Quand Brassens ciblait (involontairement) le personnel politique
Sans le savoir, notre bon moustachu sétois a pointé du doigt les politiciens qui nous gouvernent et leurs collaborateurs...
Ainsi, « Les copains d’abord », souligne – toutes couleurs politiques confondues – cette propension de nos caciques, lorsqu’ils parviennent au pouvoir, à renvoyer l’ascenseur, d’une manière ou d’une autre, aux anciens de l’ENA ayant appartenu à la même promotion qu’eux, et bien entendu à ceux qui ont financé leur campagne ou leur ont servi la soupe dans les médias.
Encore faut-il ne pas oublier les vieilles gloires du passé. D’où « Le vieux Léon » en hommage au héros de la gauche Léon Blum, et « L’ancêtre », référence au has-been Édouard Balladur, 95 ans aux prochaines cerises. Avec une petite pensée pour le miraculé Jean-Pierre Chevènement, alias « Trompe la mort ».
Cela dit, il est nécessaire, pour être élu, de savoir brasser « Le vent ». Et cela sans craindre d’être brocardé ensuite dans une « Histoire de faussaire » en rapport aux programmes électoraux fallacieux, voire de subir « La mauvaise réputation » du fait de toutes les promesses passées à la trappe, au grand dam des électeurs bernés dont « Le mouton de Panurge », cet électeur suiviste, est un archétype.
Être engagé en politique, oui, mais pas au point de « Mourir pour des idées ». Nos politiciens en ont parfaitement conscience. Certes, ils y sont prêts, mais pour... les autres, ceux qu’ils envoient au casse-pipe sur les « théâtres d’opérations extérieures ».
N’en déplaise à « La Marine », autrement dit Le Pen, la patronne du RN (Candelier, celle d’EELV ne valant pas tripette au pari mutuel), l’« Altesse » et « Le roi » désignent encore pour 4 ans Emmanuel Macron. Eh oui, c’est dur à entendre, et plus encore à vivre !
Dans l’ombre de Jupiter, il en est un qui essaie d’exister encore : Nicolas Sarkozy qui s’appuie pour cela sur ses Mémoires. Titre d’un prochain tome à venir : « Je suis un voyou ». Un exercice auquel ne se livre même pas François Hollande, alias « Le fossoyeur » de son parti, pourtant bien placé pour raconter les batailles de Solférino. L’homme au scooter n’a d’ailleurs pas jugé utile d’écrire « Le testament » politique dans lequel il livrerait sa vision pour le futur. Il lui reste la pêche à la truite dans les rivières de Corrèze.
Parler de Hollande amène à penser à son ex, Ségolène Royal, et à faire sonner « Les trompettes de la renommée » pour servir les immenses méritudes de la dame. Une conjointe qui, au contraire de « Pénélope » Fillon, n’a pas, durant des années, occupé un emploi fictif « à l’insu de son plein gré ». Pas même comme ambassadrice des manchots, mission pour laquelle elle a officiellement été mandatée.
Un François Fillon tenu en très haute estime par Nicolas Sarkozy qui, dans « La ronde des jurons », l’avait nommé « Durien », Alain Juppé répondant au doux surnom de « Ducon ». Cela dit, ce n’était pas de la faute de Sarko : le président à talonnettes était, de son propre aveu, entouré d’« abrutis », de « connards », et même d’« enculés », jusque dans les replis de l’administration et de son cabinet.
Il est vrai que « Le temps ne fait rien à l’affaire (Quand on est con, on est con) ». Un constat dédié aux cons du Paysage politique français. Inutile de les désigner nommément : ils sont tous des cons pour les cons des partis adverses, et vice-versa, of course.
Précisément, parlons des partis politiques, et notamment du PS et de LR qui, lors des derniers scrutins législatifs ont pris « La fessée » électorale qui s’est traduite par une « Hécatombe » en nombre d’élus. On imagine aisément « L’orage » qui s’est abattu sur les QG lors de ces désastres.
À l’évidence, le PS est devenu « L’épave » qu’Olivier Faure ne parvient pas à renflouer. Il n’en rêve pas moins, ce jobastre, de redonner « Comme hier » à son parti – actuellement ravalé au rang de supplétif de LFI –, le lustre d’antan. Possiblement dans le cadre d’une Union de la gauche dont le PS prendrait le leadership.
Hélas ! « Les amours d’antan » à la sauce mitterrandienne relèvent du fantasme : « Il n’y a pas d’amour heureux » pour les membres de la Nupes ! Et ce n’est pas Manuel Valls, « Le cocu » de la présidentielle de 2017 – Macron l’a grillé dès 2016 sur le même créneau néolibéral – qui pourra être d’un quelconque secours.
Toutes ces difficultés n’empêchent pas les ambitions. Y compris parmi « Les Philistins » : nombreux en politique, ces gens vulgaires et incultes démontrent, hélas ! que le boniment prime trop souvent sur l’intelligence. Certains, les plus « Lèche-cul », deviennent pourtant ministres et manient avec aisance « Le parapluie » pour fuir des responsabilités qu’ils sont incapables d’assumer.
Malgré les précautions, il arrive de temps à autre que l’un d’eux commette une bourde mémorable. « Je me suis fait tout petit », reconnaît alors le fautif. In petto, cela va de soi, car il est hors de question d’avouer publiquement une erreur. Une discrétion qui vaut également pour les margoulins de la res publica : « Le mauvais sujet repenti » est une espèce introuvable en politique !
Jusqu’au bout les délinquants de la vie publique clament d’ailleurs leur innocence, la main sur le cœur. Pas question pour « La mauvaise herbe », pour « Celui qui a mal tourné », d’avouer ses fautes, même condamné à de la prison ferme, à l’image de* : Isabelle et Patrick Balkany, Léon Bertrand, Jean-Michel Boucheron, Jérôme Cahuzac, Alain Carignon, François Fillon, Claude Guéant, Michel Mouillot, Jacques Médecin, Nicolas Sarkozy, Bernard Tapie ou Georges Tron, pour ne citer qu’eux.
Et nombre de morts ne valent souvent pas mieux que les vivants. « La ballade des cimetières » n’est en définitive qu’une occasion de ne pas verser de larmes sur tous ces gouvernants décédés qui, du fait de leur incurie, de leur incompétence ou de leur désinvolture, ont conduit le pays au bord de la ruine financière et idéologique. Et cela même si « Les funérailles d’antan » en grande pompe ont pu, quelques heures durant, donner l’illusion de leur grandeur.
Et dire que « La Légion d’honneur » a été décernée à tant de fieffés menteurs, d’invétérés crétins, de carriéristes cyniques, étrangers aux conditions de vie de leurs compatriotes les plus modestes ! Une breloque dont semble avoir été privé « Le pornographe » Benjamin Griveaux, un cinéaste dont l’œuvre – que l’on pourrait titrer Plus belle ma bite – avait déjà été écartée du Festival de Cannes.
Revenons en politique pour saluer « Les croquants », hommage aux Gilets jaunes, ces lointains héritiers des révoltés de jadis. Mais aussi pour adresser une petite pensée à mesdames « Les passantes », ces éphémères « Jupettes » qui, « Misogynie à part » ont été virées du gouvernement en 1995 après moins de 6 mois de présence.
Citons encore « Concurrence déloyale », ou la tentative d’Éric Zemmour de tailler des croupières à Marine Le Pen, et « Gare au Gorille » où l’on reconnaît Alexandre Benalla, l’ex-protégé d’Emmanuel Macron. Sans oublier « Les sabots d’Hélène », en l’occurrence les gros sabots enfilés par la défunte Carrère d’Encausse après l’agression de l’Ukraine par la Russie.
Pour terminer ce panorama, après un petit détour par « La chasse aux papillons », le sport préféré des promoteurs de radars routiers, revenons à Sarkozy pour sourire un peu. Non, le petit Nicolas n’était « officiellement » pas bourré lors du G8 d’Heiligendamm en 2007 : on est prié de croire qu’il avait bu « Dans l’eau de la claire fontaine » (lien).
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