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Staline et Israël : une alliance inattendue et surprenante au cœur de la Guerre froide

Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, président de l'Agence juive, proclame l'indépendance de l'État d'Israël, marquant un tournant décisif dans l'histoire du Moyen-Orient. Ce moment historique est souvent associé à l'enthousiasme des sionistes et à la lutte des juifs pour un foyer national après de très nombreux siècles de persécution. Néanmoins, un acteur clé de cette période, très souvent négligé, est Joseph Staline, le dirigeant de l'Union soviétique, qui a joué un rôle crucial dans la reconnaissance et le soutien, diplomatique et militaire, de l'État hébreu. En effet, l'URSS a été le premier pays à reconnaître de jure l'indépendance israélienne, apportant un soutien diplomatique et militaire significatif et décisif à la nouvelle nation. Mais quelles étaient donc les réelles motivations du Petit Père des peuples derrière cette alliance inattendue et surprenante ?

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Un soutien diplomatique et militaire sans précédent

En 1947, l'Union soviétique a plaidé en faveur de l'État juif lors des débats à l'ONU et soutenu, avec beaucoup d'enthousiasme, la résolution 181 de'Assemblée générale des Nations unies, qui préconisait le partage de la Palestine en un État juif et un État arabe. 

Trois jours seulement après la proclamation de son indépendance, l'URSS a reconnu de jure l'État Israël, un geste qui avait surpris de nombreux observateurs internationaux car les États-Unis s'étaient contenté d'une reconnaissance de facto. En 1949, les Soviétiques ont voté en faveur de l'admission de l'État hébreu au sein de l'ONU, créée à la fin de l'année 1945 pour remplacer la SDN.

Ce soutien diplomatique de taille était accompagné d'une aide militaire conséquente, notamment par l'envoi, souvent par l'intermédiaire de pays satellites comme la Tchécoslovaquie, d'armes, de munitions et d’équipements militaires lourds indispensables à la survie de l'État naissant. Quant aux États-Unis, ils commenceront à livrer des armes à Israël qu'à partir des années 1960.

De plus, les Soviétiques ont également très largement facilité l'arrivée de volontaires juifs, notamment des combattants de la Seconde Guerre mondiale ou des survivants de la Shoah, qui ont contribué à la défense d'Israël. Ce soutien a été déterminant lors de la guerre d'indépendance de l'État juif, où les forces israéliennes ont dû faire face à une coalition de plusieurs pays arabes.

Les motivations de Staline

Les motivations de Staline, connu pour son antisémitisme viscéral, pour soutenir Israël sont particulièrement complexes. Tout d'abord, il est essentiel de comprendre le contexte géopolitique de l'époque. Après la Seconde Guerre mondiale, l'URSS cherchait à étendre son influence au Moyen-Orient, une région stratégique riche en ressources pétrolières. En soutenant un nouvel État comme Israël, Staline espérait établir un pied-à-terre dans cette région, tout en contrecarrant l'influence des puissances occidentales, en particulier celle de la Grande-Bretagne.

En effet, bien que les Soviétiques et les Britanniques aient été alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, les rapports entre Joseph Staline et Winston Churchill, Premier ministre britannique pendant le conflit, avaient toujours été compliquées et leurs relations personnelles et politiques particulièrement tendues. Le Petit Père des peuples se méfiait fortement de Churchill et de ses compatriotes, en raison des différences notables entre le communisme soviétique et le capitalisme britannique. De plus, la Grande-Bretagne était la nation occidentale qui possédait le plus grand empire colonial du monde, celui sur lequel le soleil ne se couchait jamais.

Ensuite, il y avait une dimension idéologique. Staline, bien qu'athée, voyait dans le sionisme un mouvement de libération nationale qui pouvait être compatible avec les idéaux communistes. Le soutien à Israël pouvait être perçu comme une manière de promouvoir la lutte contre l'impérialisme, en soutenant un peuple opprimé dans sa quête d'indépendance. Cela s'inscrivait dans une logique de solidarité avec les mouvements de libération à travers le monde, que Staline cherchait à encourager pour contrer l'influence occidentale.

Enfin, le soutien à Israël permettait à Staline de renforcer son image en tant que leader progressiste et défenseur des opprimés, tout en consolidant son pouvoir au sein de l'URSS. En soutenant la création d'un État juif, il espèrait également apaiser les tensions avec la communauté juive soviétique, qui avait été largement persécutée sous son régime de terreur. Il voulait attirer les juifs du monde entier, y compris ceux d'Europe de l'Est, vers le communisme. Cette stratégie visait également à créer un contrepoids aux mouvements nationalistes arabes, qui étaient souvent hostiles à l'URSS. Plusieurs leaders arabes, comme le roi Abdallah de Jodanie, assassiné en 1951 par un réfugié palestinien, avaient des sympathies pro-britanniques, ce qui plaçait l'Union soviétique dans une position délicate.

Un retournement stratégique

À partir de 1953, peu de temps avant la mort du tyran rouge, la politique soviétique envers Israël a commencé à changer. L'URSS se rapprochait progressivement des pays arabes, notamment en raison de l'ascension du nationalisme arabe et de la Guerre froide qui polarisait les alliances. Les relations diplomatiques étroites entre l'Union soviétique et Israël se détériorent fortement dans les années 1960. Finalement, les Soviétique décidèrent de soutenir les États arabes dans leurs conflits armés avec Israël, notamment lors de la guerre des Six Jours en 1967. Ainsi, le pays qui avait largement contribué à l'indépendance d'Israël et la lutte pour sa survie, avait opéré un virage à 360 degrés :

Le soutien de Staline, pourtant profondément antisioniste et antisémite, à Israël est un chapitre vraiment fascinant et surprenant de l'histoire du XXe siècle. Motivé par des considérations géopolitiques, idéologiques et stratégiques, ce soutien a permis à I'État juif de se forger une place de premier plan sur la scène internationale, tout en posant les bases d'une rivalité qui perdure encore aujourd'hui. Loin d'être un simple épisode de la Guerre froide naissante, cette alliance inattendue entre le Petit Père des peuples et Ies juifs témoigne des dynamiques changeantes du pouvoir et des alliances dans un monde en constante évolution. Mais l'ombre de Staline plane toujours sur la Russie de Poutine.

 


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44 réactions à cet article    


  • Avant que les hostilités commencent, je tiens à porter à votre connnaissance, chères lectrices et chers lecteurs, le message que j’ai reçu en modération : « je croyais que l’URSS s’était abstenue lors de la reconnaissance de cet état raciste, ségrégationniste, génocidaire ! ».


    Sans Staline, l’indépendance d’Israël aurait été fortement compromise. L’URSS a été le premier pays à reconnaître l’Etat hébreu et à lui apporter un soutien vital, dans de nombreux domaines. 

    Contrairement aux idées reçues, les « Yankees » ont apporté un soutien militaire à Israël qu’à partir des années 1960. L’Oncle Sam n’a rien à voir avec l’indépendance d’Israël. 

    Merci qui ? Merci au « Petit Père » des peuples !


    Signale

    • La Bête du Gévaudan 5 novembre 22:27

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      « je croyais que l’URSS s’était abstenue lors de la reconnaissance de cet état raciste, ségrégationniste, génocidaire ! ».

      Ignorer le rôle moteur joué par l’URSS dans l’aide à la fondation d’Israël, exprime assez bien le niveau intellectuel et culturel déplorable des hordes de nervis antisionistes.

      quant au racisme, au ségrégationnisme et au génocide d’état, ces gugusses devraient se renseigner sur les états arabes et musulmans, qui sont presque tous de facto et de jure des états racistes, ségrégationnistes et génocidaires... Mais pour savoir cela il faut avoir des connaissances en droit comparé, en histoire, en religions, etc. Bref, avoir un niveau supérieur à celui des masses de ras-du-casque qui défilent la bouche tordue et la lèvre écumante en hurlant « Israël assassin, France complice »...

      Bref, ce genre de phrase exprime l’insondable nullité intellectuelle et culturelle du mouvement antisioniste.


    • @La Bête du Gévaudan

      Effectivement, le soutien de l’URSS a été déterminant dans la création et la survie, dans un milieu géographique très hostile, de l’Etat d’Israël. Etrangement, cette page de l’histoire du Moyen-Orient est souvent occultée. J’ai constaté, en lisant les fils des commentaires de certains de mes articles, que beaucoup de détracteurs de l’Etat d’Iraël reprochaient à l’Oncle Sam son soutien à celui-ci. Soutien qui fut bien tardif... 

      Quant au caractère « raciste, ségrégationniste et génocidaire » de l’Etat d’Israël, vous savez ce que j’en pense. L’Etat hébreu est une véritable démocratie qui accorde les mêmes droits à tous ses citoyens, qu’ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou en druzes. Il n’y a aucune ségrégation comme ce fut longtemps le cas aux Etats-Unis ou en Afrique du Sud, entre autres. D’alleurs, c’est ce dernier pays qui accuse l’Etat d’Israël de génocide, alors qu’il ferait mieux de s’occuper sérieusement de la situation dramatique dans laquelle il se trouve. 

      Il y a quelques années, il y avait un reportage sur les minorités religieuses en Israël. Une jeune fille israélienne arabe disait à quel point elle était heureuse de vivre dans ce pays qui lui permettait d’étudier à l’université et d’avoir un réel avenir. Même chose dans un commissariat de police où il y avait des effectifs de toutes les sensibilités religieuses. Et les hauts gradés n’étaient pas tous juifs. C’est donc cela le racisme et le ségréationnisme ? 


    • V_Parlier V_Parlier 6 novembre 16:22

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      En effet, l’URSS voyait en l’Israel des « kiboutz » un projet communautaire compatible avec les idéaux communistes. Mais Staline s’est gouré. Une remarque juste factuelle, comme votre article.


    • @V_Parlier

      Exact ! Et comme Staline n’admettez jamais ses erreurs, bien entendu, il a demandé à Lavrenti Beri, son brat droit et chef du NKVD, de créer de toutes pièces le « complot des blouses blanches » où de nombreux médecins juifs étaient visés. Ce qui a permis à l’URSS de prendre ses distances avec Israël et de renouer avec l’antisémitisme stalinien.


    • @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Correction : « Lavrenti Beria ».


    • @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Encore une correction : « Et comme Staline n’admettait jamais ses erreurs ».


    • L'apostilleur L’apostilleur 6 novembre 22:44

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      « ..L’Etat hébreu est une véritable démocratie qui accorde les mêmes droits à tous ses citoyens, qu’ils soient juifs, musulmans, chrétiens ou en druzes.. »
      Des milliers d’Israéliens manifestent chaque semaine au motif qu’Israël « etat juif » n’est plus un état de droit avec sa réforme judiciaire, les reservistes estiment que le contrat social est rompu et qu’ils n’ont plus d’obligations.
      Un état qui occupe illégalement des territoires « véritable democratie » ?
      Vous êtes en campagne ou c’est de la propagande genre Meyer Habib pour Netanyahu ?
      La démocratie en Cisjordanie et à Gaza c’est comment ? Sauf si ce n’est pas l’etat juif, alors il faut informer les colons.


    • Maître Yoda Maître Yoda 5 novembre 20:04

      Historiquement parlant, le nombre de juifs ayant participé à la création d’Israël, venant de la Russie ou d’Europe de l’Est, est considérable. D’ailleurs, Theodore Herzl est né à Budapest. Jabotinsky, le fondateur du Likoud est né à Odessa.

      Je ne sais pas si la participation évidente des occidentaux à la création d’Israël plus la reconnaissance de l’Etat par la Russie n’a pas été décidée en amont (Yalta etc.) pour asseoir plus profondément sa légitimité et éviter qu’on dise qu’Israël est à 100% la créature des occidentaux. 

      Sinon, ça me paraît difficile d’assmiler l’antisémitisme de Staline a de l’antisionisme ; je crois qu’on peut être antisémite et être content de la création d’Israël et réciproquement.


      • Gégène Gégène 5 novembre 20:08

        @Maître Yoda

        C’est vrai, beaucoup de nazis étaient sionistes !


      • @Maître Yoda

        Staline était antisioniste avant le début de la Guerre froide.De plus, il était au moins aussi antisémite que le petit moustachu allemand. En 1934, il avait déporté les juifs dans un coin paumé de l’URSS : le Birobidjan. Lorsque sa fille adorée Svetlana lui annonça qu’elle avait un petit ami juif, il l’a fait rapidement déporter au goulag à Vorkouta, une ville minière située dans au nord du Cercle polaire, où il faisait jusqu’à -50° l’hiver.


      • La Bête du Gévaudan 5 novembre 23:08

        @Gégène

        beaucoup de nazis étaient sionistes

        Non, une minorité. Certains pensaient éventuellement envoyer les Juifs à Madagascar. Par contre, les nazis ont passé une alliance (empreinte d’inclination réciproque) avec le Mufti de Jérusalem (qui était l’oncle d’Arafat).

        L’antisionisme recrute dans trois milieux idéologiques : islamisme, nazisme, communisme. Quand on voit ce que l’islam a fait des peuples orientaux (auparavant si brillants), ce que le nazisme a fait de l’Allemagne et ce que le communisme a fait de la Russie, ça donne une certaine idée.

        Il y avait une authentique fascination réciproque entre les nazis et les islamistes. Car il y a une logique commune dans la pensée philosophique. A la différence d’Hitler, Mahomet a réussi à installer son « Reich de 1000 ans ». Pour quel résultat ? La stagnation et le déracinement de ses peuples. Tocqueville, comme beaucoup d’autres intellectuels, pensait que l’islam a été fatal aux peuples orientaux : « je vous trouve bien sévère avec le christianisme qui a tant contribué à nous placer à la tête de l’espèce humaine, et vous me paraissez au contraire avoir un certain faible pour l’islamisme. J’ai beaucoup étudié le Coran, et je suis sorti de cette étude avec la conviction qu’il y avait eu dans le monde peu de religions aussi funeste aux hommes que celle de Mahomet. Elle est à mon sens la principale cause de la décadence du monde musulman. » (lettre de Tocqueville à Gobineau).

        Hitler (ou Napoléon, autre islamophile) se voulaient des surhommes virilistes et efficaces, et méprisaient le christianisme qu’ils prenaient pour une religion efféminée et faible. Et pourtant, c’est la quête de la vérité qui fait monter un peuple et non la quête de la force. « Qui est de la vérité écoute ma voix — Qu’est-ce-que la vérité ? » (Jean 18 37-38).


      • @La Bête du Gévaudan

        Avant la Seconde Guerre mondiale, les nazis voulaient envoyer les juifs en Palestine. Ils se sont heurtés au refus du grand mufti de Jérusalem, le pote d’Adolf Hitler. 

        Hitler et Napoléon avaient une véritable fascination pour l’islam« J’aime mieux la religion de Mahomet, elle est moins ridicule que la nôtre », avait déclaré l’ancien empereur des Français lorsqu’il était en exil, prisonnier des Britanniques, sur l’île de Sainte-Hélène.


      • Lynwec 6 novembre 08:33

        @La Bête du Gévaudan

        « L’antisionisme recrute dans trois milieux idéologiques : islamisme, nazisme, communisme. »

        Oh le beau !
        Islamiste, nazi, communiste (manquait complotiste, la fatigue surement...)

        En corollaire de ce brillant théorème, je vous propose de classer (non pas de liste svp) dans une (ou plusieurs) de vos trois catégories ces deux personnes (je me limite à deux mais vous pouvez librement en chercher d’autres, des antisionistes connus (car statistiquement, on ne peut s’appuyer sur deux cas pour en tirer une conclusion) et ainsi démontrer scientifiquement la valeur de votre affirmation) :

        -Gilad Atzmon https://fr.wikipedia.org/wiki/Gilad_Atzmon

        -Jacob Cohen https://www.babelio.com/auteur/Jacob-Cohen/115420

        Eux ont bien compris le danger, pour la diaspora, de ce suprémacisme décomplexé qu’est le sionisme...

        Toute personne convaincue d’être supérieure aux autres en viendra inévitablement à l’idée d’éliminer les « inférieurs » (eugénisme par exemple, mais c’est pour le « bien » de l’humanité, évidemment...)


      • SilentArrow 6 novembre 11:39

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
         

        En 1934, il avait déporté les juifs dans un coin paumé de l’URSS : le Birobidjan.

        À ma connaissance, les juifs n’ont pas été déportés au Birodidjan. Staline leur a offert ce territoire et les a invités à y migrer. La langue officielle devait être le yiddish et les juifs devaient y vivre en relative autonomie.

        Ce projet n’a pas eu le succès espéré, les juifs préférant migrer en Israël.

        Quelles étaient les raisons de Staline pour ce projet ? On peut supposer qu’ils voulait mettre fin aux fréquents pogroms qui ternissaient l’image de l’URSS, qu’ils voulait éloigner les juifs des centres de pouvoir pour éviter leur infiltration, ou encore, qu’il voulait éviter les problèmes que la création d’Israël allait certainement créer avec les pays arabes...

        L’oblast juif de Birodidjan existe encore mais il n’y a pratiquement plus de juifs.


      • @SilentArrow

        Merci pour votre vigilance. Effectivement, il ne s’agissait pas du tout d’une déportation. Je me suis trompé de moustachu...

        Oui, le Birobidjan n’a jamais eu le succès escompté par les Soviétiques. On leur avait vendu le paradis, ils ont découvert une terre de désolation où il n’y avait aucune infrastructure. 


      • Lynwec 6 novembre 14:01

        @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

        ...une terre de désolation...
        Et pourtant, Salvatore Adamo chantait quasiment un hymne...« ...et qui malgré le sable infâme, ont fait pousser six millions d’arbres... »
        https://www.youtube.com/watch?v=qIkrsBOymAY
        Belle chanson (pas mon style mais chacun ses goûts), nobles paroles et le résultat... ?

        Ou alors, il s’est bien foutu de notre gu.. et les arbres y étaient déjà, parce que réussir là-bas et rater le coche au Birobidjan, y aurait comme un hiatus...

        Pas le même climat, me rétorquera-t-on peut-être...Surtout pas les mêmes motivations et les mêmes sponsors en soutien...


      • @Lynwec

        Mes parents sont des grands fans de Salvatore Adamo. Pas moi. Je préfère Frédéric François, un type vraiment sympa et simple. 

        Il vaut mieux vivre en Israël qu’au Birobidjan, il n’y a pas photo ! Cette terre paumée doit ressembler à l’enfer, enfin pour ceux qui y croient. Ce qui n’est pas mon cas, bien entendu. Pas de limbes (ce que l’Eglise catholique a reconnu en 2007), pas de purgatoire et pas d’enfer. 


      • Gégène Gégène 5 novembre 20:05

        Staline connu pour son antisémitisme viscéral ?

        Le pauvre, qu’il a dû souffrir de devoir supporter

        encore et encore Kaganovitch !

        Heureusement, le Vojd était un peu plus subtil que

        ce qu’on veut nous faire accroire smiley


        • Garibaldi2 5 novembre 23:48

          Petit rappel à l’auteur :

          Garibaldi2 1er juillet 16:58

          @La Bête du Gévaudan

          Staline ? Vous voulez parler de ce dictateur qui a voté le 29 novembre 1947 le plan de partage décidé par l’assemblée générale des Nations unies, et le 17 mai 1948 a reconnu l’état d’Israël, trois jours seulement après sa déclaration d’indépendance.

          <<Premier État à reconnaître de jure Israël, l’URSS se tient à ses côtés contre les interventions militaires arabes. Sa radio loue le soldat israélien « fermement convaincu qu’il combat pour une juste cause, pour la sauvegarde de ses droits, contre les Arabes qui sont les marionnettes de l’impérialisme britannique ». Moscou défend aussi Tel-Aviv face aux pressions internationales en faveur du plan du médiateur Folke Bernadotte (assassiné le 17 septembre 1948 par le Lehi), puis sur la question des réfugiés palestiniens — son représentant va jusqu’à ne pas voter la résolution 194 instaurant le « droit au retour ». La première divergence n’apparaîtra qu’en décembre 1949 : sur l’internationalisation de Jérusalem.>>

          https://orientxxi.info/magazine/quand-staline-soutenait-israel-et-reprimait-les-juifs,4607

          Vous voulez parler de ce dictateur qui a fourni des armes à l’état d’Israël par le biais de la Tchécoslovaquie lors de ’’l’opération Balak’’ ?

          <<Diplomatique, l’engagement soviétique se présente aussi comme politique : le Kremlin impose le choix du partage au mouvement communiste, quitte à diviser les communistes palestiniens et les PC arabes. Mais surtout, à partir de la fin mars 1948, il fait livrer par Prague à la Hagana de grandes quantités d’armement, y compris des chars et des avions. Un pont aérien s’ouvre entre Zatec et Israël. Au total, estime Rucker, les forces juives acquièrent pour près de 22 millions de dollars d’armes. Dont David Ben Gourion reconnaîtra plus tard qu’elles « ont sauvé le pays […]. Je doute fort que, sans elles, nous aurions pu survivre les premiers mois ». Sur la suggestion du secrétaire du PC israélien Mikounis, ratifiée au sommet par Ben Gourion et le futur no. 1 soviétique Malenkov, une brigade de 2 000 volontaires arrive en décembre 1948 de Prague en Israël, qui sera dispersée et versée dans Tsahal>>

          https://orientxxi.info/magazine/quand-staline-soutenait-israel-et-reprimait-les-juifs,4607



            • Matlemat Matlemat 6 novembre 08:23

              On se demande si ce n’est pas par antisémitisme si Staline, sans savoir sur quoi on se base pour l’affirmer, mais pas seulement lui, on aidés à la création d’Israël, pour expulser les juifs de leur pays et en sachant que ça allait provoquer des guerres sans fin. On voit bien aujourd’hui que le sionisme est ce qui nuit le plus aux juifs. 


              • Jelena Jelena 6 novembre 13:06

                @Matlemat >> On se demande si ce n’est pas par antisémitisme si Staline

                (...)

                Falsifier l’histoire est l’une des spécialités de « l’ami » Giuseppe, la réalité est que les juifs étaient nombreux dans l’entourage de Staline, si bien qu’on peut imaginer qu’il s’était laisser influencer... D’autre part, cet état embryonnaire qu’était Israel, fut sous le contrôle de l’URSS que durant 3-4 années.


              • @Jelena

                Encore une fois des attaques ad hominem  ! Vous avez les liens dans l’article qui renvoient vers des sources qui ne sont pas partisanes. De 1947 à 1953, l’URSS a apporté un soutien diplomatique, politique et militaire à l’Etat d’Israël. Ce qui fait bien plus que « 3-4 années »...

                Même devant la réalité, vous niez les faits et tentez de minimiser le rôle décisif de l’URSS dans la création d’un Etat juif, qui n’était pas « embryonnaire » ou sous « le contrôle des Soviétiques ». 

                Vous devriez lire les articles avant de les attaquer, sans aucun argument valable ! J’ai hâte de lire votre article, sourcé et documenté, qui affirme que l’URSS n’a pas soutenu la création de l’Etat d’Israël ! On risque de bien rire !


              • @Jelena

                Je viens de trouver un « article » publié sur le site « Révolution Permanente » qui aborde le soutien de Staline à la création de l’Etat d’Israël. En guise d’introduction, on peut lire : « Staline a commis de multiples crimes contre la classe ouvrière dans le monde entier. Un de ses crimes fut le soutien apporté à la fondation de l’Etat d’Israël, à l’époque où les trotskystes dénonçaient le sionisme et ses conséquences pour les populations arabes comme pour les travailleurs juifs ». 

                Je vous invite à lire leur propagande trotkyste et vous verrez que je n’ai absolument rien « falsifié » dans le récit des événements historiques. Je vous rappelle que les membres de ce mouvement marxiste sont des islamo-gauchistes qui prétendent être « du côté des travailleurs, de la jeunesse, des femmes, des personnes LGBT, des quartiers populaires et de tous les exploités et opprimés »... 

                https://www.revolutionpermanente.fr/Comment-Joseph-Staline-a-soutenu-la-creation-de-l-Etat-d-Israel


              • Jelena Jelena 6 novembre 15:55

                @Giuseppe : L’URSS sous Staline (source wikipedia.fr) : les Juifs gardèrent dans la bureaucratie et l’armée soviétique une place qui était sans précédent dans l’histoire ; ils continuèrent ainsi à occuper une position exceptionnelle dans le parti bolchévique.

                Même wiki.fr (soit l’encyclopédie atlantiste...) est plus clément que votre torchon, c’est dire le niveau.


              • @Jelena

                Il va falloir songer à ne pas vous fier aveuglément à Wikipédia ! C’est loin d’être une référence ! N’importe qui peut contribuer à cette désencyclopédie.

                Il y a 8 ans, j’ai demandé à ce que la fiche me concernant soit retirée de ce site aux origines et aux finalités plus que douteuses...


              • Matlemat Matlemat 6 novembre 18:47

                @Jelena
                 Cela semble une contradiction majeure mais il ne serait pas impossible de croire que Staline fut un personnage machiavélique, en tout cas le fait qu’il soit antisémite est ce que j’avais déjà entendu, peut être en cours d’histoire ? 


              • Garibaldi2 6 novembre 19:09

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                De grâce, cessez de confondre ad hominem et ad personam !

                Petite question : utilisez-vous votre patronyme ou un pseudonyme pour poster sur Agoravox ? Car un Guiseppe di Bella di Santa Sofia, il n’y en a point de vivant dans la lignée des comtes di Bella di Santa Sofia.


              • @Garibaldi2

                Non, je veux bien dire ad hominem.

                Effectivement, j’écris sous mon véritable patronyme. Les ressources généalogiques que vous trouvez sur Internet sont inexactes et publiées par des officines douteuses.

                Je pense que vous voulez probablement évoquer un site qui s’intitule pompeusement « Livre d’or de la noblesse méditéranéenne ». Il y a un litige, depuis de très nombreuses décennies, entre la branche des di Bella di Santa Sofia qui prétend être la seule légitime et celle à laquelle j’appartiens, qui n’est absolument pas éteinte. Il y a beaucoup de di Bella di Santa Sofia qui ne figurent pas sur cet arbre généalogique.

                D’ailleurs, les représentants actuels de la prétendue « unique branche existente » sont souvent titulaires d’ordres de chevalerie de fantaisie qui n’ont aucune légitimité historique. Mon ami, l’ancien journaliste Patrice Chairoff, avait écrit un excellent livre sur le sujet : « Faux chevaliers, vrais gogos ; Enquête sur les faux ordres de chevalerie ».

                 

                D’ailleurs, vous remarquerez que presque tous sont chevaliers héréditaires « dell’Ordine Nobiliare Normanno del Cingolo Militare », un faux ordre de chevalerie dirigé par un faux prince... 

                https://iagiforum.info/viewtopic.php?p=139018

                Pourquoi vous intéressez-vous à l’histoire de ma famille ? Cela dit, je suis également curieux et donc mal placé pour donner des leçons...


              • pemile pemile 6 novembre 20:21

                @Garibaldi2 « cessez de confondre ad hominem et ad personam »

                Ce n’était pas le cas, par contre tes recherches sur le patronyme de l’auteur peuvent très flirter avec du ad personam, non ?


              • @pemile

                Merci pour votre commentaire. Je ne suis pas du tout vexé par son commentaire qui, malgré tout, est une attaque ad personam. Je n’ai jamais rien revendiqué sur ce site. Je ne suis pas comptable des actes de mes ancêtres, qu’ils soient glorieux ou pas. Ici, il s’agit une querelle ridicule, et dont je me moque comme de l’an 40, entre deux branches de la même famille pour laquelle la justice italienne ne peut pas se prononcer puisque la noblesse est abolie depuis 1946. La branche des di Bella di Santa Sofia à laquelle j’appartiens a toujours fait preuve de modestie. Elle n’a jamais jugé nécessaire d’avoir recours à une officine généalogique douteuse, contre espèces sonnantes et trébuchantes, pour prouver quoi que ce soit. 

                Je n’ai jamais fait état de mes titres de noblesse. En Italie et en France, elle n’a plus aucune existence légale. Il vaut mieux regarder vers l’avenir et ne pas se focaliser sur ces futilités. J’ai connu un fils de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk du Cambodge. Il vivait dans un HLM à Créteil et ne faisait pas état de son titre de prince, fils d’un souverain régnant, ou de son prédicat d’altesse royale. Je trouvais que son comportement humble méritait beaucoup d’estime.


              • Garibaldi2 7 novembre 00:58

                @pemile

                Relisez les définitions de ad hominem et ad personam.

                Quand on écrit qu’on publie sous son vrai patronyme, il n’est pas anormal qu’on s’intéresse à l’auteur, qui dit avoir été proche de Norodom Sihanouk (avec qui mon père discutait à Cannes sur la Croisette, à la fin des années 50).

                L’auteur prête à Norodom Sihanouk un rôle d’initiateur dans le mouvement des non alignés, qui ne correspond pas à la réalité historique.
                Ce mouvement a débuté à la conférence de Bandung à laquelle Sihanouk ne participait pas.

                ’’Une Conférence des Nations afro-asiatiques convoquée par les gouvernements de Birmanie, de Ceylan, de l’Inde, d’Indonésie et du Pakistan s’est réunie à Bandung du 18 au 24 avril 1955...

                Les grands acteurs de cette rencontre sont l’Indien Nehru, l’Égyptien Gamal Abdel Nasser, et le Chinois Zhou Enlai...

                Les cinq puissances invitantes de Bandung (avril 1955), l’Inde, Ceylan, le Pakistan, la Birmanie et l’Indonésie, s’étaient réunies à Colombo, du 5 avril au 2 mai 1954 , pour chercher les moyens d’accélérer la conclusion de la paix en Indochine...

                Le communiqué final de la conférence de Bandung, inspiré par le Premier ministre Indien Nehru, est marqué par le neutralisme et les principes de la coexistence pacifique....

                Quelques mois plus tard, en décembre 1954, les cinq de Colombo se retrouvent à Bogor, localité proche de la capitale indonésienne Jakarta, pour décider des derniers préparatifs de la conférence, et, notamment, pour établir la liste des pays à inviter à prendre part à la création d’une zone de paix fondée sur les principes de la coexistence pacifique . 25 pays, dont la Chine et le Nord Viêt Nam communistes, sont invités ;..’


                Sihanouk participera à la réunion de Bogor où il n’aura pas de rôle particulierement ’’moteur’’.

                https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Bandung



              • Garibaldi2 7 novembre 01:20

                @pemile

                Si ça peut vous faire plaisir !


              • @Garibaldi2

                Votre attitude n’est vraiment pas correcte. A l’instar de @Pemile, je connais les définitions de ad hominem et ad personam. Inutile de nous infliger vos réflexions hautaines car vous n’êtes pas omniscient, loin de là !

                Je n’apprécie guère votre manière de tenter de me discréditer en lançant des rumeurs. Que vous puissiez vous intéresser à ma vie personnelle et à l’histoire de ma famille, pourquoi pas ? Il ne vous aura pas échappé que vous pouvez me contacter directement par le biais de mon compte Twitter, dont le lien est indiqué sur mon profil ? Pourquoi ne pas l’avoir fait plutôt que de vous fier aveuglément à la désencyclopédie Wikipédia, qui est loin d’être une source de qualité et impartiale ?

                Comme Wikipédia semble être votre Bible, il est bien indiqué que Norodom Sihanouk, qui n’était plus roi depuis semaines puisqu’il avait décidé de se lancer en politique, était bien présent à la la conférence de Bandung d’avril 1955. Vous devriez relire attentivement l’intégralité de cette page, au lieu de vous limiter à lire les premières lignes...

                https://www.jstor.org/stable/44142063

                Norodom Sihanouk était très proche du Chinois Zhou Enlai et de l’Indonésien Soekarno. Son rôle fut très important dans ma fondation du mouvement des non-alignés. Il avait réussit à obtenir l’indépendance totale du Cambodge en 1953 (« Croisade royale pour l’indépendance »), sans qu’une seule goutte de sang ne soit versée, un an avant le Vietnam et le Laos. Il fut un participant admiré et influent pendant la conférence de Bandung. Il a été un fervent défenseur de la politique de non-alignement pendant la Guerre froide, cherchant à maintenir l’indépendance et la souveraineté du Cambodge face aux pressions des grandes puissances, notamment les Etats-Unis et l’Union soviétique.

                Le mouvement des non-alignés a été officiellement fondé lors de la conférence de Belgrade en 1961, réunissant des pays qui souhaitaient ne pas s’aligner surles blocs de l’Est ou de l’Ouest. Sihanouk a participé à ce mouvement et a contribué à sa promotion, ce qui lui a valu une incontestable reconnaissance sur la scène internationale. Sa politique de non-alignement a été un élément central de sa gouvernance, pendant les années 1950 et 1960.

                Mais pour connaître ses éléments, il ne faut pas se limiter à consulter Wikipédia. Internet est pourtant un outil formidable où il y a des sources et de informations de grande qualité... que vous vous ne retrouverez pas sur la désencyclopédie Wikipédia ! 

                Oui, j’ai été un proche de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk, qui a été mon ami en mentor. J’ai été l’un de ses conseillers. Par décret royal (Kret) NS/KRT/0396/14, daté du 6 mars 1996, il m’accordait l’honorariat de cette fonction. De plus, j’ai également été admis au sein de l’Ordre Royal du Sahametrei, qui récompense les « services distingués rendus au roi et au peuple de Cambodge ». 

                Feu S.M. le roi Norodom Sihanouk se rendait souvent sur la Côte d’Azur, dans les années 1950. Il possédait une modeste villa à Mougins, son unique bien personnel, qui fut vendue dans les années 1990. Il a versé l’intégralité l’argent obtenu lors de cette vente à l’hôpital pour enfants « Kanta Bopha », fondé par le philanthrope et pédiatre suisse Beat Richner.

                Votre curiosité est satisfaite ? A l’avenir, inutile de tenter de me discréditer en publiant des informations fausse ou inexactes... Je sais que vous ne m’aimez pas du tout. Par contre, je n’ai aucune haine à votre égard. Les actes et les propos engendrés par la haine ne portent jamais de bons fruits...


              • @Garibaldi2

                Ma vie privée semble vous intéresser... Je n’ai rien à cacher mais vos remises en cause permanente de mes propos et/ou de mes actions ne servent qu’à tenter de me discréditer.

                Saviez-vous j’ai été l’initiateur du boycott des Maldives, en 2014, lorsque ce pays islamiste a décidé que la peine de mort serait applicable aux enfants à partir de l’âge de 7 ans. Initiative qui a été relayée par Jacques Maillot, de Nouvelles Frontières, et soutenue par de nombreuses personnalités françaises et internationales. En France, Johnny Halliday, Laurence Parisot, Christophe Dechavanne, entre autres, m’ont accordé leur confiance en soutenant ma démarche.

                https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/maldives-l-enfer-au-paradis-la-peine-de-mort-restauree-meme-pour-les-enfants_3069405.html

                https://www.lepoint.fr/monde/les-maldives-retablissent-la-peine-de-mort-pour-les-enfants-22-05-2014-1826710_24.php

                https://www.leparisien.fr/international/maldives-la-toile-se-mobilise-contre-la-peine-de-mort-retablie-pour-les-enfants-21-05-2014-3859175.php

                https://imazpress.com/photo-du-jour/maldives-les-appels-au-boycott-se-multiplient


              • Garibaldi2 7 novembre 12:57

                Très mauvaise rédaction de ma part résultat d’erreurs de C/C.

                La conférence de Bandung a été convoquée par le groupe de Colombo qui désigne, à partir de 1954, les 5 États à l’initiative de la conférence de Bandung qui a eu lieu du 18 au 24 avril 1955.

                Ces 5 états sont L’Inde, Ceylan, l’Indonésie, la Birmanie, le Pakistan qui sont eux à l’origine du concept de non-alignement. Sihanouk n’a pas eu de rôle ’’moteur’’ particulier dans le concept de non-alignement.

                Le groupe de Colombo : https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.lemonde.fr%2Farchives%2Farticle%2F1954%2F12%2F28%2Fles-cinq-puissances-du-groupe-de-colombo-se-reunissent-en-indonesie-la-convocation-ulterieure-d-une-conference-afro-asiatique-va-etre-examinee_3038063_1819218.html#federation=archive.wikiwix.com&tab=url


              • Garibaldi2 7 novembre 13:46

                @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

                ’’Inutile de nous infliger vos réflexions hautaines car vous n’êtes pas omniscient, loin de là !’’

                 Ça c’est de l’attaque ad hominem ou ad personam ?!

                ’’Je n’apprécie guère votre manière de tenter de me discréditer en lançant des rumeurs.’’

                Quelles rumeurs ?

                ’’A l’avenir, inutile de tenter de me discréditer en publiant des informations fausse ou inexactes... Je sais que vous ne m’aimez pas du tout..’’

                Paranoïa basée sur quels écrits ? Je ne juge pas l’homme mais ce qu’il écrit.

                ’’Que vous puissiez vous intéresser à ma vie personnelle...’’

                Je ne m’intéresse pas à votre vie privée, mais à vos écrits publics.

                ’’vous pouvez me contacter directement par le biais de mon compte Twitter..’’

                Je n’ai aucun compte sur les réseaux sociaux, et surtout pas sur X ! Pas 1 cent pour Elon Musk !

                ’’Oui, j’ai été un proche de feu S.M. le roi Norodom Sihanouk, qui a été mon ami ...’’

                Je n’ai jamais écrit que vous n’aviez pas été un proche de Sihanouk.

                Le fait que vous ayez été l’un de ses proches explique peut-être que vous lui prêtez un rôle important lors de la conférence de Bandung.

                Vous écrivez : ’’Le mouvement des non-alignés a été officiellement fondé lors de la conférence de Belgrade en 1961, réunissant des pays qui souhaitaient ne pas s’aligner sur les blocs de l’Est ou de l’Ouest. Sihanouk a participé à ce mouvement .’’

                Mais : ’Le terme de « non-alignement » a été inventé par le Premier ministre indien Nehru lors d’un discours en 1954 à Colombo.

                ’’Dans son discours de clôture, le 24 avril 1955, Nehru affirme la volonté de ces Etats de ne pas tomber dans l’orbite d’une des deux superpuissances ...’’
                https://hal.science/hal-03699577v1/document

                Extraits du discours de Nehru :

                ’’Je n’appartiens à aucun des deux [blocs] et je propose de n’appartenir à aucun des deux quoi qu’il puisse advenir dans le monde. Si nous devons demeurer seuls, nous ferons face par nous-mêmes, quoi qu’il arrive (et l’Inde a fait face seule, sans aucune aide contre un puissant empire, l’Empire britannique) et’’Je n’appartiens à aucun des deux [blocs] et je propose de n’appartenir à au nous en assumerons toutes les conséquences. [...]

                Si le monde entier était divisé entre ces deux gros blocs, qu’en résulterait-il ? L’inévitable résultat serait la guerre. De plus, chaque étape qui mène à la réduction de cet espace que l’on pourrait appeler l’espace non-aligné est une étape dangereuse et qui conduit à la guerre. [...]’’

                https://www.lelivrescolaire.fr/page/33598576

                Que Sihanouk ait été un non-aligné est incontestable (je n’ai pas écrit le contraire), mais il est faux de dire qu’il fut un ’’moteur’’ lors de la création de ce mouvement.


              • pemile pemile 7 novembre 13:50

                @Garibaldi2 « Relisez les définitions de ad hominem et ad personam. »

                Aucun besoin pour constater que ton attaque initiale contre l’auteur faisait une confusion entre les deux !


              • Garibaldi2 6 novembre 08:36

                Courte vidéo de l’auteur de l’article de orientxxl.info cité ci-dessus.



                  • Decouz 6 novembre 08:45

                    Les alliances politiques sont souvent des alliances de circonstances, l’ennemi de mon ennemi etc

                    Avant la guerre les juifs européens étaient partagés, les uns sionistes, les autres favorables au Bund, d’inspiration marxiste.

                    "En 1901, le 4e Congrès du Bund débouche sur une condamnation de principe très ferme de l’idéologie sioniste. Le sionisme est présenté comme un adversaire nationaliste dont le but est de détourner les travailleurs juifs de la lutte des classes, d’une part, et de les isoler des travailleurs non-juifs, d’autre part

                    "

                    https://www.nonfiction.fr/article-8577-le-bund-au-defi-disrael.htm

                    Après la guerre et la shoah, la situation politique ne se posait plus de la même manière, les positions sont devenus différentes, plus complexes, après la disparition des communautés juives en Europe centrale, la perte de leur langue et de leur culture liée au yiddish, il n’y a pas eu d’adhésion systématique ni au sionisme ni à l’état d’Israël dans les communautés des autres pays.


                    • titi titi 6 novembre 09:44

                      @L’auteur

                      Il n’y a rien d’étonnant.

                      Le modèle d’exploitation agricole qui se développait dans les premières années d’Israel était le Kibboutz.

                      Le Kibboutz de l’époque était une exploitation collectiviste, proche des modèles des utopies socialistes comme le phalanstère.

                      Staline y a vu le socialisme à l’oeuvre.

                      Les Kibboutz ont peu à peu disparu. Et avec eux l’idéal « fourriériste »

                      L’attaque terroriste du 7 octobre 2023, en a d’ailleurs détruit plusieurs.

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