Sarkozy : homme d’affaires, l’homme des affaires
Combien faudra-t-il d'affaires d'état pour que Sarkozy tombe ? Si on regarde de l'autre côté des Alpes, on ne peut quêter inquiets. Si regarde avec quelle paresse les médias s'emparent des affaires révélées pour la plupart par Médiapart, on ne peut qu'être inquiets. Si on regarde le travail de sape des procureurs Marin et Courroye, on ne peut qu'être inquiets. Cependant si on regarde le travail de certains juges (Lenoir, Van Ruymbeke, Trévidic, Prévost Desprez, Zimmerman) alors on peut avoir un peu d'espoir. Et si nous sommes assez forts pour que Sarkozy ne soit pas réélu, l'espoir sera flamboyant.

Si vous vous souvenez - et comment pourrait-il en être autrement ? - les trois premiers gestes de Nicolas Sarkozy furent d'interroger la gentille Mignon sur la hauteur de son salaire de Président, de se faire inviter au Fouquet's par Desmarais, le richissime canadien, en présence d'une belle brochette de futurs breloqués tels Proglio, Albert Frère etc, et enfin une escapade, alors qu'il avait annoncé urbi et orbi qu'il ferait une retraite afin d'habiter la fonction (toucher du pognon du job) et bien qu'en général c'est la fonction ou la mission qui vous habite, ce qui prouve sa haute connaissance du sens profond des mots, aux abords de Malte sur le Paloma, tous frais payés y compris le voyage aller retour en jet privé par Bolloré. Il avait ensuite aussi usé d'air Bolloré pour son voyage en Egypte et sa promenade avec l'amoureuse de son amoureux, celle qui vient de lui donner une fille et que le couple présidentiel a appelé Giulia à l'italienne, - ce qui nous fait nous demander si Fillon ne devrait pas lui dire, comme il en a fait la honteuse remarque à Eva Joly, que sans doute Carla Bruni n'est pas française depuis assez longtemps pour comprendre les valeurs profondes de notre pays en donnant ainsi un prénom italien à la progéniture présidentielle - en ayant l'extrême outrecuidance de dire à nous Français : « Vous auriez préféré que ce fût l'Etat qui payât ? » (dit autrement dans son langage de lecteur assidu et subtile des « Roujon » Macquart) car, non seulement l'Etat a payé car il a fallu déplacer également un Airbus et un jet présidentiels malgré tout, mais que surtout nous aurions aimé qu'il payât de sa poche ses propres vacances avec la substantifique augmentation qu'il avait fait procéder à sa rémunération. Il était évident qu'à l'indécence se mêlait la confusion des genres et qu'un président ne doit et ne peut pas recevoir de cadeaux d'un industriel.
C'est dans ce contexte bolloréen que Médiapart nous en révèle une autre, dont certains détails avaient déjà étaient exposés dans la presse à petites doses.
L'Express : Selon Jacques Dupuydauby, ex-dirigeant du groupe portuaire Progosa, interrogé par Mediapart, des chefs d'Etat africains auraient avoué avoir subi des pressions de la part de l'Elysée au profit du groupe Bolloré.
"Quand Vincent Bolloré s'implante quelque part, il utilise le président français comme son VRP de luxe. Nicolas Sarkozy, de son côté, met dans la balance les relations franco-africaines et fait des pressions [...] On est passé de la Françafrique des mallettes à la Sarkafrique des concessions." Dans l'interview que publie Médiapart ce lundi, Jacques Dupuydauby ne mâche pas ses mots, et accuse ouvertement le président de la République de "chantage d'Etat" au profit de son ami Vincent Bolloré.
Au lendemain de son départ à la retraite, l'homme d'affaires franco-espagnol, président du groupe portuaire Progosa, ancien vice-président du groupe Bouygues et proche des réseaux chiraquiens, affirme avoir personnellement recueilli les confidences embarrassantes de plusieurs présidents africains, dont Faure Gnassingbé (Togo), Denis Sassou N'Guesso (Congo) et Paul Biya (Cameroun).
"Vous ne pourrez plus compter sur l'appui de la France"
Les trois dirigeants lui auraient affirmé qu'ils ne pouvaient (ré)attribués la gestion des ports de Lomé, Pointe-noire et Douala à son ex-société en raison des pressions exercées par Nicolas Sarkozy au profit du groupe Bolloré. Selon lui, le message de l'Elysée était clair : "Si vous ne faites pas ce qu'on vous demande en donnant telle et telle chose à Bolloré, vous ne pourrez plus compter sur l'appui de la France."
Dans cet entretien, Jacques Dupuydauby évoque également l'intervention de l'Elysée pour les ports de Misrata en Libye, et d'Abidjian en Côte d'Ivoire, attribués malgré les bouleversements politiques au groupe Bolloré. Selon l'ex-homme d'affaires, Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret et Alain Carignon, un proche de Brice Hortefeux, jouaient un rôle de "courroie de transmission" entre le chef de l'Etat et ces dirigeants africains.
N'oublions pas que dans le livre Sarko m'a tuer, ce même Dupuybaudy accuse ouvertement Sarkozy de tentative d'extorsion de fonds à son encontre, accusation gravissime, sans que cela n'ait à ce jour entraîner une plainte en diffamation.
Notre combat n'est même pas que Sakozy soit battu, il continue de baisser dans les sondages et ce n'est pas ses fiascos européens à répétition, sa gestion catastrophique de la crise de l'euro, le financemennt par les français à hauteur de 300 millions d'euros pour installer la Charia en Libye et mettre à sa tête l'ancien ministre de la justice de Kadhafi, responsable des condamnations à morts des soignants bulgares et érudit en droit coranique, qui vont le faire remonter. Non le combat c'est qu'il prenne le chemin direct, par air Bolloré s'il le veut, vers l'exclusion du second tour.
- La première année de Sarkozy
- La biographie de Sarkozy apocryphe
- La Biographie de Lefebvre
- L’affaire Tapie
- Les petites affaires de l’Immaculé Eric
- l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takkiedine
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Ceccaldi Raynaud …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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