Solidaires ! ensemble et en réseau
La solidarité en 2014
Du rêve au projet…..
Beaucoup de familles en grandes difficultés essayent de s’en sortir, parfois en vain.
Elles ne vont pas automatiquement frapper à la porte des services sociaux….D’ailleurs, où aller ?
A qui s’adresser ?
Dans la petite ville où je vis, c’est naturellement l’association dont on a entendu parler qui devient l’interlocuteur privilégié….
Souvent la secrétaire de « Familles Laïques » me téléphone pour me demander de répondre à l’appelle de tel homme ou de telle femme.
Nous essayons de répondre à la sollicitation ou de renvoyer le demandeur à la bonne adresse.
Aujourd’hui, l’amorce d’un réseau local s’est constitué sur cette commune et sur l’agglomération melunaise.
C’est un premier pas prometteur mais insuffisant.
Ce qui manque le plus c’est un lieu, un espace bien identifié dans chaque commune qui puisse être la plaque tournante de la solidarité.
Ce lieu naturel existe : c’est le CCAS
« Un Centre communal d'action sociale (CCAS) est, en France, un établissement public communal intervenant principalement dans trois domaines :
· l'aide sociale légale qui, de par la loi, est sa seule attribution obligatoire ;
· l'aide sociale facultative et l'action sociale, matières pour lesquelles il dispose d'une grande liberté d'intervention et pour lesquelles il met en œuvre la politique sociale déterminée par les élus locaux ;
· l'animation des activités sociales. »
Malheureusement de nombreux CCAS fonctionnent avec très peu de moyens et se défaussent sur les associations caritatives qui, elles ne peuvent que donner une aide ponctuelle en urgence.
Les CCAS des villes dites de « banlieues » n’arrivent plus à faire face aux demandes, d’autant plus que l’Etat cherche à se défausser de ses responsabilités sans apporter des financements.
Dans de nombreux départements, c’est la CAF qui gère le RSA et les CCAS qui sont appelés à pré-instruire ces dossiers….
Face aux difficultés rencontrées : des demandes accrues, de nouvelles attributions sans moyens supplémentaires, des municipalités refusent ce travail supplémentaire….
Ce sont les plus démunis, les plus en difficultés qui trinquent, oui mais que faire ?
Continuer à charger la mule, à se défausser sur les associations ou sur d’autres institutions ou à mettre en place un véritable réseau de solidarité autour du CCAS avec des moyens et surtout une simplification des procédures :
Est-il normal qu’une famille sans logement ou sans ressource ait parfois plus de vingt interlocuteurs différents qui se passent parfois « la patate chaude » ?
Il y a là un dossier à ouvrir pour enfin mettre fin au gaspillage…..
Ce n’est pas plus d’argent qu’il faut mais une nouvelle organisation simplifiée qui conduise à passer de 25 interlocuteurs à quelques-uns bien identifiés et travaillant en réseau.
Jean-François Chalot
18 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON