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Accueil du site > Tribune Libre > Staline et Hitler, main dans la main : le scandale du pacte (...)

Staline et Hitler, main dans la main : le scandale du pacte Ribbentrop-Molotov

En août 1939, dans l’ombre des chancelleries, l’URSS et l’Allemagne nazie signaient un pacte qui allait ébranler l'Europe. Le pacte Ribbentrop-Molotov, trop souvent réduit à un simple accord de non-agression, fut bien plus : une collusion cynique entre deux totalitarismes, scellant le sort de nations entières. Dans les méandres de cette alliance contre-nature, Il y existe une vérité que certains cherchent encore à maquiller : l’URSS a activement collaboré avec le IIIe Reich. À l’heure où l’histoire est souvent réécrite, retour sur un épisode terrifiant.

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Les racines du pacte : un contexte explosif

L’Europe des années 1930 était une poudrière. Les blessures de la Première Guerre mondiale, les humiliations du traité de Versailles et la montée des idéologies totalitaires dessinaient un continent au bord du gouffre. L’Allemagne nazie, sous la houlette d’Adolf Hitler, affichait des ambitions expansionnistes dévorantes, tandis que l’URSS de Joseph Staline, isolée diplomatiquement, cherchait à sécuriser ses frontières tout en propageant son idéologie communiste. Dans ce jeu d’échecs géopolitique, un rapprochement entre ces deux puissances, pourtant idéologiquement opposées, semblait impensable. Pourtant, les archives historiques, notamment les correspondances diplomatiques exhumées après la guerre, montrent que des contacts discrets avaient déjà lieu dès 1938.

Le pragmatisme cynique guida les deux dictateurs. Hitler, préparant son invasion de la Pologne, voulait éviter une guerre sur deux fronts. Staline, méfiant envers les démocraties occidentales après l’échec des négociations avec la France et le Royaume-Uni, voyait dans un accord avec Berlin une opportunité de gagner du temps et d’étendre l’influence soviétique. Les travaux de l’historien britannique Antony Beevor, notamment dans The Second World War (2012), soulignent que Staline, loin d’être un simple opportuniste, nourrissait des ambitions territoriales précises, notamment sur les pays baltes et la Pologne orientale. Les témoignages de diplomates comme Gustav Hilger, conseiller à l’ambassade allemande à Moscou, confirment que les discussions étaient empreintes d’une froide realpolitik.

 

 

Ce mariage de raison n’était pas sans risques. Les élites nazies, imprégnées de l’idéologie antisoviétique, voyaient dans ce pacte une entorse temporaire à leurs principes. Côté soviétique, la signature d’un tel accord avec l’ennemi idéologique juré désorienta les cadres du Parti communiste. Pourtant, Staline imposa le silence, écrasant toute dissidence interne. Ce contexte, où la méfiance mutuelle côtoyait une convergence d’intérêts, prépara le terrain à l’un des accords les plus funestes du XXe siècle.

 

Зачем им свадьба Сталина с Гитлером на обложке? Чтоб русские каялись и  улыбались - KP.RU

 

La signature du pacte : une danse macabre à Moscou

Le 23 août 1939, dans une salle du Kremlin baignée d’une lumière tamisée, Joachim von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich, et Viatcheslav Molotov, son homologue soviétique, paraphèrent le pacte qui allait redessiner la carte de l’Europe. Officiellement, il s’agissait d’un traité de non-agression, engageant les deux parties à ne pas s’attaquer mutuellement pendant dix ans. Mais le véritable scandale réside encore dans les protocoles secrets, révélés après la guerre grâce aux archives saisies par les Alliés à Berlin. Ces clauses occultes partageaient l’Europe de l’Est en sphères d’influence : la Pologne serait divisée, les pays baltes (Estonie, Lettonie, Lituanie) et la Bessarabie (Roumanie) reviendraient à l’URSS, tandis que l’Allemagne s’arrogeait la partie occidentale de la Pologne.

Les photographies de l’événement montrent Ribbentrop et Molotov échangeant des sourires crispés, tandis que Staline, présent en coulisses, supervisait l’opération. Ce moment, immortalisé dans les mémoires comme une trahison des idéaux communistes, fut pourtant célébré à Moscou comme une victoire diplomatique. Les archives du NKVD, partiellement ouvertes dans les années 1990, révèlent que Staline ordonna une campagne de propagande interne pour justifier l’accord, présentant l’Allemagne comme un “partenaire temporaire” face à l’impérialisme occidental. Cette rhétorique visait à masquer la collaboration active entre les deux régimes.

 

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Cette collaboration ne se limita pas à des mots. Dès septembre 1939, l’URSS livra à l’Allemagne des matières premières cruciales – pétrole, céréales, manganèse – en échange de technologies militaires. Les rapports du ministère allemand de l’Économie, cités par l’historien Timothy Snyder dans Bloodlands (2010), montrent que ces livraisons permirent à la Wehrmacht de soutenir son effort de guerre initial. Pendant ce temps, la propagande soviétique taisait les atrocités nazies, tandis que le Komintern, organe de coordination communiste international, recevait l’ordre de cesser toute critique de l’Allemagne. Ce silence complice, rarement évoqué dans les récits historiques soviétiques, illustre l’ampleur de la collusion.

 

Un partage sanglant

Le 1er septembre 1939, l’Allemagne envahit la Pologne, déclenchant la Seconde Guerre mondiale. Deux semaines plus tard, le 17 septembre, l’Armée rouge pénétrait à son tour dans l’est du pays, conformément aux protocoles secrets. Cette invasion conjointe, souvent occultée dans les récits historiques russes contemporains, fut un acte de collaboration militaire explicite. Les archives polonaises, notamment les témoignages recueillis par l’Institut de la mémoire nationale (IPN), décrivent des scènes de coordination entre officiers allemands et soviétiques, échangeant cartes et informations pour sécuriser leurs zones respectives. À Lwów (aujourd’hui Lviv), des unités allemandes cédèrent même des positions aux troupes soviétiques dans une passation quasi théâtrale.

 

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Les populations prises dans cette tenaille subirent des horreurs indicibles. Côté nazi, la machine de guerre écrasait toute résistance, tandis que les Einsatzgruppen entamaient leurs premières exactions contre les Juifs et les élites polonaises. Côté soviétique, le NKVD orchestrerait bientôt le massacre de Katyń, où 22 000 officiers et intellectuels polonais furent exécutés en 1940. Ces assassinats, longtemps imputés aux nazis par la propagande soviétique, furent planifiés avec une froideur bureaucratique par le régime de Staline. Les déportations massives de Polonais, Baltes et Roumains vers les goulags complétèrent ce tableau de désolation.

 

 

L’Europe de l’Est devint un laboratoire de l’arbitraire totalitaire. Les pays baltes, annexés par l’URSS en 1940, furent soumis à une sovietisation brutale : arrestations, exécutions, confiscations de terres. Les témoignages de survivants décrivent une terreur méthodique, visant à briser toute velléité de résistance. Pendant ce temps, l’Allemagne, forte du soutien logistique soviétique, poursuivait sa conquête de l’Europe occidentale. Ce partenariat macabre, qui dura jusqu’à l’invasion allemande de l’URSS en juin 1941, révèle une vérité dérangeante : loin d’être un simple spectateur, l’URSS fut un acteur clé dans les premières phases de la guerre.

 

Une vérité contournée : la réécriture de l’histoire

Après la rupture du pacte en 1941, lorsque l’opération Barbarossa vit l’Allemagne envahir l’URSS, Staline réinventa son rôle dans le conflit. La propagande soviétique présenta l’URSS comme la victime héroïque du nazisme, occultant les deux années de collaboration active. Les protocoles secrets du pacte, bien que connus des Alliés dès 1945 grâce aux archives allemandes, furent niés par Moscou jusqu’en 1989, lorsque Mikhaïl Gorbatchev, sous la pression internationale, admit leur existence. Cette reconnaissance tardive ne dissipa pas les efforts de certains historiens russes pour minimiser la portée de l’accord.

 

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Aujourd’hui, la mémoire du pacte Ribbentrop-Molotov reste un champ de bataille idéologique. En Russie, des récits officiels, soutenus par des manuels scolaires récents, présentent l’accord comme une nécessité stratégique, sans mentionner les protocoles secrets ni les invasions conjointes. L’historien polonais Andrzej Nowak, dans First Betrayal (2015), dénonce cette réécriture comme une tentative de blanchir le rôle de l’URSS dans le déclenchement de la guerre. En parallèle, les travaux d’organisations comme Memorial, qui documentent les crimes staliniens, sont entravés par les autorités russes, illustrant la difficulté d’accéder à une vérité historique impartiale.

Cette distorsion n’est pas sans conséquences. Dans les pays baltes et en Pologne, le souvenir du pacte alimente une méfiance persistante envers la Russie. Les commémorations annuelles, comme la Journée du ruban noir (23 août), rappellent l’impact dévastateur de l’accord. Pourtant, à l’Ouest, l’ampleur de la collaboration soviéto-nazie reste souvent méconnue, éclipsée par le rôle ultérieur de l’URSS dans la victoire alliée. Réhabiliter cette vérité, comme le souligne l’historienne Catherine Merridale dans Ivan’s War (2005), est essentiel pour comprendre les dynamiques complexes du conflit et leurs échos contemporains.

 

Un avertissement pour aujourd’hui

Replonger dans les arcanes du pacte Ribbentrop-Molotov, c’est confronter une vérité humaine brutale : les idéologies, aussi opposées soient-elles, peuvent s’unir dans la quête du pouvoir. Les visages des diplomates signant l’accord, les cartes redessinées dans l’ombre, les cris étouffés des victimes de Katyń ou des goulags – tout cela compose une fresque où l’ambition et la trahison se mêlent. Les archives, qu’il s’agisse des rapports du NKVD ou des mémoires de Ribbentrop, parlent d’une voix unanime : l’URSS ne fut pas une victime passive, mais une complice active dans la tragédie initiale de la guerre.

 

Why the Alliance between Stalin and Hitler Must Never Be Forgotten

 

Cette histoire résonne encore. Les tentatives de réécrire le passé, en Russie ou ailleurs, rappellent que l’histoire n’est jamais neutre. Elle est un terrain de lutte, où la vérité risque d’être sacrifiée au profit de récits nationalistes. Les travaux d’historiens comme Timothy Snyder ou Anne Applebaum, fondés sur des sources primaires et des témoignages, offrent un rempart contre ces dérives. Ils nous invitent à questionner les récits officiels, à exhumer les silences, à donner une voix aux oubliés.

Le pacte Ribbentrop-Molotov est un miroir tendu à notre époque. Les alliances opportunistes, les compromis moraux, les silences complices ne sont pas l’apanage du passé. En cette année 2025, alors que les tensions géopolitiques redessinent les alliances mondiales, l’histoire de cet accord nous rappelle une leçon intemporelle : la vigilance est le prix de la vérité. À nous, lecteurs, citoyens, historiens, de la préserver, pour que les ombres de 1939 ne s’étendent pas sur notre avenir.

Enfin, le pacte Ribbentrop-Molotov ne fut pas un simple épisode diplomatique, mais un acte de collusion qui précipita l’Europe dans le chaos. L’URSS, loin d’être une spectatrice, collabora activement avec le régime nazi, partageant territoires et responsabilités dans les horreurs de 1939-1941. À l’heure où certains réécrivent l’histoire, se souvenir de cette alliance maudite, c’est rendre justice aux victimes et tirer les leçons d’un passé qui, sans vigilance, pourrait se répéter.


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69 réactions à cet article    


  • Gégène Gégène 26 avril 16:15

    Rappelons que :

    -dans les années précédentes, le régime polonais a abondamment flirté avec les nazis ;

    -ce même régime a vigoureusement refusé le passage éventuel de troupes soviétiques pour secourir la Tchécoslovaquie ;

    -ce même régime polonais a activement participé au dépeçage de cette même Tchécoslovaquie ;

    Et, comme rappelé en début d’article, c’est l’obstruction faite par les anglo-français à une alliance soviéto-franco-anglaise qui a indirectement imposé ce pacte germano-soviétique !


    • Gégène Gégène 26 avril 16:25

      Pour les férus d’histoire, voir l’assassinat en 1934 (par une balle « perdue ») de Louis Barthou par les Oustachis, lui qui travaillait à une alliance des soviétiques avec l’occident.


    • Bonjour @Gégène,

      Vous soulevez des points pertinents sur le contexte tendu du pacte Ribbentrop-Molotov. Effectivement, la Pologne a fait des choix controversés, comme l’annexion de Teschen ou son refus de laisser passer les troupes soviétiques pour défendre la Tchécoslovaquie. Et il est vrai que les hésitations des Anglo-Français à conclure une alliance avec l’URSS ont compliqué la situation.

      Cela dit, je pense qu’il est difficile de présenter le pacte comme une simple contrainte imposée à l’URSS. Le protocole secret, qui organisait le partage de la Pologne et d’autres territoires entre Hitler et Staline, montre que l’URSS a pris une part active dans ces décisions. L’invasion conjointe de la Pologne en septembre 1939 par les deux puissances est un événement majeur, non ?

      Chaque acteur – Pologne, Occidentaux, URSS, Allemagne – porte une part de responsabilité dans cette tragédie

    • @Gégène

      Ce n’est pas Louis Barthou qui était visé par cet attentat, qui a eu lieu à Marseille en 1934, mais le roi Alexandre Ier de Yougoslavie. Le ministre français a été une victime collatérale. Les Oustachis étaient des nationalistes croates


    • Gégène Gégène 26 avril 17:13

      Bonjour @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Je sais bien que Barthou n’était pas visé, officiellement.
      mais les circonstances de sa mort sont bien étranges . . .
      Sans oublier que les Oustachis étaient les copains des nazis.
      Quant au comportement des soviétiques, il ne faut pas oublier
      qu’après leur révolution, ils ont eu affaire à toutes les armées occidentales
      coalisées contre eux (même les américains).


    • Eric F Eric F 26 avril 18:16

      @Gégène
      Les circonstances pouvaient justifier un pacte de non agression, mais PAS les clauses sur le partage de territoires conquis et le traité un mois plus tard d’amitié, coopération, et délimitation des zones d’influence. Pendant un an et demi il y a bien eu collaboration franche et loyale, rompue non par Staline mais par Hitler.
      Ensuite, étant attaqués, les soviétiques se sont défendu puis contre-attaqué pour libérer leur territoire, et ensuite poursuivre jusqu’à Berlin.


    • @Eric F

      Un pacte de non-agression entre l’Allemagne nazie et l’URSS de Staline n’aurait pas été trop choquant entre deux totalitarismes. Ce qui pose un gros problème, c’est le protocole secret qui n’a été dévoilé officiellement qu’à la fin des années 1980. Effectivement, la collaboration entre le nazisme et le stalinisme fut franche et dans tous les domaines. Elle a été rompue par Hitler. 

      Il semblerait que lorsqu’on évoque le protocole secret, on est « idéologue »... Je ne suis pas du tout d’accord. 


    • La Bête du Gévaudan 27 avril 21:07

      @Eric F

      Les circonstances pouvaient justifier un pacte de non agression, mais PAS les clauses sur le partage de territoires conquis et le traité un mois plus tard d’amitié, coopération, et délimitation des zones d’influence. Pendant un an et demi il y a bien eu collaboration franche et loyale, rompue non par Staline mais par Hitler. Ensuite, étant attaqués, les soviétiques se sont défendu puis contre-attaqué pour libérer leur territoire, et ensuite poursuivre jusqu’à Berlin.


      Nous sommes d’accord. Les communistes français oublient d’ailleurs de préciser que Thorez a déserté en 1939, afin de faciliter l’attaque nazie contre son propre pays... et les militants communistes ont d’abord collaboré avec l’occupant nazi... L’Humanité a même essayé de reparaître dans Paris occupée. L’attitude des communistes français fut donc particulièrement sordide et indigne : l’occupation de leur patrie, l’asservissement de leur peuple, de leurs familles, l’exploitation économique, la répression des patriotes, des libres-penseurs et des Juifs commencés dès l’été 1940 ne les a pas dérangés. La manifestation des étudiants du 11 novembre 1940 fut menée à l’instigation de l’Action française et autres associations patriotes. Le PCF interdit à ses membres de s’y joindre ! etc. Ce qui a déclenché l’entrée en résistance des communistes français ne fut pas l’oppression nazie mais l’obéissance aux seuls ordres de Moscou... (ce n’est pas tellement différent aujourd’hui, où les marxistes s’excitent beaucoup plus en faveur des théocrates islamistes qu’en faveur des ouvriers et patriotes français).

    • Fanny 27 avril 22:45

      @Eric F
      mais PAS les clauses sur le partage de territoires conquis

      Pour des raisons morales, autres ?

      Les Etats sont des monstres froids (même le nôtre). Leur comportement ne peut s’apprécier qu’au vu des résultats de leur politique.

      La seule façon à mon sens de critiquer Staline efficacement est de montrer que sans ce pacte, la situation de l’URSS eut été bien meilleure à la veille de cette guerre. Or vous ne le démontrez pas : votre PAS est arbitraire.

      Mais tout dépend bien sûr d’où vous parlez. Si c’est de Paris en 1939, c’est forcément différent du point de vue d’un universitaire en 2025.


    • agent ananas agent ananas 28 avril 08:15

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      Ce qui pose un gros problème, c’est le protocole secret qui n’a été dévoilé officiellement qu’à la fin des années 1980.

      Merci de bien vouloir nous donner une preuve de ce protocole secret au risque de faire dans la théorie du complot et la propagande ...


    • Eric F Eric F 29 avril 14:31

      @Fanny
      Votre remarque est bien cynique, car elle justifie toute agression territoriale sans cause dès lors qu’elle est l’intérêt de l’agresseur. Dans le cas présent, ce sont plusieurs pays qui ont été attaqués par les nazis avec l’aide de fournitures livrées par l’Union Soviétique, conduisant à des centaines de milliers de morts. Et cela n’a pas empêché en final les nazis d’attaquer l’URSS avec des millions de morts.


    • Octave Lebel Octave Lebel 26 avril 16:32

      Que vaut une morale ostentatoire et sentencieuse s’appuyant sur une histoire dont on oublie la moitié des faits ? Comme si un point de vue pouvait anéantir ce qui est et a été en supprimant même la possibilité d’un désaccord. Se mettre d’accord sur ses désaccords, c’est la condition du respect et de la démocratie. Se mettre d’accord sur ses désaccords c’est aussi la condition du développement du savoir et de la dynamique d’une intelligence collective qui se partage. La démocratie, c’est la discipline que nous nous imposons s’il le faut afin de nous protéger de l’ivresse du pouvoir, ses abus et ses injustices. Certains faisant mine de la défendre s’en méfient de peur que nous y prenions goût.

      J’ai déjà eu l’occasion de rappeler que l’histoire n’est pas un récit de propagande ni une pratique de l’apologie ou le libre-service des démagogues mais que c’est une discipline intellectuelle qui permet de renforcer nos connaissances, notre autonomie de pensée et notre esprit critique indispensables à une vie démocratique fondée sur le savoir partagé et le respect mutuel.

      Pour se faire son idée par soi-même. Une fiche riche et équilibrée qui ne vous dit pas où est le bien et son contraire en cherchant à vous enfermer dans une propagande ou l’autre mais qui est utile pour mieux comprendre la complexité de la situation et mieux détecter les éléments de propagande.

      → Pacte germano-soviétique

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacte_germano-sovi%C3%A9tique

       


      • La Bête du Gévaudan 27 avril 21:14

        @Octave Lebel

        Que vaut une morale ostentatoire et sentencieuse s’appuyant sur une histoire dont on oublie la moitié des faits ?


        Venant de la part d’un commissaire politique accoutumé a expédier au goulag les « fascistes patriotards », les « saboteurs réactionnaires », les « individualistes libéraux » et les « islamophobes sionistes », cette phrase me fait bien rire...

        Bolchéviques, encore un effort si vous voulez être républicains !


      • SilentArrow 26 avril 17:00

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

         

        Hitler était un allié de Staline sur un autre volet : la lutte contre les communistes allemands (une Allemagne communiste aurait pu faire de l’ombre à Staline en tant que leader de la lutte de classes mondiale).


        • Seth 26 avril 17:07

          Que vous, historien de cette période, nous serviez ce brouet officiel m’étonne beaucoup et me fait douter de vos capacités réelles. smiley

          A vous entendre, tout est si simple quand on est dans un conflit de cette dimension que je me demande si vous avez la moindre compréhension des nécessités politiques.

          Et il faudrait lire des recherches sérieuses sur archives autres que les vôtres (si vous en avez faites) avant d’affirmer de telles simplifications à la mode.

          Et quid de la volonté délibérée de la Frôôôônce et des britiches de refuser de signer un accord avec l’URSS malheureusement peu connue ?

          Et quid de Daladier et Chamberlain signant Munich ?

          Ça ne sent pas très bon chez les zaliés qui ont soutenu le nazisme. Et le pacifisme béat de l’ouest qui n’a pas osé exiger le respect du Traité de Versailles (une horreur d’après les bien pensants) ni combattre le nazisme qui n’avait encore aucun moyen de se défendre alors qu’il récupérait la Ruhr ?

          Pour critiquer la propreté des autres, faudrait penser à se laver le cul.


          • @Seth

            Dois-je vous rappeler que les commentaires ne sont pas destinés à dénigrer le travail d’un auteur ? Nous pouvons avoir un dialogue apaisé, il n’y a aucun problème. Si vous constatez des erreurs factuelles dans mon article, n’hésitez surtout pas à m’en faire part. C’est la raison d’être des commentaires.


          • Seth 26 avril 19:04

            @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

            Arrêtons en là, nous n’allons pas nous perdre dans des discussions inutiles.

            Tout votre article est une erreur factuelle et vous ne précisez pas vos sources, pourtant il serait peut être intéressant de les connaître.

            Et je vous rappelle que les commentaires ne sont pas des approbations systématiques. J’éviterai donc à l’avenir d’intervenir sur vos fils.


          • @Seth

            Toutes les sources sont précisées ! Je n’ai pas de temps à perdre avec une personne de mauvaise foi qui se fout ouvertement de moi. Continuez à lire et à commenter docilement les articles de propagande pro-Poutine de « Cassandre G ». Ca vous convient beaucoup mieux, effectivement. 

            Je ne demande pas d’approbation dans les commentaires et vous le savez parfaitement ! Vous souhaitez vous victimiser ? C’est votre problème. 

            J’ai toujours combattu le stalinisme, le fascisme, le nazisme et l’islamisme. Cela m’a causé de nombreux problèmes (10 mois de protection policière 24h/24h lorsque j’ai lancé l’appel au boycott des Maldives, relayé par Jacques Maillot). Je n’ai jamais courbé l’échine devant les menaces et les dangers. 

            Bonne soirée.


          • tonimarus45 27 avril 09:21

            @Seth vous avez tort de ne plus vouloir intervenir sur des articles de cet auteur , apporter d’autres eclairage sur un article est toujours bon, car «  »« qui n’entend qu’une cloche n’entend qu’un son »"


          • chantecler chantecler 27 avril 09:31

            @tonimarus45

            Non une cloche c’est un cloche , même si elle dispose de toutes les partitions d’un carillonneur .

            Ce qui peut durer longtemps ! :

            Je dispose de quelques revues dans un carton .

            Avec ça j’en fais 100 nartiks pour agx !


          • Astrolabe Astrolabe 27 avril 10:04

            @Seth
                   
            Vous ne feriez pas une ptite poussée de mémoirel ? 


          • tonimarus45 27 avril 11:30

            @chantecler-oui mais il s’agit d’une meme cloche


          • La Bête du Gévaudan 27 avril 21:36

            @Seth

            A vous entendre, tout est si simple quand on est dans un conflit de cette dimension que je me demande si vous avez la moindre compréhension des nécessités politiques.

            Akh, tovarichtch, les « nézessités politik »... Quand on entend certains parler à l’emporte pièce du conflit israélo-palestinien ou de la géopolitique mondiale, votre phrase laisse songeur... La réalité est que rien n’obligeait à attaquer la Pologne dans le dos et zigouiller une partie de son peuple, ni de se partager quelques pays de l’Est avec les nazis, ni d’armer les nazis contre la « Frôôônce et les britiches »... Ils les ont poussé loin les « nécessités politiques » vos communistes. Ca mériterait au moins d’arrêter de faire la morale à tout le monde.

            Quant à faire la guerre préventive à l’Allemagne, le PCF a d’abord trempé dans le pacifisme révolutionnaire puis s’est opposé à la constitution d’une armée professionnelle et mécanisée (la « menace réactionnaire »), comme le proposait un De Gaulle afin, précisément, d’écraser préventivement le Reich hitlérien.

            Quant à la « Frôôônce », on a compris qu’elle n’a pas l’heur de vous plaire autant que la Palestine, l’Iran ou la Russie... ça explique peut-être pourquoi les communistes ont fait si bon marché de notre patrie, et qu’ils abandonnent encore aujourd’hui les Français (notamment les travailleurs) au profit des fascislamistes.


          • Phil 26 avril 18:04

            En suivant vos conseils j’ai « checké » comme vous dites quelques ouvrages d’historiens, universitaires, et voilà ce j’ai trouvé : https://historiographie.info/urssww2mai2015v2.pdf

            Pas mal, ça a le mérite de montrer d’où viennent les sources, et c’est très documenté. Bon évidemment, ça ne correspond pas tout à fait à ce qui en filigrane se dégage de vos écrits, mais là, c’est du sérieux.


            • @Phil

              Imaginez que nous abordions la Shoah et que je vous présente les travaux de Robert Faurisson ou de Roger Garaudy, deux universitaires négationnistes. Que penseriez-vous de ces travaux, également largement documentés ?


            • Phil 26 avril 19:05

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
              Comparaison, n’est pas raison. Et Annie Liz Lacroix, n’est en rien négationniste, sauf si ne pas être en accord avec vous et vos thèses c’est être qualifiable par cet adjectif lourd de sous entendus. Tout en restant « courtois » de part votre réaction, le champ des possibles de l’investigation se réduisent à l’acceptation de ce que vous formulez ou de ce que l’histoire officielle tolère comme interprétation, puisque ce qui ne serait pas estampillé, historien, universitaire, n’a pas voix au chapitre. Et si ce sont des historiens et universitaires dont les conclusions des travaux ne correspondent pas à ce que vous voulez que cela soit, ils sont selon vous négationnistes. 


            • Seth 26 avril 19:17

              @Phil

              Ouah eh ! Zêtes le mec culotté vous !  smiley


            • @Phil

              Je n’ai jamais dit qu’Annie Lacroix-Riz est négationniste. De plus, elle est d’origine juive. Ce serait idiot de ma part. J’ai juste voulu vous donner un exemple d’historiens clivants et dont les études ne sont pas fiables du tout. 

              Annie Lacroix-Riz est une historienne, certes, mais elle est avant tout une militante marxiste-léniniste. Et c’est là que le bât blesse. Des revues universitaires très sérieuses ont refusé de publier certains de ses textes, beaucoup trop engagés politiquement.


            • La Bête du Gévaudan 27 avril 21:57

              @Phil

              j’ai lu des livres d’Annie Lacroix-Riz... elle est très forte pour compiler des dossiers précis contre des industriels ou des évêques qui ont en effet collaboré... elle est beaucoup moins forte pour étudier les crimes du communisme et le pacte germano-soviétique.

              Grâce à elle, on est au courant du détail des entremets d’un dîner entre un cureton de la Roche-sur-Yon et un officier allemand en 1943 ou de la marque de leurs cigarettes, mais on n’est pas tellement au courant des activités du NKVD en Europe de l’Est noyées dans un « nacht und nebel » artistique...

              A un moment donné, l’aveuglement idéologique a ses limites. Le problème de Mme Lacroix-Riz c’est quand elle confond la fonction d’historien et la fonction de procureur-adjoint pour Vychinski ou Fouquier-Tinville. 

              J’attends avec intérêt les « ouvrages sérieux » de Mme Lacroix-Riz pour nous justifier l’invasion de la Pologne, le massacre de Katyn, l’armement des nazis contre la France, la désertion de Thorez ou encore la collaboration des communistes lors des premières répressions racistes et anti-patriotes dans la France occupée...

              Remarquez... pour une historienne qui refuse de reconnaître les crimes du communisme, il n’est pas étonnant de refuser de reconnaître le pacte germano-soviétique dans toute sa réalité.


            • agent ananas agent ananas 28 avril 08:34

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
              Des revues universitaires très sérieuses ont refusé de publier certains de ses textes ...

              Encore une fois une affirmation péremptoire.
              Un lien serait le bienvenu pour attester vos affirmations !


            • agent ananas agent ananas 28 avril 08:43

              @agent ananas

              Etre marxiste-léniniste serait disqualifiant pour aborder l’Histoire ? Pas plus qu’être d’extrême droite ...
              L’Histoire se moque des courants politiques et s’en tient aux faits.


            • @agent ananas

              Affirmation péremptoire ? Comme vous y allez. Vous êtes, il me semble, beaucoup moins exigeant pour les articles publiés sur ce site qui ne comportent aucun lien mais qui vont dans le sens de votre idéologie, non ?

              Je vais vous donner quelques exemples, malgré tout.

              • Lacroix-Riz affirme être exclue de nombreuses revues académiques à comité de lecture, sans toujours nommer celles-ci. Dans un entretien pour Initiative Communiste en 2017, elle évoque un « veto organisé depuis une vingtaine d’années contre tout débat académique », incluant les revues universitaires, en raison de ses travaux sur la collaboration et la synarchie.
              • Dans un article de Revue Éléments (2023), il est mentionné qu’elle subit un « ostracisme de la communauté universitaire » et un « boycott » des revues académiques depuis des décennies, mais sans préciser de noms supplémentaires.
              • Sur son site, elle dénonce une « censure à répétition » dans les milieux académiques, incluant des revues, colloques, et jurys de thèse.


            • @agent ananas

              « Etre marxiste-léniniste serait disqualifiant pour aborder l’Histoire ? Pas plus qu’être d’extrême droite ... »

              Les travaux de Robert Faurisson et de Roger Garaudy, deux négationnistes notoires, vous en pensez donc le plus grand bien ? Vous rendez vous compte que votre affirmation est dénuée de bon sens ?

              Lorsqu’une idéologie passe avant l’étude rigoureuse et l’analyse des faits, il y a un gros problème. Ce n’est plus de l’histoire mais de la propagande. Il y a une déontologie à respecter. En principe...




            • agent ananas agent ananas 29 avril 06:23

              @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

              Merci pour les liens. Intéressants !
              Sauf erreur de ma part, Annie Lacroix-Riz n’affirme pas être exclue de publier dans les revues académiques mais se lamente du manque de débat entre historiens. Nuance !
              Quant à ma supposée idéologie je me demande à quoi vous faites allusion ...
              Est-ce de l’idéologie de ne pas adhérer à la propagande ou à une vision superficielle de l’Histoire ? Je ne suis encarté nul part et n’ai voté qu’une seule fois, au sortir de mon adolescence en 1981.
              Je ne connais peu les travaux de Robert Faurisson, sauf le « côté négationiste » tant décrié dans les médias. Mais à l’instar de Noam Chomsky, je pense que soutenir la liberté d’expression de Robert Faurisson n’est pas une adhésion à ses thèses historiques.
              Ce que je sais est que Robert Faurisson a été très influencé par Paul Rassinier, le "père des révisionnistes français". Résistant, Paul Rassinier est arrêté, terriblement torturé et déporté à Birkenau, puis à Dora.
              Il est l’auteur d’un mémoire poignant sur son emprisonnement dans les camps de concentration, « Le mensonge d’Ulysse », d’une qualité bien supérieure à celle des foutaises produites par des escrocs tels qu’Elie Wiesel. Ses mémoires sont un puissant plaidoyer en faveur de la liberté et contre la guerre.
              Rassinier a déclaré qu’il n’y avait pas de chambre à gaz à Birkenau ou Dora. Lorsque son livre a été publié en 1950, lorsque les souvenirs de la guerre étaient encore frais, cette opinion controversée n’a soulevé aucune protestation.
              « L’Industrie de l’Holocauste » devient mainstream que beaucoup plus tard comme le démontre Norman Finkelstein.


            • sylvain sylvain 26 avril 19:08

              Ca n’a rien de contre nature, ce sont deux puissances industrielles de premier plan et l’ideologie n’a jamais servie qu’au spectacle dans ce genre de societes, ce qui compte c’est la puissance.

              Et puis l’oncle sam lui meme a continue a fournir des biens industriels jusque fin 41 aux nazis : des systemes de traitement de donnees IBM, des vehicules GM ou ford, du caoutchouc... Ne parlons meme pas de la france.


              • juluch juluch 26 avril 19:09

                De la géopolitique.

                La Pologne se méfiait de l URSS et elle avait bien raison, elle fut toujours contrarié d’une façon ou une autre par son voisin.

                la Pologne avait tout perdu avant la WWI et était soumise à la Russie, elle récupéré son indépendance après ce premier conflit.

                le but de cet accord contre nature était à therme le démantèlement de la Pologne en vue du prochain conflit.

                Actuellement c’est pareil, chacun avance ses pions, fait semblant, multiplie les discours... et finalement ch** sur les populations !


                • Bonsoir @juluch et merci pour votre commentaire.

                  Vous avez raison. En 1938, lors de la crise des Sudètes, l’URSS avait proposé d’aider la Tchécoslovaquie, mais cela impliquait le passage de ses troupes à travers le territoire polonais ou roumain. La Pologne, méfiante envers les intentions soviétiques (en partie à cause de l’histoire conflictuelle, comme la guerre polono-soviétique de 1919-1921), a refusé. Ce refus était motivé par la crainte que l’URSS ne profite de cette présence militaire pour occuper des territoires ou imposer son influence. L’URSS n’était pas un allié fiable aux yeux de nombreux pays d’Europe de l’Est, notamment à cause de sa politique expansionniste et des purges staliniennes.

                  Comme vous le soulignez, rien n’a changé. Ce sont toujours les populations qui trinquent pour des dirigeants sans scrupules qui ne pensent qu’au pouvoir, à l’argent et se foutent totalement de leurs compatriotes. Le monde n’est pas près de changer, hélas !


                • chapoutier 27 avril 07:14

                  l’auteur pourrait-il indiquer à ses lecteurs l’origine de son texte :

                  je suppose que ce texte provient d’un fond américain anti-communiste.

                  en effet on trouve le terme :  « résidagainst  » dans la phrase : « Mais le véritable scandale résidagainst dans les protocoles secrets  » situé à la 5eme ligne du paragraphe intitulé « La signature du pacte : une danse macabre à Moscou ».



                  visiblement résidagainst est une coquille et que le traducteur en ligne n’a pas trouvé d’équivalent en français.


                  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 27 avril 08:39

                    @chapoutier
                     
                    ’’visiblement résidagainst est une coquille et que le traducteur en ligne n’a pas trouvé d’équivalent en français. ’’
                    >
                    Resservir ici brut de décoffrage un texte issu d’un traducteur automatique sans avoir fait un minimum de corrections sémantiques nécessaire est un travail de cochon.
                    Qu’on se le dise.


                  • @chapoutier

                    Je ne connais pas du tout ce site. Merci de m’apprendre son existence. Je vais pouvoir y trouver des ressources très intéressantes que me serviront dans mes travaux futurs.


                  • confiture 27 avril 11:47

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                    quel site ?


                  • @confiture

                    Justement, je n’en sais rien. J’espère avoir plus de détails sur ce mystérieux site dont je ne trouve pas trace. L’auteur du commentaire est très laconique sur ce sujet.


                  • chapoutier 27 avril 11:59

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
                    ca vas le numéro de claquette de celui qui joue l’innocent après avoir été pris la main dans le pot de confiture. d’où provient ce mot résidagainst

                    qui se ballade comme un orphelin dans le texte ?
                    ha, petite précision : oui on peut représenter un texte en modé autant de fois que l’on veut smiley smiley


                  • @Francis, agnotologue

                    Je viens de comprendre ce qu’il s’est passé. Etant handicapé, après avoir été victime d’un AVC, je suis obligé de faire controler mon texte par une IA pour détecter mes fautes ou mes erreurs d’inattention. Dans le texte d’origine, j’avais indiqué « réside encore ». Il y a une erreur de la part de l’IA. C’était inutile de pousser des cris d’orfraie et de porter des jugements hâtifs. 

                    Inutile également d’inventer une source qui n’existe absolument pas ! 


                  • @chapoutier

                    Vous m’avez bien fait rire avec vos théories du complot. L’explication est bien moins sensationnelle, hélas pour vous ! 

                    Alors, c’est quoi cette « coquille vide » ? Elle existe au moins ?


                  • titi titi 27 avril 13:16

                    @chapoutier

                    Petit hors sujet pour @chapoutier...

                    Dans une récente déclaration, Gerasimov remercie les troupes Nord Coréennes pour leur aide dans la libériation de la région de Kursk.

                    Avez vous un mot à dire sur le sujet ?
                    Vous qui avez commis cet article :
                    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coreens-en-ukraine-ou-l-homme-qui-258675


                  • Bonjour @titi,

                    Votre « hors sujet » est le bienvenu, bien entendu.

                    J’attends la réponse de @chapoutier sur cette fameuse « coquille vide » que serait Résidagainst, une « source américaine anti-communiste ».


                  • Hey @chapoutier, la sieste est terminée, non ? J’attends des informations sur Résidagainst, un « fond américain anti-communiste » dont vous êtes le seul à connaître l’existence, de toute évidence... 


                  • Panoramix Panoramix 27 avril 19:17

                    @titi
                    Effectivement, certains pro-russes avaient nié la présence de combattants nord-coréens dans le cadre de la reconquête de la partie occupée de la région de Koursk. Ceci étant, ils ont combattu sur le territoire russe, non pas sur le territoire ukrainien ; imaginer Kim envahir l’Europe était un peu excessif de la part de certains experts de plateau télé.


                  • agent ananas agent ananas 28 avril 09:09

                    @titi

                    Heureusement que la Russie a des troupes nord coréennes et des missiles qui fonctionnent avec des pièces détachées d’électroménager afin d’envahir l’Europe ...


                  • chapoutier 28 avril 11:45

                    @titi

                    Les Russes n’ont jamais démenti la présence de nord-coréens en Russie !

                    Les nord-coréens n’ont jamais mis les pieds en Ukraine. Koursk est en Russie jusqu’à preuve du contraire.

                    Les nord-coréens avaient besoin de se mettre à niveau face à la Corée du sud.

                    C’est choses faites.

                    Autre chose ?


                  • @chapoutier

                    « Autre chose ? »

                    Oui, vos révélations sur Résidagainst, cette « source américaine anti-communiste »...


                  • chapoutier 28 avril 13:22

                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                    Allez, je m’y colle, je refais l’historique pour en finir avec le foutage de gueule de l’auteur :


                    chapoutier 27 avril 07:14 (s’adressant à l’auteur)

                    l’auteur pourrait-il indiquer à ses lecteurs l’origine de son texte :

                    je suppose que ce texte provient d’un fond américain anti-communiste.

                    en effet on trouve le terme : «  résidagainst » dans la phrase : « Mais le véritable scandale résidagainst dans les protocoles secrets » situé à la 5eme ligne du paragraphe intitulé « La signature du pacte : une danse macabre à Moscou ».

                    visiblement résidagainst est une coquille et que le traducteur en ligne n’a pas trouvé d’équivalent en français.



                    Giuseppe di Bella di Santa Sofia 27 avril 11:44 (répondant à chapoutier)


                    @chapoutier

                    Je ne connais pas du tout ce site. Merci de m’apprendre son existence. Je vais pouvoir y trouver des ressources très intéressantes que me serviront dans mes travaux futurs.



                    Première remarque :

                    qui parle d’un site ? Personne, l’auteur invente ou fait-il un lapsus révélateur ?

                    Seconde remarque :

                    Par contre, l’auteur se garde bien de répondre à l’objet de mon commentaire, à savoir d’où provient la coquille « résidagainst »



                    chapoutier 27 avril 11:59 (s’adressant à l’auteur)


                    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                    ca vas le numéro de claquette de celui qui joue l’innocent après avoir été pris la main dans le pot de confiture. d’où provient ce mot résidagainst

                    qui se ballade comme un orphelin dans le texte ?

                    ha, petite précision : oui on peut représenter un texte en modé autant de fois que l’on veut



                    troisième remarque

                    je fais de nouveau part à l’auteur qu’il se garde bien d’expliquer la provenance de la coquille



                    Giuseppe di Bella di Santa Sofia 27 avril 12:05 (l’auteur s’adressant à Francis, agnotologue)


                    @Francis, agnotologue


                    Je viens de comprendre ce qu’il s’est passé. Etant handicapé, après avoir été victime d’un AVC, je suis obligé de faire controler mon texte par une IA pour détecter mes fautes ou mes erreurs d’inattention. Dans le texte d’origine, j’avais indiqué « réside encore ». Il y a une erreur de la part de l’IA. C’était inutile de pousser des cris d’orfraie et de porter des jugements hâtifs.

                    Inutile également d’inventer une source qui n’existe absolument pas !


                    Quatrième remarque

                    l’auteur donne une explication (bidon) concernant l’origine de la coquille à @Francis, agnotologue, se gardant bien de me répondre droit dans les yeux !



                    Giuseppe di Bella di Santa Sofia 27 avril 12:10 ( l’auteur s’adressant à chapoutier avec un nouveau jeu de claquette)


                    @chapoutier


                    Vous m’avez bien fait rire avec vos théories du complot. L’explication est bien moins sensationnelle, hélas pour vous !

                    Alors, c’est quoi cette « coquille vide » ? Elle existe au moins ?


                    Cinquième remarque :

                    quelle coquille vide ? Foutage de gueule et bottage en touche ! Et bien sûr qu’elle existe puisque l’auteur s’est escrimer à réponde à francis agnotologue l’origine de cette coquille.


                  • Hey @chapoutier, on est pas chez mémé ! La vulgarité et la grossièreté n’ont pas leur place sur les fils des commentaires de mes articles. 

                    Le FSB est bien long à vous fournir des informations sur Résidagainst... 


                  • tonimarus45 27 avril 09:16

                    bonjour -On peut dire aussi que les americains y ont ete aussi pour beaucoup en ce qui concerne l’ascension du nazisme et s’en tenir au seul pacte germano sovietique sans parler de ce qui a precede est pour le moins curieux.Et par exemple ne pas evoquer les premices de ce qui allait ce passer, par exemple la guerre d’espagne ou et les americains , les anglais, les français ont prefere la non intervention, la france interdisant le passage des convois d’armees sovietiques, en direction des republicains espagnols  ???


                    • @tonimarus45

                      Ici on évoque le pacte Ribbentrop-Molotov uniquement. C’est pas un concours de celui qui a la plus grosse... Je ne connais pas un seul pays dont l’attitude, tout au long de son existence, ait été exemplaire. 


                    • titi titi 27 avril 13:24

                      @L’auteur,

                      Il n’y a rien d’étonnant dans le Pacte Ribbentrop Molotov.

                      La collaboration entre l’armée rouge et l’armée allemande a été constante dans les années 20 et jusqu’en 1933.

                      L’URSS a fourni des bases sur son territoire pour que l’armée de l’Allemagne de Weimar puisse se former sur des matériels modernes en contournant les sanctions du traité de Versailles.

                      Trois bases ont été mises à disposition : une pour l’étude des gaz de combat, l’une pour l’usage des chars, et un troisième pour l’entrainement de l’aviation.

                      Economie, alliance militaire, Le Pacte Ribbentrop Molotov est le prolongement du traité de Rapallo

                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Trait%C3%A9_de_Rapallo_(1922)

                      L’URSS a une responsabilité indiscutable sur les évènements de 1939.


                      • @titi

                        Merci pour votre commentaire qui apporte un autre éclairage très intéressant sur le pacte Ribbentrop-Molotov. Je suis tout à fait d’accord avec vous. 

                        Ca fait du bien de constater qu’il y a toujours des lecteurs sur ce site qui ont une indépendance et une vivacité d’esprit. 


                      • Fanny 27 avril 22:18

                        après l’échec des négociations avec la France et le Royaume-Uni,


                        Notre auteur a lu la journaliste néo-con américaine Anne Applebaum, mais oublié de s’instruire avec Annie Lacroix-Riz, cette dernière historienne française. Dommage.

                        On pourrait s’arrêter là dans la critique de l’article, car tout est dit.

                        Mais on peut quand même s’interroger : comment se fait-il que l’Allemagne nazie, qui avait en horreur le régime judéo-bolchévique, s’est soudain alliée à l’URSS qui s’attendait à la guerre avec l’Allemagne nazie ? A lire l’article, on n’y comprend rien, le mot « totalitaire » et des considérations morales semblent tout expliquer : faiblard comme explication.

                        Car l’auteur oublie un troisième acteur, de taille, auquel il fait vaguement allusion. Pour y voir plus clair concernant la politique de ce 3ème acteur, et y comprendre quelque chose, il faut lire Annie, pas Anne ni Giuseppe, aussi Bella et Santa soit-il.


                        • @Fanny

                          Je ne connais pas la journaliste que vous citez. Et ce n’est certainement pas avec l’historienne marxiste-léniniste Annie Lacroix-Riz que je risque d’apprendre quelque chose. Ses articles sont désormais refusés par de nombreuses revues universitaires sérieuses. Il y a une raison...

                          Je viens de lire un commentaire très intéressant d’un lecteur dont j’apprécie la pertinence du raisonnement, l’indépendance d’esprit et le sens de la répartie. Il s’agit de @La Bête du Gévaudan :

                          « J’ai lu des livres d’Annie Lacroix-Riz... elle est très forte pour compiler des dossiers précis contre des industriels ou des évêques qui ont en effet collaboré... elle est beaucoup moins forte pour étudier les crimes du communisme et le pacte germano-soviétique.

                          Grâce à elle, on est au courant du détail des entremets d’un dîner entre un cureton de la Roche-sur-Yon et un officier allemand en 1943 ou de la marque de leurs cigarettes, mais on n’est pas tellement au courant des activités du NKVD en Europe de l’Est noyées dans un « nacht und nebel » artistique...

                          A un moment donné, l’aveuglement idéologique a ses limites. Le problème de Mme Lacroix-Riz c’est quand elle confond la fonction d’historien et la fonction de procureur-adjoint pour Vychinski ou Fouquier-Tinville. 

                          J’attends avec intérêt les « ouvrages sérieux » de Mme Lacroix-Riz pour nous justifier l’invasion de la Pologne, le massacre de Katyn, l’armement des nazis contre la France, la désertion de Thorez ou encore la collaboration des communistes lors des premières répressions racistes et anti-patriotes dans la France occupée...

                          Remarquez... pour une historienne qui refuse de reconnaître les crimes du communisme, il n’est pas étonnant de refuser de reconnaître le pacte germano-soviétique dans toute sa réalité. »

                          Tout est dit et bien dit ! Je n’ai rien à ajouter. C’est un commentaire avec lequel je suis totalement d’accord. 



                        • Fanny 27 avril 23:19

                          @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                          A un moment donné, l’aveuglement idéologique a ses limites.

                          C’est incontestable, et je partage l’avis d’Eric Zemmour à ce propos. Les historiens professionnels ont tous un point de vue idéologique, une perspective qui colore leur discours. A.Lacroix-Riz a en effet un point de vue coloré par son idéologie marxiste.

                          Son travail universitaire est-il à rejeter a priori ? Certainement pas. Sa perspective est intéressante, au moins autant que celle d’Applebaum ou de La Bête.

                          les « ouvrages sérieux » de Mme Lacroix-Riz pour nous justifier l’invasion de la Pologne ...

                          L’universitaire n’a pas à justifier. Son rôle est d’expliquer et de faire comprendre. Après, à chacun de justifier ou non.


                        • Fanny 27 avril 22:57

                          Giuseppe, aussi Bella et Santa soit-il

                          Oups pardon, je croyais que ce patronyme était une blague.

                          Mais je découvre, en lisant un article dans Le Point sur les Maldives que ce n’est pas une blague.


                          • @Fanny

                            Comme je l’ai écrit dans mon profil, j’utilise ma véritable identité. Mon patronyme est loin d’être une blague et j’en suis fier. J’ai toujours eu le courage d’assumer mes positions, même si cela m’a posé quelques problèmes. Mais peu importe. On ne pourra jamais m’accuser d’être un lâche.


                          • Et hop ! Et hop ! 28 avril 13:07

                            Je vois pas du tout en quoi un pacte de Hitler avec Staline était plus scandaleux qu’un pacte de Churchill et Roosvelt avec Staline qui venait d’envahir la Pologne.


                            • agent ananas agent ananas 29 avril 11:02

                              @Et hop !

                              En effet.
                              L’auteur oublie que se sont les russes qui ont libéré les camps (les principaux).
                              Selon un sondage IFOP de septembre 1944, 61% des parisiens pensent que les russes ont gagné la guerre. En 2004, seulement 20% des français pensent que la Russie est victorieuse alors que 58% pensent que se sont les USA.
                              On peu voir l’écart des opinions en 60 ans ... L’effet Hollywood, sans doute.


                            • @agent ananas

                              Les Soviétiques (qui n’étaient pas tous Russes) ont libéré de nombreux camps de concentration ou d’extermination en Europe de l’Est. Je ne l’ai jamais oublié. D’ailleurs, je l’ai précisé dans un article consacré à la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

                              De plus, j’aime même salué Staline pour le rôle très important qu’il a joué dans l’indépendance et la survie de l’Etat d’Israël. Sans son aide financière et militaire, l’Etat d’Israël n’aurait jamais pu voir le jour et, surtout, combattre ses ennemis. Dans ce cas je peux même dire : merci Staline !


                            • Eric F Eric F 29 avril 14:37

                              @Et hop !
                              Un pacte contre un ennemi commun, comme celui des alliés occidentaux avec l’URSS après que celle-ci ait été attaquée par l’Allemagne nazi est justifié.
                              Par contre des clauses secrètes pour se partager une proie (la Pologne) qui n’a attaqué personne est révoltant.


                            • Et hop ! Et hop ! 30 avril 23:01

                              @Eric F : «  Un pacte contre un ennemi commun, comme celui des alliés occidentaux avec l’URSS après que celle-ci ait été attaquée par l’Allemagne nazi est justifié. »

                              Un pacte contre un ennemi commun, comme celui des alliés occidentaux avec le IIIe Reich contre l’URSS (qui était un régime anticapitaliste, anti christianisme, antidémocratique, militant pour des prises de pouvoir par la violence et la dictature du prolétariat au prix de millions de morts) dès que celle-ci a envahi la Pologne, la Suède et les Pays Balte était justifié.


                            • Krokodilo Krokodilo 29 avril 22:55

                              L’essentiel est, de toute façon, de rappeler opportunément que l’URSS et la Russie c’est pareil ou presque, de participer à la campagne médiatique sur « la menace russe ». Tiens, j’m’en vas revoir un peu sur LCI ce reportage sur les exercices de la France aux frontières de la Russie. Demain, je graisse mon fusil et j’affûte la baïonnette de mon arrière-grand-père. Tudieu, v’la t’y pas que les Boches réarment ? M’en vais en embrocher un, moi ! Quoi ? C’est pas eux ? C’est qui ? Holà, ça fait loin, y a un train ? Où est mon paquetage d’urgence, y a un gouvernement qu’a dit se garder une bouteille d’eau et des pansements à proximité.

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