaurès : « Le capitalisme porte en lui la guerre, comme la nuée l’orage »… Oui, les crises s’amoncellent au-dessus de nos têtes, l’injustice et l’insécurité y font leur lit… ;
 
- nous devons repenser et organiser le retour de la puissance publique et réhabiliter le rôle de régulateur de l’Etat (sous forme de partenariats, fonds souverains, économie mixte, développement de l’économie sociale et solidaire qui peut être créatrice d’emplois à défaut de créer rapidement une importante valeur ajoutée financière…), repenser l’impôt (taxation différente des revenus du travail et du capital, défiscalisation des bénéfices des entreprises réinvestis dans la R&D…), rééquilibrer la décentralisation grâce à des outils tels que la péréquation afin de diminuer les écarts de richesse entre territoires, engager une politique d’investissement ambitieuse pour relancer la recherche, l’industrie, développer les activités émergentes liées à la prise en compte de la crise écologique et énergétique (fin de l’ère du tout pétrole, développement durable, relocalisation de l’économie, mise en place de circuits courts…)
 
La réhabilitation de l’intervention publique est indispensable et indissociable de la question sociale.
Un grand débat sur cette question sociale devra être rapidement ouvert : changement du type d’indicateurs retenus pour évaluer la performance économique (IDH par rapport au seul PIB, par exemple), partage de la richesse, rémunération du travail et rémunération de la rente, questions de la laïcité, de la mixité, de la diversité, gestion des carrières professionnelles, question de la carrière des femmes par rapport à la maternité, question de l’entrée sur le monde du travail des jeunes et de la place des seniors, questions relatives à la formation initiales et au droit à la formation tout au long de sa vie, question de l’allongement de la durée de vie et de la prise en charge des plus anciens victimes de perte d’autonomie, désertification rurale, question des quartiers sensibles, du droit à un égal accès aux services publics, du statut de ces derniers…

 
 
- Il est grand temps de faire preuve de volontarisme politique face à l’urgence écologique et aux crises qu’elle provoque : crise alimentaire et agricole, de l’accès à l’eau potable et du coût de son traitement, crise énergétique et des matières premières, conséquences mondiales du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité.
Il ne faut plus s’en tenir aux effets d’annonce, aux promesses d’un jour : il faut prendre des mesures courageuses, mais nécessaires et urgentes en vue de l’application de REACH, des conclusions aux différentes tables thématiques du Grenelle de l’environnement, lutter contre l’étalement urbain qui se poursuit et de son corollaire, l’imperméabilisation des sols (construction de voies de circulation routière notamment, bâti, développement d’aéroports…), repenser les déplacements sur notre territoire, penser à la mise en place d’une société de l’après-pétrole, moins dispendieuse et dans laquelle le coût des énergies et des matières premières restera onéreux…

 
La tâche est vaste, mais notre vision doit porter sur le long terme et envisager l’avenir sur un plan global et international.
Enfin, et j’en terminerai avec ce dernier point :
 
- pour aborder sereinement toutes ces questions, nous allons devoir rénover notre outil de travail, le Parti socialiste et ses instances, oser aborder avec courage certaines questions : mandat unique parlementaire, question du cumul des mandats, renouvellement de nos représentants, ouverture à la société civile, place des militants et sympathisants ;
 
- nous devons aussi être clairs sur nos alliances : nous sommes pour une alliance durable avec toute la gauche, ce qui en exclut le MoDem !
Cette alliance de la gauche ne doit pas exister seulement à la veille d’élections, elle est à organiser et pérenniser dès maintenant !
 
 
 
… C’est aujourd’hui qu’il faut changer, s’engager sur le chemin de la reconquête de nos idées, de nos valeurs, de nos outils.
Pour reconquérir un électorat large et divers, représentatif de notre pays, faire renaître l’espoir dans ce pays, lui restituer sa place de leader qui est la sienne !
Il nous reste peu de temps si l’on considère l’ampleur du chantier à ouvrir !
 
www.changerlavie.eu
 
 

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11 réactions à cet article    


  • foufouille foufouille 18 septembre 2008 11:46

    bla bla et rebla
    la propagande socialo date de 80
    toujours la meme
    comment des bourgeois millionnaires en euros, magouilleur, elitistes et avec 6 boulot minimum, pourraient savoir ce que veut le peuple........


    • Yvance77 18 septembre 2008 12:05

      Je suis tout autant pessismiste, la montagne va accoucher d’une souris ... sincèrement je souhaite que ce parti saute, tellement mes espoirs sont deçus par cette intelligentia.

      Dehors ceux qui travaillent en sous main pour leurs ambitions déchues (hein Fabius, hein Jospin ...et même Flamby) Faire peua neuve, et même si cela doit se faire avec un Bayrou et ben allons-y, je ne peux plus accorder de crédit, à ces fossoyeurs d’ideaux.

      Mais bon autant les faire marrer, et voter pour Olivier, après tout on a quoi à perdre à présent ?

      A peluche


      • foufouille foufouille 18 septembre 2008 12:44

        je suis pas sur qu’il soit mieux, vu qu’il cherche a recuperer une partie de la goche caviar


      • gecko gecko 18 septembre 2008 12:22

        ça me rappelle un slogan qu on entend de l’autre coté de l’atlantique : « YES WE CAN ! » magique, pourtant tout le monde voit gagner McCain...


        • Alpo47 Alpo47 18 septembre 2008 13:37

          Avant de prétendre à "Changer la vie", il faut commencer par changer le parti socialiste.
          Dans l’état actuel, il n’a aucune chance de revenir au pouvoir. 
          Et les "anti Sarko", dont je suis, n’auront aucune chance de voir revenir une société qui placera l’individu au centre de ses préoccupations.


          • LE CHAT LE CHAT 18 septembre 2008 14:02

            les éléphants étant de plus en plus tordus , on aura juste une cambrure de Reims !  smiley


            • A. Nonyme Trash Titi 18 septembre 2008 22:21

              TRÈS EN FORME ZE CAT !
               :)


            • Allain Jules Allain Jules 18 septembre 2008 15:14

              Vous parlez de réformes ? Oui, mais, avec Ségolène, la seule capable de battre l’actuel locataire de l’Elysée http://leflingueur.lejdd.fr/2008/09/18/65-segolene-royal-la-seule-pour-combattre-la-machocratie-et-les-liquidateurs-associes qui fait arrêter un papy, parce que ce dernier a marché par erreur sur le pied de sa nièce qui en est sortie avec quelques hématomes http://kamerunscoop.wordpress.com/2008/09/18/la-saga-sarkozy-continue/


              • Mescalina Mescalina 18 septembre 2008 16:23

                confusion d’un PS devenu inaudible parce que miné par d’interminables luttes internes pour son leadership, vidé de son fonds idéologique parce qu’il n’a pas su anticiper les mutations rapides de la société française, ni voulu se mettre sérieusement au travail pour assumer son rôle de parti réformiste

                C’est rigolo de vous entendre parler "d’unité" après ce constat sans retour....

                Blague à part, ce beau petit plaidoyer n’est que du vent de bon vieux coco, rejoignez le NPA ! Allez, preuve par l’exemple :

                1- Parce que nous n’avons pas renoncé à notre idéal de changer le monde

                2- Parce que nous refusons l’attentisme, les compromissions idéologiques, le fatalisme, le reniement,

                3- réfléchir à l’émergence d’une société alternative plus juste, plus équitable, plus respectueuse de l’environnement et des individus.

                4- Il est temps pour nous de nous ressaisir face à cette droite décomplexée et brutale 

                5-incarner une opposition crédible, offensive et constructive en démasquant les manipulations de langage de la droite, ses mensonges, en lui apportant une riposte idéologique systématique, claire, dûment argumentée OUI ????????????

                6- plus que jamais le rôle de supervision et l’intervention de l’Etat sont nécessaires pour servir de garde-fou à l’économie et lutter contre le capitalisme prédateur ! elle est bien bonne !

                7- nous devons refuser obstinément la logique prédatrice et destructrice d’un capitalisme financier transnational qui ne profite qu’à une infime minorité et appauvrit, fragilise, précarise C’est la luuuuutte finale

                8- expliquer qu’une autre Europe est possible : une Europe des peuples, pacifique et solidaire, qui doit mettre en place progressivement des critères sociaux de convergence pour permettre à chacun des 27 pays de l’Union de tirer son économie et son modèle social vers le haut, qui doit être dotée de moyens financiers propres lui permettant de mettre en place une politique industrielle, environnementale, de R&D, BLABLABLABLA

                9- Il est grand temps de faire preuve de volontarisme politique face à l’urgence écologique et aux crises qu’elle provoque : crise alimentaire et agricole, de l’accès à l’eau potable et du coût de son traitement, crise énergétique et des matières premières, conséquences mondiales du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité. Ah ça, énumérer les catastrophes naturelles, ils sont très fort pour ça les cocos ! Mais alors comment, avec le vent cité plus haut ???

                ETC ECT ETC, DU VENT.
                Ras le bol de ces bonnes consciences qui se servent de la misère du monde pour vendre du vent à ceux qu’ils prétendent défendre. Allez vendre des merguez à la fête de l’huma.

                j’espère VRAIMENT que le PS acouchera de quelque chose de plus concret, sinon c’est le nauffrage assuré. Et place libre au MODEM. Ce qui ne serait franchement pas un mal.


                • A. Nonyme Trash Titi 18 septembre 2008 22:24

                  Tiens ? V’la le retour des nationalisations !...
                  Encore un qui est resté coincé au siècle dernier.


                  • Voltaire Voltaire 19 septembre 2008 10:52

                    Le projet proposé ne manque pas d’intérêt, mais deux choses font tiquer :


                    - le partage du travail. Si vous construisez un projet économique et social sur cette idée, je crains beaucoup pour la suite... Le travail se crée, en fonction des besoins. On peut favoriser la création de travail, ou son maintient, mais le moteur de la création de travail est la création de richesses, et donc l’entreprise (à moins de revenir dans un système communiste). Or, rien n’est proposé pour soutenir cette création de richesses. Votre projet consiste simplement à se partager un gâteau qui sera nécessairement de plus en plus petit...


                    - "nous devons aussi être clairs sur nos alliances : nous sommes pour une alliance durable avec toute la gauche, ce qui en exclut le MoDem". La gauche est sociologiquement minoritaire en France. Et en raison du vieillissement de la population, elle le sera mécaniquement de plus en plus. En proposant ce type d’exclusive, vous condamnez la gauche à une opposition perpétuelle. C’est certainement plus confortable intellectuellement que de gouverner, mais assez stérile. 

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