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Accueil du site > Tribune Libre > Quelle est la valeur réelle du travail ?

Quelle est la valeur réelle du travail ?

Pour des raisons que nous ignorons la planète ne nous fournit plus de la nourriture à cueillir pour notre multitude.
Les archéologues des temps anciens, disons ceux de Mésopotamie ou les Sumériennes ne creusaient pas la terre pour trouver les traces de leurs ascendants. Ils fouillaient les contes qu'ils se laissaient d'une génération à l'autre. Sur leurs bases ils racontaient l'histoire du monde ajusté à leurs observations. 
Leur science était d'essence superstitieuse, divinatoire et cosmologique. Parmi ce que nous jugeons des fantaisies qui organisaient leurs vies certaines étaient des observations seulement mal interprétées. Tout cela pour dire que ceux qui nous ont laissé la Bible avec la genèse de la création du monde disposaient d'authentiques talents et compétences d'interprétation pour les ajuster dans une suite logique.

Si d'aucuns prennent la Bible pour un livre religieux, ils se plantent lamentablement et ne comprendront jamais tous les trésors de l'évolution de la culture occidentale dans laquelle ils vivent et qui a structuré nos cerveaux pour le meilleur et le pire.
Ceci bien sûr n'empêche pas d'y trouver la croyance et la foi dans un dieu qui en certifie l'authenticité puisque les hommes en ont besoin.
La Bible est par excellence ce que j'appelle un dominant systémique et pour Freud un tabou et un totem.

Nous trouvons donc dans la genèse les raisons pour lesquelles nous travaillons.

Des humains qui vivaient heureux dans un jardin qu'ils entretenaient joyeusement et sans peine, et ne doivent pas comprendre pourquoi ils sont dans le bonheur.
Il me semble acceptable de dire alors que l'inconscience est un facteur de bonheur, du moins quand l'on appartient pas à l'espèce humaine.
Toutes les autres espèces que nous appelons les animaux sont donc naturellement heureux.

Donc l'humain acquiert la conscience et doit produire sa nourriture. Bien sûr pas en deux phrases par un coup de baguette divine,mais par un long processus de transformation duquel l'on ne sait pas si c'est l'environnement qui a évolué rarefienant la nourriture, ou les humains qui se sont multipliés au point de devoir essemer de par le monde pour trouver à se nourrir.
Il nous est compréhensible que la cueillette suppose de trouver quotidiennement la nourriture suffisantes auprès d'arbres, d'arbustes ou de végétaux. Que ceux-ci produisent leurs fruits, leurs baies, leurs graines à saison et non comme dans un supermarché à la demande. 
Comment l'humain est passé à la nourriture carnée, en sautant des charognes à la chasse reste énigmatique et nous édifions des contes plausibles sur la base de recherches archéologiques où la superstition a laissé la place à l'intuition. 

Coppens écrit sa vision sur l'évolution de l'homme et nous sommes toujours dans cette recherche, parce qu'elle a un sens qui n'est pas tracé par nous, je laisse chacun libre du nom qu'il lui donne.

La Bible ne nous indique pas quand l'humain doit suer pour produire. Mais nous sommes certains d'avoir dû travailler à un moment de notre histoire.
 Des fouilles archéologiques ont mis à jour des outils qui témoignent de cette transition qu'avaient mémorisée les hommes pour la rapporter dans un conte historique.
 Il semble donc qu'il témoigne de la valeur du travail non par de la monnaie, mais par un effort que l'on peut mesurer en quantité d'eau suer et autre réaction biologique.
 Nous avons là la vraie valeur du travail, avec toutes les souffrances physiques qui vont avec.

Eux en ces temps n'avaient pas les connaissances des valeurs énergétiques nécessaires à l'homme pour accomplir un effort.
Aujourd'hui qui n'a pas sa montre haute technologie pour mesurer sa consommation de calories. Cela pour être dans l'air du temps. Que de calculs de besoins d'énergie pour toutes nos machines, etc.
Nous savons faire, la compter, la mesurer, la traduire en valeur de consommation nécessaire pour la machine et pour l'homme.

Sauf !

Sauf quand l'homme travaille. Ce n'est pas que nous ignorons qu'il consomme de l'énergie et à besoin de se ressourcer. C'est que cela ne se capitalisé pas.

Pourtant dieu lui-même donne l'exemple, fatigué par son travail il se repose le 7e. Cela deviendra le Sabbat, en suite plus tardivement le dimanche avec le catholicisme. Mais également un jour de repos pour que les hommes ne s'épuisent pas au travail. Vous lisez bien, pour que les hommes ne s'épuisent pas au travail.

Il faut se souvenir, vrai ou faux, que les hébreux étaient en esclavage en Égypte, contraints au labeur sans repos. L'on peut comprendre que eux aussi devant travailler, ils n'allaient pas recréer leurs conditions d'esclaves.
S'institue ainsi le premier jour de repos hebdomadaire, avant d'en arriver à 1936, et les premiers congés payés. 
L'homme est lent, mais quand il s'agit du travail, ce n'est plus de la lenteur, c'est de l'immobilisme. Il faut dire que ceux qui asservissent les autres hier comme aujourd'hui ne sont pas pressés de perdre leurs sources de pouvoir. Et ceux qui sont asservis depuis la révolution rêvent de les remplacer.

Pourtant mesurer notre activité productrice en valeur énergétique serait, juste et équitable pour constituer une référence pérenne.
Si le temps n'est qu'une durée entre deux événements, cette durée que nous mesurons en heures fictives peut être également mesurer en calories, qui elle et une donnée biologique certaine.

Serait-il possible alors de calculer la valeur d'un produit ou d'un service en calories.

Plus que certains, ce serait la seule valeur RÉELLE. Tout le reste, tout ce que nous utilisons comme mesure de valeur ne vaut rien. C'est de la suggestion pure, qui a eu son utilité au temp où l'ignorance des hommes usaient de superstition, de leurres, de roueries pour commencer suivant les désirs humains (offre/demande).

Quand nous achetons un produit quel qui soit, un service, c'est toujours de la fatigue et de la sueur seulement.
 Rien d'autre comme valeur réelle, des Calories. Chacun peut prendre n'importe qu'el produit et remonter les intermédiaires jusqu'au dernier intervenant, il y a trouvera la sueur d'un agriculteur qu'il soit cultivateur, arboriculteur ou éleveur.

Toute production du bouton de culotte au lingot commence par sa sueur.
Qui donc nous empêche de cumuler toutes les sueurs pour déterminer la valeur du produit du bien, du service qui serait égal à la valeur réelle du travail.

Qui nous en empêche, pas la technique, pas notre intelligence, pas la science, pas les moyens.
C'est notre immobiliste, tout ces prêtres de l'économie, de la finance, de leurs amis politiques qui prêchent la modernité, le progressisme pourvu qu'il permette d'asservir un peu plus ceux qui travaillent.

Nous tiendrons là une référence internationale du travail, chaque état pourrait comparer ses productions sur une base réelle, celle de l'énergie humaine entre la durée de deux événements.

Ensuite rien ne nous empêcherait d'évaluer, les métiers sur cette même base, ni l'expérience professionnelle, ni la valeur d'utilité, ni le coût reel de tout projet. Quant à celui du désir des hommes ce sont eux qu'il faut changer. 
Rien ne nous empêchera de fixer arbitrairement une valeur monétaire de la calorie ou de la goute de sueur, mais c'en sera fini d'abuser les hommes sur la valeur travail.

Par ce petit article nous venons de parcourir des siècles pour en passant par toutes les valeurs d'échanges suggestifs qui ont concouru à déterminer la valeur de notre travail, nous en revenons à la seule valeur qui soit réelle, la sueur de son front, comme le raconte les hommes dans la Bible et non dieu que personne ne connaît.

Et ce n'est pas parce que dieu ne l'a pas dit à l'oreille de l'homme que celui-ci était trop sot pour comprendre son monde avec ses moyens.


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10 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 7 mai 2019 11:41

    https://www.youtube.com/watch?v=nKG11XJi8uM

    la sortie du jardin d’éden relate la fin du paléolithique .....le néolithique de l’avis des archéologues actuels se marquant par une diminution drastique de la qualité de vie : baisse de la taille, de la santé de l’ espérance de vie , apparition des épidémies .........

    un chasseur cueilleur pour survivre c’est 5 h jour .....le reste étant consacré au social et au spirituel..

    qui dit mieux ?


    • ddacoudre ddacoudre 7 mai 2019 18:45

      @gaijin

      Bonjour

      Je te remercie d.avoir ajouté les références archéologiques que les scientifiques ont établi. Dans la Bible nous trouvons cela dans Luc avec la descendance humaine depuis Adam et Ève, un jour je me suis amusé à calculer en étant large où cela faisait remonter la création. Pas bien loin entre 6000 et 10 00 ans Mais il faut reconnaître que l’on ne peut faire cela que si l’on a une compréhension claire de sa conditions humaine. Nous trouvons dans de nombreuses civilisations des approches semblables pour raconter la création. Chez des peuples africains c’était souvent des animaux qui en était à l’origine, mais bien sur raconte par les hommes l’on retrouve le même ordonnancement qui est celui d’une construction cérébral identique qui se développe dans un environnement différents. Cordialement ddacoudre overblog.


    • gaijin gaijin 7 mai 2019 19:04

      @ddacoudre
      « depuis Adam et Ève »
      si je puis me permettre pas tout a fait ....c’est a dire depuis la faute ... avant on ne sait pas combien de temps ils restent au paradis terrestre ...
      mais oui pour le néolithique c’est l’horizon 8000 ( ça se passe progressivement ). autre truc rigolo se demander qui dans un groupe de chasseurs cueilleurs
      est a même d’inventer l’élevage et l’agriculture ....réponse : les femmes ....
      c’est bien a cause d’elles ...... 


    • Ruut Ruut 7 mai 2019 13:36

      C’est quand le retour de la culture d’entreprise qui s’occupe de ses travailleurs comme un père de ses enfants ?


      • amiaplacidus amiaplacidus 7 mai 2019 16:21

        @Ruut

        Tiens, on trouve encore des tenants du paternalisme (Monsieur le Directeur a ses pauvres).

        Personnellement, je préfère la justice sociale.


      • ddacoudre ddacoudre 7 mai 2019 18:54

        @Ruut

        Bonjour

        Je crois que la culture d’entreprise ne sera qu’un événement que historique racontera comme étant les précurseurs de nouvelles nations économiques où les habitants jouent à la démocratie tandis que les maître des grands groupes dirigent vers nouvelles nations. Si l’on ne fait pas Peter cela avant nous y allons tout droit. Il est bien évidemment que pas grand monde ne reconnaitra c’est nouvelles dictatures car ils ont commence référence que celle de leur histoire, et que l’avenir ne reproduit pas de fois la même chose sous le même aspect Cordialement ddacoudre overblog.


      • zygzornifle zygzornifle 8 mai 2019 16:12

        Payé un pizza de l’heure voila la valeur du travail en France pour beaucoup ....


        • Hervé Hum Hervé Hum 9 mai 2019 09:35

          Peu importe de calculer en valeur calorique ou autre, ce n’est pas ce qui compte pour exploiter son prochain à son profit et donc, rester avec le même système.

          Ce qui compte, c’est de savoir si quelqu’un peut prélever un impôt particulier dessus. Car, tout profit pris sur l’activité d’autrui est par définition un impôt, mais que les maîtres du système actuel ont savamment rebaptisé bénéfice, profit ou intérêt. Bref, des mots ayant un sens fondamentalement positif et non pas négatif comme le mot « impôt » dans le cogito bien formaté par l’instruction publique, servant les intérêts des propriétaires de l’économie et d’eux seuls. Tout simplement, parce que le monde appartient aux propriétaires, les autres n’étant finalement que leurs serviteurs, zélés ou contraint.

          La seule manière pour que plus personne ne puisse exploiter autrui à son profit en prélevant un impôt sur son activité, ne plus vivre dans un monde fait exclusivement pour le prédateur humain ; c’est d’abolir la propriété économique et faire retourner la propriété là où elle doit être, soit, de sa seule personne.

          Sinon, réduire le travail, ici compris comme l’activité productrice, n’est pas vraiment bonne, car la société n’est pas composé seulement de travailleur physique pour laquelle il est relativement facile de calculer la dépense calorique. Mais alculer la dépense calorique du travail intellectuel me paraît plus ardu !

          Perso, il vaut mieux calculer en fonction du temps de vie dédié à l’activité (puisque, fondamentalement, c’est son propre temps de vie qui constitue le principal capital), modulé selon qu’il s’agit d’activité choisie ou contrainte. Sachant que le but d’une société démocratique et équitable (c’est à dire, fondé sur l’égalité relative et non pas absolue qui est inéquitable) est de diminuer le temps contraint et soit le partager entre tous, soit donner une plus grande rémunération pour ceux qui sont prêt à ce type d’activités. Sachant que le salaire, la monnaie, est la mesure de la valeur du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui. Où, détenir la monnaie est détenir la créance ou droit et ne pas en avoir ou trop peu, est détenir la dette ou devoir.

          Seule une société où l’outil de production est collectivisé (en dehors de l’artisanat lorsque la personne travaille seule) permet la répartition équitable et où celui qui permet une amélioration de la production dans le sens d’une moindre contrainte ou d’une meilleure productivité, se voit bénéficier d’un profit en rapport avec l’économie générale qu’il permet à la collectivité.

          Cela dit, il y a bien d’autres conséquences logiques, comme le fait que l’épargne ne peut plus donner lieu à intérêt, mais au contraire, est une valeur fondante dans le temps et n’est pas transmissible à ses enfants. Mais de plus, cette épargne ne peut pas donner lieu à n’importe quel achat.


          • ddacoudre ddacoudre 9 mai 2019 17:55

            @Hervé Hum

            Si nous désirons rester sous un système d’exploitation le capitalisme est le meilleur car le moindre coût conduit à l’élevage. Si aucun produit n’a de valeur intrinsèque hormis ses propriétés, aucun n’est égal, pour parvenir à un échange il faut recherche ce qui est équitable et l’énergie que l’on dépense pour cela et un de terminant incontestable que l’on soit propriétaire ou non. Nous.ne sommes pas voué à demeuré des prédateurs, c’est comme si nous considérions être né comme cela. Notre organisation est culturelle elle peut donc être changée.


          • Hervé Hum Hervé Hum 10 mai 2019 13:50

            @ddacoudre

            Votre commentaire contient une contradiction que vous ne voyez ou plus sûrement, ne voulez pas voir.

            Le fait que si le but est d’interdire autant que faire l’exploitation d’autrui, donc, un système où une minorité met la majorité en « élevage », alors, vous devez obligatoirement renoncer au principe de la propriété de l’outil de production et de son financement ou alors, vider la propriété de sa raison d’être, qui est de permettre le profit du propriétaire sur ses employés, forme moderne d’esclavage du temps de vie d’autrui,

            C’est la propriété (de l’économie) qui conditionne le système et distingue le capitalisme des autres formes économiques, parce que c’est par son biais que l’on peut prélever une plus-value indue sur l’activité de ceux qui ne disposent pas de propriété ou pas suffisante pour leur propre entretient et pour supposer un échange équilibré.

            Techniquement, il est possible de changer de modèle économique du jour au lendemain car tous les instruments nécessaires sont déjà en place, mais comme vous le dites, c’est la culture des gens, leur conditionnement en prêt à penser qui l’interdit. C’est donc la conscience qui interdit le changement réel du système. Là aussi, l’actualité ne fait que le démontrer, mais tant que nous restons dans le déni de la logique causale qui fait la réalité et qui est impossible à modifier par n’importe quelle technologie, aussi avancé soit t’elle, rien ne peut vraiment changer et de voir alors les gens se lamenter des conséquences, parce qu’ils ne veulent pas toucher aux causes qui provoquent ces conséquences et ne proposent que d’agir sur ces dernières, pensant qu’il suffit d’en changer les noms pour changer le contenu. Ce qui est absurde, mais permet la manipulation des cogito, via la confusion.

            Au sujet de la prédation humaine, lisez cet article et portez y la contradiction !

            Pour finir, dites moi donc comment vous calculez l’énergie dépensé pour l’activité intellectuelle par rapport à l’activité physique ? Ce qui compte pour les gens, ce n’est pas tant l’énergie dépensé, mais la raison pour laquelle ils dépensent cette énergie. Entre activité choisie et contrainte, la notion d’énergie ou temps de vie dédié, n’a pas du tout la même valeur.

            calculer la répartition de la richesse produite de manière équitable n’est pas facile mais possible en respectant certaines règles, et prendre comme base l’énergie dépensé, complique encore la tâche, alors que prendre le temps de vie dédié le facilite.

            En tous les cas, temps de vie dédié ou énergie dépensé, peu importe, ce qui conditionne l’équité de l’échange, c’est de savoir si quelqu’un prélève ou non un impôt dessus qui ne sert pas l’intérêt de la collectivité, mais l’intérêt de particuliers au détriment de la collectivité. Et là, vous pouvez le tourner dans tous les sens possible, le seul moyen d’aller vers l’équité de l’échange, c’est l’abolition de la propriété économique, soit donc, de l’outil de production et de son financement.

            Dans un système équitable et libéral, répondant aussi à l’idéal anarchiste, socialiste et communiste, qui s’opposent tous au capitalisme dans le sens où aucun d’eux posent comme condition de leur réalisation la propriété, mais au contraire, son abolition pour la remplacer par la responsabilité économique. Cette dernière étant antinomique de la propriété.

            Tant qu’une minorité d’éveil ne comprendra pas le fait que cette condition est incontournable et le faire comprendre aux autres, la situation ne pourra que continuer d’aller dans le sens actuel où toutes les solutions présentées ne sont que de la poudre aux yeux.

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