Réélire Macron ne se discute pas !
Les résultats des élections témoignent de la bonne vigueur de la démocratie. Une nouvelle fois, les électeurs ont placé l'éternelle opposante et le récurrent-élu en tête des résultats. Le président fait le don de sa personne pour occuper le pouvoir et barrer la route aux dangers qui nous guettent. Ainsi soit-il.
C’est avec un sourire de reconnaissance, et non de vainqueur, qu’Emmanuel Macron a accueilli les résultats de la dernière élection. Une fois de plus les Français ont fait le choix de la démocratie et de la liberté. De nouveau, face aux terribles dangers que représente Mme Le Pen, ils ont choisi Emmanuel Macron sans la moindre hésitation.
Si le choix du barrage contre Mme le Pen, avaient déjà été fait par les Français, lors des précédentes élections, des éditorialistes alarmistes avaient mis en doute la clairvoyance du peuple. Certains philosophes craignaient que des intérêts personnels l’emportent sur l’intérêt de la Nation et surtout de la planète. Le ras-le-bol et la désespérance exprimés par les Gilets jaunes, les retraités, les bas-salaires, les contractuels précaires, les pauvres en tout genre (ceux qui ne sont rien) et même les fonctionnaires dont le statut doit être prochainement brisé avait inquiété les démocrates auto-proclamés. Mais le président de la République est « sympathique » nous disent des esprits fulgurants tel le « philosophe » Luc Ferry. Cette allure sympathique, quoique cette appréciation soit très personnelle, vaut bien un bulletin de vote en faveur du président.
Le barrage à l'extrème droite
Une nouvelle fois, les Français ont donc choisi Emmanuel Macron et fait barrage à Mme Le Pen. Les Français ont ainsi montré leur détermination à préserver leur liberté, la démocratie de marché et à placer le bien au-dessus du mal. Une nouvelle fois les spectres du totalitarisme et du fascisme ont été renvoyés aux poubelles de l’histoire. Ce choix des Français doit être salué car ils ont incontestablement placé l’intérêt général de la classe dominante au-dessus de leur intérêt personnel. Certains ont même décrit des électeurs venus en gilet jaune et s’exhiber avec le seul bulletin au nom du président. Des électeurs qui, en entrant dans l’isoloir, n’ont pas tiré le rideau pour que chacun assiste, avec émotion, à l’introduction dans l’enveloppe du bulletin Macron, le bulletin de la seule et vraie démocratie, le bulletin de l'espérance et de la résilience.
La porte ouverte sur le chaos
Ce choix des Français est courageux car bon nombre d’économistes, de savants, de spécialistes en tout genre ont alerté les Français sur le programme de M. Macron. Economiquement, la réduction des dépenses publiques de plus de 3% du PIB, pour le prochain mandat, annonce des réductions drastiques dans les dépenses publiques : réductions des investissements publics, diminution du nombre de fonctionnaires voire démantèlement de la fonction publique et prestations sociales révisées à la baisse voire supprimées. Ces mesures seront nécessaires pour atteindre l'objectif de réduction des dépenses publiques à 3% du PIB. Beaucoup de voix, mal intentionnées, se sont étonnées du viol des libertés au nom de la crise sanitaire : couvre feu, confinement, port obligatoire d’un masque en plein air, création d’un apartheid via un passe vaccinal dénué de logique sanitaire. Beaucoup d’économistes alertent sur le dérapage de l’endettement de la France sous M. Macron (plusieurs centaines de milliards d’euros supplémentaires, balance commerciale déficitaire), sur la destruction de ce qui reste de nos avantages comparatifs avec notamment la vente d’Alstom. Beaucoup de juristes s’étonnent de la répression brutale des Gilets jaunes, du transfert de nos données numériques aux américains et du silence sur le dérapage d’une commission européenne qui agit en dehors de sa sphère de compétence et donc du droit sauf du droit qu’elle se construit sur mesure. Enfin, beaucoup de citoyens s’interrogent sur le scandale Mc Kinsey (plus de 2,4 milliards d’euros versé à ce cabinet en 2 ans !) et sur le mystère des millions gagnés par Macron avant sa présidence et mystérieusement volatilisés de son patrimoine. Beaucoup enfin, reprochent au président sortant de mentir, mentir et toujours mentir. Macron, ne dit-il pas encore que si l’extrême droite avait été au pouvoir, on aurait eu l’hydroxychloroquine à la place des vaccins ! Cette déclaration est stupéfiante de mauvaise foi pour de nombreux scientifiques dès lors que les études récentes montrent que cette molécule soigne et que le vaccin ne protège pas, et pire, est la cause d’un nombre effroyable d’effets secondaires. Le Sénat, sous la pression des « complotistes » a même ouvert une enquête sur ces effets secondaires. Oui, mais les vaccins rapportent des milliards et les milliards sont utiles pour ceux qui les encaissent.
Certains s'étonnent que les Français ne regardent pas le bilan désastreux du quinquennat qui s'achève comme s'il fallait se fonder sur les faits, sur le réel !
Enfin, certains osent même faire le constat que plus de 70% du programme de Mme Le Pen est compatible avec le programme de M. Mélenchon alors que le programme de la France Insoumise n’est compatible qu’à 20% avec celui de M. Macron. Pourtant, M. Mélenchon a déclaré qu’aucune voix ne doit aller dans le camp qui propose un programme compatible à 70% avec celui de la France Insoumise. Cette position est évidente car M. Macron c’est la démocratie et le camp du bien. Tous les détracteurs du président sortant oublient cette réalité : M. Macron c’est bien, et comme c’est bien tout ce qu’il fait est bien et tout ce que fait ou propose son adversaire, c’est mal. Certains français ont du mal à comprendre cette évidence assez simple, cette loi de la nature qui fait que la répression des Gilets jaunes par Mme Le Pen, serait du fascisme, alors que la répression de ces mêmes Gilets jaunes par M. Macron c’est la défense de la démocratie ! Ceux qui doutent de cette assertion sont des « complotistes » et des ennemis de la République !
Toutes ces critiques du camp du bien sont terriblement injustes. Emmanuel Macron n’a pas été élu au premier tour mais au final, ça ne change rien. Tout le monde sait qu’être confronté au second tour à Mme Le Pen, c’est être assuré de sa réélection car Mme Le Pen, c’est le mal, et celui qui lui est opposé, c’est forcément le bien et pas besoin de poser plus de questions, c’est comme les chiffres, ça ne se discute pas !
Le danger du totalitarisme a donc été écarté par les Français : plus de risque de remettre en cause l’Europe dans sa construction actuelle vertueuse et pacifique, ses politiques économiques destructrices de l’emploi, les frontières, l’Euro, le respect des règles d’endettement et celles de la concurrence libre, pure et parfaite surtout pour ceux qui y croient.
Un monde pourtant épuisé par le camp au pouvoir depuis des décennies
Certains esprits chagrins, un peu aigris, rappellent que les dangers supposés de Mme Le Pen ne sont rien face aux dangers avérés du système dominant actuel : 6ème extinction des espèces, changement climatique, fonte des glaces polaires, pollution de l’air, des sols et de l’eau, continents de plastique flottant sur les océans, empoisonnements divers et variés etc… Ces esprits aigris sont toutefois vite remis en place : tout cela n’est pas de la faute de M. Macron et du système qu’il représente ! C’est vrai, la destruction actuelle du vivant est le résultat du fonctionnement de l’économie mondiale, de la spéculation financière et de l’érection de l’argent en dieu tutélaire de l’humanité. En quoi, notre « sympathique » président peut-il être responsable de tout cela ? Certes, il y a eu cette malheureuse phrase, « Il ne faut pas avoir peur de la finance » mais le malheur eut été plus grand si le président avait dit « Il ne faut pas avoir peur de Mme Le Pen ou des nationalistes ou des populistes ou de la France insoumise ou des opposants à ma politique ».
Les résultats de l’élection présidentielle sont donc la preuve de la maturité exceptionnelle des Français qui face à leurs intérêts particuliers (exprimés par les Gilets jaunes ou le refus de perdre ses libertés d’aller et venir etc…) ont de nouveau fait le choix de l’intérêt général (économie financière, répartition ultra inégale des richesses et conditionnement des libertés). Il est donc préférable de valider par les urnes le système actuel, peut-être destructeur des écosystèmes selon certains, que de prendre le risque de mettre au pouvoir des gens qui « mettraient en péril » la démocratie.
Vive la persévérance dans l'erreur !
Nul ne doute qu’aux prochaines élections, les Français fassent de nouveau le même choix car maintenant ils ont compris : il suffit d’écouter ce que dit M. Macron et de faire ce qu’il demande sans broncher, sans réfléchir car dans la démocratie moderne on ne discute pas ce que dit le camp du bien sauf à sombrer dans le côté obscur du camp du mal. Les spécialistes politiques le prédisent déjà : on devrait de nouveau se retrouver avec une situation où il faudra choisir entre Mme Le Pen, ou ses successeurs, et M. Macron, ou ses successeurs. Les Français devront obligatoirement se porter sur M. Macron pour défendre la démocratie et leur liberté de choix.
Vive la démocratie contemporaine, vive la liberté de choisir ce qui est nécessaire, impératif, incontournable et conseillé de choisir. Emmanuel Macron est d’ores et déjà réélu pour ses prochains mandats, le monde poursuivra sa désagrégation, les libertés ne seront plus qu'octroyées et la misère sera de partout mais on aura sauvé la démocratie, on l'aura préservée dans un champ de ruines et de désolation.
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