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Accueil du site > Tribune Libre > Résoudre la démocratie paradoxale : ne pas réformer le capitalisme mais (...)

Résoudre la démocratie paradoxale : ne pas réformer le capitalisme mais l’homme

Les sociétés agissent et réagissent parfois de manière incompréhensible. Nous connaissons tous les effets pervers. On promulgue une loi pour améliorer dans un sens et l’effet obtenu est inverse. En fait, une société humaine est un système tellement complexe, avec des agents imparfaitement connus si bien que quelques phénomènes et pas les moindre, échappent à toute logique. Alors bien souvent, les analystes simplifient.

Thèse. Prenons le cas de la récession économique. On voudrait une explication simple. Et on la trouve. Les coupables, ce sont les banquiers et d’ailleurs, il y a un lien de causalité temporel évident. Première phase, la crise financière, seconde phase, la récession et le chômage, la baisse des productions industrielle et de la consommation. Euréka, on a trouvé les causes. Alors l’opinion n’a plus besoin de réfléchir et les populistes n’ont plus qu’à lancer de bonnes intentions. Moraliser le capitalisme. Et pour pallier au plus pressé, relancer la croissance. En injectant de l’argent quitte à creuser les déficits. Et maintenant, le bon peuple attend de voir ce qui se passe.

Alter thèse. Maintenant une autre version. Ce n’est pas la finance qui a causé la récession mais en fait, les processus sont systémiques. Autrement dit, le système économique vivait dans un état de déséquilibre. Trop de pression, de crédit. Et à un moment, les niveaux des indicateurs paniquent et un nouvel état s’installe. Correspondant à l’économie réelle. Il y a eu trop de crédits distribués, trop de produits spéculatifs, trop de déséquilibre dans les solvabilités, si bien que ceux qui ont trop d’argent ne le dépensent pas et ceux qui pourraient le dépenser pour des biens basiques ne le peuvent pas parce que la monnaie a été siphonnée par une caste économique supérieure et transnationale. Autre ajustement, l’emploi. Compte-tenu de la structure du système, il n’y a un excès de travailleurs par rapport aux emplois nécessaires pour entretenir le système et lui faire produire pour les besoins des classes moyennes, ajoutés aux désirs des classes supérieures. Le chômage est lui aussi une variable qui se réajuste et correspond à la mise en place du nouveau régime de croissance molle, voire de modeste récession. 

Interrogation. Posons-nous la question de ce déséquilibre. Nous savons que ne pouvant augmenter les salaires, les Etats ont encouragé la distribution des crédits pour que les gens achètent, pour la croissance, et pour le profit des banques. Mais les gens n’ont plus pu rembourser. Fred Foldvary, notre facétieux et génial éditorialiste de progress report, avait souligné que depuis trente ans à peu près, ou disons en étant prudent 20 ans, donc après le tournant Reagan, la courbe du salaire médian n’avait pas suivi celle de la croissance. Autrement dit, tous ces dollars créés en conjonction avec le système production, eh bien les gens n’en ont pas vu la couleur. On devine à qui a profité l’élévation du niveau matériel. A un cinquième du pays disons pour donner une évaluation. Cela peut être le tiers ou plus à la limite. Ainsi, 60 à 80 % des citoyens américains n’ont pas bénéficié des fruits de la croissance.

Explication. Ce qui nous conduit au paradoxe démocratique. Comment, dans un pays où on peut exprimer librement, où il y a des médias, des journaux, des bons professeurs, d’excellents journalistes, les citoyens conduisent au pouvoir des gouvernants dont le résultat au final est de favoriser la captation des richesses produites par une minorité ? Plusieurs explications sont plausibles et sans doute complémentaires. J’en soulignerai une. Le rêve américain. Chaque individu a besoin d’une motivation, d’un horizon pour avancer. En dépit d’une intense religiosité, l’Américain moyen a des rêves matérialistes. Qui ne peuvent se réaliser que dans une société économiquement inégalitaire. Mais le droit est essentiel. Il faut un jeu équitable. C’est d’ailleurs le principe du jeu. Il y a quelques gros gagnants parce qu’il y a beaucoup de perdants. Nous pourrions dire à la limite que le ressort de ce système capitaliste qu’on connaît, c’est la « dépravation » humaine. Dans les classes moyennes, c’est l’envie, et chez les élites, c’est la vénalité.  

Les séries américaines semblent dévoiler ce marasme matérialiste. Mais qui sait si la vénalité ne dépasse par la fiction ! (5 centimes d’euros seront reversés à Bernadette) 

Conclusion. Il ne s’agit pas de réformer, réguler ou humaniser le capitalisme. La seule solution, c’est une réforme, ou plutôt une transformation de l’homme, surtout intérieure, spirituelle. L’homme égaré dans le consumérisme qui ne sait plus inventer un bien vivre ensemble et pour tous avec des moyens conséquents mais pas démesurés. Juste en rapport avec les capacités productives du système capitaliste équitablement réparties.


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49 réactions à cet article    


  • worf worf 22 janvier 2009 13:54

    tout à fait ; comme l’a indiqué Stiegler lorsqu’il a été invité dans l’émission Ce soir ou jamais, depuis un siècle le capitalisme a utilisé la libido des individus pour les plonger dans le consumérisme et on arrive au bout. Le système n’est pas en crise mais il est malade car la société est malade, en fait nous sommes malades ! Nous nous sommes vidés tout doucement de spiritualité pour sombrer dans un matérialisme mais un canapé ne remplace pas la Foi !
    Et quand certains islamistes réagissent aussi violenment envers le capitalisme, c’est leur crainte de voir la spiritualité de la société mulsumane disparaitre elle aussi au profit du matérialisme !
    Donc nous devons réagir, retrouver une qualité de vie qui ne soit pas que matérielle mais aussi spirituelle et intellectuelle ; de ce fait la société ira mieux !


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Ernandez 22 janvier 2009 15:03

      Un canapé ça remplace pas la foi, mais ça permet de l’allonger, ce qui n’est pas désagréable smiley


    • Alpo47 Alpo47 22 janvier 2009 16:27

      Améliorer spirituellement les hommes ? Qui n’y consentirait ? Je pense aussi que toute amélioration de l’ensemble commence par une amélioration individuelle.
      Et pourtant ... Admettons que ceux que nous nommons parfois les "élites", autrement dit les prédateurs de notre société, essentiellement gros actionnaires et PDG, composent 5% de la société.
      Si une majorité (?) s’améliore effectivement spirituellement, c’est à dire concrètement, et cherche à construire une société solidaire, fraternelle, de partage, humaine (ça commence à faire beaucoup..), que se passera t-il, vis à vis des 5% de prédateurs qui ont tous les pouvoirs ? Comment vont ils réagir ?
      Car ce sont eux qui provoquent les guerres, les famines, les déséquilibres. Ce sont eux encore qui gouvernent et controlent les médias, la police, les armées... Que vont ils faire ? Sans aucun doute, une nouvelle grande guerre, histoire d’occuper tout le monde ... et de faire d’autres profits.

      Alors ? Et bien, je vois une autre priorité, c’est D’ABORD que les "hommes de bonne volonté", communiquent, échangent, se reconnaissent, prennent ainsi conscience de leur nombre et de leur force et ... prennent le pouvoir sans violence, juste en existant, pratiquant la désobéissance civique, le refus de reconnaitre le pouvoir des "élites"...

      Quand à la société nouvelle, elle reste à définir.


    • antitall antitall 22 janvier 2009 13:59

      D’accord à 300% avec toi Bernard....c’est une crise financière et une crise morale ! et les acteurs sont responsables de cet état de décomposition,mais au fait,pourquoi a t-on remis en selle les mêmes losers ??.....


      • vieuxcon vieuxcon 22 janvier 2009 14:29

        Vous avez raison M Dugué, dans notre civilisation il faut trouver les gèneurs et les éradiquer.
        Ainsi je disais souvent , pour rire bien sûr, que pour que les trains circulent à l’heure il n’y avait qu’a supprimer les voyageurs. Qu’elle ne fut pas ma surprise en début d’année d’entendre à la radio que le SNCF envisageait de ne plus assurer les coprrespondances, responsables de x % des retards. On y vient.. il suffit de supprimer les voyageurs


        • Philippe D Philippe D 22 janvier 2009 14:56

          ...La seule solution, c’est une réforme, ou plutôt une transformation de l’homme, surtout intérieure, spirituelle...

          Depuis que l’homme existe il a pris conscience de ses faiblesses.
          Les philosophes, les penseurs, les religions lui ont montré 100 000 chemins de réforme possibles.
          Le problème c’est que si l’homme peut parfois, rarement, se "réformer" individuellement, il lui est tout à fait impossible d’y parvenir collectivement.

          Le rêve est joli, mais il n’est qu’un rêve.


          • bernard29 bernard29 22 janvier 2009 15:27

            Réformer l’homme ? vaste programme. 

            Il faut créer un église, cher auteur. 


            • Bois-Guisbert 22 janvier 2009 16:24

              Résoudre la démocratie paradoxale : ne pas réformer le capitalisme mais l’homme

              C’est ce que voulaient réaliser les communistes, ils ont dû passer par cent millions de morts et, même comme ça, le résultat n’a pas été vraiment concluant...


              • foufouille foufouille 22 janvier 2009 17:15

                et les gueurres du capitalisme, ca en a tuer conbien ?


              • antitall antitall 22 janvier 2009 18:05

                tout le reste.....bois-guibert et sa propagande de chiottes,un peu de papier ??


              • Bois-Guisbert 22 janvier 2009 18:31
                et les gueurres du capitalisme, ca en a tuer conbien ?

                Personne de chez moi, en tout cas, alors, je n’en ai rien à cirer.

              • Ecométa Ecométa 22 janvier 2009 16:28

                Le capitalisme, concept systémique pseudo économique, qui, sans aucun doute, possède ses propres tenants et aboutissants ; des tenants du système qui sont les propriétaires des moyens de production, ainsi que ses fervents défenseurs d’un point de vue économico politique, puis ses aboutissants avec la seule valorisation du capital investi dans ces moyens de production ; ce capitalisme serait totalement innocent et n’aurait pas besoin d’être réformé ? Donc : que vive ce capitalisme, que vive même le "capitalisme financier", ce « capitalisme sauvage » responsable de crises sociales et sociétales récurrentes, Que vive ce système qui se regarde technoscientifiquement le nombril, ce système qui exploite la société bien plus qu’il ne la sert en réalité ! Une réalité désormais indépassable, bien présente, même pour toux ceux qui ne voulaient pas y croire, car, désormais, sauf pour les « jusqu’au-boutistes », les preuves sont manifestement là !  


                 

                Ce serait donc à vous entendre et vous lire, l’homme qu’il faut réformer, non le capitalisme ; un capitalisme pourtant usage paroxysmique et totalement irraisonné du capital : obsessionnel et maladif même pour certains !

                 


                En parlant du capitalisme, si j’évoque un système « pseudo économique », j’emploie cette formulation à raison, car, l’économie, le terme d’économie qui signifie étymologiquement « règle d’ensemble » et non règle particulière… spécifique, spécialiste, spécialisée, trop spécialisée, forcément spécieuse et fallacieuse ; ce terme d’économie relève d’une logique d’ensemble ! L’économie, système, même écosystème, car il se compose de sous-système à la fois de fins et de moyens aussi divers que variés, ne peut en aucune façon être réduit à un seul de ses moyens, serait-il le capital qui le compose : ne peut donc pas être réduit au capital et au capitalisme. Sauf à être d’une intégrité intellectuelle on ne peut plus confondante, voire même douteuse, ce qui a été le cas jusqu’ici (sauf pour ceux qui l’ont critiqué dans sa forme réductrice et dogmatique), état de chose qui doit nous faire nous interroger sur la raison d’être de ce laxisme intellectuelle, de cette imposture intellectuelle, de cette façon dogmatique d’appréhender la chose économique ; sauf à cela : l’économie ne peut être réduite au capitalisme !   

                 


                Vous donnez l’impression de tenir le capitalisme comme un « Etat de nature », comme une sorte de « tel quel » indépassable ; non, le capitalisme n’est pas un état de nature mais un concept économique humain avec tout ce que cela peut comporter d’erreur et d’illusion ! Si le capital est utile et nécessaire à l’économie… le capitalisme, lui, est une tare !  Le « capitalisme », réduction de l’économie au seul capital, n’est qu’un système pseudo économique car il réduit un système complexe à un de ses moyens qu’il considère comme le plus important et même comme essentiel.

                 


                Le capitalisme, qu’il soit industriel, encore que moins, mais surtout financier, a une fâcheuse tendance à exploiter le travail, qui, pourtant, reste le meilleur, même le seul moyen, de répartition économique dans un système économique qui se veut respectable : un travail justement rémunéré ! Par nature le capitalisme est macrophage, c’est-à-dire qu’il a tendance à phagocyter, absorber et détruire, tout ce qui peut lui servir : l’économique, le politique, le travail, l’humain, la société des humains !



                Je suis humain, j’ai des envies et pour autant je ne me sens ni vénal, ni cupide : je ne suis pas prêt à tout pour satisfaire mes envies ! En fait, j’ai surtout plus des besoins à satisfaire que des envies ; des besoins certes individuels (se référer à la pyramide de Maslow), mais également collectifs sociétaux ; ce sont, là, des besoins que j’‘ai de plus en plus de mal à satisfaire, ceci, du fait d’un capitalisme, qui, ignore l’humain et même l’exploite ! Un capitalisme positivo technoscientiste qui exploite même ce qu’il y a de pire chez l’humain : la vénalité et la cupidité !

                 


                Je prends le devant, car souvent qui critique le capitalisme est communiste ; rassurez-vous, j’en ai autant pour le communisme et les communistes que pour le capitalisme et les capitalistes ; même combat au bout du compte : une exploitation de la société pour les uns au nom du collectivisme, pour l’autre au nom du capitalisme ! J’en ai même autant pour les socialistes, pour les dirigeants socialistes, quand je vois ce qu’ils ont fait du de l’idée socialiste : d’une conception sociétale des choses et non exclusivement individualiste qu’ils ont totalement oubliée ! Une approche sociétale qui ne doit pas être une négation de l’individu dans sa diversité mais au contraire, l’expression d’une grande diversité d’individus possible. Des individus aspirant à des besoins certes identiques, mais également bien différents à y regarder de près, car nous sommes à la fois semblables et tellement différents. Ainsi pour moi la richesse intellectuelle compte plus que la richesse financière, à la condition expresse de ne pas être pauvre économiquement parlant ; à condition de pouvoir m’assumer de ce point de vue !

                 


                Faire fortune ne m’intéresse absolument pas, avoir une retraite décente, voire laisser un petit quelque chose à ma descendance suffirait à mon bonheur… ce qui ne sera même pas le cas en ce qui me concerne car le capitalisme, celui financier, tout comme celui industriel, a visiblement eu raison de ce simple rêve !


                L’humain doit effectivement s’améliorer, et globalement il s’améliore, il a de plus en plus conscience de certaine choses qui sont à changer, le capitalisme, pour toutes raisons que je viens d’évoquer, est de ces choses à changer ! 


                • antireac 22 janvier 2009 19:51

                  Balivernes et sottises


                • Ecométa Ecométa 23 janvier 2009 07:05

                  @ antiréac

                  Un peu simpliste et lapidaire votre remarque : pourriez-vous développer ?


                • Olga Olga 22 janvier 2009 18:05

                   L’Histoire prouve que l’homme est incapable de se réformer. C’est donc la femme qui devra s’y coller, sinon on risque d’attendre longtemps, longtemps, longtemps... smiley


                  • antitall antitall 22 janvier 2009 18:06

                    D’accord Olga,mais les hommes empêchent cela.....


                  • antireac 22 janvier 2009 19:14

                    Jusqu’à une epoque récente je pensais que les femmes sont moins attiraient par le fric .

                    Mais j’ai lu récemment un article concernant les tueurs en série( cas extreme qui révèle souvent la profondeur de l’âme) et je me suis aperçu que les hommes tueurs en série n’étaient que rarement interessé par le fric alors que les femme presque dans leurs totalité tuaient pour de l’argent.

                    Les apparences sont trompeurs


                    Les cracheurs dans la soupe qui sont légions sur AV disent le contraire de ce qu’ils ont dans la tête
                    Ils critiqent le capitalisme mais pour rien au monde ils ne quitteraient ni notre pays capitaliste ni les avantages que cela procurent d’être dans un pays capitaliste et démocratique.


                  • phil2nim phil2nim 22 janvier 2009 19:40

                    On comptait sur Maggie Thatcher, Madeleine Allabright, Condoleeza Rice, Rachida Dati, Elisabeth Guigou... Dommage !
                    Voulez vous etes la prochaine ? Je vote pour vous !


                  • Olga Olga 22 janvier 2009 21:02

                     phil2nim,
                    Ah oui, forcément, avec les trois premières il n’y avait pas grand espoir de voir les choses changer. Mais de toute façon le systéme ploutocratique de sélection des élites dirigeantes ne laisse émerger que les plus arrivistes, les plus cyniques, les plus corrompu(e)s,... Je pense que vous êtes d’accord avec moi sur ce point (pas besoin de donner des exemples pourtant d’actualité).
                    Donc il faut changer ce système faussement démocratique et ça ne pourra se faire que si une majorité de personnes prend conscience de la corruption du système et oeuvre à le changer. Et ce changement, cette réforme, est d’abord un acte purement individuel. A chacun de se comporter comme il voudrait que le système se comporte avec lui : Une majorité de personnes généreuses devrait aboutir à une société généreuse. Une majorité de personnes sages, justes, tolérantes, devrait aboutir à une société sage, juste, tolérante, etc etc.
                    Voilà, c’est aussi simple que ça... smiley 
                    Je ne sais pas si vous aurez l’occasion de voter pour moi un jour, mais j’ai bien l’intention de faire ma part de travail pour que cette réforme aboutisse. Alea iacta est... smiley 

                     
                    Olga Krishnamurti

                  • vieuxcon vieuxcon 22 janvier 2009 23:33

                    Ah bon ? Mais je croyais qu’elles s’ycollaient depuis la nuit des temps. Si je suis là c’est bien par ce qu’une femmes’y est collée et m’a génétiquement modifiésmiley)


                  • antireac 23 janvier 2009 12:00

                    @ Olga
                    Sans vouloir te vexer je pense que tu tombes dans l’angélisme


                  • Olga Olga 23 janvier 2009 12:38

                     @antireac,
                    Sans vouloir vous vexer, je pense que vous tombez dans le panneau en prenant ce que je dis au premier degré. Et en plus, moi c’est Olga pas Angélique... smiley 


                  • phil2nim phil2nim 23 janvier 2009 13:07

                    @Olga
                    C’est décidé, je suis fan !

                    Karma Phil


                  • antireac 23 janvier 2009 16:37

                    Phallocrate Olga


                  • phil2nim phil2nim 22 janvier 2009 19:30


                    Voyons voyons :


                    Les 225 personnes les plus riches du monde cumulent un patrimoine global de 1000 milliards de dollars, l’équivalent du revenu annuel des 3 milliards de personnes les plus pauvres de la planète, soit 47% de la population mondiale. La fortune additionnée des 84 personnes les plus riches dépasse le produit intérieur brut de la Chine avec ses 1,2 milliard d’habitants.

                    En 2002, 20% de la population mondiale accapare 80% des richesses, possède plus de 80% des voitures en circulation et consomme 60% de l’énergie, tandis que le milliard d’habitants les plus pauvres se partagent 1% du revenu mondial.

                    Y’a quand même quelque chose qui cloche, non ?


                    • antireac 22 janvier 2009 19:40

                      Les chinois ne font plus vraiment partie des hommes les plus pauvres du monde.

                      Même s’il est vrai qu’une grande partie de la population est encore relativement pauvre elle ne connait plus les

                      famines(grand bond en avant,revolutions culturelles et autres) qu’elle a connu pendant le régne de mao.


                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 22 janvier 2009 20:13

                      Merci pour les commentaires

                      Juste une remarque. Ce billet est insuffisant sur la forme mais c’est voulu. Il est rapide à lire. Mais son contenu est à mon sens radical. Et du reste illustré par l’actu récente. Je dénonce aussi la pensée unique qui accuse les banques sans autre forme de procès. Combien de pigistes jetés du Monde pour maintenir le salaire des notables de ce journal. Colombani, 40000 euros par mois à ce qu’on prétend

                      Dans CI reçu ce jeudi, on apprend qu’en Allemagne, les sociaux-démocrates se sont pris une baffe contre les libéraux. Alors que la crise est là et que les emplois à un euro par jour ont été institués depuis des années. En plein paradoxe. C’est je crois une question fondamentale que de se demander pourquoi les sociétés démocratiques votent pour les droites qui accroissent les inégalités alors que la croissance ne profite qu’à une minorité. J’ai juste esquissé une hypothèse de réponse. Mais le débat est largement ouvert.

                      A vos plumes !


                      • vincent p 22 janvier 2009 21:28

                        Tant de travail, merci encore pour cet article.

                        Vous au moins vous ne rendez pas faussement service à la société.

                         


                      • skirlet 22 janvier 2009 20:56

                        L’URSS a essayé de reformer l’homme...


                        • antireac 22 janvier 2009 21:00

                          Et elle a raté sa reforme...


                        • Rune Rune 22 janvier 2009 21:15

                          Oui mais ne pas confondre communisme et stalinisme... De plus, et c’est ce quèe fait remarquer F. Herbert, il faut du temps, beaucoup de temps pour réussir ce type de réforme. Les commnunistes sont allés trop vite.


                        • skirlet 22 janvier 2009 22:42

                          — Il n’y avait pas que Staline et le stalinisme en URSS


                          — Le communisme n’a jamais réussi, dans aucun pays


                          — Il est plus facile de mettre des gardes-fous aux dérives bancaires que changer l’homme


                        • herbe herbe 22 janvier 2009 21:18

                          J’ai reçu le texte suivant dans ma messagerie qui à tendance à illustrer que avec les mêmes conditions initiales c’est bien le caractère humain qui décide de "l’enfer" ou "du paradis".

                          En clair nous aurions tout pour faire notre bonheur collectif et individuel mais nous réussissons brillamment à échouer !

                          Et voici le texte style parabole biblique :


                          Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu. Il lui dit :


                          -  Seigneur, j’aimerais savoir comment est le paradis et comment est l’enfer ?


                          Dieu conduisit le saint homme vers deux portes. Il ouvrit l’une des portes et permit au saint homme de regarder à l’intérieur. Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde. Au milieu de cette table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l’arôme délicieux. Le saint homme saliva d’envie.

                          Les personnes assises autour de cette table étaient maigres, livides et malades. Elles avaient toutes l’air affamées. Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachées à leurs bras. Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et cueillir une cuillerée. Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères dans leur bouche.

                          Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances. Dieu dit :


                          -  Tu viens de voir l’enfer.

                          Dieu et le saint homme se dirigèrent vers la seconde porte. Dieu l’ouvrit. La scène que vit le saint homme était identique à la précédente. Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût qui fit encore saliver le saint homme. Les personnes autour de la table étaient également équipées des cuillères aux longs manches. Cette fois, cependant, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient les uns aux autres en riant. Le saint homme dit à Dieu :


                          -  Je ne comprends pas !


                          -  C’est simple, répondit Dieu, ça ne prend qu’une seule habileté. Ils ont appris à se nourrir les uns les autres tandis que les gloutons ne pensent qu’à eux-mêmes.



                          • vincent p 22 janvier 2009 21:38

                            Merci pour ce dessert, c’est bien généreux de votre part.


                          • Ecométa Ecométa 23 janvier 2009 07:36

                            @ herbe

                            C’est effectivement une affaire d’intelligence collective !
                             
                            Pour autant et honnêtement : que vient faire Dieu dans les affaires des hommes ? Il serait temps que l’homme invente enfin sa religion : croire avant tout en lui... à sa capacité de s’amender ; il est vrai que la tâche est lourde !

                            Ne prenez pas ceci pour vous, mais, d’une manière générale, je me méfie des gens qui mèlent Dieu aux affaires des hommes, qu’il soient philosophe, politiques ou autres, car il devient alors difficile de réellement réfléchir et raisonner aux vrais problèmes humains si on ne s’en remet qu’ à Dieu !

                            En réalité, il n’y a ni Dieu, ni diable : donc : il n’y a ni enfer, ni paradis ! Dieu et diable ne sont que des "boucs émissaires", que faux prétextes et faux semblants pour dominer et flouer d’autres hommes ! Il n’y a en fait que le bon et le mauvais génie des hommes et actuellement le mauvais génie, surtout le mauvais génie économique, basé sur l’individualisme et non sur l’intelligence collective sociétale, l’emporte largement, ceci, pour le plus grand malheur de certains et le bonheur de quelques uns !


                          • herbe herbe 23 janvier 2009 20:26
                            @ Ecométa Attention, nous sommes d’accord sur la leçon à tirer à savoir un peu plus d’intelligence collective et même individuelle puisque le collectif est un ensemble d’individus.
                             
                            L’image utilisée est une parabole comme elle aurait pu être une fable comme celle de Lafontaine.
                             
                            Donc ce n’est pas à prendre comme du prosélytisme religieux , c’est juste une tentative de prosélytisme de sagesse (si on peut appeler ça comme ça).
                             
                            Vous ne l’avez pas écrit pour moi comme vous le dites mais sachez que je suis agnostique mais ne refuse pas d’utiliser tous les enseignements légués par ceux qui nous ont précédés ( au travers de tout l’héritage qu’ils nous laissent, "nains sur les épaules de géants") au profit d’un discours de sagesse générale qui si il avait été un minimum vécu, permettrait d’éviter certaines catastrophes du passé, présent, futur.
                             
                            Quelle pédagogie sortira des crises ?

                          • JONAS JONAS 22 janvier 2009 23:11

                            @ L’Auteur :

                            Et si vous cherchiez à comprendre le processus qui nous conduit à vos conclusions actuelles ! :

                            " Ce qui nous conduit au paradoxe démocratique. Comment, dans un pays où on peut exprimer librement, où il y a des médias, des journaux, des bons professeurs, d’excellents journalistes, les citoyens conduisent au pouvoir des gouvernants dont *(1)le résultat au final est de favoriser la captation des richesses produites par une minorité ? "

                            Je crois que très peu de personnes ont évalué les conséquences de la révolution Française. Elle correspond en réalité au déclin de l’Occident :

                            Le pouvoir Royal représentait le pouvoir D’UN vers tous, le Roi seul maître après Dieu.

                            Si l’on considérait le Roi et sa Cours, comme le cerveau d’un homme, il impulsait et filtrait les actes, avec bien sûr plus ou moins de justesse et d’inspiration. Mais, cette organisation maîtrisait le peuple.

                            L’Avènement de la Démocratie a inversé c’est valeurs, aujourd’hui nous sommes passés du pouvoir de TOUS, vers UN ou quelques-uns uns.

                            Le corps électoral qui porte bien son nom décide et le cerveau est devenu interchangeable… et un exécutant.

                            Dire que la masse est plus intelligente que l’élite, est une aberration pour les gens intelligents.

                            La seule chose qui différencie l’homme de l’animal, c’est que son cerveau maîtrise ses instincts et ses pulsions.

                            En conséquence, la démocratie est une régression qui nous conduira sans aucuns doutes à un retour vers la barbarie, qui fera disparaître notre civilisation Occidentale.

                            L’homme est un prédateur et les lois que votent les élus, ne sauraient en aucun cas s’opposer à son égoïsme et à sa prédation ; sans se voir remplacés à la première élection. *(1) Ils sont d’ailleurs partis prenantes pour les profits, comme les Rois et leurs cours*.

                            La seule chose à retenir, c’est que l’Homme s’est octroyé " Droits de l’homme ", se substituant à Dieu et se prenant pour un " dieu ".

                            Dans ces conditions, il n’y a aucune illusion à se faire sur l’écologie, le climat ! Comme un cancer, l’homme continuera de la broyer la nature, jusqu’à en mourir, ou bien qu’elle se révolte et le balaie en masse.
                            Ce serait certainement ma meilleure issue, sinon, comme sur le " Radeau de la Méduse ", nous finirons par nous entre-tuer pour survivre.

                            A mon humble avis, vous êtes passé à côté du sujet en invoquent la politique, la question étant un choix de société.

                            L’homme en s’installant à son compte sur cette planète est devenu un CANCER.

                            Bonne soirée.

                             


                            • finael finael 22 janvier 2009 23:51

                              C’est ça, puisqu’"on ne peut changer le système", changeons les hommes !

                              Fabriquons des clones en série, genre "meilleur des mondes", et nous aurons le meilleur des mondes. Merci M. Aldous Huxley !!



                              • PtitLudo PtitLudo 23 janvier 2009 09:54

                                Enfin dans le meilleur des mondes, c’est le système qui changeait l’homme pour l’adapter à son modèle. C’est différent que de dire que l’homme doit avoir la volonté de changer pour résister à ce modèle.


                              • timiota 23 janvier 2009 01:23

                                Bonjour

                                L’Homme, l’homme, son esprit.

                                Vous avez déjà trop lu de Bernard Stiegler, Bernard ?
                                La valeur esprit ? La noopolitique ? noo-technique ?
                                (noos = l’âme-l’esprit)

                                Bon, mais pour y arriver, il faut le(la) comprendre un peu l’homme(l’humaine), le(la) comprendre lui/elle aussi, pas seulement comprendre que l’économie l’a intoxiqué(e).

                                Or l’homme, l’humain(e), ne marche que par accrochage sur ses singularités (ses embryons de cygnes noirs, qui peuvent être ses petites briques de savoir-vivre, celles qui font que l’individu existe (ex-siste), et n’est pas acculé à juste subsister, au fin fond du Lot aussi).

                                Pas facile à gérer, l’homme donc.
                                Le Chamane était un expert en singularité.

                                Les dipômes de psy de Nanterre permettent ils à son titulaire d’accéder à cette singularité chez son interlocuteur ? de Chamaniser ? Non.. Donc il faut un nouveau paradigme pour gérer nos singularités. Nous sommes nos propres logos.

                                pas NO LOGO, NOS LOGOS, NOOS LOGO, tels sont nos legos.

                                j’arrête les neurones, la pile s’use wonderfulement...


                                • Ecométa Ecométa 23 janvier 2009 06:57

                                  L’homme fait le système et le système fait l’homme ; vous voulez réformer l’homme mais pas les systèmes mis en place par les hommes : n’y a-t-il pas là comme une incohérence ? 


                                  • LA MACHINE A ECRIRE le bec-troadec ch. 23 janvier 2009 09:11

                                    Très bonne analyse. Il me semble en effet que l’idée même de crise financière est erronée, il s’agit bel et bien d’une crise sociale très profonde. Nous avons fait de la croissance une religion, mais au service de qui (ou de quoi ?) ?

                                    Les politiques (et les "consommateurs" que nous sommes devenus) ont préféré le rêve d’Avoir, ce mirage aux alouettes, à toute autre considération. Pour gagner plus et tuer la concurrence le système capitaliste encourage ses acteurs à baisser les prix pour attirer le consommateur, ce faisant, le système doit baisser les coûts de production. 
                                    Les consommateurs qui sont aussi les travailleurs doivent donc travailler toujours mieux et plus pour toujours moins cher, menacés qu’ils sont par la perspective de délocalisation. 
                                    Finalement les délocalisations auront bien lieux, les emplois et les salaires sont maintenant en Roumanie, en Chine, les actionnaires auront touché jusqu’au dernier centime possible, mais ils n’ont plus de clients. Insolvables ! L’environnement est pollué, abîmé par la surexploitation ! 

                                    Le système capitaliste s’est mordu la queue jusqu’au sang !

                                    Cela me fait penser à la notion de Yin et de Yang en médecine chinoise. L’équilbre entre ses deux pôles est essentiel à notre équilibre. Si la nature n’échappe pas à cette règle, l’économie non plus. Excès de Yang à la tête, excès Yin dans le bas.
                                    Point positif tout de même. Ce type de situation en excès de Qi témoigne d’un organisme puissant et plein de ressources. La crise sera forte, mais elle ne nous tuera pas ! (enfin j’espère !)

                                    www.lamachineaecrire.net

                                    <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script>

                                    • antireac 23 janvier 2009 12:03

                                      @ bec
                                      Commentaires simplistes et erronés


                                    • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2009 09:49

                                      Très belle analyse. L’on se demande si c’est la même personne qui l’a produite et qui a écrit la conclusion . En effet, relisons la dernière phrase :

                                      ""Il ne s’agit pas de réformer, réguler ou humaniser le capitalisme. La seule solution, c’est une réforme, ou plutôt une transformation de l’homme, surtout intérieure, spirituelle.""

                                      Mr Dugué n’aura pas manqué de lire André Conte-Sponville qui a écrit après d’autres : "Le capitalisme, la politique et la morale relèvent de trois ordres distincts et qu’il ne faut pas confondre sous peine de sombrer dans le ridicule".

                                      Mais le désir de se démarquer fait sombrer dans le ridicule notre sympathique analyste qui se prend les pieds dans le tapis en confondant bêtement ici les notions "réformer" et "moraliser".

                                      Il est évident que la question, sinon la solution n’est pas de moraliser le capitalisme, vœux ridicule s’il en est, mais de le réglementer, voire le réformer.


                                      • bob 23 janvier 2009 12:30

                                        Tout a fait d’accord. Le systeme n’est pas a remettre en cause, il n’est qu’un outil aux mains de certains individus quelque fois inconscients ( traders) quelques fois malhonnetes ( fortunes apparues miraculeusement ). Des lors que les outils en place sont correctement utilises, les malversations se reduisent grandement. Si les controles avaient correctement fonctionne, la crise des subprimes tout comme les affaires precedentes et succedantes ne se seraient jamais produites.
                                        Cette absence de controle tient a la cupidite des gens qui evoluent dans cette sphere. La croyance selon laquelle, ils pourront se faire de l’argent et abandonner le bateau des qu’il coulera a litteralement mine l’economie.


                                        • bob 23 janvier 2009 12:31

                                          Mais c’est aussi au citoyen de s’informer et de s’opposer dans la mesure de ses moyens.
                                          Le mal ne triomphe que grace aux concessions du bien.


                                          • Jimd Jimd 23 janvier 2009 13:15

                                            tres interessant.
                                            je suis toujour un peu enerve par les racourcis qui consistent a pointer du doigt des responsables. c’est tres facile, et tres reducteurs. c’est les banques, les traders, les speculateurs ou le systeme...
                                            j’aime cette vision ou nous tous sommes le systeme et le faisont.
                                            le paradixe est qu’individuellement nous ne sommes rien, nous avons donc l’impression qu’il (le systeme) nous est donne. Par contre nos actions, vote, decisions de consommation influencent ce systeme...de facon infinitesimale bien sur, mais c’est la somme des actions qui faconne le monde ou nous vivons.

                                            En pointant des responsables exterieurs (jamais nous, non jamais) nous refusons de voir ce que nos comportements ont d’egoistes, d’individualistes.



                                            • Francis, agnotologue JL 23 janvier 2009 14:02

                                              " J’apprends que le gouvernement estime que le peuple a ’trahi la confiance du régime’ et ’devra travailler dur pour regagner la confiance des autorités’. Dans ce cas, ne serait-il pas plus simple pour le gouvernement de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ?"

                                              Le titre choisi par Bernard Dugué pour ce billet est aussi ridicule et mensonger que celui de FR3 pour son émission de l’autre soir :

                                              Il est aussi ridicule de prétendre réformer l’homme que de vouloir moraliser le capitalisme.

                                              Quant à cette expression de "Résoudre la démocratie paradoxale" elle relève d’un esprit englué dans son propre paradoxe que j’ai dénoncé ici.

                                              Bertold Brecht


                                              • phil2nim phil2nim 24 janvier 2009 13:42

                                                Le capitalisme n’est que l’expression de l’avidité humaine, qui est son moteur.
                                                La réforme de l’homme, à la supposer possible, serait aussi la fin du capitalisme.

                                                La seule alternative, c’est d’apprendre à connaitre l’esprit humain tel qu’il est et non tel qu’il nous est inculqué, mais c’est une démarche individuelle, difficilement transposable en masse.

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