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Accueil du site > Tribune Libre > Trump : le pavé dans la mare mondialiste déjà envasé au fond (...)

Trump : le pavé dans la mare mondialiste déjà envasé au fond ?

 

 

Trump a peut être eu tort d’intervenir aussi brutalement sur les droits de douane, mais son tort réside éventuellement dans la méthode, et non pas dans le principe même de rétablir du protectionnisme dans le commerce international.

Ce qui est donc tragique c’est qu’un principe aussi évident que le « protectionnisme », pourvu qu’il soit concerté, négocié et « équilibré » entre les nations, soit devenu un sujet d’affrontements et fait l’objet d’une campagne de dénigrement, évidemment, de la part des parasites mondialistes banco-centralistes.

Alors que ce sont les peuples, depuis bien longtemps, qui auraient dû s’emparer de ce principe (« Charte de la Havane »-ONU-1948 *) pour imposer un règlement commercial mondial équitable, sans attendre qu’un seul chef d’Etat s’en empare pour simplement « sauvegarder » son propre pays, ce qui reste néanmoins logique et compréhensible, même si ça « perturbe » l’ordre international : au moins cela devrait être pour tout le monde une occasion de réfléchir enfin sur le fond de ce problème.

Mais là encore, on voit bien que ce n’est pas le cas : pour la plupart, réfléchir sérieusement est un effort dont ils ne sont déjà plus vraiment capables, et pour la minorité de parasites mondialistes, ça « tombe » vraiment bien, puisque la validité du statu quo, c’est l’idée qu’ils veulent inculquer aux masses pour continuer leur bizness !

Pourquoi Trump ne s’est-il pas saisi de cette possibilité pour faire avancer sa politique ?

Il est clair que Trump a une vision « américano-centrée » de la politique internationale, et qu’il ne raisonne évidemment pas en « humaniste social » ! Pour autant il raisonne donc à la fois en patriote US convaincu et en homme d’affaires inspiré par la culture du rapport de force comme base de négociation.

Il a donc cru possible d’aller directement au cœur du problème sino-US sans s’encombrer de préalables et de circonlocutions.

Peut-on vraiment le lui reprocher, quant au fond ?

Ce problème, quant au fond, est précisément l’axe autour duquel tourne l’économie mondiale depuis plus d’un demi-siècle déjà, c’est-à-dire depuis les accords Nixon-Mao qui ont fait rentrer la Chine dans le jeu géostratégique mondial, à l’époque comme pion essentiel dans le jeu de Kissinger contre l’URSS.

Toujours est-il que c’est à la suite de ces accords que l’économie chinoise a enfin pu prendre son essor comme « atelier du monde » et faire rentrer de plus en plus l’économie mondiale dans la dépendance de ses exportations industrielles.

En tentant de retirer la dette US des griffes du dragon chinois, Trump raisonne et agit donc en patriote US conséquent, et non seulement cela, mais il remet donc en cause l’axe essentiel de la mondialisation économique, en reposant le problème des échanges bilatéraux entre les deux premières puissances mondiales.

Evidemment on peut lui reprocher sa démarche « américano-centrée », qui ne rentre pas dans la considération des relations économiques des autres pays et qui semble donc devoir mener à l’échec de sa stratégie, mais on devrait plutôt, sinon le remercier, du moins profiter de l’occasion inespérée ainsi offerte, par celle qui est encore la première puissance mondiale, de remettre à plat l’ensemble des relations économiques mondiales et de les redéfinir sur une base bilatérale plus équitable, et dans laquelle il sera en fin de compte précisément possible de « contenir » l’hégémonie US dans des limites moins délétères, sinon de remettre purement et simplement les USA à leur place de « grande puissance » mais sans plus.

Mais au lieu de cela le reste du monde semble se liguer pour défendre bec et ongles son statu quo de dépendance aux exportations chinoises… !

Un monde absurde ou Trump, qui méprise le blabla des bobos écolos, n’en propose pas moins de mettre brutalement fin à une mondialisation qui précisément détruit la planète, et qui se trouve donc finalement défendue par ces mêmes bobos écolos… !

Même si l’on a aucune sympathie particulière pour le personnage de Trump, ce qui est également mon cas, on devrait donc néanmoins profiter de cette occasion inespérée de remettre l’histoire économique du monde, et donc l’histoire tout court, sur des rails réellement plus durables et qui mèneraient précisément ailleurs qu’à une dictature mondialiste « orwellienne » telle qu’actuellement en cours de constitution.

Encore une fois, il ne s’agit pas de tresser des lauriers à Trump mais de profiter de sa démarche patriotique US pour reprendre la nôtre, et en synchronisation avec les autres pays, refonder la politique internationale sur une base de relations bilatérales équilibrées dans toutes les directions.

Pas la panacée, mais déjà une amélioration fondamentale, qui, depuis 1948, a donc déjà pris plus de trois quarts de siècle de retard !

Luniterre

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/05/banco-centralisme-elements-du-debat-sur-agoravox.html

( * PS : pour ceux qui veulent aller plus loin sur la Charte de la Havane de 1948, ils trouveront des docs jointes dans cet article en lien :

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/face-a-trump-solidarite-internationale-des-banquiers-centraux-nouvelle-edition.html

 

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Sur le thème de la mondialisation économique et géopolitique banco-centraliste :

 

 

 

Banco-centralisme : définition et mise au point

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/banco-centralisme-definition-et-mise-au-point.html

 

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Face à Trump : « solidarité internationale » des Banquiers Centraux (Nouvelle Edition)

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/face-a-trump-solidarite-internationale-des-banquiers-centraux-nouvelle-edition.html

 

 

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Face au mondialisme banco-centraliste, Trump peut-il « restaurer » le capitalisme « classique » ?

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/face-au-mondialisme-banco-centraliste-trump-peut-il-restaurer-le-capitalisme-classique.html

 

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Crac, Cracks, Krach... ! Trump, Macron, Lombard, les "Mozart" de la finance sont lâchés sur la planète ! (Edition AgoraVox)

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/04/crac-cracks-krach.trump-macron-lombard-les-mozart-de-la-finance-sont-laches-sur-la-planete-edition-agoravox-7.html

 

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L'indépendance nationale est par définition un bien qui ne se partage pas, sa garantie en dissuasion nucléaire non plus !

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/l-independance-nationale-est-par-definition-un-bien-qui-ne-se-partage-pas-sa-garantie-en-dissuasion-nucleaire-non-plus.html

 

 

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« Nous sommes en guerre ! Quoi qu’il en coûte ! », en dette publique et en vies humaines – Banco-centralisation de la guerre en Ukraine

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/03/nous-sommes-en-guerre-quoi-qu-il-en-coute-en-dette-publique-et-en-vies-humaines-banco-centralisation-de-la-guerre-en-ukraine.html

 

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Pour en finir avec le mythe de la "productivité du travail" au XXIe siècle ! (VF - AgoraVox)

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/02/pour-en-finir-avec-le-mythe-de-la-productivite-du-travail-au-xxie-siecle-vf-agoravox.html

 

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Le "macronisme" est-il une nouvelle forme de "capitalisme" ou une autre forme d'exploitation ?

 

https://cieldefrance.eklablog.com/le-macronisme-est-il-une-nouvelle-forme-de-capitalisme-ou-une-autre-forme-d-exploitation

 

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Existe-t-il de « l’argent magique », et si oui, au profit de qui ???

 

https://cieldefrance.eklablog.com/2025/01/existe-t-il-de-l-argent-magique-et-si-oui-au-profit-de-qui.html

 

 

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Sur le même thème, articles de fond plus anciens :

 

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Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de "Quantitative Easing", décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

 

 

Richard Werner, "père spirituel" du Quantitative Easing et "apprenti sorcier" du banco-centralisme

 

https://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

 

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Pour l’ébauche d’une solution…

Pour un retour à quelques fondamentaux du Gaullisme,

réadaptés en pratique à l’évolution économique du XXIe siècle :

 

Reprendre le contrôle, à l’échelle nationale, de la vie économique et sociale, y compris dans sa dimension financière, reste la priorité essentielle. Contrôler le crédit, c’est contrôler la création monétaire réelle dans le pays, directement sur le terrain du développement économique, et donc tout à fait indépendamment de son signe, Euro ou autre. Contrôler le crédit permet d’orienter les grandes tendances de l’activité économique vers les activités et secteurs prioritaires pour les besoins de la population et pour l’indépendance de la nation.

 

C’est pourquoi nous avons proposé, sur Ciel de France, de remettre au centre du débat la reconstruction d’un Conseil National du Crédit, dans une version statutairement adaptée aux nécessités de notre indépendance nationale au XXIe siècle, c’est à dire doté de pouvoirs constitutionnels et d’une représentativité démocratique réelle :

 

Les leçons de l’Histoire…

 

 

Il était une fois… le Conseil National du Crédit (1945). Et aujourd’hui ?

 

https://cieldefrance.eklablog.com/il-etait-une-fois-le-conseil-national-du-credit-1945-et-aujourd-hui-a215997227

 

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Pour une approche plus synthétique de l’ensemble du processus de la mutation banco-centraliste depuis la formation du capital industriel, une étude de fond :

 

Le Roi « Capital » est mort, vive la Reine « Dette » !

 

https://cieldefrance.eklablog.com/le-roi-capital-est-mort-vive-la-reine-dette-a215991921

 

 


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25 réactions à cet article    


  • berry 3 mai 15:30

    Trump a mis une quenelle aux journalistes, l’autre jour. Il était à bord d’Air Force One, avec sa petite-fille de 17 ans et une poignée de journalopes des médias mainstream. Il ’a fait venir à ses côtés et a balancé devant tout le monde :

    « Tu connais les Fake News ? C’est eux ! »

    Et elle de répondre, sourire aux lèvres :

    « Salut tout le monde, comment allez-vous ? »

    A mon avis, ils devaient pas aller très bien. C’est que le début, Trump vient juste d’arriver, il faut qu’ils s’habituent. Bientôt ils devront rendre des compte sur leurs mensonges à répétition, leurs salaires de complaisance et leurs liens mafieux. On a pas fini de se marrer.

    https://video.lefigaro.fr/figaro/video/tu-connais-les-fake-news-cest-eux-quand-donald-trump-introduit-sa-petite-fille-aux-journalistes/


    • Wladimir 3 mai 21:18

      Très bon article .

      Quelques petits rappels auraient été utiles pour montrer la nécessité d’une réaction forte et rapide .

      1 Endettement US de plus de 33 000 milliards de dollars soit 100 000 dollars environ par habitant . 

      2 Déficit annuel 1833 milliards .... plus de 5000 dollars par habitant

      3 déficit commercial 1250 milliards environ 4000 dollars par habitant ...

      C’est complètement déséquilibré et intenable sur le long terme .

      Tôt ou tard , cela tournera à la catastrophe ... et comme il s’agit d’un grand pays , la catastrophe sera mondiale . Surnageront la Chine , la Russie et sans doute quelques autres . Mais les pays occidentaux pourraient vivre une crise majeure .

      Nous savons très bien que d’autres pays ne sont pas mieux lotis ....

      La tendance est très mauvaise . 

      La désinstrualisation du pays mène à une dépendance de plus en plus forte .

      Ce qui vient de se passer prouve que le seul pays capable de résister est la Chine et qu"elle a les moyens de faire plier les Etats-Unis . Autrement dit , Trump a réussi à montrer le danger de la Chine qui pourrait dicter sa loi aux Etats-Unis dans un avenir pas si lointain . 

      Vouloir réagir est une chose , le pouvoir en est une autre .

      La réindustrialisation ne peut pas se faire en quelques jours . 

      La désindustrialisation s’est étalée sur de nombreuses années .

      Trump n’aura pas le temps de réindustrialiser le pays .

      Il ne peut pas trainer ... mais ce n’est pas lui qui fabrique les usines !

      La tâche est vraiment difficile .... sans compter que les adversaires sont bien décidés à lui mettre des batons dans les roues .


      • Luniterre Luniterre 4 mai 05:41

        @Wladimir

        C’est très bien de rappeler ces chiffres, auxquels il faudrait ajouter, selon Philippe Béchade, qui sait de quoi il parle, que la capitalisation boursière US est l’équivalent de plus de deux fois le PIB du pays, ce qui est dire à quel point tout le boursicotage à grande échelle ne repose que sur de la fumée...

        Pour ma part cela fait maintenant plus de dix ans que j’étudie l’économie en « retraité autodidacte  » en quelque sorte, et que je répète les données essentielles au cours de mes différents articles sans rencontrer un écho réellement significatif au delà de mes quelques lecteurs sur Agoravox, et qui sont eux-mêmes très loin d’apprécier tous ma prose...

        Donc, dans le présent papier, qui reprend les éléments d’un autre échange en marge d’un autre article, lui même issu d’un élément « résumé  » d’un autre débat, etc..., c’est donc la démarche de résumer toujours plus succinctement les choses en vue de les rendre accessibles au « plus grand nombre  », mais toujours pas très nombreux, etc...

        Bref, c’est souffler sur une dernière braise de conscience sociale en train de s’éteindre dans ce pays et votre « souffle  » complémentaire est donc le bienvenu....

        Ceci-dit, il ne faut pas non plus surévaluer le rôle de la Chine dans l’économie mondiale actuelle, même si elle a donc pris un ascendant relatif au cours du demi-siècle écoulé.

        Le principe de base de l’économie mondialisée au cours de ce demi-siècle repose précisément sur l’interdépendance de ces deux économies US et chinoise. La Chine restant donc entièrement dépendante de ses exportations, et donc jusqu’ici majoritairement vers les USA, la question est donc de savoir si les alternatives qu’elle recherche avec ses « routes de la soie  » sont déjà suffisamment fonctionnelles pour qu’elle puisse réellement se passer de son commerce extérieur vers les USA.

        La puissance industrielle chinoise, et autant dire, la puissance chinoise tout court, repose donc entièrement sur sa capacité à exporter et en cas de « ralentissement  » du commerce mondial, sans même parler de « chute  », la puissance chinoise se trouvera brutalement devant un mur  : celui de la valorisation de son parc industriel, qui de « soie  » pourrait devenir une autre « rust belt  » façon US. 

        C’est pourquoi, entre autres raisons, tant pour les USA que pour la Chine ou pour nous, « européens  », et tout d’abord, français, tant qu’à faire, la seule vraie question économique d’avenir est de savoir s’il est possible de recréer au maximum des économies endogènes dans les différentes régions du monde, et donc capables d’échanger selon leurs besoins réel, sur une base bilatérale équilibrée.

        Tout le reste peut donner lieu à des contorsions spectaculaires mais restera de l’ordre de l’anecdotique, au regard de l’histoire, qu’elle se finisse « bien  » ou « mal  », en ce qui concerne, en quelque sorte, le présent épisode de la série, qui pourrait s’appeler « une brève histoire de la mondialisation  », même si elle a déjà un peu plus de cinquante ans, comme le souligne également Philippe Béchade.

        Luniterre

      • Luniterre Luniterre 4 mai 10:44

        @Wladimir

        PS : Vous écrivez 33 000 Milliards de dette publique US, mais en fait, dans mon souvenir c’était plutôt 36 000 Milliards, et je viens donc de vérifier que c’est bien le cas. La différence de 3000, c’est tout de même presque l’équivalent de « notre » dette publique française, qui est de 3 300 Milliards d’Euros...

        Chiffres démentiels s’il en est, mais l’important reste donc de comprendre le rôle économique désormais essentiel de la dette en tant que forme de « création monétaire » : un titre de dette, ça s’échange sur les marchés financiers, éventuellement, et même généralement, contre des actions d’entreprises, et en plus, ça rapporte intérêt, et désormais même assez élevé.

        Un titre de dette c’est donc quasiment un billet de banque qui, en plus, rapporte des sous, alors qu’au départ ce n’est fondé que sur le vide béant de l’incapacité de l’Etat à se gérer correctement !

        Avec ce vide, ce vent, que vous « détenez » sous forme de titres de dettes vous pouvez aussi bien les monétiser pour acheter un bien concret, voiture, maison ou autre, et donc ainsi « contribuer », si l’on ose dire, à l’économie dite « réelle », mais qui l’est déjà moins, vue ainsi...

        Et en cas de crise, comme on l’a vu à plusieurs reprises depuis le début du siècle, ce sont bien les Banques Centrales qui, en dernier recours, se portent garantes des dettes publiques en en rachetant massivement les titres sur les dits « marchés secondaires », ce qui est le principe du dit « Quantitative Easing » inventé au Japon par Richard Werner, qui s’est aussitôt rendu compte de son « erreur », mais n’y pouvait plus rien, sauf en expliquer le pourquoi...

        Son idée, au départ, était bien de relancer l’économie réelle, mais en pratique cela n’a servi, essentiellement, qu’à relancer la spéculation financière sur les marchés boursiers. Avec cette spéculation ce sont donc les dits « capitaux propres » des entreprises qui deviennent dépendants de la dette, et dans cette dépendance rentrent donc également ainsi les dettes des entreprises elles-mêmes.

        C’est donc tout une chaîne d’interdépendances dans laquelle le seul véritable capital productif proprement dit ne joue plus, au mieux, qu’un rôle de prétexte à spéculation dont le maître mot reste la dette contrôlée par les Banques Centrales, à travers les dits « taux d’intérêts ».

        Le système économique actuel, et de façon caractéristique depuis la crise de 2007-2008, ne repose donc plus du tout essentiellement sur le capital mais sur la dette, et comme elle est donc principalement contrôlée, depuis cette crise, par les Banques Centrales, je l’ai donc « rebaptisé » banco-centralisme. Mais comme le « grand public » et même la plupart des analystes et observateurs, y compris sur AgoraVox, restent, quant au fond, fascinés par les milliers de milliards du capital « fictif » qui valsent plus ou moins tous les jours sur les bourses mondiales, l’idée, qui est au départ pourtant un simple constat, en fait, a du mal à faire son chemin...

        Le grand mérite des aventures et mésaventures de Donald Trump, c’est donc de mettre en lumière une grande partie de cette réalité, mais que personne ne veut encore voir, à la façon de Tartuffes économistes de notre époque.

        Luniterre


      • Luniterre Luniterre 4 mai 10:51

        PS suite, pour ceux qui veulent aller plus loin sur les origines « japonaises » du banco-centralisme :

         

        Un article un peu plus ancien, mais où Richard Werner, lui-même à l’origine du concept de « Quantitative Easing », décrit on ne peut mieux, à partir de son expérience personnelle d’économiste au Japon, l’évolution économique banco-centraliste de ce premier quart du XXIe siècle, jusqu’à la naissance actuelle des Monnaies Numériques de Banque Centrale et au danger fatidique pour les libertés, économiques, et les libertés tout court, qu’elles représentent :

         


        Richard Werner, « père spirituel » du Quantitative Easing et « apprenti sorcier » du banco-centralisme

         

        https://cieldefrance.eklablog.com/richard-werner-pere-spirituel-du-quantitative-easing-et-apprenti-sorci-a215699895

         

        Luniterre


      • Wladimir 4 mai 12:49

        @Luniterre
        36 000 milliards ... cela échappe totalement à la compréhension de l’individu ...
        c’est pourquoi j’essaie de ramener cela par tête d’habitant , donnée plus abordable pour chacun ...
        J’avais écrit plus de 33 000 milliards ... mais j’aurais dû ne pas négliger de dire selon mon souvenir ... Car j’ai l’habitude simplificatrice de multiplier l’endettement de la France par 10 pour obtenir celui des US .
        Vous écrivez : ’’’’Le système économique actuel, et de façon caractéristique depuis la crise de 2007-2008, ne repose donc plus du tout essentiellement sur le capital mais sur la dette’’’’ Excellent , je n’en avais pas vraiment pris conscience ... donc changement grave car on passe à du capital basé sur du réel à de la dette basée sur un déséquilibre et donc à une situation artificielle .
        Cette bascule est grave et cela nous conduit au risque de 1929 ! Crise liée notamment au crédit et à la spéculation abusive . J’ai toujours été sensible à ce genre de crise car mon grand-père a connu cette époque et était lui-même banquier . 1929 , j’ai toujours pensé que ce genre de crise séculaire pourrait surgir à nouveau . Celle de 2007 2008 n’en est qu’une mini image . 
        Pour les marchés financiers , les multiples de capitalisation aux US sont largement supérieurs à ceux du CAC 40 ... où le luxe a lui-même déjà une capitalisation anormalement supérieure à son niveau raisonnable . Le marché US est directeur et vu son poids , les risques sont terribles ...
        Les déséquilibres ont leurs limites ... ces dernières ne peuvent pas être repoussées ... c’est comme l’élastique , on peut tirer mais pas trop loin ! On tire , on tire encore , on croit encore pouvoir tirer et tout à coup , cela craque . Cela relève des lois économiques fondamentales . L’équilibre est la bonne santé . Une économie malade ne doit pas voir ses maux s’aggraver .
        La dernière crise économique a eu lieu en 2007 ... 2020 est lié à autre chose .
        2007 c’est déjà loin .

         


      • Wladimir 4 mai 13:53

        Les chiffres démentiels prouvent que certains ne voient pas de limites ou les refusent ... pas de vraies règles ... c’est l’anarchie ...

        le résultat final ne peut pas être brillant !


      • Luniterre Luniterre 4 mai 23:58

        @Wladimir

        Entre la crise de 1929 et celle de 2007-2008, il y a de nombreuses similitudes, mais une différence fondamentale  : le capitalisme productif des années 20 était encore dans une phase ascensionnelle très rapide, et même « trop  » rapide en un sens, et c’est ce qui a impulsé la spéculation excessive, causant la crise brutale, mais c’était donc encore une « crise de croissance  » de la société industrielle basée sur le travail productif humain.

         

        A l’opposé, quasiment, la crise de 2007-2008 est une crise de sénilité du capital productif, où la spéculation ne provient pas du tout de la croissance, mais au contraire de la recherche de substituts financiers au manque de rentabilité du capital productif, déjà.

         

        La crise de 2020 ressemble par contre trait pour trait à celle de 2007-2008, non seulement par les solutions de politique monétaire qui y ont été appliquées, et même à plus grande échelle, encore, en termes de création monétaire ex-nihilo, mais par les causes aussi, en réalité, même si le lien officiel est fait entre le confinement et la crise.

         

        Même sur Wikipédia vous trouvez ceci  :

        La source principale du krach est un ralentissement général de l’activité économique, avec en toile de fond la crainte d’une grave récession  et la baisse de la production chinoise.

        L’élément déclencheur est la pandémie de Covid-19 aux répercussions sur le tourisme, les compagnies aériennes et le commerce mondial. La mise en quarantaine de pays entiers, entraînant la baisse des productions, fait craindre une lourde crise économique.

        Le véritable tournant est un choc pétrolier engendré par des désaccords entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et la Russie, déclenchant la baisse des cours pétroliers.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Krach_boursier_de_2020 

         

        Mais ce que Wikipédia semble ignorer, c’est la dite « crise du « repo market  »  », aux USA, qui durait déjà depuis le 16 septembre 2019, et était un prolongement assez directe de celle de 2007-2008, puisqu’elle était une conséquence de la première tentative de la Fed, en 2019, donc, pour «  éponger  », au moins en partie, les surplus de liquidités déversés à l’occasion du fameux Quantitative Easing qui avait donc « sauvé  » le système financier dix ans plus tôt, en l’inondant donc de liquidités créées ex nihilo, mais qui « menaçaient  » de le noyer à nouveau dans un océan de dettes systémiques.

        Le « ralentissement  » évoqué par Wikipédia, en réalité un véritable début de récession, était donc essentiellement causé par la « fermeture des vannes monétaires  » de la Fed, tentée au cours de l’année 2019. De sorte qu’un nouveau krach était de toute façon absolument inévitable et que le covid n’en a bien été que l’un des déclencheurs immédiats, comme le remarque judicieusement Wikipédia, sur ce point.

        A l’époque je n’avais pas tout de suite compris ce point, que je n’ai donc étudié qu’à partir de début 2021, dans une étude parue une première fois fin janvier, et rééditée et remise à jour en juillet de cette même année  :

         

        Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?

         

        https://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288 

         

        La stratégie des banco-centralistes, actuellement encore, est donc, pour reprendre votre métaphore de « casser l’élastique  » de manière plus ou moins contrôlée, et de « recoller  » ensuite les morceaux à grand coup de Quantitative Easing sous une forme ou sous une autre, enchaînant les «  bons prétextes  », pandémie, guerre, « défense européenne  », etc..., pour ressortir la « planche à billet  » électro-informatique.

        Mais on ne peut pas exclure, surtout dans le contexte actuel, qu’ils en arrivent à perdre le contrôle de leur système. Ce qui laisserait une chance, en un sens, pour une alternative. Le problème étant qu’actuellement la seule alternative c’est le duo Trump-Poutine, mais dont les violons ne sont pas encore tout à fait accordés...

        Luniterre


      • Wladimir 5 mai 12:27

        @Luniterre
        Vous avez des passages remarquables , notamment sur la crise de 1929 et ses similitudes ou différences avec d’autres crises . Tout cela est bien instructif ... et je suis bien d’accord sur les risques de prétextes à des guerres ....
        Au sujet de la Chine , je supposais que son marché intérieur était devenu suffisamment fort . Selon vos commentaires , elle serait encore très dépendante de ses exportations vers les US .
        Récemment , un Chinois m’a orienté sur un problème majeur de la Chine pour les temps à venir . La démographie , la population vieillit et est amenée à chuter en nombre d’habitants ... Il m’affirmait que les centenaires étaient très nombreux . Et beaucoup d’hommes de plus de 90 ans travaillent encore ! Avec ce commentaire : ils sont en bonne sané ! 
        Ce qui aura forcément de lourdes répercutions sur la production et les exportations ...


      • Jules Seyes Jules Seyes 5 mai 13:29

        @Luniterre
        Fodnamentalement, le patrimoine qui représente la valeur cumulée d’un stock d’actif est censé dépasser le PIB.
        La capitalisation boursière représente les profits futurs actualisés du taux d’intérêt. 
        En tout cas, c’est censé se passer ainsi, mais la bourse a augmenté car les taux d’intérets diminuaient.


      • Luniterre Luniterre 5 mai 16:46

        @Jules Seyes

        Actuellement, la capitalisation boursière US est, selon certaines sources, autour de 200% du PIB du pays, voire même largement plus, selon certains… Après moultes recherches j’ai fini par trouver ce graphe qui semble donc être à peu près à jour et qui raconte l’évolution de ce ratio, qui a effectivement dépassé 200% en 2021, pour varier encore, ensuite :

         

        https://www.abcbourse.com/analyses/chronique-le_buffett_indicator_la_boussole_fetiche_de_warren_buffett_pour_navigu er_sur_les_marches-1332

        .

         

        Pour Warren Buffet lui-même, sensé savoir de quoi il parle, en tant que principal instigateur de cet indicateur, le bon ratio est autour de 100%, mais en tout cas pas au-delà de 120%…

         

        https://fr.investing.com/analysis/sp-500-lindicateur-de-buffet-proche-dun-record-historique—ce-que-cela-signifie-pour-les-investisseurs-200449459

        .

         

        En 2017 on trouvait un » commentaire » de science po malheureusement assorti de graphes peu lisibles, mais qui disait, un peu à votre manière, mais pas sans réserves, pour le moins :

         

        « La capitalisation boursière représente la valeur des entreprises cotées en bourse. Elle est censée refléter les profits futurs de ces entreprises, tels qu’ils sont anticipés par les acteurs financiers. Les montants indiqués par ces graphiques montrent que la capitalisation boursière est totalement déconnectée de l’économie réelle. Dans le même temps, ces évolutions boursières ont un impact très net sur l’économie réelle, c’est flagrant lors des épisodes de crises et de krachs. »

         

        https://espace-mondial-atlas.sciencespo.fr/fr/rubrique-strategies-des-acteurs-internationaux/carte-3C27-capitalisation-boursiere-et-pib-1980-2017.html

        .

         

        Tout récemment les indiens, pourtant en pleine effervescence économique, s’inquiètent de ce que ce « ratio Buffet » a atteint 140% chez eux :

         

        “India’s mcap-to-GDP ratio at 140%, we need more regulation of our financial markets : Congress’ Jairam Ramesh

         

        Jairam Ramesh also said that market regulator SEBI ’needs a total overhaul’”

         

         Moneycontrol News February 20, 2025 / 11:09 IST

        https://www.moneycontrol.com/news/business/markets/india-s-mcap-to-gdp-ratio-at-140-we-need-more-regulation-of-our-financial-markets-congress-jairam-ramesh-12946041.html


        .

         

        A la suite, un extrait passionnant du Temps Suisse, et même d’autant plus passionnant qu’il date précisément de la dite « crise du covid » :

         

        « La capitalisation boursière mondiale atteint un sommet historique

         

        Alors que l’économie mondiale est toujours ralentie par la pandémie de Covid-19, la valeur de l’ensemble des actions cotées dans le monde atteint 95 000 milliards de dollars. Soit davantage que le PIB global, ce qui indiquerait que les actions sont en situation de bulle spéculative

         

        Sébastien Ruche - Publié le 16 novembre 2020 à 19:24. / Modifié le 17 novembre 2020 à 07:34.

         

        L’ensemble des actions cotées en bourse sur la planète vaut 95 000 milliards de dollars. Ce nouveau sommet historique a été atteint la semaine passée, sur fond de nouvelles positives concernant le futur vaccin de Pfizer contre le coronavirus. Surtout, la capitalisation boursière mondiale dépasse dorénavant le PIB mondial, ce qui indique que les marchés actions seraient en situation de bulle spéculative. Quel sens donner à cet « indicateur Buffett » ? Cette bulle est-elle sur le point d’exploser ?

         

        La dernière fois que cet indicateur a atteint son niveau actuel, le monde se dirigeait vers la crise financière de 2008. La capitalisation boursière mondiale représente actuellement 108% du PIB global, selon un calcul de Blomberg. Ce ratio avait fini par dépasser 120% fin 2007. Cela signifie que la valeur de l’ensemble des entreprises cotées en bourse sur la planète dépasse la quantité de richesse créée dans le monde. Cette déconnexion entre ces deux indicateurs signifie que les actions sont surévaluées, avec une réelle possibilité qu’elles se trouvent en situation de bulle spéculative. »

         

        https://www.letemps.ch/economie/finance/capitalisation-boursiere-mondiale-atteint-un-sommet-historique

         

        Bref, se faire des « choses » en or quand l’économie est au plus mal question productivité, c’est bien un trait typique du banco-centralisme, qui « dirige » les restes de l’économie en fonction de ses décisions monétaires, et ici notamment en faveur de cette « vaccination » à outrance qui a surtout prouvé son inefficacité, sinon sa toxicité, même, selon certains.

         

        Luniterre


      • Luniterre Luniterre 5 mai 19:08

        PS : A propos de l’article cité :

         

        Début 2021, encore en pleine « crise du covid », et alors que la « sortie de crise du covid » ne s’est concrètement effectuée qu’un an plus tard, avec les prémisses de la guerre en Ukraine, la question pertinente, en termes d’analyse et de prospective économique, était donc bel et bien : 

        Paradoxe et suspense économique en 2021 : le Capital atteindra-t-il, ou non, le Nirvana par la Dette Mondiale ?  

        https://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

        Une étude encore relativement « contextualisée » par l’actu de la crise covid et des tentatives de Résistance qu’elle a suscité contre les mesures liberticides systémiques « expérimentales » de l’époque, mais qui reste essentiellement utile par les nombreuses recherches documentaires qu’elle a nécessité et qui sont un moyen de comprendre la « filiation » banco-centraliste des crises, de 2007 à 2020, « filiation » qui n’a donc toujours pas cessé, même si le « coup de force » de Trump a, sinon enfoncé un coin dans ce système, du moins soulevé un coin du voile d’hypocrisie qui le recouvre depuis 2007 et que tous les parasites mondialistes s’acharnent à rabattre sur cette réalité mortifère.

        La voici donc rééditée en 2025...

        Cette réédition est à l’identique de la mise en page du 3 Juillet 2021, telle que « récupérée » par Overblog, le nouvel éditeur d’Eklablog, ce qui a donc néanmoins imposé un travail de « recadrage » de la plupart des illustrations qui étaient en parties « masquées » par ce nouvel éditeur, ainsi qu’un découpage en sections, mais qui n’apparaît pas à la lecture, sur fond blanc.

        Luniterre 

        https://interfrsituation.eklablog.com/paradoxe-et-suspense-economique-en-2021-le-capital-atteindra-t-il-ou-n-a209197288

        .

        ****************************************************



      • Luniterre Luniterre 7 mai 07:35

        @Jules Seyes

        "Fodnamentalement, le patrimoine qui représente la valeur cumulée d’un stock d’actif est censé dépasser le PIB.

        La capitalisation boursière représente les profits futurs actualisés du taux d’intérêt. 

        En tout cas, c’est censé se passer ainsi, mais la bourse a augmenté car les taux d’intérets diminuaient."


        Malgré tout assez peu clair comme formulation, votre post en trois assertions semble porter sur la correlation entre capital boursier et économie dite « réelle », que l’on peut mieux définir, dans ce cas de comparaison et de relation éventuelle, comme « capital productif », la comparaison étant avec le caractère ultra volatil et même « fictif » du capital financier.

        Le marché actions, et depuis longtemps, ne réagit que secondairement à la notion de dividende, qui est pourtant « l’intérêt » au sens basique, mais bien plutôt directement à la spéculation la plus arbitraire et en partie subjective : Par exemple Tesla a choisi, par « principe », de ne jamais verser de dividendes, ce qui n’en fait pas moins un « objet » essentiel des spéculations en cours depuis des années déjà.

        Votre dernière assertion sur la diminution des taux d’intérêts semble vouloir en quelque sorte « décrédibiliser » la valeur de l’indicateur « Buffett » au motif d’un effet de « compensation » des taux bas par des investissements « refuge » en bourse.

        C’était principalement le cas durant la période « covid » et « post-covid », avec parfois même des crédits à taux négatifs de la part des Banques Centrales.

        Mais même avec des taux actuellement plus élevés, les marchés financiers restent eux-aussi à un niveau élevé, et les banques ont malgré tout toujours besoin de refinancement de la part des Banques Centrales pour pouvoir alimenter le marché en crédits, qui restent donc une forme de création monétaire ex nihilo.

        Que ce soit ainsi ou par rachat d’obligations sur les marchés secondaires, le gonflement de la masse monétaire établit un lien de « symbiose » entre dette et capital fictif.

        Une « symbiose » qui n’est « naturelle » que dans la mesure où la formation de la dette globale est en grande partie devenue systémique et même structurelle, du fait de la nouvelle stratification sociale induite par l’évolution technologique de l’outil de production, et donc du fait de la prégnance du cycle du capital fixe sur le travail « vivant ».

        En ce sens la surcapitalisation boursière telle que vue par l’ « indicateur Buffett » reste évidemment un symptôme caractéristique et un indice pertinent de la banco-centralisation de l’économie.

        C’est le « non-dit », aussi bien pour des raisons « culturelles », souvent « de gauche », que pour de simples intérêts financiers parasites à dissimuler, que ce constat ne peut être encore fait par la plupart des analystes, eux-mêmes généralement liés par les multiples contraintes de ce « non-dit ».

        Sans même parler de l’éradiquer, simplement « contenir » et réduire la dette implique de sortir du « non-dit » sur son évolution systémique et structurelle.

        On n’en prend pas le chemin...

        Luniterre


      • suispersonne 3 mai 22:18

        Les neuneus qui idolâtrent trompe vont avoir des soucis.

        C’est un homme sans qualités, un menteur compulsif, incompétent.

        "Rarement dans l’histoire moderne un individu, par la seule expression de sa volonté, aura autant abîmé l’idée même qu’on se fait de la civilisation et de ses valeurs. Avec la constance propre aux affabulateurs et autres mythomanes, Donald Trump aura sapé les fondements de la démocratie américaine, la plongeant dans un désarroi si profond que nul ne peut dire avec certitude combien de temps il lui faudra pour retrouver un semblant de sérénité et de cohésion.

        Guidé par aucune autre idée que celle de servir sa propre gloire, entouré de sbires prêts à tout pour s’offrir une place dans les livres d’histoire, il n’aura eu de cesse d’exalter auprès de ses concitoyens ce qu’il y a de pire dans la nature humaine : le mensonge, la veulerie, l’hypocrisie, la jalousie, la dénonciation calomnieuse, la stigmatisation des plus faibles, le goût pour tout ce qui abaisse et dégrade. 

        Rien ne nous aura été épargné, ni son appétence pour des idéologies complotistes –ces cancers de l’esprit– ni son obstination à se dédouaner de toute responsabilité sitôt confronté à des situations qui exigeaient d’autres aptitudes que celles de parader devant les caméras de télévision en se présentant comme la victime sacrificielle de je ne sais quel organe de presse...."

        ... démontage en règle à continuer sur slate.


        • Luniterre Luniterre 4 mai 06:04

          @suispersonne

          Le problème du monde n’est pas la personne de Trump, mais le mouvement général de l’histoire : veut on plus ou moins de mondialisation ?

          On peut ne pas apprécier que la position de « leader » de la démondialisation ne soit pas occupée par une personne plus « sympathique » que Trump, mais la nature ayant horreur du vide, si un tel rôle est nécessaire pour l’évolution historique il faut donc bien que quelqu’un l’occupe, et c’est par définition une place où il y a surtout des coups à prendre, et donc pour une personne naturellement téméraire, voire « casse-cou », bref, limite caractérielle, dans le genre de Trump et ses amis, de toutes façons...

          Ce qui me choque le plus, chez Trump, c’est son sionisme relativement inconditionnel, même s’il a tout de même permis un « cessez-le-feu » provisoire à Gaza. Mais devenir Président des USA sans le soutien de l’AIPAC est à peu près totalement impossible, actuellement, et Trump avait déjà suffisamment d’obstacles sur sa route, de sorte qu’il n’aurait pu faire sans au moins un « compromis » assez contraignant de ce côté...

          Luniterre


        • chantecler chantecler 4 mai 06:32

          @Luniterre
          C’est certain !
          De même devenir président des US sans être un peu national socialiste c’est à peu près impossible .
          Donc Trump est un peu sioniste et un peu fasciste , me voilà rassuré .... !
          (c’est ce qu’on appelle je crois populiste ).

          Reste le problème de l’Allemagne ...

          Hier, sur Arte la chaîne TV franco allemande , plutôt allemande que française , nous a donné un beau reportage sur les éruptions volcaniques dans le monde : Islande , Hawaï , Japon , Italie etc etc ....Et les tsunamis ....

          Je me suis demandé pourquoi choisir les volcans en ce moment ...

          C’est pas vraiment écologique et un reportage sur la naissance des bébés alligators en Floride , m’aurait paru plus pertinent ...

          La réponse est la suivante : l’Allemagne est à la veille d’une éruption .

          60 ans de paix c’est trop pour elle qui est chaude bouillante .

          Donc allons y pour la prochaine guerre.... !

          J’attends malgré tout l’intervention et l’avis de JR Biden pour compléter les informations et ma trousse de survie ...

          Ne pas oublier un fauteuil roulant .....

          Quant à notre président à nous , ben je ne sais pas quoi dire : parfois il nous la fait à l’endroit et souvent à l’envers : je verrai !

          Mais je me tiens à l’écart de la bagarre !


        • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 4 mai 08:58

          Nous vivons dans une boite fermée, remplie de problèmes créés par nous tous depuis des millénaires et ne voyons ni la boite , ni les problèmes avec leur origine en nous tous

          créée et fermée par nous mêmes..l’univers lui est infini, peut être pas physiquement cela si j’en crois un rêve cauchemar récurent de mes très jeunes années vers 6-7 ans, mais disons mentalement infini , non né etc..est ce qui m’apparaît..mais bien sur c’est ??

          LA logique montre cela aussi, avec oui-non et je ne sais pas..

          Cette boite n’est pas sans rappeler la boite de Pandore, qui fut ouverte elle, mais il y a correspondance, de mon ressenti.

          Cette boite est celle d’une espèce qui a dégénéré gravement, depuis des millénaires mais ne le sait pas bien sur !

          Elle croit même que c’est elle qui a inventé toutes ces machines or c’est le programme de la pensée, une sorte de mini-univers qui a la capacité de cela..pas « je ».

          Pour moi « je » est le décideur de nos choix...cette fonction de décision en ce qui concerne ce qui est pratique, technique etc se prends pour le tout..

          elle détruit, vole, tue, torture etc

          Dedans il y a cette maxime : tout pour ma gueule, chacun sa merde.

          Ah et pourquoi ? et bien la référence de chaque psyché dégénérée des humains est la meme psyché dégénérée donc tout va bien au regard de tout ça par comparaison, mais pourquoi ? parce que en fait cette psyché au départ, départ, ou origine inconnu de tous sauf visions ce n’est pas mon cas ici, sur ce point précis était parfaite, enfin marchait très bien, et dans sa façon de procéder elle ne peut accepter de fonctionner que sur une proposition perçue comme bonne par la meme psyché, 

          et c’est là que le glitch vient s’insérer dans notre psyché car autre chose que la psyché pensée humaine sait le chemin, et doit diriger celle ci !!!

          la psyché est un exécutant , outil, moyen certes vital mais est devenue l’élément destructeur de non en fait non vies !!

          elle ne sait quasiment plus rien d’elle, en lisant les textes hermétiques de Hermès Trismégiste on peut sentir cela, que dans un certain passé la psyché humaine est son fonctionnement était connu des humains, de tous ? ça je ne sais pas du tout.

          Aujourd’hui à part deux ou trois trucs pour manipuler les autres, c’est le vide, « je » ne sais rien de « je »...un « je » qui fonctionne en aléatoire total, principalement sur des désirs-peurs non perçus désormais par cette psyché détruite..

          je sis pas brilliant, tout en se disant moi je suis génial..qui dit ça ? moi, le meme moi ..narcisse dans sa splendeur..forteresse imprenable bien sur.

          cette pensée ne sait plus rien de son fonctionnement mental, de son programmes ni de ses autres programmes qu’elle a mis en panne , ni même physique dans sa globalité car notre outil d’analyse qui est la pensée analytique est un programme qui ne sait plus qu’il est un programme, il se prends pour un être humain, ne sait pas qu’il est limité à ce qui est pratique et technique pur et a rien d’autre et est non seulement inapte à autre chose, si je rencontre la souffrance, la peur et ce genre de sujets , la pensée n’a strictement aucune compétence valable dans ces domaines, bien que sans raisons apparentes, il y en a bien sur, elle se croit valable er pertinente sur de tels sujets..

          Cette erreur monumentale et fondamentale des humains et de notre programme inné( nous n’y sommes pour rien) technique de la pensée va déclencher toute la démence et l’horreur humaine produite depuis des millénaires, et bien sur voyant cette horreur ce programme va alors imaginer que ce qu’il fait est la nature des choses, et s’ auto pardonner de ses rivières de sang..et de malheur auxquels tous participons pour un tas de motifs qui peuvent être perçus par soi même..

          Pourquoi cette horreur ? parce que je vis avec les autres comme je construis un abris...en utilisant un programme qui donne des valeurs, qui élimine des méthodes, qui divise pour analyser plus précisément, etc et en l’absence de ce divin directeur en chacun, nous vivons avec les autres comme nous construisons un abris disons, l’autre n’existe que si il me sert, comme des poutres servent à construire le toit..

          elle ne me sert pas celle là, je la jette..

          il n’y a jamais eu de competition entre humains, c’est juste que la dégénérescence de notre psyché a créée cette sorte de « je » mental illusoire qui n’ayant aucun autre repère que lui et sa mémoire se voit tout puisant et ne considère pas les autres « humains » comme des humains mais comme des choses que je peux utiliser ou jeter, avec ce moi tout puissant qui sait tout sur tout, tout le temps..etc

          la démence est épaisse ,profonde, non perçue comme telle etc

          Le fonctionnement global de la planète est le même que ce qui se passe dans une seule psyché..amplifié au niveau des effets par le nombre.

          Si il est interdit de tuer une personne par contre par millions c’est très bien vu selon le camp..

          Le seul point de départ qu’il nous reste, peut être cela a t’il toujours été le seul mais là ??? est cette souffrance continuelle, que nous nions bien sur, encore une erreur majeure de plus , car elle est ce que je suis et doit être donc vécue en la laissant libre de ses mouvements car c’est un processus de mise en route de nos autres capacités le moment venu.

          Qui est quand ?

          Peu importe car je vais bien, faux, tout va bien , faux.

          Tout ceci est très difficile à aborder, sinon ce serait fait et bien fait depuis longtemps.

          Sauf si les néocons ou autres sur ce chemin rouge sang des autres voient juste et que pour un humain, vivre c’est voler, tuer, écraser, humilier, détruire , torturer, etc

          super prédateur est né donc..

          Quid de l’origine de tout ça ? en chacun..

          non sujet absolu bien sur..

          hula-la comme tu y vas là ?? en chacun ?..parle pour toi machin !!

          Il n’y a pas d’origine ultime, pas de cause du désastre en chacun..

          le coupable c’est Dieu, L’Univers et les autres connards qui m’entourent..

          seul moi est bien, multiplié par tous..

          Pas de tribunal, pas de sentence ce qui est sur le non chemin de la vie, voir il faut, pourquoi ? ça ne résous rien du tout, c’est trop tard, le mal est fait et la vengeance amènera d’autres vengeances dans un cercle parfait genre karma ..

          TINA

          there is no alternative, to kill-eliminate or be killed-eliminated, one must chose one side or the other..

          Pas du tout, ni l’un ni l’autre.....mais je serais alors tué moi même ? sans doute oui.

          Je tue et vole d’abord , ensuite je cherche une excuse.

          etc ad libitum...

          mes respects de vos développements ici même...


          • sylvain sylvain 4 mai 19:26

            que d’illusions....

            Premièrement trump ne stoppera pas la mondialisation, elle est deja en place : dans la confection du moindre pot de yaourt intervient plus ou moins directement l’ensemble de l’industrie mondiale.

            En fait il ne stoppera pas meme le libre echange : le libre echange est une strategie imperialiste qui permet a la puissance qui domine l’industrie mondiale de faire ce qu’elle veut ou elle veut : son principale promoteur depuis plusieurs annees deja est la Chine, et ca va continuer

            Troisiemement trump ne remettra en cause les echanges USA/chine que dans ses fantasmes. Les deux pays sont deja en train de detricoter les droits de douane sur tous les secteurs strategiques

            Quatriemement, cela ne saurait creer un « monde plus juste », et il n’y aura certainement pas des « echanges bilateraux plus equitables ». Au vu du niveau d’avancement du systeme industriel, tous les pays seront vassalises par quelques mastodontes au mieux, par la chine tout court au pire. La Chine est la plus grande machine industrielle qu’ai jamais connue l’humanité, sa puissance sera en consequence

            cinquiemement, ce n’est pas la mondialisation qui detruit la planete : c’est l’industrie, l’economie est la maniere dont l’humain lui exprime sa dependance


            • berry 4 mai 20:56

              @sylvain
              Les américains ne sont tout de même pas obligés de tout acheter en Chine, au détriment de leurs emplois et de leur propre richesse. C’est délirant de penser que c’est une fatalité, comme on veut nous le faire croire à la télé. Ils veulent réduire leur déficit commercial avec la Chine et rapatrier une partie des emplois en Amérique et ils vont y arriver.
              Je vous accorde que les chinois fabriqueront toujours des produits moins chers, mais ce n’est pas une obligation de les leur acheter pour autant. Nous devrions également augmenter nos droits de douane, sinon on va se faire bouffer par la Chine.
              Les américains sont plus de 300 millions, ils ont déjà des accords privilégiés avec le Canada, le Mexique, l’Angleterre, le Japon, etc..., leur marché intérieur est diversifié et ils sont moins dépendants de l’étranger que nous, ils sont en mesure de gagner leur pari. Ils conserveront toujours des échanges avec la Chine et l’Europe, mais plus équilibrés.


            • Luniterre Luniterre 4 mai 21:01

              @sylvain

              Illusions ??? Pas si vous lisez mes analyses concernant la mondialisation banco-centraliste depuis 2020, et même avant, sous d’autres formes.

              Elle semble effectivement découler d’une fatalité inscrite dans l’histoire de l’économie mondiale depuis un demi-siècle d’« ouverture » US sur la Chine, c’est à dire, au départ et dès 1972, du financement US de l’économie chinoise, suite aux accords Mao-Kissinger-Nixon.

              Mais la domination US ne repose désormais plus que sur la dette (...et la force armée), et l’éventuelle domination chinoise, apparemment en cours d’établissement, ne peut elle-même tenir que si la dette des USA, qui reste encore son principal « client », tient sur la durée.

              Sinon les deux géants s’effondreront ensemble, ou à très peu près, et c’est ce qui vous échappe donc, semble-t-il, mais pas à Trump, qui cherche un moyen de sortir de ce piège. Evidemment il se moque bien, je suppose, d’un effondrement éventuel de la Chine, et encore, mais pas de celui que risquent les USA, manifestement.

              L’alternative en cours d’établissement à l’échelle mondiale n’est pas une domination spécialement chinoise, mais une domination mondiale banco-centralisée basée sur la gestion et le contrôle de la dette, appuyée par un contrôle social type « crédit social à la chinoise » mais étendu à l’ensemble des pays, et pas seulement à la Chine, même si la Chine a quelques longueurs d’avance dans ce type de « contrôle ».

              Est-ce une fatalité complètement irréversible ?

              Je n’en sais rien avec une certitude comparable à la votre, étant donné la fragilité encore actuelle d’une économie mondiale reposant sur une dette massive, et dans laquelle la Chine a aussi sa « part », même si c’est moins évident, mieux dissimulé, en fait, derrière le paravent de la bureaucratie chinoise.

              Trump a le « mérite » de poser le problème sur la table. La plupart s’ingénient donc déjà à le remettre dessous, ce qui se comprend de la part de ceux qui y ont intérêt, mais moins de la part des analystes et « observateurs » critiques susceptibles de jouer précisément un rôle de « lanceurs d’alerte »...

              Tant que la bataille n’est pas encore complètement perdue, elle vaut d’être continuée, dans le principe, et dans l’espoir, même si très faible, d’un avenir moins sombre, et pourquoi pas, nettement meilleur, pour nos enfants et petits enfants.

              Luniterre


            • Luniterre Luniterre 5 mai 08:54

              @berry

              « Les américains sont plus de 300 millions, ils ont déjà des accords privilégiés avec le Canada, le Mexique, l’Angleterre, le Japon, etc..., leur marché intérieur est diversifié et ils sont moins dépendants de l’étranger que nous, ils sont en mesure de gagner leur pari. Ils conserveront toujours des échanges avec la Chine et l’Europe, mais plus équilibrés. »

              Que l’on aime ou non les USA, que l’on apprécie ou non Trump, ce rééquilibrage est donc bien ce que l’on peut espérer et souhaiter de mieux, à terme, tant pour les USA, qui cesseront leur rôle de sheriff maffieux de la planète, que pour le reste du monde.

              Un mieux relatif mais déjà considérable, et en tout cas une base indispensable pour espérer pouvoir régler les autres problèmes planétaires et locaux.

              Luniterre


            • sylvain sylvain 5 mai 12:05

              @berry@luniterre

              La strategie americaine de trump est effectivemment de se creer un pole de puissance ressere : c’est le pari de « un mastondonte et ses etats vassalises ». Je suppose que vous conviendrez qu’on ne peut pas parler « d’accord privilegies » comme vous le dites berry au vu de la conduite de Trump avec ses voisins. Trump les a ecrases sous sa puissance, et malgres quelques protestations, ils se sont soumis parce qu’ils n’ont pas le choix : ce n’est pas un accord, c’est une vassalisation. Les etats unis ont la puissance pour mettre en place ce genre de strategie : se recentrer, reconcentrer de la puissance pour ensuite repartir sur une phase imperialiste de conquete. Ils l’ont deja fait plusieurs fois, avec un succes certain. Cette fois ca ne marchera pas sur le long terme, mais sur le court terme pourquoi pas, ils auront surement un certain succes, qui dependra principalement d’un « detail » technique : garderont ils le leadership des semis conducteurs, seul avantage strategique qu’ils ont aujourd’hui sur la Chine.

              Peut etre que si les grandes puissances de ce monde : inde, russie, bresil dans une certaine mesure et une hypothetique europe adoptent toutes cette strategie, nous arriverons a un monde multipolaire, qui sera fait de mastodontes et de leurs etats vassaux, et certainement pas en l’etat de relations equitables : pour cela il faudrait une force politique populaire, une internationale. Les etats de la sphere d’influence russe, chinoise ou americaine ne vivent deja pas leur relation comme equitable : ils savent deja leur dependance et leur impuissance, ils savent parfaitement qu’ils ne sont pas et ne seront pas en l’etat des partenaires equitables, il suffit de les ecouter pour s’en convaincre.

              Quand a la france la dedans, elle n’a absolument pas les moyens d’etre un des nouveaux centres de pouvoir. La place des etats europeens est speciale : ils sont deja dans une institution supraetatique, une institution qui a les caracteristiques d’un etat federal technocratique et absolument anti democratique. C’est en fait l’antithese de la democratie dans le sens ou c’est un etat sans peuple, et que par consequent le « pouvoir au peuple » dans ce cas est une impossibilite de fait, un non sens. Le plus probable est que l’europe devienne la sphere d’influence du « petit mastodonte » allemand, c’est deja largement en cours : si cela arrive et que l’allemagne trouve un terrain d’entente avec la russie, ce pole pourrait rivaliser avec la chine : tous les etats d’europe et ceux d’asie mineurs deveindraient alors les vassaux de ce geant

              Il existe des alternatives, mais elles ne sont pas nationales.


            • Wladimir 5 mai 12:35

              @sylvain
              Vous sous-estimez grandement le problème démographique de la Chine ....
              La population a commencé une décroissance qui va s’accélérer ...


            • sylvain sylvain 5 mai 13:15

              @Wladimir
              c’est un vrai probleme effectivement, qui va arriver un peu plus tot et d’une maniere un peu plus abrupte en chine que dans les autres pays industrialises ( mais pas pire qu’au japon, qu’en italie, qu’en russie, qu’en coree.....).

              Mais justement la Chine est le pays qui a les moyens de transformer ce probleme en opportunite ( ce graal du capitalisme ! ) : la machine s’occupera des vieux chinois, et la machine prendra la place des jeunes dans la production. Le principal probleme de l’economie chinoise, ce sont les debouches, pas la production et en ce sens le vieillissement offre plus d’opportunitées que de problèmes.

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