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Accueil du site > Tribune Libre > Réforme des retraites : la trahison des syndicats

Réforme des retraites : la trahison des syndicats

Par Ramin Mazaheri

Source : http://thesaker.is/are-frances-unions-even-trying-to-win-the-general-strike/

Traduction : lecridespeuples.fr

En raison d’un black-out des médias occidentaux [notamment anglophones] sur le sujet, beaucoup pourraient être surpris d’apprendre que la grève générale en France vient d’entrer dans sa septième semaine consécutive. C’est le mouvement des travailleurs le plus long de l’histoire de France, et de moitié, mais les médias occidentaux dominants ont décidé d’ignorer la France jusqu’à ce que ce moment historique s’estompe.

Il semble sur le point de prendre fin.

Les syndicats français ont fait un travail lamentable à la tête de la grève malgré le fait que tout allait pour le mieux au début.

La prétendue supériorité du modèle syndical dit « indépendant », favorisé par l’Occident mais rejeté par tout pays ayant connu une révolution après 1917, déçoit à nouveau la nation, entendez par là ceux qui ne sont pas membres cotisants.

La grève générale vacille, et le 24 janvier, le projet de loi sur les retraites sera officiellement présenté au gouvernement. C’est faire preuve d’une rapacité incroyable, car présenter un projet de loi au milieu de telles grèves, c’est évidemment le précipiter dans les bras sûrs d’un système dominé par le Président Emmanuel Macron ; c’est également faire preuve d’une duplicité incroyable, car Macron n’a publié les détails du nouveau régime de retraite que la semaine dernière !

Perdre du temps a été la principale tactique de Macron pendant la grève générale, malgré le fait que les travailleurs et les ménages sont de plus en plus désespérés après être restés sans travail (et donc sans salaire) pendant six semaines complètes. Pour être précis, donc : « perdre du temps » n’est pas sa tactique, mais il mise sur « l’accroissement du désespoir ».

C’est une recette simple de l’ère Macron : augmenter le désespoir + traces de discussions démocratiques + tirs de LBD + contrôle total sur le Parlement = déification de Macron en dehors de la France et exécration de Macron par les Français.

Mais le soi-disant « centriste » Macron et sa sournoiserie sont désormais bien connus. La question est de savoir ce qui est arrivé aux syndicats et à leurs « dirigeants charismatiques » ? De nombreux syndicalistes français ont eu le culot de me dire que les pays qui ont connu des révolutions modernes (Cuba, Chine, Iran…) « n’ont pas de syndicats ». Montrez-nous donc comment ça se passe au sein de vos grandes démocraties, Messieurs Je-sais-tout !

Si les syndicats ne peuvent pas gagner ce combat pour la nation, pourront-ils en gagner un seul dans le modèle occidental ?

C’était censé être facile.

Les sondages nationaux n’ont jamais montré de soutien public inférieur à 60% pour la grève, depuis le début jusqu’à aujourd’hui, ni de désapprobation de moins de 70% pour la réforme des retraites sans précédent de Macron.

Mais c’était une « grève générale » qui manquait à la fois de « grève » et de caractère « général ».

A mes yeux, les dirigeants syndicaux n’ont jamais vraiment voulu une véritable grève générale. Elle a été forcée par trois choses, qui sapaient toutes la foi culturelle incroyablement injustifiée de la France dans son modèle occidental de syndicalisme : les grèves des hôpitaux qui duraient depuis des mois (en raison d’années de coupes budgétaires d’austérité), les grèves de trains sauvages qui avaient germé (les accidents du travail augmentaient en raison de conditions de travail détériorées, résultat d’années de coupes budgétaires d’austérité) et de la bravoure et de l’altruisme des Gilets Jaunes.

Macron a forcé le tout avec ce régime de retraite radical, qui devait être son « moment Thatcher / Reagan », et il voulait que les choses se passent de cette façon. Mais les syndicats n’ont même pas répondu à la cloche sonnant le premier round.

La « grève » s’est avérée reposer entièrement sur le dos des conducteurs de trains, métros & bus. La caractéristique notable de cette ère historique est les déplacements de travail 2-3 fois plus longs pour les zones urbaines, car les transports fonctionnaient au ralenti pendant des semaines et pendant les vacances de Noël.

Mais où étaient les autres secteurs du travail ? Les syndicats ont lamentablement échoué en ne les invitant pas à se joindre à la grève « générale ».

Au total, les syndicats n’ont appelé qu’à six jours de grèves et de manifestations à l’échelle nationale. S’ils avaient vraiment voulu gagner, ils auraient appelé à six jours de grève au cours de la seule première semaine. Cela signifie qu’au total, la plupart des Français ont effectivement fait grève durant moins d’une semaine pour protester contre la réforme des retraites.

Au lieu de bloquer l’économie, ou, plus important encore, de bloquer le fonctionnement de la société (pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas de garderies, pas de soins aux personnes âgées, rien du tout autant que possible), les syndicats ont décidé de bloquer uniquement les réseaux de déplacements urbains. La vie des petites villes en France fut à peine touchée par la prétendue grève générale.

Le manque de mobilisation des syndicats alimente les pires stéréotypes sur la paresse française, mais c’est la paresse des dirigeants. C’est comme si les chefs syndicaux avaient dit : « Laissons les travailleurs des transports publics s’occuper de tout, nous partons en vacances de Noël. »

Et c’est ce qu’ils ont fait !

Macron n’était que trop heureux de reporter les négociations de plus de deux semaines pendant les vacances ; les dirigeants syndicaux l’ont incroyablement surpassé en n’appelant pas à une grève nationale ou à une manifestation pendant près de trois semaines. Je ne pouvais pas le comprendre. Pourquoi donc appeler à une grève des transports pendant les vacances de Noël ? Pourquoi fragmenter vos propres forces ?

Les travailleurs des transports ont continué d’assumer seuls la charge de la lutte contre le projet de réforme des retraites qui ne profitait à aucun travailleur, mais pourquoi les dirigeants syndicaux n’ont-ils encouragé personne à se joindre à eux ? Le leadership, la stratégie et l’organisation ont tout simplement été affreux.

Les dirigeants syndicaux en France ne sont pas novices, mais ils se sont comportés comme des bleus

Comme on pouvait le prévoir d’après leur histoire, la corruption de l’administration Macron a donné aux syndicats une occasion en or de tuer la réforme des retraites : deux semaines après le début de la grève (le 17 décembre), l’architecte de l’ensemble de la réforme des retraites (Jean-Paul Delevoye, haut-commissaire aux retraites) a dû démissionner de son poste au ministère en raison d’allégations de corruption.

Que pouvez-vous demander de plus ?! Quel cadeau ! Quelle erreur de la part d’un gouvernement si peu éprouvé !

Une mobilisation soutenue, immédiate et massive sur une corruption aussi importante aurait été extrêmement efficace à ce moment-là : comment les fruits d’un ministre corrompu pourraient-ils être sains ?

Mais les syndicats n’ont rien fait pour en profiter : ils sont tous partis en vacances de Noël. Tout le monde sauf les conducteurs de train.

Toute cette prolongation a donné à l’administration Macron plus de temps pour conclure des accords privilégiés avec les principaux secteurs du travail : juste après le nouvel an, les pilotes et équipages aériens ont annoncé qu’ils avaient conclu un accord avec le gouvernement et ont annulé leur grève prévue.

L’inaction des syndicats a donné à Macron le temps de « diviser pour mieux régner », comme toujours à l’ère de l’austérité en France, alors qu’ils auraient dû savoir dès le début que ce serait exactement leur tactique.

Le gouvernement s’est alors engagé dans la duplicité pour semer la confusion et le décrochage. Outre le système radical « universel » et « à points », le gouvernement souhaitait relever l’âge de la retraite de deux ans. Mais ça a toujours été une fausse pilule empoisonnée, une pseudo-mesure que le gouvernement pouvait facilement retirer afin de paraître comme négociant de bonne foi : la réforme radicale des retraites est un prix beaucoup, beaucoup plus lucratif pour les 1% les plus riches de France qui seront les seuls à ne pas pâtir sévèrement de cette réforme. Le 11 janvier, le gouvernement a annoncé qu’il suspendait l’âge pivot.

Il a ensuite déclaré que la suspension n’était que temporaire.

Ensuite, il n’ pas précisé quand la suspension temporaire commencerait ou se terminerait.

C’est donc aussi clair que de la boue, et nous continuons tous à avancer vers la présentation officielle du projet de loi le 24 janvier, lorsque les négociations seront terminées.

Cette semaine, la participation à la grève des conducteurs de train est tombée à son plus bas niveau : les services de métro à Paris fonctionnent maintenant à environ 80%, mais toute personne utilisant le train va évidemment à l’encontre de la grève.

Mais après six semaines complètes, les gens me disent qu’ils ont mal aux pieds à cause de tant de longues marches vers et depuis le travail. La grève est difficile, et les syndicats auraient dû le savoir et auraient donc du pousser de toutes leurs forces dès le début. Au lieu de cela, ils n’essaient de le faire que maintenant.

Par désespoir croissant, les syndicats ont appelé à trois jours de grèves nationales cette semaine, mais la participation y a également été médiocre.

Pas de généraux suffisamment solides pour repousser les anarchistes adolescents

Revenons à la grève non « générale » (cela est devenu évident dès le premier jour de la manifestation nationale, le 5 décembre).

Quelques centaines de manifestants des Black Blocs, qui sont soit des policiers en civil, soit des idiots anarchistes avec des problèmes de fils à papa, ont bloqué 250 000 manifestants dirigés par les syndicats pendant quatre heures à Paris.

Ce n’était pas une incroyable démonstration de force des Black Blocs, mais une démonstration épouvantable de la mauvaise gestion des coetèges par les syndicats. Certes, les flics (qui ont bien plus d’armes, d’armements défensifs et de formation) n’ont rien fait pour arrêter les Black Blocs, mais ils ne font jamais rien : ce sont leurs ordres d’en haut, et ce n’est pas nouveau.

Ce que je voudrais savoir, c’est pourquoi aucun des dirigeants syndicaux n’a-t-il eu la compétence pour dire : « Nous ne pouvons pas laisser ces punks chétifs arrêter notre première manifestation et fournir aux médias des images d’émeute qui effrayeront les citoyens moyens souhaitant manifester et affaibliront notre grève. En avant ! Marchons ! Les Black Blocs ne peuvent pas nous arrêter ! »

Les Black Blocs se seraient écartés en deux secondes. Ils n’ont pas d’armes, ils étaient largement en infériorité numérique et ce sont surtout des jeunes gringalets peureux de 20-21 ans. La violence de ce jour-là était palpitante, vraiment 1% de ce à quoi ressemblait une dure manifestation de Gilets Jaunes.

Mais aucun dirigeant syndical ne pouvait apparemment saisir cette réalité.

Certes, aucun dirigeant syndical n’était disposé à monter en première ligne pour aller de l’avant et dire aux Black Blocs que leur droit démocratique de manifester pacifiquement ne serait pas obstrué. Les flics ne seraient jamais intervenus pour empêcher les manifestants d’affronter les Black Blocs, car cela aurait signifié protéger les Black Blocs ouvertement.

Les dirigeants syndicaux peuvent penser que leur précieux cerveau doit être protégé à tout prix, mais leurs capacités tactiques sont encore pires que leurs capacités de leadership.

Je ne sais pas ce qui peut relancer la grève générale maintenant.

Les syndicats ont raté des opportunités en or et n’ont pas réussi à faire pression quand ils l’auraient pu. Ils ont, comme Macron, ignoré l’importance de l’opinion publique démocratique.

De plus, il y a des syndicats de droite et des syndicats de gauche, après tout ; ils ne pensent pas tous de la même façon. Le plus grand syndicat de France est de droite. La France n’est pas un pays « socialiste » comme le prétendent les États-Unis. Leur révolution politique a eu lieu bien avant 1917, et elle a également échoué. Et très rapidement.

Les seuls gagnants ici seront, d’une certaine façon, les Gilets Jaunes : leur point de vue selon lequel les syndicats font en effet partie du système politique dominant incompétent et / ou corrompu sera justifié si les syndicats ne remettent pas le navire à flot.

Les syndicats ont-ils vraiment voulu gagner ? Leurs tactiques ne donnent pas cette impression ; il semble de plus en plus que cette « grève générale » visait avant tout à faire semblant de résister, et pas à réellement résister.

Cependant, à court terme, ce n’est pas comme si les Gilets Jaunes pouvaient fournir une solution politique pour aider le Français moyen. Il a fallu huit ans au Mouvement 5 étoiles pour parvenir au pouvoir en Italie.

Pour adopter une vision historique plus longue, rappelons qu’en 2017, les deux principaux partis français ont été écartés du pouvoir pour la première fois dans l’histoire de l’après-guerre. S’ils continuent sur leur lancée, 2020 pourrait s’avérer avoir été l’année où le même balai a été appliqué aux syndicats. Qu’est-ce qui viendra après cela ? Telle est la question.

Voir les autres articles de Ramin Mazaheri.

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40 réactions à cet article    


  • Laulau Laulau 25 janvier 2020 17:31

    Les dirigeants syndicaux en France ne sont pas novices, mais ils se sont comportés comme des bleus

    Ils auraient du vous consulter pour que lvous leur explquiez comment déclencher une grève générale, c’était si simple !


    • CRICRI59 CRICRI59 25 janvier 2020 19:07

      @Laulau
      Bonjour d’accord avec vous mais ils auraient du surtout consulter leurs bases des le début des gilets jaunes et participer activement on n’en serait pas la aujourd’hui
      .


    • V_Parlier V_Parlier 25 janvier 2020 20:00

      @CRICRI59
      Le tout début des gilets jaunes, ce n’était pas du tout dans le même esprit que ce qu’on voit aujourd’hui. On peut ne pas avoir pris ces premiers GJ au sérieux (et s’être méfié de certains d’entre eux virant dans le racaillisme) mais leurs revendications peut-être naïves visaient tout de même du plus long terme (politique économique globale, UE, référendum...). C’était plus consistent que le « je vous promets une bonne retraite pour quand je ne serai plus là » qui fait habituellement rentrer chez soi pour un moment. A présent nous sommes juste face à des réclameurs de bonne gamelle dont la moitié a probablement voté Macron selon les recommandations de ses mouvances gauchistes. Quant à l’autre moitié elle comporte d’après ce que j’ai vu des derniers votes aux europénnes quasiment 80% d’européistes. Bref, une grosse pantalonade qui consiste à réclamer encore et toujours le beurre et l’argent du beurre.


    • Ouallonsnous ? 27 janvier 2020 00:59

      @CRICRI59

      Rien n’est perdu et les français ont compris que l’oligarchie UEuropéo-macroniste substitue la violence et l’intimidation au droit, ils leur faut adapter leur riposte. Un peuple désarmé est perdant s’il le reste devant de tels malfaiteurs !!!!


    • Ouallonsnous ? 29 janvier 2020 23:06

      @Seul le contenu compte

      Pauvre tâche, mais pour qui te prend tu ?


    • Robert GIL Robert GIL 25 janvier 2020 19:35

      en France il y a grosse modo 30 millions de salariés et seulement 2 millions dans la rue ... sur que si c’etait vous a la tete des syndicats vous auriez fait sortir les 28 millions manquants ... vous etes super fort, j’espere que vous allez donner votre recette a ces syndicats bidons pour qu’ils la mettent en application .


      • alinea alinea 26 janvier 2020 01:05

        pl@Robert GIL
        Bonjour, contente de vous revoir...
        je note ceci dans l’article : " Les seuls gagnants ici seront, d’une certaine façon, les Gilets Jaunes : leur point de vue selon lequel les syndicats font en effet partie du système politique dominant incompétent et / ou corrompu sera justifié si les syndicats ne remettent pas le navire à flot."
        Je fais partie de ceux-là mais la plupart des copains sont trois jours par semaine en manifs et, peu à peu, le miracle apparaît , par traces, par endroits : les syndiqués parlent aux GJ ! L’inverse est essayée depuis longtemps. e rapprochement les Gilets jaunes en rêvent, la confluence des luttes est vitale, mais la pente et la directions sont primordiale, et celles des GJ sont plus larges et plus profondes.
        Les syndicats ne veulent pas gêner : bloquer les raffineries pendant trois jours et le prévoir et prévenir trois semaines à l’avance, mais quelle parodie de lutte !


      • Captain Marlo Captain Marlo 26 janvier 2020 09:30

        @alinea
        le rapprochement les Gilets jaunes en rêvent, la confluence des luttes est vitale, mais la pente et la directions sont primordiale, et celles des GJ sont plus larges et plus profondes.


        .
        Je crois que tu ne tiens pas compte des réalités. Les syndicats n’ont actuellement qu’une obsession : les élections syndicales du CSE, le Comité social & économique, qui doivent être bouclées avant la fin janvier.
        .

        Et reprendre la direction syndicale à la CFDT. La CFDT a été choisie au niveau européen, pour diriger la Confédération européenne des Syndicats.
        .
        Les syndicats CGT, FO, FSU etc veulent reprendre la 1ere place, et évincer la CFDT, alors qu’ils sont tous financés par Bruxelles. C’est la course à l’échalote du syndicat qui va engranger le plus d’adhérents.
        .
        Il s’agit d’argent. Plus un syndicat a d’adhérents, plus il touche de sous. D’après le rapport Perruchot, les syndicats français se partagent chaque année 4 milliards d’euros.
        .
        Par exemple, en 2015, ils se sont partagés 116 millions d’euros, au titre du dialogue social. Quel dialogue social ? Mystère, mais dialoguer, ça rapporte !

        La CGT : 17,5 millions d’euros

        La CFDT : 17,3 millions d’euros

        FO : 13,9 millions d’euros

        La CFTC : 11,7 millions d’euros

        La CFE-CGC : 11,7 millions d’euros

        Medef : 11,3 millions d’euros

        CG PME : 5,8 millions d’euros

        UPA : 2,1 millions d’euros


      • alinea alinea 26 janvier 2020 16:10

        @Captain Marlo
        Ah Fifi, je vous voyais bien comme ça !
        Je veux bien croire ça, j’en veux aux syndicats, j’arrive mal à croire à l’aveuglement de la base, car la base, elle est sincère....


      • Captain Marlo Captain Marlo 26 janvier 2020 19:05

        @alinea
        Ah Fifi, je vous voyais bien comme ça !


        .
        Fifi a grandi ! J’aime beaucoup Corinne Masiéro, elle a un franc parler qui m’enchante, alors que tant d’acteurs rasent les murs pour ne pas soutenir les manifestants ! « Corinne Masiéro hors cadre ».
        .
        Sinon, quand je parle des syndicats, je parle des directions syndicales, pas de la base, qui en prend plein la figure dès qu’elle essaye de créer une section syndicale.
        .
        Si vous avez le temps, lisez « Syndicats, corruptions, dérives & trahisons », une enquête de Lenglet & Touly.

        PS : j’en ai une autre sur Corinne Masiéro, ses meilleures répliques  !


      • capobianco 27 janvier 2020 09:21

        @alinea
        «  Je veux bien croire ça, j’en veux aux syndicats, j’arrive mal à croire à l’aveuglement de la base, car la base, elle est sincère....  »
        Je ne vous voyais pas comme çà alinéa, quelle image avez vous du syndicalisme ? Tout d’abord ne pas tous les confondre avec la cfdt, la division syndicale fait parti des moyens du capital pour assurer sa domination. Ensuite, pouvez vous croire que « les syndicats », vous parlez de leurs représentants j’imagine, décident seuls de l’action ou pas, qu’ils leur suffiraient d’un mot d’ordre pour que « la base » obéisse ? J’ai de suite soutenu le mouvement des GJ mais je me souviens quand même que certains rejetaient les organisations politiques ou syndicales, ne voulant pas êtres « récupérés ». Voyez où sont aujourd’hui certains des premiers « portes paroles », 
        Ce que vous appelez la base est à l’image des élections, des convaincus et battants mais bien plus d’abstentionnistes, d’indécis, de renoncement. J’ai déjà exprimé cet exemple, en 68, qui avait imaginé que nous aurions eu cette grande grève même quelques jours avant les décisions majoritaires d’occuper les usines ? S’il suffisait que des dirigeants syndicaux « sincères » (?) lancent l’action pour qu’elle est lieu croyez vous que nous en serions là où nous en sommes ? Hors les collabos, les syndicats sont à l’image de leur base et agissent avec elle.
        L’auteur de ce texte a beau rôle de faire la leçon, je rejoins totalement le tout premier commentaire. 


      • alinea alinea 27 janvier 2020 18:01

        @capobianco
        Ce sont deux points de vue, au sens strict ; pas de quoi se battre ; l’avenir me donnera raison, pour une simple raison, c’est que le combat syndicaliste est le même depuis un siècle, tandis que le gouvernement nouveau n’est pas politique et ne cédera rien. Les GJ le savent, mais sont tous dans la rue avec les syndicats.
        Quand je parle de base et de délégués syndicaux, je fais référence aux révélations faites par Fifi plus bas, au sujet du pognon ! il est quand même bien vrai que les dirigeants syndicaux suivent la base, mais arrêtent tout au moment où ça coince en haut ; il suffit de se souvenir de 1995, et 2010 !!


      • capobianco 27 janvier 2020 20:20

        @alinea
        Non, on ne va pas se battre, si le combat syndicaliste est est le même depuis un siècle c’est peut-être qu’il n’y a pas réellement d’alternative. Que proposez vous qui puisse réunir suffisamment de français ?  
        «  Les GJ le savent, mais sont tous dans la rue avec les syndicats. » 
        Les GJ ne sont pas dans la rue avec les syndicats mais avec des salariés dont peu sont syndiqués mais qui soutiennent les syndicats que la fifi aime tant dénigrer. Le combat est autant dans l’action (grèves, manifs) que politique. La propagande, la désinformation, la division dont je vois les méfaits dans les classes populaires et particulièrement dans notre jeunesse fait mal aux français. Décrédibiliser tous les syndicats comme le fait la droite, genre fifi, est profitable pour qui ? Aujourd’hui il nous faut se soutenir, pour la première fois multiples corporations se mobilisent contre cette « réforme » pourquoi vouloir s’en prendre « aux syndicats », pourquoi créer des divisions inutiles et artificielles ? 
        «  mais arrêtent tout au moment où ça coince en haut ; il suffit de se souvenir de 1995, et 2010  !!  »
        Je ne vois pas à quoi vous faites allusion, ce sont des luttes que je n’ai pas pu vivre sauf qu’il me semble que le pouvoir à reculé. La lutte s’arrête toujours faute de combattants et surement pas pour de mystérieuses raisons genre ce que suggère ici certains : « ils sont achetés ». Là c’est macron qui rigole, il gagne avec l’aide de ceux qui ne servent que la division et sont ses serviteurs.
        Ne me dites pas pas que vous cédez aux « révélations » de fifi, qui est juste un énième facteur de division qui pourrit la gauche ( la vraie) et les moyens de défense des salariés en reprenant à son compte les propositions de gauche comme le fait la marine pour mieux les tromper. 
         


      • alinea alinea 27 janvier 2020 21:30

        @capobianco
        Je ne cède pas ; je rééagis en fonction de mes désillusions qui datent de 2010, et de ce j’ai appris sur les ’ victoires« de 1995 !
        je donne ici, pour tous, la réponse d’un bon copain GJ et CGT, qui vous plaira, et qui me plaît :
         »Il y a deux grandes confédérations internationales des syndicats : la FMS et la CSE. La FSM regroupe tous les syndicats proches du communisme et était à l’époque dirigée par l’URSS. La CSE est une construction de syndicats réformistes de l’ex Europe de l’ouest.

        La CGT était membre de la FMS et a demandé après des débats internes houleux à adhérer à la CSE. La CFDT s’y est opposée mais a fini par être minoritaire. Donc la CGT et la CFDT sont membre de la CSE où elles s’affrontent régulièrement. La CGT a permis ainsi de faire discuter des problématique au sein de la CSE qu’elle n’abordait jamais avant comme par exemple un salaire minimum décent. 
        Pour ce qui est des financements. Qui n’est pas financé dans la sphère publique (syndicats, partis politiques, associations...) ?
        S’offusque-t-on quand des associations à but humanitaire touchent des subventions ?
        La participation de l’état dans le financement de la démocratie sociale s’est faite suite à des luttes ouvrières terribles avec mort d’hommes. Alors accuser les syndicats et seulement eux d’être financés par les pouvoirs nationaux ou internationaux est vraiment d’une bassesse incroyable. Cet argent on leur a arraché à mains nues ! Et ils font tout pour revenir la dessus. Dans la dernière loi sur la "modernisation de la fonction publique" le gouvernement a rayé d’un trait de plume les commissions paritaires où siégeaient les organisations syndicales. Alors oui, les syndicats seront moins présents dans les commissions avec les patrons. Et les salariés ne pourront plus faire appel à eux pour se défendre en cas d’injustice. Le problème des gouvernements depuis bientôt 40 ans c’est comment se défaire des syndicats pour qu’ils puissent faire ce qu’ils ont envie sans que personne en soit témoin. Ceux qui tapent sans réfléchir sur les syndicats réclament exactement ce que désir le grand patronat.
        Quand à SUD, c’est un syndicat qui reste très minoritaire, issue d’une scission de la CFDT. Son discours parfois gauchisant attire beaucoup ceux qui aiment dire que les autres sont tous pourris. Pour ma part j’ai du respect pour eux. D’ailleurs dans l’éducation nationale nous travaillons ensemble. Nous avons même fait une liste commune aux dernières élections professionnelles. Ils sont très demandeurs par rapport à nous à la CGT car ils savent que nous avons beaucoup de contacts avec les plus précaires.
        Le syndicalisme, notamment en France, est une longue histoire bourrée de conflits et de soubresauts. Les délires complotistes qui prétendent que le syndicalisme est à la solde des pouvoirs rend un grand service à ceux qui n’ont qu’une envie : ne plus avoir d’opposition sociale pour faire le maximum de profits !"

      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 25 janvier 2020 22:00

        Je crois bien que Martinez a appelé le privé à faire grève, mais ce n’est pas si simple, dans le privé, on risque son emploi, ou des sanctions.

        .

        A mon avis, le problèmes ne sont pas là où l’auteur les voit.

        La grande absente de toutes les manifestations depuis des années, c’est l’Europe !

        Pas une banderole, pas un slogan pour rappeler que Macron applique les réformes imposées par notre appartenance à l’ Union européenne.

        .

        Pourquoi cette absence ?

        Parce que tous les syndicats, sauf SUD, sont maqués avec Bruxelles et la Confédération Européenne des Syndicats, qui les finance lourdement, en échange de leur soutient à l’ UE.


        • leypanou 26 janvier 2020 18:45

          @Fifi Brind_acier
          Pas une banderole, pas un slogan pour rappeler que Macron applique les réformes imposées par notre appartenance à l’ Union européenne 

           : croyez-vous qu’appeler à manifester contre l’Europe va attirer 10 millions de gens dans la rue et entraîner une grève générale ?


        • Captain Marlo Captain Marlo 26 janvier 2020 19:17

          @leypanou
          croyez-vous qu’appeler à manifester contre l’Europe va attirer 10 millions de gens dans la rue et entraîner une grève générale ?

          Ce n’est pas fromage ou dessert !
          On peut manifester contre Macron ET contre l’ Union européenne !
          .
          Qui ment au peuple depuis le Traité de Maastricht ?
          Si les médias, les responsables politiques et syndicaux, avaient fait leur boulot, on n’en serait pas là ! On serait peut-être déjà sortis de ce bouzin européen !?
          .
          Depuis 2017, on a déjà eu la réforme fiscale qui a privilégié les riches et qui a créé un manque à gagner dans les caisses de l’ Etat.
          .
          La baisse des indemnités chômage qui va s’appliquer à partir d’Avril, qui va être une catastrophe.
          .
          Puis la réforme des retraites, les violences policières, les yeux éborgnés...

          Félicitations, ça vaut vraiment le coup de rester dans l’ UE, et de faire silence sur l’Union européenne !! 


        • Le421... Refuznik !! Le421 27 janvier 2020 10:11

          @Captain Marlo

          Les français sont hélas très bêtes !!
          On vote Asselineau, on sort de l’Europe le lendemain et hop !!
          Le soleil brille, plein de fric dans les poches et dix semaines de congés payés.
          Le bonheur.
          Caracas au Cap Ferret !!
          Ah là là tiens...

          Fifi, changer de pseudo ne vous changera pas...
          Et puis, je me disais, pour envoyer ces milliers de commentaires, c’est une équipe !!


        • Julot_Fr 25 janvier 2020 22:23

          Si les GJ ont snober les partis et les syndicats pendant leur mouvement, c’est parce qu’on ne peut leur faire confiance.. il n’y a donc pas de quoi s’etonner sur le resultat de la prise en charge des greves sur la retraite par ces syndicats. Le peuple francais est en milieu hostile sur le territoire francais, aucune authorite ne le represente plus. Tant qu’il ne se rassemblera par contre l’oppresseur, (ce qui demande d’identifier l’oppresseur dans un 1er temps (la finance decriee par Hollande le temps d’un discours)), on continuera a s’enfoncer.


          • Captain Marlo Captain Marlo 26 janvier 2020 09:11

            @Julot_Fr
            Le peuple francais est en milieu hostile sur le territoire francais, aucune autorite ne le represente plus.


            .
            Exact, d’ailleurs les Gilets jaunes ne voulaient pas être récupérés par les syndicats et les Partis politiques, dont ils se méfient. Et le peuple n’a pas anticipé et ne s’est pas organisé.
            .
            La Gauche a abandonné les classes populaires au profit des minorités, les migrants, les femmes & les homos, cf Terra Nova. 

            Elle défend aveuglement l’Union européenne, sans jamais expliquer que les réformes de Macron, sont imposées par les Traités, en particulier, le Pacte de stabilité et de croissance de zone euro.


            .
            Sauf Mélenchon, qui en 2016, a expliqué que c’était la faute à l’ Europe.
            Mais depuis, silence radio, il accuse Macron, mais jamais l’ UE.


            Les syndicats ont été désertés, mais financés par Bruxelles, ce sont tous des syndicats jaunes, sauf SUD, qui n’est pas affilié à la CES.
            .
            Il aurait fallu que les Gilets jaunes aient une culture de classe. Ils ont constitué une sorte « de syndicat parallèle », sans en avoir les avantages.
            .
            S’ils étaient entrés en masse dans 1 ou 2 syndicats, genre CFDT ou FO, ils en auraient pris la direction, quitté la CES, et seraient redevenus des outils de lutte sociale.

          • Captain Marlo Captain Marlo 26 janvier 2020 13:03

            @Zozo canal histrionique

            Non, je vais vous décevoir, c’est Fifi qui a changé de pseudo pour fêter le Brexit qui va avoir lieu le 31 Janvier ! Mais Corinne MASIERO n’est pas du genre à cacher ses opinions sur la réforme des retraites.
            C’est une emmerdeuse patentée aussi !


          • Captain Marlo Captain Marlo 26 janvier 2020 19:21

            @Zozo canal histrionique
            T’en sais quoi toi, objectivement, de ce que pense et fait Corine MASEIRO, hein, dis-moi ?????


            .
            Ben.., suffit de chercher sur Internet avec ton cerveau et tes petits doigts... !

            On trouve ceci par exemple : « Corinne Masiéro hors cadre ».


          • Attila Attila 27 janvier 2020 00:10

            @prong
            «  L’ actrice étant plutôt a gauche ... le lien avec l’ UPR pourrait ne pas lui plaire .  »
            Faut pas prendre votre cas pour une généralité, Captain Marlo lis peut-être les programmes avant de se prononcer.

            .


          • capobianco 27 janvier 2020 10:10

            @Captain Marlo
            « Mais depuis, silence radio, il accuse Macron, mais jamais l’ UE. »
            Vous vous trompez, il y a peu je l’ai entendu dans une interview (que l’on peut retrouver) dire que macron faisait ce que l’ue lui demandait de faire. 
            «  Les syndicats ont été désertés, mais financés par Bruxelles, ce sont tous des syndicats jaunes, sauf SUD, qui n’est pas affilié à la CES. »
            Cela encore est faux sauf à vouloir faire de la propagande pour votre syndicat, croyez vous que cgt et même fo se comportent comme des « jaunes » dans les mouvement d’aujourd’hui ? Les mettre dans le même sac que la cfdt n’est pas vraiment honnête.
            Enfin je trouve insupportable ce besoin de prêcher pour sa paroisse en pourrissant ceux avec lesquels nous avons le plus de points communs, en quoi cela sert-il votre cause et la cause des français ? Perso, je me sent proche de la plupart des partis et micro-partis réellement de gauche, j’ai fais le choix de soutenir la FI sans pour autant être d’accord sur tout mais sans pourrir les autres. Je ne comprends pas cet esprit de boutique pratiqué par tous les pc, lo, npa etc et idem au plan syndical. Notre principal point commun serait donc la « division » ??? Quelle efficacité, on est pas arrivé !!!


          • Le421... Refuznik !! Le421 27 janvier 2020 10:13

            @Captain Marlo

            La Gauche a abandonné les classes populaires

            Heureusement, il y a l’extrême droite pour sauver le monde...
            DLF, RN, UPR, etc, etc.


          • Attila Attila 27 janvier 2020 11:00

            @Le421
            Vous dégueulez vos saloperies et n’êtes même pas capable de lire un document officiel du gouvernement qui prévoyait la réforme des retraites dès 2015 :
            «  L’ État, ses agences et les collectivités territoriales prennent chacun leur part de l’effort. La maîtrise des dépenses de protection sociale est assurée, d’ une part, par la baisse du taux d’évolution de l’ONDAM(objectif national des dépenses d’ assurance maladie ) permise par la nouvelle stratégie nationale de santé et, d’autre part, par des mesures d’économies sur les dépenses de protection sociale hors assurance maladie (prestations familiales, régimes paritaires d’ assurance chômage et de retraites complémentaires, régime de retraite de base, efficience des organismes de protection sociale »

            www.economie.gouv.fr/programme national de reforme 2015

            .


          • Attila Attila 27 janvier 2020 20:21

            @prong
            «  J’ ai bien du mal a croire qu’ elle puisse soutenir l’ UPR. »
            Il ne s’agissait pas de soutenir l’UPR dans votre message mais du fait que Fifi mette son personnage en avatar.

            .


          • Attila Attila 27 janvier 2020 21:21

            @Karukera42
            Parlez en à Carlo Ravioli !

            .


          • nemo3637 nemo3637 26 janvier 2020 00:44

            On voit que l’auteur de cet article, tout comme les commentateurs-pépères qui continuent leurs habituels radotages et poncifs, n’ont jamais fait grève.

            S’ils avaient un minimum de connaissance du monde du travail, ils sauraient qu’on ne déclenche pas une grève comme on appuie sur un bouton.

            Il n’y a pas, au départ, « les syndicats » et « la base ». On ne déclenche pas un arrêt de travail s’il n’est pas l’émanation de ladite « base ». Un syndicat ne fonctionne pas comme un parti politique.

            Après, durant une éprouvante grève qui dure, les leaders peuvent tenter des manoeuvres. Mais de nos jours, tout mouvement « sérieux » part de la base.

            On n’est plus au temps du PCF prépondérant, d’un secrétaire, Martinez ou autre, qui déciderait de l’ampleur d’un mouvement, du choix des cibles...

            Le monsieur qui a écrit ce papier, prenant pour cibles « les syndicats », se trompe d’époque, n’est qu’un rêveur bourgeois.


            • Sozenz 26 janvier 2020 15:27

              s il n y avait eu que sur les retraites .

               les syndicats ( organisations)  ; je les ai toujours vu téter à la grande gamelle ..

               j ai l impression que vous tombez du nid ...comme un oisillon ...

              comme les politiques ils savent exactement comment ça fonctionne . je ne dis pas que tous les syndicalistes sont de mauvaise foi, mais les sincères ne savent pas a qui ils ont donné leur énergie, leurs actions pour des vendus .. ils sont comme les propagandiste des formations politiques ils y croient , mais ils se font ...

              il faut qu ’ ils fassent le tru chez eux et apprennent a décrypter les actions de leurs représentants .

              allez on se réveille ....

              y a encore du chemin a faire pour que vous mettiez tout ce petit monde à la porte .

              restez entre petites gens ... et non avec ceux qui font n importe quoi pour bouffer à la gamelle .


              • nono le simplet 26 janvier 2020 16:43

                y avait qu’à ... fallait qu’ils ... 50 jours de grève pour certains ...

                facile de juger ...

                par contre la réforme a du plomb dans l’aile, taclée par le Conseil d’État ... ça sent la poubelle à plein nez ...

                tout ça pour ça ...


                • Le421... Refuznik !! Le421 27 janvier 2020 10:14

                  @nono le simplet
                  Et quand le frigo est vide, ben, on retourne au taf.
                  Et même Macron l’a compris !!


                • anti.social555 27 janvier 2020 13:15

                  @Le421
                  c’est pour ça qu’il laisse pourrir la situation, même s’il doit détruire l’économie pour prouver qu’il a raison contre tous


                • Lambert 26 janvier 2020 19:07

                  L’auteur de cet article rejoint les mêmes analyses qu’a faites, sur les syndicats,Thomas Guénolé sur « le média » lors d’une entrevue avec Aude Ancelin avant qu’elle ne se fasse virer comme une malpropre.

                  Thomas Guénolé accuse les syndicats de sabotage car, comme le rappelle très justement M.Mazaheri, ils n’appellent à la grève qu’en ordre dispersé et jamais tous les corps de métier en même temps. Tactique vouée évidemment à l’échec.

                  Pas si étonnant que cela ! Comme ils sont tous inféodés à l’UE (et payés par elle ?) ils ne veulent pas mordre la main qui les nourrit.

                  Nous vivons une époque de traîtrise généralisée.


                  • nemo3637 nemo3637 27 janvier 2020 11:56

                    @Lambert
                    Vision fantasmatique du monde du travail

                    de quelqu’un qui est sans doute plus perroquet que travailleur gréviste.
                    Les syndicats ne peuvent décider d’une stratégie, sans un fort assentiment de la base unifiant TOUS LES SECTEURS. Les décisions ne peuvent être prises par l’intermédiaire d’une direction centralisée fantasmée, avec des secrétaires commandant à coups de sifflets. On voit à quelles difficultés se heurte la direction de la CFDT.
                    L’Union Européenne est aussi le fantasme préféré des souverainistes qui préfèrent s’attaquer à des institutions qu’au capitalisme lui-même.


                  • capobianco 27 janvier 2020 14:49

                    @Lambert
                    «  ils n’appellent à la grève qu’en ordre dispersé et jamais tous les corps de métier en même temps. »
                    Ah mais il suffit donc « aux » syndicats d’appuyer sur le bouton « grève générale » et hop l’affaire est dans le sac ?« . Vous devez être bien loin de l’action syndicale pour avoir cette vue stupide de la grève
                     » Nous vivons une époque de traîtrise généralisée. " Et de connerie généralisée à vous lire.


                  • lloreen 27 janvier 2020 12:32

                    « La question est de savoir ce qui est arrivé aux syndicats et à leurs « dirigeants charismatiques » ? »

                    Apparemment, vous n’êtes pas informés de la situation.

                    "

                    Liste non exhaustive des noms figurant dans la liste du dîner du 27 janvier 2010 et dans celle, également affichée, des anciens membres du conseil d’administration du Siècle :

                    En politique : Nicole Notat (nouvelle présidente du Siècle), Jérôme Monod (ex-conseiller à l’Élysée), Martine Aubry (PS), Anne-Marie Idrac (ex-secrétaire d’Etat au commerce), Pascal Lamy (OMC), Hubert Védrine (PS), François Baroin (porte-parole du gouvernement et ministre du Budget), Jean-Michel Berard (préfet), Marguerite Berard-Andrieu (conseillère technique à l’Élysée ), Xavier Bertrand (ministre de l’Emploi), Jean-Marie Cavada (eurodéputé), Olivier Dassault (député UMP), Rachida Dati (eurodéputé), Tony Dreyfus (député PS), Jean-Paul Faugère (directeur de cabinet du Premier ministre), Jean-Pierre Fourcade (sénateur UMP), Philippe Galli (préfet), Michel Gaudin (préfet de police de Paris), Hervé Gaymard (député UMP), Elisabeth Guigou (député PS), Hubert Haenel (sénateur UMP) , Christian Jacob (pdt du groupe parlementaire UMP), Pierre Joxe (PS, membre du Conseil Constitutionnel), Anne-Marie Lizin (sénatrice belge), Hervé Mariton (député UMP), Pierre Méhaignerie (député UMP), Catherine Nay (conseillère à l’Élysée), Françoise de Panafieu (député UMP), Pierre Steinmetz (membre du Conseil Constitutionnel), Henri Weber (PS, eurodéputé), Eric Woerth (alors ministre du Budget).

                    Dans le domaine médiatique et culturel : Marie-Louise Antoni (Le Monde), Olivier Nora (Grasset), Louis Schweitzer (Le Monde), Nicolas Baverez (Le Point, Le Monde), Jacques Attali, Véronique Cayla (Arte), Michèle Cotta (ex-France 2), Richard Descoings (Sciences Po), Denis Jeambar (éditions du Seuil, Marianne, IPJ), Alain Minc, Denis Olivennes (Europe 1, alors au Nouvel Obs), Alexandre Adler, Blandine Kriegel (philosophe), Pierre Assouline, Christopher Baldelli (RTL), Alexandre Bompard (Fnac, alors à Europe 1), Stéphane Boujnah (membre fondateur de SOS Racisme, dirigeant à la Deutsche Bank et à la Deutsche Securities Algeria), Takis Cadilis (Lagardère Entertainment), Monique Canto-Sperber (Ecole Normale Supérieure), Emmanuel Chain (producteur Tv), Teresa Cremisi (Flammarion), Axel Duroux (ex-TF1 et RTL), Bernard Fixot (éditions XO), Alain Genestar (Polka Magazine, ex-Paris Match) Antoine Herouard (secrétaire général de la Conférence des évêques de France) Emmanuel Hoog (INA), Serge July (ex-Libération), Julien Kouchner (CAPA), Pierre Louette (AFP), Rémy Pflimlin (France Télévisions), Sylvie Pierre-Brossolette (Le Point), Henri Pigeat (CFJ), PPDA, David Pujadas, Jean-Marie Rouart (Paris Match), Laurent Solly (TF1), Didier Quillot (Lagardère, Canal+), Nicolas de Tavernost (M6), Thomas Valentin (M6), Gérard Unger (LICRA), Lionel Zinsou (Libération /Rothschild Group).

                    En vrac : Jean Veil (avocat de Jacques Chirac), Denis Kessler (ex-vice-pdt du MEDEF), Jean-Pierre Jouyet (AMF), Marie-Hélène Berard (trésorière de la chambre de commerce France- Israël et de la Fondation Chirac), l’Allemand Joachim Bitterlich (Veolia Environnement), Christian de Boissieu (conseiller économique auprès de Matignon), Jean-Paul Costa (pdt de la Cour européenne des droits de l’homme), Anne-Marie Couderc (Lagardère Active), Denis Delmas (pdt de TNS Sofres), Jérôme Jaffré (CECOP), Philippe Delmas (ex-vice-pdt Airbus), Frank Esser (pdg SFR), Louis Gallois(pdt exécutif EADS), Benoît Genuini (médiateur national de Pôle emploi), Philippe Ingall-Montagnier (procureur général près la cour d’appel de Versailles), Georges Kiejman (avocat), Bruno Laserre (pdt de l’Autorité de la concurrence), Jean-Bernard Lévy (pdt de Vivendi), Thierry de Montbrial (IFRI), Christian Noyer (gouverneur de la Banque de France), Michel Prada (ex-AMF).

                    Source :http://www.comite-valmy.org/spip.php?article1230


                    • zygzornifle zygzornifle 27 janvier 2020 12:38

                      Les syndicats français ont fait un travail lamentable à la tête de la grève malgré le fait que tout allait pour le mieux au début.

                      Peut être que le gouvernement est bien plus malin que les syndicats qui sont tellement prévisibles ... 


                      • anti.social555 27 janvier 2020 13:19

                        @zygzornifle

                        Macron vu par son ancien directeur à la banque Rothschild

                        https://www.youtube.com/watch?v=SlciL62fMrY

                        Voilà, tout est dit dans cette petite phrase


                      • yvesduc 27 janvier 2020 20:16

                        Historiquement parlant, jamais un syndicat n’a lancé une grève générale. Ce sont les travailleurs qui en décident.

                        Deuxièmement, de nombreux secteurs (distribution, énergie, etc.) se sont joints à la grève. Les médias marchands ont évidemment minimisé, pour ne pas dire ignoré, de nombreuses actions. Écoutez les bons médias et vous verrez que la grève a été massive !

                        Troisièmement, un syndicat n’est pas une arme absolue. Les mots sont importants : nous sommes en présence d’un pouvoir autocratique. Freluquet se fiche comme de l’an 40 de l’opinion publique et manie la violence et la répression contre les insatisfaits. Subrepticement, la France a changé de régime politique et est devenue une autocratie. Tout attendre des syndicats est un peu naïf !

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