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Accueil du site > Tribune Libre > Terroriste, le mot qu’utilisent le moins les médias pour parler du (...)

Terroriste, le mot qu’utilisent le moins les médias pour parler du PKK

Depuis l’existence du problème du PKK avec la Turquie, nous remarquons que les médias qui relatent des faits en relation parlent bien du PKK, mais omettent à chaque fois de mettre en avant le caractère terroriste de cette mouvance.

Des qualificatifs comme « rebelle », « guérilla » ou, même, « combattants de la liberté » sont utilisés alors qu’à aucun moment on n’entend parler de terrorisme. Or, c’est un sujet sans ambiguïté, l’Union européenne et les Etats-Unis ont reconnu le caractère terroriste du PKK avec la Turquie. Les actions menées du PKK font aussi preuves de leur caractère terroriste. Effectuer des attentats suicide dans des bus, tuer des professeurs, des médecins, des ingénieurs, des policiers, des familles entières... toutes ces actions sont bien des méthodes dignes d’une mouvance terroriste. Alors pourquoi les médias en arrivent à ne pas les qualifier de terroristes alors que d’autres mouvances, comme Al-Quaïda, sont constamment qualifiées comme terroristes ?

Je pense qu’il y a là un lien entre le fait que des pays comme la France ont toujours trouvé un côté « sympathique » du PKK sans vraiment se l’avouer notamment grâce aux nombreuses propagandes qu’avait effectuées Mme Mitterrand du temps de la présidence de François Mitterrand en faveur des Kurdes de Turquie et surtout du PKK.

Cela revient à ôter l’idée de la tête des lecteurs que le PKK est bien une mouvance terroriste, et c’est là que ça devient très grave. Que ce soit voulu ou pas, il y a là une influence sur l’opinion publique.

lI ne faut donc pas s’écarter de la vérité. Le PKK est bel et bien un groupe de combattants terroristes qui usent de la violence contre des cibles d’Etats et des cibles civiles pour revendiquer la partition de la Turquie afin de créer un pays qui serait nommé le Kurdistan.

D’ailleurs, il conviendrait aussi de montrer du doigt les magazines et les livres qui désignent impunément l’est de la Turquie comme une région nommée le Kurdistan. Or, il n’existe aucune région nommée « Kurdistan » dans une quelconque carte officielle de la Turquie. De la même façon, des manifestants d’origine kurde qui défilent dans des pays européens avec des pancartes pro PKK ou des posters à la gloire de l’ancien chef du PKK emprisonné en Turquie à perpétuité pour terrorisme ont légitimité à défiler, alors que leur cause défend un groupe terroriste responsable de milliers et de milliers de morts.

Même si cela peut sembler anodin au premier abord, l’influence sur l’opinion publique effectuée à grande échelle peut avoir des conséquences désastreuses sur l’effort de tout un pays qui lutte contre le terrorisme. Il convient de réagir et d’appeler un chat un chat.

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Terroriste, le mot qu'utilisent le moins les médias pour parler du PKK Terroriste, le mot qu'utilisent le moins les médias pour parler du PKK

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48 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 2 avril 2008 10:35

    Avez vous manifesté lors des manifestations pro-turques à Lyon lors de la reconnaissance du génocide du peuple arménien ?

    http://eafjd.eu/spip.php?article272

     


    • Cem38 Cem38 2 avril 2008 11:04

      Complètement hors sujet


    • Alberjack Alberjack 2 avril 2008 10:51

      Trop court pour appréhender un tel sujet et c’est bien dommage.

      Peut-être aussi pourriez-vous reprendre cette phrase dont la syntaxe est incompréhensible :

      « De la même façon des manifestants d’origine kurdes qui défilent dans des pays européens avec des pancartes pro PKK ou des posters à la gloire de l’ancien chef du PKK emprisonné en Turquie à perpétuité pour terrorisme ont légitimité à défiler alors leur cause défend un groupe terroriste responsables de milliers et de milliers de morts. »

      A vous re-lire....


      • Cem38 Cem38 2 avril 2008 11:07

         De la même façon des manifestants d’origine kurdes qui défilent dans des pays européens avec des pancartes pro PKK ou des posters à la gloire de l’ancien chef du PKK emprisonné en Turquie à perpétuité pour terrorisme ont légitimité à défiler alors que leur cause défend un groupe terroriste responsables de milliers et de milliers de morts.

         

        Le QUE est manquant dsl

         

        Sinon j’avoue que l’article aurait pu être plus complet, mais vous reconnaîtrez que nous avons tous d’autres choses plus importantes à faire et me pencher sur un article plus de temps que prévu je ne peux pas c’est pourquoi j’ai fait une synthèse ;)


      • [ALT+R] Fred 2 avril 2008 11:25

        Les Tchétchènes sont des terroristes pour les Russes. Les Tibétains sont des terroristes pour les Chinois. Les Palestiniens sont des terroristes pour les Israéliens. Les Isréaliens sont des terroristes pour les Palestiniens. Les exemples sont nombreux.

        A tel point que j’ai l’impression que, de la meme manière que l’on peut citer le proverbe "qui veut tuer son chien l’accuse de la rage" , on peut depuis quelques années ajouter "qui veut tuer quelqu’un le traite de terroriste". Alors le qualificatif de terroriste, je m’en méfie, pour qui que ce soit.

        Cela dit, le PKK semble commettre les actes que vous dites. Des actes de terrorisme. Soit. On en parle très peu, c’est vrai, privilégiant l’idée que la Turquie est en cette affaire coupable. Partisan de l’entrée de ce pays dans l’Europe, vous comprendrez que cela ne me fait pas plaisir : cette image de bad guy perpétuel serait-elle diffusée à dessein pour nuire aux efforts de ce pays pour intégrer l’UE ? J’en viens à le penser.

        Mais une fois dit que le PKK commet des actes terroristes, cela ne signifie pas que leurs revendications sont illégitimes. Peut-etre ne les entend-on pas assez ? En tous cas un sujet pas évident.


        • masuyer masuyer 2 avril 2008 11:26

          Günaydin Cem, nasılsınız ?

          J’ai voté pour votre article, bien que je sois en désaccord sur le fond. Il me semble qu’il peut-être l’occasion d’un débat fort intéressant.

          Grenville Byford,  expert en relations internationales et patron d’une entreprise de Boston s’est interrogé dans Foreign Affairs, sur la définition du terrorisme. Je citerais quelques extraits de cet article parus dans Courrier International n° 618 du 5 septembre 2002

          "Définir ce qu’est un terroriste est plus difficile qu’il n’y parait. L’histoire abonde d’utilisations abusives du mot. Par exemple pour stigmatiser un adversaire"

          "En règle générale, les guerres ont plutôt été livrées contre des noms propres (l’Allemagne par exemple), pour la simple et bonne raison que les noms propres peuvent capitualer et promettre de ne plus jamais recommencer. Les guerres contres de noms communs tels que la pauvreté, le crime, la drogue ont donné de moins bons résultats. Les adversaires de ce type ne se rendent jamais. Et la guerre contre le terrorisme, malheureusement appartient à cette seconde catégorie.

          La victoire n’est possible que contre ds individus plutôt que contre le terrorisme. Or déterminer qui est un terroriste est plus compliqué qu’il n’y parait."

          "Ainsi le dictionnaire [ l’Oxford English Dictionnary en l’occurence] donne comme exemples de "terroristes" ou de "groupes terroristes" : le gouvernement russe du Tsar Alexandre III, la Résistance française, les sionistes de l’Irgoun en Palestine, le mouvement indépendantiste kényan des Mau Mau, le Congrès national africain (ANC) d’Afrique du Sud, les nationalistes irlandais et les Chypriotes grecs. Pourtant, certains de ses groupes font l’admiration générale. On peut aussi se demander si dans le cas des Chypriotes grecs ou de l’ANC, l’étiquette "terroriste" a été attribuée à bon escient. Comme la beauté semble-t-il, le terrorisme est dans les yeux de celui qui le regarde."

          "Ce qui définit un terroriste, admet-on communément, ce ne sont pas ses objectifs, mais la méthode qu’il choisit pour les atteindre.[....]. Mais selon quels critères juger qu’un moyen est injustifiable ?

          Une première école privilégie une approche juridique. Le droit, national et international, confère à l’Etat le monopole de la violence organisée. [...]. Mais selon cette logique, la violence que Sadam Hussein inflige à son peuple n’est pas du terrorisme, alors que celle que lui imposerait ses opposants à l’intérieur du pays en cas de révolte en serait."

          "Une autre école met en avant la peur que le terrorisme cherche à inspirer.[...].

          Si ’lon suit ce raisonnement, les terroristes sont des individus qui tentent de parvenir à leurs fins en faisant peur à leurs opposants jusqu’à ce qu’ils se soumettent. Mais prenons le lancement de la bombe atomique sur Hiroshima : c’était moins une opération militaire qu’une sommation, la manière la plus spectaculaire dans l’Histoire de signifier : "Rendez-vous, sinon..." [...] La triste est réalité est que l’usage de la force à des fins politiques,[....], est intimement lié à la terreur. [....] Instaurer la terreur n’est pas forcément du terrorisme."

          "Une troisièeme école se focalise sur la tactique utilisée, estimant que certaines méthodes sont contraires à la morale et quelles sont à bannir. Les puissances adeptes du statu quo, profondément attachées à leurs méthodes traditionnelles, considèrent souvent l’innovation technique comme immorale. Ainsi, les chevaliers français jugèrent ignoble l’utilisation de l’arc par Henri V d’Angleterre à Azincourt, et les samouraïs japonais éprouvèrent un sentiment similaire à l’égard de la poudre à canon.[...] Au fil du temps, avec le recours généralisé à de nouvelles techniques efficaces, ces armes perdent leur fonction d’instruments de terreur."

          "Les moyens militaires non conventionnels sont communément proscrits, en général par ceux qui peuvent s’appuyer sur une force conventionnelle. Les mouvements de résistance civile contre l’Allemagne de Hitler, par exemple, violaient les lois de la guerre. Aux yeux des Allemands, ils étaient sans aucun doute des terroristes. Pourtant nous considérons aujourdh’ui les combattants de la Résistance comme des héros, et à juste titre."

          "Qu’en est-il des cibles ? Ceux qui entreprennent délibérément des civils sont-ils des terroristes ? Cela amène a se poser une autre question, politiquement incorrecte : qu’y a-t-il de mal à tuer des civils ? Les civils ne sont pas toujours de simples spectateurs et sont essentiels à tout effort de guerre. La puissance militaire américaine est fondée sur la réussite économique des Etats-Unis.[...] Qui plus est, les Etats-Unis sont u e démocratie, et ses citoyens contribuent à décider de la manière dont la puissance militaire du pays doit être utilisée ? Sont-ils dès lors vraiment innocents ?

          Mais revenons à l’opinion courante et acceptons que ce soit mal de tuer des civils. Ce sont pourtant des choses qui arrivent. Des Serbes sous le régime de Slobodan Milosevic et des Irakiens sous celui de Sadam Hussein - dont certains pouvaient sans nul doute se dire plus "innocents" que les citoyens de l’Amérique démocratique - ont été tués ces dernières années par des bombes américaines. Pourtant, les pilotes qui ont lancé ces bombes ne sont des terroristes dans aucun sens du terme"

          "Combattre de façon honorable est malheureusement un luxe que beaucoup de gens, souvent très bien, ne peuvent pas se permettre. Si l’on admettait cela, on s’abstiendrait d’émettre un jugement moral sur un combattant sans prendre également en compte les objectifs qu’il poursuit."

          "On peut pardonner beaucoup à ceux qui défendent une cause un tant soit peu juste. Et tout pardonner à ceux qui luttent pour un objectif noble et qui n’ont pas d’autre solution que d’agir comme ils le font. Le pire des moyens imaginables n’aurait pas été condamnable s’il avait été mis en oeuvre par les habitants du ghetto de Varsovie en 1943. En revanche, les membres de l’Irgoun des années 1946-1948 étaient dans une situation moins désespérée, et disposaient de plusieurs options possibles. Leurs actes peuvent être jugés en tenant compte de ce contexte. Quant au gouvernement israélien actuel, on peut attendre de lui qu’il fixe la barres morale encore plus haut".

          "Il faut aussi être clair à propos de la réaction américaine aux attentats du 11 septembre. La colère des américains ne découle pas du fait qu’il s’agit d’un acte terroriste. Les Etats-Unis auraient été tout aussi furieux si le massacre avait été le fait de l’aviation afghane plutôt que d’un mystérieux groupe subnational.

          Et leur indignation n’est pas due uniquement à la mort de civils. Si cela avait été le cas, ils auraient davantage fait la distinction entre les attentats visant, d’une part, le World Trade Center et, d’autre part, le Pentagone, et entre ceux-ci et l’attaque contre l’USS Cole, en octobre 2000, au Yémen. Non, l’important était ailleurs : les Etats-Unis ont été attaqués et des Américains ont été tués. La façon dont cela s’est passé est atroce, mais relativement sans importance.

          La "clarté morale" dans le discours sur la "guerre contre le terrorisme" est plus apparente que réelle. Elle ne prend en considération qu’une seule dimension d’un problème aux multiples facettes, et plus tôt ce discours sera abandonné, mieux cela vaudra."

          De quoi, je pense, nourrir la réflexion.


          • Forest Ent Forest Ent 2 avril 2008 11:42

            Ont également été largement appellés "terroristes" par exemple les mouvements de résistance française à l’occupation allemande, les mouvements nationalistes irlandais, etc ... La question est peut-être alors plus dans la légitimité des causes soutenues. Pour un démocrate, celle-ci a peut-être quelque chose à voir avec le droit à l’autodétermination des peuples ...


          • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 2 avril 2008 12:40

            Je vous rejoins tous les deux, le "terrorisme" est l’étiquette la plus commode qu’un régime peu soucieux des droits de l’homme puisse accoler à un mouvement de résistance, quel qu’en soit sa forme, pour le dénigrer aux yeux de l’opinion internationale.

            Pour en revenir au contenu de cet article, je rejoins pourtant l’auteur sur le fait que le PKK est une organisation terroriste, au vu de ses multiples actions passées. Il faut toutefois nuancer : je tiens à rappeler que ces actions terroristes sont fort éloignées de celle de la mouvance islamiste, le PKK n’étant pas un parti à caractère religieux. Sur le fond de l’article, on sent à nouveau ce rejet total de l’idendité kurde, notamment dans cette phrase " D’ailleurs, il conviendrait aussi de montrer du doigt les magazines et les livres qui désignent impunément l’est de la Turquie comme une région nommée le Kurdistan. Or, il n’existe aucune région nommée « Kurdistan » dans une quelconque carte officielle de la Turquie ".

            Cem, pourriez-vous m’expliquer pour quelles raisons une région peuplée à plus de 90% de kurdes ne devrait pas être appelée Kurdistan ? En quoi cela serait-il illégitime ? Ne pensez-vous pas qu’en reconnaissant davantage l’identité kurde sur son territoire, la Turquie aurait pu éviter les actions que le PKK a mené contre elle ?


          • Cem38 Cem38 2 avril 2008 13:17

            90% ??? vous êtes mal renseignés Yves... certains villages peuvent être peuplés à 90 % de kurdes mais toute une région surement pas. Ce sont de fausses informations véhiculés par je ne sais qui ou je ne sais quelle source.

            Dans tout les cas une carte officielle existe et quel qu’en soit le peuplement d’une région de tu pays représenté sur la carte, on ne peut pas changer de nom comme ça. L’intégrité de tout un pays est remis en cause. C’est pourquoi il est très grave que des éditorialistes de livres d’histoires ou de cartes qui changent des noms sur des zones de cartes sans que offciellement ce soit vrai doivent être tout simplement interdit. Si n’importe qui change ce qu’il veut quand il veut alors c’est la débandade.


          • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 2 avril 2008 17:25

            Le chiffrage est discutable à partir du moment où la région en question n’est pas « définie ». Vous évoquez l’absence du Kurdistan sur une carte officielle, ce qui est exact. On pourrait dire la même chose de la Flandres et de la Wallonie sur une carte politique européenne, mais ces régions EXISTENT pourtant bel et bien. L’unique différence avec le Kurdistan est que l’état central les a reconnue ! D’ailleurs, pour une région qui n’« existe pas », le Kurdistan a une page étonnament fournie sur Wikipedia... sans parler des 8,800,000 résultats sur Google... pas mal pour une région fantôme, me direz-vous.

            Et vous avez esquivé la question que je vous ai posée et que je vous repose, ne pensez-vous pas qu’en reconnaissant davantage l’identité kurde sur son territoire, la Turquie aurait pu éviter les actions que le PKK a mené contre elle ?


          • Gazi BORAT 2 avril 2008 17:40

            @ l’auteur

            @ Yves Rosenbaum

            Le PKK a existé durant la courte péride qui sépara le traité de Sèvres du traité de Lausanne.

            Sur le premier était prévu l’instauration d’une zone kurde

            http://www.alexandredelvalle.com/upload/Sevres.jpg

            qui disparaissait sur le second, le sursaut nationaliste dirigé par Mustafa Kemal aynt institué un rapport de forces plus favorable à la Turquie face aux puissances occupantes..

            gAZi bORAt


          • Cem38 Cem38 2 avril 2008 18:00

            @ Yves

             

            La Turquie ne reni pas l’existance des kurdes loin de là, même le gouvernement actuel AKP a effectué encore plus de réformes à l’intention des kurdes de Turquie, de même si vous regardez il y a un groupe parlementaire important, 20 députés du parti DTP pro kurde y siègent.

            La Turquie ne demande qu’à ce que les Kurdes soient intégrés au mieux parmis la population active, mais un kurde qui soutient le PKK qui a le poster de Abdullah Öcalan chez lui, qu’est ce qu’on va lui dire ? que c’est bien il est dans la bonne voie ? on peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre vous en conviendrez, si les kurdes décidents de s’intégrer ils devront abondonner l’idée d’un état indépendant et abandonner de soutenir le PKK.


          • Yves Rosenbaum Yves Rosenbaum 2 avril 2008 21:42

            " le gouvernement actuel AKP a effectué encore plus de réformes à l’intention des kurdes de Turquie "

             

            Comme ?


          • casablanca 2 avril 2008 12:48

            Cela s’explique à mon avis par des raisons d’ordre stratégique, le fameux "diviser pour régner". La turquie est une puissance montante, et les superpuissances actuelles ne voient pas ceci d’un très bon oeil.

            C’est pour cela que les mêmes qui refuseront catégoriquement toute remise en cause de leur intégrité territoriale, en ignorant par exemple les revendications des corses et des basques, vont plutôt chercher à tendre vers le fédéralisme (cf europe) et seront dans un même temps de tous les combats pour les minorités tant que cela concerne des états qui pourraient devenir rivaux dans un proche avenir.

            Nous sommes là devant l’hypocrisie européenne dans toute sa splendeur : les mêmes que l’on remarque par leur silence assourdissant face aux politiques colonialistes menées par bush ou encore israel vont par contre donner des leçons à la chine à la turquie concernant les causes tibétaine et kurde. La récente indépendance du kosovo semble s’inscrire dans la même logique : plus les autres états se diviseront et sombreront dans des guerres inter-ethniques interminables, et plus d’autres pourront asseoir leur suprématie, c’est aussi simple que cela !


            • tvargentine.com lerma 2 avril 2008 12:53

              @Cem38

              J’ai vu de mes yeux la manifestation de ces turques fascistes qui ne voulaient pas voir une statue rendant hommage au génocide arménien

              Nous voyons bien que la culture Turque n’est pas démocratique,car elle est imposée par les militaires qui détiennent encore le pouvoir et c’est pour cela qu’ils ont entrepris un procès contre le parti majoritaire islamistes élus par le peuple ,mais dont les idées sont celles du moyenne age

              Entre la dictature militaire et le moyenne age religieux,l’Europe devrait ne pas intégrer ce pays dans l’Europe qui reste quand même un pays plus prés de l’IRAK et de l’IRAN que des démocraties européennes

               


              • Cem38 Cem38 2 avril 2008 13:06

                Vous êtes complétement a coté de la plaque... vous montrez bien là le fond du problème que vous avez vous arméniens de France, vous vivez vous vous levez et vous vous couchez que pour ce "génocide " c’est votre seule raison de vivre. Mais en parrallèle vous oubliez que les VRAIS arméniens, ceux du pays d’Arménie eux n’en ont que faire de ce "génocide", ils ont faim ils vivent dans un pays du tiers monde et vous, arméniens de France qui supposez défendre leur voix vous vous en moquez éperdument.

                Occupez vous un peux d’eux, pensez à la souffrance que vivent vos semblables du pays, qui n’hésitent même pas une seconde pour entrer illégalement en Turquie (aidés par des turcs aussi je souligne) pour pouvoir travailler et vivre dans des conditions plus descentes.

                 

                De plus je note aussi que vous ne connaissez même pas une once de la politique actuelle Turque, le parti que vous appelez Islamiste à tord, a encore plus modernisé et développé la Turquie ces 6 dernières années que les précédents gouvernements en plus de 40 ans. Alors de grace évitez de parler d’un sujet dont vous ne connaissez strictement rien, je vois très bien que votre but premier est de dire absolument que la Turquie vous n’en voulez pas dans l’UE très bien c’est votre choix, et vous la déffendez avec des arguments à la mord moi le noeud fausses sans fondements, tampis, mais ce n’est pas le lieux ici pour en débattre donc au lieu d’essayer de provoquer comme vous essayez de le faire soit vous débattez sur le sujet ici présent soit vous arrêtez de poster ici.

                On a pas besoin de trouble fête comme vous.

                 

                Merci


              • Emin Bernar Paşa 2 avril 2008 13:34

                SALOP


              • masuyer masuyer 2 avril 2008 13:46

                Cem,

                vous déduisez un peu rapidement que Lerma est arménien, vous me faites un peu penser à ceux qui vous accusent d’être musulman dès que vous refusez de tomber dans les clichés.

                Les choses ne sauraient être aussi simples.

                Iyi günler


              • Pascalou 2 avril 2008 21:53

                Cem, pourquoi prendre autant de temps à décrédibiliser un contradicteur si ce n’est pour lui clouer le bec ? Vous vous dites ouvert et non acharné, mais vous nous montrez le contraire. Dommage que cet article ainsi que les commentaires ne montrent rien d’autre que la voix officielle à tous fronts, de la Turquie. Celle-ci pourrait se défendre sans, justement, un acharnement envers les indépendantistes et autres anciennes victimes de l’histoire.

                En outre, le terme "Trouble-fête" est vraiment inapproprié ! Le sujet des Arméniens et celui du PKK ont comme point commun, celui du rejet quasi maladif de l’autorité Turque et un traitement vraiment limite pour la démocratie. Ce sont deux grosses épines dans le pied de l’entrée de la turquie en Europe, et vous devriez éviter de les enfoncer plus profond.


              • Emin Bernar Paşa 2 avril 2008 13:32

                tebrik ederim cem

                pkk = criminels

                 

                si nos bonnes ames de gogoche franchouilarde ont envie de s’faire tuer à antalya ...


                • JoëlP JoëlP 2 avril 2008 17:16

                  Comment se fait-il que l’on passe encore un article résolument pro-turc sur AgoraVox. Les turcs sont des colonialistes et le PKK un mouvement de libération. Point.

                  J’aime beaucoup les turcs. Je suis allé plusieurs fois en Turquie. L’acceuil y est excellent (bien mieux que pour les immigrés turcs en France) Je suis même un adepte de l’entrée de la Turquie dans la CEE. Mais à mon avis vous feriez mieux de laisser ce genre de propagande car elle joue complètement à l’encontre de votre thèse en cela qu’elle nous rappelle à quel point les turcs peuvent aussi être nationalistes et va-t-en-guerre. N’importe quel journal télévisé turc en période de tension peut le démontrer.


                  • Cem38 Cem38 2 avril 2008 17:45

                    Les turcs sont des colonialistes et le PKK un mouvement de libération. Point.

                    >>>> c’est vrai j’ai oublié que vous étiez la parole la plus vraie qui puisse exister, si vous le dites c’est que forcément c’est vrai. Mais allez donc dire tout ça aux mères et pères de jeunes soldats tués. Allez dire ça aux enfants des fontionnaires qui pleurent leur père qui faisaient leur job de policier municipale dans les villes de l’Est. Allez dire ça à la femme de l’instituteur qui s’est fait tué à la kalachnikov par ce qu’il voulait faire étudier le turc aux enfants d’un village de l’Est. Mais bon, si c’est pour la libération d’un peuple, j’avou il n’y a rien a redire, ils avaient le droit... faut arrêter deux secondes de dire des bêtises voyont.

                    Et puis de quelle libgération vous me parlez ? les kurdes ont leur liberté depuis qu’ils vivent sur leurs terres, personne ne leur a empèché de vivre, personne ne leur a dit vous êtes kurdes, alors vous dégagez. Au contraire même, la Turquie à été leur terre d’accueil pendant que Saddam massacrait les autres à coup de gaz Sarrin. La Turquie n’a pas de problème avec les kurde, la Turquie a un problème avec le PKK, entité terroriste qui fait régner la peur par le sang pour revendiquer un droit à l’indépendance qui ne peut en aucun cas être donné vu la façon dont c’est demandé et surtout vu le contexte actuel.

                    Imagniez un Kurdistan aujourd’hui avec comme gouvernement des memebres du PKK... je vous laisse me donner la suite si vous en avez l’envie...

                     


                  • JoëlP JoëlP 2 avril 2008 20:36

                    >>>Allez dire ça aux enfants des fontionnaires qui pleurent leur père qui faisaient leur job de policier municipale dans les villes de l’Est. Allez dire ça à la femme de l’instituteur qui s’est fait tué à la kalachnikov par ce qu’il voulait faire étudier le turc aux enfants d’un village de l’Est.<<<

                    Vous en convenez donc ! On sait tous que cet EST dont vous parlez s’appelle le Kurdistan. Il est toujours très triste que des gens meurent même s’ils ont été envoyé comme colonisateurs pour imposer la soi-disant mère patrie et sa belle langue. La France a payé pour voir dans les années 50 et 60, c’était en Indochine, en Algérie et dans pas mal de conflits coloniaux moins connus. Je pourrais citer des exemples de guerre de libération encore aujpurd’hui mais ici on parle de celle de ces soi-disant terroristes du PKK. Balayez devant votre porte avant de venir sur ce forum nous donner des leçons.


                  • Cem38 Cem38 3 avril 2008 00:12

                    Vous parlez de colonialisme... alors que la zone que vous à tord le kurdistan a toujours été partie intégrante de la Turquie tout comme la Bretagne par exemple appartient à la France.

                     

                    Evitez les comparaisons foireuses


                  • JoëlP JoëlP 3 avril 2008 07:50

                    >>>Mais allez donc dire tout ça aux mères et pères de jeunes soldats tués. Allez dire ça aux enfants des fontionnaires qui pleurent leur père qui faisaient leur job de policier municipale dans les villes de l’Est. Allez dire ça à la femme de l’instituteur qui s’est fait tué à la kalachnikov par ce qu’il voulait faire étudier le turc aux enfants d’un village de l’Est.<<<

                    Donc vous avouez ! Ce que vous appellez l’EST est précisément le Kurdistan. Quelque sympathie que je puisse avoir pour les victimes, elles étaient en situation de colonisateur. Demandez aux algériens ce qu’ils ont pensé de la mission civilisatrice de la France et de ces instituteurs qui venaient leur apprendre le français dans les années 50.


                  • Gazi BORAT 2 avril 2008 17:35

                    @ l’auteur

                    Vous oubliez que la France, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur de l’époque, Charles Pasqua, interdit sur son territoire le PKK en tant quorganisation "terroriste".

                    Une grande vague d’arrestations, à la quelle durent conviées les caméras des divers JT ne donna toutefois lieu à aucune prise ni d’armes, ni de matières explosives..

                    Les militants sortirent de garde à vue à l’issue de la durée règlementaire sans qu’aucune charge n’aie pu être retenu contre eux..

                    Pour ma part, quelle que soit la position que l’on puisse avoir vis-àvis de la question kurde en Turquie, je pense que parler de terrorisme pour le PKK n’est pas approprié.. il s’agit d’une guerrilla, tout comme les FARC colombiennes ou l’EZLN mexicaine..

                    gAZi bORAt


                    • Cem38 Cem38 2 avril 2008 17:54

                      Un ancien évènement a propos du PKK en France qui remonte à début février 2007 :

                       

                       Arrestation de Kurdes en France soupçonnés de financement illicite


                       PARIS (Reuters) - Des responsables et membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) en France, soupçonnés de blanchiment d’argent et de "financement du terrorisme", ont été arrêtés lundi en région parisienne, apprend-on auprès de la police.

                      Au total 13 personnes, toutes d’origine kurde, ont été interpellées lundi matin, en Seine-Saint-Denis, dans le Val d’Oise, dans les Hauts-de-Seine et les Yvelines. Douze sont de nationalité turque et une de nationalité australienne, précise-t-on de même source.

                      Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui a pour objectif de créer un état kurde indépendant, est considéré comme un mouvement terroriste, raison pour laquelle la garde à vue des suspects peut durer quatre jours, a-t-on souligné de source judiciaire.

                      "Il s’agit de gens que nous soupçonnons de financer le PKK", a-t-on souligné au parquet de Paris.

                      Les arrestations ont été opérées sur commission rogatoire des juges d’instruction Jean-Louis Bruguière et Thierry Fragnoli "pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, financement du terrorisme et blanchiment en bande organisée en vue du financement du terrorisme."

                      L’enquête a débuté en juillet 2006 lors de l’interpellation de deux Turcs qui avaient tenté de changer 200.000 euros en dollars dans un bureau de change parisien. Des traces de cocaïne et d’héroïne avaient été détectées sur les billets.

                      "Cela semble indiquer que cet argent ne provient pas simplement de la ’collecte’ effectuée traditionnellement par le PKK auprès de la communauté kurde installée en France", dit-on à la police.

                      L’un des 13 interpellés a été condamné pour meurtre en Suède et d’autres feraient l’objet de mandats d’arrêt en Turquie.

                      Tous sont en situation régulière en France.

                      Trois services de police travaillent sur cette enquête : la sous-direction de l’antiterrorisme, l’office central de répression de la grande délinquance financière et la direction régionale de la police judiciaire de Versailles.

                      A savoir le PKK est maintenant présent partout dans le monde et finance massivement les terroristes de Turquie grace à de l’argent provenue du traffic de drogue et de racket sous la forme d’un impot révolutionnaire prélevé de gré ou de force sur les Kurdes d’Europe.

                      Si ça c’est pas du terrorisme je me fais moine


                    • Gazi BORAT 3 avril 2008 06:27

                      @ cem38

                      Tous les mouvements de guerilla se trouvent confrontés à la question cruciale du financement "le nerf de la guerre". Depuis l’écroulement du bloc soviétique, bailleur de fonds à l’occasion du PKK, le recours à des moyens de financement moins légaux est devenu l’une des seules voies pour faire entrer des fonds, ne nous voilons pas là-dessus.

                      L’autre source est "l’impôt révolutionnaire", pratiqué par tous les mouvements "de libération" dans le monde.

                      Si vous ^stes choqués par le financement d’un mouvement par le biais du trafic de drogue, je vous invite à examiner ce qui se passe dans le camp opposé - les ultra nationalistes turcs des Loups Gris - et vous y verrez que le trafic d’héroïne y a été élevé au rang d’une industrie, avec la complicité de membres de l’armée et de la police.

                      Consultez ainsi les CV de "patriotes" tels qu’Abdullah Catli, Alaettin Cakici et rappelez vous du fâcheux incident de Süsürlük qui mit à jour les connexions entre extrême droite, mafia de l’héroïne et forces de l’ordre...

                      Parlerez-vous ici de terrorisme ?

                      Par contre, je tiendrai à déclarer, pour ceux qui ne connaitraient qu’imparfaitement le contexte turc, que la France des années gaullistes, avec ses polices parallèles, son Service d’Action Civique qui recrutait dans le milieu, et son trafic d’héroïne à destination des Etats Unis (cf. affaire Delouette) NE FUT GUËRE PLUS VERTUEUSE..

                      gAZi bORAt


                    • Cem38 Cem38 3 avril 2008 17:28

                      Je ne suis strictement pas un partisan des loups gris comme vous les appelez et je ne les soutiens pas non plus... cependant je soutenais le fait que dans le passé, des personnes étaient recrutées officieusement afin d’être entraînées à combatre le PKK dans les montagnes avec un mode de vie similaire au PKK. Que voulez-vous, face à du terrorisme pareil, l’armée officielle ne suffit pas selon mon point de vue.

                      Les erreurs commises ont été de mauvais choix parmis ces personnes entraînées... de plus en plus le milieu mafieux ressortait de ces missions de l’Etat profond avec ses dérives que nous connaissons et que vous avez cité.

                      Nous avons eu par la suite cette affaire de Susurluk.

                       


                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 2 avril 2008 17:44

                      J’ai donné la définition exacte du mot "Terrorisme", aux experts hypocrites, aux scientifiques illétrés et aux journalistes corrompus !

                      L’aricle dort dans les tiroirs de AgoraVox qui depuis deux ans refuse de publier mes écris !

                      Chaque chose a son origine, en l’occurence la France a été pionnière en matière de pacification cette doctrine du pur terrorisme ! La France a détruit durablement l’Afrique du Nord, cela ne s’effacera pas ni maintenant ni plus tard ni jamais !

                      Admirez aujourd’hui encore vos "Mirages" à l’oeuvre ! A chaque abondante et généreuse semence de bombes très démocratiques au dessus des paisibles populations d’ailleurs ou de nulle part, il y’a création d’une escouade de "terriristes" ! Processus simple non ?

                       Alors terrorisme dans telle ou telle région du monde, vous savez chacun a son idée !


                      • amedee 2 avril 2008 18:10

                        mohammed t’a rien compris à la liberté et aux droits de l’homme.

                        on peut tuer autant de types que l’on veut dans ce monde du moment que l’on a des avions et de la technologie. c’est comme dans les gameboys. D’ailleurs les victimes s’appelent des dommages collateraux c’est pour ça que ça compte pas.

                         

                         


                      • amedee 2 avril 2008 18:32

                        euh , je precise que c’est de l’humour très très noir voire de mauvais goût.

                        avec les posts que l’on lit par ici, c’est peut ne pas être evident pour tout le monde

                         


                      • Basebou Basebou 2 avril 2008 18:54

                        Quand jugera-t-on les généraux turcs responsables de la destruction de 4000 villages kurdes ?

                        Quand jugera-t-on les gardiens de prison turcs qui torturent leurs prisonniers ?

                         


                        • Basebou Basebou 2 avril 2008 19:05

                          Sur les agissements des "gentils" turcs

                          Le comité européen pour la prévention de la torture (ECPT) a déclaré que la torture est une pratique [traduction] « généralisée » en Turquie (AI févr. 1995a, 19) tandis que le comité des Nations Unies sur la torture affirme que [traduction] « la torture est "systématiquement" pratiquée dans les postes de police turcs » (ibid. ; voir également LCHR juill. 1994, 364-365). Selon un rapport d’Amnesty International daté de septembre 1995, cette pratique [traduction] « généralisée » et [traduction] « systématique » de la torture en Turquie [traduction] « n’a pas changé depuis le début de 1995 » (Amnesty International sept. 1995, 6). Les méthodes de torture couramment utilisées par les forces de sécurité turques consisteraient notamment :

                          [traduction]

                          à diriger des jets d’eau froide à haute pression sur les victimes, à leur appliquer des chocs électriques, à leur infliger des coups sur la plante des pieds et les organes génitaux, à les suspendre par les bras, à leur bander les yeux, à les priver de sommeil et de vêtements, à les tabasser systématiquement, et à les violer par pénétration vaginale et anale avec des matraques et, parfois, avec des canons de fusils (Country Reports 1994 1995, 996 ; voir également AI févr. 1995a, 19 ; HRW déc. 1994, 232).

                          Les autorités gouvernementales seraient responsables d’exécutions extrajudiciaires et d’assassinats politiques, particulièrement des décès de détenus sous garde, des décès, lors des raids dans les maisons, de personnes soupçonnées d’avoir commis des crimes, et des décès de personnes qui refusent de joindre le groupe des gardes de village (Country Reports 1994 1995, 994 ; AI févr. 1994a, 4 ; ibid. févr. 1994b, 55-56). D’après Amnesty International, le nombre de détenus morts en prison a atteint 31 en 1994, soit le chiffre le plus élevé depuis 1982 (Amnesty International févr. 1995b, 43). Parmi les principales victimes d’exécutions extrajudiciaires et [traduction] « d’assassinats mystérieux » dont le gouvernement est aussi soupçonné figurent notamment [traduction] « des personnes soupçonnées de sympathiser avec le PKK, des organisateurs du HADEP et du DEP, des journalistes — surtout les collaborateurs des publications prokurdes — et des militants syndicaux » (HRW déc. 1994, 231) de même que [traduction] « des membres importants de la communauté kurde, des médecins, des observateurs ayant pour fonction de veiller au respect des droits de la personne, [et] des politiciens locaux » (Country Reports 1994 1995, 994). Plus de 100 membres et représentants du HADEP et du DEP ont été tués entre 1992 et le début de 1995 (AI févr. 1995a, 14).

                          On croit qu’au moins 33 homicides extrajudiciaires commis en 1994 sont l’œuvre des forces de sécurité gouvernementales (Country Reports 1994 1995, 994). D’autres sources indiquent que plus de 300 [traduction] « assassinats mystérieux » (décès où la victime est assassinée ou tuée par des inconnus) ont eu lieu en 1994, la plupart dans [traduction] « les régions sud et sud-est du pays » (ibid. ; AI févr. 1995a, 14 ; voir également LCHR juill. 1994, 364). Tandis que certains accusent les forces de sécurité d’être impliquées dans beaucoup d’assassinats mystérieux, le gouvernement les impute au Hizbullah ; en date de juillet 1994, près de cinquante membres du Hizbullah avaient été arrêtés et accusés de plus de trente assassinats (Country Reports 1994 1995, 994 ; HRW déc. 1994, 232 ; voir également AI févr. 1995a, 14).

                          Depuis 1991, le nombre de [traduction] « disparitions » ne cesse d’augmenter en Turquie ; en 1994, plus de cinquante personnes ont été portées [traduction] « disparues » (AI févr. 1995a, 10 ; ibid. févr. 1995b, 43). The Ottawa Citizen signale que seulement en mars 1995 [traduction] « 40 personnes ont disparu durant leur détention par la police » (The Ottawa Citizen 20 mai 1995). La plupart des [traduction] « disparitions » surviennent une fois que la victime a été mise en détention par les forces de sécurité (AI févr. 1995a, 10 ; Country Reports 1994 1995, 995). La plupart des disparitions se produisent dans la partie sud-est du pays, mais d’après un rapport d’Amnesty International daté de février 1995, le nombre de disparitions a augmenté dans les grandes villes occidentales comme Istanbul et Ankara (AI févr. 1995b, 43). Les partisans du HADEP, les journalistes, les sympathisants du PKK et les civils kurdes [traduction] « sans antécédents d’activité politique » sont les victimes les plus fréquentes des [traduction] « disparitions » (ibid. févr. 1995a, 10 ; HRW déc. 1994, 231).

                          Selon un rapport d’Amnesty International daté de septembre 1995, les disparitions continuent de se produire en Turquie, et les familles des [traduction] « disparus » risquent aussi d’être victimes de harcèlement, de mauvais traitements, de tabassages, de détention et d’emprisonnement (Amnesty International sept. 1995a, 1). D’après ce même rapport, plusieurs membres des familles des disparus ont été victimes de [traduction] « détentions répétées et de brutalité policière » durant l’été de 1995 (ibid., 2). Les parents des disparus sont généralement arrêtés ou harcelés lorsqu’ils protestent ou font des démarches pour obtenir des renseignements sur la personne [traduction] « disparue » (ibid. 1, 4-5).

                          Dans un autre document d’Amnesty International daté de septembre 1995, on peut lire que le directeur général de la police a annoncé qu’une unité de contrôle de la détention serait créée le 1er août 1995 pour [traduction] « suivre la trace des personnes détenues » (Amnesty International sept. 1995b, 5). D’après ce même rapport :

                          [traduction]

                          Les bureaux de contrôle de la détention ne fonctionnent pour l’instant que dans certaines parties du pays. À Diyarbakir, par exemple, aucun bureau de contrôle de la détention n’a encore été établi. Par contre, à Ankara, on a ouvert un bureau de contrôle qui est doté en personnel et possède un numéro de téléphone public. Un avocat qui a communiqué avec le bureau à plusieurs reprises au mois d’août afin de retrouver des personnes disparues pendant leur détention par la police a déclaré à Amnesty International que les employés du bureau « essaient d’être utiles, mais malheureusement l’information semble leur être refusée par les autres directions de la police — particulièrement la direction de l’antiterrorisme » (ibid.).

                          À une conférence de presse donnée en août 1995, un porte-parole de l’association turque des droits de la personne a annoncé qu’au cours du mois de juillet 1995 seulement, 23 personnes ont été torturées par la police, 19 ont disparu après leur arrestation en juillet, 14 ont été tuées en détention, un total de 1 572 personnes ont été arrêtées et 117 inculpées, et 30 publications ont été bannies ou suspendues (AFP 22 août 1995). Amnesty International rapporte [traduction] « [qu’]au cours des huit premiers mois [de 1995] au moins 19 personnes ont disparu, au moins six sont mortes en détention par suite de tortures, et plus de 80 ont été assassinées pour leurs convictions politiques » (Amnesty International sept. 1995b, 1).

                          Les forces de sécurité turques sont aussi accusées d’avoir évacué et incendié ou brûlé des villages kurdes afin [traduction] « d’enlever au PKK tout soutien local » (IPS 26 avr. 1995 ; Country Reports 1994 1995, 1000 ; AI févr. 1995a, 6 ; AFP 17 sept. 1995 ; Le Monde diplomatique mars 1995, 18-19 ; The Guardian 23 mars 1995). Déjà au début de 1995, 2 000 villages, hameaux et zones résidentielles kurdes des grandes villes avaient été évacués, incendiés ou détruits (IPS 26 avr. 1995 ; AI févr. 1995a, 6 ; Freedom Review mai-juin 1995 ; Parliamentary Human Rights Group 30 mai 1994, 9-10 ; Le Monde diplomatique mars 1995, 18). Les autorités turques se défendent de pratiquer une [traduction] « politique de la terre brûlée pour contrer la terreur du PKK » (The Guardian 23 mars 1995 ; Middle East Times 27 nov.-3 déc. 1994, 4). Vers la fin de 1994, toutefois, le ministre chargé des droits de la personne en Turquie a qualifié la destruction des villages kurdes de [traduction] « terrorisme d’État ». Il a été immédiatement forcé de se rétracter (Freedom Review mai-juin 1995, 34-35 ; Jane’s 1er avr. 1995). La destruction des villages kurdes par le feu s’est poursuivie en 1995 — en mars 1995 les forces de sécurité ont incendié au moins 19 villages agricoles kurdes (The Guardian 23 mars 1995 ; The Ottawa Citizen 20 mai 1995). Des dizaines de villages dans la région de Tunceli auraient été évacués de force et incendiés vers la fin de 1994 (AI févr. 1995b, 43).

                          La destruction systématique des villages, jumelée aux effets de la guerre, a contribué à l’exode massif des Kurdes vers d’autres régions du sud-est de la Turquie ou la partie occidentale du pays (HW déc. 1992, 52 ; Le Monde diplomatique mars 1995, 18-19 ; IAHRK 1993, 54 ; Mango 1994, 45 ; HRWH oct. 1994, 10 ; Der Spiegel 9 janv. 1995). Au début de 1995, plus de deux millions de Kurdes dans le sud-est avaient déjà été déplacés (Freedom Review mai-juin 1995, 34 ; Jane’s 1er avr. 1995 ; IPS 21 juill. 1995 ; Der Spiegel 9 janv. 1995). Voir la section 7.2 pour plus de renseignements sur le déplacement des Kurdes.

                           


                          • JoëlP JoëlP 2 avril 2008 20:38

                            Meri basebou pour ce commentaire qui prouve une fois de plus que l’auteur aurait intérêt à arrêter de remuer la m... devant le ventilateur sous peine de s’en prendre plein la poire.


                          • Cem38 Cem38 3 avril 2008 00:22

                            Je reconnais que la police n’a pas été tendre avec les détenus kurdes dans le passé et que certaines bavures ont souvent été commises.

                            Mais l’Etat aujourd’hui laisse celà derrière et fait le maximum pour intégrer les kurdes.

                             

                            Mais n’essayez quand même pas de changer de sujet, moi ici je ne parle pas du problème kurde, mais du problème du PKK qui est une organisation terroriste et qui doit être erradiquée.

                             

                            @ Joël

                            Arrêtez de jouer le malin vous n’aimez pas les idées que je défend tant mieux pour vous mais évitez de péter plus haut que votre cul car si je pars dans votre même registre de m.... vous l’aurez en pleine gueule.


                          • JoëlP JoëlP 3 avril 2008 07:56

                            Si vous mettez le débat à ce niveau, je vous laisse à votre propagande.


                          • miwari miwari 2 avril 2008 19:13

                            Le mot Terroriste n’est à employer que si les Américains en donnent le feu-vert.

                            C’est malheureux mais c’est vraiment ce qui se passe.


                            • Basebou Basebou 2 avril 2008 22:57

                              Miwari, vous avez tout à fait raison....


                            • Traroth Traroth 2 avril 2008 19:49

                              Ah, les Kurdes... Ca doit leur faire plaisir de se faire bombarder, y compris en territoire irakien, avec des armes livrées tout exprès aux Turcs par leurs amis américains, alors que les Pechmergas ont aidé ces mêmes Américains à renverser Saddam Hussein.

                              L’analogie avec l’Afghanistan après le départ des Soviétiques est flagrante : devenus inutiles, les Kurdes sont lachés par les Américains comme des vieilles chaussettes. Espérons que ça aura des conséquences moins catastrophiques 20 ans plus tard...


                              • Cem38 Cem38 3 avril 2008 00:24

                                Si les kurdes d’Irak avaient été plus intelligents il auraient su qu’on ne peut pas faire confiance aux américains...

                                L’avantage c’est que la Turquie avec ou sans les USA elle peut continuer sa défense contre le PKK sans problème.


                              • le soudanais 3 avril 2008 00:11

                                Ah le kurdistan, les kurdes, les turcs, le PKK... Les débat enflammés et la propagande de part et d’autre. Alors pour commencer, je crois que personne ne nie que le PKK soit une organisation terroriste qui se finance notamment grace au traffic de drogue et au racket de sa communauté en Europe. Ensuite, personne ne peut non plus mettre en doute les massacres commis par la glorieuse armée turque, les 3000 villages detruits et les millions de déplacés. Aujourd’hui le Kurdistan est plus dans les gecekondu d’Istanbul plus que dans l’Est du pays, le seul Kurdistan viable se trouve en Irak et fait peur aux autorités turques qui voient d’un mauvais oeil l’influence qu’une telle entité pourrait avoir sur sa population kurde. alors oui les kurdes sont persecutés en Turquie, mais pas de la même manière qu’un noir ou un arabe le serait en France. C’est plus subtil. Un kurde peut peu ou prou acceder à tous les postes offerts par la république turque, président, c’est possible, à la seule et unique condition de se considérer citoyen turc. ensuite, il est vrai que l’AKP a fait plus pour les minorités, la démocratie en général que tous les gouvernement plus ou moins pourris des 40 dernières années. Ils ne sont pas parfaits, bcp croient tjs en un agenda secret mais les fait sont là. Le problème de la république turque c’est sa jeunesse, pas même 100 ans, c’est court. de plus le fait qu’aucun homme politique d’envergure n’ai pu succèder à atatürk depuis sa mort en 1938 est un problème. Özal était bon, mais il manque tout de meme des gens de cette stature. en 2002, plus de 2/3 des deputés AKP etaient kurdes, pas de discrimination a proprement parler donc, en revanche interdiction de parler une langue kurde ou de tremper avec les autonomistes (ca fait longtemps que le PKK a enlevé de son programme l’independance). la turquie n’est pas encore une democratie, mais elle est sur le bon chemin. si le PKK est relativement populaire, c’est aussi que les alternatives sont rares et rapidement interdites. une fois de plus qui paye le prix de ces combats... ? les civils, kurdes en majorité qui vivent dans la région la moins developpée du pays et qui fonctionne encore largement sur un mode tribal pas forcemment tres progressiste. la turquie doit absolument guerir de son nationalisme maladif, les Hrant Dink sont trop rares et une société qui laisse de tels crimes se perpreter devrait avoir honte. Aujourd’hui on devrait pouvoir se declarer Kurde, Laze, Grec, Juif, Armenien ET citoyen Turc. le jour ou cela arrivera véritablement, ce pays sera une des principales puissances mondiales d’ici 20 ans. en attendant supportons les democrates et les initiatives qui vont dans le bon sens. le jour ou on cessera aussi de celebrer le depart des jeunes pour le service militaire comme des heros a la gare routière, un grand pas sera franchi.

                                en büyük cim bom :)

                                 

                                 

                                 


                                • Cem38 Cem38 3 avril 2008 00:26

                                  Moi aussi je rêverai qu’un jour un kurde de Turquie se dise fier autant de ses origines que de sa nationnalité. Mais tant que le PKK sera là pour continuer à diviser on pourra dire que ce rêve se fera quand les poules auront des dents.


                                • Cem38 Cem38 3 avril 2008 00:31

                                  Euuuu par contre je me permet de remettre en doute le chiffre avancé et totalement faux des 3000 villages rasées...

                                  Savez vous comment est composé la zone géographique de l’Est de la Turquie ? Montagneuse et peu accessible par la route. Chaque village est éloignée entre elles de plus d’une vingtaine de km à chaque fois voir largement plus.

                                  Si on en croit le nombre de 3000 alors la Turquie de l’Est serait un total No Mans Land vide d’habitation.

                                   

                                  Ca devrait pourtant vous choquer aussi mais bon...


                                • tete de turc 3 avril 2008 10:00

                                  Vous propagez, Monsieur, le pire venin qui coule dans la rhétorique des nationalistes ultra violents turcs. Ceux qui n’ont aucune conception de la démocratie, qui veulent par exemple renverser un pouvoir aujourd’hui démocratiquement installé en Turquie celui de l’AKP. Et votre vision de l’Histoire du Kurdistan ressemble à s’y méprendre à celle de l’OAS considérant l’Algérie comme la France. Malheureusement pour vous, on a jamais réussi à contenir indéfiniment les désirs de liberté d’un peuple quel qu’il soit.

                                   

                                  Pour information reprécisons encore que les Kurdes appartiennent à la famille des peuples dits iraniens. Leur territoire est l’un des plus anciennement peuplé du monde. Aux temps protohistoriques, les Kurdes étaient cantonnés à l’ouest et nord-ouest de l’actuel Iran. Une inscription sumérienne datée de deux mille ans avant J.C signale déjà leur existence. Selon la thèse généralement admise par les historiens, ils sont les descendants des Mèdes de l’antiquité qui, au VIIe siècle avant JC, fondèrent l’Empire mède. De nombreuses sources historiques se réfèrent aux ancêtres des Kurdes modernes. Xénophon, dans son Anabase, les nomme Khardukhi, et les décrit comme « peuple féroce et défendant ses montagnes natales ». La région actuelle du Kurdistan, les montagnes autour du lac de Van, entre la Perse et la Mésopotamie d’alors, est nommée Carduchi, Cardyene ou Cordyene. Les Kurdes créent, vers le milieu du Xe siècle, de nombreuses principautés indépendantes dont quatre régneront sur la majeure partie du Kurdistan. La dynastie Ayyubides (1169-1250), fondée par Saladin, s’illustre et occupe le devant de la scène pendant près d’un siècle. Saladin, vainqueur de Richard Cœur de Lion conquière Jérusalem et bâtit un vaste royaume comprenant le Kurdistan, l’Arménie, la Syrie, l’Egypte et le Yémen actuel. A partir du XIIIe siècle, le pays kurde subit les invasions des peuples des steppes d’Asie Centrale qui vont dévaster tout sur leur passage et mettre ainsi fin à l’existence de ces principautés prospères. Ces peuples turcs qui déferlent aussi sur l’Europe laisse derrière eux massacres et désolations. On en parle encore comme d’un fléau qui s’est abattu sur l’Europe. La turquie qui occupe les territoires kurdes n’a jamais admis la spécificité Kurde. Les Kurdes peuple autochtone millénaire ont subit dès le XIIIe siècle, les invasions des peuples turcs venant des steppes d’Asie Centrale qui vont dévaster tout sur leur passage. Aujourd’hui les Kurdes réclament droits, justice et indépendance.

                                   

                                  Face à ces inspirations, la réponse turque et on l’a encore vu récemment n’est que violence. Par exemple, le régime militaire turc poussé par un nationalisme exacerbé (réfutant par exemple le génocide arménien) a très vite choisi l’option de la force pour combattre les Kurdes. Cela c’est traduit depuis, par la déportation de plus de 4 millions de personnes, la destruction de 4000 villages, les exécutions sommaires, les viols ou la torture qui est encore de nos jours quotidiennement pratiqué dans les prisons turques. Par ailleurs et toujours dans le but de combattre les Kurdes, les turcs ont poussé à l’émergence d’un groupuscule islamiste turc : le hezbollah turc. Les combattants du Hezbollah ont été formés dans les casernes et les camps d’entraînement des forces spéciales de la police avec les encouragements du premier ministre de 1993 à 1997, Tansu Ciller et du chef d’Etat-major, Dogan Güres, assassinant, de 1993 à 1999, plus de 500 militants et intellectuels kurdes. Aujourd’hui, la création d’une entité Kurde au sud, qui connaît un dynamisme rare, inquiète au plus grand point les loups-gris turcs (les ultranationalistes). Le tableau est sombre pour un pays visant à intégrer le cercle des civilisations démocratiques.

                                   


                                  • Cem38 Cem38 3 avril 2008 10:44

                                    Si moi je propage du venin alors vous vous propagez la parole divine du bon ptit chauvin français qui ne connait strictement rien à l’Etat actuel des minaurités en Turquie et qui déblatère les mêmes idées qu’il à lui même appris des anti-turcs acharnés qui n’hésitent pas à diffamer afin d’orienter la vision des français sur le Turquie qui a déjà été très lourdement faussée.

                                    Je ne nie pas que les kurdes sont un peuple existant depuis des siècles voir plus. Cependant, lors de l’établissement du grand empire ottoman les kurdes ont accépté et ont vécu sans aucun problème avec tout les autres peuples qui étaient déjà là avant. Depuis les kurdes n’ont jamais montré une véritable volonté à l’indépendance, incapables de se gérer eux-même, les kurdes ont toujours été un peuple vivants sous la domination d’un autre, cela a été comme ça depuis leur existance et je pense que ça le sera encore longtemps, car oui, les kurdes ne sont toujours pas capables de s’autodiriger. Je ne préfère pas imaginer demain un pays nommé le Kurdistan avec un gouvernement composé d’anciens du PKK avec leurs mains pleines de sangs et leurs armes financé grace au traffic de drogue d’humains ou grace à l’impot révolutionaire. Rien que d’ penser ça mefait froid dans le dos.

                                    Concernant vos chiffres, permettez moi de rire un peu, je l’ai dit plus haut je le redit ici, quelqu’un a parlé de 3000 villages rasés, vous 4000, mais vous ne vous rendez pas compte du chiffre avancé, c’est totalement abbérant et sorti de je ne sais où, une vieille idée qui circule depuis des années sorti de la bouche d’un fou et deux autres se sont jeté dessus pour encore casser du sucre sur le dos de la Turquie, par ce que bon, c’est vrai la Turquie à bon dos, c’est la mode de lui casser du sucre dessus, le proverbe "tete de turc" n’est pas là par hasard. Imaginez que 4000 villages soient rasés, alors l’Est de la Turqui est un No Mans Land véritable désert... soyez cohérent au moins quand vous essayez de salir la Turquie.

                                    je reconnais aussi que la police d’antan n’a pas été des plus tendre, mais c’est du passé, et les kurdes n’ont plus aucun problème pour intégrer la société. La Turquie demande tout simplement que l’identité turque ne soit pas insulté et que les kurdes arrêtent de soutenir le PKK et Abdullah Öcalan qui croupi en Prison et qui était pret a collaborer avec la Turquie lors de son arrestation, incroyable retournement de chemise que le PKK se cache bien mettre à jour parmis leurs aveugles partisants.


                                  • Basebou Basebou 3 avril 2008 23:03

                                    Je ne préfère pas imaginer demain un pays nommé le Kurdistan avec un gouvernement composé d’anciens du PKK avec leurs mains pleines de sangs et leurs armes financé grace au traffic de drogue d’humains ou grace à l’impot révolutionaire. Rien que d’ penser ça mefait froid dans le dos.

                                    Moi ce qui me fait froid dans le dos, c’est de penser que la Turquie, état terroriste, négationniste et criminel, pourrait faire partie de l’Europe. Heureusement, une immense partie des Européens y sont opposés. Dans un sens, c’est dommage car il existe en Turquie des gens progressistes, intelligents, ouverts, cultivés, intéressants, malheureusement, ce pays est rongé par un ultra nationalisme et maintenant un islamisme rampant qui ne correspondent pas aux valeurs européennes


                                    • Cem38 Cem38 4 avril 2008 00:19

                                      Voila l’exemple même du chauvinisme français... cet homme vient poster des choses se croyant malin et connaisseur sur le sujet mais ne se rend pas compte des absurdités qu’il sort tellement il est fanatique de son anti turquisme, mais bien sur il rajoute qu’il y a des gens progressiste en Turquie pour faire bien, in quoi, histoire de.

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