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Accueil du site > Tribune Libre > Un art officiel indigent et sans vergogne : Boltanski au Grand Palais à (...)

Un art officiel indigent et sans vergogne : Boltanski au Grand Palais à Paris

 On s’était fait une joie d’aller au Grand Palais à Paris. On aime tant sa grande verrière, comme, à vrai dire, celle de tous les palais, gares ou galeries de cette même fin du 19ème siècle, que ce soit à Paris, Milano ou Napoli. Un régal de lumière pour les yeux ! Qu’importe après tout l’exposition du moment ! On a cherché tout de même à se renseigner par Internet sur celle qui est en cours. Or les photos qu’on a trouvées soit sur Marianne 2 (1), soit sur le site officiel « Monumenta 2010 » (photo ci-contre), ont suffi ! On préfère reporter à plus tard la visite projetée. L’exposition en question, commanditée par le Ministère de la Culture, se nomme « Personnes » ; ce n’est donc pas rien ; elle est signée d’un certain Christian Boltanski.

Une ambiguïté dommageable
 
À en juger par la photo du site officiel choisie, on le suppose, pour attirer le visiteur, la nef de ce joyau architectural a été livrée aux fantaisies d’un monsieur présenté par ce même site officiel « comme un artiste contemporain de renommée internationale  ». Seulement, cet argument d’autorité tiré de la pression du groupe ne change rien à ce que cette photo donne à voir. Selon le jargon stéréotypé rituel du milieu, cet artiste a « investi  » l’espace « (des) 13.500 m2 de la nef du Grand Palais avec une œuvre magistrale spécialement conçue pour l’occasion  ». Or, que découvre-t-on sur cette photo d’ensemble prise en plongée ? Une meule informe de vêtements surmontée d’une grue et dominant un damier rectangulaire dont les cases, formées par l’entrecroisement des allées à angle droit, sont constituées aussi de vêtements gisant épars sur le sol.
 
Sans guide ni programme, l’ambiguité est entière : on croit reconnaître par intericonicité un entrepôt de dames de charité ou encore une sorte de fripe où se vendent en tas des vêtements d’occasion. Que va-t-on penser là ? On n’y est pas du tout ! « L’installation inédite que (l’artiste) a créée pour MONUMENTA 2010, explique le site officiel, est conçue comme une expérience frappante, à la fois physique et psychologique, un moment d’émotion spectaculaire qui questionne la nature et le sens de l’humanité. Investissant l’ensemble de la grande nef, il crée un lieu de commémoration visuel et sonore d’une densité exceptionnelle. L’œuvre engage une réflexion sociale, religieuse et humaine sur la vie, la mémoire, la singularité irréductible de chaque existence, mais aussi la présence de la mort, la déshumanisation des corps, le hasard de la destinée. A cette installation il donne le nom évocateur de « Personnes ».  »
 
Et de fait, on comprend sa bourde ! C’est que l’intericonité, dépendant par nature du cadre de référence de chacun, peut prêter à confusion. Aussi est-on confus, vu la gravité du sujet. Le seul souvenir de « Nuit et Brouillard  » (1956) d’Alain Resnais aurait dû faire reconnaître, dans ces vêtements en tas ou gisant au sol, ces réserves de chaussures, de vêtements, de lunettes ou de cheveux constituées dans les camps d’extermination par les Nazis qui, après les en avoir dépouillés, envoyaient des malheureux nus par millions à la mort. La métonymie permet, en effet, ce rapprochement en amenant le spectateur à remonter de l’effet exhibé, des vêtements abandonnés en masse, à la cause supposée ici, l’extermination industrielle des femmes, des hommes et des enfants. Seulement, la mise hors-contexte dans cette magnifique nef du Grand Palais ouvre sur une ambiguïté dommageable à la compréhension de « l’oeuvre ».
 
Deux arguments d’autorité irrecevables
 
Plus encore, on ne peut se défendre d’éprouver un profond malaise devant cette « installation » et pour deux raisons.
 
1- La première est qu’on ne s’est jamais rendu à l’argument, illustré par Marcel Duchamp, selon lequel c’est sa présence dans un musée qui fait une œuvre d’art de l’objet qui en est le plus éloigné, comme un urinoir. L’argument d’autorité du musée est certes puissant, mais on ne s’y laisse plus prendre. Un tableau blanc ou noir, même dans un musée, reste une imposture. Cette fripe a beau être accueillie sous les voûtes sublimes du Grand Palais, la ferraille ne se transforme pas en or.
 
2- La seconde raison est encore plus grave. L’artiste use d’un autre argument d’autorité redoutable, celui des génocides nazis. Ne tente-il pas de faire passer un spectacle indigent pour une œuvre d’art, en attendant du spectateur qu’il acquiesce par peur de commettre un sacrilège dans le cas contraire ? N’est-on pas sommé de s’incliner devant cette parodie malsaine des réserves des camps de la mort nazis, sous peine de se voir accusé de manquer d’humanité devant ce qu’il faudrait prendre pour la métonymie sacrée des génocides nazis ? La démarche de Boltanski n’est-elle pas, tout comptes faits, de nature publicitaire, comme quand Citroën met en avant Claudia Schiffer sur ses affiches pour vanter les mérites de ses voitures ? Seulement la marque Citroën ne se sert pas, elle, d’une part sacrée de la mémoire de l’humanité pour se faire valoir, et sa voiture est une merveille de technologie.
 
On se permet de penser, en effet, que l’utilisation de ces crimes contre l’humanité à des fins esthétiques n’est pas la meilleure manière d’en servir la mémoire. Pour se recueillir, on préfère de beaucoup, par exemple, une page du livre de Primo Levi « Si c’est un homme  », qu’on a acheté dans un camp de concentration, à une vingtaine de kilomètres de Linz en Autriche, près d’une si jolie ville en bordure du Danube, Mauthausen. Ou encore, on aime à se souvenir du poème du Pasteur Niemöller lu, la voix étranglée, par une jolie professeur d’allemand à ses élèves dans ce sombre couloir sans fin devant la cellule où il était enfermé à Dachau, dans la banlieue de Munich. On en avait les larmes aux yeux :
 
« Quand ils sont venus chercher les communistes
Je n’ai rien dit
Je n’étais pas communiste.
Quand ils sont venus chercher les syndicalistes
Je n’ai rien dit
Je n’étais pas syndicaliste.
Quand ils sont venus chercher les juifs
Je n’ai rien dit
Je n’étais pas juif.
Quand ils sont venus chercher les catholiques
Je n’ai rien dit
Je n’étais pas catholique.
 
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.  » Paul Villach
 
 

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118 réactions à cet article    


  • crawfish crawfish 22 janvier 2010 14:32

    Si j’ai bien compris, vous commentez une expo que vous n’avez pas vue, à moins qu’il ne s’agisse d’un exercice récréatif d’auto-parodie ?

    A toutes fins utiles :
    http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/nonobstant/
    ( Dans l’émission du 21 janvier, Boltanski commente l’expo.)


    • Jojo 22 janvier 2010 15:18
      (...) quoique personnellement je prenne la chose avec l’indifférence d’un poisson rouge devant un patin à roulettes, je lis ici une prose navrante au service de conceptions grotesques. Bref, une critique.

      Avant tout je tiens à dire : C’est fou ce que ça me contrarie d’être contrarié comme ça. Si je ne craignais pas de m’offrir en spectacle, je crois bien que j’irais jusqu’à manifester un soupçon de mauvaise humeur.

      Quand je pense qu’il y a des convulsés qui s’en seraient fait un monde, alors que moi... Bof ! Aucun mérite. Je suis né comme ça, avec le don de traverser les minuscules orages de la vie...

      Señor Crawfish, si l’hypothèse que vous eussiez une carte de visite ne relevait de l’absurde, nous échangerions nos bristols et nous irions sur le pré. Mais puisqu’il faut y renoncer, servez-vous donc un petit rosé bien frais, et causons !

      Le Procès le Verbal il n’y a pas été soit (Est-il besoin de lire un livre pour le critiquer dites-moi). 

      L’œuvre est de plus, aussi sonore que visuelle re-soit. Brossons ces préoccupations sidérantes de notre esprit avec le plumeau de l’indifférence et passons aux choses sérieuses :

      Je le connais, tout au fond sous la croûte en forant longtemps, Le Procès le verbeux révèle un bon fond cf « Alain Delon en avait les larmes aux yeux »


      Et quand bien même ce ne serait pas le cas : Aujourd’hui, la devise c’est l’amour, et pas naguère ! Il faudrait s’en souvenir ! Liberté d’abord, citoyens ! Allez, et n’empêchez plus !



    • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 15:42

      @ Crawfish

      Vous avez bien compris, parce que je l’annonce clairement.

      J’étais prêt à aller au Grand Palais. Mais l’exposition telle qu’elle m’est présentée par son site officiel, m’a rebuté.
      Je m’en tiens donc pour que vous compreniez bien
      1- à la photo que le site officiel donne de cette exposition
      2- et au commentaire que ce même site officiel fait de cette exposition, pardon, de cette « installation », pardon, de cet « investissement de l’espace »...

      Je donne mes arguments. Libre à vous de les réfuter. mais encore faut-il le faire.
      Paul Villach


    • sissy972 22 janvier 2010 19:12

      M. Villach
      Vous ne dites pas « je » ou « nous » mais on c’est qui on ? ce n’est pas du tout clair.
       Je suis allée avec ma fille il y a quelques années à Beaubourg, je me suis dit qu’ après le musée du Louvre elle se devait de voir des artistes contemporains (elle faisait des études d’art) Je n’irai pas par quatre chemins, cette visite a tourné à une franche rigolade.
      L ’art moderne ou contemporain ne fait pas du tout honneur à leurs prédécesseurs.
      Mais évidemment, je n’ai pas fait d’études d’art donc je n’y comprend rien assurement.
       Je me damnerai pour un dessin de Léonard de Vinci mais je ne donnerai pas deux kopecks pour une toile moderne.
      Sylvia


    • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 19:51

      @ Sissy972

      Oui, je dit « on », c’est une façon dans un article de s’effacer tout en assumant bien sûr ce que j’avance et en évitant l’infatuation du « je » et la mégalomanie du « nous ». Dans un commentaire c’est différent.
      On aime ou on aime pas. J’aime !

      Quant à votre passion pour Léonard, nous la partageons. Et je prétends qu’il ne faut pas se laisser impressionner par le terrorisme qui a sévi dans le domaine de l’art où l’avant-garde du lendemain jetait l’anathème sur l’avant-garde de la veille. Qu’est-ce que ça a donné ? La « misère de l’art » et la confusion des goûts et des couleurs !
      J’ai bien le droit de dire « j’aime » ou « je n’aime pas » si j’en donne les raisons. C’est ce que je fais ici, rien de plus !
      Paul Villach


    • sissy972 23 janvier 2010 00:43

      Bonsoir M. Villach,
       J’aurais préféré que vous disiez nous c’est plus dans la réalité du texte. Ce « on » est moche et casse votre pensée.
      Mais ce que j’en dit, c’est une autre affaire.
      Je crois que j’aurais eu une réaction bien plus violente que la votre en prenant connaissance du contenu de l’oeuvre de « l’ artiste ».
      Les petites boites dans lesquelles l’artiste italien Piero Manzoni a déféqué à raison de 30g par contenant et qu’il a intitulées « merda d’artista » se sont vendues au prix de 30g d’or au cours de l’or de l’époque (à partir de 1961) actuellement elles valent 30 500euros !
      Piero Manzoni était le pionnier de l’ arte Povera et de l’art conceptuel.
      Ma conception de l’art s’arrête au figuratif le reste c’est de la merde en boîte, comme quoi, je ne fais que reprendre modestement ce qu’un autre a osé vendre. 
      Sylvia 


    • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 10:38

      @ Sissy 972

      « On » peut voir les choses ainsi. Permettez que je garde dans un article cette présentation plus retenue. Quant au « nous » de majesté, il ne me sied pas...

      Je souscris à ce que vous dites de l’art officiel. Paul Villach


    • La Parole Argentée La Parole Argentée 22 janvier 2010 15:33

      L’art à la base, n’est pas fait que pour « faire joli » et plaire à une élite bourgeoise. L’art est aussi fait pour faire réagir, réfléchir... A ce titre, l’artiste a probablement gagné son pari puisque vous réagissez sans même avoir pris la peine de voir cette expo. smiley


      • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 15:48

        @ La parole argentée

        Oui, j’ai réagi ! mais je ne suis pas sûr que ce soit dans le sens voulu par cet « artiste de renommée internationale », selon le carton officiel.
        Les arguments que j’oppose à ce genre d’opération me paraissent difficile à réfuter. Paul Villach


      • lord_volde lord_volde 22 janvier 2010 18:22

        Quelle prétention ! Il est donc quasi impossible de réfuter la ficelle argumentaire de l’évèque Villach dont la parole est teintée de divinité. La chambre des évèques s’est réunie en grand secret et après conciliabule, il a été décidé de nommer l’évèque Villach grand inquisiteur des beaux-arts et aussitôt nommé ce dernier s’est empressé de pondre une bulle épiscopale en pleine nuit. 
        Décidément, la toge, l’épitoge et la mître vont de mise avec le discours ex-catédra de l’inquisiteur rompu aux épreuves sacerdotales données en témoignage de sa divine mission. pas plus tard qu’hier, l’inquisiteur public agréé par le pontife à excommunié pas moins de quatre personnes accusées de trollisme (crime capital équivalent à l’hérésie). 


      • La Parole Argentée La Parole Argentée 22 janvier 2010 18:23

        Je note que vous ne connaissez pas bien le milieu artistique M. Villach smiley
        Oscar Wilde disait : s’il est au monde quelque chose de plus fâcheux que d’être quelqu’un dont on parle, c’est assurément d’être quelqu’un dont on ne parle pas.
        L’art des artistes dont on ne parle pas meurt. Même si vous « cassez » cette expo, il y aura toujours des personnes qui voudront vérifier. C’est donc une manière de promouvoir. Dans le domaine de la communication, c’est un contre-pied souvent utilisé.
        Arguments difficiles à réfuter ? oui... si vous aviez vu cette oeuvre. Mais là ? à quoi s’applique cette critique ? à une promotion qui ne vous convient guère ?
        Vous ne connaissez pas le produit et vous le contestez. Un peu comme un enfant qui dirait « moi j’aime pas les épinards » sans les avoir goûter... juste sur l’apparence du légume.
        Pas vu cette expo... mais j’aime bien l’art monumental (enfin pas tout smiley ) et je pense que c’est sur place que l’opinion peut se créer.
        Sinon, je partage en tout point l’opinion de Lapa qui a l’air de s’y connaître bien mieux que moi dans ce domaine.


      • lord_volde lord_volde 22 janvier 2010 18:25

        erratum : ex-cathedra


      • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 18:56

        @ Lord Volde

        Vous refusez de voir le cadre que je me suis fixé. Vous ne répondez pas aux arguments avancés, comme l’utilisation des génocides nazis pour masquer l’indigence d’une telle opération.

        J’imagine que le site officiel s’est proposé de donner de cette « oeuvre » l’image la plus attractive possible. La photo officielle livre même une photo d’ensemble de la nef du Grand Palais en plongée.
        Or, à mes yeux, cette représentation est répulsive ! N’ai-je pas le droit de le dire avec des arguments dont j’attends que vous les réfutiez. Cela n’a rien à voir avec vos épinards !

        Maintenant, personne ne vous empêche d’aller voir sur place pour donner votre sentiment à votre retour.
        Moi, j’ai mieux à faire : je préfère me promener au Musée d’Orsay, par exemple. Paul Villach


      • La Parole Argentée La Parole Argentée 22 janvier 2010 19:08

        M. Villach : votre obsession de Lord Volde est telle que vous avez cité son pseudo en me répondant smiley
        Mais j’insiste : c’est sur place qu’on peut se faire une idée d’une oeuvre, installation, création.
        Imaginons pour parler d’autre chose que des épinards (vous n’aimez pas ? smiley ), vous voyez un extrait de film, vous lisez un résumé, voire une critique pourrie, et vous dites : ah non ! je ne peux pas aller voir ce film qui doit être nul. Et puis, vous le voyez par hasard, et là, finalement, ce film vous paraît bien mieux que votre première idée. Là était mon propos. En matière d’art, surtout contemporain, il faut se méfier de notre première impression.
        Next, pour conclure, bon amusement au musée d’Orsay, qui, certes, présentent des oeuvres merveilleuses et inoubliables mais à côté de cela, à mon goût du moins, un art pompier et petit bourgeois qui n’apprend et n’apporte pas grand chose à l’intellect. (ne me taxez pas de bobo... vous seriez à côté de vos pompes smiley)


      • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 19:55

         @La parole argentée

        Veuillez m’excuser de mon erreur. Vous avez rectifié de vous-même. Mais nulle obsession pour ce troll, ce serait un comble ! Paul Villach


      • La Parole Argentée La Parole Argentée 22 janvier 2010 21:31

        @ Paul Villach : de la haine à l’amour, il n’y a qu’un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité. smiley Cela dit, le message de Lord Volde m’a beaucoup fait rire devant mon écran. Il n’y avait rien de trollesque (certainement pas dans le sens où je l’entends : les trolls sont des abrutis dénués d’humour). Je trouve Monsieur Volde doté d’un humour piquant, incisif et (im)pertinent. L’humour est un jeu plaisant... détendez-vous Monsieur Villach smiley


      • bo bo 23 janvier 2010 10:29

        Connaître le milieu artistique n’est pas un critère pour apprécier ou pas une « œuvre ».
        La voir « in situ » n’est pas un critère aussi : j’ai mis longtemps pour réaliser mes rêves de voir telle ou telle chose et j’ai encore beaucoup à voir.
        Nier à une personne d’avoir le droit d’aimer ou de détester une œuvre et une forme d’œuvre avec de tels arguments ne rends pas service à l’ART et en tous les cas relèvent d’un sectarisme dangereux.
        Il est normal d’avoir une opinion et même des opinions « préconçues » cela fait partie de notre complexité d’être humain.
        Cela fait déjà beaucoup de dizaines d’années que la notion d’Art a pris pour certains des sens différents : Art conceptuel, Art du moment : être présent à un moment donné à un lieu donné pour un événement donné (boire des boissons bleues lors d’une inauguration officielle puis faire pipi bleu après....c’était il y a quelques années à l’opéra bastille), ect...toutes ces formes sont bien loin de la conception traditionnelle de l’ART.....ce qui fait que :la notion de l’art politique fait déjà parti de l’histoire de l’art depuis bien longtemps et parait un mouvement suranné. La version 68 où des artistes se relayaient pour faire l’amour en public sur un matelas devant un musée pour protester contre l’art bourgeois fait « ringard » aujourd’hui ......et, en tout cas, à moins que ce soit des personnes médiatisées, ne ferait pas recette.
        Car une des nouveautés du monde de l’ART est la place prise par le COMMERCE et l’argent dans l’art qui est devenu un produit comme un autre.
        C’est là ou je ne suis pas l’auteur de l’article : je ne vois pas d’art officiel indigent et mercantile et sans vergogne dans l’exposition BOLTANSKI au Grand Palais, pour moi ce n’est qu’une des innombrables réussites du COMMERCE. Peu importe ce qui est présenté, l’important c’est le marketing et les enjeux financiers qui sont derrière. La critique négative est prise en compte dans la stratégie de marketing et ait parfois une des règles pour la réussite financière !
        Autrefois le marché de l’Art était la chasse gardée des galeristes, maintenant il appartient à de puissant groupes financier qui excellent d’ailleurs dans leur art de faire de l’argent !
        Alors que vous aimiez ou pas, cela n’a pas plus d’importance que la personne qui va choisir un tel ou tel produit dans une grande surface...
         :-> smiley ce qui compte c’est l’argent : l’art est un produit comme un autre !


      • La Parole Argentée La Parole Argentée 23 janvier 2010 13:00

        Bo : même si nous ne partageons (en tout) le même point de vue, j’apprécie beaucoup votre argumentaire et votre message.
        Effectivement, il n’y a pas besoin de connaître le milieu artistique pour aimer une oeuvre, quelle qu’elle soit. Cependant, quand j’avançais cet argument, c’était pour répondre à Mister Villach qui, lui-même, était sûr que son article ne ferait pas « plaisir » à l’artiste en question. Je soulignais que pour un artiste (et là, c’était « quand on connaît le milieu... ») l’important était qu’on parle de lui, en bien ou en mal...
        Bien sûr que chacun a le droit le plus absolu d’aimer ou de ne pas aimer... Si ça se trouve, je ne vais pas apprécier ce qu’a fait Boltanski en la voyant. 
        Ce qui me gênait dans cet article, c’était le côté « absolu », comme « je pense, je dis, j’ai raison » : « je n’ai pas aimé ce que j’ai entrevu, donc, c’est nul ». Reconnaissez que là, l’a-priori jetait sans vergogne les goûts de ceux qui pourraient aimer cette forme d’art.

        Là où je suis entièrement d’accord avec votre message, c’est sur cette partie : Car une des nouveautés du monde de l’ART est la place prise par le COMMERCE et l’argent dans l’art qui est devenu un produit comme un autre.

        C’est ce qui, en mon sens, a pourri la notion de création. L’idée de l’art pour l’art et de la futilité ne sont plus que des lointains souvenirs. Mais au fond, cela n’est que l’expression de la mentalité de notre époque où plus rien n’est gratuit, même pas la notion de beau ou de plaisir. Tout s’achète. Tout se vend. Tout passe par des campagnes de communication (nerf de la guerre) savamment orcheestrées pour ramener le plus de pognon dans la caisse. L’artiste n’est plus qu’un produit... et celui qui n’est pas bankable reste dans l’anonymat absolu, même si à bien y regarder il a autant de talent qu’un autre, médiatiquement reconnu. Quoiqu’il en soit, c’est un vaste sujet. Mais ce fut un plaisir de vous lire ce matin. smiley


      • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 14:06

        @ La Parole argentée

        « Ce qui me gênait dans cet article
        , écrivez-vous, c’était le côté »absolu« , comme »je
        pense, je dis, j’ai raison«  : »je n’ai pas aimé ce que j’ai entrevu, donc,
        c’est nul« . Reconnaissez que là, l’a-priori jetait sans vergogne les goûts
        de ceux qui pourraient aimer cette forme d’art
        . »

        Admettez que je ne me contente pas de dire : je n’aime pas. J’avance des arguments et vous n’y répondez pas. Paul Villach


      • Lapa Lapa 22 janvier 2010 15:42

        Paul Villach. Vous semblez découvrir ce qu’est la Monumenta. Je me permets de mettre un lien vers mon article concernant la dernière en date http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/monumenta-l-arnaque-40828&nbsp ; vous pourrez constater quelques ressemblances dans la manière de procéder dans l’art officiel. Encore que Serra fabrique les choses et ne se contente pas d’empiler des tee-shirt (mais en coton bio).

        Je crois quand même que votre article pêche par le fait qu’il attaque plus la promotion de cet événement (on ne dit plus exposition dans le milieu, c’est ringard) que l’oeuvre en elle-même ; (difficile effectivement quand on ne va pas la voir).

        L’art contemporain fricote beaucoup avec la publicité ; il n’est pas étonnant que les méthodes et discours finissent par se ressembler. Voyez par exemple le fait d’inclure le visiteur dans l’oeuvre ; c’est ce qui est répété à chaque « installation » (oui aujourd’hui les artistes font des installations) ça me fait furieusement penser à la lessive qui nettoie le linge « en profondeur ». Donner de la profondeur au linge, par essence un truc relativement planéiforme ; ça impose le respect. On a l’impression que c’est pareil pour les oeuvres. C’est censé être un atout de génie indéniable là où l’on ne serait tenté de voir qu’un artifice.

        Petite critique supplémentaire sur votre style : parler de vous à la troisième personne par l’article indéfini et assez souvent répété « on » ; je trouve ça assez pénible à la lecture.


        • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 15:52

          @ Lapa

          Vous découvrez que je préfère dire « on » plutôt que « je » ? Cela fait un bout de temps. Je ne changerai pas.

          Il reste que je rejoins ce que vous dite de l’art officiel qui, lui, commence à ME fatiguer surtout quand il abrite son indigence derrière des crimes contre l’humanité. Paul Villach


          • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2010 20:20

            Philippe,
             Oui, c’est fort, d’après moi aussi.
             Voilà, bien une manière de présenter les choses que je ne me risquerais pas.
             Parler de choses qu’on ne connait pas à fond, c’est casse gueule. 
             Je n’aime pas les glissades tout simplement.
             


          • voxagora voxagora 23 janvier 2010 13:16

            je n’ai pas vu l’expo.
            Vous qui l’avez vue, vous partagez l’opinion de l’auteur qui ne l’a pas vue.
            Peut-être que nous n’avons pas besoin de voir un tas de vêtements pour savoir ce qu’est un tas de vêtements ? Mais surtout nous sommes un peu lassés d’avoir vu tant et tant de ces « installations » de n’importe quoi simplement parce qu’un « créatif » a ses entrées quelque part. 


          • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 14:12

            @ Voxagora

            Manifestement, Boltanski comme Buren « a la carte », selon le mot de Jean-Pierre Marielle, repris par Philippe Noiret pour parler des artistes qui bénéficient d’un traitement de faveur dans les ministères et les médias, sans avoir forcément le talent qu’on leur prête. Voyez sa présentation ridicule sur le site officiel : « un artiste de renommée internationale ». Serait-ce nécessaire de le dire si son génie était si évident ? Est-il nécessaire d’assortir une présentation d’Albert Camus de cette ridicule prothèse ? Paul Villach


          • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 16:21

            @ Le Furtif

            Puisque vous parlez fort poliment - une fois n’est pas coutume - je vous réponds sur le même ton.

            1- J’annonce clairement que j’avais l’intention d’aller au Grand Palais.
            2- Je découvre quelle est l’exposition en cours.
            3- Je regarde ce qu’en dit le site officiel sur Internet ; je vois aussi la présentation de Marianne 2.
            4- Je renonce à me déplacer.
            5- J’en donne les raisons.
            Est-ce illégitime de le faire ?

            Est-il besoin d’aller sur place pour être autorisé à réfléchir sur cet usage des crimes contre l’humanité qui permet de masquer l’indigence d’une « oeuvre »  ? 
            Internet fait gagner du temps. Paul Villach


            • Lorenzo extremeño 22 janvier 2010 17:59

              @ Paul Villach

              force est de constater que vous employez les même méthodes que ceux
              que vous dénoncez .
              Sans avoir rien vu, ni ressenti par vous même, vous nous faites une
              interprétation de ce qu’en disent le site officiel et la présentatation
              de Marianne 2.
              Aucune confrontation RÉELLE entre l’oeuvre et vous,juste une « réflexion »
              soupoudrée de vos sempiternelles metonymies et interconicités et hop !
              l’affaire est emballée ! un copié collé sauce Villach,çá du journalisme ? ! ! !
              Bas les masques ! vous gagnez du temps avec internet soit,vous perdez
              dans la même mesure toute crédibilité !

              je ne vous salue pas Monsieur.


            • cti41 cti41 22 janvier 2010 16:25

              En lisant la présentation de cette exposition, pardon installation, il est vrai que je n’ai pas envie de visiter cette oeuvre. Je pense que je suis un peu « arriéré » pour ne pas savoir apprécier certaines formes de l’art moderne Si cette installation a pour seul but de faire réfléchir sur les génocides nazis ou les grandes catastrophes j’ai du mal à imaginer que tous les visiteurs qui se rendent au grand palais arrivent à décrypter le « message » de l’artiste.
              Christian Contini.


              • Lapa Lapa 22 janvier 2010 16:52

                Comme pour les monumenta précédentes, l’installation est fournie avec livraison de « médiateurs culturels » qui sont chargés d’expliquer l’œuvre au public et de dialoguer avec lui.
                Sont évidemment inclus les produits dérivés (des tee shirt aux couleurs de l’exposition ? smiley ) et une cafet à prix hautement artistiques aussi.


              • Fergus Fergus 22 janvier 2010 16:32

                Je n’ai pas vu cette expo, mais des images qui lui étaient consacrées à la télévision. J’ai cru sur le moment qu’ils’agissait d’une vente de charité organisée par Emmaüs. Comme je n’avais pas besoin de fringues, je m’en serais détourné si l’on ner nous avait annoncé qu’il s’agissait d’une « installation » de Boltanski.

                Don’t acte, elle se fera sans moi parce que j’ai encore une certaine idée de l’art incompatible avec un étalage de fringues usagés n’ayant pas plus de sens (la référence avec les camps est particulièrement abusive) que les pots de merde de Manzoni naguère ou les boîtes en plastique transparentes remplies de détritus domestiques (y compris brosses à dents usagées et tampax !) que j’ai pu voir à la Tate Modern de Londres.

                Cela dit, je ne cherche à dissuader personne d’aller voir ces expositions...


                • armand armand 22 janvier 2010 23:49

                  Fergus,

                  Je pourrais reprendre mot pour mot votre réaction.
                  J’ajouterai que pour moi, une installation ce n’est pas de l’art, pas plus que n’est de l’art les mises en scène personnes de Sophie Calle, par exemple. Appelez cela des ’happenings’ qui peuvent, j’en conviens, susciter une certaine épotion (je ne nie pas que l’installation de Boltanski, qui peut figurer tous les massacres de masse de l’époque contemporaine, ne soit, pour certains, émouvante).

                  Ceci dit, à chacun ses goûts. Malheureusement le conceptuel est désormais imposé comme art quasi-officiel ; il a son grand-prêtre et gardien-en-chef, le milliardaire Pinault, on nous l’assène là où le contexte est résolument autre, et on fait pleuvoir des millions sur ces modes d’expression qui ne sont goûtés que d’une infime minorité.


                • Fergus Fergus 23 janvier 2010 09:16

                  Bonjour, Armand.

                  Une minorité qui feint d’apprécier, car c’est dans l’air du temps, et qui se détournera d’un concept aussi vite qu’elle s’est enthousiasmé pour lui parce qu’il sera passé de mode.


                • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 10:32

                  @ Fergus

                  On est en présence d’un cas pathologique intéressant : les dévots de l’art officiel. L’argument d’autorité est leur boussole : ils sont capables sur ordre de voir quelque chose là où il n’y a rien et rien là où il y a quelque chose.
                  Voyez la confusion que font ces dévots : certains osent rapprocher une toile de Goya de ce machin insensé de Boltanski.
                  Comment est-il possible que des esprits sombrent dans la déraison à ce point ?
                  À ce degré de confusion intellectuelle, aucun dialogue n’est plus possible.

                  Je garde le souvenir plein d’effroi d’être passé sur le Canal Grande devant le palazzo Grassi de la fondation Pinault qui exhibait sur un ponton, dans cet écrin prodigieux qu’est Venise, une tête de mort gigantesque fabriqué d’un agrégat invraisemblable de ferblanterie. Cette injure à ciel ouvert lancée à la beauté de Venise ne cesse pas de retentir dans ma mémoire ! Les barbares sont dans la cité ! Paul Villach


                • ZEN ZEN 23 janvier 2010 10:55

                  Paul
                  Les « barbares » ?...
                  Attention aux mots...
                  Je ne connais ce peintre(?) que de renom, alors je m’abstiendrai d’en dire un mot
                  Il y a certes épuisement de l’art dit « figuratif » depuis le début du 20°, pour des raisons qui seraient longues à développer
                  L’art dit « abstrait » (il y a toujours eu une part d’abstraction dans l’art) a pris parfois le chemin d’un formalisme outrancier et provocateur , qui a débouché dans le « n’importe quoi », dont se gausse une certaine élite narcissique en mal d’image (Pinault)
                  Mais attention à ne pas tomber dans le retour à cet ostracisme-là, qui mettait Kadinsky ou Klee au bucher. Les barbares de l’époque voyaient la « barbarie » dans ce qui n’était pas conforme aux modèles imposés par le régime


                • armand armand 23 janvier 2010 11:05

                  Tout comme le hommard géant, en plastique, accroché à Versailles.

                  Pinault est l’exemple parfait d’une élite qui s’en prend à tout le terreau culurel dont il est originaire.
                  Je ferais un parallèle avec l’architecture. Avec des accélérations et des retards, l’évolution de l’architecture a abouti à un style magnifique et foisonnant vers les années 1900. Depuis, « on » a décrété que la rupture à tout point de vue, formes, matériaux, dimensions, devait être la norme, sans jamais se soucier de savoir si les gens avaient envie ou non d’habiter et de travailler dans ces nouveaux bâtiments.
                  Le point commun avec l’art conceptuel, le refus de l’apprentissage, de la maîtrise des couleurs et des matières, un processus lent et souvent ingrat, le refus ensuite de toute référence humaniste mimétique : l’homme et la nature ont disparu.
                  C’est un « art » de la rupture absolue. Comme je ne me vois absolument pas en rupture avec mes devanciers, je le refuse. Et encore, personne ne nous oblige à nous rendre dans les galeries, mais on nous impose nos logements et nos lieux de travail.

                  Il y a un intéressant interview de Juan Asensio (avec qui je me suis jadis frité sur ce site, pour je ne sais quelle absurdité, car c’est un homme de goût et de conviction) sur le site Jeune France.


                • COLRE COLRE 23 janvier 2010 11:06

                  Cette injure à ciel ouvert lancée à la beauté de Venise ne cesse pas de retentir dans ma mémoire ! 

                  Je dirais, Paul Vilach (bonjour), que vous avez subi un choc esthétique qui vous hante encore… 

                  N’est-ce pas justement l’une des réussites de la création artistique que d’ébranler les codes de représentation et marquer la mémoire aux fers rouges ?


                • Fergus Fergus 23 janvier 2010 11:16

                  Exact, Armand.

                  Autrefois (au fil des siècles), les architectes procédaient par petites touches, de génération en génération, modifiant ici les formes de l’existant, là les ouvertures, ailleurs les portages, en adoptant progressivement de nouveaux matériaux.

                  Aujourd’hui, le moindre élève sorti des Beaux-Arts se prend pour Michel-Ange et se croit autorisé de faire profiter l’humanité de son génie conceptuel. Avec la complicité de politiques ignares et complaisants, uniquement soucieux de laisser leur nom associé à une réalisation contemporaine de leur temps.

                  On nage trop souvent en plein délire. Et c’est dommage car il existe des architectes de valeur qui, trop souvent, sont noyés sous les projets des meilleurs lobbyistes ou des mieux en cour !


                • Fergus Fergus 23 janvier 2010 11:54

                  « ... contemporaine de leur temps »
                  Pan sur mes doigts pour ce pléonasme !


                • alibaba alibaba 23 janvier 2010 13:15

                  « Cette injure à ciel ouvert lancée à la beauté de Venise ne cesse pas de retentir dans ma mémoire ! Les barbares sont dans la cité ! Paul Villach »

                  Le musée de La punta delle Dogana à Venise oeuvre de Pinaucchio est d’une sinistre froideur, Boltansky y a sa place. 

                • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 13:52

                  @ Zen

                  J’entends bien votre avertissement. Mais convenez que cet art officiel étouffe des créateurs qui ne verront le jour que dans cent ans, comme c’est arrivé à Van Gogh. Rappelez-moi combien de toile il a vendu dans sa vie ? Il y en a marre des imposteurs stipendiés ! Paul Villach


                • jules simon 22 janvier 2010 16:36

                  Je ne crois pas qu’on puisse accuser Boltanski d’utiliser « l’argument d’autorité des génocides nazis » puisque c’est un theme recurrent dans ses oeuvres.

                  Ce qui me gene plus c’est la volonte d’introduire le devoir de memoire dans les expositions d’art officiel.
                  Les oeuvres d’art que sont les monuments commemoratifs ne suffisent pas ?


                  • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 17:46

                    @ Actias

                    Je ne conteste pas cette autre critique que vous suggérez.
                    Pour l’heure, il m’apparaît nécessaire de dire qu’on ne peut s’abriter derrière des crimes contre l’humanité pour tenter de faire taire une critique qui s’élèverait contre l’indigence de sa « création ».

                    Je ne relève qu’argument d’autorité dans ce genre d’opération pour faire croire à l’existence d « une oeuvre » :
                    1- l’argument d’autorité tiré de la pression du groupe  : « un artiste de réputation internationale », assure le site officiel ;
                    2- l’argument d’autorité que représente le musée à soi seul,
                    3- l’argument d’autorité des génocides nazis.
                    Oser ne pas apprécier cette fripe, n’est-ce pas s’exposer à de terribles accusations ?

                    Et pour quel résultat tous ces arguments d’autorité ?
                    Le printemps, La Venus d’Urbino, Le repas chez Lévy, la ronde de nuit, Les Ménines, Le Tres de Mayo, eux, sont des arguments d’autorité à eux tout seuls. Paul Villach
                    Paul Villach


                  • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 22 janvier 2010 17:26

                    Par Le furtif (xxx.xxx.xxx.47) 21 janvier 11:18


                    La conduite de la direction à l’égard des rédacteurs est une incivilité en soi. Une insulte à la parole donnée et à la démocratie.

                    >>>>>>>>>>>><<<<<<<<

                    Le furtif n’est qu’un furtivement paresseux.

                    J’ai le souvenir que dans un de ses commentaires il a rendu un hommage à sa fainéantise mais ce n’était que pour nous dire qu’il avait des facilités intellectuelles hors du commun. Avec cette intelligence suprême, il pouvait se dispenser de travailler et, malgré cette fainéantise, réussir là où tout le monde habituellement échouait. Belle réussite, il a fini surveillant général dans un collège. En quelque sorte, une terreur des cours de récréation et des couloirs mais comme il s’est souvenu qu’il pouvait accéder à la salle des professeurs, il ne manqua pas de snober Morice en lui rappelant le bon usage de la polycopieuse à alcool. Il disait, d’après son expérience, qu’on devait l’utiliser le matin pour se faire remarquer nécessairement par le directeur. Oui oui, il a dit ça mais c’était uniquement dans la bonne intention de reprocher à Morice quand il était professeur des écoles de venir exprès le matin polycopier pour montrer au directeur qu’il était bosseur. Un fayot !!! Nous devons croire le furtif parce qu’il est surdoué.... un surdoué qui vous fait des miracles car en partant d’un cas particulier il vous en tire une généralité pour l’appliquer ensuite à votre personne qui ne se distingue pas de ce qu’il a déjà vu aux antipodes et à une autre époque.

                    Malheureusement, le Furtif n’est pas un surdoué à plein temps. Il doit effectuer son mi-temps de sous-doué. En voici, une illustration « insulte à la parole donnée  » Effectivement nous pouvons insulter les personnes et non pas les promesses car la parole donnée n’est qu’une promesse de conduite. Voyons, Le furtif, il aurait été plus intelligent d’écrire « manquement à la parole donnée  » ou si vous préférez « vous n’avez pas tenu vos promesses » ce qui fait de vous un menteur.

                    Mais de quelle paroles données parlez-vous ? Vous n’en dites pas un mot et vous vous faites accusateur. Étrange comportement que celui du délateur !!!!

                    «  une incivilité en soi. »  Pourquoi seulement à l’intérieur de vous même. Il n’était pas nécessaire d’ajouter en soi car si les incivilités ne résident qu’en soi qu’est-ce donc une incivilité ? Normalement, c’est une relation irrespectueuse envers les autres. Donc mon cher le furtif, je devrais conclure en vous lisant que les autres n’existent qu’en vous. Pauvre de moi et je suis d’autant plus à plaindre que vous nous avez dit qu’il ne vous restait plus qu’une bonne quinzaine d’années à vivre.

                    Difficile de se faire plus ridicule que le Furtif.


                    • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 22 janvier 2010 17:35

                      Par Le furtif (xxx.xxx.xxx.47) 22 janvier 16:36

                      « ô Monsieur Villach de moi ZA vous....

                      ... Sachez que la partie ne sera pas égale car de vous à moi je n’en suis pas dépourvu. »

                      >>>>><<<<<<<

                      Mais quel charabia !!!! Si j’ai bien compris, le furtif se vante de ne pas être dépourvu …. mais de quoi n’est il pas dépourvu ??? J’ai la réponse. Un mot sera suffisant pour le dire : vanité. Tout n’est que vanité chez lui.


                      • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 18:45

                        @ Trolléon

                        Je note, en effet, avec satisfaction que l’article de la rédaction d’AgoraVox d’hier a eu un heureux effet sédatif. Il faut reconnaître que les trolls qui se déchaînaient comme des voyous, réapprennent la courtoisie. Pourvu que ça dure !

                        Quant à l’argument ad hominem, il semble que vous vous en fassiez une idée approximative : si je comprends votre remarque, vous semblez en faire le synonyme d’une « attaque personnelle ».
                        À ma connaissance, un argument ad hominem est un argument employé par quelqu’un et qu’on lui retourne pour réfuter avec son propre argument ce qu’il soutient, sans que ce soit « une attaque personnelle » pour autant, qui, elle, s’en prend à la personne de l’auteur en l’injuriant, et non à ses arguments. Paul Villach


                      • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 19:11

                        @ Trolléon

                        C’est tout à fait ce qui nous différencie.
                        "en aucune manière, écrivez-vous, il n’est possible de juger une « installation » qui se veut artistique sur le fondement de ce quelle est représente. Aucun argument d’autorité de cet ordre n’est possible en art .« 

                        Il reste que cette opération use de trois arguments d’autorité qu’avec autorité et en vous appuyant sur celle de Debray, vous me déniez le droit de refuser.
                        Merci de m’avoir offert l’occasion d’un bel argument ad hominem.

                        Je prétends au contraire, ne vous en déplaise, qu’on a le droit d’émettre un point de vue argumenté sur toute oeuvre qui se prétend artistique. Le terrorisme des avant-garde qui se chassent l’une l’autre à chaque saison est terminé. On a vu la »misère de l’art" qu’elles ont produite. Paul Villach
                         


                      • L'enfoiré L’enfoiré 22 janvier 2010 19:29

                        « On a vu la »misère de l’art« qu’elles ont produite »
                        Pourriez-vous donner des exemples de cette misère ?

                        Quant à la version « ad hominem », je ne comprends nullement l’allusion en réponse à Léon.
                        Vous devez avoir une autre conception que la mienne.
                        Je l’ai dit de multiple fois, je suis un généraliste. Je cherche des mouvements, des attitudes, des idéologies, un système. Vous avez eu le (mal)heur de rencontrer un enfoiré et pas un Enfoiré.
                        Quelqu’un qui n’accorde rien ad hominem si l’ensemble des « hominem » est lésé par un seul « hominem ».
                        Vous n’avez pas réagi dans l’article d’hier pour cette raison. Il n’y avait pas de nom.
                         
                        Vous avez pu mal comprendre. Désolé.
                        Mais je vous expliquerai dans mon prochain article de quel « mal » on peut parler dans ce cas précis. Vous verrez que vous êtes loin d’être le seul.

                        Bonne soirée 


                      • Pyrathome pyralene 22 janvier 2010 23:06

                        smileytrolléonsmiley Toujours aussi ... ?


                      • cti41 cti41 22 janvier 2010 18:00

                        J’ai du mal à imaginer que des gens puissent trouver de l’intérêt à cette « oeuvre ». A se demander si le résultat des grèves d’éboueurs de Marseille avec les tonnes de déchets entassés dans les rues n’est pas une « installation » artistique destinée à montrer les méfaits de la consommation.
                        Christian Contini


                        • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 18:28

                          @ cti41

                          Emporté par une pareille dérive, qu’est-ce qui empêche, en effet, de délirer à son tour ? Paul Villach


                        • docdory docdory 22 janvier 2010 18:07

                          Cher Paul Villach 


                          Merci d’avoir dégonflé par votre article cette dispendieuse baudruche « cul-culturelle » .

                          On apprend ici que l’Etat ( c’est à dire nous ) a déboursé 1 800 000 euros pour ce moderne diafoirisme prétendument artistique !

                          http://elogedelart.canalblog.com/archives/2010/01/14/16516892.html

                          Ajouté au 5 800 000 euros dépensés pour restaurer les infâmes colonnes de Buren , que leur auteur s’était pourtant proposé de détruire à ses frais, ça commence à faire très cher payé pour ces mochetés inregardables.

                          On apprend, sur le site plus ou moins officiel « secteurpublic.fr » que les élèves des écoles et collèges vont être conviés en masse à cette manifestation prétendument artistique .

                          http://www.secteurpublic.fr/public/article/monumenta-2010-invite-christian-boltanski.html?id=27723&rub=16537&C5=

                          Il y est dit , je cite : « Le public scolaire est l’objet d’une attention particulière. De nombreux formats de visites et d’ateliers, du CM2 au lycée, sont élaborés en partenariat avec diverses institutions et l’Éducation nationale. Ce dispositif propose ainsi des approches variées, en cohérence avec le socle commun des connaissances et les programmes scolaires.Dans un véritable souci d’éducation artistique, les clés de compréhension de l’oeuvre sont données aux élèves au travers d’ateliers de pratique théâtrale et d’ateliers d’écriture. Le rapport à la mémoire collective et individuelle, la création d’identité ou encore l’expression de l’humanité par la fiction sont autant de pistes explorées avec les élèves au coeur de l’exposition. » 

                          Je croyais dans ma grande naïveté que l’éducation artistique consistait à apprendre aux élèves à maîtriser les techniques élémentaires du dessin et de la peinture. Lorsque j’étais au collège, il y a 40 ans, en fin de troisième, tous les élèves savaient représenter un objet en perspective à trois points de fuite, mettre les ombres et les lumières sur un dessin, les diverses techniques du crayon, de l’encre , du lavis , de la gouache, faire le croquis d’un animal ( chat , chien , cheval ) etc ... Moi-même , je me servais à l’époque de ces connaissances pour donner libre cours à ma créativité et dessiner des fusées et stations spatiales , des voitures futuristes pour l’époque et des caricatures de mes profs.

                          Le contribuable et parent d’élève que je suis est navré d’apprendre que « l’éducation artistique » consiste maintenant à « explorer des pistes » au sein d’un tas de vieux vêtements tellement décatis qu’on oserait à peine les proposer à un organisme caritatif . En attendant , mes enfants ( respectivement en 5ème et en 3ème ) ne savent toujours pas dessiner correctement un objet malgré des « cours d’arts plastiques » aux horaires plus fournis qu’à mon époque ...




                          • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 18:25

                            @ Cher Docdory

                            Vous avez noté que ce genre de production s’accompagne d’un jargon et que l’École y ajoute le sien. C’est pitoyable. Paul Villach


                          • lord_volde lord_volde 22 janvier 2010 19:16

                            Résolution de problème.
                            Si a = b et que b = c, alors a = c
                            Furtif approuve Docdory et Docdory approuve Villach alors Furtif approuve Villach.
                            Conclusion : Villach a conquis un troll à sa cause
                            Moralité  : il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis.


                          • lord_volde lord_volde 22 janvier 2010 19:28

                            Le Furtif n’ayant nulle envie de se voir virer de l’arbre d’abondance, il apporte du miel à l’abeille Docdory pour s’attirer les faveurs de la Reine qui en sera la principale bénéficiaire. Monsieur Villach va-t-il succomber à la flatterie offerte par le frelon furtif ? C’est toute la question que je me pose tout en subodorant la réponse.


                          • docdory docdory 22 janvier 2010 22:12

                            @ Lord Volde 

                            « la flatterie offerte par le frelon furtif » ! Quelle allitération, un cas d’école !

                          • french_car 22 janvier 2010 22:27

                            Le jour des fous !
                            Villach n’insulte pas et Docdory ne vomit pas sur les musulmans.
                            Vivement demain smiley


                          • Pierre de Vienne Pierre de Vienne 22 janvier 2010 19:17

                            Pour avoir écouté Boltanski hier dans l’émission de france Inter on ne peut pas dire qu’il a utilisé un jargon rédhibitoire, ni fait preuve d’arrogance particulière.

                            Ce qui me parait ici indigent et sans vergogne c’est de parler d’une expo sans l’avoir vue autrement que par des photos et d’avoir un point de vue aussi catégorique.
                            Je ne suis guère ému par l’oeuvre de Boltanski, ( dont j’ai vu quelques expos) je trouve qu’à utiliser comme il le fait des objets en comptant sur l’effet de masse, la répétition, l’effet de liste, on oublie ce dont il semble vouloir nous parler, l’individu, la fragilité et l’absurde de sa condition.
                            Les alignements de boites à biscuits rouillées, à une telle échelle ne nous parlent plus des petites histoires individuelles qu’elles renferment.
                            J’avais vu l’installation de R. Serra dans cet endroit, cela avait été une belle réponse à la mégalomanie de l’art contemporain qui exige toujours des endroits immenses pour vouloir prouver sa crédibilité. ( simplicité , évidence)
                            Bon tout celà pour dire que ce genre d’exposition sont aussi des expériences physiques, et que, en parler sans avoir éprouvé soi même la pertinence, c’est un peu comme parler d’un vin sans le boire, non ?
                             C’est peut être pas ce que vous escomptiez, vous m’avez donné envie d’aller vérifier cela par moi même. 


                            • daniel daniel 22 janvier 2010 19:31

                              Eh ! Eh ! En lisant l’article de Paul j’avais hâte de lire les réactions qu’il allait susciter. Pas déçu.
                              Tout ce (violent) débat vient d’un malentendu sur le sens des mots.
                              L’art contemporain est indiscutablement contemporain. En revanche la notion d’art a été subtilisée par ces illusionnistes qui se prétendent artistes.
                              Cette exposition est un nouvel exemple de l’arnaque. Bravo à « l’artiste » qui se paie notre tête, et qui trouve même des amateurs ....éclairés !
                              Mais si j’en crois le message de Docdory il ne se paie pas que de mots.
                              N’importe qui a le droit de faire n’importe quoi. Mais en ces temps de crise (nous dit-on) le financement public nous autorise à dire notre désaccord. 


                              • lord_volde lord_volde 22 janvier 2010 19:49

                                @ Furtif

                                Le bureau des pleurs est actuellement fermé. Veuillez déposer vos doléances aux heures d’ouvertures.
                                 
                                Monsieur Villach est un homme de haute qualité car il a été béni par les prestigieux intercesseurs déïstes, a été promu grand inquisiteur papal, se trouve en état de grâce permanent et joui d’une réputation sans faille qui le met au dessus de tout soupçon. Vous lui faites un faux procès d’intention en raison d’un vague désir de vengeance qui anime votre quête de lèse-majesté. Vous risquez fort de vous voir excommunier de la communauté des dévôts toute acquise à la cause du grand prélat. 


                              • lord_volde lord_volde 22 janvier 2010 19:50

                                correction ; : jouit


                              • Paul Villach Paul Villach 22 janvier 2010 19:58

                                @ Le Furtif

                                C’est reparti !

                                Je m’en tiens à la phrase de Chateaubriand : « Il faut être économe de son mépris vu le grand nombre de nécessiteux. » Et n’essayez pas d’y revenir, vous avez déjà été servi ! Paul Villach


                              • Pyrathome pyralene 22 janvier 2010 23:02

                                Fufu , le nécessiteux de l’encéphale....... smiley


                              • snoopy86 22 janvier 2010 19:38

                                Cher Paul Villach

                                Quand on commence à recevoir le soutien de Djanel n’est il pas grand temps de s’interroger sur la qualité de ce que l’on écrit et de se remettre en cause ?


                                • le-Joker le-joker 22 janvier 2010 19:55

                                  Djanel soi-disant cancéreux soi-disant vivant.


                                  • Charles Martel Charles Martel 22 janvier 2010 20:28

                                    On se permet de penser, en effet, que l’utilisation de ces crimes contre l’humanité à des fins esthétiques n’est pas la meilleure manière d’en servir la mémoire

                                    Heureusement que Picasso vous a désobéi en réalisant Guernica !


                                    • Arcane 22 janvier 2010 22:25

                                      Rendez-nous DW ! smiley

                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 22 janvier 2010 22:27

                                      Tant d’extrémisme, Arcane, ne me sied.

                                      Enfin ! Entre l’art et le tout-à-l’égo, il y a quelques initiales.


                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 22 janvier 2010 22:30

                                      Oserais-je dire que par le même processus psychique d’aucuns réclament de nos jours les coups de règle sur les doigts des écoliers récalcitrants ?

                                      Un présent empreint de vacuité en appelle toujours à la nostalgie du vide ?


                                    • Arcane 22 janvier 2010 22:44

                                      Je préfère aujourd’hui de loin la vacuité d’un DW ; car les interdépendances caractérisant cette dernière faisaient appel à une maitrise délirante de l’histoire de l’art et de la langue.

                                    • Arcane 22 janvier 2010 23:12


                                      Furtif,

                                      Oui il y avait de très bons moments et j’ai également connu les réponses endiablées du g...d bleu , mélangeant novlangue et ancien français.

                                      La censure sévissait moins et je me demande parfois, au regard des nouveaux venus comme Jules ou autres, si l’ensemble ne volait pas un peu plus haut ; même dans la blague.


                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 23 janvier 2010 00:07

                                      Vous souriez, Léon ?

                                      - Tout n’est donc pas perdu smiley


                                    • Pyrathome pyralene 23 janvier 2010 00:18

                                      Punaise ! mais c’est infesté de blattes ici !!
                                       Trolléon smiley chef de meute gremlin assisté de son valet Fufu ( moins de 100 smiley )
                                      et les cavaliers de l’apocalypse , les sus nommés cosmic ’s band , sorte de mauvais remake « village people » .....

                                      Objectif : mission d’assassinat ciblé.....motif : trop dérangeant !


                                    • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 10:34

                                      @ Pyralène

                                      Vous avez raison : il faut prendre ce sitting de trolls pour un hommage. S’ils n’y trouvaient pas leur miel, ils s’en iraient... Paul Villach


                                    • Cosmic Dancer Cosmic Dancer 22 janvier 2010 21:31

                                      « Un article officiel et sans vergogne : Villach chez les Grands Laids ».

                                      L’art est un domaine trop sérieux, PV, pour être confié aux prosateurs.


                                      • Antoine Diederick 22 janvier 2010 22:12

                                        des boites rouillées de biscuits, sans biscuits, c’est famine !


                                      • Antoine Diederick 22 janvier 2010 22:18

                                        chaque fois, qu’est évoqué l’art contemporain, je pense à Raymonde Moulin

                                        a lire pour démonter le rapport entretenu entre l’art contemporain qui n’existerait pas en Europe sans l’aval des pouvoirs publics et du subside....bref de l’art officiel qui voudrait nous faire croire qu’il est contestation, révolte ou novation ...
                                        tandis qu’aux US , il existe cet art, pour d’autres raisons ; économiques et culturelles...


                                        • Antoine Diederick 22 janvier 2010 22:23

                                          l’art contemporain se passe de toute esthétique....c’est une sorte de drame de l’imaginaire en somme ou d’échec de l’imaginaire ....


                                        • Antoine Diederick 22 janvier 2010 22:34

                                          a Fitruf, depuis toujours..... smiley

                                          « Depuis longtemps ? »

                                          disons, depuis un certain temps, sinon un temps certain. smiley


                                          • Antoine Diederick 22 janvier 2010 22:45

                                            ah oui Olga !!!

                                            bonne nuit !


                                          • Reinette Reinette 22 janvier 2010 23:42



                                            On se permet de penser, en effet ... smiley  Paul Villach  smiley



                                            • snoopy86 23 janvier 2010 00:01

                                              Paulo

                                              Les trolls du Momo, par vos réponses alléchés, viennent maintenant sur vos fils ; des vrais, des pros, pas des petits calibres genre Fogiel ou Carlier

                                              La gloire enfin est proche !

                                              appelez vite Béa !


                                              • Reinette Reinette 23 janvier 2010 18:38



                                                vous connaissez la belle Béa ? Snoopy


                                              • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 23 janvier 2010 00:41

                                                Par Trolléon (xxx.xxx.xxx.238) 22 janvier 21:16 .

                                                Il reste que la critique pour avoir la moindre valeur doit être adaptée à ce qui est critiqué.

                                                >>>>>>>><<<<<<<<<<<<<

                                                Léon, comme il en a pris l’habitude nous parle comme si nous avalerions son charabia comme des élèves de collège incultes et paresseux qu’il a fréquenté durant toute sa vie comme professeur d’économie es pot de chambre à étron . Pas le bol, Léon tu ne fais pas illusion sur AVox. Ta petite phrase citée ici nous démontre que tu es complètement inculte car le mot critique signifie qu’on examine quelque chose pour en donner son point de vue. Donc quand tu dis que la critique doit être adaptée à la chose critiquée tu commets un pléonasme ou pire encore une tautologie c’est à dire une contradiction de la raison qui nous démontre que Léon ne comprend pas ce qu’il dit.

                                                Critique = examen comme dans Critique de la raison pure qui signifie que Kant examine la raison pour nous en dire ce qu’il en pense.

                                                Pauvre Léon, il a cru qu’il pouvait nous enseigner quelque chose le pauvre, il ne savait pas ce que signifiait l’expression latine «  ad hominem  » Il vient de l’apprendre à son détriment. Effectivement mes attaques son ad homnen mais comme je suis qu’un vulgaire inculte, j’appelle ça mettre les cons dans la situation de l’arroseur arrosé


                                                • Voris 23 janvier 2010 11:15

                                                  « Emporté par la joie, oubliant le trivial »

                                                  De rien !
                                                   smiley


                                                • Philippe D Philippe D 23 janvier 2010 01:27


                                                  Pas le temps de démonter les quelques Villacheries quotidiennes, seulement une grande lassitude à le voir se mêler d’art, qui plus est contemporain, ce qui ne fut jamais sa tasse de thé.

                                                  Il me revient en mémoire quelques saillies de notre auteur, lequel priait instamment que l’on lui lâcha les baskets avec sa petite boite à outils.
                                                  Ce que jamais lui-même ne fit avec l’art, sous quelque forme que ce soit.

                                                  Que son arsenal « outillesque » soit d’une efficacité tous azimuts...... personne ne peut plus en douter.
                                                  Que le leurre ou lamiz en abyme, ou lhors contexte, ou linteri puissent répondre à toutes les situations médiatico-culturello-administratio-artistico-politico-journalistico ... Nous en sommes tous intimement persuadés.

                                                  Sauf que, certains espaces de liberté ne correspondent pas forcément à cette vision très calibrée. Une sorte de résistance inopinée à la sagesse Villachienne.
                                                  Il en est ainsi de l’art, qui jamais n’attendit Paul Villach pour savoir ce qu’il devait faire ou dire.

                                                  C’est certainement un grand dommage pour l’art !
                                                  Il m’est avis qu’il devrait cependant pouvoir s’en remettre.


                                                  • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 23 janvier 2010 06:28

                                                    Par Cosmic Dancer (xxx.xxx.xxx.149) 22 janvier 21:31

                                                    "Un article officiel et sans vergogne : Villach chez les Grands Laids".

                                                    L’art est un domaine trop sérieux, PV, pour être confié aux prosateurs.

                                                    <<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>><

                                                    Demoiselle ou Damoiseau Cosmique Danseuse ?

                                                    Je dirais plutôt qu’elle ressemble à un travesti portant couille en bandoulière tellement je la sens plus mâle que femelle. Si elle a un mari et si je suis dans la vérité, je ne craindrais pas de vous dire que son pauvre mari ne soit obligé de préférer l’anal au vaginal quoique le buccal ne soit pas mal non plus pour satisfaire la libido travestico-psychomaniac de sa virile femme. Bref, je n’ai rien à lui dire en particulier qui pourrait la satisfaire mais je n’ai pas pu résister désir de me moquer d’elle.

                                                    Ne sait-elle pas que l’écriture est à part entière un art et qu’il est même l’un des plus vieux au monde avec le dessin. Les hiéroglyphes en Égypte ne sont qu’art littéraire par lequel une génération retransmettait à la suivante tout ce qu’elles savait. Les civilisations les plus performantes que le monde a connu, ont toutes eu une écriture qui leur a donné un avantage certain sur les civilisations de tradition orale car l’écriture est la mémoire des peuples. C’est par la littérature que la culture Romaine nous est parvenue. Alors Danseuse comique lorsque vous dites que l’art est un domaine trop sérieux pour être confié à la littérature ( prosateurs) vous ne dites qu’une imbécillité car la littérature est art nettement supérieur au délire d’un Boltanski qui ne sait pas si sa production est un dessin ou une sculpture ou du baratin.

                                                    Maintenant, puisque vous ne saviez pas pas que l’écriture était un art supérieur à tous les autres, dites moi ce que veut dire le mot art quand nous disons qu’un médecin doit exercer dans les règles de son art. Qui dit art dit règle, quel sont les règles d’un Boltanski ?

                                                    Prend Boltanski par la peau du cul et fous le en face de moi. Si je me décide de lui démolir sa pensée, j’en suis certain, il ne résistera pas longtemps.

                                                    Boltanski n’est qu’un parasite. S’il ne touchait pas des subventions de l’état pour exposer, il n’existerait pas. Je ne suis pas étonné de voir la décadence de ce qu’on appelle l’art contemporain qui touche sa récompense ( l’argent) avant de connaître le succès.

                                                    Je rappelle à notre danseuse comique que dans le mot artisan, il y a le mot art.

                                                    Quel différence y a t’il entre un artiste et un artisan sachant que tout deux doivent appliquer les règles de leur art pour produire un objet. L’un agit sur commande et produit selon des principes appartenant à un corps de métiers dont les règles lui ont été retransmises par apprentissage, c’est l’artisan. Je défie donc Cosmic Dancer de me définir l’artiste comme je viens de le faire pour l’artisan en une seule phrase. Et elle comprendra par expérience que la littérature est un art difficile où il faut s’égaler aux plus grands.

                                                    Pour moi Boltanski n’est qu’un artisan qui applique pour produire les règles apprises chez les publicitaires comme nous l’a fait remarquer Paul Villach.


                                                    • L'enfoiré L’enfoiré 23 janvier 2010 11:01

                                                      Djanel,
                                                       Il y a du vrai mélangé à du faux, mais ce n’est pas grave.
                                                       Juste une question où vous positionnez-vous dans le jeu de quilles ? Ensuite, par rapport à PV.
                                                       Enfin PV c’est un artiste ou un artisan ?
                                                       Comme j’aime rire, les réponses pourraient me surprendre. smiley


                                                    • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 23 janvier 2010 11:45


                                                      Par Trolléon (xxx.xxx.xxx.238) 23 janvier 10:38

                                                      J’espère que, là aussi, notre ami Villach va signaler un abus pour ce torrent d’ordures.

                                                      >>>>>>>>>>>><<<<<<<<<<<<<<<

                                                      Franchement Léon tu es à bout d’arguments. Ce n’est pas un torrent d’ordures. Bien sur, que le début est quelque peu scabreux mais j’ai parfaitement le droit de supposer que Cosmic Dancer n’est pas une femme mais un homme et de rigoler sur les confusions en disant que si elle avait un mari, il ne pourrait que pratiquer l’analgésie. Ça me fait rigoler. Et alors ? En quoi cela te déplait puisque tu as toi-même un vocabulaire scatologique en m’accusant de ne poster que des étrons. Tu es pris dans ton propre jeu.

                                                      Quant à la deuxième partie, il y a des arguments qui sont développés qui sont parfaitement dans le sujet car la question que je soulève est de savoir quelle différence il y a entre un artiste et un artisan. Pourrais-tu répondre à la question ? Et pourtant dans ce très court texte, j’y apporte déjà un élément de réponse qui aurait pu te mettre sur la voie. Voici une définition de l’artisan y figurant en une seule phrase «  L’un agit sur commande et produit selon des principes appartenant à un corps de métiers dont les règles lui ont été retransmises par apprentissage, c’est l’artisan.  » Faisant autant pour l’artiste et ainsi, je pourrais apprécier ta culture et ton esprit de synthèse. Mais quoi !!! Tu en es incapable et tu préfères jouer au dénonciateur. L’artisan ne travaille que sur un produit qui a déjà été conçu en esprit par d’autres que lui-même, telle une chaise ou une table pour le menuisier. L’artisan ne travaille donc que sur des modèles qu’il peut reproduire à l’infini selon sa technique tandis que l’artiste doit créer des œuvres originales sans qu’un modèle ait été conçu à l’avance. L’artiste doit donc concevoir en esprit ce que personne n’a conçu. C’est dans ce sens que nous pouvons lui accorder le droit de se prendre pour un créateur.


                                                    • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 23 janvier 2010 06:31

                                                      ,


                                                      Je souscris entièrement à ce jugement judicieux de Monsieur Villach que je reproduis ici.

                                                      « 2- La seconde raison est encore plus grave. L’artiste use d’un autre argument d’autorité redoutable, celui des génocides nazis. Ne tente-il pas de faire passer un spectacle indigent pour une œuvre d’art, en attendant du spectateur qu’il acquiesce par peur de commettre un sacrilège dans le cas contraire ? N’est-on pas sommé de s’incliner devant cette parodie malsaine des réserves des camps de la mort nazis, sous peine de se voir accusé de manquer d’humanité devant ce qu’il faudrait prendre pour la métonymie sacrée des génocides nazis ? La démarche de Boltanski n’est-elle pas, tout comptes faits, de nature publicitaire, comme quand Citroën met en avant Claudia Schiffer sur ses affiches pour vanter les mérites de ses voitures ? Seulement la marque Citroën ne se sert pas, elle, d’une part sacrée de la mémoire de l’humanité pour se faire valoir, et sa voiture est une merveille de technologie  »

                                                      Merveille de technologie qu’est une voiture, oui nous pouvons le dire. Peut on dire que l’œuvre de Boltanski soit une merveille de l’intelligence comme pourrait l’être n’importe quel tableau d’un Jérome Boch ou d’un Léonard de Vinci ou d’un Poussin il y a en tellement qu’il est impossible de les énuméré tous et c’est commettre une insulte envers tous ces génies du passé que de classé Boltanski parmi eux.


                                                      • cathy30 cathy30 23 janvier 2010 08:10

                                                        Entièrement d’accord avec vous paul Villach, il y a comme un malaise. L’afficheur pour présenter l’expo a aussi eu des difficultés, puisque une grande partie de la verrière est sur l’affiche, avec au centre quelques vetements volants cachés par le grand nom de boltanski
                                                        http://www.grandpalais.fr/fr/Actualites/Toute_la_programmation/p-212-Toute_la_programmation.htm


                                                        • Voris 23 janvier 2010 11:14

                                                          Cet art prospère grâce à l’imposture et l’imposture prend d’autant mieux que l’argent vient l’encenser, l’auréoler des lauriers de la respectabilité et du bon goût.

                                                          Ce type d’oeuvre ne peut convenir qu’aux manifestations de commémoration de la Shoah ou autres catastrophes comme le drame d’Haïti. Sortie de ces contextes, elle ne vaut RIEN !

                                                          C’est grâce à la bêtise et à l’ignorance de l’esthétique associées à la toute-puissance des mécènes qui imposent leurs critères de valeur que des artistes peuvent vivre sur de pareilles impostures.


                                                          • L'enfoiré L’enfoiré 23 janvier 2010 12:00

                                                            Voris,
                                                             Merci, pour cet interprétation d’un artiste.
                                                             Je suis trop cartésien pour donner un avis judicieux. smiley


                                                          • Asp Explorer Asp Explorer 23 janvier 2010 12:55

                                                            Voici une vingtaine d’années, en famille, nous avions consacré un été à faire le tour des châteaux du sud-est, Quéribus, Montségur, Peyrepertuse... Ces forteresses se dressent sur des éminences rocheuses, et sont donc pénibles d’accès, particulièrement en été. Toutefois, quelle récompense nous attendait en haut du raidillon, dans la contemplation de ces paysages spectaculaires dominés par ces vénérables ruines médiévales. Récompense ternie, hélas, par la présence en ces lieux d’immondices déposées par des personnes peu soigneuses. Je ne parle pas d’ordures laissées par des touristes, mais de ce qu’il est convenu d’appeler des « oeuvres » contemporaines, des pierres sciées en stries, des bouts de ferraille soudés, des saloperies diverses et variées que le Ministère de la Culture avait cru bon de déposer dans les cours des châteaux. Je me souviens encore de la pauvre citadelle de Collioures, défigurée par un lacis de poutrelles rouges immenses qui l’entouraient totalement, il ne s’agissait pas d’un échafaudage servant à la restauration, mais encore une fois, d’une « oeuvre ». Le comble, toutefois, nous attendait dans le donjon de la citadelle de Salses, dans la grande salle, où l’on avait chié - le mot n’est pas trop fort - ce qui ressemblait fort à un étron géant ! Cela figurait, d’après le cartelle, la progression de l’humanité depuis l’état de barbarie jusqu’à la civilisation. Cette « oeuvre », pourtant, par sa seule présence, témoignait de l’inverse...


                                                            • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 14:02

                                                              @ Asp Explorer

                                                              Merci de votre très intéressant témoignage. Paul Villach


                                                            • alibaba alibaba 23 janvier 2010 13:18

                                                              Boltansky aurait pu fabriquer une croix gammée avec de fringues que ça aurait fait le même effet et pris moins de place.


                                                              • Pie 3,14 23 janvier 2010 15:07

                                                                L’article indigent et sans vergogne d’un type content d’étaler son ignorance complète de l’art contemporain mais qui en plus, se permet de critiquer une oeuvre en trois dimensions, sonorisée, éclairée et en partie mobile à partir de quelques photos trouvées sur le net et d’un texte de promotion...

                                                                C’est la même démarche que ces journalistes qui parlent de bouquins dont ils n’ont lu que la quatrième de couverture et dont Villach se ferait un devoir de dénoncer l’imposture...

                                                                Avec Villach les choses sont simples. Un artiste célèbre est toujours « officiel », l’oeuvre n’est qu’un tas de chiffons qui dénonce le nazisme. Le tout est emballé dans une rhétorique grotesque gorgées de poncifs .

                                                                Sans quitter le net , il aurait pu se renseigner sur ce que dit Boltanski à propos de son oeuvre, il aurait pu rechercher les témoignages de ceux qui l’ont vue, analyser les multiples articles de presse qui sont parus, en somme faire du cyber-journalisme honnête.

                                                                Au lieu de cela, on a droit à un billet d’humeur boursoufflé d’arrogance.


                                                                • Rémillond 23 janvier 2010 21:40

                                                                  Lire les articles de presse pour se faire une opinion dans le domaine de l’art révèle une méconnaissance du réseau soutenant un certain art contemporain. Si l’on pouvait autrefois faire confiance à un crtique d’art ou de théâtre, malheureusement il n’en est plus rien aujourd’hui, car la grande presse est entre les mains du réseau de l’art cont., soit par le biais de la publicité, soit parce qu’un membre du réseau en est propriétaire. Vous trouverez peut-être une feuille de chou intéressante, mais elle n’aura malheureusement aucun moyen de diffusion.
                                                                  En ce qui concerne Boltanski, que je ne connaissais pas avant que la grande presse et tous les médias en parlent comme du génie du siècle (on venait de dire la même chose pour Soulages peu de temps avant, pour Anselm Kiefer, Richard Serra, Buren, et quantités d’autres qui atteignent les sommets de l’art soi-disant d’aujourd’hui. On peut se poser la question : Pourquoi notre époque est-elle génératrice d’autant de génies ? Dans les écrits de l’époque, je n’ai pas vu employer le terme « génie » à la Renaissance, pas plus que pour les artistes du XVIIe s. On est en droit de se demander si ce n’est pas la carence de génie qui fait que l’on emploie aussi facilement ce substantif ou bien alors, dans quel sens est-il acepté : bon ou mauvais génie ? ...Au fait savez-vous si M. Pinault s’intéresse également à Boltanski ? Ce pourrait être un indice.


                                                                • Pie 3,14 24 janvier 2010 11:21

                                                                  Avez-vous seulement lu un article de presse sur Boltanski ?

                                                                  Affirmer que la presse d’hier (avant guerre ?) était plus indépendante qu’aujourd’hui révèle une complète méconnaissance de l’histoire des médias.

                                                                  J’ai lu des quantités d’articles sur Boltanski et n’ai pas vu une seule fois le mot génie employé à son égard (ni pour Buren et Serra d’ailleurs).

                                                                  Vous inventez des faits qui vous arrangent en faites des vérités historiques sans aucune argumentation sérieuse :« je n’ai pas vu employer le terme »génie« à la renaissance , pas plus que pour les artistes au XVIIs » dites-vous.
                                                                  C’est Vasari qui invente au XVIème le concept de génie artistique mais il faut attendre les romantiques pour que son utilisation devienne courante et se galvaude au point de tomber en désuétude aujourd’hui dans le domaine des arts plastiques.

                                                                  On est en droit de se demander si vous ne dites pas n’importe quoi pour justifier la détestation que vous inspire l’art de votre temps .
                                                                  Avec vous l’Etat et quelques puissants forment un réseau qui impose au public un art dont il ne veut pas car sans qualité que Villach nomme l’art « officiel ».
                                                                  Cette vision simpliste et réductrice va plaire à Villach qui va sans doute bientôt vous féliciter.




                                                                • highlight 23 janvier 2010 15:10

                                                                  à Renève et Trolléon

                                                                  remarque liminaire : les votes aux commentaires ont été trafiqués, une fois de plus !

                                                                  Renève et Trolléon reprochent au rédacteur de l’article une sophistication que pourtant eux aussi utilisent dans leurs commentaires !

                                                                  Afin de juger de l’art contemporain, j’utiliserai des arguments complets, ne renvoyant pas à des Debray, Ferry ou autres, ce qui n’est qu’argument d’autorité !

                                                                  A la différence de Trolléon, je n’ai pas besoin de citer l’imposteur Ferry qui n’a rien réformé du tout dans l’Education nationale, et comme les pseudo-artistes contemporains, ou un BHL, confond avoir l’apparence de, avoir un look de philosophe, et en être un !

                                                                  Il existe une distinction entre art et arts décoratifs, le terme art est recherché, et revendiqué, or il ne suffit pas de revendiquer pour être !

                                                                  La première imposture de l’art contemporain est l’expression art contemporain, hypothèse auto-validante, alors que seul le filtre historique décide de ce qui est de l’art, par exemple les noms des artistes pompiers du XIXe siècle ne sont pas connus aujourd’hui !

                                                                  A défaut de savoir définir objectivement ce qui est de l’art, ce qui est beau, etc, il est plus simple de trouver des critères rhédibitoires .

                                                                  Ainsi la fascination excrétrice de certains imposteurs n’est que de la pornographie autoproclamée art, qui plus extrêmement conformiste .

                                                                  Trolléon confond érotisme et pornographie, gastronomie et junk food ingurgitée .

                                                                  Autre critère : l’art véritable est difficile à reproduire, être un faussaire nécessite du talent .

                                                                  Est-il difficile de peindre un tableau blanc ?

                                                                  Non !

                                                                  Félicitation à l’artiste qui a donné un baiser de rouge à lèvres à cette imposture !

                                                                  Il en est même qui ne se cachent même pas de leur imposture, mais la revendiquent !

                                                                  Hirst met des pierres précieuses dans ses créations comme pour signifier que la valeur artistique est nulle et qu’il en restera au moins la valeur des pierres, initrinsèque .

                                                                  Trolléon et Renève savent-ils que Salvador Dali était un authentique surréaliste, qu’il était ainsi, que ce n’était pas une simple posture, que Dali maîtrisait les techniques de peinture les plus difficiles ?

                                                                  Trolléon et Renève confondent les artistes modernes véritables, comme Dali, avec les imposteurs comme Koons et Hirst .

                                                                  Un parallèle avec la politique :

                                                                  Chirac en 2002 fait un discours républicain, s’autoproclame républicain, étant données les circonstances électorales .

                                                                  Pour Trolléon et Renève, le fait qu’il se dise républicain veut dire qu’il l’est, comme le fait que l’art contemporain se proclame art veut dire qu’il l’est !

                                                                  Or Chirac est le meilleur ami des dictateurs, et surtout, quelques années avant, a prononcé un discours sur ’le bruit et l’odeur’ ...

                                                                  Un autre parallèle : le torchon Libération se prétend progressiste, mais dans les années 70 militait pour l’exploitation sexuelle des enfants par les pédophiles, défendant la liberté des prédateurs !

                                                                  Léon et Renève, c’est dans la durée que se juge l’artiste, l’homme d’Etat, le journal progressiste, etc .

                                                                  L’expression art contemporain n’est qu’argument d’autorité .
                                                                   








                                                                  • highlight 23 janvier 2010 15:18

                                                                    Trolléon, pas Léon, ou soustrolléon


                                                                  • highlight 23 janvier 2010 15:26

                                                                    Dont acte, Trolléon .
                                                                    J’en déduis que vous êtes d’accord avec les arguments anti-art contemporain que je développe, est-ce exact, ou est-ce une erreur  smiley
                                                                    Contrairement à ce que la forme du commentaire laisse entendre, je n’ai pas présupposé que vous aimiez cette imposture d’art contemporain, mais que de vos commentaires pouvaient être dérivées des défenses de cette imposture .


                                                                  • highlight 23 janvier 2010 15:31

                                                                    distance a pris de la hauteur, d’où highlight  smiley  smiley  smiley


                                                                  • highlight 23 janvier 2010 15:51

                                                                    Quel commentaire ?  smiley


                                                                  • highlight 23 janvier 2010 15:52

                                                                    Trolléon admire Luc Ferry !  smiley

                                                                    C’est comme le sketch des inconnus avec la grande musique !  smiley


                                                                  • highlight 24 janvier 2010 10:25

                                                                    Ignoble sous-troll Renève

                                                                    Trolléon s’étouffe dans son vomi dont il se nourrit !


                                                                  • Charles Martel Charles Martel 23 janvier 2010 16:04

                                                                    je voudrai réagir sur cet argument d’autorité irrecevable :

                                                                    1- La première est qu’on ne s’est jamais rendu à l’argument, illustré par Marcel Duchamp, selon lequel c’est sa présence dans un musée qui fait une œuvre d’art de l’objet qui en est le plus éloigné, comme un urinoir. L’argument d’autorité du musée est certes puissant, mais on ne s’y laisse plus prendre. Un tableau blanc ou noir, même dans un musée, reste une imposture. Cette fripe a beau être accueillie sous les voûtes sublimes du Grand Palais, la ferraille ne se transforme pas en or.

                                                                    Pour information l’oeuvre « fontaine » ou « boudha assis dans la salle de bain » a été proposée à l’exposition des artistes indépendants de 1917, signée Rutt. Elle a été refusée. Duchamp a surtout illustré deux choses :
                                                                    1- Que quand un auteur est inconnu, le jury doute forcément de sa sincérité.
                                                                    2- Que le salon des refusés tend à devenir un art officiel aussi et utilise les mêmes techniques que l’art officiel qu’il combattait : le refus des œuvres non comprises ou non appréciées.

                                                                    Aussi cet objet deviendra peut être la seule œuvre refusée par un salon des refusés. Cette œuvre sera perdue par la suite, mais auparavant, Duchamp en fera un portait devant un tableau « the warriors ».
                                                                    Fin de l’urinoir.

                                                                    Car la suite est plus savoureuse : L’œuvre étant a posteriori attribuée finalement à Duchamp, elle intéresse les musées qui demanderont des répliques à trois artistes contemporains dans els années 1950 -1960 (soit 40 ans après le refus de la pièce originale, à partir de la photogaphie) . Ce sont ces répliques (avec accord de Duchamp) qui sont exposées actuellement. Il faut noter également qu’elles restent signées Rutt car ce qui fait l’œuvre ce n’est pas l’objet (qui n’est même pas fabriqué par Duchamp) mais l’idée qu’il a pu signifier ce qui intéresse forcément les musées comme point de départ d’un mode de pensé artistique quelques dizaines d’années avant. Il s’agit donc d’une sorte de photographie en trois dimension d’un événement qui bouleversa les repères de l’art. De plus certaines de ces pièces ne sont pas des urinoirs mais des sculptures représentant un urinoir. On frôle Magritte sur la relation objet-représentation de l’objet-idée...etc...
                                                                    Ce qui est exposé n’est donc pas une œuvre d’art mais un témoin de l’histoire de l’art.

                                                                    Au final il ne faudrait pas croire que Duchamp a forcé la main aux musées en disant « ceci est un œuvre d’art, prenez là ». La démarche de Duchamp a été vis à vis d’une exposition et d’un questionnement. Ce faisant, l’objet du scandale est devenu une pièce maîtresse de l’histoire de l’art ; à ce titre, voulue par les musées. En elles-mêmes les copies qui sont exposées n’ont aucune valeur intrinsèque* (elle ne sont pas originales, ni de l’artiste, et en plusieurs exemplaires) autre que celle d’expliquer un pan entier et contemporain de l’histoire de l’art.

                                                                    Les musées se sont donc piégés tous seuls. A ce titre là, Duchamp (qu’on aime ou pas) a été un précurseur.

                                                                    Pour finir avec ce que dit l’auteur, la Monumenta : il ne s’agit pas d’un musée, mais d’une exposition. L’argument d’autorité en est largement amoindri.

                                                                     *ceci a été « confirmé » en 2007 par la cours d’appel de paris qui a refusé l’indemnisation de 2,7millions d’euros demandé par Beaubourg pour la dégradation de sa pièce explosée.


                                                                    • Paul Villach Paul Villach 23 janvier 2010 16:11

                                                                      @ martel

                                                                      Ce qui s’appelle se mettre martel en tête ! Vous pouvez me refaire votre exégèse et votre glose avec les tableaux blancs ou noirs que des musées osent exposer ? Vous pouvez me faire l’apologie du « monochrome » ? J’adore ! Paul villach


                                                                    • Charles Martel Charles Martel 23 janvier 2010 17:24

                                                                       Vous pouvez me faire l’apologie du « monochrome » ?

                                                                      L’apologie au sens platonien du terme ne me poserait pas de réel problème bien qu’elle nécessiterait vraisemblablement un article à elle toute seule, mais au sens maintenant entendu de l’éloge j’aurai plus de mal. Le monochrome est un sujet bien plus vaste qu’un urinoir ! Depuis les sanguines ou les estampes, jusqu’au suprématisme en passant par Allais pour finir avec Klein et Soulages... Et difficile de faire l’éloge d’œuvres ou de mouvements qu’on n’apprécie guère !


                                                                    • highlight 23 janvier 2010 18:17

                                                                      Charles Martel,
                                                                      allez arracher niqab et burqa, et repérer les bateaux d’envahisseurs avant qu’ils laissent les plages paradisiaques de Corse souillées, vous serez au moins utile à quelque chose !

                                                                      Trolléon,
                                                                      arrêtez de donner des leçons de ridicule quand vous vous ridiculisez en vous référant à un Luc Ferry, au look de philosophe à défaut de l’être, comme un personnage des Inconnus se référant à Stéphanie de Monaco comme à de la grande musique

                                                                       smiley  smiley  smiley


                                                                    • highlight 23 janvier 2010 18:20

                                                                      1968 : sous les pavés la plage

                                                                      2009 : sous la burqa le string !


                                                                    • highlight 23 janvier 2010 18:22

                                                                      tel est le bilan des relativistes culturels, les mêmes qui interdisent de critiquer l’art officiel, l’art dit contemporain


                                                                    • highlight 23 janvier 2010 18:23

                                                                      ou le contemporain dit art


                                                                    • Christoff_M Christoff_M 23 janvier 2010 16:34

                                                                      Chiner au grand palais, dernière tendance bobo parisienne...

                                                                      C’est un musée ou une brocante ?? je n’ai sans doute pas saisi la portée de l’œuvre, c’est du lourd au kilo... pas loin de l’escroquerie intellectuelle...

                                                                      chacun son choix...


                                                                      • Rémillond 23 janvier 2010 20:30

                                                                        Félicitations à l’auteur, de cet article, Paul Villach, qui dénote un réel courage à une époque où il n’est pas autorisé d’émettre une opinion autre que celle imposée par le dictat d’un réseau d’intérêts financiers, soutenu, on le déplore, par le ministère de la Culture (Délégations aux Arts Plastiques) Un département du ministère qui devait disparaître à défaut de supprimer le ministère dans son intégralité. 
                                                                        Mr Boltanski est un homme d’une grande simplicité, tout comme le discours qu’il tient et le concept contenu dans ses oeuvres. Il bénéficie du soutien de membres du réseau, ce qui lui donne l’opportunité d’investir le Gd-Palais aux frais de l’Etat e au détriment de milliers d’artistes des Salons auxquels la République a dédié le bâtiment en 1901.
                                                                        L’accueil au Gd-Palais étant insuffisant pour le génie de l’artiste, l’exposition se prolongera au Musée d’artcontemp. du Val de Marne (Lieu déserté par le public dont la seule utilité est de dégager les immenses réserves de la Défense, embarrassées d’achats d’oeuvres au réseau de l’art contemporain ; sinon les plus encombrantes, du moins les plus onéreuses). On peut se poser la question suivante : A qui sont achetées les oeuvres et qui bénéficie des achats ? Tentez de le demander à la Cour des Comptes. Il vous sera répondu, comme à moi, que l’on ne peut donner ce type de renseignements ...afin de ne pas nuire à l’artiste qui consent une remise à l’Etat, car sa cote risquerait d’en être affectée. Les bras vous en tombent ! Car il est bien évident que ce geste de l’artiste interviendrait en sa faveur si le public en était informé ...à condition que les oeuvres lui plaisent et que le prix n’en soit pas exorbitant, ce qui n’est pas gagné !


                                                                        • Paul Villach Paul Villach 24 janvier 2010 10:28

                                                                          @ Rémillond

                                                                          Merci de votre hommage. Et la relation de votre expérience personnelle est très intéressante.

                                                                          Bien sûr que l’art officiel ne fonctionne qu’avec « la carte » dont parlaient Philippe Noiret et Jean-Pierre Marielle au sujet du cinéma et du théâtre. Un aréopage donne « cette carte » ou ne la donne pas : c’est le sésame qui ouvre toutes les portes. Des gens comme Buren ou Boltanski l’ont à l’évidence.

                                                                          Mais ce qui sidère c’est l’addiction d’une minorité aux prescriptions de cet aréopage, fussent-elles absurdes.
                                                                          J’y vois en grandeur nature une application des travaux de Stanley Milgram sur la soumission aveugle à l’autorité et de Solomon Asch sur la soumission à la pression du groupe.
                                                                          Ce dernier a montré que 36,8 % des sujets étudiés pouvaient sous la pression du groupe admettre contre le témoignage de leur sens qu’un segment de 10 cm était égal à un autre de 20 cm...
                                                                          Quand on passe de cette observation où la force probante de l’évidence est rejetée au profit de la force probante du pluralisme des sources simulé, on peut comprende que dans le domaine artistique, où cette force probante est moins évidente, le nombre de soumis et de conformistes soient encore plus grand. Paul Villach


                                                                        • L’Hippocampe associé 24 janvier 2010 00:13

                                                                          Pour en revenir à Paul Villach, tout de même ... je l’engage et j’engage tout le monde à lire le bel article pondéré, sans jargon et instruit d’André Rouillé à propos de Boltanski ici http://tinyurl.com/yen7w89


                                                                          • ZEN ZEN 24 janvier 2010 10:46

                                                                            Hippocampe
                                                                            Intéressante, l’hypothèse proposée dans cet article que vous donnez en lien
                                                                            Art (?)du « rien », symptôme d’une société où ne se dessine aucun projet
                                                                            Le nihilisme en art, tel que Nietzsche le vilipendait, signe de l’affaiblissement de la volonté et des idéaux ?
                                                                            Reflétant un monde de l’« insignifiance », comme le suggérait Castoriadis ?
                                                                            Ce n’est pas une coïncidence à mes yeux qu’une telle évolution commence surtout après la guerre de 14, l’énorme tragédie qui a changé tous les repères
                                                                            Hypothèses...


                                                                          • Jipolo 17 août 2010 12:29

                                                                            Vous critiquez la démarche de Duchamp ou celle du tableau blanc. je ne réagirais que sur ce point. la Fontaine de duchamp est une oeuvre d’art comme l’est le Carré blanc sur fond blanc ou les monochromes de Klein. leur démarche est une sorte de finalité pour eux d’une histoire de l’art qui commence à lascaux. L’escroquerie commence quand on exploite leur démarche. Un exemple Koons qui ne fait qu’exploiter l’agrandissement d’objet où Boltanski qui exploite ce qu’a fait bien avant lui Arman.

                                                                            Je n’ai pas vu Boltanski et ne peut donc pas réellement juger de sa démarche peut être est elle nouvelle dans son but de nous interpeler sur un moment d’histoire, et ce n’est pas une photo qui me permettrait de porter une critique. 

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